Sytoka Modon a écrit 4538 commentaires

  • [^] # Re: Parce que

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal utilité du i386. Évalué à 3.

    Debian tourne en 486 et non en 386 par défaut même si pour des raisons historique, il est écrit 386 sur les noms des archives.

    Comme il a été dis dans d'autres post, seules quelques applications ont vraiment besoin de profiter de l'optimisation du processeur et il y a en général une version binaire du paquet par architecture.

    Comme il n'est pas possible de faire cela pour tous les paquets, ni de multiplier les architectures matérielles, je pense qu'une des solutions possibles est celle aujourd'hui utilisé par le noyau : le remplacement de code à chaud lors du démarrage. Le noyau linux est déjà capable de s'adapter à la carte mère ainsi (voir le SMP pour le noyau 2.6.18). On peut très bien imaginer (en tout cas, je l'imagine très bien) avoir dans un même binaire plusieurs implémentations des parties critiques et que le code exécuté soit choisie automatiquement à chaud.
  • # Fortran 2003

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Première implémentation du langage Fortress. Évalué à 3.

    Dans le milieu du calcul scientifique, Fortran est bien implenté. Je vois des chercheurs partir vers le C ou le C++ mais en général, je leur déconseille. Les chercheurs ne sont pas toujours des as de la programmation, normal, et le fortran, malgré des défauts, est relativement bien adapté à la problématique.

    La question que je me pose est quel est l'apport significatif de Fortress par rapport à Fortran 2003 (f2k). En effet, le fortran depuis le F90 à montrer que lui aussi savait évoluer tout en privilégiant dans le design la performance et le calcul parallèle. Aujourd'hui, avec le fortran 2003, on peut faire de l'objet avec de l'héritage simple. Il est clair que ce n'est pas un langage avec autant de fonctionalité que le java ou le C++ mais il ne faut pas oublier l'objectif premier aujourd'hui qui est de pouvoir paralléliser et vectoriser relativement facilement un code.
  • # Langage supporté ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Acceleo 1.2. Évalué à 4.

    Quel sont les langages supportés de base ? J'ai bien compris qu'il était possible d'étendre Acceleo mais de base, quels sont les langages supportés à part java ?
  • [^] # Re: Troisième lien - XaraXtreme et la GPL

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Graphisme vectoriel : Xara Xtreme à Pessac (33). Évalué à 7.

    > Et le développement du soft à l'air plutôt au point mort depuis
    > novembre... :(

    J'ai lu quelques pars qu'ils mettaient toute leur ressource sur la finalisation de leur dernière version sous Microsoft, mais que celle-ci allait bientot sortir et que la version GPL serait reprise en main ensuite.

    Donc, /a priori/, rien de dramatique, juste une gestion des priorités et de ressources humaines.
  • [^] # Re: C'est le blog de Thierry Stoer ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Les standards et l'interopérabilité dans l'exploration spatiale. Évalué à 4.

    Autant les pieds pour les avions n'ont pas de justification précise et on pourrait tout à fait passer en mêtres, autant pour les marins, les noeuds sont calqués sur la géographie de la terre.

    Tant que la terre est référencé par la mesure des arcs mesuré en degré minutes, seconde, les noeuds ont toute leur utilité.

    Ce qui risque de les mettre dehors un jour, c'est la généralisation du GPS qui fait que certains ne savent même plus lire une carte marine. Et encore, le GPS donne les coordonnées sur la base du referentiel terrestre donc en arc.
  • # C'est qui Etch

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Etch sous la barre des 100. Évalué à 7.

    Evidement, pressé de faire mon journal vu que je n'était pas sur que le compteur ne repasse pas au dessus de la barre des 100, je ne me suis à peine relu et donc je n'ai même pas parlé du contexte.

    Etch est la future version stable de debian qui est en phase terminale. Le nombre que j'évoque ici est le nombre de bogue critique qu'il reste à corriger avant publication de Etch en version stable. En effet, chez debian, on publie à zéro bogue critique le jour J, ou plutôt, le jour J est le jour ou le nombre de bigue critique atteint zéro.

    Pour celui ou celle qui va sur la page web relatant des derniers bogues corrigé ou nouveau, il (elle) verra qu'il y a pas mal d'activité ces derniers temps.

    Le site web de debian au cas ou (et puis cela augmente le page rank de debian) :

    http://www.debian.org/
  • [^] # Re: (un peu) déçu du Hors Série Debian

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Revue de presse : Janvier 2007. Évalué à 1.

    Il y a par ailleurs une formidable chanson de JJ Cale ayant pour nom Grasshopper.

    -> []
  • # Diamond

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Revue de presse : Janvier 2007. Évalué à 5.

    diamond, diamond ,diamond, diamond...

    Je vois qu'il n'y a plus que cela comme éditeur. C'est tout de même dommage et ce n'est pas forcément très bon signe pour le libre de savoir qu'il n'y ai pas plus d'autres éditeurs.

    Le lien qui va bien :

    http://www.ed-diamond.com/
  • [^] # Re: mon avis

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Le langage D 1.00 est disponible !. Évalué à 3.

    Portable mais ne marche pas sur IA64 !
  • [^] # Re: Association de ressources ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Nouvelle version du serveur Jabberd14. Évalué à 2.

    Je me souviens qu'il n'y a pas longtemps, il n'y avait qu'un serveur DNS digne de ce nom : bind. C'était une véritable catastrophe. Un seul bogue fatale et tout internet pouvait tomber. Heureusement, il y a plus de diversité aujourd'hui.

    C'est bien pareil pour jabber. Un seul serveur est une mauvaise idée. Beaucoup trop dangeureux. Je pense que le minimum est d'avoir trois implémentations qui tiennent la route.

    Cependant, la question que je me pose : Quel est l'intérêt de développer seul le serveur jabber14 alors que jabber2 existe et a une communauté autour de lui ? Le soucis que j'invoque ci-dessus pour bind n'a pas lieu dans le cas présent.
  • # Bonne initiative

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Salon Jabber consacré à Debian. Évalué à 4.

    Surtout que chez nous (université), l'IRC est interdit.
  • [^] # Re: tele2

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Orange.... Évalué à 3.

    Oui mais moi, je n'avais pas d'adresse mail chez eux ! A quoi bon, j'ai déjà plein d'adresse mail dont la professionnel et gmail. Je n'ai que faire d'une adresse tele2. Et a vrai dire, ils ne m'ont jamais demandé d'en avoir une ni expliqué comment en avoir une.

    Je ne me servais de leur serveur smtp qu'en sortie.

    Je ne devais pas être le seul. En plus, je n'ai pas du envoyer beaucoup de spam puisque tous mes PC sont sous Linux ;-)

    Dommage

    PS : par ailleurs, les spywares et autres cochonneries ne savent pas utiliser les paramètres d'outlook tout seul, comme ils utilisent les parametres d'IE de manière automatique. Car si oui, la protection me semble assez légère.
  • [^] # Re: tele2

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Orange.... Évalué à 2.

    Je viens d'aller y faire un tour.

    Moi, je dirais que cela ne marche plus depuis le 1 ajnvier et non le 1 décembre.

    La ou il me casse les pieds, c'est que je vais être obligé d'avoir une adresse email chez eux.

    Et en plus, il faut que je me plonge dans la config exim pour faire cela, mon PC faisant relay... Il pourrait au moins dire comment configurer exim ;-)
  • [^] # Re: tele2

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Orange.... Évalué à 3.

    Ce que j'aime bien, c'est la qualité de leur communication ;-)
  • [^] # Re: Ca se discute, pourvu qu'on veuille bien en discuter...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Chanteur en paradis fiscal et jeunes chercheurs en quête d'emploi. Évalué à 2.

    > Comme déjà dit, le problème de l'égalité parfaite est qu'elle
    > empèche l'épanouissement de ceux qui ont des capacités au
    > dessus de la moyenne.

    Je parle d'égalité entre établissement. Pour les personnes au dessus de la moyenne, l'université est au contraire assez souple. je connais quelqu'un qui a passé deux liences en même temps, puis deux maitrise l'année suivantes puis deux DEA !

    OK, il était normalien... Cela n'empêche qu'il était comme tout normalien inscrit à la fac et que tout le monde, qui en a les capacité, peut le faire.

    > les universités qui ont décider de monter une filière le respectant
    > ont eu le droit de délivrer le diplôme d'ingénieur.

    On connait la suite, en parallèle des écoles d'ingénieurs a été crée tout un tas d'école d'ingénieur lié aux fac dont le nom a été changé car elles s'appellent toutes maintenant Polytech (depuis environ 3 ans si j'ai pas tout faux). Elles sont en général sous article 33 de la fac.

    Mais en pratique, un IUP a bac + 4 (voir bac + 5 de plus en plus), il a commencé a bac + 1. En quoi serait-il moins ingénieur qu'une école en 4 ans type mines de Douai ?

    OK, il y a la commission des titres et tout et tout. Il y a bien les master recherche (ex DEA), on pourrait très bien avoir un master ingenieur.

    De toute manière, comme on l'a dis, la plupart des bons élève scolairement partent sur des écoles d'ingénieurs. Que faire des autres ?

    Par ailleurs, tu cites souvent les personnes qui ont des capacités supérieur aux autres. Combien ? Ce que je vois autour de moi, c'est que les promo universitaires en science de l'ingénieur sont plus réduite en nombre que les promo d'ingénieur. On arrive donc a avoir un discour plus personnalisé à la fac qu'en école d'ingénieur.

    > Regarde au moins un peu les exemples que tu cites !

    Il est marqué doctorat dans tous mes exemples. Je n'ai pas dis que c'était des écoles doctorales pur école d'ingénieur. Les écoles doctorales sont souvent inter-fac et école. Cela n'empêche que le thésard est inscrit dans son école d'ingénieur et que sa thèse est comptabilisé dans l'école et non dans la fac.

    Le seul exemple bidon est celui de l'INP Toulouse qui est une université vide puisque en pratique un regroupement d'école d'ingénieur ayant le statut de fac. Bref, c'est une fac un peu bidon.

    > très peu se sont retrouvé avec plus de 12/20 de moyenne, cela
    > n'a pas empéché un certain nombre des présents de se retrouver
    > dans des écoles du groupe A...

    La aussi les dés sont pipés. La barrière à la fac est a 10 alors qu'elle est a 12 en école d'ingénieur. Donc globalement, les élèves ingénieur ont deux points de plus. C'est inconscient mais lorsque tu corriges des copies, tu prends en compte cette barre.

    > Je ne sais pas moi, j'aurai du mal à considérer qu'un post-doc en
    > biologie humaine devrait avoir le diplome de chirurgien
    > simplement parce qu'il a fait le même nombre d'années d'étude...
    > Ben c'est un peu pareil entre DESS et ingénieur.

    Bon exemple je dois dire qui va me faire réfléchir. D'un autre coté, les études de médecine sont très particulière et entièrement faites dans les fac mais dans un système très différent. Par exemple, le doctorant en médecine n'a rien à voir avec les autres doctorant, il est bien plus simple. Idem pour l'agrégation qui elle était bien plus dure.

    Alors que pour avoir vu de près des écoles d'ingé et des IUP, la frontière est beaucoup moins éloigné.

    > Je ne comprends toujours pas pourquoi les universitaires veulent
    > tant rapprocher ces deux filières de formation, assez différentes à
    > la base...

    Attention, je parle en mon nom et je ne suis pas généralisable. Je suis même déformé car connais plus ou moins les deux milieux dans mon domaine. Je suis persuadé que la majorité des universitaire n'en on rien à faire des écoles d'ingénieurs. Il faut dire que face à elle, les écoles en terme d'effectif sont des nains. Encore plus si le regroupement des fac a lieu comme certaine rumeur le laisse entendre.

    > Ce n'est pas la faute des écoles d'ingénieurs si les universités ont
    > des problèmes d'autonomie et d'organisation, et je suis contre
    > l'idée de casser ce qui fonctionne

    Qui a dis cela ? Je demande juste un traitement égal des fac entre elle et de ne pas privilégier plus les grosses qui sont déjà avantagés.

    Le problème a la base est monétaire. Une école d'ingé recoit deux fois plus qu'une fac par étudiant. Et je ne parle pas de l'X ou des mines (qui dépendent d'un autre ministère). Dans les fac, un étudiant de science rapporte plus qu'un étudiant de lettre... Mais pour le moment, il n'y avait pas de critère géographique ou de critère d'exelence plus ou moins idiot.

    > D'ailleurs, les ENS préparent avant tout à l'agrégation. Pour
    > exercer un métier d'ingénieur, il leur faut en plus valider une
    > année dans une école d'ingénieur ; et ils deviennent "normalien
    > agrégé ingénieur" et non "ingénieur diplômé"

    Partiellement faux.

    Un élève ENS a 4 année payé et doit 10 ans à l'état (dont les 4 années). S'il passe l'agreg, il devient agrégé mais ce n'est pas obligatoire et l'agrégation est un coucours ouvert à tous les francais ayant une maitrise. D'ailleurs un paquet d'ingénieur passe l'agreg (lorsqu'il y a des postes...).

    S'il fait sa 4 année en école d'ingénieur et qu'il pars ensuite dans le privé, il perds l'agrégation qui n'est pas un diplome mais un poste. Il n'est donc plus agrégé.

    Il est vrai que quelqu'un qui a réussi l'agrég le met sur son CV come si c'était un diplome mais cela n'est pas vrai.

    > Alors on va le dire autrement : l'université refuse la méritocracie
    > en premier cycle, et c'est un boulet qu'elle a du mal à trainer.

    Je ne vois pas ou est la méritocracie en école d'ingé à pars lors du recrutement. Mais, les IUT recrute, les IUP aussi. Les masters ne sont pas ouvert a tout vent...

    Oui, il y a le premier cycle effectivement comme tu le dis. Mais là, c'est un problème de la nation, pas réellement de la fac en elle-même qui n'a pas son avis.

    D'ou je boucle sur le début : pourquoi la fac ne calculerait pas deux taux de réussite, l'actuel et un taux de réussite en DEUG sur des données valables, les présents aux examens. Le gouvernement enlève bien un chomeur sur deux de ses chiffres, cela me parait du même agabit.
  • [^] # Re: Debout le graveur! (ou la clé usb)

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche SystemRescueCD 0.3.1. Évalué à 6.

    Cela fait un paquet de temps qu'il est dans le mien. C'est même avec lui que je clone mes machines, partimage est excelent et fonctionne très bien en réseau de concert avec un serveur samba. J'ai un script qui fait cela de manière quasi-automatique.

    Deux questions / regrets :

    - pourquoi avoir mis X ? J'aimais bien SystemRescue car c'était léger, gravé en 2 mn et cela démarre vite. Avec X, on va avoir 10000 bug de plus. Il n'y avait que deux ou trois outils graphiques qui fonctionnait avec le framebuffer (commande run_...). Est-ce car il devenait impossible d'utiliser ces outils (que je n'utilisais pas).

    - serait-il difficile de faire un module partimagefs ? sous forme native ou sous forme d'un greffon fuse. Il serait en effet super d'avoir accès (en lecture) aux fichiers dans l'image partimage sans avoir à la mettre sur un disque. Je suis sur que personnellement, j'utiliserais 10 fois plus cette fonctionalité que le serveur X.

    Sinon, bravo pour cette mise à jour. Le 2.6.18 est essentiel pour moi avec la dernière génération des PC dell comme l'optiplex 745.

    Bon courage
  • # tele2

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Orange.... Évalué à 1.

    Le smtp de télé2 était aussi naze chez moi ces derniers jours... J'ai pas trop cherché, j'en ai pris en autre en attendant ;-)
  • [^] # Re: Ca se discute, pourvu qu'on veuille bien en discuter...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Chanteur en paradis fiscal et jeunes chercheurs en quête d'emploi. Évalué à 3.

    > Reste à voir si ce sera effectivement la Sorbonne si le Mans est plus
    > performante.

    Enfin, j'ai choisi le Mans au pif !

    Cependant, il est fortement prévisible que les petites universités ont beaucoup moins de chance de s'en sortir dans la trio de tête. Non pas parce qu'elles sont moins bonne mais plus petites, moins anciennes, qu'il n'y a pas de centre de recherche CNRS, INRIA, INRA, INSERM... à coté. Avoir 10% de chercheurs à plein temps dans son laboratoire des EPST, cela aide pas mal.

    Je connais par ailleurs des professeurs d'université qui n'avait jamais donné un cours (que des TD, TP) en tant que Maitres de conférence lorsqu'il était maitres de conference sur Paris. C'est inimaginable dans une petite université.

    Il n'est pas réaliste de vouloir en pratique l'égalité parfaite ? Les grosses fac sont avantagé, de part leur contexte. Mais faut-il leur donner plus de moyen et institutionnalisé cela ? Au niveau des lycée, j'ai plutot l'impression que ce sont les lycée de ZEP qui ont le plus de moyens.

    > D'ou le "presque" et le smiley...

    Désolé, avec les gamins qui tournent autour, on en perds parfois son fair-play ;-)

    > Mais tes propos me rapellent ceux d'un certain ministre de l'EN,
    > dont l'aversion datait de son échec au concours de
    > Polytechnique.

    Faut arréter de rêver ! J'ai bien trop de défaut et notament celui de ne pas être très diplomate, ce qu'on bien compris mes collègues de bureau ;-) Par ailleurs, pour être ministre, faut d'abord être grenouileur de ministères et j'y serais super enervé au bout de 5mn. Je tiens trop à ma santé et à m'occuper des mes enfants. Bref, aucun risque de ce coté là.

    En plus, contrairement au Mamouth, je n'ai pas connu l'échec à l'X ;-)

    > le respect d'un "cahier des charges" pédagogique. ... les IUP ne le
    > font pas, pas plus que les DESS.

    C'est la première fois que j'ettend ce genre de chose. Sais-tu qu'il faut un dossier pédagogique bien ficellé pour avoir l'habilitation IUP ? Honnétement, c'est bien pareil.

    > C'est le même principe qui fait que les classes préparatoires ne
    > décervent pas de DEUG, ou qoue les écoles d'ingénieurs ne
    > peuvent délivrer de Doctorat.

    Sauf qu'il y a un paquet d'école qui délivre un diplome de doctorat. Pris au pif dans google.

    - L’École Centrale Paris est habilitée à délivrer le doctorat - Ecole Doctorale n° 287
    http://www.cge.asso.fr/ecoles/ECOLE15.phtml

    - École doctorale Sciences Pratiques de l'ENS de Cachan
    http://www.stef.ens-cachan.fr/ens/master_sted.htm

    - L'INP de Toulouse en chiffres - 1235 diplômes délivrés en 2003 dont 643 diplômes d'ingénieur et 112 diplômes de doctorat de l'INP
    http://www.inp-toulouse.fr/presentation/carte/carte.shtml
    http://www.inp-toulouse.fr/formations/etudes/etudes.shtml

    - ... j'ai pas été plus loin ...

    La réforme du LMD, c'était le moment de fusionner les diplomes entre ecole d'ingénieur et fac histoire de rapprocher les deux systèmes. Surtout que les DESS commencait à marcher très bien auprès des entreprises et les IUP avaient aussi une certaine cote.

    Il est bien plus simple pour les écoles d'ingénieurs de vouloir être sous la protection de leur propre diplome, un peu comme dans l'université, pas mal d'entité se mettent sous la protection de l'article 33. Mais cela n'empêche pas les école de jouer sur tous les tableaux.

    Bref, qu'on appelle cela master ou ingénieur, c'est pour moi du pareil au même. C'est un niveau bac+5.

    > Si cela peut te rassurer, même dans les écoles d'ingénieurs, une
    > bonne partie des X sont considérés comme des "cas sociaux".

    J'ai pris l'X du fait de son coté prestigieu dans l'opinion publique, mais j'ai d'autres exemples. Des canards boiteux, il y en a malleureusement partout, heureusement en nombre limité quand même.

    > Encore que non : le problème de l'université c'est qu'elle refuse
    > catégoriquement la méritocracie avant l'entrée en master...

    C'est pas tout à fait vrai. Il existait les magistères... Il y a aussi les DEA... Bref, il y a un peu trois modes de fonctionement, le premier cycle, le second et le troisième.

    Je trouve personnellement dommage d'avoir mis un premier cycle de trois ans. Cela fou le bordel et c'est trop long car le second cycle ne dure plus que 2 ans. Déjà que les IUP recrutait à bac + 1. D'ailleurs, les écoles d'ingénieur réfléchissent pour s'adpater elle aussi au LMD, je ne sais pas du tout ce que cela va donner.

    Enfin, il faut bien savoir que les universités n'ont aucune autonomie la dessus. Ce sont des directives du minitères (fait par des grenouilleurs de ministères, qui sont loin d'être en majorité des bons prof...).
  • [^] # Re: Aime pas la virtualisation. :-(

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Xen 3.0.4 et la virtualisation matérielle. Évalué à 4.

    Ta question concerne la virtualisation ou l'émulation ?

    Les deux sont intéressants, mais pas pour la même chose. Par exemple, l'amulation est bien pour un développeur, il peut tester sans avoir n machine différente (mais pour un admin système, cela peut être bien aussi pour tester). La virtualisation, cela permet par exemple d'avoir plusieurs serveurs sur la même machine physique.
  • [^] # Re: Ca se discute, pourvu qu'on veuille bien en discuter...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Chanteur en paradis fiscal et jeunes chercheurs en quête d'emploi. Évalué à 3.

    > L'universalité, c'est un joli concept, mais il y a un moment ou il faut
    > admettre que tout le monde n'a pas forcement les mêmes capacités
    > intellectuelles

    Je suis parfaitement d'accord et je ne dis pas le contraire. Ce que je dis c'est pourquoi la Sorbonne serait à privilégier par rapport à la fac du Mans ? Je ne parle pas ici des étudiants. Dans les cartons, ce qui se dessine, c'est d'avoir des "bonnes" fac et des moins bonnes pour justifier une subvention différente. Le problème est que la fac du Mans n'a aucune chance face à la Sorbonne car c'est la "Sorbonne", point. C'est cela que je récuse.

    > Sinon, un rapide entretient pour vérifier la motivation

    Attention, on n'est pas dans un entretien d'embauche là ! La méthode doit être scientifique. Ce que tu propose là est invraisemblable.

    Sinon, en DEUG STI, nous faisons effectivement un entretien la première semaine pour conseillé une réorientation aux personnes qui s'était manisfestement planté. Cela n'empéchait pas des collègues d'autres DEUG de vouloir nous refiler les "mauvais" éléments.

    Le problème est que la valeur d'une filière est souvent subjective. Par exemple, l'ex bac E eétait surcoté car les lycéens qui l'a faisait étaient loin d'être des crack. Autre exemple, l'école centrale de Nantes n'avait pas spécialement bonne réputation lorsque c'était une ENSI. Tout a changé le jour ou elle est devenu école centrale, avec les mêmes prof !

    Bref, le système est ainsi.

    > Et je me suis rendu compte que cela tenait plus de la légende
    > urbaine : les 2-3 personnes concernées dans ma classe étaient
    > assez grandes pour s'appercevoir elles-même qu'elles ne
    > pouvaient pas suivre

    Oui, enfin, on leur fait généralement signer une lettre de démission alors qu'on pourrait les virer ! Soignons honnéte, leur faire signer une lettre de démission arrange surtout l'école.

    > J'aurai presque envie de dire "foutaise d'universitaire aigri !" ;)

    Tu ne connais rien de mon parcours...

    > Heu... t'as fumé quoi ? Parce que c'est de la bonne.

    Et toi, un DESS, c'est une formation à bac + 5, si ce n'est pas long. Tu crois que le programme n'est pas global depuis le début. A la fac, les programmes ont aussi une certaine cohérence, il y a clairement des manques, en partie malheureusement à cause du manque de moyen.

    Rien ne justifie qu'une petite école d'ingénieur délivre le diplome d'ingénieur et non les "bons" DESS. Je connais des IUP qui sont de bien meilleur ingénieur que des vrais.

    Bref, cette affaire est plus sentimentale qu'autre chose.

    > Sauf que les ENS n'en font pas partie.

    Cela dépends des classements. Comme tu l'as dis, il y en a plein.

    > Maintenant, oui, les Normaliens ont les mêmes diplomes que les
    > universitaires... sauf qu'en plus ils sont Normaliens. ;)

    Oui, ce qui en pratique signifie qu'a bac + 2, il était très fort scolairement pour réussir des examens. Attention, je ne dis pas que ce sont des manchots, ils ont toutes les chances de bien s'en sortir ensuite à des postes clefs. Je connais un X qui ne fout rien par exemple et un collègue qui a un DUT lambda et qui abat 10 fois plus de boulot que lui. A qui ai-je le plus de respect ?

    Il faut arréter de donner trop d'importance aux études et à l'endroit ou on les a faites. C'est cela que j'aime dans le monde du libre, la méritocratie ou l'opinion que l'on se fait sur une personne est faites sur ce qu'elle a fait en pratique.
  • [^] # Re: IBM c'est bon mangez-en!

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Xen 3.0.4 et la virtualisation matérielle. Évalué à 2.

    D'ailleurs j'ai remarqué que Qemu est très souvent sous-évalué et mis dans la catégorie émulateur alors qu'il a trois modes de fonctionnement.
  • [^] # Re: IBM c'est bon mangez-en!

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Xen 3.0.4 et la virtualisation matérielle. Évalué à 4.

    Et puis, KVM, QEmu et Xen partagent de nombreuses ligne de code. Et QEmu partage aussi avec Boch...

    Bref, ce sont plus des projets qui se consolident les uns les autres petit à petit et qui au final, vont nous donner une grande souplesse d'utilisation et de réglage des possibilités.
  • [^] # Re: IBM c'est bon mangez-en!

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Xen 3.0.4 et la virtualisation matérielle. Évalué à 4.

    kqemu sers si tu virtualise Windows dans un Linux. C'est même indispensable car Windows devient alors très réactif.

    Qemu fait donc beaucoup de chose. Par contre, je ne sais pas si Fabrice a réussi à vendre son kqemu (je n'ai jamais vu un endroit ou il était écrit la somme qu'il souhaitait). Ce que je déduis de tout cela est qu'il vaut mieux faire du libre dès le début sinon le code à peu de chance de survivre dans l'environnement Linux a long terme.
  • [^] # Re: Ca se discute, pourvu qu'on veuille bien en discuter...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Chanteur en paradis fiscal et jeunes chercheurs en quête d'emploi. Évalué à 3.

    > Je ne parlais pas d'examen de fin du lycée mais d'une sélection à
    > l'entrée, faite individuellement par chaque université en fonction
    > de ses critères et de sa renommée... Cela pourrait se faire sur
    > dossier, ou sur concours. Un peu ce qui fait la spécificité des
    > écoles d'ingénieurs en France, en somme.

    Les universités ont pour le moment très peu d'autonomie (je ne parle pas de Dauphine qui est un cas particulier). Le gouvernement aimerait bien leur donner plus d'autonomie mais cela cache des intentions moins louable :

    - budget global, salaire des fonctionaires compris. Par derrière, il y a des postes en CDD a tour de bras avecun droit du travail qui n'est pas le droit du privé. Un exemple des projets : remplacer les maîtres de conférence par des CDD de 5 ans renouvellable une fois ! Elle va être belle la recherche. L'idée est la mise en place d'un système à l'américaine mais nous ne sommes pas aux états unis d'amérique donc les solutions qui fonctionnent la bas ont peu de chance de marcher ici.

    - l'excelence. Ce mot est globalement exécrable, il a pour moi plus ou moins la signification exclusion. Il y a 85 fac en France et il est hors de question d'augmenter le budget global. L'excelence signifie en pratique donner plus au gros et au vieux qu'aux nouvelles universités. C'est déjà le cas aujourd'hui et cela ne fera que s'amplifier. L'excelence n'est donc qu'une escuse pour exclure.
    Heu...

    L'université, cela provient quand même d'universelle, d'universalité... Ce serait dommage de tomber aussi bas juste pour des histoires de gros sous et de classement des fac mondiale dans la presse basé sur des critères... qui les connais ces critères et sont-ils vraiment scientifique ?

    > Honnètement, c'est encore moins clair après ton exemple
    > qu'avant. ;-)

    Je reprends. Les bac pro ont été créé récemment. Ils ne sont pas un diplôme universitaire et ne permettent donc pas de rentrer à l'université. Le gouvernement de l'époque les a appellé bac pro pour reprendre l'appellation bac et avoir l'objectif des 80% d'une classe d'age au bac. Dans la pratique, ce ne sont pas des bac (attention, je ne dis pas qu'avoir un bac pro est nul, au contraire, j'ai beaucoup de respect pour cette filière).

    A partir du moment ou tu as un bac (hors bac pro), tu as normalement le droit de t'inscrire dans n'importe quelle filière universitaire. C'est peut être un peu idiot mais il faudrait réformer le bac or personne ne souhaite entreprendre ce chantier.

    Les BTS et les classes prépa n'étant pas universitaire puisqu'il sont gérés par le secondaire (lycée), on n'a pas besoin du bac pour rentrer dans ses filières (théoriquement).

    > Personnellement, je ne pense pas que ce soit un détail. Et cette
    > sélection se fait naturellement, mais seulement au moment du
    > DEUG (ou de la license maintenant), faute d'avoir eu la possibilité
    > de le faire avant. Que de temps et de moyens perdus tant pour
    > ceux qui continue que pour ceux qui auraient été mieux formés
    > ailleurs...

    Tu n'es pas obligé d'attendre deux ans (DEUG) ou trois ans (Licence) pour faire la selection. Elle se réalise dès la première année. Cela fait une année de perdu mais aussi une année de chance, on peut le voir comme on veut. Si tu supprimes cette année, cela veut dire que tu enlèves toute chance aussi !

    Ensuite, changer tout cela nécéssite une réforme du bac...

    > Pourquoi cette formule est-elle débile, en dehors du fait qu'elle
    > fasse les gros titres ? ... Cet indicateur est meilleur pour les
    > écoles d'ingénieurs simplement parce qu'elles ajustent mieux leur
    > recrutement en fonction de leurs capacités de formation.

    Au sujet de la formule. Avant le LMD, on calulait la réussité en prenant le nombre d'étudiant obtenant le DEUG (deuxième année) sur le nombre d'inscrit en DEUG première année. Qui calcule comme cela ? La moitiè des étudiants ne viennent même pas en cours ni au examen ! Ils sont inscrit pour raison sociale (pour avoir une carte d'étudiant, mauvais exemple : certains docteurs étranger s'inscrivent DEUG d'une autre filière pour rester en france un peu plus, le temps de trouver un boulot). Si tu calcules le taux de réussite sur le nombre de personne ayant le DEUG sur le nombre de personne présente à toutes les épreuves, tu as un taux de réussite très élévé. J'ai enseigné un moment en DEUG STI et je peux dire que, moyennant une année de redoublement pour 20% des élèves et nous n'avions pas des lumières, le taux de réussité avec cette formule était proche des 100% ! Cela signifie en pratique que tout étudiant qui s'accroche obtient son diplome (C'est pareil au bac, très peu de redoublant ratent le bac et donc le taux de réussité n'est pas de 80% comme annoncé mais bien de 99%). L'université, avec le peu de moyen qu'elle a, arrive donc à un résultat plus que bon. Il n'y a pas de grand gaspillage comme les annonces de presse pourraient le faire croire.

    Pourquoi la fac doit-elle prendre en compte les absents dans ses formules et non les autres ?

    A une époque pas si lointaine, les écoles d'ingénieur n'avaient pas le droit de virer quelqu'un (je ne sais plus aujourd'hui). Il y avait donc des pressions psychologiques pour que l'étudiant démissionne... du coup, il sortait des formules de calcul. Ensuite, comme en IUT, un taux d'échec trop important ne fait pas bien au ministère donc tout le monde passe (j'exagère un peu, quoique...). Enfin, les lycées gardent les meilleurs éléments du point de vu scolaire dans leur classe prépa, ce qui n'est pas le cas aux USA. Or en classe prépa, on te bourre le mou pour faire une école d'ingenieur (ce qui n'est pas idiot à cause du problème des conventions collectives que je précise plus bas).

    Si tu réformes les fac en gardant le système des classes prépa et des écoles d'ingénieurs, cela ne va pas changer grand chose...

    Pour ce qui est de la formation, l'objectif principal devrait de faire réfléchir et d'apprendre l'autonomie. Demande à un travaileur s'il utilise tous les jours ce qu'il a appris en cours ? En général non. Il n'y a pas d'adéquation simple entre les programmes scolaire et le monde du travail et celui qui est capable de faire cela est très fort car il faudrait savoir prévoir le proche avenir...

    Un autre soucis est que le diplome d'ingénieur est reconnu par les conventions collectives, le DESS non (pardon, le master 2). On se retrouve aujourd'hui avec des étudiant de fac dont les diplomes sont mal reconnu. Pourquoi ne pas appeller le DESS ou le master 2 un diplome d'ingénieur. Parce que le lobby des écoles d'ingénieur ne le veux surtout pas. C'est pourtant une décision très simple à prendre qui mettrait les universités à égalité avec les écoles d'ingénieur.

    Pour finir, il faut toujours se méfier de la simplicité et des idées trop facile. Ce n'est pas en un paragraphe qu'une solution peut être proposée. Mais je voudrais finir par un exemple très amusant et peu connu du grand public.

    Les grandes écoles sont classées chaque année. Catégorie A, B, C... La catégorie A est la plus prestigieuse, il n'y a pas beaucoup d'école dedans. On y retrouve l'X, centrale Paris, les mines de Paris, les écoles normales supérieurs dont la rue d'Ulm...

    Justement, ces écoles normales sup, c'est super bien cotées, la crème des classes prépa y va. Quel diplome ont ces gens là en sortant ? Le même diplôme que n'importe quel étudiant de la fac ! En effet, ces écoles ne délivrent pas de diplôme (mais sont quand même en catégorie A). Lorsque tu es à normal sup, tu vas t'inscrire en parallèle dans une fac et tu suis les cours de cette fac. Amusant non ?
  • [^] # Re: Ca se discute, pourvu qu'on veuille bien en discuter...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Chanteur en paradis fiscal et jeunes chercheurs en quête d'emploi. Évalué à 2.

    > Moui... En même temps, l'autre chose de purement franco-franćaise
    > c'est l'absence de sélection à l'entrée de l'université.

    Faux.

    Il y a un examen pour l'entrée à l'université, cela s'appelle le bac ! Le bac est un diplôme universitaire, c'est pour cela que les jurys sont présidés par des enseignants chercheurs des universités (qui font cela gratuitement, aucune rénumération ni dédomagement). Il est vrai que le bac a totalement échappé au controle des universitaires depuis longtemps...

    Pour bien avoir conscience de cela, il faut savoir qu'on a pas besoin d'un bac pour aller en BTS et que les bac pro ne sont pas des bac et ne donne pas l'entrée à la fac de droit.

    Sinon, cette affaire de sélection est un détail, il suffit de la faire en fin de première année... Il est vrai, cela coute un an, un an qui permet à tous d'avoir encore une chance (le problème est que certains ont tendance à tirer un peu trop sur cette chance).

    Un des problèmes de l'université est le calcul du taux d'échec qui fait régulièrement la une de la presse et qui consiste à prendre le nombre d'étudiant ayant réussi sur le nombre d'inscrit. Cette formule est complètement débile.