Antoine a écrit 5722 commentaires

  • [^] # Re: L'éthique et la politique

    Posté par  . En réponse à la dépêche États généraux de la révolution numérique du 12 février au 20 mars 2016. Évalué à 3.

    À lire les titres des débats, tu peux être rassuré : ça ne parlera pas de lutte des classes ni de dictature du prolétariat ;-)

  • # Retard

    Posté par  . En réponse à la dépêche États généraux de la révolution numérique du 12 février au 20 mars 2016. Évalué à 3.

    Heu… C'est moi où cette dépêche traitant d'un événement commençant le 12 février a été publiée le 13 ?

    Certes, je ne peux pas dire que la perspective d'un débat entre Pierre Laurent et Bernard Stiegler était emballante (surtout la partie où Pierre Laurent prend la parole ;-)), mais tout de même. Il y aura des enregistrements vidéo en ligne ?

  • [^] # Re: Aussi drôle mais moins instructif

    Posté par  . En réponse au journal Linux Sucks - Édition 2016. Évalué à 4.

    Il y a tout de même aussi une obsession de la réécriture qui ne fait pas gagner du temps… Sans compter la fragmentation, évidemment.

  • [^] # Re: Concurrence

    Posté par  . En réponse à la dépêche Lettre ouverte à Emmanuel Macron au sujet de la réforme de la formation professionnelle. Évalué à 2.

    Du coup, dans le cas de l'auteur de la lettre, cette loi que tu défends dégrade les conditions de travail et engraisse des organismes de formation.

    Tu crois qu'on fait une politique en fonction d'un cas particulier ?

    C'est quand même de la démagogie de bas étage : à n'importe quelle réforme politique, on peut toujours trouver un exemple de citoyen à l'histoire personnelle touchante dont les conditions de vie sont impactées par la réforme en question. Je ne vois même pas pourquoi on devrait répondre à ce genre d'arguments, mais il est vrai que de nos jours c'est devenu un sport national (qu'on se souvienne des pauvres-retraités-propriétaires-à-l'île-de-Ré dont la vie était devenue un enfer à cause de l'ISF).

  • [^] # Re: Concurrence

    Posté par  . En réponse à la dépêche Lettre ouverte à Emmanuel Macron au sujet de la réforme de la formation professionnelle. Évalué à 6. Dernière modification le 11 février 2016 à 16:21.

    Pour moi le DIF était financé par les entreprises et non la collectivité.

    Dans la mesure où le financement provient d'une taxe obligatoire (ou cotisation), on peut considérer que cela est équivalent à un financement public.

    Je sais que c'est encore assez nouveau mais beaucoup d'entreprises remarque que si leurs employés sont heureux de travailler et détendus il font moins d'erreurs et travaillent plus vite, donc investir dans le bien être de ses salariés est payant.

    Si le but est d'être heureux au travail, alors il faut améliorer les conditions de travail des gens, pas leur permettre de partir en formation pour échapper au travail. Le remède proposé est absurde.

    ex : un ingénieur Linux qui fait une formation pour passer un niveau de https://www.lpi.org/certification/get-certified-lpi/lpic-1-linux-server-professional/

    Faudrait savoir : juste avant tu parlais de « formations de relaxation ou de poterie » qui permettent aux employés de se détendre en s'éloignant du boulot. S'il s'agit d'une véritable formation professionnelle, avec des objectifs correspondant au travailleur, je suis pour. S'il s'agit de filer aux travailleurs du temps de détente déguisé en formation, c'est du grand n'importe quoi.

    La collectivité paie déjà la sécurité sociale

    La sécurité sociale, comme son nom l'indique, sert à assurer la sécurité des personnes face aux aléas de la vie. Je ne vois pas ce qu'une formation (encore moins une formation de relaxation ou de poterie) a à voir avec la sécurité sociale.

    Si on veut améliorer le bonheur des gens au travail, qu'on améliore leurs conditions de travail, qu'on les protège mieux face aux entreprises prédatrices, au lieu d'engraisser des organismes de formation sans prendre la peine d'évaluer les résultats.

  • [^] # Re: Concurrence

    Posté par  . En réponse à la dépêche Lettre ouverte à Emmanuel Macron au sujet de la réforme de la formation professionnelle. Évalué à 2.

    outre le fait qu'elles font travailler les formateurs ce qui est déjà bien, elle permettent aussi aux formés d'apprendre d'autres choses, de s'ouvrir l'esprit, de se détendre pendant quelques jours et je pense que le bien être des gens, ça n'a pas de prix.

    Je trouve ça assez bizarre comme argument. Outre le fait que le droit à la formation professionnelle n'est pas là pour permettre aux travailleurs de "se détendre pendant quelques jours", pourquoi faudrait-il payer un formateur pour cela ? Quid de ceux qui, pour se détendre, voudraient qu'on leur paye un séjour à la mer ou un circuit archéologique ou un kit de bricolage ?

    Non, franchement, la collectivité ne devrait pas payer ce genre de choses, et il est bon de faire le ménage. Que la formation professionnelle puisse être utilisée pour "se détendre" est une ineptie.

  • [^] # Re: et pour le bureau

    Posté par  . En réponse au journal Linux Sucks - Édition 2016. Évalué à 1.

    C'est drôle, parce que l'argument que j'y vois sont des bugs matériels : veille/son/video

    Heu… Tu as lu la page en entier ? Il y a toute une série de problèmes logiciels (notamment liés à X et Wayland).

  • [^] # Re: Souveraineté numérique ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Un système d’exploitation français pour la souveraineté numérique. Évalué à 0.

    Exemple parfait de français qui se prend pour le nombril du monde, en fait

    Et que dire de ceux qui injurient, confondant les forums avec un bac à sable et répandant leur haine au moindre désaccord.

  • [^] # Re: Le français c'est la langue qu'on parle, pas celle qu'on écrit plus ou moins péniblement...

    Posté par  . En réponse au journal Non aux réformes de l’orthographe !. Évalué à 3.

    Et alors ? Des gens qui ne parlent plus la même langue que leurs parents, ce n'est pas rare (ne serait-ce que chez les immigrés, par exemple).

    Je ne vois toujours pas ce que tu veux alléguer ou dénoncer ici. Que l'utilisation des langues évolue sous des facteurs politiques, c'est une évidence et c'est certainement le cas depuis que des formes sociales complexes existent.

    Par contre il y a tout de même un point que tu ne sembles pas voir : il y a eu très peu d'opposition à ce mouvement d'uniformisation de la langue. Les paysans à qui on a imposé le français semblent avoir considéré qu'il y avait plus d'intérêts à accepter qu'à se rebeller. Cela veut dire que, quelque part, ils se sentaient liés à la République française par une communauté d'intérêts suffisamment forte pour abandonner la langue de leurs parents.

  • [^] # Re: Le français c'est la langue qu'on parle, pas celle qu'on écrit plus ou moins péniblement...

    Posté par  . En réponse au journal Non aux réformes de l’orthographe !. Évalué à 3.

    Les paysans corses et bretons, ils parlaient quoi majoritairement comme langue en 14-18 ?

    La question posée c'est : combien de soldats morts en 14-18 ou en 39-45 ne parlaient pas le français ?
    Les paysans corses et bretons étaient certainement très minoritaires dans les morts de ces deux guerres, pour de simples raisons démographiques.

    Même si on considère que 20% des soldats morts ne parlaient pas le français, cela ne faisait pas du français la langue d'une « élite régionale ». Pas en 1914 (alors que l'éducation était obligatoire depuis une trentaine d'années), encore moins en 1939 et surtout pas en 2016 évidemment.

  • [^] # Re: Le français c'est la langue qu'on parle, pas celle qu'on écrit plus ou moins péniblement...

    Posté par  . En réponse au journal Non aux réformes de l’orthographe !. Évalué à 4. Dernière modification le 10 février 2016 à 13:37.

    Enfin ce qu'on appelle le français, c'est la langue régionale de nos élites

    Sur quelle planète ? Le français est parlé par l'immense majorité des habitants de ce pays (sauf les immigrés fraîchement arrivés).

    Combien de soldats sont morts en 14-18 et 39-45 sont comprendre la langue de leurs officiers ?

    Eh bien, combien ? Tu as des chiffres ou c'est un épouvantail ?

    Et la France refuse obstinément d'appliquer la "Charte européenne des langues régionales ou minoritaires". En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/08/08/la-france-begaie-ses-langues-regionales_4716920_823448.html#ebuW0OYATWtZBFvk.99

    C'est un très mauvais article qui ne dit rien des arguments présentés par les uns et les autres. Il est bien mentionné que le Conseil Constitutionnel considère que cette charte entrerait en contradiction avec la Constitution française, mais les raisons ne sont pas présentées. Pourtant, le Conseil Constitutionnel, c'est une institution sérieuse, non ? Ça vaudrait peut-être la peine de savoir pourquoi il a rendu cet avis ?

    Alors, sur Wikipédia, on apprend que :

    « Le Conseil constitutionnel a jugé dans sa décision n° 99-412 DC du 15 juin 1999 qu’en adhérant à la Charte, la France méconnaîtrait les principes constitutionnels d’indivisibilité de la République, d’égalité devant la loi, d’unicité du peuple français et d’usage officiel de la langue française. De même, le Conseil d’État a opposé un avis négatif à une telle ratification le 30 juillet 2015. »

    Tiens donc, le CC considère que l'égalité face à la loi serait menacée par l'application de la charte, et le Conseil d'État lui donne raison. C'est important, il me semble, l'égalité face à la loi, non ?

  • [^] # Re: J'aime !

    Posté par  . En réponse à la dépêche Lettre ouverte à Emmanuel Macron au sujet de la réforme de la formation professionnelle. Évalué à 8.

    Surtout, j'attaque le contenu auquel je répond, pas la personne

    Allons, allons.

  • [^] # Re: Souveraineté numérique ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Un système d’exploitation français pour la souveraineté numérique. Évalué à 6.

    On parlait de Schengen, et la simple perte de temps au frontière à cause des contrôles. Je ne parlais même pas du protectionnisme.

    La phrase d'origine (EauFroide) est :

    « Si demain les français, stupidement fermaient leurs frontières, quittaient l'euro etc, bah l'europe serait toujours là et préféreraient dépenser son pognon entre eux plus tôt qu'avec le traître qui a quitté le groupe. »

    (de façon amusante, pour EauFroide, quelqu'un qui quitte un groupe est un « traître », comme si on ne pouvait pas se séparer en bons termes…)

    Je suis d'accord que la libre circulation des personnes et la libre circulation des marchandises sont deux choses distinctes.

    Rien ne se fait en Europe sans accord de l'Allemagne, et de la France.

    C'est un peu plus compliqué que cela. Ni l'Allemagne ni la France n'ont un droit de véto à la Commission… Si l'un des deux pays veut renverser une décision majoritaire, il devra probablement proposer des concessions sur un autre sujet. In fine c'est bien les intérêts que pensent avoir les différents pays membres qui font la décision majoritaire.

    Les gouvernement qui disent que c'est la faute de l'Europe n'ont simplement pas les couilles de reconnaitre leur propre politique.

    On est bien d'accord là-dessus. Mais cela n'empêche pas de critiquer aussi les règlementations européennes (puisqu'il y a bien un corps institutionnel européen qui prend des décisions : ce ne sont pas les gouvernements qui rédigent les directives de la Commission).

  • [^] # Re: Souveraineté numérique ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Un système d’exploitation français pour la souveraineté numérique. Évalué à 9.

    Et pourtant, l'Allemagne et la Suisse vendent très bien, avec des salaires bien plus élevés. Cherches ton erreur.

    L'Allemagne a largement dégradé les conditions pour ses salariés depuis les années 2000 (cf. réformes Hartz) ; elle bénéficie par ailleurs de l'exploitation par ses entreprises de la main d'œuvre de pays voisins (l'ouverture de l'UE aux pays de l'ex-Europe de l'Est n'a pas été une opération neutre).

    Quant à la Suisse, elle n'est membre ni de l'UE ni de la zone euro… ce qui va bien dans mon sens.

    Je réitère aussi ma question : pourquoi, à ton avis, la balance commerciale française s'est-elle effondrée au cours des années 2000 ? Les entreprises sont-elles devenues, en quelques années, beaucoup plus mauvaises ?

    Tu prends les investisseurs étrangers pour des débiles ?

    Les entreprises françaises empruntent majoritairement aux banques françaises. Non seulement elles n'auront pas de problème à continuer à emprunter, mais celles qui exportent bénéficieront d'exportations plus faciles, donc augmenteront leur activité, donc leur capacité à rembourser.

    Par ailleurs, les investisseurs internationaux sont habitués à prendre en compte les risques de change (y compris le risque qu'une union monétaire explose). Cela fait partie de leur métier. Ce ne sont pas des "débiles"…

    N'importe quoi. Les taux sont bas ce qui permet de faire monter les prix. L'inverse n'est pas vrai du tout.

    Qu'est-ce qui est "n'importe quoi" ? Le lien que j'ai donné ? L'affirmation selon laquelle la baisse des taux n'a pas augmenté le pouvoir d'achat immobilier ? C'est pourtant factuel, et il n'y a aucune controverse là-dessus.

    Ce qui compte, ce n'est pas le taux auquel on emprunte, c'est le prix total qu'on paie. Les chiffres montrent que ce prix a augmenté avec la baisse des taux. L'impact des taux sur le marché de l'immobilier est bien connu (c'est une des explications de la bulle des prix), et je t'invite à te renseigner sur le sujet au lieu de répéter la même chose à chaque message.

    Tu sous entend donc, de baisser les taxes lié à l'essence, donc une augmentation des impôts par ailleurs ?

    Non, je dis simplement que l'augmentation serait largement moindre que ce que tu prétends. Du reste, on ne peut pas dire que le pétrole pas cher ait un grand impact sur l'économie française, comme les dernières années le prouvent.

    On peut répondre plus simplement à ces arguments (augmentation du prix de l'essence, des taux d'emprunt immobilier) : l'économie française se portait-elle plus mal avant le passage de l'euro ? Non, bien évidemment. Le chômage était moins élevé, la désindustrialisation était moins prononcée (même si la politique de monnaie forte faisait déjà des dégâts).

    Il y a beaucoup d'économistes qui sont d'accord qu'une monnaie unique sans union économique réelle (ce qui veut dire des transferts budgétaires massifs des pays prospères vers les pays en difficulté : beaucoup plus massifs que l'existant) n'est pas viable. Or les transferts budgétaires massifs, il est évident que les pays prospères n'en veulent pas (y compris l'Allemagne, le plus prospère actuellement et qui serait donc le plus mis à contribution). On l'a très bien vu avec la Grèce, où les "plans d'aide" consistent en réalité à dépecer toutes les structures sociales du pays et le livrer aux appétits étrangers.

  • [^] # Re: Souveraineté numérique ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Un système d’exploitation français pour la souveraineté numérique. Évalué à 7. Dernière modification le 09 février 2016 à 14:05.

    Bien sûr que si, sinon l'étude n'aurait aucun sens.

    Hum… Qui te dit qu'elle a un sens ?

    Fermer les frontières signifient surtout à forcer l'usage de produits ou services inférieurs (sinon ils auraient été utilisé avant)

    Non, ils sont simplement plus chers car produits par des salariés mieux payés et mieux protégés. De mon point de vue, c'est loin d'être un défaut.

    ce qui est sous optimal (moins de création de valeur, de pib).

    Non, je suis désolé, si on produit chez nous, il y a plus de "création de valeur" en France que si on importe des produits de l'étranger. La délocalisation des productions n'a pas enrichi les millions de personnes qui sont désormais au chômage en France. Au contraire, le déséquilibre croissant de la balance commerciale appauvrit le pays.

    , imagines ce qui va se passer pour nos entreprises si il doivent payer leur dette en Euro, avec un franc dévalué

    Pourquoi les entreprises paieraient-elles leurs dettes en euros, si la monnaie française est le franc ? Toute dette émise en France sera automatiquement relibellée en francs le jour du passage au franc.

    Un exemple stupide : les taux d’intérêt. Sans l'Europe ont aurait encore des emprunts immobilier à 7%/an.

    Cet exemple est en effet stupide si on oublie de dire que la baisse des taux d'intérêt est un facteur de montée des prix de l'immobilier.

    La capacité d'achat immobilier en fonction d'un même montant total (prix d'achat + intérêts de l'emprunt) n'a pas augmenté, elle a baissé : on doit s'endetter plus aujourd'hui qu'en 2000 pour acheter un bien équivalent. Par exemple : http://www.huffingtonpost.fr/2013/01/07/prix-de-limmobilier-comparatif-capacite-achat_n_2424787.html

    D'une manière générale, les mécanismes de l'offre et de la demande feront qu'une plus grande facilité d'emprunt aura tendance à entraîner une augmentation des prix compensant cette plus grande facilité.

    Sortir de l'euro, cela veut dire un pétrole à 2€ le litre minimum.

    Là tu confonds prix de l'essence à la pompe et prix du pétrole sur le marché… Le prix de l'essence à la pompe a beaucoup d'autres contributeurs que le simple prix du baril.

  • [^] # Re: Souveraineté numérique ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Un système d’exploitation français pour la souveraineté numérique. Évalué à 3.

    0.8 points de pib de perdu si on rétablit le contrôl au frontière : cela veut dire de la grosse attente au frontière, moins de frontalier qui passe chaque jour.

    Il est sûr que si les contrôles n'ont pour but que de ralentir les entrées / sorties, ils ne servent à rien sur le plan économique.
    Si les contrôles sont rétablis pour mettre en place des mesures de protectionnisme différencié (par exemple taxer plus fortement les produits venant de pays à faibles normes sociales et environnementales), cela peut au contraire contribuer à l'augmentation de la production nationale.

    Bref, tout dépend des paramètres considérés, et il n'est probablement pas difficile de faire une étude à charge ou à décharge, en fonction de ce que l'on entend par "rétablir le contrôle aux frontières".

    Il y a moins de fonctionnaire européen que de fonctionnaire à la mairie de Paris

    Il y a aussi très peu de services publics européens (y en a-t-il seulement ?). Il faudrait examiner le retour pour la population du travail des fonctionnaires européens… Mais je suis d'accord : le problème de fond n'est pas le coût direct de l'administration européenne.

    Ce que paye la France à l'Europe revient sous la forme d'aide agricole

    Donc c'est un jeu à somme nulle. Youpi. Par contre il faut aussi considérer l'impact négatif ou positif des règlementations européennes, par exemple le fait d'avoir une zone de libre-échange et une monnaie unique avec des pays à basses normes sociales… Et là, l'évolution de la balance commerciale française depuis le passage à l'euro semble montrer qu'il y a un problème (sauf si on considère que les entreprises françaises étaient bonnes avant 2000 et sont devenues progressivement nulles depuis).

  • [^] # Re: Souveraineté numérique ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Un système d’exploitation français pour la souveraineté numérique. Évalué à 7.

    Nos ancêtres a nous, wallons, étaient celtes, les gaulois c'est un machin inventé par les latins pour faire croire qu'ils savaient de quoi ils parlaient.

    Les gaulois étaient des celtes, tout simplement. Que ce soient les gaulois "de France" ou les gaulois "de Wallonie". La Gaule (ou les Gaules) était le nom d'une province administrative.

    En Belgique on vit dans une union économique depuis bien avant ma naissance et on a aucune raison de la remettre en cause

    Vous êtes un petit pays déchiré linguistiquement et politiquement, vous avez intérêt à vous fondre dans un ensemble plus grand. Pas la peine d'insulter les Français sous prétexte que la majorité d'entre eux pense différemment de vous (ou de toi)…

    hein GDF-Suez (français) qui vend l’électricité à la Belgique entre 2 et 3 fois le prix de conso en france…

    Si les Belges veulent bien acheter de l'électricité chère, c'est leur problème. Ils n'ont qu'à produire eux-même à moins cher si c'est si facile.

    Ou pour dire les choses autrement : l'horrible France-qui-se-prend-pour-le-nombril-du-monde (selon tes propres termes) a investi dans un programme électronucléaire qui lui permet de produire une électricité abondante et relativement bon marché. Si les pays voisins répugnent à ce genre d'effort, il n'est pas étonnant qu'ils en subissent les conséquences commerciales.

    Et puis, vouloir un marché libre ("on vit dans une union économique depuis bien avant ma naissance") et s'étonner que la formation des prix suive les règles du marché, c'est un peu se moquer du monde, tu ne crois pas ? Finalement, tu es aussi égoïste que "les Français" dans ton attachement à l'Europe : tu veux les avantages sans les inconvénients.

  • [^] # Re: Des fautes voulues ?

    Posté par  . En réponse au journal Non aux réformes de l’orthographe !. Évalué à 5.

    C'est le cas en anglais, pas en français. En français, "une typo" c'est une typographie (ou un choix typographique : police de caractères, etc.).

  • [^] # Re: De l'utilisation de l'hélico à Rennes

    Posté par  . En réponse au journal Expérimenter la surveillance explicite. Évalué à 3.

    Il y a une logique quand même : les gars de la deuxième photo seraient totalement impuissants si les manifestants venaient à vouloir outrepasser les limites prévues de la manif (ce qui est plus que probable vu les participants).

  • [^] # Re: tiens il me semble avoir deja vu un truc dans le meme genre...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Un système d’exploitation français pour la souveraineté numérique. Évalué à 7.

    Rachetés à quel prix ? Vu les performances de ces fleurons de l'informatique française, je doute qu'ils aient été rachetés à un montant égal à l'argent englouti par l'État dans leur développement.

  • [^] # Re: sélection

    Posté par  . En réponse au journal Expérimenter la surveillance explicite. Évalué à 2.

    Pas du tout, je pensais plutôt à un brassage social et culturel. Je ne vois pas pourquoi la consanguinité serait significative dans des sociétés traditionnellement exogames (et du reste, les ruraux traditionnels sont tellement vieux qu'ils ne se reproduisent plus ;-))… Mais le malentendu est amusant concernant les préconceptions des uns et des autres.

    Sur la forme physique des ruraux, on en reparlera le jour où ils seront autre chose que des larves appuyées sur les béquilles de la société industrielle, comparés aux capacités d'un chasseur-cueilleur traditionnel ;-) On est toujours l'assisté d'un autre…

  • [^] # Re: sélection

    Posté par  . En réponse au journal Expérimenter la surveillance explicite. Évalué à 1. Dernière modification le 08 février 2016 à 12:27.

    Je pense qu'il y a plusieurs choses à séparer dans ce discours. L'agriculture biologique, par exemple, peut être vue comme une bifurcation de l'agriculture moderne, qui se donne des objectifs d'efficacité dans la production mais en y ajoutant des contraintes environnementales et/ou sanitaires plus fortes. Les AMAP sont une lubie de suppression des intermédiaires qui n'a AMHA pas beaucoup de sens (sans compter le modèle de consommation extrêmement contraignant qui en découle).

    Personnellement, une chose me semble assez claire : les grandes réalisations humaines sont presque toujours l'œuvre des villes (même quand cela se passe au sein de sociétés majoritairement rurales, comme sous l'Ancien Régime, etc.). C'est la concentration urbaine et la division du travail qui ont permis le développement technique, culturel, scientifique. La transition généralisée à l'auto-production vivrière, au petit artisanat ne me paraît absolument pas souhaitable. Que ce soit une expérimentation minoritaire de petits groupes, bien sûr, pourquoi pas. Après tout, au Moyen-Âge certains se dédiaient à la vie monacale.

    Qu'il y ait des urbains qui aillent à l'agriculture, je pense que c'est une bonne chose. Cela permettra de brasser un peu le monde rural…

  • [^] # Re: Vidéo

    Posté par  . En réponse au journal Talos Secure Workstation, une station de travail sécurisée et compatible avec le libre ?. Évalué à 2.

    La carte graphique, mais aussi la RAM, le disque dur, l'alimentation… Contrairement à ce que laisse penser le journal, le prix cité n'inclut que la carte mère et le CPU !

  • [^] # Re: sélection

    Posté par  . En réponse au journal Expérimenter la surveillance explicite. Évalué à 5.

    Typiquement c'est un mode de vie plus rural, axé sur l'auto-production, etc.

    Oui, c'est ce qu'ils disent. Mais je me demande à quoi ils arriveraient sans les apports du monde industriel (médicaments, moyens de communication, sans compter j'imagine les dons et grappillages divers et variés…).

    Une bande de jeunes radicalisés sont capables de supporter ce genre de conditions pendant quelques mois, voire quelques années pour les plus aguerris. Mais en faire un modèle positif me paraît franchement très audacieux, pour rester gentil.

    La destruction des terres agricoles est un enjeu fort : en effet, en remplaçant continuellement la terre par le béton, on détruit implacablement un certain mode de vie rural, simple, où on produit en grande partie ce qu'on mange, et surtout où on consomme pratiquement

    Le « mode de vie rural » est déjà mort. Le coupable n'est pas un aéroport mais l'exode rural, la société de consommation, toutes les transformations intervenues au XXè siècle. Les « ruraux » d'aujourd'hui regardent la télé et font leurs courses au Leclerc du coin.

    Et il est mort pour de bonnes raisons : le mode de vie rural était très dur. L'exode rural, c'était des paysans qui allaient chercher de meilleures conditions ailleurs. Aujourd'hui une frange de la population idéalise ces conditions dans une sorte de romantisme politique, en prêchant le retour à la terre et une économie de petits producteurs auto-subsistants, comme si le niveau de vie actuel n'était pas dû en majeure partie aux gains de productivité permis par la société industrielle.

    dans « les Grands Projets Inutiles », on a des projets très coûteux pour la collectivité, qui sont décidés par une poigné d'élus et des multinationales, sans que les citoyens soient correctement informés et puissent avoir leur mot à dire

    « Grands Projets Inutiles », c'est une expression à la con inventée pour stigmatiser tout projet d'infrastructure. Cela permet de faire un grand sac où on met tout et n'importe quoi (de NDDL au barrage de Sivens en passant par le TGV Lyon-Turin). Il faut au contraire discuter au cas par cas de l'utilité sociale des projets (et je suis d'accord que celle de NDDL n'est pas évidente).

    Quant au fait que ces projets soient décidés par des élus, ben oui, c'est leur rôle. D'où le laïus amusé de Zenitram sur la vision de la démocratie par les zadistes… Certes il n'y a pas de parti zadiste pour défendre leur vision des choses, et le parti institutionnel qui en est le plus proche (ou le moins lointain), à savoir EELV, est largement minoritaire dans l'électorat.

    Ceci dit, je suis d'accord que des référendums locaux seraient intéressants : on se rendrait peut-être compte que la majorité de ces « Grands Projets Inutiles » sont approuvés par la population ;-)

  • [^] # Re: Nénufar

    Posté par  . En réponse au journal Non aux réformes de l’orthographe !. Évalué à 7.

    "Bunch of sheep", plutôt, "sheep" fait partie de ces mots invariables comme "fish" qui ne prennent pas de marque au pluriel.