Il y a des milliers de façons de voir que des choses clochent fortement même sans compétences scientifiques particulières
Tu ressasses à profusion, dans une logorhée terrifiante, ton avis sur la « rigueur » des études épidémiologiques, comme si tu avais la moindre qualification pour en juger, tu expliques à un contradicteur qu'il ne connaît rien aux statistiques, comme si c'était, au contraire, ton cas, et puis, tout à coup, finalement, il ne s'agit plus de science ? Nous prendrais-tu pour des tanches ?
Approfondir les aspects scientifiques, c'est plus un luxe qui permet de confirmer et de mieux comprendre des phénomènes politiques, à réserver à ceux qui ont du temps à consacrer à ça (comme moi)
Alleeez, arrête, tu te moques de nous : tu as « approfondi » quel aspect scientifique, au juste ?
Que j'ai passé de nombreuses heures sur le sujet ne fait pas de moi un expert de tous les domaines en jeu (médecine, sociologie, psychologie, politique, économie)
On pourrait même, si l'on ne craignait pas de te blesser, aller jusqu'à dire que ça ne fait de toi l'expert d'aucun de ces domaines.
Ce n'est pas quelque chose que l'on peut reléguer à des experts choisis par les autorités.
Tu donnes décidément l'impression que tu n'as pas la moindre idée de la manière dont se construit la connaissance scientifique.
Perso, si j'ai le choix, si je dois me faire une idée sur l'attitude à suivre face à une pandémie due à un virus à transmission respiratoire, je crois que je vais plutôt « déléguer » le soin de me donner des informations crédibles à des scientifiques formées pour ça et occupés à plein temps sur le sujet, plutôt qu'à un quidam qui s'imagine que quelques « heures » passées « ces derniers mois » sur internet l'autorisent à « partager » son avis.
Partager cette opinion au risque de passer pour ridicule l'est aussi.
On ne te le fait pas dire : tu es donc de ceux qui s'imaginent que leur « opinion » appartient au même registre que des travaux scientifiques produits par des gens dont c'est le métier.
Donc […] peut-être que j'ai tort sur toute la ligne. Évidemment je ne crois pas que ce soit le cas, […] mais je n'exclue pas totalement la possibilité (du style 0.1% de chances).
Wow ! Phénoménal. Un tel niveau de confiance ferait évidemment pâlir d'envie n'importe quel praticien de sciences expérimentales.
Personnellement, j'ai passé beaucoup d'heures ces derniers mois à étudier le sujet, à lire et écouter des témoignages
Bravo ! Ça fait de toi un honnête citoyen. Voilà tout.
En aucun cas, ça ne te confère une quelconque expertise. Ça ne te qualifie en rien (vraiment rien) pour donner des leçons de rigueur à des équipes entières dont tous les membres ont fait… un peu davantage que consacrer des « heures ces derniers mois » pour aider leur communauté scientifique.
À la base déjà, tu as trop de chance : 5 millions de morts dans le monde, un français sur dix touché, 1,8 sur mille tués, mais toi, tu vas nous expliquer de quoi il faut avoir peur.
Je suis assez à l'aise avec les faits et c'est d'ailleurs pourquoi je suis à l'aise pour parler du sujet.
Il est vraiment incompréhensible que les quelques médecins qui ont des préoccupations sincères de santé publique n'aient pas encore fait appel à tes services.
faudra visiblement que je vérifie s'il n'y a pas un bug dans mon système d'alerte !
Ben non, voyons : ne change rien, y a vraiment pas de raison.
Personnellement, je n'ai pas trouvé d'études sérieuses de ce type concernant la balance bénéfice/risque pour les profils majeurs de la population
Le fait que tu imagines être en mesure de juger le « sérieux » et la validité scientifique de ces études en dit déjà très long.
Ça aide un peu, pourtant, à comprendre ton état d'esprit : si tu crois vraiment que les personnes qui élaborent, réalisent et interprètent ces études, celles qui les évaluent avant publication, celles qui les lisent et les citent, celles qui les compilent pour proposer des actions de santé publique n'ont que des compétences, une expérience et des qualifications comparables aux tiennes, alors effectivement, on comprend qu'il y ait de quoi paniquer.
Mais ça ne s'arrête pas là :
Concernant l'innocuité, le signal (exemple des US) est en fait très mauvais […] tant les victimes comme les médecins sont l'objet d'une certaine pression sociale.
Ce looong paragraphe est un formidable cas d'école.
Tu commences en appuyant tes certitudes sur un site qui précise pourtant explicitement que les informations qu'il collecte et publie, à elles seules, ne peuvent pas être utilisées pour déterminer si un vaccin a causé ou contribué à un effet indésirable ou une maladie (« VAERS reports alone cannot be used to determine if a vaccine caused or contributed to an adverse event or illness »), que ces informations sont au moins en partie « invérifiables », et que ça limite intrinsèquement leur utilité scientifique. Mais ça, de fait, tu l'éludes.
Tu empiles ensuite, sans aucun élément factuel documenté, une série d'affirmations et de généralisations arbitraires (« c'est la pharmacovigilance passive, habituellement fortement sous-estimée », « *la plupart des effets indésirables ne sont pas remontés », « la plupart des médecins ont […] du mal à considérer l'hypothèse d'effet indésirable post-vaccinal »), et tu accumules du verbiage scientifique (« *D-dimères […], CRP, CPK, troponine, ferritine ») qui, sans autre explication ou référence, n'apporte strictement rien à ton argumentaire, sinon une apparence de scientificité. Mais toute cette fumée prétentieuse ne masque pas la circularité du raisonnement, la pensée tautologique : en gros, si on ne rapporte en proportion que peu de dommages du vaccin, c'est bien la preuve qu'ils sont nombreux et qu'on nous les cache.
Le thème importe peu : c'est la mécanique argumentaire qui est caractéristique : on (qui ?) nous ment. Des milliers de chercheurs, de chercheuses, de médecins, d'épidémiologistes sont d'accord sur l'intérêt collectif de la vaccination : ils nous mentent. S'ils et elles prétendent que la vaccination protège tout le monde en diminuant le taux de reproduction du virus c'est, au mieux, qu'ils et elles manquent de « rigueur », au pire qu'ils et elles nous mentent. Et toi, Anaseto, tu le sais.
Tu agites doctement la « rigueur » : mais si tu savais de quoi tu parles, tes travaux seraient publiés.
Mais chaque tomme de Cantal en plus est un Reblochon en moins. C'est la seule lutte qui vaille la peine d'être menée.
Afin que les luttes convergent jusque dans le four, on pourra avantageusement remplacer le reblo le fromage dont on ne doit pas prononcer le nom par du morbier. En cas d'urgence : des pommes de terre (à chair ferme), une mandoline, quelques centaines de grammes d'icelui, un four, un soupçon de patience, des poteaux ou des enfants ou les deux ou personne, et le succès vous attend. Le reste, les épices, les alliacées diverses et autres condiments, c'est du ressort de l'improvisation et de l'intimité.
Un singe en hiver (Blondin, Verneuil, Audiard, 1962, lorsqu'on pouvait encore n'avoir pas le vin petit, ni la cuite mesquine) : Gabin en hôtelier au novembre de sa vie, ému par l'amitié qu'il aurait pu porter au jeune et magnifique Belmondo, égaré dans des rêves de voyage, s'ils avaient été de la même génération. Et aussi Suzanne Flon…
« En Chine, quand les grands froids arrivent, dans toutes les rues des villes, on trouve des tas de petits singes égarés sans père ni mère. On sait pas s'ils sont venus là par curiosité ou bien par peur de l'hiver, mais comme tous les gens là-bas croient que même les singes ont une âme, ils donnent tout ce qu'ils ont pour qu'on les ramène dans leur forêt, pour qu'ils trouvent leurs habitudes, leurs amis. C'est pour ça qu'on trouve des trains pleins de petits singes qui remontent vers la jungle. »
Le jour où tu arrêtes ton abonnement tu as tout perdu.
J'ai bien peur que la seule façon d'être dans la légalité tout en évitant un abonnement à vie est d'acheter le CD physique
Amiralgaby avait cité Qobuz dans son message : chez eux, l'abonnement n'est qu'une des options possibles. On peut aussi, sans s'abonner, acheter et la copie dématérialisée d'un album ou d'un morceau, sous différents formats (flac, mp3), et en faire exactement le même usage qu'un fichier rippé depuis un CD.
Eh bien, moi, j'ai du mal à me faire une idée sur le risque d'infection en général à partir de quelques articles […]
La rigeur de ton doute t'honore. En tout cas s'il s'applique avec la même sévérité à « [ton] analyse en regardant les données »).
Mais on peut aussi écouter et relayer d'autres avis, surtout s'ils sont à la fois plus informés et plus impliqués. Comme celui de gens dont c'est le boulot, par exemple au Centre national de référence des virus des infections respiratoires.
Leur bulletin d'analyse daté du 30 juin dernier sur les risques des variants constate, certes, une probable « efficacité vaccinale diminuée contre l’infection symptomatique par le variant Delta par rapport au variant Alpha ».
Mais il précise aussi clairement, sources à l'appui, que « après deux doses, quel que soit le vaccin (Pfizer ou AstraZeneca), l’efficacité vaccinale contre l’infection symptomatique demeure élevée contre le variant Delta (79%, IC95% 78-80%). Selon deux autres études, l’une anglaise et l’autre écossaise, l’efficacité vaccinale après un schéma vaccinal complet vis-à-vis du risque d’hospitalisation resterait également très élevée contre Delta (96%, IC95%: 91-98). ». Il mentionne aussi que les différents scénarios des modélisateurs, s'ils divergent sur certains aspects, sont tous d'accord sur la perspective que 1) δ va devenir dominant en Europe cet été, et que 2) « cette progression s’accompagnera d’une recrudescence du nombre de cas confirmés et des hospitalisations, voire des décès liés au COVID-19 ».
L'important, c'est que parmi d'autres actions publiques cruciales, cette analyse identifie explicitement l'urgence d'« intensifier la vaccination afin d’augmenter au plus vite la couverture vaccinale complète ».
Alors pour parler clairement : c'est bien joli d'être circonspect, de répéter « c'est pas clair », de mettre l'avis d'un politique, transcrit dans une source aussi fiable scientifiquement que le Jerusalem Post, sur le même plan que celui de spécialistes, tout en laissant entendre que tu as le background qui te permet de « regarder les données » et d'émettre des doutes circonstanciés sur le bien-fondé de mesures sanitaires. Mais en l'occurrence, ça ressemble furieusement à une campagne de FUD contribue surtout à propager des informations à la véracité douteuse.
S'il s'agit d'opposer des arguments crédibles à des décisions politiques, autant en choisir de bons.
Ça permet d'éviter des formes graves voire symptomatiques, mais [pas] forcément la contagion en soi, vu qu'il s'agit d'une maladie très contagieuse que même les asymptomatiques peuvent diffuser. […] Le taux d'infection est, d'ailleurs, plus difficile à évaluer.
Cette réponse, à dessein ou non, laisse apparemment planer pas mal de doute :
Tu voudrais dire que la vaccination abaisse le seuil de détection du virus, mais pas dans une proportion suffisante, si j'ai bien compris ?
Le vaccin à ARNm BNT162b2 (Pfizer-BioNTech, administré aux moins de 55 ans en France) diminue le risque d'infection symptomatique ou non chez les adultes de 72 % 21 jours après une dose, et de 86 % 7 jours après 2 doses (Hall et al., 2021 ; l'étude a été réalisée quand le variant B1.1.7 était dominant).
Selon une autre étude, le même vaccin fait chuter le risque d'infection de 75 % à 85 % entre 15 et 28 jours après la 1re dose.
Encore une autre étude conclut à une diminution du risque relatif d'infection asymptomatique (détectée par des tests moléculaires) de 80 % par 2 doses de vaccin à ARNm.
Ça n'est pas ce que dit Anaseto, mais il serait donc assez faux de dire que le vaccin majoritaire ne protège que des formes graves de la CoViD-19. Ou même que les données sur le risque d'infection ne seraient pas claires.
Entendons-nous bien : on peut discuter de multiples aspects de l'action des autorités en termes de santé publique. Mais l'argument, souvent entendu, consistant à dire que la vaccination contre la CoViD-19 ne serait utile que pour les populations fragiles ne tient pas.
Et le but n'est pas de ne pas être malade, le but est juste de ne pas en mourir ni de d'avoir une forme grave.
Non.
Le but est aussi de ne pas tomber malade, pour ne pas contaminer une ou plusieurs (~3 en moyenne) tierces personnes susceptibles, elles, de faire une forme grave, ou longue, ou, à leur tour, de contaminer d'autres personnes etc. C'est le principe de base de la vaccination contre les maladies contagieuses.
si on prend un décès au hasard dans la population dans l'année, il a 4% de chances d'être dû au covid. Donc, en particulier, si dans une famille il y a un décès dans l'année, il y a 4% de chances qu'il soit dû au covid.
C'est évidemment du chipotage, mais il est toujours mieux d'expliciter les évidences : c'est numériquement très risqué d'extrapoler (infrapoler ?) ce qui est vrai à l'échelle de la population indienne (~4 % des décès liés au Covid) à une échelle aussi minuscule que celle d'une famille. Dans le cas d'une maladie contagieuse a fortiori, c'est même assez faux : par exemple, la probabilité qu'il y ait un mort du Covid dans une famille est d'autant plus grande qu'il y en a déjà un. C'est une des limites des modèles les plus simples, qui ne tiennent pas compte des réseaux de contact et considèrent qu'un malade contagieux a autant de risques de contaminer sa voisine de comptoir dans un bar de la rue de la Soif à Rennes qu'un professeur d'école de Bonifacio. De la même manière, (chaque malade contamine 3 personnes) n'est vrai qu'en moyenne. En pratique, une très grande proportion des malades du Covid ne contaminent personne, alors qu'une minorité de supercontaminateurs peuvent contaminer plusieurs dizaines de personnes. Bref, pour plein de raisons, il n'est pas très surprenant que de nombreux collègues de Mickaël aient été éprouvés par un deuil.
il me semble que les vaccinés restent contagieux, ils ont simplement une probabilité extrêmement faible de développer une forme dangereuse du virus.
Les données récentes suggèrent plutôt que la vaccination s'accompagne d'une réduction assez conséquente de la susceptibilité au virus, en plus de la très forte réduction de la sévérité (les formes graves). Notamment, les modélisateurs de l'institut Pasteur, en avril dernier, tablent sur une réduction de la susceptibilité de 80 %, et de la sévérité de 90 %. Ils se basent sur de la littérature scientifique citée dans leur pré-publication.
L'idée que la vaccination ne réduit pas le risque d'infection ressemble très fort à une confusion entre l'absence de preuve et la preuve d'absence : la prudence initiale des scientifiques sur les données concernant la protection contre l'infection s'est transformée, chez les plus sceptiques, en une certitude que cette protection n'existait pas. Il semble aujourd'hui que la vaccination, en plus de réduire la prévalence de formes graves de la CoViD-19, fait aussi chuter la circulation du virus.
À sur-interpréteur, sur-interpréteur et demi ? ;o)
La probas essentielle qui manque pour déterminer si un scénario ou un autre aura lieu se situe dans la partie : si R0 = … scénario I, si R0 = …, scénario II. C'est la variable principale qu'ils ne fixent pas dans leur texte.
Hmm… , c'était pour le virus dominant au printemps 2020. Le variant dit « δ » (B.1.1.7 de son petit nom) est, semble-t-il, davantage transmissible, d'où le 4 choisi par les auteurs. Selon ces derniers, même si le se maintenait à 3, il serait tout de même nécessaire de vacciner 70 % des 18--64 ans pour rester en deçà de 1000 admissions par jour à l'automne.
dire qu'une surcharge serait incompréhensible était une exagération de ma part
Dont acte (que celui qui n'a jamais exagéré te jette la première pierre).
Revenons-ens donc au texte que tu cites, qui n'est pas un article de recherche, ni une vulgarisation d'article de recherche, chose dont tu n'est visiblement pas conscient.
Si.
À tel point que je n'ai pas prétendu autre chose.
Bref, tu sur-interprètes totalement le texte
Non.
Ni « sur », ni « sous » : je ne l'ai pas interprété du tout. Je l'ai juste cité (copié-collé, pour une fidélité sans faille).
le texte ne donne aucune information quand à leur probabilité d'être conformes aux observations futures
Si.
Dans la pré-publication (Tran Kiem et al., 2021) sur laquelle s'appuie ce communiqué, les auteurs comparent trois scénarios d'efficacité vaccinale, et favorisent de manière assez explicite celui qui leur paraît le plus conforme aux données disponibles (publiées : références 10, 17, 18), c'est-à-dire une diminution de la sévérité (les formes graves) de 90 % et de la susceptibilité (le risque d'infection) de 80 %.
Ils et elles comparent alors différentes stratégies de priorisation de la vaccination en fonction des classes d'âge et des comorbidités, à l'aide de modèles à compartiments. Leurs conclusions ne sont pas ambiguës : « while the vaccination of at-risk individuals needs to be maintained so that they benefit from the direct protection conferred by vaccines, it is also very important to achieve high vaccine coverages in younger age groups to benefit from the indirect effects of herd immunity. This is the only way to obtain an important relaxation of social distancing measures in the autumn. ». Il semble donc crucial de ne pas limiter la vaccination aux populations les plus fragiles, pour éviter, à l'automne 2021, un nombre quotidien trop élevé d'admissions à l'hôpital.
Si tu trouves « difficile de comprendre en quoi les hôpitaux pourraient se retrouver de nouveau en surcharge », des gens dont c'est le boulot apportent des éléments de nuance argumentés.
[^] # Re: Important…
Posté par symp . En réponse au lien [The BMJ] Une chercheuse dénonce des problèmes d'intégrité de données dans l'essai clinique Pfizer. Évalué à 2.
Tu ressasses à profusion, dans une logorhée terrifiante, ton avis sur la « rigueur » des études épidémiologiques, comme si tu avais la moindre qualification pour en juger, tu expliques à un contradicteur qu'il ne connaît rien aux statistiques, comme si c'était, au contraire, ton cas, et puis, tout à coup, finalement, il ne s'agit plus de science ? Nous prendrais-tu pour des tanches ?
[^] # Re: Important…
Posté par symp . En réponse au lien [The BMJ] Une chercheuse dénonce des problèmes d'intégrité de données dans l'essai clinique Pfizer. Évalué à 1.
Alleeez, arrête, tu te moques de nous : tu as « approfondi » quel aspect scientifique, au juste ?
[^] # Re: Important…
Posté par symp . En réponse au lien [The BMJ] Une chercheuse dénonce des problèmes d'intégrité de données dans l'essai clinique Pfizer. Évalué à -1.
On pourrait même, si l'on ne craignait pas de te blesser, aller jusqu'à dire que ça ne fait de toi l'expert d'aucun de ces domaines.
[^] # Re: Important…
Posté par symp . En réponse au lien [The BMJ] Une chercheuse dénonce des problèmes d'intégrité de données dans l'essai clinique Pfizer. Évalué à 2.
Tu donnes décidément l'impression que tu n'as pas la moindre idée de la manière dont se construit la connaissance scientifique.
Perso, si j'ai le choix, si je dois me faire une idée sur l'attitude à suivre face à une pandémie due à un virus à transmission respiratoire, je crois que je vais plutôt « déléguer » le soin de me donner des informations crédibles à des scientifiques formées pour ça et occupés à plein temps sur le sujet, plutôt qu'à un quidam qui s'imagine que quelques « heures » passées « ces derniers mois » sur internet l'autorisent à « partager » son avis.
[^] # Re: Important…
Posté par symp . En réponse au lien [The BMJ] Une chercheuse dénonce des problèmes d'intégrité de données dans l'essai clinique Pfizer. Évalué à 1.
On ne te le fait pas dire : tu es donc de ceux qui s'imaginent que leur « opinion » appartient au même registre que des travaux scientifiques produits par des gens dont c'est le métier.
[^] # Re: Important…
Posté par symp . En réponse au lien [The BMJ] Une chercheuse dénonce des problèmes d'intégrité de données dans l'essai clinique Pfizer. Évalué à 2.
Wow ! Phénoménal. Un tel niveau de confiance ferait évidemment pâlir d'envie n'importe quel praticien de sciences expérimentales.
On est donc bien là dans un tout autre registre.
[^] # Re: Important…
Posté par symp . En réponse au lien [The BMJ] Une chercheuse dénonce des problèmes d'intégrité de données dans l'essai clinique Pfizer. Évalué à 3.
Bravo ! Ça fait de toi un honnête citoyen. Voilà tout.
En aucun cas, ça ne te confère une quelconque expertise. Ça ne te qualifie en rien (vraiment rien) pour donner des leçons de rigueur à des équipes entières dont tous les membres ont fait… un peu davantage que consacrer des « heures ces derniers mois » pour aider leur communauté scientifique.
J'ai un doute : tu es vraiment sérieux ?!?
[^] # Re: Important…
Posté par symp . En réponse au lien [The BMJ] Une chercheuse dénonce des problèmes d'intégrité de données dans l'essai clinique Pfizer. Évalué à 0.
À la base déjà, tu as trop de chance : 5 millions de morts dans le monde, un français sur dix touché, 1,8 sur mille tués, mais toi, tu vas nous expliquer de quoi il faut avoir peur.
[^] # Re: Important…
Posté par symp . En réponse au lien [The BMJ] Une chercheuse dénonce des problèmes d'intégrité de données dans l'essai clinique Pfizer. Évalué à -1.
Il est vraiment incompréhensible que les quelques médecins qui ont des préoccupations sincères de santé publique n'aient pas encore fait appel à tes services.
Ben non, voyons : ne change rien, y a vraiment pas de raison.
[^] # Re: Important…
Posté par symp . En réponse au lien [The BMJ] Une chercheuse dénonce des problèmes d'intégrité de données dans l'essai clinique Pfizer. Évalué à 6.
Le fait que tu imagines être en mesure de juger le « sérieux » et la validité scientifique de ces études en dit déjà très long.
Ça aide un peu, pourtant, à comprendre ton état d'esprit : si tu crois vraiment que les personnes qui élaborent, réalisent et interprètent ces études, celles qui les évaluent avant publication, celles qui les lisent et les citent, celles qui les compilent pour proposer des actions de santé publique n'ont que des compétences, une expérience et des qualifications comparables aux tiennes, alors effectivement, on comprend qu'il y ait de quoi paniquer.
Mais ça ne s'arrête pas là :
Ce looong paragraphe est un formidable cas d'école.
Tu commences en appuyant tes certitudes sur un site qui précise pourtant explicitement que les informations qu'il collecte et publie, à elles seules, ne peuvent pas être utilisées pour déterminer si un vaccin a causé ou contribué à un effet indésirable ou une maladie (« VAERS reports alone cannot be used to determine if a vaccine caused or contributed to an adverse event or illness »), que ces informations sont au moins en partie « invérifiables », et que ça limite intrinsèquement leur utilité scientifique. Mais ça, de fait, tu l'éludes.
Tu empiles ensuite, sans aucun élément factuel documenté, une série d'affirmations et de généralisations arbitraires (« c'est la pharmacovigilance passive, habituellement fortement sous-estimée », « *la plupart des effets indésirables ne sont pas remontés », « la plupart des médecins ont […] du mal à considérer l'hypothèse d'effet indésirable post-vaccinal »), et tu accumules du verbiage scientifique (« *D-dimères […], CRP, CPK, troponine, ferritine ») qui, sans autre explication ou référence, n'apporte strictement rien à ton argumentaire, sinon une apparence de scientificité. Mais toute cette fumée prétentieuse ne masque pas la circularité du raisonnement, la pensée tautologique : en gros, si on ne rapporte en proportion que peu de dommages du vaccin, c'est bien la preuve qu'ils sont nombreux et qu'on nous les cache.
Le thème importe peu : c'est la mécanique argumentaire qui est caractéristique : on (qui ?) nous ment. Des milliers de chercheurs, de chercheuses, de médecins, d'épidémiologistes sont d'accord sur l'intérêt collectif de la vaccination : ils nous mentent. S'ils et elles prétendent que la vaccination protège tout le monde en diminuant le taux de reproduction du virus c'est, au mieux, qu'ils et elles manquent de « rigueur », au pire qu'ils et elles nous mentent. Et toi, Anaseto, tu le sais.
Tu agites doctement la « rigueur » : mais si tu savais de quoi tu parles, tes travaux seraient publiés.
[^] # Re: cantal pas capitaliste
Posté par symp . En réponse au journal Réponse à : «Réponse à: «Journal recette de tartiflette» ==> vielle recette impro quand étudiant». Évalué à 3.
Afin que les luttes convergent jusque dans le four, on pourra avantageusement remplacer
le reblole fromage dont on ne doit pas prononcer le nom par du morbier. En cas d'urgence : des pommes de terre (à chair ferme), une mandoline, quelques centaines de grammes d'icelui, un four, un soupçon de patience, des poteaux ou des enfants ou les deux ou personne, et le succès vous attend. Le reste, les épices, les alliacées diverses et autres condiments, c'est du ressort de l'improvisation et de l'intimité.[^] # Re: Fidonet ?
Posté par symp . En réponse au journal Un réseau offline "delay-tolerant" avec NNCP. Évalué à 2.
Manyverse ?
[^] # Re: Et merde
Posté par symp . En réponse au journal Décès de Jean-Paul "Bebel" Belmondo. Évalué à 6. Dernière modification le 06 septembre 2021 à 19:56.
Un singe en hiver (Blondin, Verneuil, Audiard, 1962, lorsqu'on pouvait encore n'avoir pas le vin petit, ni la cuite mesquine) : Gabin en hôtelier au novembre de sa vie, ému par l'amitié qu'il aurait pu porter au jeune et magnifique Belmondo, égaré dans des rêves de voyage, s'ils avaient été de la même génération. Et aussi Suzanne Flon…
« En Chine, quand les grands froids arrivent, dans toutes les rues des villes, on trouve des tas de petits singes égarés sans père ni mère. On sait pas s'ils sont venus là par curiosité ou bien par peur de l'hiver, mais comme tous les gens là-bas croient que même les singes ont une âme, ils donnent tout ce qu'ils ont pour qu'on les ramène dans leur forêt, pour qu'ils trouvent leurs habitudes, leurs amis. C'est pour ça qu'on trouve des trains pleins de petits singes qui remontent vers la jungle. »
La classe.
[^] # Re: vente dématérialisée ? ca depend du producteur
Posté par symp . En réponse au message Payer un album dématérialisé afin de le posséder sur son téléphone. Évalué à 5.
Amiralgaby avait cité Qobuz dans son message : chez eux, l'abonnement n'est qu'une des options possibles. On peut aussi, sans s'abonner, acheter et la copie dématérialisée d'un album ou d'un morceau, sous différents formats (flac, mp3), et en faire exactement le même usage qu'un fichier rippé depuis un CD.
# Article dans Arstechnica
Posté par symp . En réponse au lien Campagne d’attaque du mode opératoire APT31 ciblant la France. Évalué à 2.
https://arstechnica.com/gadgets/2021/07/home-and-office-routers-come-under-attack-by-china-state-hackers-france-warns/
Il y a aussi un article dans Le Monde, mais réservé aux abonnés.
# Debian / DSA 4941-1
Posté par symp . En réponse au lien New Linux kernel bug lets you get root on most modern distros. Évalué à 3.
Patché sur ma Debian 10 hier 20 juillet (noyau 4.19.0).
[^] # Re: Répondre à côté
Posté par symp . En réponse au journal Petite question sur l'immunité collective. Évalué à 10.
La rigeur de ton doute t'honore. En tout cas s'il s'applique avec la même sévérité à « [ton] analyse en regardant les données »).
Mais on peut aussi écouter et relayer d'autres avis, surtout s'ils sont à la fois plus informés et plus impliqués. Comme celui de gens dont c'est le boulot, par exemple au Centre national de référence des virus des infections respiratoires.
Leur bulletin d'analyse daté du 30 juin dernier sur les risques des variants constate, certes, une probable « efficacité vaccinale diminuée contre l’infection symptomatique par le variant Delta par rapport au variant Alpha ».
Mais il précise aussi clairement, sources à l'appui, que « après deux doses, quel que soit le vaccin (Pfizer ou AstraZeneca), l’efficacité vaccinale contre l’infection symptomatique demeure élevée contre le variant Delta (79%, IC95% 78-80%). Selon deux autres études, l’une anglaise et l’autre écossaise, l’efficacité vaccinale après un schéma vaccinal complet vis-à-vis du risque d’hospitalisation resterait également très élevée contre Delta (96%, IC95%: 91-98). ». Il mentionne aussi que les différents scénarios des modélisateurs, s'ils divergent sur certains aspects, sont tous d'accord sur la perspective que 1) δ va devenir dominant en Europe cet été, et que 2) « cette progression s’accompagnera d’une recrudescence du nombre de cas confirmés et des hospitalisations, voire des décès liés au COVID-19 ».
L'important, c'est que parmi d'autres actions publiques cruciales, cette analyse identifie explicitement l'urgence d'« intensifier la vaccination afin d’augmenter au plus vite la couverture vaccinale complète ».
Alors pour parler clairement : c'est bien joli d'être circonspect, de répéter « c'est pas clair », de mettre l'avis d'un politique, transcrit dans une source aussi fiable scientifiquement que le Jerusalem Post, sur le même plan que celui de spécialistes, tout en laissant entendre que tu as le background qui te permet de « regarder les données » et d'émettre des doutes circonstanciés sur le bien-fondé de mesures sanitaires. Mais en l'occurrence, ça
ressemble furieusement à une campagne de FUDcontribue surtout à propager des informations à la véracité douteuse.S'il s'agit d'opposer des arguments crédibles à des décisions politiques, autant en choisir de bons.
[^] # Re: Répondre à côté
Posté par symp . En réponse au journal Petite question sur l'immunité collective. Évalué à 5. Dernière modification le 17 juillet 2021 à 11:42.
Cette réponse, à dessein ou non, laisse apparemment planer pas mal de doute :
Le vaccin à ARNm BNT162b2 (Pfizer-BioNTech, administré aux moins de 55 ans en France) diminue le risque d'infection symptomatique ou non chez les adultes de 72 % 21 jours après une dose, et de 86 % 7 jours après 2 doses (Hall et al., 2021 ; l'étude a été réalisée quand le variant B1.1.7 était dominant).
Selon une autre étude, le même vaccin fait chuter le risque d'infection de 75 % à 85 % entre 15 et 28 jours après la 1re dose.
Encore une autre étude conclut à une diminution du risque relatif d'infection asymptomatique (détectée par des tests moléculaires) de 80 % par 2 doses de vaccin à ARNm.
Ça n'est pas ce que dit Anaseto, mais il serait donc assez faux de dire que le vaccin majoritaire ne protège que des formes graves de la CoViD-19. Ou même que les données sur le risque d'infection ne seraient pas claires.
Entendons-nous bien : on peut discuter de multiples aspects de l'action des autorités en termes de santé publique. Mais l'argument, souvent entendu, consistant à dire que la vaccination contre la CoViD-19 ne serait utile que pour les populations fragiles ne tient pas.
[^] # Re: Vaccin ou pas vaccin
Posté par symp . En réponse au journal Petite question sur l'immunité collective. Évalué à 8.
Peut-être parce que le tétanos n'est pas contagieux ?
[^] # Re: Soyons précis
Posté par symp . En réponse au journal Petite question sur l'immunité collective. Évalué à 7.
Non.
Le but est aussi de ne pas tomber malade, pour ne pas contaminer une ou plusieurs (~3 en moyenne) tierces personnes susceptibles, elles, de faire une forme grave, ou longue, ou, à leur tour, de contaminer d'autres personnes etc. C'est le principe de base de la vaccination contre les maladies contagieuses.
[^] # Re: Ce qu'on aimerait (tous?) éviter ...
Posté par symp . En réponse au journal Petite question sur l'immunité collective. Évalué à 5.
C'est évidemment du chipotage, mais il est toujours mieux d'expliciter les évidences : c'est numériquement très risqué d'extrapoler (infrapoler ?) ce qui est vrai à l'échelle de la population indienne (~4 % des décès liés au Covid) à une échelle aussi minuscule que celle d'une famille. Dans le cas d'une maladie contagieuse a fortiori, c'est même assez faux : par exemple, la probabilité qu'il y ait un mort du Covid dans une famille est d'autant plus grande qu'il y en a déjà un. C'est une des limites des modèles les plus simples, qui ne tiennent pas compte des réseaux de contact et considèrent qu'un malade contagieux a autant de risques de contaminer sa voisine de comptoir dans un bar de la rue de la Soif à Rennes qu'un professeur d'école de Bonifacio. De la même manière,
(chaque malade contamine 3 personnes) n'est vrai qu'en moyenne. En pratique, une très grande proportion des malades du Covid ne contaminent personne, alors qu'une minorité de supercontaminateurs peuvent contaminer plusieurs dizaines de personnes. Bref, pour plein de raisons, il n'est pas très surprenant que de nombreux collègues de Mickaël aient été éprouvés par un deuil.
[^] # Re: Ce qu'on aimerait (tous?) éviter ...
Posté par symp . En réponse au journal Petite question sur l'immunité collective. Évalué à 4.
Les données récentes suggèrent plutôt que la vaccination s'accompagne d'une réduction assez conséquente de la susceptibilité au virus, en plus de la très forte réduction de la sévérité (les formes graves). Notamment, les modélisateurs de l'institut Pasteur, en avril dernier, tablent sur une réduction de la susceptibilité de 80 %, et de la sévérité de 90 %. Ils se basent sur de la littérature scientifique citée dans leur pré-publication.
L'idée que la vaccination ne réduit pas le risque d'infection ressemble très fort à une confusion entre l'absence de preuve et la preuve d'absence : la prudence initiale des scientifiques sur les données concernant la protection contre l'infection s'est transformée, chez les plus sceptiques, en une certitude que cette protection n'existait pas. Il semble aujourd'hui que la vaccination, en plus de réduire la prévalence de formes graves de la CoViD-19, fait aussi chuter la circulation du virus.
[^] # Re: Voici un autre pourcentage
Posté par symp . En réponse au journal Petite question sur l'immunité collective. Évalué à 1.
À sur-interpréteur, sur-interpréteur et demi ? ;o)
Hmm…
, c'était pour le virus dominant au printemps 2020. Le variant dit « δ » (B.1.1.7 de son petit nom) est, semble-t-il, davantage transmissible, d'où le 4 choisi par les auteurs. Selon ces derniers, même si le
se maintenait à 3, il serait tout de même nécessaire de vacciner 70 % des 18--64 ans pour rester en deçà de 1000 admissions par jour à l'automne.
Dont acte (que celui qui n'a jamais exagéré te jette la première pierre).
[^] # Re: Voici un autre pourcentage
Posté par symp . En réponse au journal Petite question sur l'immunité collective. Évalué à 0.
Si.
À tel point que je n'ai pas prétendu autre chose.
Non.
Ni « sur », ni « sous » : je ne l'ai pas interprété du tout. Je l'ai juste cité (copié-collé, pour une fidélité sans faille).
Si.
Dans la pré-publication (Tran Kiem et al., 2021) sur laquelle s'appuie ce communiqué, les auteurs comparent trois scénarios d'efficacité vaccinale, et favorisent de manière assez explicite celui qui leur paraît le plus conforme aux données disponibles (publiées : références 10, 17, 18), c'est-à-dire une diminution de la sévérité (les formes graves) de 90 % et de la susceptibilité (le risque d'infection) de 80 %.
Ils et elles comparent alors différentes stratégies de priorisation de la vaccination en fonction des classes d'âge et des comorbidités, à l'aide de modèles à compartiments. Leurs conclusions ne sont pas ambiguës : « while the vaccination of at-risk individuals needs to be maintained so that they benefit from the direct protection conferred by vaccines, it is also very important to achieve high vaccine coverages in younger age groups to benefit from the indirect effects of herd immunity. This is the only way to obtain an important relaxation of social distancing measures in the autumn. ». Il semble donc crucial de ne pas limiter la vaccination aux populations les plus fragiles, pour éviter, à l'automne 2021, un nombre quotidien trop élevé d'admissions à l'hôpital.
Si tu trouves « difficile de comprendre en quoi les hôpitaux pourraient se retrouver de nouveau en surcharge », des gens dont c'est le boulot apportent des éléments de nuance argumentés.
[^] # Re: À bas l'intelligence et la liberté !!!
Posté par symp . En réponse au journal Petite question sur l'immunité collective. Évalué à 9.
Sûrement un coup du lobby des morues.