Bon allez, des fois qu'il ait posé la question sérieusement, je vais lui répondre...
Inconvénients d'Epitech :
- école privée, chère, mal reconnue (et c'est normal)
- inadéquation avec le marché de l'emploi (Hé oui, à bac+3, rares sont les boulots où on vous demande de pisser du C sans réfléchir toute la journée)
Avantages d'Epitech :
- si tes parents paient, t'es pris.
- si tu déconnes pas complètement, t'auras ton diplome au bout de 3 ans, pour un peu plus de 100000 balles.
Mon conseil (mais IANAL ;-) :
A part si tu comptes vraiment avoir ton bac limite, va en DUT Info. C'est sympa, gratuit, intéressant. En plus, si t'y réussis bien, tu pourras aller dans une vraie école d'ingénieur ou un IUP ensuite. Maintenant, c'est assez chaud de rentrer en DUT après un bac STI, donc arrête de mouler sur DLFP et retourne bosser ;-)
Pour les BTS, je ne connais personne qui en a fait un.
C'est 64 Go géré par le système, mais seulement 4Go max par application. D'où l'intérêt de bons processeurs 64 bits avec lesquels on peut avoir le système et les applis en 64 bits (sur les Sparc par exemple, le mode 64 bits rame trop, alors les applis sont en 32 bits).
Déjà, l'optimisation en assembleur des sources, c'est n'importe quoi. Presque plus personne ne le fait, et uniquement sur des portions de code bien précises. Pourquoi ? Simplement parce que les processeurs actuels sont devenus bien trop complexes. Pour optimiser un code, il faut tenir compte de la gestion des caches, de leur nombre et de leur taille, de la prédiction des branchements, des registres shadow (pour les processeurs Intel), ... C'est absolument impossible à faire.
D'ailleurs souvent, les bouts d'assembleurs (notamment dans le noyau) sont là uniquement parce que ce qu'ils font n'est pas écrivable en C.
Et en plus, si tu mets de l'assembleur dans tes sources, tu tues la portabilité.
DONC c'est le compilo qui doit faire tout le travail d'optimisation du code, pas le développeur (je ne parle pas d'optimisation de l'algo sous-jacent).
Ensuite, dans la plupart des cas, le goulot d'étranglement n'est pas le processeur, mais le disque, la mémoire, etc ... : Je ne pense pas que l'autovectorisation va changer grand chose aux perfs globales du système, mais uniquement à celles de certaines librairies. Et certaines distrib proposeront alors probablement un paquet par famille de proc, comme c'est déjà fait parfois.
Tout le monde n'a pas le temps de faire ça...
Si tu n'as pas le temps d'essayer plusieurs environnements, alors tu n'as probablement pas le temps de tuner ton environnement à l'extrème. Dans ce cas, il vaut mieux utiliser GNOME, avec son approche du "Just Work". Tu passeras beaucoup moins de temps à le configurer. Et même si le résultat n'est peut-être pas l'idéal, il est tout à fait acceptable.
Apprendre un éditeur, c'est long et dur. Si tu connais déjà l'un des deux, inutile de changer, ou même de voir ailleurs, ça n'est qu'une perte de temps. En gros, vi(m) et emacs font la même chose, souvent d'une manière un peu différente.
Bref, la question à poser est : si tu n'en connais aucun, lequel apprendre ?
1) Faut-il en apprendre un ? Après tout, nedit, gedit, kedit, c'est très bien. Il suffit d'avoir vu à l'action une fois un gourou de vi ou emacs. Il n'y a pas que l'impression de magie, il y a aussi le gain de productivité, qui n'est absolument pas négligeable, surtout si tu as des chances de passer ta vie dans un éditeur de texte.
2) Oui mais lequel choisir alors ? Là commence le troll. Quelques éléments de réponse :
- en général, les utilisateurs d'emacs utilisent vi pour faire de la petite édition (rajouter un espace dans un fichier de config par exemple), car emacs est un peu lourd à lancer.
- en général, les utilisateurs de vi utilisent les keybindings emacs dans leur shell.
Par contre, une question sérieuse : est-ce que l'utilisation d'emacs ne serait pas un facteur agravant lorsqu'un souffre du syndrome du canal carpien ?
J'avais lu un article ( http://www.bookofhook.com/Article/GameDevelopment/MultiplayerProgramming.html ) sur la programmation de jeux en réseaux. J'avais trouvé amusant de voir que la plupart des notions utilisées dans les jeux en réseau avec une architecture distribuée (pas de serveur central) sont les mêmes que celles de l'algorithmique distribuée. (il y a des slides de cours sur http://sardes.inrialpes.fr/people/krakowia/Enseignement/DEA/SR/ - le site a l'air down, mais il est dans le cache google)
Dans ton cas, un protocole fermé ne t'assure en rien que personne ne pourra tricher : il suffit de reverse-engineerer le proto pour pouvoir le faire. Donc tu es obligé, au niveau du serveur (s'il y en a un) ou de l'ensemble des pairs (si n'y a pas de serveur) de vérifier que les données par un client sont valides.
Dans le cas d'un réseau pair à pair, ça peut se faire avec des algos d'élection ou de consensus. Mais en général, ca fonctionne plutot en assurant une redondance des calculs (calculer la même chose sur plusieurs noeuds, et comparer les résultats). Certains réseaux à la BOINC/Seti et cie utilisent un système de notation de noeud : plus tu envoies des résultats justes, plus il te fait confiance, et moins il revérifie.
L'ENSIMAG (une école d'ingénieurs en info et maths app) a mené une réflexion sur l'évolution des métiers de l'informatique. Même si certains passages sont centrés sur l'ENSIMAG, c'est intéressant à lire pour tout le monde dans l'ensemble. Le rapport est sur http://www-ensimag.imag.fr/telecharger/metiers.pdf . Le PDF est assez immonde, il vaut mieux d'armer de courage, imprimer, ou faire un pdftotext.
Le rapport pointe l'évolution vers une industrialisation de l'informatique (fin d'une approche artisanale), et l'importance future de métiers d'"architecte" ou d'"urbaniste" de SI, passant notamment par l'intégration de composants "standards" basés sur des LL.
Il me parait donc très compréhensible qu'il est à l'ordre du jour de faire passer les brevets logiciels!!! ...et pas seulement de voter leur mise a l'ordre du jour pour une session ultérieure. Donc, pas bon! :o/
Mouais, je ne suis pas du tout convaincu. Une "position commune du conseil", ça me semble différent d'une '"adoption de la directive". Les mêmes termes sont utilisés qu'au mois de mai. Ca voudrait donc dire qu'on est dans la même situation :
After some routine editing and translating, the Council is expected to formally endorse this proposal in June 2004. It will then return to the European Parliament for another reading. At this stage, the Parliament may either reject it outright, accept it as it is, or insist on a set amendments similar to the ones for which it had previously voted. There will without doubt be attempts by the patent establishment's relays in JURI to propose another set of fake limits and to pretend that this is based on meaningful negotiation and difficult "compromises" with the Council.
Je pense qu'il voulait avoir une explication, pas juste une traduction ;)
Je pense qu'il faut admettre qu'ici, personne ne comprend réellement comment l'UE fonctionne.
- Qu'est-ce qui va être voté demain ? L'ordre du jour, ou la liste des propositions du PDF ?
- Quelles sont les conséquences ? Est-ce que ça doit repasser devant le parlement ensuite si c'est voté ?
D'autre part, on a droit au FUD habituel concernant les brevets sur LinuxFR. Ca n'a effectivement rien à voir avec le Conseil de l'Europe, et seuls 3 ou 4 points sur les 14 abordés concernent l'agriculture et la pêche.
Attention à ne pas envoyer un mail d'insulte : s'ils ont agi comme ca, c'est probablement car ils ignoraient l'existence de pas mal de problèmes. Conseille les, informe les, mais ne les attaque pas : ils pourraient se braquer, et tu aurais tout perdu (et au passage, tu ferais passer la communauté pour un groupe d'extrémistes qui ne savent que râler).
Je n'ai rien à voir avec la news/le journal sur la grappe du CEA, et je ne crie pas mon désespoir sur toutes les news : c'est la premiere fois que je poste un commentaire sur une news en parlant de ce journal là.
Moi, ce que j'aime sur LinuxFR, c'est la ligne éditoriale. Une news sur la nouvelle grappe du CEA, utilisant Linux et Lustre, est refusée. Et une news sur le P2P passe en première page.
Je ne dis pas que cette news n'aurait pas du passer, je dis juste que l'autre aurait peut-être du passer aussi.
En général, une meilleure traduction de scalability est (aptitude au) passage à l'échelle. Ce n'est pas vraiment la même chose que la montée en charge ...
C'est un peu lourd tous ces articles qui prennent une distribution GNU/Linux et l'analysent comme si c'était une n-ième version de Windows. Oui, Debian est une distribution à part. Elle a des avantages/inconvénients différents de Windows ou Mandrake.
Concernant les mailing lists, il faut savoir ce qu'on veut. Les développeurs n'ont pas un temps infini, et aident bénévolement sur les listes. Je préfère voir une liste où les vraies questions trouvent une réponse, et où les questions dont la réponse se trouve sur Google ou dans une FAQ recoivent un RTFM. Il me semble qu'il y a longtemps, il y avait eu une discussion sur debian-devel-french sur le fait que :
- souvent, les gens qui répondent sur debian-user-french répondent mal/à côté.
- très peu de développeurs aident sur debian-devel-french, car c'est trop chiant d'aider tous les gens qui ne prennent pas la peine de googler un peu avant de poser leur question, et il y en a un fort pourcentage sur debian-user-french (c'est moins le cas sur debian-user).
Je ne sais pas si la situation est toujours la même, je ne suis pas inscrit à ces listes.
Pas très loin de Lyon, à Grenoble, nous avons aussi notre club Microsoft ( http://clubms.imag.fr/(...) ) et le programme MSDNAA. Ca avait fait beaucoup de bruit il y a quelques années, mais finalement la cohabitation se passe plutôt bien. On continue à tout faire sous Unix (Solaris en 1ere et 3eme année, AIX en 2eme année, quelques TPs sous Linux et FreeBSD). La seule salle de PC sert surtout de cybercafé pour tout le campus : on a un truc basé sous Windows TSE pour ouvrir une session Windows depuis les terminaux X.
Le club MS est assez peu actif comparé au club GNU/Linux. On a juste eu droit à une conférence sur Services For Unix en octobre qui était assez peu convaincante. Pour contrer MSDNAA, le club GNU/Linux offre des services similaires : on prête des CDs de distribution (le graveur et les CD-R sont fournis par l'école).
Pour la situation à l'INSA, je ne pense pas que ce soit une bonne approche de protester violemment contre MSDNAA. Si vous le faites, vous allez vous mettre tous les élèves à dos. Par contre, profitez en pour demander des sous/du support matériel, et mettez en place un prêt de CD (si c'est pas encore le cas).
Si vous vous lancez là dedans, contactez nous (nous = club GNU/Linux de l'ENSIMAG / Télécom) : on a une appli pour gérer les prêts (d'ailleurs faudrait qu'on la réécrive plus proprement), et on travaille sur un dérivé d'Ubuntu adapté aux besoins des élèves en école d'ingénieurs.
Petite expérience. Prenons un paquet au pif parmi les paquets Debian. Hop, "id3". La description sur Click and Run est la même à la virgule près que celle du paquet Debian.
Prenons en une autre, classée bien plus loin dans le popularity contest ( http://popcon.debian.org/main/by_inst(...) ) : "lunar". Là encore, la description correspond parfaitement.
Maintenant, prenons un paquet qui n'est utilisé par personne dans Debian (d'après popcon) : "teapop-pgsql". Encore une fois, la description correspond parfaitement.
Continuons l'expérience, prenons les dernières ITP sur la mailing debian-devel. Aucun des paquets n'est présent dans linspire, pourtant c'est probablement des programmes que des gens ont envie d'utiliser (sinon il n'y aurait pas d'ITP).
Il faut se méfier des articles d'OSNews. Les auteurs sont tous des senior level sysadmins qui ont utilisé au moins 10 systèmes différents, parlent 25 langues étrangères couramment, ont été des témoins directs de l'explosion de la bulle des dot-coms (wouah), et sont totalement inconnus lorsqu'on cherche leur nom sur Google. Encore que pour celui là, c'est un peu spécial, il a réalisé Le Fugitif, avec Harrison Ford ( http://www.imdb.com/name/nm0001112/(...) , 1er résultat sur Google).
Son article peut se résumer en :
1/ Sous Windows, c'est bien : un logiciel qu'on récupère sur le net marche sur n'importe quelle version de Windows.
2/ Sous Linux, toutes les applis ne sont pas packagées pour toutes les distributions, et on ne peut pas prendre un paquet de n'importe quelle distribution à cause de problèmes de dépendances.
3/ Donc, Linspire a fait un système payant pour récupérer tous les paquets possibles.
4/ C'est tellement bien qu'il faudrait l'étendre à toutes les distributions.
Maintenant, les questions à se poser :
- Qu'est-ce qui garantit que tous les logiciels sont vraiment disponibles ?
- Linspire est basé sur Debian. Ils ont juste pris les paquets Debian, et les ont recompilés pour Linspire, ou ils ont apporté une valeur ajoutée au passage ? Si oui, laquelle ?
Dans le cas de ce journal, il est en fait question des applications réseau.
Hé non, pas de bol, je répondais à Brice Arnould en le citant. Et lui disait : De manière générale, je ne vois pas en quoi les données produites par un programe équivaudraient à une redistribution du programe lui même ou à un "travail dérivé" (les seuls à être soumis à la licence).
Bref, encore un thread rempli d'incompréhension sur DLFP. Ce n'est décidémment pas le bon endroit pour parler de licences.
Tu maintains que l'exception n'est présente que dans les anciennes versions de bison. C'est faux. Dans la version actuelle, elle est encore présente. Tu as les références pour vérifier toi -même dans mon post au-dessus ...
Concernant les applications web, il est facile de considérer que la sortie (le code HTML) fait effectivement partie de l'application. Et que si tu le modifies en modifiant l'application, tu dois en redistribuer les sources.
Ce qui clarifierait vraiment les idées, ca serait d'écrire une vraie doc sur tous ces problèmes de licences récurrents sur DLFP ... J'avais lancé l'idée il y a quelques mois, sans grand succès ... Si certains sont intéressés, mailez moi à lnu at gnu dot org ...
Reprenons donc calmement.
Can I use GPL-covered editors such as GNU Emacs to develop non-free programs?
Yes, because the copyright on the editors and tools does not cover the code you write. Using them does not place any restrictions, legally, on the license you use for your code.
Donc pour ta grand-mère, pas de problème.
Can I use GPL-covered tools such as GCC to compile them?
Some programs copy parts of themselves into the output for technical reasons--for example, Bison copies a standard parser program into its output file. In such cases, the copied text in the output is covered by the same license that covers it in the source code. Meanwhile, the part of the output which is derived from the program's input inherits the copyright status of the input.
As it happens, Bison can also be used to develop non-free programs. This is because we decided to explicitly permit the use of the Bison standard parser program in Bison output files without restriction. We made the decision because there were other tools comparable to Bison which already permitted use for non-free programs.
Concernant GCC, on trouve par exemple dans gcc 3.3.4, dans le fichier crtstuff.c :
In addition to the permissions in the GNU General Public License, the
Free Software Foundation gives you unlimited permission to link the
compiled version of this file into combinations with other programs,
and to distribute those combinations without any restriction coming
from the use of this file. (The General Public License restrictions
do apply in other respects; for example, they cover modification of
the file, and distribution when not linked into a combine
executable.)
Concernant Bison, dans bison 1.875a, on trouve dans data/yacc.c :
/* As a special exception, when this file is copied by Bison into a
Bison output file, you may use that output file without restriction.
This special exception was added by the Free Software Foundation
in version 1.24 of Bison. */
De manière générale, je ne vois pas en quoi les données produites par un programe équivaudraient à une redistribution du programe lui même ou à un "travail dérivé" (les seuls à être soumis à la licence). D'ailleurs car il est interdit de réaliser des travaux dérivés de IIS, ce qui ne l'empêche pas de servir de serveur web.
Attention, les sorties d'un programme sont en général couvertes par la licence du programme. Par exemple, si je modifie phpmyadmin, et que cela influe sur le rendu dans le navigateur, l'auteur peut considérer que j'ai modifié et redistribué son logiciel. Mais c'est une interprétation un peu compliquée, je l'admets.
Le cas le plus courant où cela pose problème est celui des compilateurs. En fait, un compilateur, ca ne fait que recopier des parties de son code (soumis à sa licence) dans un fichier. Donc n'importe quel programme compilé avec gcc serait sous GPL. Dans gcc, flex et bison, certains fichiers sont sous une licence spécifique pour éviter ça.
Oui mais le but du monsieur est de s'enregistrer sur les passerelles. Or Gossip ne sait pas encore le faire.
Dans la version CVS, c'est possible, mais ca n'utilise que le protocole disco, et pas le protocole browser pour détecter les services. Donc certaines passerelles (notamment la passerelle ICQ JIT) ne sont pas compatibles (Note: JIT est compatible disco dans sa version CVS).
Il existe un service équivalent qui permet d'utiliser son propre domaine, sans pour autant laisser à tout la possibilité de s'y enregistrer ?
Non. En fait, le serveur utilisé est jabberd 1.4.3. Malheureusement, il ne sait pas s'interfacer de manière satisfaisante avec des sources d'authentification externe.
jabberd 2 n'est pas aussi stable que le 1.4.3, et n'est plus vraiment maintenu, donc pour l'instant, il n'y a pas de solution libre correcte.
# Je m'y colle
Posté par Lucas . En réponse au journal Epitech quelle est votre avis ?. Évalué à 10.
Inconvénients d'Epitech :
- école privée, chère, mal reconnue (et c'est normal)
- inadéquation avec le marché de l'emploi (Hé oui, à bac+3, rares sont les boulots où on vous demande de pisser du C sans réfléchir toute la journée)
Avantages d'Epitech :
- si tes parents paient, t'es pris.
- si tu déconnes pas complètement, t'auras ton diplome au bout de 3 ans, pour un peu plus de 100000 balles.
Mon conseil (mais IANAL ;-) :
A part si tu comptes vraiment avoir ton bac limite, va en DUT Info. C'est sympa, gratuit, intéressant. En plus, si t'y réussis bien, tu pourras aller dans une vraie école d'ingénieur ou un IUP ensuite. Maintenant, c'est assez chaud de rentrer en DUT après un bac STI, donc arrête de mouler sur DLFP et retourne bosser ;-)
Pour les BTS, je ne connais personne qui en a fait un.
[^] # Re: KDE vs nome
Posté par Lucas . En réponse au journal KDE ou Gnome? (pas de troll). Évalué à 1.
# Relativisons un peu ...
Posté par Lucas . En réponse au journal GCC 4.0 et les distributions sources. Évalué à 10.
D'ailleurs souvent, les bouts d'assembleurs (notamment dans le noyau) sont là uniquement parce que ce qu'ils font n'est pas écrivable en C.
Et en plus, si tu mets de l'assembleur dans tes sources, tu tues la portabilité.
DONC c'est le compilo qui doit faire tout le travail d'optimisation du code, pas le développeur (je ne parle pas d'optimisation de l'algo sous-jacent).
Ensuite, dans la plupart des cas, le goulot d'étranglement n'est pas le processeur, mais le disque, la mémoire, etc ... : Je ne pense pas que l'autovectorisation va changer grand chose aux perfs globales du système, mais uniquement à celles de certaines librairies. Et certaines distrib proposeront alors probablement un paquet par famille de proc, comme c'est déjà fait parfois.
[^] # Re: A toi de voir
Posté par Lucas . En réponse au journal KDE ou Gnome? (pas de troll). Évalué à 1.
# Le meilleur ? celui que tu connais déjà.
Posté par Lucas . En réponse au journal Emacs ou vi? (pas de troll). Évalué à 2.
Bref, la question à poser est : si tu n'en connais aucun, lequel apprendre ?
1) Faut-il en apprendre un ? Après tout, nedit, gedit, kedit, c'est très bien. Il suffit d'avoir vu à l'action une fois un gourou de vi ou emacs. Il n'y a pas que l'impression de magie, il y a aussi le gain de productivité, qui n'est absolument pas négligeable, surtout si tu as des chances de passer ta vie dans un éditeur de texte.
2) Oui mais lequel choisir alors ? Là commence le troll. Quelques éléments de réponse :
- en général, les utilisateurs d'emacs utilisent vi pour faire de la petite édition (rajouter un espace dans un fichier de config par exemple), car emacs est un peu lourd à lancer.
- en général, les utilisateurs de vi utilisent les keybindings emacs dans leur shell.
Par contre, une question sérieuse : est-ce que l'utilisation d'emacs ne serait pas un facteur agravant lorsqu'un souffre du syndrome du canal carpien ?
[^] # Re: KDE vs nome
Posté par Lucas . En réponse au journal KDE ou Gnome? (pas de troll). Évalué à 3.
Joli FUD. C'est même pas possible techniquement sur 32 bits :-)
# Il suffit de valider les données recues
Posté par Lucas . En réponse au journal Faille de l'open-source ?. Évalué à 1.
Dans ton cas, un protocole fermé ne t'assure en rien que personne ne pourra tricher : il suffit de reverse-engineerer le proto pour pouvoir le faire. Donc tu es obligé, au niveau du serveur (s'il y en a un) ou de l'ensemble des pairs (si n'y a pas de serveur) de vérifier que les données par un client sont valides.
Dans le cas d'un réseau pair à pair, ça peut se faire avec des algos d'élection ou de consensus. Mais en général, ca fonctionne plutot en assurant une redondance des calculs (calculer la même chose sur plusieurs noeuds, et comparer les résultats). Certains réseaux à la BOINC/Seti et cie utilisent un système de notation de noeud : plus tu envoies des résultats justes, plus il te fait confiance, et moins il revérifie.
# Autre point de vue : rapport sur l'évolution des métiers de l'ENSIMAG
Posté par Lucas . En réponse à la dépêche 11 raisons pour ne pas choisir la filière informatique. Évalué à 3.
Le rapport pointe l'évolution vers une industrialisation de l'informatique (fin d'une approche artisanale), et l'importance future de métiers d'"architecte" ou d'"urbaniste" de SI, passant notamment par l'intégration de composants "standards" basés sur des LL.
# lien
Posté par Lucas . En réponse au journal bzflag 2.0. Évalué à -4.
(pour les flemmards qui comme moi, préfèrent avoir un lien sur lequel cliquer qu'un copier/coller à faire)
[^] # Re: heu...
Posté par Lucas . En réponse au journal pingouins en danger !!. Évalué à 2.
«B15A», un des plus grands icebergs jamais observé, bloque l'accès à la mer de deux colonies de palmipèdes.
voila. Ca parle donc de vrais pingouins.
[^] # Re: Common position and statements
Posté par Lucas . En réponse à la dépêche Brevets logiciels : nouvelle offensive surprise. Évalué à 2.
Mouais, je ne suis pas du tout convaincu. Une "position commune du conseil", ça me semble différent d'une '"adoption de la directive". Les mêmes termes sont utilisés qu'au mois de mai. Ca voudrait donc dire qu'on est dans la même situation :
After some routine editing and translating, the Council is expected to formally endorse this proposal in June 2004. It will then return to the European Parliament for another reading. At this stage, the Parliament may either reject it outright, accept it as it is, or insist on a set amendments similar to the ones for which it had previously voted. There will without doubt be attempts by the patent establishment's relays in JURI to propose another set of fake limits and to pretend that this is based on meaningful negotiation and difficult "compromises" with the Council.
Donc ça devrait repasser par le parlement.
[^] # Re: Common position and statements
Posté par Lucas . En réponse à la dépêche Brevets logiciels : nouvelle offensive surprise. Évalué à 6.
Je pense qu'il faut admettre qu'ici, personne ne comprend réellement comment l'UE fonctionne.
- Qu'est-ce qui va être voté demain ? L'ordre du jour, ou la liste des propositions du PDF ?
- Quelles sont les conséquences ? Est-ce que ça doit repasser devant le parlement ensuite si c'est voté ?
D'autre part, on a droit au FUD habituel concernant les brevets sur LinuxFR. Ca n'a effectivement rien à voir avec le Conseil de l'Europe, et seuls 3 ou 4 points sur les 14 abordés concernent l'agriculture et la pêche.
# Attention ...
Posté par Lucas . En réponse au journal En colère.... Évalué à 10.
[^] # Re: Ligne éditoriale de LinuxFR
Posté par Lucas . En réponse à la dépêche p2p: premières résiliations d'abonnements. Évalué à 4.
sinon s/interrressant/intéressant/
# Ligne éditoriale de LinuxFR
Posté par Lucas . En réponse à la dépêche p2p: premières résiliations d'abonnements. Évalué à 9.
Je ne dis pas que cette news n'aurait pas du passer, je dis juste que l'autre aurait peut-être du passer aussi.
# traduction
Posté par Lucas . En réponse à la dépêche NetBSD 2.0 vient de sortir.. Évalué à 1.
En général, une meilleure traduction de scalability est (aptitude au) passage à l'échelle. Ce n'est pas vraiment la même chose que la montée en charge ...
[^] # Re: Bof
Posté par Lucas . En réponse au journal Une critique constructive de Debian. Évalué à 6.
C'est un peu lourd tous ces articles qui prennent une distribution GNU/Linux et l'analysent comme si c'était une n-ième version de Windows. Oui, Debian est une distribution à part. Elle a des avantages/inconvénients différents de Windows ou Mandrake.
Concernant les mailing lists, il faut savoir ce qu'on veut. Les développeurs n'ont pas un temps infini, et aident bénévolement sur les listes. Je préfère voir une liste où les vraies questions trouvent une réponse, et où les questions dont la réponse se trouve sur Google ou dans une FAQ recoivent un RTFM. Il me semble qu'il y a longtemps, il y avait eu une discussion sur debian-devel-french sur le fait que :
- souvent, les gens qui répondent sur debian-user-french répondent mal/à côté.
- très peu de développeurs aident sur debian-devel-french, car c'est trop chiant d'aider tous les gens qui ne prennent pas la peine de googler un peu avant de poser leur question, et il y en a un fort pourcentage sur debian-user-french (c'est moins le cas sur debian-user).
Je ne sais pas si la situation est toujours la même, je ne suis pas inscrit à ces listes.
# Situation à l'ENSIMAG
Posté par Lucas . En réponse au journal Inquiètudes à l'INSA de Lyon. Évalué à 10.
Le club MS est assez peu actif comparé au club GNU/Linux. On a juste eu droit à une conférence sur Services For Unix en octobre qui était assez peu convaincante. Pour contrer MSDNAA, le club GNU/Linux offre des services similaires : on prête des CDs de distribution (le graveur et les CD-R sont fournis par l'école).
Pour la situation à l'INSA, je ne pense pas que ce soit une bonne approche de protester violemment contre MSDNAA. Si vous le faites, vous allez vous mettre tous les élèves à dos. Par contre, profitez en pour demander des sous/du support matériel, et mettez en place un prêt de CD (si c'est pas encore le cas).
Si vous vous lancez là dedans, contactez nous (nous = club GNU/Linux de l'ENSIMAG / Télécom) : on a une appli pour gérer les prêts (d'ailleurs faudrait qu'on la réécrive plus proprement), et on travaille sur un dérivé d'Ubuntu adapté aux besoins des élèves en école d'ingénieurs.
[^] # Re: oui enfin OSNews ...
Posté par Lucas . En réponse au journal Linspire aurait-il compris le problème?. Évalué à 10.
Prenons en une autre, classée bien plus loin dans le popularity contest ( http://popcon.debian.org/main/by_inst(...) ) : "lunar". Là encore, la description correspond parfaitement.
Maintenant, prenons un paquet qui n'est utilisé par personne dans Debian (d'après popcon) : "teapop-pgsql". Encore une fois, la description correspond parfaitement.
Continuons l'expérience, prenons les dernières ITP sur la mailing debian-devel. Aucun des paquets n'est présent dans linspire, pourtant c'est probablement des programmes que des gens ont envie d'utiliser (sinon il n'y aurait pas d'ITP).
Vive le marketing.
# oui enfin OSNews ...
Posté par Lucas . En réponse au journal Linspire aurait-il compris le problème?. Évalué à 10.
Son article peut se résumer en :
1/ Sous Windows, c'est bien : un logiciel qu'on récupère sur le net marche sur n'importe quelle version de Windows.
2/ Sous Linux, toutes les applis ne sont pas packagées pour toutes les distributions, et on ne peut pas prendre un paquet de n'importe quelle distribution à cause de problèmes de dépendances.
3/ Donc, Linspire a fait un système payant pour récupérer tous les paquets possibles.
4/ C'est tellement bien qu'il faudrait l'étendre à toutes les distributions.
Maintenant, les questions à se poser :
- Qu'est-ce qui garantit que tous les logiciels sont vraiment disponibles ?
- Linspire est basé sur Debian. Ils ont juste pris les paquets Debian, et les ont recompilés pour Linspire, ou ils ont apporté une valeur ajoutée au passage ? Si oui, laquelle ?
[^] # Re: J'ai toujours lu le contraire
Posté par Lucas . En réponse au journal Distribution VS utilisation, de l'interprétation de la licence CeCILL. Évalué à 2.
Hé non, pas de bol, je répondais à Brice Arnould en le citant. Et lui disait :
De manière générale, je ne vois pas en quoi les données produites par un programe équivaudraient à une redistribution du programe lui même ou à un "travail dérivé" (les seuls à être soumis à la licence).
Bref, encore un thread rempli d'incompréhension sur DLFP. Ce n'est décidémment pas le bon endroit pour parler de licences.
Tu maintains que l'exception n'est présente que dans les anciennes versions de bison. C'est faux. Dans la version actuelle, elle est encore présente. Tu as les références pour vérifier toi -même dans mon post au-dessus ...
Concernant les applications web, il est facile de considérer que la sortie (le code HTML) fait effectivement partie de l'application. Et que si tu le modifies en modifiant l'application, tu dois en redistribuer les sources.
[^] # Re: J'ai toujours lu le contraire
Posté par Lucas . En réponse au journal Distribution VS utilisation, de l'interprétation de la licence CeCILL. Évalué à 3.
Ce qui clarifierait vraiment les idées, ca serait d'écrire une vraie doc sur tous ces problèmes de licences récurrents sur DLFP ... J'avais lancé l'idée il y a quelques mois, sans grand succès ... Si certains sont intéressés, mailez moi à lnu at gnu dot org ...
Reprenons donc calmement.
Can I use GPL-covered editors such as GNU Emacs to develop non-free programs?
Yes, because the copyright on the editors and tools does not cover the code you write. Using them does not place any restrictions, legally, on the license you use for your code.
Donc pour ta grand-mère, pas de problème.
Can I use GPL-covered tools such as GCC to compile them?
Some programs copy parts of themselves into the output for technical reasons--for example, Bison copies a standard parser program into its output file. In such cases, the copied text in the output is covered by the same license that covers it in the source code. Meanwhile, the part of the output which is derived from the program's input inherits the copyright status of the input.
As it happens, Bison can also be used to develop non-free programs. This is because we decided to explicitly permit the use of the Bison standard parser program in Bison output files without restriction. We made the decision because there were other tools comparable to Bison which already permitted use for non-free programs.
source : http://www.gnu.org/licenses/gpl-faq.html#CanIUseGPLToolsForNF(...)
Concernant GCC, on trouve par exemple dans gcc 3.3.4, dans le fichier crtstuff.c :
In addition to the permissions in the GNU General Public License, the
Free Software Foundation gives you unlimited permission to link the
compiled version of this file into combinations with other programs,
and to distribute those combinations without any restriction coming
from the use of this file. (The General Public License restrictions
do apply in other respects; for example, they cover modification of
the file, and distribution when not linked into a combine
executable.)
Concernant Bison, dans bison 1.875a, on trouve dans data/yacc.c :
/* As a special exception, when this file is copied by Bison into a
Bison output file, you may use that output file without restriction.
This special exception was added by the Free Software Foundation
in version 1.24 of Bison. */
Sur le sujet, lire http://lists.gnu.org/archive/html/fsfe-france/2002-03/msg00085.html(...) et tous les mails suivants dans le thread.
[^] # Re: J'ai toujours lu le contraire
Posté par Lucas . En réponse au journal Distribution VS utilisation, de l'interprétation de la licence CeCILL. Évalué à -1.
Attention, les sorties d'un programme sont en général couvertes par la licence du programme. Par exemple, si je modifie phpmyadmin, et que cela influe sur le rendu dans le navigateur, l'auteur peut considérer que j'ai modifié et redistribué son logiciel. Mais c'est une interprétation un peu compliquée, je l'admets.
Le cas le plus courant où cela pose problème est celui des compilateurs. En fait, un compilateur, ca ne fait que recopier des parties de son code (soumis à sa licence) dans un fichier. Donc n'importe quel programme compilé avec gcc serait sous GPL. Dans gcc, flex et bison, certains fichiers sont sous une licence spécifique pour éviter ça.
[^] # Re: Les passerelles
Posté par Lucas . En réponse à la dépêche Un nouveau serveur Jabber francophone : im.apinc.org. Évalué à 5.
Oui mais le but du monsieur est de s'enregistrer sur les passerelles. Or Gossip ne sait pas encore le faire.
Dans la version CVS, c'est possible, mais ca n'utilise que le protocole disco, et pas le protocole browser pour détecter les services. Donc certaines passerelles (notamment la passerelle ICQ JIT) ne sont pas compatibles (Note: JIT est compatible disco dans sa version CVS).
[^] # Re: Domaine privé
Posté par Lucas . En réponse à la dépêche Un nouveau serveur Jabber francophone : im.apinc.org. Évalué à 2.
Non. En fait, le serveur utilisé est jabberd 1.4.3. Malheureusement, il ne sait pas s'interfacer de manière satisfaisante avec des sources d'authentification externe.
jabberd 2 n'est pas aussi stable que le 1.4.3, et n'est plus vraiment maintenu, donc pour l'instant, il n'y a pas de solution libre correcte.