TyrandO a écrit 259 commentaires

  • [^] # Re: Bof, pourquoi avoir "honte" ?

    Posté par  . En réponse au journal J'ai honte d'être français !. Évalué à 0.

    J'ai honte parce que ce NON est intrinsèquement incohérent.

    Pour le NON de gauche, il s'agissait de refuser le TCE au profit d'une Europe plus politique et sociale. Pourquoi pas mais le résultat objectif est que l'on a maintenant qu'une Europe économique... On obtient donc un résultat inverse de celui escompté. En bon français, ça s'appelle une politique de Gribouille !
    Ce "NON européen" est donc un oxymore politique, une contradiction dans les termes.

    pour le NON de droite, pour les souverainistes et les libéraux (mais y-a-t-il vraiment des libéraux en France ?), il s'agissait de rejeter ce texte au motif que les transferts de souveraineté étaient trop importants et/ou que le TCE constituait un carcan social(iste).
    Le résultat est un affaiblissement de la France au sein de l'Europe et l'UE va cesser pendant un bon moment d'être un levier pour réformer en profondeur la France.

    C'est cette incohérence profonde qui me révolte !
  • # Petite erreur....

    Posté par  . En réponse au journal Trophées du Libre : vive la France. Évalué à 4.

    MedinTux pour la gestion d'entreprise
    Il s'agit plutôt d'un progiciel de gestion de dossier médical en médecine générale, spécialisée et services d’urgences.
  • [^] # Re: Suggestion

    Posté par  . En réponse au journal GNU-Linux et la constitution européenne. Évalué à 0.

    Enfermons dans une même pièce tous les représentant du NON :
    Le Pen, Maigret, de Villiers, Pasqua, Fabius, Emmanuelli, Mélanchon, Buffet, Besancenot, Laguiller...
    Et attendons ce qu'il en ressortira !
    A mon avis, beaucoup de cris, du sang sur les murs et quelques cadavres planqués dans le buffet...
    Mais de Constitution européenne, point !
  • [^] # Re: Merci les jeunes.

    Posté par  . En réponse au journal GNU-Linux et la constitution européenne. Évalué à 4.

    pourquoi y-a-t-il a des annexes qui donnent des capacités à outrepasser ce traité à certains signataires ?
    Par exemple pourquoi Malte a-t-il un article disant que si cette constitution ou ces amendements causaient d'avortement, Malte ne serait pas concernée ? (alors que le traité ne parle pas du droit à l'avortement, ben oui, le Portugal et l'Irlande (et sans doute Malte) n'auraient pas été d'accord)


    La partie III est la reprise en 1 seul texte des différents traités européens (Rome, Luxembourg, Maastrich, Amserdam et Nice) plus les 19 traités d'adhésion.

    Les points que tu cites proviennent directement des traités d'adhésion de Malte, du Portgal et de l'Irlande.

    Pour que le TCE se substitue à l'ensemble de ces traités et que la construction européenne devienne plus lisible, il était nécessaire de reprendre à droit constant l'ensembles des mesures qui avait été ratifiées précédemment.

    C'est la même technique est utilisée en France dans le processus de codification des lois : on travaille à droit constant même si quand certains codes sortent (enfin), ils contiennent des passages obsolètes.
  • [^] # Re: Ce texte n'est pas né ex nihilo !

    Posté par  . En réponse au journal GNU-Linux et la constitution européenne. Évalué à 2.

    Parce que moi, j'ai vaguement entendu parler que Giscard dirigeait des travaux de constitution et puis pouf l'année dernière, j'ai entendu dire qu'ils avaient fini...

    Tu n'étais vraiment pas curieux car tous les travaux de la Convention étaient accessibles par le web :
    http://european-convention.eu.int/bienvenue.asp?lang=FR(...)

    Je ne doute pas qu'ils aient fait tout leur possible pour représenter au mieux toutes les tendances

    C'était bien le cas :
    http://european-convention.eu.int/Static.asp?lang=FR&Content=Co(...)
  • [^] # Ce texte n'est pas né ex nihilo !

    Posté par  . En réponse au journal GNU-Linux et la constitution européenne. Évalué à 3.

    L'autre problème c'est que ce texte est une telle usine à gaz que les partisans de n'importe quel camp peuvent y puiser à volonté des arguments en leur faveurIl

    Il faut bien comprendre que le TCE a derrière lui 50 ans de construction européenne pas à pas.
    La partie III peut en effet ressembler à une "usine à gaz" mais cette partie III remplace dans un seul texte 5 traités (Rome, Luxembourg, Maastricht, Amsterdam et Nice) + 19 traités d'adhésion. Il ne faut pas s'étonner dans ces conditions que cette partie III est assez difficile à lire....
    Il est amusant de constater que certains articles dénoncés par les nonistes proviennent, à la virgules prés, du traité de Rome ou encore de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'Hommeet des libertés fondamentales...

    Pas plus que de donner une légitimité au texte (ce qui aurait certainnement aidé le oui) en le faisant faire par une assemblée constituante européenne élue au suffrage universel direct

    La convention a été un modèle de transparence et tous les courants au sein de l'UE y ont été représentés. Une assemblée constituante est un assemblée qui a réussit à mettre mettre au point une constitution et, de ce point de vue, la mission a été réussie.
    Je doute que la comparaison avec la Constitution française de 58 rédigée en catimini par Michel Debré tourne à l'avantage de la France....

    Evidemment, moi je me dis que de toutes façons, ce sont surtout les personnes aux commandes des institutions qui vont décider et donner réellement leur âme et leur orientation aux institutions définies dans ce TCE

    Effectivement, cette constitution est un contenant qui permet aussi bien de mettre en oeuvre des politiques "libérales" que des politiques "sociales".
  • [^] # Re: mouerf

    Posté par  . En réponse au journal GNU-Linux et la constitution européenne. Évalué à 5.

    Prétendre que la seule voie possible est celle de la majorité, c'est couper court à toute discution

    C'est effectivement la seule voie possible dans une démocratie !
  • [^] # Re: TROIS MENSONGES

    Posté par  . En réponse au journal Un « non » d'exigence démocratique. Évalué à 1.

    L'article III-396 parle de "la majorité des membres qui le [le Parlement] composent" dès qu'il s'agit d'amender ou de refuser un texte en seconde lecture. Je veux bien qu'on m'explique que j'ai tord, mais pour moi le "mensonge" c'est de parler ici de majorité simple quand il s'agit bien de majorité absolue.

    Quand un texte juridique parle de majorité, c'est la majorité "simple" qu'il faut comprendre. Dans le cas contraire, le texte mentionne expressément majorité absolue, qualifié, au 2/3, etc.

    Donc, s'agissant de la deuxième lecture du Parlement de la directive sur les brevets logiciels, une majorité absolue est nécessaire dans le cadre actuel issu du traité de Nice alors qu'avec le TCE la majorité (simple) est suffisante.
  • # TROIS MENSONGES

    Posté par  . En réponse au journal Un « non » d'exigence démocratique. Évalué à 5.

    1er mensonge :
    un renforcement [du pouvoir du Parlement européen] en trompe l'oeil consistant en la généralisation et le renommage en « procédure législative ordinaire » de la procédure de codécision

    La procédure actuelle de la codécision peut être résumée par le schéma suivant : http://europa.eu.int/comm/codecision/stepbystep/diagram_fr.htm(...)

    Cette procédure de codécision n'est que l'une des trois procédures d'adoption actuelles des actes législatifs européens :
    * La procédure de consultation : comme son nom l'indique, le Parlement exprime un avis qui ne lie pas les autres institutions. Libre à la Commission qui a proposé le projet de modifier son texte en tenant compte des remarques des parlementaires. Ensuite, le dernier mot revient au Conseil (des ministres). Cette procédure s'applique dans les domaines dit "sensibles" comme la fiscalité, l'immigration ou l'agriculture.
    * La procédure de l'avis conforme : elle s'applique pour un nombre réduit de domaines importants (statuts de la BCE, traités d'adhésion, par exemple). Le Conseil ne peut adopter un texte qu'après un vote favorable du Parlement à la majorité absolue des voix. Aucun amendement parlementaire n'est possible.
    * La procédure de codécision : elle suppose un accord du Parlement et du Conseil (des ministres). En pratique, le texte proposé par la Comission est soumis à une navette entre Parlement et Conseil jusqu'à ce qu'un accord soit trouvé - le texte étant abandonné dans le cas où les positions sont irréconciliables (ce qui est rare).

    Dans le TCE, le champ d'application de la procédure de la codécision (dorénavant appelée procédure législative) est largement étendu et devient le droit commun d'adoption des actes législatifs.
    De fait, le Parlement européen est placé, avec le TCE, sur un pied d'égalité avec le Conseil (des ministres) qui représente les Etats.

    2 ième mensonge :
    Les citoyens européens n'ont pas attendu que le traité de Bruxelles entre en vigueur pour pétitionner. Les opposants à la directive « brevets logiciels » ont par exemple rassemblé plus de 400 000 signatures sans que cela modifie d'un iota la position de la Commission.

    Tu confonds le droit de pétition avec le droit d'initiative populaire qui prévoit la possibilité pour un nombre de citoyens supérieur à 1 million d'inviter la Commission à formuler ou à reformuler des propositions de loi (art. I-47). Celle-ci n'est pas formellement obligée d'obtempérer, mais il est clair que le nombre de pétitionnaires déterminera la force contraignante d'une telle invite.

    Le chiffre de 400 000 signatures contre la directive "brevet logiciel" montre clairement l'échec des partisans du Libre à mobiliser l'opinion publique européenne. En outre, la procédure actuelle de la codécision oblige le Parlement à se prononcer en seconde lecture à la majorité absolue alors qu'avec le TCE, celui-ci n'a besoin que de la majorité simple.

    3 ième mensonge :
    Ces derniers non plus n'ont pas attendu la proposition de constitution pour donner leur avis sur tel ou tel dossier. À propos de la directive « brevetabilité du logiciel », certains parlements nationaux, comme le Bundestag, avaient voté des motions qui n'ont pas été prises en compte par leur gouvernement

    La Constitution érige les parlements nationaux en gardien des compétences partagées (art. I-11) puisqu'ils pourront désormais demander à la Commission de retirer une proposition législative qu'ils estimeraient contraire au respect du principe de subsidiarité (Protocole 2, art. 6).
  • # Beau travail !

    Posté par  . En réponse au journal NuFW 1.0.3 est sortie, gnutls 1.0.25 et 1.2.3 aussi. Évalué à 2.

    Voilà du bon boulot qui démontre encore une fois la réactivité et le professionnalisme des développeurs du LL.
  • # Financement de la nouvelle branche d'assurance dépendance

    Posté par  . En réponse au journal [HS] Sens économique du Lundi de Pentecotes travaillé. Évalué à 1.

    En application de la loi du 30 juin 2004 relative à la solidarité pour l’autonomie des personnes âgées et des personnes handicapées, les salariés donneront une journée de travail pour financer la nouvelle branche de l’Assurance maladie créée à cette occasion. Cette contribution sera affectée en totalité à la prise en charge de la dépendance.

    L’Etat et les institutions qui en dépendent ont choisi le lundi de Pentecôte comme journée de solidarité. Le principe est le même pour les autres secteurs d’activité, sauf s’ils en décident autrement.

    Pour la loi, c'est par là :


    http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=SOCX030020(...)
    -
  • # Cet article figure déjà dans le traité de Rome !

    Posté par  . En réponse au journal Abus de position dominante et TCE. Évalué à 10.

    Il s'agit de l'art. 86 du trait de Rome, à la virgule près !
    Cet article (abus de position dominante), ainsi que l'art. 85 (entente) constitue la clé de voute du droit concurrentiel européen depuis 1957 !
    Donc il n'y a rien de nouveau !
  • [^] # Re: la recette des pates :

    Posté par  . En réponse au journal Les avancées du TCE par rapport au traité de Nice. Évalué à 2.

    et le 200 commentaires sera signé par ?
  • [^] # Re: la recette des pates :

    Posté par  . En réponse au journal Les avancées du TCE par rapport au traité de Nice. Évalué à 3.

    Tu les cuits quand même tes pates ?
  • [^] # Re: la recette des pates :

    Posté par  . En réponse au journal Les avancées du TCE par rapport au traité de Nice. Évalué à 3.

    Mais de quelle pates s'agit-il ?
    pates à la carbonara ? à l'arabiata ?al pisto ? à la bolognaise ?
  • [^] # Re: Tu sais lire ?

    Posté par  . En réponse au journal Les avancées du TCE par rapport au traité de Nice. Évalué à 2.

    Le TCE avec l'art. III-122 reconnait précisément les services publics au delà des seuls services régaliens de l'Etat.
    Ces service public d'intérêt économique général correspondent en France aux SPIC (service public à caractère industriel ou commercial).
  • [^] # Re: Source?

    Posté par  . En réponse au journal Les avancées du TCE par rapport au traité de Nice. Évalué à 7.

    C'est de moi, à partir de mes fiches de lecture du TCE.
    Rien de transcendant mais j'aime bien que les choses soient claires dans mon esprit.
  • [^] # Re: Joie !

    Posté par  . En réponse au journal Le cardinal Ratzinger vous en pensez quoi ?. Évalué à 4.

    On peut espérer qu'à force de grand écart une partie d'entre eux ouvrira les yeux
    Heu... le lifting est vraiment mal fait dans ce cas !
  • # DOMINUS IESUS

    Posté par  . En réponse au journal Le cardinal Ratzinger vous en pensez quoi ?. Évalué à 4.

    Voilà un texe de Ratzinger sur l'unicité et l'universilté de l'Eglise catholique :
    http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc(...)

    Pour les feignasses qui trouverait le texte long et compliqué :

    - Les Eglises nées de la Réforme du XVIéme siècle "ne sont pas des Eglises au sens propre du mot"

    - La quasi identification entre l'Eglise romaine et sa 'plénitude' avec l'Eglise de Jésus-Christ ne laisse ouverte qu'une seule démarche oecuménique : celle du retour des 'communautés protestantes' vers l'Eglise romaine.

    - Les critiques ne se sont pas fait attendre. L'Archevêque de Cantorbéry, George Carey, affirme que l'Eglise d'Angleterre "fait partie d'une même sainte, catholique et apostolique Eglise du Christ". A Genève, le Conseil ocuménique des Eglises s'inquiète des conséquences de ce texte : "Quelle tragédie si le témoignage du christianisme face à un monde meurtri était obscurci par des discussions d'Eglises sur leur autorité et leurs salut respectif."

    - En dehors du monde chrétien, les réactions sont aussi vives. Dalil Boubakeur, Recteur de la grande Mosquée de Paris s'insurge: "Que signifient ces positions inquisitoriales ?" ; "Aucune Eglise n'a le monopole et il est gênant d'affirmer que l'Eglise catholique est le seul moyen de salut."

    Bref... un panzer pape !
  • [^] # Re: 14 - L'entrée de la Turquie dans l'Union Européenne.

    Posté par  . En réponse au journal Le traité de Nice, le TCE, la majorité politique actuelle et l'Europe que nous voulons.... Évalué à 1.

    Ne sois pas de mauvaise foie (sic !) : L'Europe a déjà intégré des pays qui ne sont pas géographiquement européen

    Sur le plan géographique, ces 2 îles sont bien évidemment européennes, l'Europe ne se limitant pas au continent ! Sinon quid de la Grande-Bretage et de l'Irlande ?
  • [^] # Re: 14 - L'entrée de la Turquie dans l'Union Européenne.

    Posté par  . En réponse au journal Le traité de Nice, le TCE, la majorité politique actuelle et l'Europe que nous voulons.... Évalué à 2.

    Avec des "bons" blancs qui croient tous au même Dieu ?
    C'est grostesque (pour pas dire plus) [...]
    L'Europe ce n'est pas un club de blancs chrétiens.


    L'Europe est en effet contituée dans sa quasi-totalité de blancs. Faut-il s'en excuser ?

    Beaucoup d'européens sont en effet protestants, catholique ou orthodoxes. Faut-il s'en excuser ?

    L'Europe a déjà intégré des pays qui ne sont pas géographiquement européen (Malt et Chypre; certe de petits pays).

    Alors là, j'ai déjà lu pas mal de bêtises en parcourant ce journal mais celle là c'est le pompon !

    Pour Malte, l'anglais est langue officielle à parité avec le maltais qui une variante de l’arabe maghrébin parlé dans l’archipel et transcrit «en alphabet latin complété». Quant à l'histoire de Malte, elle est bien évidemment européenne : la période sicilo-italienne à partir du XI siècle, la domination espagnole à partir du XVI avec Charles Quint, l'époque des chevalier de Maltes qui fondèrent La Valette, la période britaniques et l'indépendance en 1962... Ca n'est pas une histoire européenne peut-être ?

    Pour Chypre, l’île compte environ 80 % de Chypriotes grecs et 20 % de Chypriotes turcs. Les Chypriotes grecs parlent le grec, une langue d’origine indo-européenne, mais quelque peu différente du grec de Grèce. En effet, le grec chypriote a comporte certains traits propres au grec ancien qu'a perdus le grec du continent. L'histoire de Chypre est bien évidemment une histoire européenne ! Par exemple, en 1191, l’île fut conquise par Richard Ier Coeur de Lion, roi d'Angleterre, qui la donna au Franc Guy de Lusignan, roi en titre de Jérusalem.

    Sur le plan géographique, ces 2 îles sont bien évidemment européennes, l'Europe ne se limitant pas au continent ! Sinon quid de la Grande-Bretage et de l'Irlande ?

    Bref, affirmer que Malte et Chypre ne sont pas européen relève d'une ignorance totale ! Je t'ai connu mieux inspiré !
    Visite l'Europe, du Portugal à la Bulgarie et de la Finlande à Malte !
    Go to East young man ! (comprenne qui pourra !)
  • [^] # Re: 11 - Le rapport de force pour renégocier après le Non : on l'a ou pa

    Posté par  . En réponse au journal Le traité de Nice, le TCE, la majorité politique actuelle et l'Europe que nous voulons.... Évalué à 2.

    Le TCE est le résultats de difficiles compromis entre des exigences et des ambitions contradictoires. Si la France le rejette, tous les autes états reviendront sur les concessions faites et tout l'édifice s'écroulera.
    Sans tomber dans un scénario catastrophe d'un effondrement total de ce qui a été construit depuis 50 ans, il n'y a pas d'issue évidentes et indolores à une victoire du non.
    L'hypothèse la plus probable est une renationalisation des diverses politiques aujourd'hui intégrées et donc au renforcement d'une tendance qui s'était faite jour ces dernières années et que la Constitution vise précidément à inverser.
    Ce serait un triste retournement de l'Histoire 1 an à peine après la réunification du continent avec l'entrée dans l'UE des pays de l'Euope centrale et orientale
  • [^] # Re: 20 - La pétition du million.

    Posté par  . En réponse au journal Le traité de Nice, le TCE, la majorité politique actuelle et l'Europe que nous voulons.... Évalué à 4.

    Ce droit de pétition peut sembler anecdotique mais il consacre l'émergence d'une opinion publique européenne qui a ainsi l'occasion de se faire entrendre au delà des étas nationaux et par dessus les états nationaux !
    C'est une réelle avancée en faveur des citoyens européens !
  • [^] # L'indépendance de la BCE est une excellente chose !

    Posté par  . En réponse au journal Le traité de Nice, le TCE, la majorité politique actuelle et l'Europe que nous voulons.... Évalué à 4.

    La monnaie est une chose trop sérieuse pour être confié aux politiques !
    Plus précisément, le temps économique est un temps long alors que le temps politique est un temps court rythmé par les échéances électorales.
    Subordonné une banque centrale aux politiques est le plus sûr moyen de couler à terme une monnaie : il suffit de se rappeler les dévaluations en cascades dans les années 80 en France où le gouvernement décidait une dévalutaion tous les 18 mois pour donner un ballon d'oxygène à une économie plombée par une mauvaise politique économique...
    L'indépendance de la BCE a été arrachée après un bras de fer entre les allemands et les français et il est hors de question de revenitr sur ce résultat !
    Sur le plan de la théorie économique, toute une réflexion monétaire s'est développée à partir des années 80. Celle-ci et a aboutit à des réformes des statuts des banques centrales dans les années 90 et à une approche discrétionnaire de la politique monétaire : celle-ci doit réagir aux chocs au fur et à mesure de leurs occurences, sans annoncer de règles particulière. En effet, si les agents privés comprennent que la banque centrale manipule le niveau des prix pour faire baisser le taux de chômage, ils vont l'intégrer dans leurs anticipations et notamment dans la formation des salaires. Il y aura alors davantage d'inflation (on parle alors de biais inflationniste) sans gain à terme d'activité. Cf. l'article de référence de Robert Barro et David Gordon (1883) qui a eu une influence considérable sur la réflexion monétaire : "A Positive Theory of Monetary Policy in a Natural Rate Model" Journal of Political Economy vol. 91, n° 4, pp. 589-610.
  • [^] # Re: 14 - L'entrée de la Turquie dans l'Union Européenne.

    Posté par  . En réponse au journal Le traité de Nice, le TCE, la majorité politique actuelle et l'Europe que nous voulons.... Évalué à 1.

    Si je ne prend qu'un bout de l'histoire, je te démontre les doigts dans le nez que la France et l'Allemagne c'est méga-pourri par rapport à la Turquie

    Je ne comprends vraiment pas ce que tu veux dire...

    Ce que je veux, c'est que le négociation avec la Turquie avance, que la Turquie "s'améliore" et peut-être elle aura son ticket pour entrer dans l'Europe

    Je me fous de la Turquie ! Ce qui m'intéresse c'est l'Europe ! Ce qui m'intéresse c'est que l'UE devienne enfin une puissance politique internationale à même de contrebalancer l'hyperpuissance américaine aujourd'hui et de faire le poids face à la Chine et l'Inde dans les années qui viennent ! Une condition nécessaire est que l'UE reste un bloc homogène sur le plan géographique, historique et "civilisationnel"

    Donc exit la Turquie !