Pinaraf a écrit 3671 commentaires

  • [^] # Re: Risques de régressions ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche RFC Fast Kernel Headers très prometteur pour le noyau Linux. Évalué à 10.

    En l'occurence il ne s'agit que de peu de changements de code mais surtout des changements sur les fichiers en-têtes. Certes cela peut avoir un impact sur le code, mais si ça continue de compiler c'est déjà un très bon signe. L'idée est surtout que quand tu inclus toto.h, ça ne va pas include marcel.h parce que un élément dans toto a besoin de marcel.
    Il y a seulement un changement dans ce lot qui impacte du «vrai» code il me semble, et vu que ça impacte une structure majeure du noyau, nul doute que ce sera relu/testé moultes fois.

  • [^] # Re: Embrace, Extend and Extinguish

    Posté par  . En réponse au journal Manifest V3 pour les extensions de navigateurs. Évalué à 4.

    Scoop, safari tourne sur autre chose que macOS.

    Tu veux dire sur iOS, là où Safari est pré-installé et non-désinstallable ?

  • [^] # Re: Embrace, Extend and Extinguish

    Posté par  . En réponse au journal Manifest V3 pour les extensions de navigateurs. Évalué à 9.

    Suggestion de Chrome sur chaque page de recherche Google.

    Et encore, c'est ce qu'on a vu en tant que linuxiens. Ma compagne était passée sur Chrome sous Windows à son insu, merci l'installation «forcée» par un logiciel tiers. Que je sache, Mozilla n'a jamais utilisé (ni eu la possibilité de mettre en place) les pratiques dégueulasses de Microsoft, Google ou Apple pour avoir des parts de marché.

  • [^] # Re: Oui mais comment ?

    Posté par  . En réponse au lien Les sites pornos gratuits bloqués?. Évalué à 3.

    Quand la personne à l'entrée de la déchetterie entre la carte dans le lecteur, tout s'affiche, y compris le status marital.

    Ce qui est effectivement une grave erreur d'implémentation vis-à-vis du respect de la vie privée, à moins que cette information ne soit déjà écrite sur la carte, accessible à l'œil nu donc.
    Mais une carte à puce ne devrait délivrer ce genre d'information qu'avec mon accord ou avec un certificat d'une autorité, et c'est tout à fait possible d'implémenter ça. Après tout, une carte à puce est un ordinateur capable d'avoir plusieurs applications, plusieurs niveaux de sécurité.
    Par exemple si je met une carte bancaire dans un lecteur de cartes à puce sur mon PC, je peux lire l'historique des transactions (ce qui est choquant je trouve), mais je ne risque pas de procéder à une transaction car il me faut le code PIN pour accéder à ces éléments.

  • [^] # Re: Oui mais comment ?

    Posté par  . En réponse au lien Les sites pornos gratuits bloqués?. Évalué à 2. Dernière modification le 15 décembre 2021 à 10:49.

    C'est compliqué ton histoire.

    Je propose le protocole suivant :
    1. Alice insère sa carte d'identité dans un lecteur de cartes à puce sur son ordinateur
    2. Alice se connecte sur son site porno favori, qui lui demande un certificat avec sa date de naissance
    3. Le navigateur d'Alice récupère le certificat date de naissance sur la carte d'identité après lui avoir demandé un code pin, et l'envoie au site
    4. Le site accepte (ou non) Alice
    fini.

    Alternative :
    1. Alice va sur son site porno favori qui lui donne un code genre «ctsrnm»
    2. Alice ouvre l'application «je valide mon age» sur son ordiphone et y saisit ce code
    3. Alice scanne sa carte d'identité avec son ordiphone, et la carte répond au challenge avec un nouveau code qui contient l'information «personne majeure»
    4. Alice donne le nouveau code au site porno, qui vérifie la signature dans le code pour accepter Alice.
    fini.

    Nan mais forcément utiliser une carte d'identité électronique avec une application respectueuse de la vie privée dans cette carte… ben ça serait trop compliqué on dirait, mieux vaut laisser le privé se démerder et innover, non ?

  • [^] # Re: Qu'à moitié étonné

    Posté par  . En réponse au lien SNCF plébiscite son passage dans le Cloud d’Amazon. Évalué à 4.

    La valeur ajoutée est le site web et l'applicatif, pas l'hébergement de ce service dans un datacenter qui est une autre compétence.

    C'est étonnant, pourquoi l'hébergement est différent du développement ? Ils n'ont qu'à sous-traiter le développement à Atos, Capgemini ou n'importe quelle SSII.
    Et au passage, y'a pas que le «cloud» et sa gestion de VMs comme solution. Tu peux passer par des tas d'intermédiaires qui te louent N baies et le réseau qui va bien. Ou tu peux louer des serveurs dédiés chez OVH, Scaleway ou autre. Ou tu peux prendre le «cloud privé» d'OVH ou autre, offres qui normalement te permettent d'ajouter des machines en quelques clics, mais où tu choisis encore comment tu gères tes VMs. Etc, etc…

  • [^] # Re: Qu'à moitié étonné

    Posté par  . En réponse au lien SNCF plébiscite son passage dans le Cloud d’Amazon. Évalué à 10. Dernière modification le 10 décembre 2021 à 12:39.

    La SNCF n'est pas une entreprise d'informatique, sa valeur ajoutée et son cœur de métier est dans les liaisons ferroviaires.

    L'article ne parle pas de la SNCF mais de sa filiale, oui.sncf, qui est une agence de voyages, SAS filiale de la SNCF.
    Du coup, sa valeur ajoutée et son cœur de métier, c'est la fourniture de «services de réservation et activités connexes». Donc la vente de billets en lignes. Donc c'est une entreprise d'informatique.

    Or comme il y a des fournisseurs qui le font bien à un tarif acceptable, aller ailleurs fait sens. Le faire en interne n'est pas tellement justifié ici, la SNCF n'a pas des besoins qu'un hébergeur comme Amazon ne sait pas prendre en charge.

    Le coût n'est pas un critère. La colonne dans laquelle ranger le coût est bien plus importante. Au lieu d'avoir des immobilisations matérielles pour X€ et des salaires pour Y€, on préfère payer Z€ en frais de prestation de services, quitte à ce que Z soit largement supérieur à X + Y (ou alors oui.sncf est une exception) … Parce que la logique comptable, la logique de dirigeants d'entreprises privées, n'est pas basée sur un coût mais sur sa classification.

  • # Un peu précipité…

    Posté par  . En réponse au lien Rust fait un grand pas en avant en devenant le deuxième langage officiel de Linux. Évalué à 10.

    Rust n'est pas encore le deuxième langage officiel de Linux. Certes, c'est très très bien parti, mais ce n'est pas le cas aujourd'hui, et il pourra encore s'écouler plusieurs trimestres, voire plusieurs années, avant que ce ne soit le cas.
    La dernière nouvelle sur ce sujet, c'est la V2 du patch qui introduit le support de Rust dans le noyau, envoyée cette semaine. Vu les échanges sur la LKML, c'est pas cette version qui sera intégrée dans le noyau.

  • # C'est bien vrai

    Posté par  . En réponse au journal Comptes de 1999 qui êtes vous?. Évalué à 5.

    C'est vrai quoi, dégagez les vieux ! Je veux être tout seul dans ma plage de valeurs et avoir le plus vieux compte actif (ouais j'ai plus de boulot, y'a 429 encombrants devant moi)

    D'ailleurs… avec le RGPD, y a-t-il eu des purges massives de vieux comptes sur DLFP ?

  • [^] # Re: Éligible !

    Posté par  . En réponse au lien La première ligne FTTH FDN est fonctionnelle depuis septembre !. Évalué à 3.

    Souvent les offres pro viennent avec, en cas de panne, des garanties de temps d'intervention, voire de temps de rétablissement.

    Chez orange sur les offres fibres, c'est garantie de temps d'intervention de 8H (hors jours fériés), grosso modo. Quand t'es une entreprise et que tu as 30 personnes au chômage technique parce que ta ligne fibre est tombée… ça compte

  • [^] # Re: Éligible !

    Posté par  . En réponse au lien La première ligne FTTH FDN est fonctionnelle depuis septembre !. Évalué à 10.

    Oui, c'est pas donné, mais c'est un vrai Internet. Et ils ont dû tellement en chier pour en arriver là, je leur tire mon chapeau bien bas.

    C'est pas donné, c'est pas donné… on parle quand même de 1 Gbps de download et 250 Mbps d'upload directement à la maison, sans avoir un opérateur qui ait un intérêt à jouer sur le peering pour diminuer ton débit et favoriser ses propres services d'IPTV par exemple…
    Dans mon cas, c'est 5€ moins cher que mon opérateur actuel, opérateur qui en plus n'est pas une association engagée… Du coup, ça me tente quand même pas mal (pour quand ils seront sortis de la phase de beta, vu que c'est une ligne utilisée pour le télétravail…)

  • [^] # Re: Jolla phone de 2014

    Posté par  . En réponse à la dépêche Premier coup d'œil à SailfishOS 4.2.0 (Verla) . Évalué à 4.

    c'est un android AOSP qui tourne dans un container LXC.

    Un conteneur c'est dans l'espace utilisateur, mais quid du noyau de la machine ? S'agit-il d'un noyau entièrement compilé depuis des sources par Jolla, ou est-ce un noyau dérivé du travail du vendeur du SoC et impossible à maintenir sans ce dernier ? Il est très rare de pouvoir faire tourner un noyau upstream sur un téléphone…

  • [^] # Re: Jolla phone de 2014

    Posté par  . En réponse à la dépêche Premier coup d'œil à SailfishOS 4.2.0 (Verla) . Évalué à 5.

    C'est assez décevant. Moi qui me réjouissait d'avoir un linux phone a l'époque, le voila devenu complémentent obsolète…

    L'un des soucis aussi pour les mises à jour du Jolla est le compromis accepté par l'équipe de Jolla à l'époque. Ce téléphone utilise un noyau Android fourni par le fabricant du SoC. Et forcément : ce noyau n'a jamais été mis à jour. Un noyau 'upstream' n'a pas les pilotes pour gérer le SoC, seul le noyau du fabricant a les pilotes propriétaires requis.
    Donc non seulement la partie espace utilisateur n'a pas forcément été suffisamment maintenue (le navigateur web sans adblock…), mais en prime la partie android ne peut être mise à jour (les android plus récents nécessitent un noyau plus à jour) et le système ne peut pas non plus être réellement amélioré.

    Pour ma part, c'est ce qui m'a convaincu qu'un téléphone avec un noyau impur n'est pas acceptable et m'a fait choisir le pinephone, avec son propre lot de problèmes…

  • [^] # Re: Fonctionnalités d'Office

    Posté par  . En réponse au journal En Belgique, l’usage de LibreOffice est interdit par les (certaines ?) Écoles !. Évalué à 4.

    un serveur yunohost avec onlyoffice et nextcloud, ça coûte une vingtaine d'€ par mois, avec ça on peut faire tourner facile une dizaine d'utilisateurs (voire plus).

    Ha bon ?
    OnlyOffice, utilisation commerciale, 50 «utilisateurs» simultanés, c'est 1200$ en un coup (un utilisateur qui ouvre 2 documents dans des onglets compte comme 2 simultanés d'après leur site).
    L'édition «communautaire» est limitée à 20 utilisateurs simultanés (cf https://www.onlyoffice.com/compare-editions.aspx)

  • [^] # Re: Fonctionnalités d'Office

    Posté par  . En réponse au journal En Belgique, l’usage de LibreOffice est interdit par les (certaines ?) Écoles !. Évalué à 5.

    Dans ma boite quand on utilise le cloud c'est par commodité (dispo immédiate, scaling à la volée, possibilité d'arrêter à l'instantané), pas pour le prix car à chaque fois qu'on compare avec une solution on-prem gérée par nous-même les solutions azure,aws,google sont plus chères.

    Je vois mal chaque établissement scolaire avoir sa salle serveurs maintenue en état de marche. En france, les collèges sont financés par les départements, les écoles primaires par les communes (en tout cas sur la métropole lilloise). Tu penses qu'une école primaire peut avoir sa salle serveurs ?

    Si le ministère centralisait, évidemment, une solution moins onéreuse serait possible. Mais il faut accepter d'aligner un budget et de payer du personnel dans le public… c'est-à-dire des fonctionnaires ! Quelle horreur ! (Souvenez-vous de 2017 et du concours sur le nombre de postes de fonctionnaires supprimés par chaque candidat…)

    Tu mentionnes le prix du support pour une des solutions. Combien de fois crois-tu qu'une école crée des tickets pour du support office en 1 année?

    0 fois, pourquoi ?

  • [^] # Re: Fonctionnalités d'Office

    Posté par  . En réponse au journal En Belgique, l’usage de LibreOffice est interdit par les (certaines ?) Écoles !. Évalué à 2.

    Il y a vraiment besoin de support pour apprendre à des grosses les bases du traitement de texte ?

    Si la solution tombe en panne (ce qui est plus impactant à partir du moment où c'est distribué avec une partie serveur), le faire sans support serait un comportement amateur, littéralement : pour un usage amateur, pas de problème, mais là le client (l'école donc, pas le gamin) est professionnel et ne peut pas se permettre d'y aller sans filets…

  • [^] # Re: Fonctionnalités d'Office

    Posté par  . En réponse au journal En Belgique, l’usage de LibreOffice est interdit par les (certaines ?) Écoles !. Évalué à 10.

    Je comprend la remarque du coût, mais présenté comme cela, on a l'impression que Crosoft cest gratuit.

    Je pensais avoir été assez clair, navré : Microsoft bénéficie, comme les autres opérateurs de ce type, d'économies d'échelle. Ils sont tellement gros qu'ils sont moins chers. Et oui, 20€ par trimestre par élève, c'est vraiment pas cher. Si on plaçait la décision au niveau d'un collège, mettons de 500 élèves, nous arrivons à 10000€ par trimestre, 40000€ par an. C'est, dans le budget des départements (qui paient les collèges), une note de bas de page.
    Imaginons qu'il faille mettre du LibreOffice à la place.
    Tout d'abord, il faut trouver un fournisseur/prestataire.
    Bon.

    On va prendre la liste des hébergeurs donnés par Collabora, on va supposer qu'ils sont de confiance, et prenons du «made in france». On a deux choix. Le premier a une offre à 4€ par mois en mode basique, «support communautaire», et 6€ par moi en mode pro, mais «support communautaire» également. Inacceptable pour une collectivité (l'alternative est sur devis, je n'ose demander). Le second fourni uniquement une offre intégrée pour entreprises incluant Collabora Online, donc hors course.

    Bon, alors prenons un Allemand. EGroupware, 1000€ par an + 5€ par utilisateur par an. C'est… pas cher ? Ha, le support n'est pas inclus, à 120€ par heure. Mais revenons sur le pas cher, parce que quand même. À ce prix, vu ce que bouffe LibreOffice Online en ressources, il y a un loup. LibreOffice Online implique actuellement d'avoir LibreOffice qui tourne en arrière plan, dans le style des frameworks RIA d'une grande époque (souvenirs…). Ce qui vient avec une certaine consommation de CPU, de RAM et de bande passante. Or, Nextcloud recommande pour Collabora Online un maximum de 10 utilisateurs par fil CPU, et au moins 100 Kbit/seconde (!) et 100 Mb de RAM par utilisateur. Si il y a 150 élèves dans l'école, l'instance de l'école a besoin de 15 Gb de RAM, 15 Mbit/s et 15 fils d'exécution CPU. Sur un budget de 1750€ par an, chez les hébergeurs les moins chers on va déjà consommer quasiment tout le budget avec les machines (hetzner, 771€ par an, et pour du matériel grand public, × 2 vu qu'il y a deux centres d'hébergement dans l'offre). Je suis donc très très surpris qu'ils arrivent à rentrer dans leurs frais.

    Hosting.de, un concurrent, est à 4€ par utilisateur par mois. C'est déjà plus réaliste. Mais à 50 utilisateurs maximum. Soit 5 cœurs CPU, 500 Mb de RAM… Un petit serveur par instance peut-être ?

    C'est là que l'on vois la puissance du marketing, on en oublie que Microsoft a aussi une infra à payer (et donc des admin sys).

    Microsoft, Google et Amazon ont franchi tous les paliers en volume. Ils n'ont plus des fermes de serveurs, ils ont des fermes de serveurs Microsoft/Google/Amazon. Avec par exemple :
    - une alimentation par baie, voire par salle qui sait, en courant continu, plutôt qu'avoir un transformateur par machine (plus efficace, moins cher, mais c'est du matériel custom, donc un gros coût R&D et un volume minimal requis pour amortir),
    - leurs propres CPUs qu'ils font fondre par TSMC ou éguivalent. Parce que c'est moins cher de prendre des licences ARM et de faire fondre les processeurs, vu leurs volumes, que d'acheter de l'Intel/AMD (et dépendre des délais de production de ces derniers),
    - des bâtiments possiblement hyper avancés pour diminuer le coût en refroidissement (je ne suis plus au fait des avancées sur ce sujet, d'où le conditionnel)

    Donc oui, Microsoft, Amazon, Google ont réussi à compresser à mort leurs coûts. Et quand il s'agit derrière de revendre du Microsoft Office, ils n'ont pas à faire de gros efforts pour avoir des prix intéressants.
    Le prix ne doit pas être l'argument majeur pour les attaquer, sinon c'est jouer leur jeu et perdre d'avance.
    Il faut tenter d'argumenter sur les retombées locales d'employer plutôt que de sous-traiter à l'étranger, le patriotisme économique, le respect de la vie privée… Mais en fin de compte, depuis quand un élu est-il jugé sur ça plutôt que sur la tenue des dépenses ?

    PS : c'est cadeau, deux arguments massue :
    1) les appels d'offre : il faut être capable de répondre à des appels d'offre en français, et de donner des réponses convaincantes. C'est bien plus compliqué qu'il n'y parait, seuls des gros peuvent y arriver (passer des mois avant d'avoir un brouzouf… c'est chaud pour une entreprise lambda)…
    2) la force du nom. Comme à la grande époque où on ne pouvait pas nous reprocher d'avoir pris de l'IBM, on ne peut pas reprocher à un décideur d'avoir pris du Microsoft : si ça tombe en panne et que c'est du Microsoft, on ne lui reprochera pas, alors que si ça tombe en panne et que c'est du Tartempion©, on lui reprochera…

  • [^] # Re: C'est peut-être pour leur apprendre à coder finalement

    Posté par  . En réponse au journal En Belgique, l’usage de LibreOffice est interdit par les (certaines ?) Écoles !. Évalué à 5. Dernière modification le 15 septembre 2021 à 18:24.

    Attention quand même avant de défendre les outils de développement de macro intégrés à LibreOffice. Ils sont à la ramasse par rapport à Microsoft Office (au point qu'il était même envisagé d'en retirer notamment l'enregistreur de macros à l'époque d'OpenOffice.org, si ma mémoire est bonne).

    1) L'enregistreur de macros, outil parfait pour savoir «comment je fais X avec l'API de mon logiciel», est désastreux puisqu'il ne fait pas d'appels directs mais passe à la place par une API spécifique d'IPC difficile à lire. De plus, il rate une grande partie des événements.

    Exemple : voici la macro pour passer en paysage la page dans Writer

    sub test_macro_page
    rem ----------------------------------------------------------------------
    rem define variables
    dim document   as object
    dim dispatcher as object
    rem ----------------------------------------------------------------------
    rem get access to the document
    document   = ThisComponent.CurrentController.Frame
    dispatcher = createUnoService("com.sun.star.frame.DispatchHelper")
    
    rem ----------------------------------------------------------------------
    dispatcher.executeDispatch(document, ".uno:PageDialog", "", 0, Array())
    
    
    end sub

    Indice : ben ça ne fait qu'ouvrir la fenêtre de style de page…

    2) L'outil a de la coloration syntaxique… Oui, mais il n'a que ça. Pas de complétion de code, l'éditeur de dialogue est bien plus fastidieux à manipuler que dans VBA (pour la faire courte : VBA associe un objet au dialogue, et fait donc correspondre aux événements du dialogue une méthode privée dans l'objet)…

    3) Jusqu'à il y a très très peu de temps (la version 7.2 d'août) il fallait l'indispensable extension XRay pour pouvoir explorer depuis l'outil de développement les méthodes d'un objet.

  • [^] # Re: Fonctionnalités d'Office

    Posté par  . En réponse au journal En Belgique, l’usage de LibreOffice est interdit par les (certaines ?) Écoles !. Évalué à 3.

    Ça existe dans la version en ligne de libreoffice, Collabora Online.

    Et ça pose trois problèmes :
    0) A priori la collaboration est possible sur les versions bureau de Word/Excel/…
    1) LibreOffice Online (je ne sais pas si c'est différent de la version Collabora) est inutilisable si tu as de la latence. (Source : témoignage des sysadmin du projet KDE sur le choix entre LibreOffice Online et OnlyOffice pour un outil interne)
    2) L'hébergement. Collabora Online est proposé «on-premise» uniquement. Du coup, outre les 17€ par utilisateur par an, il faut ajouter le prix d'un hébergement. Et d'un admin sys pour cet hébergement si c'est pas un prestataire de services clé en main.

    Le cloud est un concurrent terrible puisque, si on est face à des gestionnaires qui ne regardent que le prix (et qui détestent payer des salaires), ces offres sont imbattables : elles ont de telles économies d'échelle qu'il est inenvisageable d'atteindre leur coût.

  • [^] # Re: Fonctionnalités d'Office

    Posté par  . En réponse au journal En Belgique, l’usage de LibreOffice est interdit par les (certaines ?) Écoles !. Évalué à 5.

    Je parlais plutôt de la collaboration en temps réel à plusieurs sur le même document, ce qui dans le milieu scolaire (mais pas en primaire à ma connaissance) est un plus non négligeable. Pour ma part en école d'ingé mes camarades étaient ravis que je sorte Gobby pour certains TPs/projets…

  • [^] # Re: Fonctionnalités d'Office

    Posté par  . En réponse au journal En Belgique, l’usage de LibreOffice est interdit par les (certaines ?) Écoles !. Évalué à 9.

    Je me dis que sur une utilisation experte (qui n'est pas la mienne) il y a peut-être des fonctionnalités présentes sur l'un mais pas sur l'autre. Mais dans le cadre d'une utilisation scolaire, quelle fonctionnalités si importantes sont présente sur Office et pas sur LibreOffice ?

    Les fonctions de collaboration sont, de ce que j'ai compris, un cran meilleures que celles de LibreOffice, avec en prime une partie web (Office 365) qui tient bien la route et est déployée. Bon, qui tient la route… c'est ce que les gens croient, parce qu'un traitement de texte qui permet pas d'insérer une table des matières, c'est un gros foutage de gueule…

  • [^] # Re: la carte tiers payant toujours illisible

    Posté par  . En réponse au journal PDF, mais que fait la police. Évalué à 2.

    Effectivement, MuPDF affiche bien ce PDF, merci. Par contre, il ne sait pas imprimer ?

    Ha en effet, ce n'est pas dans ses fonctionnalités, navré.

  • [^] # Re: la carte tiers payant toujours illisible

    Posté par  . En réponse au journal PDF, mais que fait la police. Évalué à 5.

    Par contre, le lecteur de Firefox l'affiche bien, mais à l'impression c'est aussi illisible

    Le système d'impression utilise nativement du PDF. Du coup il est possible que Firefox fasse juste passe-plats pour imprimer le document, qui du coup est rendu derrière par le système d'impression ou l'imprimante directement.
    Firefox n'a pas dans ses options la même option qu'a Okular lors de l'impression, à savoir en anglais «Force rasterization», qui convertit le PDF en images pour l'imprimante, contournant moultes bugs dans cette dernière du coup (mon record c'est une imprimante qui a imprimé une stack trace au milieu du document).

    En lecteur alternatif, je recommande vivement mupdf (que je n'avais jamais essayé avant d'écrire ce journal) qui a un moteur de rendu à part entière.

    Si tu veux tu peux m'envoyer en privé le document pour que je vois pourquoi il s'affiche mal (mais s'agissant de données de santé je doute que ce soit conseillé), mon adresse mail est la même que mon adresse XMPP… Sinon les astuces de ce journal ou des commentaires devraient aider.

  • [^] # Re: Un petit oubli ?

    Posté par  . En réponse au journal PDF, mais que fait la police. Évalué à 4.

    La notion de "assez récente" est très relative. Cela fait 8 ans que Firefox a son afficheur PDF intégré, depuis la version 19…
    Tu ne le trouveras pas par un locate, il est planqué dans un fichier de ressources.

    $ unzip -l /usr/lib/firefox-esr/browser/omni.ja | grep pdf.js
    284283 2010-01-01 00:00 chrome/pdfjs/content/build/pdf.js

  • [^] # Re: Un petit oubli ?

    Posté par  . En réponse au journal PDF, mais que fait la police. Évalué à 4.

    Pourquoi ? J'ai tout bien lu ce matin, et n'ai pas capté comment FF s'y prend.

    Firefox a son afficheur, pdf.js, qui calcule bien que la police demandée est en chasse fixe, et assigne donc dans les propriétés CSS un font-family: monospace.

    Vous avez tout à fait raison, monsieur le premier ministre.

    ???????

    J'allais dire juste «vous avez tout à fait raison», et forcément j'ai pas pu m'empêcher, il a fallu que je complète la citation… (cette phrase est issue du débat des deux tours de la présidentielle de 88)