Un des problèmes de la visio, c'est le nat. D'ailleurs, le nat est des problèmes d'internet : une vraie plaie...
Il est archi compliqué de faire du nat du protocole H323, il y a peu de boites qui savent faire dont Polycom (numéro 1 mondial). Pour le SIP, c'est un peu mieux mais le protocole est aussi merdique, des ports dans tous les sens à ouvrir... Bref, c'est guère mieux que le H323.
Ce que j'attends avec impatience, c'est le support du protocole IAX2 dans ekiga (celui d'asterisk). Avec IAX2, pas de port à ouvrir à tour de bras, un seul port et tout passe dedans. Enfin un truc qui a été conçu avec la problématique de l'internet d'aujourd'hui. J'espère que nous aurons aussi la vidéo avec IAX2 et si en plus, ekiga gère la présence, cela va faire un malleur...
En attendant, j'utilise un terminal de visio Polycom car au moins lui gère le double flux vidéo (H239) correctement et le son est nickel (c'était le corps de métier à l'origine de Polycom) pour une bande passante assez faible. Par contre, c'est pas pour un particulier...
Je fais un graph avec les outils graphviz, par exemple dot. Je veux un résultat en pdf pour impression. J'ai trouvé une seule méthode pour avoir un résultat impeccable mais il m'a fallu plusieurs heures ... (jours).
La commande fig2dev est géniale et gère un nombre impressionnat de format.
Je souhaite faire la même chose en ne passant plus par Xfig mais par Inkscape. Donc j'utilise le format svg de graphviz. La version 0.44 d'Inksacpe ne gère pas le pdf en ligne de commande et sur ma debian, il n'y a aucun outil pour faire du svg2pdf. Je passe donc par une étape poscript ou eps.
Là, le résultat est lamentable, la moitié du texte sort des boites de mon graphe.
Certes, le problème vient du svg généré par graphviz... Tout cela pour dire que le format fig est vachement bien géré globalement par un certain nombre d'outil en ligne de commande ce qui n'est malheureusement pas encore le cas du svg.
Moi aussi je n'aime pas gconf. Notament parce que c'est un service (gconfd). Donc pour moi, il s'agit d'un système de type base de registre utilisateur donc une approche variable globale inter-application. Or on m'a toujours dis de limiter les variables globales ou tout du moins de les cloissonner dans des espaces de noms afin que le compilateur évite une mauvaise utilisation de celles-ci.
Si un programme est lié à une bibliothèque de type libgconf qui irait lire les paramètres dans un fichier de configuration, cela me semblerait normal. Mais pourquoi donc avoir mis en place un service qui tourne en tache de fond ? L'erreur est à mon sens ici.
Un des principes d'UNIX est violé avec gconfd, notament le cloisonnement inter-application. Normalement, une modification du paramétrage d'une application, via un editeur de configuration par exemple, doit obliger l'utilisateur à relancer son application. Un peu comme avec Firefox.
Par exemple, avec des bureaux de type fvwm2 ou ion3, lorsque tu modifies la configuration de ton gestionnaire de fenêtre, tu relances (restart) ton gestionnaire de fenêtre. Ce n'est pas bien difficile de programmer une application pour qu'elle réagisse à un signal POSIX, mais c'est à l'utilisateur de choisir d'envoyer le signal.
Inkscape fait des superbes dessins mais pour des crobards de type scientifique, je suis resté sur Xfig. Pourquoi ? Xfig est très fonctionnel une fois qu'on a compris son mode de fonctionnement (ben oui, c'est un application assez ancienne). Par ailleurs, Xfig peut exporter la figure sous des formats compatibles avec LaTeX. Il est alors très facile d'intégrer des macro-LaTeX dans la figure, notament des symboles et des formules. C'est essentiel cette intégration Xfig <-> LaTeX. Enfin, Xfig par défaut réalise des figures très fines avec des flêches fines...
Il y a souvent deux types de figures dans les présentations, les gros patés "à la powerpoint" parfait pour mettre trois bonhommes autour d'un objet et Inkscape est assez bon sur ce genre des dessins (même si il sais faire aussi des dessins particulièrement complexe) et les crobards mathématiques qu'Inkscape sais faire mais que je ne trouve pas naturel. On a un peu l'impression de le forcer à faire ce genre de figure.
Un des problème de Gimp est de ne pas bien gérer les différents espace de couleur. C'est fatal pour le monde de l'impression. Toutes les briques de base sont là puisque scribus travaille avec les espaces de couleur, que la bibliothèque littlecms est fonctionnelle et que la bibliothèque gegl pourrait être intégrée dans Gimp après la sortie de la version 2.4.
Je suis d'accord avec toi pour dire que le critère d'age est simpliste mais il marche.
Comme il y a pas mal de section au CNRS, plutôt que de vouloir toujours appliqué le même critère partout sans retour d'experience (typique de la démarche ministèrielle, un an de test et hop, on généralise), on pourrait tout à fait tester une autre approche sur quelques sections, notament celles qui ont eu des dérives vers la sur-qualification.
Au niveau des critères, pour montrer la difficulté de la chose, le CNRS peut embaucher un doctorant qui n'a pas encore soutenu sa thèse (ben oui, le CNRS n'est pas une orgnisme universitaire). J'ai même un ami qui a été pris après avoir soutenu en math pur sa thèse en 1 an.
Une des difficultés est que les nouvelles bonnes idées viennent souvent des gens jeunes (en recherche fondamentale, un des principaux objectif du CNRS, je ne parle pas de la recherche appliqué). Pour avoir vu passer pas mal de post-doc, ce n'est pas une position terrible car le post-doc est souvent mis sur un sujet très ciblé (et qui doit être rentable àcourt terme : contrat, publi...) quand il ne fait pas un boulot de technicien (au sens noble) par manque de personnel technique.
Oui, j'y ai déjà penser par le passé, mais comment définit-tu les disciplines ? Si j'ai fait un BEP d'electrotech puis un IUT puis un coup d'école d'ingé et que je fait une super thèse en 2 ans, je ne peux pas postuler au CNRS car j'ai trop d'ancienneté dans la matière ! L'idée est bonne mais a mon avis pas applicables. Et si tu es dans le monde professionnel, dans quel catégorie comptes tu ces années ?
Cette histoire d'année, c'est aussi une manière de dire officiellement, faites trois ans de post-doc aux USA avant de revenir sur nos postes.
A partir du moment ou seul les CR2 ont une limite d'age, rien ne t'empêche de postuler en CR1, voir en DR2 (pour le DR1, cela devient franchement difficile).
Honnètement, tu ne postules pas CR2 si tu as 10 ans d'expérience dans la recherche. La barrière de la limite d'age est justement là pour éviter des dérives qui ont déjà été vu dans certaines disciplines.
On sais ce que cela donne dans certaines sections avec des recrutement vers 40 ans ! Les commissions ont beaucoup de mal à prendre un "petit" jeune qui a 27 ans et peu de preuve qu'une personne de 38 ans qui a un CV de trois pages et des post-doc un peu partout... (je fais exprès d'exagérer un peu).
Ensuite, la limite d'age est seulement pour les postes de CR2, pas pour les CR1. Donc rien n'emêche une personne plus agé de postuler en CR1 et c'est logique. Tu ne vas pas postuler à 35ans en CR2 tout en bas de l'échelle alors que tu as enchainer 7 ans aux USA dans les meilleurs laboratoires ;-)
Donc en pratique, la limite d'age est quand même une bonne chose et qui est un critère facile à établir et non bloquant pour quelqu'un qui en veut vraiment et qui est plus agé. Si tu trouves un meilleur système qui serait fonctionnel, je pense que les comissions sont à l'écoute.
Tout à fait. On demande des postes et on nous répond post-doc et de meilleure salaire. Tout cela c'est pipeau. On ne devient pas chercheur en france pour le salaire mais pour pouvoir faire de la rercherche avec un certain espace de liberté.
A une époque pas si lointaine, on embauchait en temps que maitre de ocnférence des jeunes doctorants. Cette dérive post-doc recule l'age de l'entrée dans la fonction publique et cela n'est pas bon. D'ailleurs, le CNRS l'avait bien compris qui mettait un age limite maximum à l'entrée sur les postes de chargé de recherche 2 assez bas (je ne me souviens plus mais c'etait au alentrour de 30 ans).
Vu ce que l'on demande de faire aux enseignants chercheurs aujourd'hui (de plus en plus de paperasseries, de contrat, de publication de rang A...), j'en doute... Il ne doit pas y en avoir beaucoup qui codent pour le noyau. Au niveau étudiant, ce n'est pas pareil et pas mal participe au niveau des distribution.
On peut aussi remarquer le niveau assez faible d'HP comparativement à IBM. Contrairement à SGI (qui s'appui pas mal sur Novel) et SUN (Solaris), HP a besoin de Linux...
Par ailleurs, les contributeurs des autres distributions sont aussi parfois employés de grosses boites... Et puis chacun a son rôle. Par exemple, debian a fait (fait toujours ?) un sacré boulot au niveau portage multi-architecture, notament X. C'est bien que cela tourne sur x86 mais cela ne suffit pas...
C'est pas parce que tu n'es pas le gestionnaire par défaut que tu es mort !
Il suffit d'être sous debian pour voir la quantité et le nombre de choix de gestionnaire de fenêtre. Gnome ou KDE n'ont pas du tout tué tous les autres.
En fait, j'ai continuer un peu mes recherches après et effectivement, L7 a l'air assez puissant même si pour le moment, je n'ai pas regardé pour voir comment cela marche.
En tout cas, la liste des protocoles reconnus par L7 est déjà impressionnante. Cette couche L7 est bien car elle va permette d'aller un peu plus loin que le désormais classique ouverture et fermeture de ports.
Pour ceux qui n'ont pas suivis, L7 permet suite a l'analyse de quelques paquets (dans les deux sens) d'une connection de déterminer le protocole (FTP, HTTP, H323, Skype...) et donc de définir de nouvelle règle (par exemple, arrêt du flux).
Comme de plus en plus de personne utilise le port 80 pour faire passer un peu tout et n'importe quoi, L7 va devenir a mon avis indispensable d'ici peu.
Sauf que le grand public n'est pas un forcené du modèle commercial (cf qui a acheté réellement les logiciels sur son PC perso).
Dans le milieu universitaire, ssh est très très utilisé...
Bref, je comprends bien ce que tu as voulu dire même si sur la forme, je pense que c'est pas forcément avec les bons mots.
Par ailleurs, le grand public et une grande partie du monde professionnel fait la confusion 1 pc == 1 personne (on en arrive a des abérations comme celle-ci - J'ai eu une personne d'un grand groupe il y a quelques jours qui met le login/passwd de la personne dans la base de registre globale du PC lors de l'installation de son client lourd).
Un autre, un peu vieux mais dont l'interface est suprenante d'efficacité une fois qu'on s'y ai habitué : xfig. Pour moi, xfig est encore irremplaçable pour les crobards de type mathématique. En plus, xfig se marrie très bien avec LaTeX pour les utilisateurs de celui-ci.
A mon avis, le problème des applications multi fenêtre est qu'elles sont super fonctionnelle avec l'option 'follow mouse' (désolé, c'est comme cela qu'on disait dans fvwm1) de la souris et peu fonctionnelle sous le mode 'click to focus'.
Windows et MacOS sont en 'Click To Focus' et je ne sais pas si c'est possible dans ces environnements de changer. Personnellement, j'ai horreur de ce mode là depuis que j'ai connu l'autre.
Pour ceux qui n'ont rien compris, avec l'option 'follow mouse', la fenêtre active est la fenêtre positionnée sous la souris à l'instant 't' alors qu'avec l'option 'click to focus', la fenêtre active reste active jusqu'au clique sur le bandeau d'une autre fenêtre.
Tu ne pourra rien recompter car la magicien t'aura changé les bulletins sans que tu t'en rende compte ;-) Du coup, tu n'a aucun moyen de savoir que tu t'es fait roulé.
Ensuite il faudrait truquer toutes les machines mais elles ne sotn pas toutes de la même marque. Enfin, on parle d'arnaque de type magnétique et cela ne marche pas à grande échelle.
Et tu fais comment pour faire un vote de type Condorcet ?
Par ailleurs, je te retourne ton argument. Tu coches une case, OK. Mais si tu imprimes 2% de bulletin de vote avec les lignes inversés, ta comptabilité est elle-aussi fausse et il faut tout refaire à la main.
Certes, c'est peut-être plus facile de voir une intervention de ligne que de code bar.
Cependant, je parlais de code bar mais tu peux prendre une forme géométrique : rond, carré... et/ou des couleurs (pas bon pour daltoniens...). Sinon, tu peux aussi écrire les nom et faire de la reconnaissance de caractère, si c'est pré-imprimer, cela va très vite.
Pour condorcet, c'est possible. Au CNRS, on colle une des vignettes d'un candidat dans la case réponse. On peut très bien imaginer avoir plusieurs emplacements 1, 2, 3... OK, les étiquettes auto-collantes, cela commence à ne plus être très écologiques et le cout aussi augmente... Faut savoir ce que l'on veut.
Dans tous les cas, le système démocratique est basé sur la confiance. Il faut voir ou chacun met la barre. Aujourd'hui, on ne vote plus sur papier volant mais sur du papier pré-imprimé...
Hier, les gens n'avait pas confiance dans les banques et gardait leur argent chez eux. Cette époque est plus ou moins révolue. Avant, il n'avait pas confiance dans les billets et voulait des vrais pièces... Aujourd'hui, avec les cartes bleue, on fait malheureusement un peu trop confiance à n'importe qui !
Encore une fois, quel est le taux d'erreur du système actuel ? Quel est son efficacité - max quatre votes par ans ! (avec les deux tours).
Cela me rapelle soudainement un débat que j'ai eu aujourd'hui à propos du train et de l'avion. Les trains fonctionnent en sécurité intrinsèque alors que l'avion en sécurité probabiliste. La sécurité intrinsèque veut dire que toute panne doit arréter les trains et que ceux-ci ont les distances de sécurité (canton) pour ne pas toucher. Cela a des conséquences énormes sur le dimensionnement et les choix techniques (freinage par défaut, relai électrique qui coupe sous l'effet de la gravité en cas de coupure...). Dans les avions, on fait des proba et on met trois PC qui calcule, avec des programmes écrit par différentes équipes en différents langages et tout doit donner la même chose. Plus ou moins grace à un projet qui a foiré à la même époque que le VAL, Aramis, la sécurité probabiliste est rentré à la SNCF, notament sur la ligne A ce qui permet au train de rentrer en gare avant que le précédent n'en soit complètement sortis.
Y-a-t-il plus d'accident de train ?
Crois-tu qu'il est possible de concevoir un avion en sécurité intrinsèque ?
On arrive à faire des programmes de qualité, je ne parle pas de mes bouts de code en Perl ou en C ;-) On peut très bien imaginer trois unités centrales de technologie différentes dans la machine à voter qui recoivent le vote de la personne et font chacun leur calcul. Il est aussi possible de créer des organismes indépendants ou les personnes ont une grande autonomie vis a vis du pouvoir. C'est le cas des professeurs des universités, c'est aussi le cas de la banque de France. On peut très bien imaginer un organisme très indépendant qui s'occupe des machines à voter comme cela doit déjà être plus ou moins le cas.
Tiens, tout ce débat me rappelle un bouquin que j'adore de P. K. Dick : "Loterie Solaire".
Tu déformes mes propos car je n'affirme rien, au contraire, je dis que je n'y connais pas grand chose et essayes de faire avancer le débat.
Je n'ai rien contre le vote "optique", je dis simplement que le système actuel est loin d'être aussi parfait qu'on veut bien nous le dire. D'ailleurs, on utilise le vote "optique" au CNRS...
Ensuite, tu parles de prendre une autre machine pour augmenter la confiance. C'est exactement ce que j'ai proposé pour le vote électronique.
S'il y avait sur le bulletin un code bar en plus du nom et si on enlève l'enveloppe qui est "chiante" à ouvrir, on aurait alors la possibilité de dépouiller rapidement et de manière relativement sur (les machines qui comptent les billets ne se trompe que très rarement).
D'un autre coté, tous les votes non pas la même importance et par exemple, je ne vois pas d'inconvénient de voter aux élections paritaires de mon établissement public depuis mon bureau.
D'ailleurs, au CNRS, contrairement aux universités ou on vote dans des isoloirs, on vote par courrier postal avec un système de double enveloppe et d'étiquette autocollante. Le système "garantie" l'anonymat et tout est centralisé avec des machines qui dépouille. Je n'ai pas entendue parler de tricherie (ni de pression quelconque) dans le système mis en place au CNRS.
Ici, le débat est inconscienment orienté (cristallisé) sur la présidentielle mais il y a plein d'occasion de voter et le système de vote papier est trop lourd et donc finalement peu utilisé. Combien y-a-t-il de référendum dans les communes en France en tout ? Et pourtant, sur certains grands choix, ce serait bien d'en avoir plus. Je préfère alors la machine à voter que la réplique classique : on a été élu pour 6 ans alors vos gueules ! Qui est d'accord avec 100 % du programme de la personne pour qui il vote et dont il ne connait pas, forcément puisque le temps ne s'est pas écoulé, 100% de son programme à venir.
A un depouillement, OK, mais imagines déjà trois élections par an de type condorcet !
Aux USA, les machines à compter font des erreurs... Et tu augmentes le cout et la complexité.
Du coup, tu n'as plus le temps de vérifier à la main. Donc comme tu le dis, il faut conserver les bulletins. Ou ? Comment ? Tu ne va pas demander a des citoyens de tenir la garde devant l'urne pendant trois jours.
Donc les bulletins de votes partent par les voix officielles et là, tout peut arriver...
D'abord, je en suis pas pour le vote électronique, ni contre non plus. Je ne suis pas sur que cela soit vraiment au point mais sur le long terme, je pense que c'est relativement inévitable. Qui a envie de dépouiller le résultat d'une élection en chine !
Les inconvénient du système traditionnel :
- le dépouillement - terrible long et chiant ou les volontaires ne se précipite pas.
- on est bloqué sur le système de vote actuel. Comment passer par exemple à un vote par condorcet sans une machine qui fait les calculs.
- les erreurs lors du dépouillement (qui a des chiffres ?)
Rien que le second point déjà me semble pénalisant pour le système classique.
Alors oui, on peut faire des machines à dépouiller automatiquement (elle marche super bien aux USA !).
On peut aussi imaginer pouvoir voter de chez soi (voir la discution avec les clef GPG plus bas) et aussi bien plus souvent (système à la suisse...
Je ne sais pas pour vous mais voter à peine une fois par an, je ne trouve pas que le système actuel soit si bien que cela.
# le nat
Posté par Sytoka Modon (site web personnel) . En réponse au journal Le chat audio et la video conference libre.... Évalué à 5.
Il est archi compliqué de faire du nat du protocole H323, il y a peu de boites qui savent faire dont Polycom (numéro 1 mondial). Pour le SIP, c'est un peu mieux mais le protocole est aussi merdique, des ports dans tous les sens à ouvrir... Bref, c'est guère mieux que le H323.
Ce que j'attends avec impatience, c'est le support du protocole IAX2 dans ekiga (celui d'asterisk). Avec IAX2, pas de port à ouvrir à tour de bras, un seul port et tout passe dedans. Enfin un truc qui a été conçu avec la problématique de l'internet d'aujourd'hui. J'espère que nous aurons aussi la vidéo avec IAX2 et si en plus, ekiga gère la présence, cela va faire un malleur...
En attendant, j'utilise un terminal de visio Polycom car au moins lui gère le double flux vidéo (H239) correctement et le son est nickel (c'était le corps de métier à l'origine de Polycom) pour une bande passante assez faible. Par contre, c'est pas pour un particulier...
[^] # Re: Inkscape et Xfig et GraphViz
Posté par Sytoka Modon (site web personnel) . En réponse au journal Inkscape : Quel avenir ?. Évalué à 2.
dot -Tfig test.dot > test.fig
fig2dev -L pdf test.fig > test.pdf
La commande fig2dev est géniale et gère un nombre impressionnat de format.
Je souhaite faire la même chose en ne passant plus par Xfig mais par Inkscape. Donc j'utilise le format svg de graphviz. La version 0.44 d'Inksacpe ne gère pas le pdf en ligne de commande et sur ma debian, il n'y a aucun outil pour faire du svg2pdf. Je passe donc par une étape poscript ou eps.
dot -Tsvg test.dot > test.svg
inkscape -E test.eps test.svg
Là, le résultat est lamentable, la moitié du texte sort des boites de mon graphe.
Certes, le problème vient du svg généré par graphviz... Tout cela pour dire que le format fig est vachement bien géré globalement par un certain nombre d'outil en ligne de commande ce qui n'est malheureusement pas encore le cas du svg.
[^] # Re: beryl et compiz
Posté par Sytoka Modon (site web personnel) . En réponse au journal Beryl vs Compiz. Évalué à 2.
Si un programme est lié à une bibliothèque de type libgconf qui irait lire les paramètres dans un fichier de configuration, cela me semblerait normal. Mais pourquoi donc avoir mis en place un service qui tourne en tache de fond ? L'erreur est à mon sens ici.
Un des principes d'UNIX est violé avec gconfd, notament le cloisonnement inter-application. Normalement, une modification du paramétrage d'une application, via un editeur de configuration par exemple, doit obliger l'utilisateur à relancer son application. Un peu comme avec Firefox.
Par exemple, avec des bureaux de type fvwm2 ou ion3, lorsque tu modifies la configuration de ton gestionnaire de fenêtre, tu relances (restart) ton gestionnaire de fenêtre. Ce n'est pas bien difficile de programmer une application pour qu'elle réagisse à un signal POSIX, mais c'est à l'utilisateur de choisir d'envoyer le signal.
# Inkscape et Xfig
Posté par Sytoka Modon (site web personnel) . En réponse au journal Inkscape : Quel avenir ?. Évalué à 7.
Il y a souvent deux types de figures dans les présentations, les gros patés "à la powerpoint" parfait pour mettre trois bonhommes autour d'un objet et Inkscape est assez bon sur ce genre des dessins (même si il sais faire aussi des dessins particulièrement complexe) et les crobards mathématiques qu'Inkscape sais faire mais que je ne trouve pas naturel. On a un peu l'impression de le forcer à faire ce genre de figure.
[^] # Re: non...pas similaire à Illustrator.
Posté par Sytoka Modon (site web personnel) . En réponse au journal Inkscape : Quel avenir ?. Évalué à 6.
http://www.scribus.net/
http://www.littlecms.com/
http://www.gegl.org/
[^] # Re: Le monde universitaire ?
Posté par Sytoka Modon (site web personnel) . En réponse au journal Qui a écrit Linux 2.6.20 ?. Évalué à 2.
Comme il y a pas mal de section au CNRS, plutôt que de vouloir toujours appliqué le même critère partout sans retour d'experience (typique de la démarche ministèrielle, un an de test et hop, on généralise), on pourrait tout à fait tester une autre approche sur quelques sections, notament celles qui ont eu des dérives vers la sur-qualification.
Au niveau des critères, pour montrer la difficulté de la chose, le CNRS peut embaucher un doctorant qui n'a pas encore soutenu sa thèse (ben oui, le CNRS n'est pas une orgnisme universitaire). J'ai même un ami qui a été pris après avoir soutenu en math pur sa thèse en 1 an.
Une des difficultés est que les nouvelles bonnes idées viennent souvent des gens jeunes (en recherche fondamentale, un des principaux objectif du CNRS, je ne parle pas de la recherche appliqué). Pour avoir vu passer pas mal de post-doc, ce n'est pas une position terrible car le post-doc est souvent mis sur un sujet très ciblé (et qui doit être rentable àcourt terme : contrat, publi...) quand il ne fait pas un boulot de technicien (au sens noble) par manque de personnel technique.
[^] # Re: Le monde universitaire ?
Posté par Sytoka Modon (site web personnel) . En réponse au journal Qui a écrit Linux 2.6.20 ?. Évalué à 2.
Cette histoire d'année, c'est aussi une manière de dire officiellement, faites trois ans de post-doc aux USA avant de revenir sur nos postes.
A partir du moment ou seul les CR2 ont une limite d'age, rien ne t'empêche de postuler en CR1, voir en DR2 (pour le DR1, cela devient franchement difficile).
Honnètement, tu ne postules pas CR2 si tu as 10 ans d'expérience dans la recherche. La barrière de la limite d'age est justement là pour éviter des dérives qui ont déjà été vu dans certaines disciplines.
[^] # Re: Le monde universitaire ?
Posté par Sytoka Modon (site web personnel) . En réponse au journal Qui a écrit Linux 2.6.20 ?. Évalué à 2.
Ensuite, la limite d'age est seulement pour les postes de CR2, pas pour les CR1. Donc rien n'emêche une personne plus agé de postuler en CR1 et c'est logique. Tu ne vas pas postuler à 35ans en CR2 tout en bas de l'échelle alors que tu as enchainer 7 ans aux USA dans les meilleurs laboratoires ;-)
Donc en pratique, la limite d'age est quand même une bonne chose et qui est un critère facile à établir et non bloquant pour quelqu'un qui en veut vraiment et qui est plus agé. Si tu trouves un meilleur système qui serait fonctionnel, je pense que les comissions sont à l'écoute.
[^] # Re: Le monde universitaire ?
Posté par Sytoka Modon (site web personnel) . En réponse au journal Qui a écrit Linux 2.6.20 ?. Évalué à 3.
A une époque pas si lointaine, on embauchait en temps que maitre de ocnférence des jeunes doctorants. Cette dérive post-doc recule l'age de l'entrée dans la fonction publique et cela n'est pas bon. D'ailleurs, le CNRS l'avait bien compris qui mettait un age limite maximum à l'entrée sur les postes de chargé de recherche 2 assez bas (je ne me souviens plus mais c'etait au alentrour de 30 ans).
[^] # Re: Le monde universitaire ?
Posté par Sytoka Modon (site web personnel) . En réponse au journal Qui a écrit Linux 2.6.20 ?. Évalué à 2.
[^] # Re: Et le reste?
Posté par Sytoka Modon (site web personnel) . En réponse au journal Qui a écrit Linux 2.6.20 ?. Évalué à 3.
Par ailleurs, les contributeurs des autres distributions sont aussi parfois employés de grosses boites... Et puis chacun a son rôle. Par exemple, debian a fait (fait toujours ?) un sacré boulot au niveau portage multi-architecture, notament X. C'est bien que cela tourne sur x86 mais cela ne suffit pas...
[^] # Re: Et les autres ?
Posté par Sytoka Modon (site web personnel) . En réponse au journal Beryl vs Compiz. Évalué à 7.
Il suffit d'être sous debian pour voir la quantité et le nombre de choix de gestionnaire de fenêtre. Gnome ou KDE n'ont pas du tout tué tous les autres.
Bref, il y a de la place pour plus d'un projet.
[^] # Re: règles L7
Posté par Sytoka Modon (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sortie de Nuface 1.2. Évalué à 1.
Je ne suis pas sur que beaucoup de personne ai mis des règles L7 sur son réseau.
Sondage : qui a mis des règles L7 et qui n'en a pas mis ?
[^] # Re: règles L7
Posté par Sytoka Modon (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sortie de Nuface 1.2. Évalué à 4.
En tout cas, la liste des protocoles reconnus par L7 est déjà impressionnante. Cette couche L7 est bien car elle va permette d'aller un peu plus loin que le désormais classique ouverture et fermeture de ports.
Pour ceux qui n'ont pas suivis, L7 permet suite a l'analyse de quelques paquets (dans les deux sens) d'une connection de déterminer le protocole (FTP, HTTP, H323, Skype...) et donc de définir de nouvelle règle (par exemple, arrêt du flux).
Comme de plus en plus de personne utilise le port 80 pour faire passer un peu tout et n'importe quoi, L7 va devenir a mon avis indispensable d'ici peu.
[^] # Re: Question
Posté par Sytoka Modon (site web personnel) . En réponse au journal Que faire sans OpenSSH ?. Évalué à 2.
Dans le milieu universitaire, ssh est très très utilisé...
Bref, je comprends bien ce que tu as voulu dire même si sur la forme, je pense que c'est pas forcément avec les bons mots.
Par ailleurs, le grand public et une grande partie du monde professionnel fait la confusion 1 pc == 1 personne (on en arrive a des abérations comme celle-ci - J'ai eu une personne d'un grand groupe il y a quelques jours qui met le login/passwd de la personne dans la base de registre globale du PC lors de l'installation de son client lourd).
[^] # Re: règles L7
Posté par Sytoka Modon (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sortie de Nuface 1.2. Évalué à 1.
Remarque, nuface n'est pas cité sur la page L7layer
http://l7-filter.sourceforge.net/
[^] # Re: un très bon exemple
Posté par Sytoka Modon (site web personnel) . En réponse à la dépêche PyPy, le serpent qui se mord la queue, sort en version 0.99. Évalué à 5.
Cela existe déjà, cela s'appelle Parrot. C'est une machine orienté pour les langages de script contrairement à la JVM et à .Net.
http://www.parrotcode.org/
[^] # Re: GeNiaL !
Posté par Sytoka Modon (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sortie de Inkscape 0.45. Évalué à 2.
[^] # Re: Sodipodi, les goûts et ls couleurs, tout ça...
Posté par Sytoka Modon (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sortie de Inkscape 0.45. Évalué à 2.
Windows et MacOS sont en 'Click To Focus' et je ne sais pas si c'est possible dans ces environnements de changer. Personnellement, j'ai horreur de ce mode là depuis que j'ai connu l'autre.
Pour ceux qui n'ont rien compris, avec l'option 'follow mouse', la fenêtre active est la fenêtre positionnée sous la souris à l'instant 't' alors qu'avec l'option 'click to focus', la fenêtre active reste active jusqu'au clique sur le bandeau d'une autre fenêtre.
[^] # Re: gouvernement autiste ?
Posté par Sytoka Modon (site web personnel) . En réponse au journal Vote électronique obligatoire pour les présidentielles. Évalué à 2.
Ensuite il faudrait truquer toutes les machines mais elles ne sotn pas toutes de la même marque. Enfin, on parle d'arnaque de type magnétique et cela ne marche pas à grande échelle.
[^] # Re: gouvernement autiste ?
Posté par Sytoka Modon (site web personnel) . En réponse au journal Vote électronique obligatoire pour les présidentielles. Évalué à 2.
Par ailleurs, je te retourne ton argument. Tu coches une case, OK. Mais si tu imprimes 2% de bulletin de vote avec les lignes inversés, ta comptabilité est elle-aussi fausse et il faut tout refaire à la main.
Certes, c'est peut-être plus facile de voir une intervention de ligne que de code bar.
Cependant, je parlais de code bar mais tu peux prendre une forme géométrique : rond, carré... et/ou des couleurs (pas bon pour daltoniens...). Sinon, tu peux aussi écrire les nom et faire de la reconnaissance de caractère, si c'est pré-imprimer, cela va très vite.
Pour condorcet, c'est possible. Au CNRS, on colle une des vignettes d'un candidat dans la case réponse. On peut très bien imaginer avoir plusieurs emplacements 1, 2, 3... OK, les étiquettes auto-collantes, cela commence à ne plus être très écologiques et le cout aussi augmente... Faut savoir ce que l'on veut.
Dans tous les cas, le système démocratique est basé sur la confiance. Il faut voir ou chacun met la barre. Aujourd'hui, on ne vote plus sur papier volant mais sur du papier pré-imprimé...
Hier, les gens n'avait pas confiance dans les banques et gardait leur argent chez eux. Cette époque est plus ou moins révolue. Avant, il n'avait pas confiance dans les billets et voulait des vrais pièces... Aujourd'hui, avec les cartes bleue, on fait malheureusement un peu trop confiance à n'importe qui !
Encore une fois, quel est le taux d'erreur du système actuel ? Quel est son efficacité - max quatre votes par ans ! (avec les deux tours).
Cela me rapelle soudainement un débat que j'ai eu aujourd'hui à propos du train et de l'avion. Les trains fonctionnent en sécurité intrinsèque alors que l'avion en sécurité probabiliste. La sécurité intrinsèque veut dire que toute panne doit arréter les trains et que ceux-ci ont les distances de sécurité (canton) pour ne pas toucher. Cela a des conséquences énormes sur le dimensionnement et les choix techniques (freinage par défaut, relai électrique qui coupe sous l'effet de la gravité en cas de coupure...). Dans les avions, on fait des proba et on met trois PC qui calcule, avec des programmes écrit par différentes équipes en différents langages et tout doit donner la même chose. Plus ou moins grace à un projet qui a foiré à la même époque que le VAL, Aramis, la sécurité probabiliste est rentré à la SNCF, notament sur la ligne A ce qui permet au train de rentrer en gare avant que le précédent n'en soit complètement sortis.
Y-a-t-il plus d'accident de train ?
Crois-tu qu'il est possible de concevoir un avion en sécurité intrinsèque ?
On arrive à faire des programmes de qualité, je ne parle pas de mes bouts de code en Perl ou en C ;-) On peut très bien imaginer trois unités centrales de technologie différentes dans la machine à voter qui recoivent le vote de la personne et font chacun leur calcul. Il est aussi possible de créer des organismes indépendants ou les personnes ont une grande autonomie vis a vis du pouvoir. C'est le cas des professeurs des universités, c'est aussi le cas de la banque de France. On peut très bien imaginer un organisme très indépendant qui s'occupe des machines à voter comme cela doit déjà être plus ou moins le cas.
Tiens, tout ce débat me rappelle un bouquin que j'adore de P. K. Dick : "Loterie Solaire".
[^] # Re: gouvernement autiste ?
Posté par Sytoka Modon (site web personnel) . En réponse au journal Vote électronique obligatoire pour les présidentielles. Évalué à 2.
Je n'ai rien contre le vote "optique", je dis simplement que le système actuel est loin d'être aussi parfait qu'on veut bien nous le dire. D'ailleurs, on utilise le vote "optique" au CNRS...
Ensuite, tu parles de prendre une autre machine pour augmenter la confiance. C'est exactement ce que j'ai proposé pour le vote électronique.
S'il y avait sur le bulletin un code bar en plus du nom et si on enlève l'enveloppe qui est "chiante" à ouvrir, on aurait alors la possibilité de dépouiller rapidement et de manière relativement sur (les machines qui comptent les billets ne se trompe que très rarement).
[^] # Re: gouvernement autiste ?
Posté par Sytoka Modon (site web personnel) . En réponse au journal Vote électronique obligatoire pour les présidentielles. Évalué à 2.
D'un autre coté, tous les votes non pas la même importance et par exemple, je ne vois pas d'inconvénient de voter aux élections paritaires de mon établissement public depuis mon bureau.
D'ailleurs, au CNRS, contrairement aux universités ou on vote dans des isoloirs, on vote par courrier postal avec un système de double enveloppe et d'étiquette autocollante. Le système "garantie" l'anonymat et tout est centralisé avec des machines qui dépouille. Je n'ai pas entendue parler de tricherie (ni de pression quelconque) dans le système mis en place au CNRS.
Ici, le débat est inconscienment orienté (cristallisé) sur la présidentielle mais il y a plein d'occasion de voter et le système de vote papier est trop lourd et donc finalement peu utilisé. Combien y-a-t-il de référendum dans les communes en France en tout ? Et pourtant, sur certains grands choix, ce serait bien d'en avoir plus. Je préfère alors la machine à voter que la réplique classique : on a été élu pour 6 ans alors vos gueules ! Qui est d'accord avec 100 % du programme de la personne pour qui il vote et dont il ne connait pas, forcément puisque le temps ne s'est pas écoulé, 100% de son programme à venir.
[^] # Re: gouvernement autiste ?
Posté par Sytoka Modon (site web personnel) . En réponse au journal Vote électronique obligatoire pour les présidentielles. Évalué à 2.
Aux USA, les machines à compter font des erreurs... Et tu augmentes le cout et la complexité.
Du coup, tu n'as plus le temps de vérifier à la main. Donc comme tu le dis, il faut conserver les bulletins. Ou ? Comment ? Tu ne va pas demander a des citoyens de tenir la garde devant l'urne pendant trois jours.
Donc les bulletins de votes partent par les voix officielles et là, tout peut arriver...
[^] # Re: gouvernement autiste ?
Posté par Sytoka Modon (site web personnel) . En réponse au journal Vote électronique obligatoire pour les présidentielles. Évalué à 2.
Les inconvénient du système traditionnel :
- le dépouillement - terrible long et chiant ou les volontaires ne se précipite pas.
- on est bloqué sur le système de vote actuel. Comment passer par exemple à un vote par condorcet sans une machine qui fait les calculs.
- les erreurs lors du dépouillement (qui a des chiffres ?)
Rien que le second point déjà me semble pénalisant pour le système classique.
Alors oui, on peut faire des machines à dépouiller automatiquement (elle marche super bien aux USA !).
On peut aussi imaginer pouvoir voter de chez soi (voir la discution avec les clef GPG plus bas) et aussi bien plus souvent (système à la suisse...
Je ne sais pas pour vous mais voter à peine une fois par an, je ne trouve pas que le système actuel soit si bien que cela.