Yth a écrit 2616 commentaires

  • [^] # Re: Et maintenant aussi : lancer Nessus contre impots.gouv.fr »

    Posté par  (Mastodon) . En réponse à la dépêche La loi Godfrain sur la fraude informatique modifiée. Évalué à 4.

    Bah, je le fais plus depuis une bonne trentaine d'années, ça sert plus à rien, ils sont vides…

    Yth.

  • [^] # Re: Rhaaa

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal Comparatif de principaux fournisseurs de cartes. Évalué à 2. Dernière modification le 01 juin 2012 à 10:51.

    Ouaiiis !
    Tiens, si t'aimes ça, je te suggère la route des Gorges de la Bourne, dans le Vercors, à pas moins de 60km/h, double-sens bien sûr, t'auras de l'adrénaline (et puis peut-être plus du tout assez rapidement, mais bon).
    Au moins, c'est clairement touristique :)

    Yth.

  • [^] # Re: L’obsolescence programmée

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal Google et FaceBook vont disparaitre !. Évalué à 4.

    « Ah, la version 1.0 du noyau est toujours maintenue ? »
    Réponse 1 : Oui, elle s'appelle 3.4-rc7 aujourd'hui.
    Réponse 2 : Non, mais elle fonctionne encore comme au premier jour, ce qui n'entre pas dans la définition de l'obsolescence programmée, qui stipule qu'elle devrait ne plus fonctionner du tout après un certain temps.

    « Tu compares de l'immatériel à du matériel, donc je ne te suivrai pas sur cet exemple. »
    Ah mais ce n'est pas moi qui ait fait cet amalgame.
    On disserte ici de l'absurdité fondamentale du concept d'obsolescence programmée pour les logiciels. L'obsolescence programmée est un concept tiré du monde matériel qui stipule que les fabrications humaines modernes sont conçues pour tomber en panne au bout d'un certain temps (le plus près possible de la fin de la garantie).
    Plaquer le concept sur les programme, bah, après tout, je suis d'accord avec toi : comparer du matériel à de l'immatériel, quelle absurdité. Mais le concept pourrait exister pour les logiciels, sauf que c'est absurde.

    Yth.

  • [^] # Re: L’obsolescence programmée

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal Google et FaceBook vont disparaitre !. Évalué à 4.

    Mais tu crois que plus personne n'aura envie de maintenir google d'ici quelques années ?
    L'obsolescence elle n'a rien de programmée.
    Et certain logiciels existent depuis des décennies, ont évolués depuis et sont encore maintenus.

    Allez, au pif, le noyau Linux !
    Je ne le vois pas disparaître comme ça pouf, par enchantement.
    Pour qu'il disparaisse il faudra qu'il soit remplacé par quelque chose de foncièrement meilleur.
    Dès lors, l'obsolescence n'existe pas, elle n'a rien de programmée, il s'agit juste d'évolution, comme les armes en fer ont remplacé les armes en bronze, parce que c'était plus facile à fabriquer, plus solide, plus léger, etc.

    Il a tout à fait raison de dire que l'obsotrucmuche buzzwordée n'a pas de sens pour les logiciels, et tu ne fais qu'approuver ses dires en écrivant : « parce qu'il n'y a plus personne pour le maintenir, parce que peu de monde l'utilise », ça n'a rien de programmé ça, c'est la vie, et ça peut ne jamais arriver, et en plus une personne seule peut l'en empêcher, en continuant à maintenir un logiciel qui n'est presque plus utilisé !

    Yth.

  • # Modèle économique non rentable...

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal Google et FaceBook vont disparaitre !. Évalué à 10.

    « Pour le gérant de hedge fund Eric Jackson, la génération Google et Facebook sera bientôt chassée par celle des entreprises du web mobile qui, elles, ont su développer des modèles économiques rentables. »

    Diantre, pour une boîte qui a un modèle économique non rentable, je trouve que google fait un paquet de pognon, et depuis longtemps, sans vraiment surfer sur une vague…
    Enfin, disons que je vois mal la publicité disparaître dans les années à venir, c'est pas vraiment un effet de mode ce truc là…

    Yth.

  • [^] # Re: whaou

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal Cinéma en 3D : heu, combien de fois on me le fait payer ?. Évalué à -7.

    200f ?
    Jamais j'aurais mis les pieds dans un cinéma à ce tarif là…
    200f ça fait 30€, ben aujourd'hui si je vois une place de cinoche à 30€ je tomberais encore dans les pommes…
    A mon avis tu délires un brin :)

    Yth.

  • [^] # Re: whaou

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal Cinéma en 3D : heu, combien de fois on me le fait payer ?. Évalué à 2.

    J'en ai vu deux en 3D : le dernier Harry Potter pour lequel je trouve que ça n'apportait absolument rien.
    Et Kung-Fu Panda 2 où pour le coup ça donnait carrément bien.
    L'animation a été faite avec la 3D à l'esprit, et les images de synthèses donnent un excellent résultat, alors que pour le film, bah, à part quelques scènes qui en auraient de toute façon mises plein la gueule même sans 3D, en général on fait même pas vraiment gaffe…

    Yth…

  • [^] # Re: laposte.net

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal free et la gestion des mails. Évalué à 3.

    Nope, j'ai un mail à Laposte depuis de nombreuses années, et je n'ai jamais eu rien à y redire, ils ne modifient aucun mail, fonctionnent bien.
    D'un autre côté, je pope tout pour stocker sur mon imap local, donc je n'exploite pas du tout l'hébergement chez eux, mais comme fournisseur d'adresse mail, je n'ai vu aucun comportement dérangeant chez eux.

    Yth.

  • [^] # Re: J'en connais qu'un

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal free et la gestion des mails. Évalué à 6.

    J'avoue que sous slackware, la configuration du serveur mail se fait en moins de dix secondes :
    chmod 755 /etc/rc.d/rc.sendmail
    /etc/rc.d/rc.sendmail start
    Et ça marche directement, j'ai pas eu à faire plus d'efforts.
    J'avais tendance à répondre quand gmail est sorti et que les gens étaient fous d'avoir genre 1Go ou 2, de dire que j'en avais quelques centaines sur mon hébergeur de mail, et qu'on pouvait aussi m'envoyer des mails de 100Mo sans que ça fasse tomber mon service, ou que ça soit refusé à l'entrée, j'ai rien contre les personnes enrobées moi…

    Et côté maintenance, ben le serveur a un uptime de 753 jours (une coupure de courant qui a excédé la durée de survie de l'onduleur), et je dois cumuler environ 1h de maintenance sur le serveur sur cette durée.
    Le serveur fait routeur/firewall (95% de la maintenance, comme c'est NATé, faut bien modifier quelques règles iptables de temps en temps), serveur web, mail (imap/pop/smtp), ftp (rsync des paquets slackware et des slackbuilds), serveur dhcp et dnsmasq.
    Tout ça sur un ARM7 400Mhz, qui doit pas consommer, DD compris, plus de 3 ou 4W.

    L'investissement en temps est assez rentable…

    Yth.

  • # La force de l'habitude ?

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au sondage Quelle plage d'adresse IPv4 est utilisée sur votre LAN?. Évalué à 1.

    Dans mon école d'ingénieur, les résidences étudiantes étaient câblées sur le réseau de l'école.
    On pouvait demander à l'admin de nous filer une adresse IP fixe sur le DHCP local, et comme j'avais trois machines, j'en avais trois :
    192.168.0.17, 192.168.0.64, 192.168.0.68.
    J'ai conservé les mêmes adresses IPs depuis, et même une des trois machines depuis 12 ans maintenant !
    Bon, j'ai dû en créer d'autres pour cause de… Ben j'ai 7 IPs locales à la maison, et les machines à la cave ont toujours leurs IP fixes dans la conf du DHCP.

    La force de l'habitude j'vous dis…

    Yth.

  • [^] # Re: Pas convaincu

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal Plaidoyer pour la réforme du droit d'auteur. Évalué à 2.

    Plus qu'un point de centralisation, je vois ça comme un point de départ.
    Le principe de la bibliothèque nationale me semble assez bon, pertinent et efficace.

    Actuellement une œuvre est « possédée » par une entreprise, cette entreprise assure parfois une avance à l'auteur, gère la publicité, et récolte les sous. Mais elle a le monopole complet de la distribution de cette œuvre.

    L'idée du service public, c'est qu'il y a une source, et que derrière n'importe qui puisse distribuer n'importe quelle œuvre, comme il le souhaite, à l'instar des œuvres actuellement dans le domaine public. Si l'ayant-droit souhaite une rémunération par distribution de son œuvre, alors le revendeur devra s'en acquitter auprès de l'instance source. Finalement un peu comme la TVA, tu ajoutes ça à ton prix de vente, et tu rembourses l'état après. Là tu renvoies à l'établissement central qui reversera à l'auteur.
    A la différence de la SACEM actuellement : la SACEM se contente d'aller taxer à droite à gauche et n'apporte aucun service. Je n'ai pas le droit de distribuer une œuvre d'un auteur dont les droits sont gérés par la SACEM, même si je m'acquitte des droits d'auteur - enfin pour autant que je sache.

    La distribution ça peut être la distribution de livres papiers, de cdroms, de DVD, de biens matériels, ou la mise à disposition de bien immatériel avec un service en plus, ou dans un format ou un environnement particuliers, comme l'intégration immédiate d'un catalogue sur un smartphone.
    Et il n'y a pas contradiction entre un organisme central et des vendeurs à côté.
    Et dans le cas d'une œuvre libre de droits, ou sous licence libre, comme pour un logiciel libre, n'importe qui peut le vendre, et garder 100% des bénéfices.
    Ça marche très bien avec les logiciels libres, pourquoi est-ce que ça ne pourrait pas fonctionner aussi avec la musique, ou les livres libres ?

    La SACEM c'est l'exemple à ne pas suivre. La bibliothèque nationale est celui à suivre. Toute édition de livre doit être enregistrée à la BN, on a une trace de tout ça. Il suffirait de lui rajouter comme mission d'archiver sous format numérique les livres, et de les mettre à disposition quand c'est autorisé (licence libre, domaine public, etc).
    Derrière ça il suffit de donner accès aussi aux œuvres non libres, et payantes, mais en payant.

    De toute façon on n’empêchera pas plus que maintenant la propagation gratuite, et ce qui est aujourd'hui à tort appelé le piratage, mais au moins on aurait une offre légale et crédible de base.
    A charge aux entrepreneurs ensuite de faire un service plus sexy, de fournir les œuvres dans des formats plus adaptés, ou de simplifier leur accès, mais sans que eux n'aient à se préoccuper directement de gérer les droits d'auteurs : ils revendent ce qu'ils ont pris dans l'établissement public.
    Par exemple j'écris un livre, je le déclare à la BN, et je demande une rémunération de 1€ pour son achat.
    Un éditeur décide de me publier, ça lui coûte 1€ à produire, 1€ à distribuer, 1€ de marge pour le revendeur (le libraire), 1€ à reverser à la BN qui me le reversera ensuite, il vend ça 5€, il a 1€ de bénéfice pour lui.
    S'il fait une édition de luxe qui coûte 10€ à produire et qu'il décide de se faire 10€ de marge dessus en ne laissant que 3€ au libraire, ça fera au total 10+10+1+1+3=25€, sur lesquels je ne toucherai toujours que 1€.
    S'il le met sur sa plate-forme d'ebooks, il le vend 1€50, 1€ à la BN puis à moi, 50c dans sa poche directement.

    Enfin, voilà c'est l'idée générale.
    Je ne trouve pas ça complètement absurde, et je ne vois pas tellement de dérives possibles, sauf peut-être une sur-prolifération des nouvelles œuvres enregistrées, mais à la rigueur en mettant un coût d'enregistrement, même assez faible, ça pourrait éliminer ce problème.
    Après ça ferait pas forcément le bonheur des maisons d'édition, c'est sûr. Pour les livres c'est pas forcément complètement ultime. Mais pour la musique, ça ferait le malheur des majors qui exploitent quand même apparemment très sérieusement leurs artistes, tout en se foutant de la gueule du monde niveau qualité et coût du produit fini en magasin…

    Bref, comme je disais c'est un peu une idée en l'air, comme ça, pas très développée…

    Yth.

  • [^] # Re: Pas convaincu

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal Plaidoyer pour la réforme du droit d'auteur. Évalué à 2.

    En fait, la rémunération de la création devrait être un service public.

    Un établissement public, ou plusieurs, qui sert à enregistrer les œuvres - la bibliothèque nationale par exemple - mais étendu à tout type d’œuvres immatérielles, donc aux films, musiques, etc. (ou peut imaginer plusieurs établissements pour ne pas mélanger les genres).
    A ces établissements on ajoute une mission non plus seulement de conservation et d'archivage, mais de mise à disposition du public, sous format portable, libre, normalisé, standard, de toutes les œuvres, sans restriction.
    Et enfin une dernière mission liée à la plate-forme de distribution permettant de rémunérer les créateurs, c'est à dire que chaque personne peut donner de l'argent à l'auteur, ou aux auteurs, d'une œuvre, directement.
    On peut envisager que le téléchargement de l’œuvre soit assujetti à une obligation de rémunération, pendant une certaine période, selon la volonté des ayants-droit, mais même si cette période est de 70 ans ça n'est pas fondamentalement gênant.

    L'établissement est public, et ces services ne doivent pas lui permettre de se rémunérer, il ne s'agit pas d'une entreprise qui prélèvera sa commission : donner 5€ à un auteur, c'est lui donner 5€ à lui.
    La distribution immatérielle devient un service public.
    A côté de ça, la distribution matérielle se fait hors de tout droit d'auteur - hormis l'éventuelle rémunération obligatoire pour chaque copie qui doit être inclue dans le prix de vente et reversée, ou volonté (limitée dans le temps évidemment) de l'auteur de ne pas être publié (droit de retrait ou autre).

    Puisque le contenu est public, n'importe qui peut éditer sous un format physique n'importe quelle œuvre, donc ça n’empêcherai en rien la distribution de DVD, Blu-Ray, CD, livres etc.
    De même les catalogues en ligne d'ebooks ou de musique, la VOD, peuvent très bien se rémunérer sur un service supplémentaire, qui est l'accès aisé, mobile, n'importe où, etc, et prélever leur commission, sachant que tout le monde peut aller directement à la source, ie l'établissement public.

    La distribution ne possède donc plus de monopole, et devra se démarquer par la qualité physique du produit et non sa rareté obligeant de passer par telle ou telle société mais pas une autre. Une entreprise de distribution aurait des droits sur la présentation de l’œuvre, qui ne pourrait donc être copiée à l'identique par d'autres.
    Ce genre de distribution existe déjà, par exemple les livres de la pléiades essentiellement d’œuvres dans le domaine public, qui misent sur une très grande qualité du produit.

    Bref, une idée en l'air, comme ça…

    Yth, qui procrastine à mort en ce vendredi ensoleillé…

  • [^] # Re: Pas convaincu

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal Plaidoyer pour la réforme du droit d'auteur. Évalué à 4.

    Oui, on est d'accord, il n'y a pas de vol dans l'affaire. Même l'histoire de classifier ça en tant que contrefaçon est bancale.

    Et il y a évidemment une différence entre mes exemples : c'est pour ça qu'il est important de conserver un code de la route et de réglementer la consommations de diverses substances, même si beaucoup de gens aimeraient bien s'en foutre royalement et faire comme bon leur semble. Alors que l'absurde culpabilisation autour du téléchargement n'a pas lieu d'être.

    L'exemple le plus proche est à mon avis celui du cannabis : tout le monde s'en fout en réalité. Légal ou non, il y aura toujours en gros le même nombre de consommateurs réguliers. Les problèmes sont ailleurs : dans la distribution qui se fait en marché noir par exemple, avec tout les problèmes qu'engendrent ce genre de mafias.
    Mais condamner le consommateur ? Ça n'a aucun sens et aucun intérêt. Réglementer, pas condamner.

    Bah je fais pas mal de parallèles avec le téléchargement : télécharger on s'en fout, le problème est là aussi celui de la distribution, comme tu le dis. Avec des profiteurs tel megaupload qui gagnaient de l'argent avec les œuvres d'autrui sans aucun droit de le faire ! Il faut réglementer la distribution, et de toute évidence la laisser se développer de la façon qu'elle souhaite. C'est la Sacem directement qui devrait vendre en ligne, et au format FLAC au minimum ou un autre sans DRM et de bonne qualité.

    Et le fait que la majorité des citoyens télécharge à gogo, malgré les tentatives hadopesques et autre de culpabilisation, devrait être un indicateur suffisant pour montrer que ces lois sont absurdes, et qu'il ne faut pas envisager le droit d'auteur comme étant si exclusif qu'on n'aurait plus le droit de fredonner sous sa douche sans avoir payé les ayants-droits au préalable…

    Yth.

  • [^] # Re: Pas convaincu

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal Plaidoyer pour la réforme du droit d'auteur. Évalué à 4.

    Et il y a beaucoup de protections qui ne sont absolument pas remises en cause.
    Comme le plagiat.
    Ou aussi qu'on n'ai pas le droit de prendre le texte d'un autre et de le publier en son nom propre.
    Que si on exploite une partie non négligeable d'une œuvre, il faut indiquer sa source.
    Et tout un tas d'autres, je suis pas juriste moi…

    Yth.

  • [^] # Re: Pas convaincu

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal Plaidoyer pour la réforme du droit d'auteur. Évalué à 5.

    Si, justement. Enfin, disons que c'est discutable, mais si une loi est très largement enfreinte, c'est qu'elle n'est pas cohérente avec la société à laquelle elle s'applique.
    Les lois ne sont pas là pour changer une société, simplement pour essayer d'empêcher les comportements nuisant au plus grand nombre.

    Par exemple : on ne peut pas légaliser le meurtre : la peur de se faire tuer pour un oui ou pour un non influencerait trop de gens, et globalement tout le monde est contre : personne n'a envie de se faire poignarder dans la rue.

    Par contre on peut légaliser le cannabis : globalement tout le monde s'en fout (z'allez pas me dire que le fait que des types fument des joint loin de chez vous ça vous perturbe ?). Mais par exemple on doit l'interdire au volant - comme l'alcool en fait : pas au volant, pas drogué en public, etc. -, parce que ça devient dangereux pour les autres, pour n'importe qui de façon arbitraire, donc ça peut affecter n'importe qui.

    On a encore me semble-t-il une loi interdisant aux femmes de porter des pantalons (référence nécessaire, mais si celle là n'existe pas, il y en a pléthores d'autres toutes aussi absurdes). La société a changé, cette loi est devenue caduque, il est normal de l'ignorer.

    Maintenant certaines lois interdisent de copier des œuvres sous droits d'auteur ne l'autorisant pas. Mais si tout le monde le fait (ou en tout cas une majorité suffisamment grande), alors c'est que c'est comme ça que la société souhaite vivre. Il est donc normal de les ignorer - ça serait même bien de les abroger, mais une loi en France ça ne s'abroge pas, on en crée une nouvelle qui dit qu'il faut ignorer la précédentes, et voilà comment on crée un nouveau corps de métier ultra-spécialisé en cinquante ans : les avocats.
    Il est normal de les ignorer parce que c'est ce que la société veut, et si une poignée de gens y sont opposés, la démocratie fait qu'ils ont simplement le droit d'exprimer leur désaccord.
    Et si ça signifie la mort de toute création artistique, alors c'est que c'est ce que la société souhaite, mais on sait bien tous ici que le partage libre ne détruira en rien la création.

    Bref, si, le fait qu'un délit soit commis massivement, et qu'il soit difficile de lutter contre, signifie que la loi doit être remise en cause.

    Et le cas des excès de vitesse ne fait pas réellement exception : les gens ne roulaient pas massivement au delà de 150km/h sur l'autoroute avant, mais il y en avait suffisamment pour que ça soit dangereux pour beaucoup de monde. Mais même avant les radars et tout, la majorité des gens roulaient en gros tous à la même vitesse, quelque part entre 130 et 140, comme aujourd'hui, un poil plus vite peut-être mais pas significativement.
    Il n'y a qu'à voir les autoroutes allemandes dans les sections sans limitations de vitesse : à 150km/h tu doubles quasiment tout le monde, sauf quelques psychopathes avec leurs bagnoles de fous qui roulent à 180 voire plus !
    Les radars ont réduit les comportements aberrants et dangereux, de peut-être des centaines de milliers de gens, mais qui restent une très petite minorité par rapport au 30 millions d'automobilistes (ordre de grandeur, je n'ai aucune idée du chiffre exact) qui n'avaient pas ce comportement.

    Aujourd'hui, les gens qui téléchargent sans se préoccuper de savoir s'ils ont le droit, si ça ne représente pas encore la majorité (et j'en doute), ça ne doit pas être loin. Ce comportement est donc admis par la société - au sens de l'ensemble des gens - et ne peut pas être pénalisé : ça n'a plus de sens aujourd'hui.
    Les institutions doivent s'adapter, ce qui ne signifie pas faire sauter directement le droit d'auteur et ce qui tourne autour, tel que ça existe maintenant, mais l'adapter pour ne garder que la partie qui protège le maximum de gens des comportements abusifs. Par exemple on ne va pas légaliser le plagiat, globalement tout le monde est contre, or ça fait partie de la sphère légale du droit d'auteur et de ce qui va avec.

    Yth, je peux me tromper, je n'ai que le sentiment d'être dans le juste.

  • [^] # Re: donc en gros

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal Pourquoi le monde libre me gave de plus en plus.. Évalué à 10.

    Bah c'est simple, dès que j'ai essayé de configurer un peu l'environnement MacOS pour mettre des fonctionnalités assez basiques auxquelles je suis très habitué et attaché, comme les bureaux multiples par exemple, ça se met à faire n'importe quoi.
    C'était il y a deux ans, certes, mais l'OS n'a pas dû tant évoluer que ça, et la machine est toujours le plus haut de gamme : l'iMac 27".

    Ce qui est installé de base fonctionne directement, sans le moindre problème, d'accord, ça c'est vrai.
    Pour le reste, pas mieux qu'une ubuntu buggée des origines, ou une mandrake de la belle époque, ça déconne, tu recommences, ça plante, tu cherches un autre logiciel pour répondre à ton besoin parce que les trois derniers que tu as utilisée déconne à fond les ballons, et que tu en es à 3 explosions en vol depuis ce matin, juste pour faire des trucs que tu as découvert avec Linux il y a 13 ans…

    MacOS tout marche nickel et c'est le pays des bisounours ? Mais quelle blague ! MacOS a exactement les même défauts que Windows excepté que le panel de logiciels installé par défaut est nettement plus conséquent. Mais il reste toujours aussi ridicule comparé même à une Slackware de base.

    Compose ton PC avec du matériel choisi (ou prend par exemple un portable LDLC conçu pour Linux), et tout marchera directement à l'installation sans le moindre effort avec n'importe quel Linux.
    Maintenant Linux, les gens l'utilisent sur des matériels très divers et essaient de faire tourner des trucs très variés, à la différence de Mac qui a deux machines avec une poignée de déclinaisons, et du matériel estampillé Mac. Forcément, tu vas rencontrer plus de soucis avec des matériels exotiques, ou très récents sous Linux !

    La seule chose que Mac t'enlève et te simplifie, c'est le choix du matériel, ils choisissent pour toi ce qui va marcher. Sinon c'est pas plus simple, pas plus stable, pas plus efficace, pas moins buggé… On est très loin du pays des Bisounours hein !

    Yth, mwarff, MacOS, c'te vaste blague planétaire…

  • [^] # Re: donc en gros

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal Pourquoi le monde libre me gave de plus en plus.. Évalué à 7.

    Donc, en plus de tes convictions, autant aller subir celles du voisin privatif !

    Booya !

    Mais oui, voilà une idée qu'elle est bonne, pourquoi n'y avais-je pas songé plus tôt ?
    Damned, je vieillis dirait-on, mon cerveau pédale…

    Ah non en fait, Apple c'est in-ergonomique, buggé, inutilisable, et ça plante plus souvent que ma Slackware sur le même matériel (ouais, au boulot on a essayé de me forcer à utiliser un Mac, j'ai cédé, mais c'est une slack dessus, MacOS, c'est juste… abominable), bon, bah ok, je reste dessus alors.

    Yth, diantre, fuir les ennuis du quotidien pour tomber dans un système carcéral, ça rassure de se voir dicter sa vie, mais moi j'préfère mes petits problèmes, sérieux !

  • [^] # Re: Faut pas grand chose...

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au sondage Quel est le meilleur indicateur pour mesurer la taille de sa geekitude ?. Évalué à 2.

    Un nerd, c'est un peu un geek parmi les geek non ?
    Et on est entre geeks ici ^

    Yth.

  • [^] # Re: Peut mieux faire !

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au sondage Quel est le meilleur indicateur pour mesurer la taille de sa geekitude ?. Évalué à 3.

    28,1% de paquets slack construits moi-même, c'pas mal tout ça !

    Yth…

  • [^] # Re: Faut pas grand chose...

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au sondage Quel est le meilleur indicateur pour mesurer la taille de sa geekitude ?. Évalué à 4.

    Un geek sait si la faille est exploitable dans son cas particulier, et mettra à jour si et seulement si c'est le cas, et qu'il n'y a pas d'autre solution simple et permettant de contrer cette faille précise…
    Inutile par exemple de recompiler ton noyau pour une faille dans un module que tu n'utilises pas, et sachant que le geek a chargé exclusivement les modules dont il a besoin, ça t'enlève déjà moult possibilités de failles de sécurité.

    De plus il lui reste la possibilité de rétro-patcher un module présentant une faille, et de simplement le remplacer à chaud sans redémarrer le noyau, ni la machine, en ne recompilant que ce qui est strictement nécessaire.

    Yth.

  • # On s'en fout de Linux !

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal Un AppStore est-il viable pour une distribution Linux ?. Évalué à 10.

    Oui, on s'en fout complètement que Linux remplace windows ou MacOS, et devienne la plate-forme la plus sexy du monde.
    Ce qui compte c'est que les gens utilisent des logiciels libres, et comprennent leur intérêt !
    Et ça, quel que soit l'OS qu'ils utilisent, fût-ce un BSD ou un Haiku.

    Linux sur le Desktop ce n'est ni mort ni enterré, je l'utilise personnellement depuis presque 12 ans maintenant, et je ne vois toujours pas ce que les autres OS peuvent bien avoir de plus sexy. Entre la pomme à l'ergonomie épouvantable, et la fenêtre à l'instabilité redoutable… (Mais mes informations datent pour la fenêtre, j'avoue).
    Le Pingouin je le trouve très bien : il est pas pire que les autres, il est libre, et je peux le bidouiller.

    Et comme dit par plein de gens plus haut, pour ceux qui veulent un truc tout simple à utiliser, et sans bidouille, propre et léché, il y a Ubuntu !
    Donc Linux, de manière générale, le fait déjà, puisqu'Ubuntu, qui est un Linux, le fait !
    Pourquoi est-ce que toutes les distribs devraient faire pareil, et être des clones les unes des autres ? Quelle place laisser aux bidouilleurs si ça devient le cas ? Bah le bidouilleur il a sa Slackware, sa Debian, sa Gentoo, son Arch, et d'autres.
    Celui qui veut un truc propre et bien léché il a Ubuntu, il doit encore avoir des trucs côté descendants de Mandrake (Mageia maintenant ?).
    Le pro il va avoir Redhat, Suse.
    Bref, y'en a pour tout les goûts.

    Donc Linux en lui-même fait déjà tout ça.
    Donc ya pas besoin de le rajouter, c'est déjà là.
    Donc faux problème.
    Donc Troll.

    CQFD non ?

    Yth.

  • [^] # Re: Croquettes, mais de qualitay

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal La pâtée pour chats est-elle un bienfait ?. Évalué à 2.

    Je suppose que ça doit arriver, je n'ai d'expérience au total que sur six chats, dont trois seulement avec un vrai recul (plus de dix ans, s'ils sont pas obèses c'est que tout s'est bien passé ).

    Alors je croise les doigts pour les suivants :)

    Yth.

  • [^] # Re: Puérile!!!

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal La pâtée pour chats est-elle un bienfait ?. Évalué à 5.

    « note que je juge pas ça, c'est souvent efficace pour les mal bénins qui guérissent tout seuls »

    C'est vrai aussi des médicaments prescrits par ton médecin…
    Et il serait faux et bien fou de prétendre que les infusions de plantes (par exemple) n'ont aucun effet sur l'organisme. Ou pire, les huiles essentielles, dans le genre principe actif concentré c'est pas mal.
    Et bien fou aussi de croire que ces « remèdes de grand-mère » n'aient aucun effet, et surtout aucun positifs.

    J'ai un remède magique moi : quand tu as mal à la gorge, mange du miel (en tartine, dans un thé, dans ton café, qu'importe), ça va te soulager. Pas te guérir, mais te soulager. Fichtre, t'essaiera, ça marche ! J'en ai d'autres comme ça genre, si tu t'es brûlé, tu laisses ta brûlure sous l'eau froide, pas 5 minutes comme on l'a raconté des années dans les cours de premiers secours (mais plus aujourd'hui), mais jusqu'à ce que ça aille mieux, et tu y reviens tant que la douleur reviens.
    Fichtre, mais… Ça marche !

    Et pourquoi ne pas prendre le meilleur des deux mondes ?
    Essayer le remède de ta grand-mère et demander l'avis de ton médecin ? Constater par toi-même ? Pourquoi est-ce qu'elle aurait tort ta grand-mère ? Parce qu'elle n'a pas fait d'études de médecine ? Et si c'était sa grand-mère à elle qui était pharmacienne et qui avait transmit son savoir de recettes « simples » ?

    Yth.

  • [^] # Re: Pour ma part

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal La pâtée pour chats est-elle un bienfait ?. Évalué à 5.

    J'ai le même genre de « problème » avec l'eau, ils aiment boire directement au robinet, ou l'eau de vaisselle (je ne laisse plus jamais tremper avec du produit vaisselle à cause de ça), ou dans les vases, ou dans nos verres.

    L'endroit qu'ils préfèrent au final c'est la carafe d'eau qui leur est maintenant dédiée, remplie régulièrement pour qu'ils y boivent. Et même si c'est affreusement peu pratique (pas la place de glisser la tête pour chopper le fond, ils y vont en trempant la patte et en se la léchant), si c'est dans un récipient plus ouvert ils n'y vont pas ! Ou alors la nuit en posant une casserole, mais dans la chambre ou la pièce à côté, sinon ils boudent…

    Sont fous ces chats ^

    Yth.

  • [^] # Re: Croquettes, mais de qualitay

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal La pâtée pour chats est-elle un bienfait ?. Évalué à 4.

    Les chats chez moi ont depuis toujours l'habitude d'avoir des croquettes à volonté.
    Il y en a toujours à disposition.
    La pâtée c'est peut-être deux fois l'an à tout casser pour leur faire un cadeau.

    Et bien ils ne s'empiffrent pas, ils mangent normalement, un peu à plusieurs moments de la journée, et ne sont absolument pas obèses. La doyenne a 14 ans, se porte comme un charme, grommelle de ne pas pouvoir mettre de peignée aux deux mâles largement plus grands et jeunes qu'elle, mais essaye quand même, 3,5kg pour un bâtard européen rien d'aberrant.

    Et résultat, quand on part quelques jours, on peut sans se poser de question leur laisser beaucoup de croquettes, et le sac à portée prêt à être éventré au cas où (ils ne le font que si nécessaire, même pas par jeu !).

    L'habitude de l'abondance fait qu'ils ne se jettent jamais sur la nourriture et mangent quand ils ont faim, ni trop, ni trop peu. Ils sont parfaitement capables de se réguler tout seuls sans devenir obèses et balourds. Franchement, faut leur faire confiance à ces petites bêtes, ils le disent quand ça ne va pas, et sont parfaitement capables de se débrouiller tout seul pour à peu près tout (sauf les rendez-vous chez le véto, en plus faut les amener, pas foutu de se démerder tout seuls pour ça…).

    Yth.