InfoLibre a écrit 279 commentaires

"l'équipe Only Office vient du monde Windows" : tout est dit.

"promeut beaucoup", c'est un amalgame. Je ne promeut pas Linux Mint et n'en vend pas non plus. Je partage sur mon site web l'installation et les tests que je fais sur Linux Mint, pour les install-party. Ce n'est pas à but lucratif, c'est un site web personnel et je ne poste pas des publicité sur Linux Mint tous les 15 jours sur LinuxFR, les réseaux sociaux et les journaux en ligne.

Juste un exemple qui donne une idée de la catastrophe qui se prépare : depuis un an, le ministère de l'intérieur teste OnlyOffice. J'ai fait un contrat de 2 ans dans un service administratif. Tout le monde utilisait Firefox, Thunderbird et LibreOffice. La mise à jour des postes est anarchique, au bon vouloir des responsables de chaque service informatique local. On avait un mélange de LibreOffice, LibreOffice MIMO, de plusieurs versions. Mais tout le monde était formé régulièrement et se débrouillait malgré les nombreux bogues, surtout de Calc.
OnlyOffice est arrivé, tout le monde a commencé à y transférer et échanger ses documents LibreOffice qui ont été automatiquement transformés en documents Microsoft Office. Ça a été un cirque monstrueux, plus personne n'arrivait à ouvrir quoi que ce soit, tout le monde s'est mis à réclamer Microsoft Office, toutes les formations faites sur LibreOffice, le travail des macros, les mises en pages ont été perdues, plusieurs versions des documents ont circulé. Et le passage à OnlyOffice va certainement s'intensifier, détruisant tous les efforts faits avec LibreOffice.
https://www.zdnet.fr/actualites-partenaires/onlyoffice-une-solution-open-source-collaborative-qui-rivalise-avec-les-leaders-39895005.htm

Au lieu d'investir correctement en finançant une vrai correction des bogues dans LibreOffice, les ministères lancent des marchés pour le support (LINAGORA notamment) qui est partiel. Les bogues sont corrigés temporairement dans la version MIMO de LibreOffice (que personne à part les ministères français n'utilisent) et ces corrections ne sont pas répercutées dans LibreOffice.

Au final, rien n'avance et on finit par migrer vers une solution de facilité, OnlyOffice, qui va détruire à nouveau l'interopérabilité et l'indépendance des briques mises en place.

Linux Mint donne la priorité aux applications libres, même s'ils ajoutent des logiciels non libres. Idem pour le noyau Linux, Debian et ses dépôts non libres. OnlyOffice aurait pu faire de même en donnant la priorité aux formats de documents de LibreOffice tout en donnant la possibilité d'ouvrir les documents sous d'autres formats.
Avec OnlyOffice, on est plus proche de la stratégie de Microsoft qui consiste à intégrer les autres technologies quand il n'a pas le choix sous peine de perdre des marchés, mais en verrouillant avec les siennes.

Si on raisonne comme ça, on n'utilisera plus que Word/Excel/Powerpoint/Office365/Skype/teamviewer. C'est leur choix et il est extrêmement destructeur pour l'économie du logiciel libre.

Non, il auraient pu choisir le même format que LibreOffice pour travailler et enregistrer les documents, ce qui n'empêche pas l'import d'autres formats.

Le problème, ce n'est pas qu'un format soit répandu ou non, c'est qu'il soit ouvert ou non.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Format_ouvert

Pas que sur LinuxFR. Je suis vraiment très étonné de voir autant de publicité sur pleins de sites web, je doute fort qu'il n'y ait pas derrière une ou des entreprises qui les financent. Onlyoffice, c'est la mort des formats bureautiques ouverts, ça pue le lobbying à plein nez.

Il y a des milliers de personnes dans l'équipe publicitaire des intégrateurs d'OnlyOffice ? J'en vois à chaque coin du web. C'est financé par Microsoft pour imposer ses fichiers Word/Excel/Powerpoint ?

Je penche aussi pour la FNAC, après avoir reçu ce message suite à chaque réclamation :

Bonjour,

Après vérification, nous ne constatons pas de prélèvement de notre part, il s'agit seulement de l'autorisation de débit demandée à Paypal lors de votre prise de commande.

Nous vous confirmons l'avoir annulée ce jour.

Par conséquent, ce montant réservé de xxx euros, sera à nouveau disponible dans les prochains jours.

Merci de votre compréhension.
Cordialement,
Le Service Facturation Fnac.com.

Si, on utilise une base SQLite. Donc je pense qu'il y a une surface d'attaque à ce niveau-là aussi.

robuste et sûr -> ça, je ne peux pas le garantir, c'est trop tôt. Il faudrait que des spécialistes de la sécurité le teste.
On pourrait limiter l'accès en lecture d'une page à ses auteurs mais ce n'est pas encore disponible. Tu peux faire un ticket pour le demander : https://framagit.org/InfoLibre/rapido/issues
Pas de notion de groupe car ça impliquerait une gestion par l'administrateur, ce qu'on veut éviter. Là, ce sont les utilisateurs qui gèrent les accès.

WAI, c'est pour l'accessibilité, pas la sécurité.

L'inconvénient du complètement statique, c'est qu'on utilise plus de bande passante car on transmet à chaque fois l'intégralité de la page.
Un des avantages qui me vient à l'esprit, c'est peut-être la plus grande facilité de rendre l'application compatible WAI. Je n'ai pas testé avec Rapido mais ce sera quelque chose à voir.

La base stocke les contenus des pages, qui sont constitués uniquement de code HTML (statique), sans en-tête ni pied de page.
Le reste, en-tête, pied de page, menus etc. est ajouté dynamiquement, ou plutôt envoyé une seule fois au navigateur (code JavaScript).

Pôle Emploi propose des API : https://www.emploi-store-dev.fr/portail-developpeur/catalogueapi
On peut accéder à nos données, je suppose qu'elles sont vendues.

Pas encore, mais ça pourrait dans le futur. Pour l'instant, on ne publie que des pages, mais on pourrait aussi publier des posts par la suite.

Merci d'avoir relayé l'article.
Pour un hébergement mutualisé, s'il n'y a pas de langage Go, ça n'ira pas je suppose ? Par contre, un serveur virtuel, oui.

Ah oui, sympa ça. Merci.

Juriscom.law doit être bien occupé, ils n'ont pas eu le temps d'activer https et il y a plein de latin dans les pages :o)
Peut-être moyen de négocier un site plus à jour en échange de quelques heures de conseil juridique supplémentaires ?

Je cherche un hébergement pour une démo, si vous avez des adresses. Par exemple https://cloud.google.com/appengine/

Et si vous êtes intéressé(e)s pour proposer des prestations d'intégration de Rapido, dites-le moi, j'ajouterai une rubrique prestataires sur la page du projet.

L'idée derrière Rapido est d'avoir un outil simple (édition WYSIWYG) sans syntaxe markdown ni Wiki, qui propose un historique des modifications des pages comme DokuWiki, qui permet de partager ses droits d'accès à ses pages comme GoogleDocs (ce qui évite de se retrouver avec 100 000 pages gérées par un administrateur au lieu de laisser les utilisateurs gérer leurs pages). En ajoutant une fonction qui affiche sur une page les x premières lignes des pages, on pourrait avoir une sorte de WordPress.

Il y a une URL différente, stockée dans la base, pour chaque page, qui est aussi stockée dans la base. Chaque page contient un ou plusieurs contenus, stockés dans la base (on ajoute un contenu en cliquant sur le petit + au-dessus ou en-dessous d'un contenu existant).
Tout le reste de l'application (menu à gauche, interface de gestion pour l'utilisateur connecté ou l'administrateur connecté) change suivant que tu es en mode édition ou non, connecté ou non, utilisateur ou administrateur.

Oui, une URL retourne toujours le même contenu (chaque page a son URL).
Le menu à gauche et l'interface de gestion changent suivant qu'on est connecté ou non, suivant qu'on est simple utilisateur ou administrateur et suivant qu'on est en mode édition ou non. C'est une application web monopage à ce niveau. Mais on change d'URL quand on change de page.
C'est aussi une application web progressive, la génération et le transfert du contenu sont optimisés par Vue.js, du moins si l'application est bien faite (dans le cas de Rapido, ce sera à tester).
Le mieux est de tester pour voir, c'est vite installé sous Linux en tapant les 2-3 commandes notées sur la page du projet.

La base de données SQLite stocke le contenu des pages, les comptes utilisateurs. Les pages sont donc en effet plutôt générées dynamiquement, mais le contenu reste fixe, il ne change pas avec des variables mais est stocké dans la base. Je ne sais pas trop s'il faut ici parler de pages statiques ou dynamiques. Quelle différence entre du contenu enregistré dans des fichiers texte et une base SQLite ? C'est juste le moyen de stockage qui change.

Au fait, un grand merci à l'association Framasoft qui héberge le projet. Soutenez-les en faisant un don sur https://soutenir.framasoft.org/fr/.