je préfèrerais ne pas participer à un essais randomisé , mais à un essai d'une molécule qui "marche peut-être" au minimum.
Ça tombe bien, c'est la procédure normale pour évaluer l'efficacité d'un traitement… Un passage obligé.
Il faut gader à l'esprit "l'urgence de l'épidémie" en mars 2020 qui imposait une réaction rapide : et attendre les résultats longs d'études faites dans les "règles de la randomisation", ce n'était pas une super idée.
Déjà, on sait faire des études randomisées rapidement, les services d'urgences font régulièrement des essais cliniques divers par exemple pour évaluer certaines pratiques.
Suivre la méthode permet au contraire de gagner du temps. Raoult avec sa fausse piste et son étude hors norme a attiré l'attention et des ressources pour évaluer une piste qui finalement n'en vaut pas la peine.
On n'est pas gagnant à utiliser des méthodes inadaptées pour évaluer un traitement. On perd à la fin du temps, de l'argent et des hommes qui pourraient faire d'autres choses.
D'après certains médecins, l'étude de Raoult est valable, ce que conteste le gars dans la vidéo,mais je préfère faire confiance dans des médecins que ce gars-là.
Comme dans tout corps de métier, il y a des incompétents. Et médecin c'est un terme très générique. Mon médecin généraliste n'est pas plus formé que moi à lire une étude clinique (c'était longtemps absent des formations chez les médecins, je le rappelle). Tout comme mon cardiologue a probablement un avis très mauvais sur les maladies neurologiques. Et je ne parle pas des homéopathes dont leur avis sur tout est discutable.
Comme on va trouver forcément quelques médecins dans le monde qui est à contre courant du consensus du secteur, avec ta démarche de faire confiance aux médecins, on fait confiance à qui ? Personnellement je fais plutôt confiance aux médecins (et chercheurs dans le domaine médical) qui sont spécialisés dedans. Et je regarde aussi la proportion dans ces experts, pour voir si l'avis est tranchée ou trop indécise.
Il y a aussi les statistiques des hôpitaux ou des pays qui ont traités ou pas avec l'hydroxychloroquine. Il paraît que c'est bien parlant.
Mais même avec ces statistiques, sans une étude clinique bien rôdé, tu ne peux rien conclure de pertinent. La science qui a permit le progrès technologique et médical a pu faire ces avancées grâce justement aux avancées méthodologiques depuis le XIXe siècle, faire des études qui donnent des résultats certaines (ou du moins avec une grande confiance dans le résultat) demande d'agir avec méthode. Il ne suffit pas de sortir 3 pourcentages pour conclure quoique ce soit, le contexte de l'expérience compte, de même que les conditions de l'expérimentation et on doit tout faire pour isoler au maximum les variables pour que les chiffres en sortie soient exploitables.
Oui, vous avez raison, au maximum, il faut le faire une fois, et après on sait.
Mais non, car chaque individu porte en lui des caractéristiques propres. Le taux de diabétique ou l'impact de l'âge n'est pas anodin, si par exemple tu exploites des données de mortalité américaine (où il y a beaucoup plus d'obèses en moyenne) sur des patients français lors d'un test clinique, tu vas avoir n'importe quoi car ces données seront incomparables !
Sans compter que des facteurs génétiques peuvent entrer en jeu, ou environnementaux. Un asiatique, un européen et un américain ne sont pas en tout point semblables sur ces aspects. Il faut donc des données au plus proche de la population sur laquelle on veut évaluer la situation.
À quoi ça sert de recommencer la même expérience encore et encore dans chaque essais ?
Tu n'as pas besoin de faire 20 000 évaluations pour évaluer l'efficacité d'un médicament, mais il faut le faire bien pour que cela ait un sens. Et le groupe contrôle est nécessaire dans ce processus.
Notons que le groupe contrôle ici est nécessaire mais non suffisant…
Mais en science il faut évidemment reproduire une expérience quand même. Pour éviter certains biais par exemple lié à l'expérimentateur, mais aussi par rapport aux patients. Même en suivant rigoureusement le protocole le plus solide du monde, tu peux avoir une chance d'enfer et avoir un groupe contrôle qui survie trop bien ou qui meurt trop par rapport au groupe de tests sans que cela soit attribuable au traitement ou non. Car peut être qu'on est tombé sur un lot particulier de patients sans le savoir.
Donc il faut quand même reproduire une expérience, pour éviter de croire que cette expérience aux résultats étranges soit généralisable.
On parle d'une maladie fait un massacre chez les vieux, c'est pas la qualité de l'eau de leur commune ou l’émission de télé qu'ils regardent dans leur maison de retraite qui va y changer quoi que ce soit.
Et qu'est-ce que tu en sais ? C'est l'avantage de la méthode, on ne change qu'une variable entre les individus pour contrecarrer l'effet potentiel d'un facteur de confusion connu comme inconnu.
C'est ce qui rend cette méthode d'évaluation efficace. Sinon comme pour les autres études bancales que tu as pointé, tu pourrais expliquer les mêmes résultats sans évoquer le traitement.
La grande victoire du groupe contrôle, c'est d'avoir permis la mise en évidence de l'effet placebo. Ça, c'est super cool, parce qu'on ne pouvait pas le faire autrement. Maintenant, c'est fait. Inutile de le refaire encore et encore et encore.
Sauf que l'effet placébo n'est pas un pourcentage fixe. L'effet placébo dépend des gens, de la forme du traitement, de la communication du médecin, etc. Tu ne peux pas évaluer l'impact de l'effet placébo sur le COVID avec 100 chinois pour l'extrapoler au monde entier, c'est absurde. Ce n'est pas comme cela que ça fonctionne.
Au passage, ça montre la monstruosité d'avoir renvoyé les gens chez eux avec du doliprane. Cette politique est à l'origine de réelles pertes de chances pour les gens malades.
Tant qu'on ne sait pas qu'un traitement est efficace, le donner ou donner un placébo est éthiquement identique.
Imagine un traitement expérimental contre la sclérose en plaque. Toutes les phases d'avant montre que c'est prometteur : test in vivo, sur les animaux, on explique le phénomène très bien, etc. Il faut tester sur les humains.
Certains seraient tentés de dire que comme le traitement est prometteur et que la maladie est très handicapante, il faut d'office le donner à tout le monde lors de l'essai clinique. Ah mais pas de bol, non seulement sur l'Homme cela ne fonctionne pas très bien, mais en plus les effets secondaires sont importants.
Est-ce qu'il fallait mieux être dans le groupe contrôle ou pas ? Ne pas être traité finalement est sans doute meilleur dans ce cas. Mais peut être qu'un autre jour être dans le groupe de test aurait été mieux mais on ne le sait pas en avances, sinon on ne ferait pas l'essai clinique.
Or pour savoir si le traitement est efficace, il faut suivre un protocole proprement au moins une fois pour s'en assurer. Et comme on l'a souligné, ce n'est pas avec le protocole Raoult (ou même d'autres) qu'on pouvait conclure quoique ce soit.
Si on a une raison de penser qu'un traitement peut les aider, il faut le leur donner.
Déjà pour donner un traitement, le patient doit être conscient des effets positifs et négatifs d'un traitement. Si tu ne le sais pas, tu ne peux pas le fournir car il faudra faire un essai clinique avant pour le définir (et où les patients sont conscients de l'objectif).
Et pour le savoir… il faut bien faire le test mais en suivant un protocole qui permet de tirer une conclusion.
C'est globalement le problème avec toute publication qui traite l'actualité scientifique pour le grand public.
D'ailleurs Science et vie souffre des mêmes problèmes que Futura science aussi : qualité variable selon l'auteur, titres putaclik, mauvaise interprétation du document source, etc.
C'est difficilement évitable, la science c'est vaste et complexe et il faut essayer d'être attrayant. Se tromper est facile, tu ne peux pas avoir des spécialistes sur tous les sujets pour minimiser les erreurs.
L'important est surtout de voir le ratio entre les bons et mauvais articles, trouver une revue qui est compréhensible car taper sur des choses trop compliquées cela n'aide pas à s'informer. Et surtout avoir conscience que ce genre d'articles n'est pas une vérité absolue et que si le sujet nous intéresse, essayer de creuser.
Après on peut aussi rigoler avec des vaccins qui ont des efficacités différentes.
En UE pour l'instant il n'y a que Pzifer et Moderna qui ont une efficacité d'environ 90-95% ce qui est en première approximation proche de 100% et comparable entre eux.
Mais le Royaume-Uni qui a quitté l'UE a autorisé l'usage massif de AstraZeneca qui a une efficacité de… 70%. Cela signifie que s'ils utilisent quasiment que ce vaccin, il faudra plus de vaccinés pour atteindre l'immunité collective recherchée.
Mais aussi cela signifie que de comparer leur taux de vaccination avec les pays européen doit tenir compte aussi de ce facteur. Même s'il ne comble pas l'écart entre les deux blocs là dessus, faire une comparaison trop stricte sans en tenir compte surestimerait l'efficacité de la politique vaccinelle du Royaume-Uni.
Cela signifie que quand l'UE utilisera ce vaccin, probablement d'ici un mois, il faudra commencer à comptabiliser les chiffres en tenant compte que tous les vaccins ne se valent pas. Jusqu'à aujourd'hui on pouvait se permettre de ne pas y faire trop attention tellement les deux autorisés sont proches sur le plan du nombre de dose comme de l'efficacité.
Et de même si d'autres vaccins arrivent plus tard sur le marché et qui n'auront besoin que d'une dose.
Je ne comprends pas ce que cela veut dire « physique 5G ». La 5G est un protocole. On peut la déployer sur diverses plages de fréquences et avoir en conséquence plus ou moins de débit.
Tout à fait, mais globalement les industriels définissent dans la norme les bandes de fréquence dans lesquelles elles vont opérer et notamment les possibilités d'agrégations des bandes de fréquences pour doper le débit en utilisant différentes fréquences à la fois.
Comme on ne peut pas utiliser facilement une même bande de fréquence pour différents usages (donc utiliser une bande de fréquence pour la TNT et le réseau mobile en même temps, par exemple), il faut essayer d'harmoniser au maximum dans le monde et entre industriels ces bandes de fréquence pour garantir les débits du protocole d'une part, mais aussi avoir des produits les plus génériques et efficaces possibles qui ne doivent pas être compatibles avec un spectre d'émission de 1 MHz à 200 GHz mais seulement dans des bandes définies.
D'ailleurs les licences d'émission 5G sont aussi liées aux bandes de fréquence d'utilisation en fait.
Il y a plusieurs choses à prendre en compte entre grippe et COVID.
Tout d'abord le COVID reste plus mortel et handicapant que la grippe saisonnière habituelle. Et cela concerne des tranches d'âge plus basses aussi pour les cas sévères. Rien que cela peut justifier pas mal de changement dans l'approche.
Ensuite, le COVID malgré tout on connaît moins son impact à long terme. Il semble que son impact sur l'appareil respiratoire soit plus fort même après récupération, et possiblement d'autres organes pourraient être touchées. Pour la grippe ces effets sont mieux connus et délimités.
Mais aussi la grippe se répand moins. Comme on vit avec la grippe depuis longtemps, on a une immunité partielle à l'échelle de la population qui limite naturellement sa diffusion. Le virus circulant moins bien, il peut toucher moins de gens et moins sévèrement.
D'où le fait que le vaccin contre la grippe est recommandée pour les personnes âgées et fragiles, sans vacciner l'ensemble de la population on arrive à assurer notre vie sociale sans avoir un système hospitalier débordé, ni une tonne de cadavres.
Je ne suis pas sûr que le fameux 60% de vaccination soit réellement nécessaire. L'immunité collective permettrait potentiellement de faire disparaître le virus de nos contrées comme d'autres maladies avant elle. Mais en vaccinant massivement les plus à risques, on peut déjà alléger suffisamment le système hospitalier pour que le retour à une vie normale soit envisageable.
Après l'immunité collective serait tout de même intéressant, outre que cela permet de supprimer une maladie de notre territoire, cela éviterait la propagation d'un virus mutant qui résisterait au vaccin et qui serait potentiellement plus méchant encore.
Cela risque d'être nécessaire d'attendre par ailleurs avant d'obtenir l'immunité collective via le vaccin, outre le défi logistique de vacciner autant de monde de manière générale, il y a aussi le problème de la capacité de productions des doses nécessaires. Il y a encore peu d'endroits pour les produire et la cadence doit augmenter. Or le monde entier veut s'acheter ces vaccins avec un très grand volume ce qui génère une tension plus forte que pour la grippe sur ce point…
Tout à fait, il y a une grande confusion dans les débats ou discussions autours des protocoles mobiles physiques entre le protocole lui même et leur fréquence.
La 4G pour augmenter le débit a eu des changements au niveau de son protocole donc comment on échange les données entre une antenne et un téléphone, mais aussi dans ses bandes de fréquences. En ayant plus de bandes disponibles, on peut augmenter le volume de donner à échanger.
La 5G a le même phénomène, de nouvelles bandes de fréquence sont disponibles mais surtout le protocole a été aussi changé. On peut tout à fait déployer la 5G protocolaire sur des banques de fréquence avant utilisées pour la 2G/3G/4G. Et même sans changer les antennes !
C'est je trouve un problème car cela entretient un flou artistique sur cette question. Une 5G sur une installation prévue pour la 4G sans nouvelles fréquences n'offrira pas forcément plus de bande passante aux utilisateurs. Mais on bénéficiera d'autres changements comme en terme de rayonnement électromagnétique, de sécurité dans les échanges, etc. Mais ça c'est la faute selon moi aux politiques et opérateurs télécoms qui développent les protocoles mobiles en liant les deux aspects. Ce qui a un sens, car développer et déployer prend du temps, mais on devrait adopter deux terminologies différentes.
Le problème est que du coup cela devient trompeur, être en 5G ne signifie pas plus vite (ou du moins de manière significative) que la 4G sans installations d'antennes supplémentaires. Par endroit pour des raisons de coût, la 5G sera probablement à une seule bande de fréquence disponible comme pour la 4G ou 3G avant lui.
L'autre soucis est que le débat sur la 5G sont de fait pourris. La 5G protocolaire a un ratio avantages / inconvénients très très favorable. La quasi-totalité des inconvénients pointés sont sur la 5G du point de vue physique, avec donc le besoin d'installer de nouvelles antennes et d'exploiter des fréquences inutilisées de manière si massive pour cet usage. Le seul réel inconvénient est que les téléphones anciens ne sont pas compatibles, mais rien ne s'oppose à un déploiement lent pour que le renouvellement naturel se charge de faire la transition. Le problème est que les militants ou politiques en confondant les deux freinent le déploiement de la 5G protocolaire sur base d'arguments erronés à son sujet comme la consommation d'énergie ou l'usage de fréquences sans retour sanitaire.
D'ailleurs il y a eu le cas en Wallonie où l'opérateur national historique belge Proximus a converti en mars 2020 des sites 4G en 5G, surtout en centre ville, mais la quasi totalité des villes wallonnes lui ont imposé de rétropédaler sur leur territoire sur base des problèmes valables (ou du moins discutables) avec la 5G physique mais qui n'ont pas de sens pour la 5G protocolaire. Du coup le déploiement est freiné sur de mauvaises bases.
Cependant le faible taux de mortalité au sein de l'IHU peut s'expliquer autrement qu'en invoquant une prise en charge spéciale et unique sur le territoire.
Cet article présente quelques pistes d'explication. En somme les Bouches-du-Rhône n'a pas eu (en avril 2020) une vague hospitalière comparable à celles de nombreux départements. Donc de fait les hôpitaux sont capables de gérer des patients moins graves, et qui s'en sortent bien plus souvent que les hôpitaux qui ne peuvent gérer que les cas les plus graves sur place.
Ou encore que l'IHU a eu une politique singulière, du moins au début, en prenant en charge des patients positifs quelque soit leur condition. Donc de fait beaucoup plus de cas moyens ou pas graves que les autres structures.
On dispose de toute façon assez de données aujourd'hui pour voir que leur traitement miracle n'est pas un traitement pertinent dans le cadre du COVID. Ce qui plaide pour que les statistiques de l'IHU soient à expliquer autrement.
Nous sommes en face d'un problème courant en science. Nous avons un problème multifactoriel, car une épidémie et la gravité ou l’occurrence d'une maladie dépendent de nombreux facteurs connus comme inconnus. Nous disposons de beaucoup de données, qui s'accumulent en plus rapidement. Traiter tout cela ne s'improvise pas. Nous devons écarter dedans ce qui tient de la corrélation (comme par exemple les bons chiffres de l'IHU et de leur usage de ce traitement) et de la causalité (par exemple les vaccins approuvés actuellement qui ont un effet pour empêcher les formes sévères de la maladie). Cela impose d'agir avec rigueur, avec des protocoles fiables, reproductibles et bien faits pour limiter le risque d'attribuer à tort à une corrélation une quelconque causalité. Cela ne s'improvise pas.
Ce problème est courant en science. C'est pourquoi nous avons chaque année des articles de presse qui disent que le café est cancérigène et trois jours plus tard que le café est bon pour la santé. Le milieu médical et de l'environnement sont particulièrement concernés par ces problèmes car ce sont des disciplines très multifactorielles par essence et où faire de bonnes études n'est pas simple. Il n'est pas rare de chercher d'abord une corrélation par une étude rapide et simple et si elle existe on vérifie si c'est la causalité. Mais pas mal de gens (dont des scientifiques très intelligents !) vont s'arrêter à la première étude pour tirer leurs conclusions.
Le COVID est particulièrement concerné par ce phénomène car c'est un sujet qui touche de fait tout le monde, qui a un impact fort et durable sur nos vies et avec un battage médiatique comme on a rarement eu. Il faut être vigilant et agir avec méthode.
Mais as-tu lu le document en question (et de fait les études que tu pointes aussi ?) Car c'est expliqué assez clairement ce qui pose problème et est aisément vérifiable si tu penses qu'ils mentent.
L'ANSM explique par exemple que ton étude belge montre que les deux groupes de patients n'ont pas été randomisés (ou cela a été très mal fait). Résultat le groupe avec l'hydroxochloroquine avait un âge moyen plus bas et moins de comorbidités. C'est dommage car on sait que l'âge et ces comorbidités ont un impact très important dans la gravité de la maladie. En somme tu ne peux rien conclure avec car ce résultat peut être expliqué justement par cette différence entre les deux groupes, en dehors du traitement.
C'est pourquoi toutes les études ne se valent pas et qu'un groupe contrôle ne suffit pas. Le protocole expérimental c'est important, c'est ce qui permet d’éliminer au maximum les biais connus et inconnus (car on ne sait pas tout) et donc de s'approcher de l'évaluation de l'efficacité du traitement seul car les autres facteurs ont été neutralisés par le protocole en lui même.
Tu n'arrêtes pas de dire ici que tu veux appliquer une démarche scientifique pour t'approcher au maximum de la vérité, c'est bien, mais manifestement tu ne lis pas bien les documents et tu sembles n'avoir aucun problème pour pointer des biais chez les études n'allant pas dans ton sens mais tu n'as aucun soucis à nous sortir des études qui ont des biais tellement gros que tu aurais dû les supprimer direct de ta liste d'arguments.
Puis même le groupe contrôle ne se retrouve pas sans traitements. Ils ont quand même une prise en charge classique. Tout comme ceux qui bénéficient du traitement à tester.
« Au Maroc, selon les estimations de l’OMS, le taux de prévalence du diabète dans la population adulte est de 12,4 % »
Le mot important que tu as oublié dans cette phrase est adulte. Le Maroc ayant une population plus jeune que la France alors que la plupart des diabétiques sont adultes tu as effectivement une prévalence plus élevée dans cette catégorie d'âge mais ce n'est pas ce que tu as affirmé plus tôt. Et cela ne contredit pas mon propos en fait.
Et pardon… mais les arguments racistes et tout, genre « les noirs savent pas faire un PCR », j'ai du mal. Surtout que nos chiffres en France… comment dire… c'est pas sérieux non plus.
Qui a dit ça ? Pas moi en tout cas.
Et une assertion au doigt mouillé "ils sont plus jeunes, c'est normal qu'ils meurent moins", c'est pas un argument.
Quand on sait qu'il y a une relation étroite entre l'âge et la mortalité avec le COVID, c'est au contraire très pertinent sans même avoir besoin du détail. On sait que c'est un élément à considérer, cela ne fait pas tout mais tu ne peux pas l'ignorer comme si cette différence n'existait pas.
L'argument serait de montrer que dans des tranches d'ages comparables, ils meurent autant que les français et les belges… Peut être que c'est le cas hein ? (j'ai pas trouvé les données).
Là encore, comme je l'avais souligné dans mon commentaire, l'âge est un facteur important mais pas le seul qui peut expliquer ces écarts. Donc même avec ces données précises, tu ne pourrais pas conclure efficacement.
C'est gonflant ce débat… C'est pas possible de discuter sérieusement.
Ma réponse était je trouve juste, sourcée, pas insultante et de bonne foi. Ta réponse me semble moins saine donc je ne sais pas ce que tu cherches de ma part mais je ne trouve pas que tu participes à en faire un débat serein.
Mais je ne comprend pas pourquoi les gens qui semblent si convaincus de l'inutilité de la chloroquine ne cherchent pas à savoir ce qui explique ces chiffres.
Bah voyons, dans ce message j'expose pas mal d'éléments qui tendent à relativiser la comparaison directe entre pays. Cela n'est pas parfait, leur importance est à définir pour chaque cas mais ces éléments sont connus pour avoir un impact notable dans la prise en compte des statistiques de mortalités ou de contaminations.
Il faudra sans doute des années de travail à des experts pour correctement évaluer tout cela. Car les données s'accumulent et les paramètres ne manquent pas.
En tout cas, jusqu'à l'arrivée des vaccins, il n'y a pas eu de traitement miracle d'un pays face au reste du monde. La prise en charge médicale s'est améliorée tout au long de l'épidémie un peu partout, et sans invoquer l'hydrochlorique.
Une fois on m'a sorti qu'au Maroc c'était à cause du diabète plus faible qu'en France qu'il y avait moins de mort. Raté, il est deux fois plus élevé… C'est pas sérieux !
Qui a dit ça ?
En plus tu te trompes, la prévalence du diabète en France et au Maroc est similaire (même plutôt plus élevée en France), et non pas deux fois plus importante au Maroc.
Si pour des chiffres aussi simples à obtenir tu te trompes aussi fortement, je n'ose imaginer la véracité de tes autres propos. Tu devrais questionner tes sources.
Pour information aussi, car sur le diabète et le COVID on entend pas mal de choses, un diabétique jeune face au COVID ne court pas de risques très importants. Ce n'est pas terrible car cela peut déséquilibrer temporaire le diabète mais c'est assez gérable. Le problème du diabète n'est d'ailleurs pas forcément l'hyperglycémie provoquée par l'infection, c'est gênant mais ça se gère, mais ses conséquences sur les artères et organes (reins et coeur en tête) après des années d'action. Surtout que 80% des diabétiques étant liés à un surpoids et à une hypertension artérielle, en plus d'être des personnes âgées, tu as le cocktail gagnant pour que le COVID (comme la grippe saisonnière d'ailleurs) soit vraiment un problème pour ces patients.
C'est cet ensemble qui pose problème, plus que le fait d'être diabétique.
Or, l'âge médian en France est de 41 ans contre 29 ans pour le Maroc. Cela signifie que de fait les patients Français sont plus âgés que les Marocains en moyenne, donc plus fragiles face au coronavirus. Puis cela signifie que les diabétiques sont probablement plus vieux ou avec plus d'années en tant que malade, donc avec plus de complications liées à celle-ci ce qui les rend plus vulnérables encore.
Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si des plans de vaccination prévoient de vacciner d'abord les très âgés (plus de 75 ans), puis les moins âgés (75-45 ans) avec des maladies problématiques comme le diabète avant de le généraliser à tout le monde. En Belgique par exemple le diabétique de 20 ans ne pourra pas se vacciner avant les autres personnes de sa tranche d'âge, cette exception étant de mise à partir de 45 ans car ce sont eux les vrais patients à risque.
Personnellement, n'étant pas expert, donc incapable de me faire une idée sur la valeur des publication, je peux regarder les morts… Le Maghreb s'en sort bien, l’Afrique noire aussi, l'IHU et Marseille ont de très bons chiffres.
Pour info, toute comparaison entre pays doit se faire à la lumière d'autres indicateurs que les chiffres bruts. Sinon en effet on en déduit n'importe quoi.
L'Afrique de manière plus générale a un climat plus chaud qu'en Europe, et a une population plus jeune. La transmission du virus est donc plus difficile, et quand le virus touche quelqu'un il a moins la possibilité de faire des dégâts.
L'Europe est aussi très dense en population par rapport à de nombreuses zones géographiques, a des pratiques culturelles qui favorisent la transmission (la bise, contacts sociaux fréquents, etc.). L'Asie a par exemple une culture plus distante avec les autres.
Certains pays comme la Chine ou la Corée du Sud s'en sont sorties, avec l'expérience du SRAS d'une part, mais aussi avec une politique très proactive du gouvernement avec des mesures qui feraient sans doute hurler la plupart des européens. Ils sont aussi probablement plus obéissants quant à ces mesures que par chez nous.
Et nos gouvernements ont aussi fait des erreurs, que pas tout le monde n'a reproduit autour du monde. Et sans doute que de nombreux pays n'ont pas des statistiques fiables non plus, faute de moyens ou par volonté de masquer les chiffres.
Bref, les chiffres bruts cela ne suffit pas pour conclure, il faut tenir compte du contexte car tout ce que j'ai listé participe à expliquer les chiffres observés.
La France et la Belgique, non, pas du tout, c'est parmi les pires mortalités du monde… Alors, peut être qu'il y a de très bonnes explications pour expliquer ces choses là, mais celle qui me semble la plus crédible, c'est que ceux qui meurent moins reçoivent un traitement qui fonctionne.
Une autre chose qu'on oublie, c'est que les statistiques ne peuvent pas être comparées car chaque pays à sa méthode. La Belgique a décidé que tout mort avec COVID était inclus dans les statistiques de décès liés au COVID. Même si finalement ce n'était pas forcément la vraie cause. C'est plus simple et honnête car moins sujette à interprétation douteuse mais c'est donc la valeur haute. Quasiment aucun pays ne va si loin, la plupart font pas mal d'exclusions dans les statistiques.
En vraie la situation Belge, bien que pas terrible, n'est pas catastrophique. Les hôpitaux ont eu une surcharge mais ont toujours été en capacité de traiter l'ensemble des patients ce qui n'a pas été le cas de tous les pays du monde, rien qu'en aux USA, au Royaume-Uni, France et en Italie il y a eu des tensions plus fortes par endroit.
Bref, il faut tenir compte de tout cela pour tirer un bilan honnête de la situation et attribuer les bonnes causes aux bons effets. Si tu prends les chiffres bruts et que la différence ne repose pour toi que sur l'efficacité d'un traitement, c'est que finalement tu ignores tout de la dynamique d'une transmission et d'une épidémie. Pourtant cette année il y a eu assez d'informations disponibles pour apprendre quelques bases quand même…
Mais je vois bien que beaucoup de gens le considèrent ainsi, donc il y a certainement eu une communication allant dans ce sens. Possible même que ça vienne de Raoult lui-même, mais ayant suivi un certain nombre de ses points hebdos par la suite, ce n'est pas l'image que j'en retiens.
C'est lui qui a décrété que suite à son étude l'épidémie c'était fini. Qu'il a répété en mai que l'épidémie était derrière nous et qu'il n'y aurait pas de seconde vague. On voit où on en est aujourd'hui.
Raoult a largement surmédiatisé comme un grand les bénéfices de son traitement et a ignoré toutes les critiques qui ont été faites contre son travail.
On a eu plein d'articles aussi pour dire que l'HCQ c'était dangereux, dans le but de discréditer ce traitement. En effet, il y a des cas où c'est dangereux (c'est le cas de nombreux traitements), mais avec un suivi on sait gérer (ça fait des décennies qu'on le maîtrise) et on peut interrompre le traitement.
Pour avoir des gens dans mon entourage qui se traitent avec pour leur maladie, ce n'est pas simple comme traitement. Le dosage est très fin entre la dose thérapeutique et la dose qui pose de sérieux problèmes. Et même en suivant bien la prescription il faut souvent interrompre son usage après plusieurs années car les dégâts ophtalmologiques par exemple deviennent trop risqués.
Ce n'est donc pas si simple. Il vaut mieux éviter de s'en servir si le bénéfice n'est pas assez fort.
réaction immédiate à l'étude du Lancet mais aucune réaction lors du retrait de l'étude
Pourtant on en a eu des retours suite à cet article retiré du Lancet. Tu as vécu dans une grotte à ce moment là ?
Au milieu de tout ça on a des gros groupes pharma qui avaient bien intérêt à discréditer un traitement pas cher sans brevet pour imposer leur solution, genre Remdesivir…
Tu crois que Big Pharma n'a pas intérêt à ce que l'économie aille bien et que l'épidémie ne dure pas trop ? Surtout s'ils n'ont rien sous la dent à vendre à côté… car on était loin d'un vaccin prêt à diffuser à ce stade là. Donc au contraire les entreprises qui vendaient ce traitement avaient tout intérêt à soutenir la chloroquine pour mieux le vendre.
En fait, une étude sur 42 individus peut être totalement valable. C'est peu, j'en conviens, surtout si on sépare en deux avec un groupe de contrôle.
Cela dépend de l'objectif et du stade. J'en conviens. Cela dépend aussi de l'efficacité du traitement mis en œuvre, plus l'effet est faible, plus il faudra du monde pour le voir.
42 individus au début de l'épidémie pour avoir un résultat plus rapidement peut faire sens et si le traitement est considérablement plus efficace, cela peut suffire à lancer un mouvement et approfondir le sujet.
Mais nous sommes 10 mois après, le recul on en a, des patients on en a aussi. Des études qui ne vont pas dans le sens de Raoult cela ne manque pas non plus. Le fait d'avoir si peu de personnes dans l'étude n'aide pas à trancher dans son sens. Car il faut aussi mesurer l'efficacité par classe d'âge, les éventuels comorbidités, etc. Avec 42 patients en tout, cela me semble bien faible pour avoir une bonne représentativité des patients.
C'est d'autant plus ridicules que après la publication ils n'ont aucun problème à tester sur 3000 patients mais en dehors de tout protocole, pourquoi ne pas en avoir mis plus dès le départ ? C'est douteux.
L'erreur n'est pas là, mais dans le test statistique utilisé pour pouvoir tirer des conclusions. Certains marchent même avec de très faibles échantillons, d'autres pas du tout et donnent n'importe quoi si mal utilisés.
Il faut aussi des groupes bien constitués dès le départ (que le groupe contrôle et de tests soient le plus proches possibles en terme de caractéristiques) et un protocole bien établi aussi. N'ayant lu que le résumé je ne m'aventure pas dans l'analyse de celui-ci.
On reste quand même loin du traitement miracle qu'il a vendu lui même en mars dernier. C'est bien le signe que son étude initiale était mauvaise.
Ensuite, il y a quand même des bizarreries dans ce protocole rien qu'en lisant le résumé. Déjà faire une étude sur si peu de patients (42) c'est quand même douteux pour en tirer quoique ce soit. Avec les données et le nombre de malades de part le monde, avoir une plus grande cohorte est à portée et est même nécessaire s'ils veulent peser.
D'autant plus que dans le résumé ils disent qu'après publication ils ont testé sur bien plus de gens (plus de 3000 quand même) et essayent d'en tirer un résultat mais ils ne sont pas dans l'étude donc on n'a pas les détails les concernant (et probablement qu'eux non plus) et encore une fois sans groupe de contrôle à priori. Cela n'est pas très cohérent. La démarche ne me semble pas en adéquation avec le besoin de réellement évaluer son efficacité.
Après cela a aussi un sens logique. De nos jour un ordinateur ou un téléphone cela ne consomme pas beaucoup d'énergie à l'usage. Il y a eu un gros travail dessus. Mais on a toujours besoin de grandes quantités de métaux et de transports pour les produire et les amener chez le client. Et la plupart de ces composants étant produits en Chine, le transport et l'électricité des usines sont très carbonés. Il faut donc beaucoup de temps pour que l'usage rattrape la fabrication.
Après, n'oublions pas que ce principe (et ces chiffres) valent pour la France qui a l'électricité parmi les moins impactantes pour le climat au monde. Ce principe est beaucoup moins vrai pour un allemand, un polonais ou un chinois par exemple.
Les donations sont encadrées en France, comme l'héritage l'est. Si tu effectues une donation de cette nature en dehors des clous légalement peu avant ta mort, de fait cela impact non seulement la fiscalité de la donation, mais cela impact aussi l'héritage car le patrimoine à partager est bien plus faible qu'il ne devrait l'être.
Donc si, l'héritage ici est concerné de fait par cette baisse drastique de patrimoine au moment du décès, et qu'en plus il a manifestement planifié ce transfert juste avant de mourir dans ce but.
En fait, on dirait simplement que les cryptomonnaies permettent faire des legs de manière bien plus facile et plus transparente que le système notarié.
Le problème est que du coup cet argent, qui est un montant très élevé, a été leggé sans déclaration donc en totale illégalité. En France tu ne peux pas faire n'importe quoi avec de telles sommes.
Donc cela signifie que s'il y a des bénéficiaires légaux de son héritage, ils sont lésés. Cela signifie aussi que l'État n'a pas reçu sa part non plus. C'est déplorable comme attitude.
Autrement dit, en droit français un service privé devient de facto une composante de la liberté d'expression dés lors que son utilisation est généralisée et importante pour la participation à la vie démocratique ainsi que l'expression des idées et des opinions. Je ne serais pas surpris que le même argumentaire ait été utilisé par l'Electronic Frontier Foundation aux États-Unis.
Notons que le Conseil Constitutionnelle s'est prononcé ici sur l'accès à Internet dans son ensemble, pas d'un service Internet en particulier. Car par exemple même en étant banni de tous les grands réseaux sociaux, tu peux héberger ton propre serveur avec ton contenu. C'est peut être moins efficace pour avoir un impact médiatique fort, mais cela reste possible de s'exprimer quand même. Sans accès à Internet en entier, tes moyens d'expression deviennent nettement plus mince.
Après oui, service privé ne signifie pas droit de tout faire à l'encontre des usagers (ou potentiel usagers). C'est valide partout. Mais il n'est pas clair si les décisions de ces réseaux puissent être contestées ou pas en justice.
Perso, j'y vois surtout l'idée qu'on peut (contrairement à avant avec un humain), donc pourquoi pas le faire. En sachant bien que le mieux est d'éviter la situation…
Je ne dis pas le contraire, si on peut le faire proprement, tant mieux.
Mais ne pas le faire ne doit pas être un frein pour autant, car cela ne change pas le comportement actuel avec des humains aux commandes. Puis surtout, parce que ces scénarios me semblent vraiment très improbable et relevant plus du fantasme.
On se la pose depuis un moment, les chercheurs "social" ont un temps d'avance sur la technologie. le sujet de S&V est pas du tout nouveau, j'ai déjà lu dessus il y a plusieurs années (https://en.wikipedia.org/wiki/Moral_Machine date de 2017, donc déjà mini 4 ans).
Il est intéressant d'avoir des réponses réfléchies sous le coude à ces questions, mais il ne faut pas non plus en faire un sorte d'alpha et oméga des réflexions autour des systèmes autonomes.
Par exemple pour la voiture autonome, on sort souvent cet exemple pour montrer qu'avant de commercialiser il faudrait trancher cette question. C'est bizarre car déjà l'être humain conducteur ne prendra lui aucune décision rationnelle en de telles circonstances, il n'a pas le temps de le faire, ni les données, ni la rigueur en cas de catastrophe de le faire bien.
Ensuite, il faudrait encore que cette situation soit réaliste. Des accidents où tu as le choix de faucher deux groupes distincts de personnes, en ayant aucune solution pour les épargner, tout en ayant le temps de choisir l'un ou l'autre groupe, est-ce que cela arrive dans la vraie vie ? Et avec un véhicule autonome qui à priori s'arrêtera automatiquement en cas de défaillance mécanique détectée et qui à priori aussi aura une vitesse adaptée à une situation donnée, est-ce que cela a vraiment une chance d'arriver de manière récurrente ? Et est-ce que même si cela arrivait, l'IA aurait assez de données, de temps et de capacité d'analyse pour faire la décision conforme au scénario souhaitée ? Personnellement j'ai un doute que cela arrive suffisamment fréquemment pour que cela ait un quelconque intérêt.
C'est bien que des chercheurs se penchent dessus car peut être qu'on aura un système où cette question sera pertinente. Mais à l'heure actuelle cela me semble bien théorique.
Car l'ARN sert au processus de synthèse des protéines et à l'expression du génome. Tout cela étant vue en première, cela explique qu'on ne le voit pas plus tôt.
Chaque chose en son temps, il y a des tas de choses à apprendre dans notre monde, il est sain je pense d'éviter de surcharger trop jeune les élèves en informations et d'y aller par étapes. Si la notion d'ARN ne sert pas pour les sujets vus en troisième, c'est bien de ne pas en parler sinon tu risques d'ajouter de la confusion.
Sauf que ici nous ne sommes pas uniquement sur un terrain linguistique, nous sommes aussi dans un cadre juridique.
Le terme OpenSource est déposé par l'OSI qui doit faire référence uniquement à des logiciels sous licences respectant leur définition. De manière similaire tu ne peux pas qualifier ton produit de bio et bon pour la santé n'importe comment dans tes publicités, il y a des attentes derrière ces mots. Il y a donc un aspect juridique derrière.
Bref, l'autorité derrière la définition d'OpenSource étant OSI, tout comme la FSF derrière le terme logiciel libre, il me semble sain qu'on évite de galvauder ces termes avec un autre sens sans le préciser.
Et comme la définition des deux entités sont très proches volontairement, les deux termes sont techniquement et de fait synonymes.
Il pense sans doute au principe ARN, qui est assez nouveau (à cette échelle).
Après sur l'ARN seul, on sait que le vaccin ne devrait pas poser plus de problèmes que le virus lui même. Cela repose sur les mêmes mécanismes biologiques, et on a pas mal d'infos sur comment cela fonctionne même si l'usage en tant que vaccin est nouveau.
Après la pharmacovigilance aidera à s'en assurer sur le long terme.
[^] # Re: Le Professeur Maboul et l’extrême droite sont dans un bateau
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal toujours pas convaincus par l'Hydroxychloroquine ?. Évalué à 3. Dernière modification le 22 janvier 2021 à 19:47.
Ça tombe bien, c'est la procédure normale pour évaluer l'efficacité d'un traitement… Un passage obligé.
Déjà, on sait faire des études randomisées rapidement, les services d'urgences font régulièrement des essais cliniques divers par exemple pour évaluer certaines pratiques.
Suivre la méthode permet au contraire de gagner du temps. Raoult avec sa fausse piste et son étude hors norme a attiré l'attention et des ressources pour évaluer une piste qui finalement n'en vaut pas la peine.
On n'est pas gagnant à utiliser des méthodes inadaptées pour évaluer un traitement. On perd à la fin du temps, de l'argent et des hommes qui pourraient faire d'autres choses.
Comme dans tout corps de métier, il y a des incompétents. Et médecin c'est un terme très générique. Mon médecin généraliste n'est pas plus formé que moi à lire une étude clinique (c'était longtemps absent des formations chez les médecins, je le rappelle). Tout comme mon cardiologue a probablement un avis très mauvais sur les maladies neurologiques. Et je ne parle pas des homéopathes dont leur avis sur tout est discutable.
Comme on va trouver forcément quelques médecins dans le monde qui est à contre courant du consensus du secteur, avec ta démarche de faire confiance aux médecins, on fait confiance à qui ? Personnellement je fais plutôt confiance aux médecins (et chercheurs dans le domaine médical) qui sont spécialisés dedans. Et je regarde aussi la proportion dans ces experts, pour voir si l'avis est tranchée ou trop indécise.
Mais même avec ces statistiques, sans une étude clinique bien rôdé, tu ne peux rien conclure de pertinent. La science qui a permit le progrès technologique et médical a pu faire ces avancées grâce justement aux avancées méthodologiques depuis le XIXe siècle, faire des études qui donnent des résultats certaines (ou du moins avec une grande confiance dans le résultat) demande d'agir avec méthode. Il ne suffit pas de sortir 3 pourcentages pour conclure quoique ce soit, le contexte de l'expérience compte, de même que les conditions de l'expérimentation et on doit tout faire pour isoler au maximum les variables pour que les chiffres en sortie soient exploitables.
[^] # Re: Le Professeur Maboul et l’extrême droite sont dans un bateau
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal toujours pas convaincus par l'Hydroxychloroquine ?. Évalué à 7.
Mais non, car chaque individu porte en lui des caractéristiques propres. Le taux de diabétique ou l'impact de l'âge n'est pas anodin, si par exemple tu exploites des données de mortalité américaine (où il y a beaucoup plus d'obèses en moyenne) sur des patients français lors d'un test clinique, tu vas avoir n'importe quoi car ces données seront incomparables !
Sans compter que des facteurs génétiques peuvent entrer en jeu, ou environnementaux. Un asiatique, un européen et un américain ne sont pas en tout point semblables sur ces aspects. Il faut donc des données au plus proche de la population sur laquelle on veut évaluer la situation.
Tu n'as pas besoin de faire 20 000 évaluations pour évaluer l'efficacité d'un médicament, mais il faut le faire bien pour que cela ait un sens. Et le groupe contrôle est nécessaire dans ce processus.
Notons que le groupe contrôle ici est nécessaire mais non suffisant…
Mais en science il faut évidemment reproduire une expérience quand même. Pour éviter certains biais par exemple lié à l'expérimentateur, mais aussi par rapport aux patients. Même en suivant rigoureusement le protocole le plus solide du monde, tu peux avoir une chance d'enfer et avoir un groupe contrôle qui survie trop bien ou qui meurt trop par rapport au groupe de tests sans que cela soit attribuable au traitement ou non. Car peut être qu'on est tombé sur un lot particulier de patients sans le savoir.
Donc il faut quand même reproduire une expérience, pour éviter de croire que cette expérience aux résultats étranges soit généralisable.
Et qu'est-ce que tu en sais ? C'est l'avantage de la méthode, on ne change qu'une variable entre les individus pour contrecarrer l'effet potentiel d'un facteur de confusion connu comme inconnu.
C'est ce qui rend cette méthode d'évaluation efficace. Sinon comme pour les autres études bancales que tu as pointé, tu pourrais expliquer les mêmes résultats sans évoquer le traitement.
Sauf que l'effet placébo n'est pas un pourcentage fixe. L'effet placébo dépend des gens, de la forme du traitement, de la communication du médecin, etc. Tu ne peux pas évaluer l'impact de l'effet placébo sur le COVID avec 100 chinois pour l'extrapoler au monde entier, c'est absurde. Ce n'est pas comme cela que ça fonctionne.
Tant qu'on ne sait pas qu'un traitement est efficace, le donner ou donner un placébo est éthiquement identique.
Imagine un traitement expérimental contre la sclérose en plaque. Toutes les phases d'avant montre que c'est prometteur : test in vivo, sur les animaux, on explique le phénomène très bien, etc. Il faut tester sur les humains.
Certains seraient tentés de dire que comme le traitement est prometteur et que la maladie est très handicapante, il faut d'office le donner à tout le monde lors de l'essai clinique. Ah mais pas de bol, non seulement sur l'Homme cela ne fonctionne pas très bien, mais en plus les effets secondaires sont importants.
Est-ce qu'il fallait mieux être dans le groupe contrôle ou pas ? Ne pas être traité finalement est sans doute meilleur dans ce cas. Mais peut être qu'un autre jour être dans le groupe de test aurait été mieux mais on ne le sait pas en avances, sinon on ne ferait pas l'essai clinique.
Or pour savoir si le traitement est efficace, il faut suivre un protocole proprement au moins une fois pour s'en assurer. Et comme on l'a souligné, ce n'est pas avec le protocole Raoult (ou même d'autres) qu'on pouvait conclure quoique ce soit.
Déjà pour donner un traitement, le patient doit être conscient des effets positifs et négatifs d'un traitement. Si tu ne le sais pas, tu ne peux pas le fournir car il faudra faire un essai clinique avant pour le définir (et où les patients sont conscients de l'objectif).
Et pour le savoir… il faut bien faire le test mais en suivant un protocole qui permet de tirer une conclusion.
[^] # Re: L'ignorance étalée...
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal genre, ils nous prendraient pour des neuneux ?. Évalué à 2.
C'est globalement le problème avec toute publication qui traite l'actualité scientifique pour le grand public.
D'ailleurs Science et vie souffre des mêmes problèmes que Futura science aussi : qualité variable selon l'auteur, titres putaclik, mauvaise interprétation du document source, etc.
C'est difficilement évitable, la science c'est vaste et complexe et il faut essayer d'être attrayant. Se tromper est facile, tu ne peux pas avoir des spécialistes sur tous les sujets pour minimiser les erreurs.
L'important est surtout de voir le ratio entre les bons et mauvais articles, trouver une revue qui est compréhensible car taper sur des choses trop compliquées cela n'aide pas à s'informer. Et surtout avoir conscience que ce genre d'articles n'est pas une vérité absolue et que si le sujet nous intéresse, essayer de creuser.
[^] # Re: double dose
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal genre, ils nous prendraient pour des neuneux ?. Évalué à 3.
Après on peut aussi rigoler avec des vaccins qui ont des efficacités différentes.
En UE pour l'instant il n'y a que Pzifer et Moderna qui ont une efficacité d'environ 90-95% ce qui est en première approximation proche de 100% et comparable entre eux.
Mais le Royaume-Uni qui a quitté l'UE a autorisé l'usage massif de AstraZeneca qui a une efficacité de… 70%. Cela signifie que s'ils utilisent quasiment que ce vaccin, il faudra plus de vaccinés pour atteindre l'immunité collective recherchée.
Mais aussi cela signifie que de comparer leur taux de vaccination avec les pays européen doit tenir compte aussi de ce facteur. Même s'il ne comble pas l'écart entre les deux blocs là dessus, faire une comparaison trop stricte sans en tenir compte surestimerait l'efficacité de la politique vaccinelle du Royaume-Uni.
Cela signifie que quand l'UE utilisera ce vaccin, probablement d'ici un mois, il faudra commencer à comptabiliser les chiffres en tenant compte que tous les vaccins ne se valent pas. Jusqu'à aujourd'hui on pouvait se permettre de ne pas y faire trop attention tellement les deux autorisés sont proches sur le plan du nombre de dose comme de l'efficacité.
Et de même si d'autres vaccins arrivent plus tard sur le marché et qui n'auront besoin que d'une dose.
[^] # Re: Il n'y a pas que le débit dans la vie de la 5G
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien La fausse 5G se déploie à grande vitesse. Évalué à 2.
Tout à fait, mais globalement les industriels définissent dans la norme les bandes de fréquence dans lesquelles elles vont opérer et notamment les possibilités d'agrégations des bandes de fréquences pour doper le débit en utilisant différentes fréquences à la fois.
Comme on ne peut pas utiliser facilement une même bande de fréquence pour différents usages (donc utiliser une bande de fréquence pour la TNT et le réseau mobile en même temps, par exemple), il faut essayer d'harmoniser au maximum dans le monde et entre industriels ces bandes de fréquence pour garantir les débits du protocole d'une part, mais aussi avoir des produits les plus génériques et efficaces possibles qui ne doivent pas être compatibles avec un spectre d'émission de 1 MHz à 200 GHz mais seulement dans des bandes définies.
D'ailleurs les licences d'émission 5G sont aussi liées aux bandes de fréquence d'utilisation en fait.
[^] # Re: Non, la grippe est potentiellement mortelle
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal genre, ils nous prendraient pour des neuneux ?. Évalué à 10.
Tout à fait.
Il y a plusieurs choses à prendre en compte entre grippe et COVID.
Tout d'abord le COVID reste plus mortel et handicapant que la grippe saisonnière habituelle. Et cela concerne des tranches d'âge plus basses aussi pour les cas sévères. Rien que cela peut justifier pas mal de changement dans l'approche.
Ensuite, le COVID malgré tout on connaît moins son impact à long terme. Il semble que son impact sur l'appareil respiratoire soit plus fort même après récupération, et possiblement d'autres organes pourraient être touchées. Pour la grippe ces effets sont mieux connus et délimités.
Mais aussi la grippe se répand moins. Comme on vit avec la grippe depuis longtemps, on a une immunité partielle à l'échelle de la population qui limite naturellement sa diffusion. Le virus circulant moins bien, il peut toucher moins de gens et moins sévèrement.
D'où le fait que le vaccin contre la grippe est recommandée pour les personnes âgées et fragiles, sans vacciner l'ensemble de la population on arrive à assurer notre vie sociale sans avoir un système hospitalier débordé, ni une tonne de cadavres.
Je ne suis pas sûr que le fameux 60% de vaccination soit réellement nécessaire. L'immunité collective permettrait potentiellement de faire disparaître le virus de nos contrées comme d'autres maladies avant elle. Mais en vaccinant massivement les plus à risques, on peut déjà alléger suffisamment le système hospitalier pour que le retour à une vie normale soit envisageable.
Après l'immunité collective serait tout de même intéressant, outre que cela permet de supprimer une maladie de notre territoire, cela éviterait la propagation d'un virus mutant qui résisterait au vaccin et qui serait potentiellement plus méchant encore.
Cela risque d'être nécessaire d'attendre par ailleurs avant d'obtenir l'immunité collective via le vaccin, outre le défi logistique de vacciner autant de monde de manière générale, il y a aussi le problème de la capacité de productions des doses nécessaires. Il y a encore peu d'endroits pour les produire et la cadence doit augmenter. Or le monde entier veut s'acheter ces vaccins avec un très grand volume ce qui génère une tension plus forte que pour la grippe sur ce point…
[^] # Re: Il n'y a pas que le débit dans la vie de la 5G
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien La fausse 5G se déploie à grande vitesse. Évalué à 4.
Tout à fait, il y a une grande confusion dans les débats ou discussions autours des protocoles mobiles physiques entre le protocole lui même et leur fréquence.
La 4G pour augmenter le débit a eu des changements au niveau de son protocole donc comment on échange les données entre une antenne et un téléphone, mais aussi dans ses bandes de fréquences. En ayant plus de bandes disponibles, on peut augmenter le volume de donner à échanger.
La 5G a le même phénomène, de nouvelles bandes de fréquence sont disponibles mais surtout le protocole a été aussi changé. On peut tout à fait déployer la 5G protocolaire sur des banques de fréquence avant utilisées pour la 2G/3G/4G. Et même sans changer les antennes !
C'est je trouve un problème car cela entretient un flou artistique sur cette question. Une 5G sur une installation prévue pour la 4G sans nouvelles fréquences n'offrira pas forcément plus de bande passante aux utilisateurs. Mais on bénéficiera d'autres changements comme en terme de rayonnement électromagnétique, de sécurité dans les échanges, etc. Mais ça c'est la faute selon moi aux politiques et opérateurs télécoms qui développent les protocoles mobiles en liant les deux aspects. Ce qui a un sens, car développer et déployer prend du temps, mais on devrait adopter deux terminologies différentes.
Le problème est que du coup cela devient trompeur, être en 5G ne signifie pas plus vite (ou du moins de manière significative) que la 4G sans installations d'antennes supplémentaires. Par endroit pour des raisons de coût, la 5G sera probablement à une seule bande de fréquence disponible comme pour la 4G ou 3G avant lui.
L'autre soucis est que le débat sur la 5G sont de fait pourris. La 5G protocolaire a un ratio avantages / inconvénients très très favorable. La quasi-totalité des inconvénients pointés sont sur la 5G du point de vue physique, avec donc le besoin d'installer de nouvelles antennes et d'exploiter des fréquences inutilisées de manière si massive pour cet usage. Le seul réel inconvénient est que les téléphones anciens ne sont pas compatibles, mais rien ne s'oppose à un déploiement lent pour que le renouvellement naturel se charge de faire la transition. Le problème est que les militants ou politiques en confondant les deux freinent le déploiement de la 5G protocolaire sur base d'arguments erronés à son sujet comme la consommation d'énergie ou l'usage de fréquences sans retour sanitaire.
D'ailleurs il y a eu le cas en Wallonie où l'opérateur national historique belge Proximus a converti en mars 2020 des sites 4G en 5G, surtout en centre ville, mais la quasi totalité des villes wallonnes lui ont imposé de rétropédaler sur leur territoire sur base des problèmes valables (ou du moins discutables) avec la 5G physique mais qui n'ont pas de sens pour la 5G protocolaire. Du coup le déploiement est freiné sur de mauvaises bases.
[^] # Re: Le Professeur Maboul et l’extrême droite sont dans un bateau
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal toujours pas convaincus par l'Hydroxychloroquine ?. Évalué à 9. Dernière modification le 20 janvier 2021 à 18:12.
Tout à fait, l'IHU peut avoir des décès.
Cependant le faible taux de mortalité au sein de l'IHU peut s'expliquer autrement qu'en invoquant une prise en charge spéciale et unique sur le territoire.
Cet article présente quelques pistes d'explication. En somme les Bouches-du-Rhône n'a pas eu (en avril 2020) une vague hospitalière comparable à celles de nombreux départements. Donc de fait les hôpitaux sont capables de gérer des patients moins graves, et qui s'en sortent bien plus souvent que les hôpitaux qui ne peuvent gérer que les cas les plus graves sur place.
Ou encore que l'IHU a eu une politique singulière, du moins au début, en prenant en charge des patients positifs quelque soit leur condition. Donc de fait beaucoup plus de cas moyens ou pas graves que les autres structures.
On dispose de toute façon assez de données aujourd'hui pour voir que leur traitement miracle n'est pas un traitement pertinent dans le cadre du COVID. Ce qui plaide pour que les statistiques de l'IHU soient à expliquer autrement.
Nous sommes en face d'un problème courant en science. Nous avons un problème multifactoriel, car une épidémie et la gravité ou l’occurrence d'une maladie dépendent de nombreux facteurs connus comme inconnus. Nous disposons de beaucoup de données, qui s'accumulent en plus rapidement. Traiter tout cela ne s'improvise pas. Nous devons écarter dedans ce qui tient de la corrélation (comme par exemple les bons chiffres de l'IHU et de leur usage de ce traitement) et de la causalité (par exemple les vaccins approuvés actuellement qui ont un effet pour empêcher les formes sévères de la maladie). Cela impose d'agir avec rigueur, avec des protocoles fiables, reproductibles et bien faits pour limiter le risque d'attribuer à tort à une corrélation une quelconque causalité. Cela ne s'improvise pas.
Ce problème est courant en science. C'est pourquoi nous avons chaque année des articles de presse qui disent que le café est cancérigène et trois jours plus tard que le café est bon pour la santé. Le milieu médical et de l'environnement sont particulièrement concernés par ces problèmes car ce sont des disciplines très multifactorielles par essence et où faire de bonnes études n'est pas simple. Il n'est pas rare de chercher d'abord une corrélation par une étude rapide et simple et si elle existe on vérifie si c'est la causalité. Mais pas mal de gens (dont des scientifiques très intelligents !) vont s'arrêter à la première étude pour tirer leurs conclusions.
Le COVID est particulièrement concerné par ce phénomène car c'est un sujet qui touche de fait tout le monde, qui a un impact fort et durable sur nos vies et avec un battage médiatique comme on a rarement eu. Il faut être vigilant et agir avec méthode.
[^] # Re: Le Professeur Maboul et l’extrême droite sont dans un bateau
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal toujours pas convaincus par l'Hydroxychloroquine ?. Évalué à 10.
Mais as-tu lu le document en question (et de fait les études que tu pointes aussi ?) Car c'est expliqué assez clairement ce qui pose problème et est aisément vérifiable si tu penses qu'ils mentent.
L'ANSM explique par exemple que ton étude belge montre que les deux groupes de patients n'ont pas été randomisés (ou cela a été très mal fait). Résultat le groupe avec l'hydroxochloroquine avait un âge moyen plus bas et moins de comorbidités. C'est dommage car on sait que l'âge et ces comorbidités ont un impact très important dans la gravité de la maladie. En somme tu ne peux rien conclure avec car ce résultat peut être expliqué justement par cette différence entre les deux groupes, en dehors du traitement.
C'est pourquoi toutes les études ne se valent pas et qu'un groupe contrôle ne suffit pas. Le protocole expérimental c'est important, c'est ce qui permet d’éliminer au maximum les biais connus et inconnus (car on ne sait pas tout) et donc de s'approcher de l'évaluation de l'efficacité du traitement seul car les autres facteurs ont été neutralisés par le protocole en lui même.
Tu n'arrêtes pas de dire ici que tu veux appliquer une démarche scientifique pour t'approcher au maximum de la vérité, c'est bien, mais manifestement tu ne lis pas bien les documents et tu sembles n'avoir aucun problème pour pointer des biais chez les études n'allant pas dans ton sens mais tu n'as aucun soucis à nous sortir des études qui ont des biais tellement gros que tu aurais dû les supprimer direct de ta liste d'arguments.
[^] # Re: Le Professeur Maboul et l’extrême droite sont dans un bateau
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal toujours pas convaincus par l'Hydroxychloroquine ?. Évalué à 9.
Puis même le groupe contrôle ne se retrouve pas sans traitements. Ils ont quand même une prise en charge classique. Tout comme ceux qui bénéficient du traitement à tester.
[^] # Re: Le Professeur Maboul et l’extrême droite sont dans un bateau
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal toujours pas convaincus par l'Hydroxychloroquine ?. Évalué à 10.
Le mot important que tu as oublié dans cette phrase est adulte. Le Maroc ayant une population plus jeune que la France alors que la plupart des diabétiques sont adultes tu as effectivement une prévalence plus élevée dans cette catégorie d'âge mais ce n'est pas ce que tu as affirmé plus tôt. Et cela ne contredit pas mon propos en fait.
Qui a dit ça ? Pas moi en tout cas.
Quand on sait qu'il y a une relation étroite entre l'âge et la mortalité avec le COVID, c'est au contraire très pertinent sans même avoir besoin du détail. On sait que c'est un élément à considérer, cela ne fait pas tout mais tu ne peux pas l'ignorer comme si cette différence n'existait pas.
Là encore, comme je l'avais souligné dans mon commentaire, l'âge est un facteur important mais pas le seul qui peut expliquer ces écarts. Donc même avec ces données précises, tu ne pourrais pas conclure efficacement.
Ma réponse était je trouve juste, sourcée, pas insultante et de bonne foi. Ta réponse me semble moins saine donc je ne sais pas ce que tu cherches de ma part mais je ne trouve pas que tu participes à en faire un débat serein.
[^] # Re: Le Professeur Maboul et l’extrême droite sont dans un bateau
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal toujours pas convaincus par l'Hydroxychloroquine ?. Évalué à 10. Dernière modification le 19 janvier 2021 à 01:06.
Bah voyons, dans ce message j'expose pas mal d'éléments qui tendent à relativiser la comparaison directe entre pays. Cela n'est pas parfait, leur importance est à définir pour chaque cas mais ces éléments sont connus pour avoir un impact notable dans la prise en compte des statistiques de mortalités ou de contaminations.
Il faudra sans doute des années de travail à des experts pour correctement évaluer tout cela. Car les données s'accumulent et les paramètres ne manquent pas.
En tout cas, jusqu'à l'arrivée des vaccins, il n'y a pas eu de traitement miracle d'un pays face au reste du monde. La prise en charge médicale s'est améliorée tout au long de l'épidémie un peu partout, et sans invoquer l'hydrochlorique.
Qui a dit ça ?
En plus tu te trompes, la prévalence du diabète en France et au Maroc est similaire (même plutôt plus élevée en France), et non pas deux fois plus importante au Maroc.
Si pour des chiffres aussi simples à obtenir tu te trompes aussi fortement, je n'ose imaginer la véracité de tes autres propos. Tu devrais questionner tes sources.
Pour information aussi, car sur le diabète et le COVID on entend pas mal de choses, un diabétique jeune face au COVID ne court pas de risques très importants. Ce n'est pas terrible car cela peut déséquilibrer temporaire le diabète mais c'est assez gérable. Le problème du diabète n'est d'ailleurs pas forcément l'hyperglycémie provoquée par l'infection, c'est gênant mais ça se gère, mais ses conséquences sur les artères et organes (reins et coeur en tête) après des années d'action. Surtout que 80% des diabétiques étant liés à un surpoids et à une hypertension artérielle, en plus d'être des personnes âgées, tu as le cocktail gagnant pour que le COVID (comme la grippe saisonnière d'ailleurs) soit vraiment un problème pour ces patients.
C'est cet ensemble qui pose problème, plus que le fait d'être diabétique.
Or, l'âge médian en France est de 41 ans contre 29 ans pour le Maroc. Cela signifie que de fait les patients Français sont plus âgés que les Marocains en moyenne, donc plus fragiles face au coronavirus. Puis cela signifie que les diabétiques sont probablement plus vieux ou avec plus d'années en tant que malade, donc avec plus de complications liées à celle-ci ce qui les rend plus vulnérables encore.
Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si des plans de vaccination prévoient de vacciner d'abord les très âgés (plus de 75 ans), puis les moins âgés (75-45 ans) avec des maladies problématiques comme le diabète avant de le généraliser à tout le monde. En Belgique par exemple le diabétique de 20 ans ne pourra pas se vacciner avant les autres personnes de sa tranche d'âge, cette exception étant de mise à partir de 45 ans car ce sont eux les vrais patients à risque.
[^] # Re: Le Professeur Maboul et l’extrême droite sont dans un bateau
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal toujours pas convaincus par l'Hydroxychloroquine ?. Évalué à 10.
Pour info, toute comparaison entre pays doit se faire à la lumière d'autres indicateurs que les chiffres bruts. Sinon en effet on en déduit n'importe quoi.
L'Afrique de manière plus générale a un climat plus chaud qu'en Europe, et a une population plus jeune. La transmission du virus est donc plus difficile, et quand le virus touche quelqu'un il a moins la possibilité de faire des dégâts.
L'Europe est aussi très dense en population par rapport à de nombreuses zones géographiques, a des pratiques culturelles qui favorisent la transmission (la bise, contacts sociaux fréquents, etc.). L'Asie a par exemple une culture plus distante avec les autres.
Certains pays comme la Chine ou la Corée du Sud s'en sont sorties, avec l'expérience du SRAS d'une part, mais aussi avec une politique très proactive du gouvernement avec des mesures qui feraient sans doute hurler la plupart des européens. Ils sont aussi probablement plus obéissants quant à ces mesures que par chez nous.
Et nos gouvernements ont aussi fait des erreurs, que pas tout le monde n'a reproduit autour du monde. Et sans doute que de nombreux pays n'ont pas des statistiques fiables non plus, faute de moyens ou par volonté de masquer les chiffres.
Bref, les chiffres bruts cela ne suffit pas pour conclure, il faut tenir compte du contexte car tout ce que j'ai listé participe à expliquer les chiffres observés.
Une autre chose qu'on oublie, c'est que les statistiques ne peuvent pas être comparées car chaque pays à sa méthode. La Belgique a décidé que tout mort avec COVID était inclus dans les statistiques de décès liés au COVID. Même si finalement ce n'était pas forcément la vraie cause. C'est plus simple et honnête car moins sujette à interprétation douteuse mais c'est donc la valeur haute. Quasiment aucun pays ne va si loin, la plupart font pas mal d'exclusions dans les statistiques.
En vraie la situation Belge, bien que pas terrible, n'est pas catastrophique. Les hôpitaux ont eu une surcharge mais ont toujours été en capacité de traiter l'ensemble des patients ce qui n'a pas été le cas de tous les pays du monde, rien qu'en aux USA, au Royaume-Uni, France et en Italie il y a eu des tensions plus fortes par endroit.
Bref, il faut tenir compte de tout cela pour tirer un bilan honnête de la situation et attribuer les bonnes causes aux bons effets. Si tu prends les chiffres bruts et que la différence ne repose pour toi que sur l'efficacité d'un traitement, c'est que finalement tu ignores tout de la dynamique d'une transmission et d'une épidémie. Pourtant cette année il y a eu assez d'informations disponibles pour apprendre quelques bases quand même…
[^] # Re: Faut arrêter - même Raoult le reconnait
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal toujours pas convaincus par l'Hydroxychloroquine ?. Évalué à 10.
C'est lui qui a décrété que suite à son étude l'épidémie c'était fini. Qu'il a répété en mai que l'épidémie était derrière nous et qu'il n'y aurait pas de seconde vague. On voit où on en est aujourd'hui.
Raoult a largement surmédiatisé comme un grand les bénéfices de son traitement et a ignoré toutes les critiques qui ont été faites contre son travail.
Pour avoir des gens dans mon entourage qui se traitent avec pour leur maladie, ce n'est pas simple comme traitement. Le dosage est très fin entre la dose thérapeutique et la dose qui pose de sérieux problèmes. Et même en suivant bien la prescription il faut souvent interrompre son usage après plusieurs années car les dégâts ophtalmologiques par exemple deviennent trop risqués.
Ce n'est donc pas si simple. Il vaut mieux éviter de s'en servir si le bénéfice n'est pas assez fort.
Pourtant on en a eu des retours suite à cet article retiré du Lancet. Tu as vécu dans une grotte à ce moment là ?
Tu crois que Big Pharma n'a pas intérêt à ce que l'économie aille bien et que l'épidémie ne dure pas trop ? Surtout s'ils n'ont rien sous la dent à vendre à côté… car on était loin d'un vaccin prêt à diffuser à ce stade là. Donc au contraire les entreprises qui vendaient ce traitement avaient tout intérêt à soutenir la chloroquine pour mieux le vendre.
[^] # Re: Faut arrêter - même Raoult le reconnait
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal toujours pas convaincus par l'Hydroxychloroquine ?. Évalué à 6.
Cela dépend de l'objectif et du stade. J'en conviens. Cela dépend aussi de l'efficacité du traitement mis en œuvre, plus l'effet est faible, plus il faudra du monde pour le voir.
42 individus au début de l'épidémie pour avoir un résultat plus rapidement peut faire sens et si le traitement est considérablement plus efficace, cela peut suffire à lancer un mouvement et approfondir le sujet.
Mais nous sommes 10 mois après, le recul on en a, des patients on en a aussi. Des études qui ne vont pas dans le sens de Raoult cela ne manque pas non plus. Le fait d'avoir si peu de personnes dans l'étude n'aide pas à trancher dans son sens. Car il faut aussi mesurer l'efficacité par classe d'âge, les éventuels comorbidités, etc. Avec 42 patients en tout, cela me semble bien faible pour avoir une bonne représentativité des patients.
C'est d'autant plus ridicules que après la publication ils n'ont aucun problème à tester sur 3000 patients mais en dehors de tout protocole, pourquoi ne pas en avoir mis plus dès le départ ? C'est douteux.
Il faut aussi des groupes bien constitués dès le départ (que le groupe contrôle et de tests soient le plus proches possibles en terme de caractéristiques) et un protocole bien établi aussi. N'ayant lu que le résumé je ne m'aventure pas dans l'analyse de celui-ci.
[^] # Re: Faut arrêter - même Raoult le reconnait
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal toujours pas convaincus par l'Hydroxychloroquine ?. Évalué à 8.
On reste quand même loin du traitement miracle qu'il a vendu lui même en mars dernier. C'est bien le signe que son étude initiale était mauvaise.
Ensuite, il y a quand même des bizarreries dans ce protocole rien qu'en lisant le résumé. Déjà faire une étude sur si peu de patients (42) c'est quand même douteux pour en tirer quoique ce soit. Avec les données et le nombre de malades de part le monde, avoir une plus grande cohorte est à portée et est même nécessaire s'ils veulent peser.
D'autant plus que dans le résumé ils disent qu'après publication ils ont testé sur bien plus de gens (plus de 3000 quand même) et essayent d'en tirer un résultat mais ils ne sont pas dans l'étude donc on n'a pas les détails les concernant (et probablement qu'eux non plus) et encore une fois sans groupe de contrôle à priori. Cela n'est pas très cohérent. La démarche ne me semble pas en adéquation avec le besoin de réellement évaluer son efficacité.
[^] # Re: Energie grise
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse à la dépêche Mesurer la consommation d'énergie des projets informatique, depuis les serveurs, avec scaphandre. Évalué à 10.
Il y a par exemple l'ADEME qui a compilé quelques chiffres détaillés avec les cycles de vie complet : https://www.bilans-ges.ademe.fr/documentation/UPLOAD_DOC_FR/index.htm?ordinateurs_et_equuipements_pe.htm
Cela donne un ordre de grandeur.
Après cela a aussi un sens logique. De nos jour un ordinateur ou un téléphone cela ne consomme pas beaucoup d'énergie à l'usage. Il y a eu un gros travail dessus. Mais on a toujours besoin de grandes quantités de métaux et de transports pour les produire et les amener chez le client. Et la plupart de ces composants étant produits en Chine, le transport et l'électricité des usines sont très carbonés. Il faut donc beaucoup de temps pour que l'usage rattrape la fabrication.
Après, n'oublions pas que ce principe (et ces chiffres) valent pour la France qui a l'électricité parmi les moins impactantes pour le climat au monde. Ce principe est beaucoup moins vrai pour un allemand, un polonais ou un chinois par exemple.
[^] # Re: Ma question
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Un hacker français finance l'alt right US avec Bitcoin. Évalué à 10.
Les donations sont encadrées en France, comme l'héritage l'est. Si tu effectues une donation de cette nature en dehors des clous légalement peu avant ta mort, de fait cela impact non seulement la fiscalité de la donation, mais cela impact aussi l'héritage car le patrimoine à partager est bien plus faible qu'il ne devrait l'être.
Donc si, l'héritage ici est concerné de fait par cette baisse drastique de patrimoine au moment du décès, et qu'en plus il a manifestement planifié ce transfert juste avant de mourir dans ce but.
[^] # Re: Ma question
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Un hacker français finance l'alt right US avec Bitcoin. Évalué à 10.
Le problème est que du coup cet argent, qui est un montant très élevé, a été leggé sans déclaration donc en totale illégalité. En France tu ne peux pas faire n'importe quoi avec de telles sommes.
Donc cela signifie que s'il y a des bénéficiaires légaux de son héritage, ils sont lésés. Cela signifie aussi que l'État n'a pas reçu sa part non plus. C'est déplorable comme attitude.
[^] # Re: Liberté d'expression
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien La chute. -- Laurent Chemla. Évalué à 6.
Notons que le Conseil Constitutionnelle s'est prononcé ici sur l'accès à Internet dans son ensemble, pas d'un service Internet en particulier. Car par exemple même en étant banni de tous les grands réseaux sociaux, tu peux héberger ton propre serveur avec ton contenu. C'est peut être moins efficace pour avoir un impact médiatique fort, mais cela reste possible de s'exprimer quand même. Sans accès à Internet en entier, tes moyens d'expression deviennent nettement plus mince.
Après oui, service privé ne signifie pas droit de tout faire à l'encontre des usagers (ou potentiel usagers). C'est valide partout. Mais il n'est pas clair si les décisions de ces réseaux puissent être contestées ou pas en justice.
[^] # Re: Mon avis
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien Est-il moral de tuer une personne pour en sauver d'autres ?. Évalué à 5.
Je ne dis pas le contraire, si on peut le faire proprement, tant mieux.
Mais ne pas le faire ne doit pas être un frein pour autant, car cela ne change pas le comportement actuel avec des humains aux commandes. Puis surtout, parce que ces scénarios me semblent vraiment très improbable et relevant plus du fantasme.
[^] # Re: Mon avis
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien Est-il moral de tuer une personne pour en sauver d'autres ?. Évalué à 6.
Il est intéressant d'avoir des réponses réfléchies sous le coude à ces questions, mais il ne faut pas non plus en faire un sorte d'alpha et oméga des réflexions autour des systèmes autonomes.
Par exemple pour la voiture autonome, on sort souvent cet exemple pour montrer qu'avant de commercialiser il faudrait trancher cette question. C'est bizarre car déjà l'être humain conducteur ne prendra lui aucune décision rationnelle en de telles circonstances, il n'a pas le temps de le faire, ni les données, ni la rigueur en cas de catastrophe de le faire bien.
Ensuite, il faudrait encore que cette situation soit réaliste. Des accidents où tu as le choix de faucher deux groupes distincts de personnes, en ayant aucune solution pour les épargner, tout en ayant le temps de choisir l'un ou l'autre groupe, est-ce que cela arrive dans la vraie vie ? Et avec un véhicule autonome qui à priori s'arrêtera automatiquement en cas de défaillance mécanique détectée et qui à priori aussi aura une vitesse adaptée à une situation donnée, est-ce que cela a vraiment une chance d'arriver de manière récurrente ? Et est-ce que même si cela arrivait, l'IA aurait assez de données, de temps et de capacité d'analyse pour faire la décision conforme au scénario souhaitée ? Personnellement j'ai un doute que cela arrive suffisamment fréquemment pour que cela ait un quelconque intérêt.
C'est bien que des chercheurs se penchent dessus car peut être qu'on aura un système où cette question sera pertinente. Mais à l'heure actuelle cela me semble bien théorique.
[^] # Re: et le bac D ?
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Pour ou contre les vaccins open source mais pas libres ?. Évalué à 7.
Car l'ARN sert au processus de synthèse des protéines et à l'expression du génome. Tout cela étant vue en première, cela explique qu'on ne le voit pas plus tôt.
Chaque chose en son temps, il y a des tas de choses à apprendre dans notre monde, il est sain je pense d'éviter de surcharger trop jeune les élèves en informations et d'y aller par étapes. Si la notion d'ARN ne sert pas pour les sujets vus en troisième, c'est bien de ne pas en parler sinon tu risques d'ajouter de la confusion.
[^] # Re: Open Source/Libre
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Pour ou contre les vaccins open source mais pas libres ?. Évalué à 6.
Sauf que ici nous ne sommes pas uniquement sur un terrain linguistique, nous sommes aussi dans un cadre juridique.
Le terme OpenSource est déposé par l'OSI qui doit faire référence uniquement à des logiciels sous licences respectant leur définition. De manière similaire tu ne peux pas qualifier ton produit de bio et bon pour la santé n'importe comment dans tes publicités, il y a des attentes derrière ces mots. Il y a donc un aspect juridique derrière.
Bref, l'autorité derrière la définition d'OpenSource étant OSI, tout comme la FSF derrière le terme logiciel libre, il me semble sain qu'on évite de galvauder ces termes avec un autre sens sans le préciser.
Et comme la définition des deux entités sont très proches volontairement, les deux termes sont techniquement et de fait synonymes.
[^] # Re: La vaccination massive est indispensable
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien Du désastre du début de la vaccination contre la covid-19 en France . Évalué à 6.
Après sur l'ARN seul, on sait que le vaccin ne devrait pas poser plus de problèmes que le virus lui même. Cela repose sur les mêmes mécanismes biologiques, et on a pas mal d'infos sur comment cela fonctionne même si l'usage en tant que vaccin est nouveau.
Après la pharmacovigilance aidera à s'en assurer sur le long terme.