Ben non, systemd n'est pas un remplaçant de udev, il utilise udev, et il l'utilise tellement qu'ils ont décidés de mettre les sources de udev dans celles de systemd…
Ou alors j'ai rien compris ?
Parce que si ils ont mis les sources de udev dans celles de systemd, mais qu'ils remplacent udev, en intégrant le code directement dans systemd, on va très rapidement voir disparaître udev en tant que tel. Ce qui d'ailleurs risque fort de se produire, présenté comme ça, ça paraît l'évolution logique.
Et donc le fork de udev deviendrait une nécessité - la branche source ayant alors disparue - puisque c'est un outil foncièrement utile en dehors de systemd…
D'un autre côté, un commentaire mal écrit et difficilement compréhensible est moins utile pour le débat qu'un commentaire mieux rédigé, même si le premier contient au fond plus d'éléments pertinents.
On est ici pour communiquer les uns avec les autres, si on communique bien on inclus plus de monde dans le débat et on fait avancer les choses, si on communique mal peu de gens vont suivre et on sclérose le débat.
Donc un commentaire bien rédigé est logiquement, à contenu équivalent, plus « pertinent » qu'un commentaire écrit avec les orteils.
Si Linuxfr reste un site important, c'est aussi parce que la qualité moyenne (en terme de rédaction, de qualité du français utilisé) des commentaires (et surtout des dépêches et journaux), est assez élevée. En gros, ya pas de langage SMS, les textes sont lisibles, bien présentés et bien écrit : le site vit, prospère et gagne en qualité.
Et la communauté Linuxfr dans son ensemble est consciente de ça et « récompense » les bonnes rédactions et les argumentations claires (même si erronées), en « punissant » les commentaires écrit à l'arrache, agressif, ou trollesques.
Et comme on n'est pas non plus là pour se prendre la gueule, et que plus un sujet est sérieux plus il faut l'appréhender avec humour et user de dérision pour désamorcer les trolls et ne pas se raidir sur des avis tranchés, l'humour bien ciblé est lui aussi récompensé.
Yth, en résumé : « si tu sais pas écrire français, comment tu veux que je te comprenne ? ».
Parce que evdev c'est plutôt bien, et que udev c'est plutôt efficace aussi ?
Parce que LFS ne cherchent pas à avoir un système minimal, mais un système performant et hautement paramétrable à la fois ?
udev à mon sens ce n'est pas avoir un Linux qui fait tout tout seul à ta place, mais avoir un Linux que tu peux configurer efficacement pour gérer les évènements matériels à chaud.
C'est un outil qui peut être utilisé pour faire plein de choses derrière, mais ce n'est qu'un outil, ce n'est pas lui qui décide de ce qui est fait des évènements matériels, c'est toi qui lui dit ce qu'il doit faire, donc udev ne fait rien à ta place, il te permet de faire des choses.
Apparemment, en lisant les liens fournis par wolowizard juste au dessus, la bidouille de l'initrd est assez simple à faire, et pourrait largement être automatisée dans les distribs.
En conclusion on peut utiliser /usr sur une partition différente de /, et avec systemd, mais en utilisant un initrd prévu pour.
Je ne crois pas que ça soit un problème de gentoo, mais bien une volonté de faire disparaître /bin et /sbin pour les mettre dans /usr/bin et /usr/sbin.
De là, mount n'est plus accessible que depuis /usr/bin, et donc tu ne peux pas monter /usr s'il n'est pas déjà monté au préalable.
Il te reste comme choix de faire une bidouille tordue dans ton initrd (ya déjà une bascule de / puisque tu démarres avec le / de ton initrd, et qu'à un moment du boot tu passes à celui de ton système, mais là il faudra prévoir de déjà avoir monté /usr, et de lui faire suivre la bascule de / !), ou alors d'avoir /usr dans ta partition root.
Un truc que j'avais fait il y a pas mal d'années, quand je m'amusais avec mes trois machines persos, c'était justement d'avoir le /usr sur le réseau et partagé en NFS, la maintenance du système devient de fait triviale, tu n'as pas à prendre en compte l'espace pris par le système sur une petite machine type serveur qui aurait peu d'espace disque, et ça peut être monté en lecture seule pour apporter plus de sécurité à un firewall ou un serveur par exemple.
J'ai arrêté de le faire parce que j'ai arrêté d'avoir trois machines utiles allumées en permanence, et que mon serveur est sur une mini machine ARM à consommation réduite, mais donc sans compatibilité binaire avec ma machine perso en x86. Et que ça marche moins bien pour un portable aussi, ça lui enlève sa capacité à être utilisé en déplacement, tout de suite c'est moins utile ^
Il n'est pas ici question de savoir ce que veut le grand public, mais ce qu'on veut nous, libristes.
Parce que dans tout les cas le grand public il va avoir son Android. Il l'aura de la même façon qu'il soit présenté comme étant « le système d'exploitation de Google pour les mobiles » que s'il est présenté comme « la distribution Linux de Google pour les mobiles ».
La seule différence c'est que dans le premier cas on a l'impression que Google a tout fait, alors que dans l'autre on voit que c'est basé sur Linux, c'est la seule différence pour le grand public, y'en a pas d'autre.
Mais pour nous ça rend à César ce qui est à César…
Et quand face à des béotiens on dis qu'on est sous Linux, ils disent « Ah mais c'est pas le truc d'Android ça ? », et là on peut expliquer que c'est basé sur la même chose, que Linux c'est plus grand et que ça marche depuis longtemps sur les PC aussi, suffisamment bien pour que Google l'utilise pour Android. Là t'as raccroché ton néophyte (t'as même le droit de l'appeler madame Michu si tu préfères), à quelque chose dont il a entendu parler.
Sinon, tu restes un geek.
C'est une pure question d'image ici, et ma question à moi, c'est pourquoi nous, libristes convaincus, amateurs de Linux, BSD ou autres OS libres, présentons ces distributions en ne mettant pas en avant le fait qu'il s'agisse de Linux.
C'est à la fois une question, et pourquoi pas une proposition de modifier nos façon de nous exprimer ici sur LinuxFR, en espérant que si nous on commence, ça pourra peut-être se répandre. De toute façon si on fait rien rien ne changera, alors on peut vouloir croire à l'impossible, ou alors être certain de l'échec par passivité.
Exactement comme le dis Albert.
Rares sont les distributions à proposer un noyau Vanilla, il y a la slack, mais même elle fait son propre paramétrage par défaut, et choisi ses options.
Alors Debian n'appelle pas sa version un fork, mais en soi c'en est un, un fork qui consiste plus à maintenir des patchs entre les versions officielle du noyau, mais un fork quand même.
En soi, je doute que Google ne fasse les choses réellement différemment, ils ne peuvent tout simplement pas faire évoluer le noyau Linux aussi vite et bien que l'officiel, et doivent forcément avoir une version qui n'est qu'une excroissance de la version officielle, où ils maintiennent une série de patchs, se concentrent seulement sur certaines versions pour les fournir avec leurs versions d'Android, etc.
Ils se concentrent sur ce qui les intéressent, certes, mais à mon avis ils sont bien trop intelligents pour cracher sur ce que le noyau officiel a à apporter de lui même, et donc doivent rester le plus proche possible, pour pouvoir utiliser une version plus récente.
D'ailleurs mon téléphone Android me dit « version du noyau : 2.6.29 », et ça, c'est une numérotation Linux officielle, pas une numérotation Google, qu'il faut comprendre comme étant la version adaptée par google du noyau officiel 2.6.29.
Et Android n'utilise pas les outils GNU, mais bon, ce ne sont pas les seuls, en embarqué ils sont très peu utilisés il me semble.
J'ai une question qui ne se veut pas polémique (vendredi c'est demain, donc je suis sérieusement sérieux en plus !).
Pourquoi quand la plate-forme n'est pas un x86 parle-t-on de système d'exploitation basé sur Linux, plutôt que de distribution ?
On pourrait dire que Open WebOS est une distribution Linux pour mobile non ?
Android aussi est une distribution Linux pour mobile, même si le noyau est pas mal modifié pour ça.
Et même si ces deux distribution ne sont pas GNU/Linux, ça reste des distribs Linux.
J'ai l'impression que dès qu'on sort des distribs classiques prévues pour ordinateurs (donc majoritairement prévues pour x86, avec souvent des version pour d'autres archis), on parle de système d'exploitation.
Mais distribution Linux est un terme souple, qui n'implique pas d'a priori sur le matériel supporté, ni même sur l'offre logicielle incluse. Tel outil peut être ou ne pas être dans telle distrib, ou elle peut être spécifique à tel matériel, etc. Distribution Linux n'implique pas GNU par exemple, ou en tout cas ne le devrait pas.
Je pose cette question parce que à la lecture du titre et de la première phrase, j'hésitais entre « pfiou, encore un nouveau bidule pour mobile, qui sort d'on sait pas où, basé sur on sait pas quoi », et « bon, allons voir de quoi ça parle ».
Et franchement, j'ai poursuivi dans l'article parce que j'ai vu que c'était du Linux (BSD ou un autre OS libre connu aurait provoqué la même réaction), c'est basé sur du sérieux, on peut lire la suite !
Avec une accroche du genre « La distribution Linux mobile webOS, issue de Palm… », les choses étaient immédiatement plus claires, en mettant l'accent sur ce qui est réellement important : on parle de logiciel libre, avec une base connue, pas d'un énième OS exotique sorti d'on ne sait quel chapeau d'illusionniste.
Je ne dis pas ça pour critiquer l'auteur du texte, je dis ça parce que je constate que pour les mobiles on va bien plus facilement parler du système d'exploitation machinchose pour mobiles plutôt que de la distrib Linux trucmuche pour mobile. Ya pas plus de mots, mais ya beaucoup plus d'information dans la seconde formulation.
et je me demande pourquoi…
En fait, je crois que de parler de distributions Linux mettrait plus en avant le nom Linux, ce qui est important : peu de gens dans le grand public sont conscient du fait qu'Android c'est du Linux par exemple (même modifié, ça reste du Linux), Android est très très répandu, les gens savent ce que c'est, s'ils savaient qu'Android c'est du Linux (même modifié), ça pourrait attirer un peu plus l'attention, et montrer que l'écosystème Linux est varié et sacrément solide au final. Linux c'est pas que pour les geeks, c'est pour tout le monde aussi.
Exactement, c'est possible de réunir ces données en un week-end en étant motivé, pour pas un rond si t'es parisien et que de toute façon tu as déjà ta carte orange (ou l'équivalent 2012, j'ai quitté Paris ya trop longtemps).
Pas les cartes IGN, pas le développement d'un logiciel.
Wouhouhou !
Ils ont fourni la position géographique des stations de métro et les correspondances !
Et sous licence en plus !
Je suis… choqué.
Nan sérieux, je ne comprend pas que qui que ce soit ait pu imaginer qu'il puisse pouvoir y avoir un quelconque copyright sur ces infos.
Comme si n'importe qui n'importe quand n'aurait pas eu le droit de fournir ces infos à n'importe qui avant ça !
C'est pas comme s'il suffisait de se balader dans Paris et de référencer les stations de métro avec un GPS, et de regarder quelles lignes passent où…
D'accord, je le ferais pas tout seul un week-end d'ennui profond, mais je pourrais…
C'est… public !
Et je suis persuadé qu'OpenStreetMap ont pas attendu cette libération pour intégrer ces infos dans leurs données cartographiques.
Ce qui devrait naturellement être des informations publiques et librement accessibles est exploitable, on est content quand on nous donne le droit de les regarder sous conditions ?
Beuaerk !
Preuve encore qu'il y a quelque chose de pourri dans le royaume du droit d'auteur…
Il y a une très grande majorité de bouddhistes en Chine et au Japon.
Le Bouddhisme n'implique pas de croire en une quelconque divinité (il ne s'y oppose pas non plus).
Il n'y a pas de contradiction entre être athée (ergo ne pas croire en un ou plusieurs dieux), et être bouddhiste.
Et même, selon la tradition bouddhiste considérée, et le pays, certains l'appellent une religion et d'autres non.
En fait cette étude semble être centrée sur le théisme, et non la spiritualité. Le Taoisme, le Confucianisme, ou même l'Humanisme, ou le Scientisme, vont plutôt tomber dans les catégories peu religieuses ou athée convaincu, alors qu'il peut s'agir aussi d'un système de croyances, et d'une spiritualité.
Bref, on peut conclure de cette étude que le judaïsme et ses dérivés (chrétienté et islamisme) ont assez peu de prise en Chine et au Japon, et ont sévèrement perdu du terrain en république Tchèque, et en France.
L'Inde étant comme pour bien des choses un cas spécial, où l'hindouisme est la dernière religion polythéiste vraiment répandue et pratiquée, mais relativement confinée à ce pays et ses proches voisins.
Bref à mon avis, rien d'intéressant dans cette étude, rien de nouveau, rien de surprenant, les religions monothéistes déclinent globalement, les croyants croient généralement, et les non croyants sont plutôt athée (je pige vraiment pas le bas de la page 19 et le haut de la page 20, classement selon la religion, de si les gens sont plutôt religieux ou athée ! Fichtre, qui va répondre qu'il est catholique et athée convaincu ?, bon 1% des gens apparemment, mais j'avoue, je comprend pas…).
Est-ce vraiment le rôle du desktop de concurrencer firefox, chrome ou autres ?
De refaire un énième clone d'office, on son fork perso d'OOo/libreO ?
De concurrencer Sylpheed, Claws, Thunderbird etc. ?
De faire mieux que xchat ?
De recoder Gaim, Psi, et autres ?
Le desktop il serait pas là pour utiliser la machine essentiellement ? Permettre de gérer le matériel, gérer ses fichiers, proposer une interface pratique quand on branche une clé USB ?
Et puis les grosses applis sont au dessus. Pourquoi faire un gimp spécifique à E17 alors que gimp existe déjà ? Pour utiliser les EFL plutôt que GTK ? Pourquoi pas, l'idée peut valoir le coup, mais est-ce que ça doit être partie intégrante du fameux « desktop » ?
Si tu n'utilises que E17 plus des outils autres genre firefox/libreOffice/gimp/Sylpheed/Xchat/Psi, tu n'aurais pas de « desktop » ? Conception étrange de l'espace de travail informatique je trouve…
Avec une telle définition il n'en existe qu'un de « Desktop » sous Linux, c'est KDE…
J'avoue, je suis un brin largué par ces distinctions diptérosodomites et pas très KISS.
Le sondage montre qu'à l'évidence les plus de 60 ans sont victimes de Parkinson et non d'Alzheimer.
En effet, ils sont 57 et ont tous eu du mal à viser entre 60-70 et 70+, et ont cliqué sur les deux à la fois : 57 précisément de chaque à l'heure où j'écris.
Ouaiiis !
Tiens, si t'aimes ça, je te suggère la route des Gorges de la Bourne, dans le Vercors, à pas moins de 60km/h, double-sens bien sûr, t'auras de l'adrénaline (et puis peut-être plus du tout assez rapidement, mais bon).
Au moins, c'est clairement touristique :)
« Ah, la version 1.0 du noyau est toujours maintenue ? »
Réponse 1 : Oui, elle s'appelle 3.4-rc7 aujourd'hui.
Réponse 2 : Non, mais elle fonctionne encore comme au premier jour, ce qui n'entre pas dans la définition de l'obsolescence programmée, qui stipule qu'elle devrait ne plus fonctionner du tout après un certain temps.
« Tu compares de l'immatériel à du matériel, donc je ne te suivrai pas sur cet exemple. »
Ah mais ce n'est pas moi qui ait fait cet amalgame.
On disserte ici de l'absurdité fondamentale du concept d'obsolescence programmée pour les logiciels. L'obsolescence programmée est un concept tiré du monde matériel qui stipule que les fabrications humaines modernes sont conçues pour tomber en panne au bout d'un certain temps (le plus près possible de la fin de la garantie).
Plaquer le concept sur les programme, bah, après tout, je suis d'accord avec toi : comparer du matériel à de l'immatériel, quelle absurdité. Mais le concept pourrait exister pour les logiciels, sauf que c'est absurde.
Mais tu crois que plus personne n'aura envie de maintenir google d'ici quelques années ?
L'obsolescence elle n'a rien de programmée.
Et certain logiciels existent depuis des décennies, ont évolués depuis et sont encore maintenus.
Allez, au pif, le noyau Linux !
Je ne le vois pas disparaître comme ça pouf, par enchantement.
Pour qu'il disparaisse il faudra qu'il soit remplacé par quelque chose de foncièrement meilleur.
Dès lors, l'obsolescence n'existe pas, elle n'a rien de programmée, il s'agit juste d'évolution, comme les armes en fer ont remplacé les armes en bronze, parce que c'était plus facile à fabriquer, plus solide, plus léger, etc.
Il a tout à fait raison de dire que l'obsotrucmuche buzzwordée n'a pas de sens pour les logiciels, et tu ne fais qu'approuver ses dires en écrivant : « parce qu'il n'y a plus personne pour le maintenir, parce que peu de monde l'utilise », ça n'a rien de programmé ça, c'est la vie, et ça peut ne jamais arriver, et en plus une personne seule peut l'en empêcher, en continuant à maintenir un logiciel qui n'est presque plus utilisé !
« Pour le gérant de hedge fund Eric Jackson, la génération Google et Facebook sera bientôt chassée par celle des entreprises du web mobile qui, elles, ont su développer des modèles économiques rentables. »
Diantre, pour une boîte qui a un modèle économique non rentable, je trouve que google fait un paquet de pognon, et depuis longtemps, sans vraiment surfer sur une vague…
Enfin, disons que je vois mal la publicité disparaître dans les années à venir, c'est pas vraiment un effet de mode ce truc là…
200f ?
Jamais j'aurais mis les pieds dans un cinéma à ce tarif là…
200f ça fait 30€, ben aujourd'hui si je vois une place de cinoche à 30€ je tomberais encore dans les pommes…
A mon avis tu délires un brin :)
J'en ai vu deux en 3D : le dernier Harry Potter pour lequel je trouve que ça n'apportait absolument rien.
Et Kung-Fu Panda 2 où pour le coup ça donnait carrément bien.
L'animation a été faite avec la 3D à l'esprit, et les images de synthèses donnent un excellent résultat, alors que pour le film, bah, à part quelques scènes qui en auraient de toute façon mises plein la gueule même sans 3D, en général on fait même pas vraiment gaffe…
Nope, j'ai un mail à Laposte depuis de nombreuses années, et je n'ai jamais eu rien à y redire, ils ne modifient aucun mail, fonctionnent bien.
D'un autre côté, je pope tout pour stocker sur mon imap local, donc je n'exploite pas du tout l'hébergement chez eux, mais comme fournisseur d'adresse mail, je n'ai vu aucun comportement dérangeant chez eux.
J'avoue que sous slackware, la configuration du serveur mail se fait en moins de dix secondes :
chmod 755 /etc/rc.d/rc.sendmail
/etc/rc.d/rc.sendmail start
Et ça marche directement, j'ai pas eu à faire plus d'efforts.
J'avais tendance à répondre quand gmail est sorti et que les gens étaient fous d'avoir genre 1Go ou 2, de dire que j'en avais quelques centaines sur mon hébergeur de mail, et qu'on pouvait aussi m'envoyer des mails de 100Mo sans que ça fasse tomber mon service, ou que ça soit refusé à l'entrée, j'ai rien contre les personnes enrobées moi…
Et côté maintenance, ben le serveur a un uptime de 753 jours (une coupure de courant qui a excédé la durée de survie de l'onduleur), et je dois cumuler environ 1h de maintenance sur le serveur sur cette durée.
Le serveur fait routeur/firewall (95% de la maintenance, comme c'est NATé, faut bien modifier quelques règles iptables de temps en temps), serveur web, mail (imap/pop/smtp), ftp (rsync des paquets slackware et des slackbuilds), serveur dhcp et dnsmasq.
Tout ça sur un ARM7 400Mhz, qui doit pas consommer, DD compris, plus de 3 ou 4W.
Dans mon école d'ingénieur, les résidences étudiantes étaient câblées sur le réseau de l'école.
On pouvait demander à l'admin de nous filer une adresse IP fixe sur le DHCP local, et comme j'avais trois machines, j'en avais trois :
192.168.0.17, 192.168.0.64, 192.168.0.68.
J'ai conservé les mêmes adresses IPs depuis, et même une des trois machines depuis 12 ans maintenant !
Bon, j'ai dû en créer d'autres pour cause de… Ben j'ai 7 IPs locales à la maison, et les machines à la cave ont toujours leurs IP fixes dans la conf du DHCP.
Plus qu'un point de centralisation, je vois ça comme un point de départ.
Le principe de la bibliothèque nationale me semble assez bon, pertinent et efficace.
Actuellement une œuvre est « possédée » par une entreprise, cette entreprise assure parfois une avance à l'auteur, gère la publicité, et récolte les sous. Mais elle a le monopole complet de la distribution de cette œuvre.
L'idée du service public, c'est qu'il y a une source, et que derrière n'importe qui puisse distribuer n'importe quelle œuvre, comme il le souhaite, à l'instar des œuvres actuellement dans le domaine public. Si l'ayant-droit souhaite une rémunération par distribution de son œuvre, alors le revendeur devra s'en acquitter auprès de l'instance source. Finalement un peu comme la TVA, tu ajoutes ça à ton prix de vente, et tu rembourses l'état après. Là tu renvoies à l'établissement central qui reversera à l'auteur.
A la différence de la SACEM actuellement : la SACEM se contente d'aller taxer à droite à gauche et n'apporte aucun service. Je n'ai pas le droit de distribuer une œuvre d'un auteur dont les droits sont gérés par la SACEM, même si je m'acquitte des droits d'auteur - enfin pour autant que je sache.
La distribution ça peut être la distribution de livres papiers, de cdroms, de DVD, de biens matériels, ou la mise à disposition de bien immatériel avec un service en plus, ou dans un format ou un environnement particuliers, comme l'intégration immédiate d'un catalogue sur un smartphone.
Et il n'y a pas contradiction entre un organisme central et des vendeurs à côté.
Et dans le cas d'une œuvre libre de droits, ou sous licence libre, comme pour un logiciel libre, n'importe qui peut le vendre, et garder 100% des bénéfices.
Ça marche très bien avec les logiciels libres, pourquoi est-ce que ça ne pourrait pas fonctionner aussi avec la musique, ou les livres libres ?
La SACEM c'est l'exemple à ne pas suivre. La bibliothèque nationale est celui à suivre. Toute édition de livre doit être enregistrée à la BN, on a une trace de tout ça. Il suffirait de lui rajouter comme mission d'archiver sous format numérique les livres, et de les mettre à disposition quand c'est autorisé (licence libre, domaine public, etc).
Derrière ça il suffit de donner accès aussi aux œuvres non libres, et payantes, mais en payant.
De toute façon on n’empêchera pas plus que maintenant la propagation gratuite, et ce qui est aujourd'hui à tort appelé le piratage, mais au moins on aurait une offre légale et crédible de base.
A charge aux entrepreneurs ensuite de faire un service plus sexy, de fournir les œuvres dans des formats plus adaptés, ou de simplifier leur accès, mais sans que eux n'aient à se préoccuper directement de gérer les droits d'auteurs : ils revendent ce qu'ils ont pris dans l'établissement public.
Par exemple j'écris un livre, je le déclare à la BN, et je demande une rémunération de 1€ pour son achat.
Un éditeur décide de me publier, ça lui coûte 1€ à produire, 1€ à distribuer, 1€ de marge pour le revendeur (le libraire), 1€ à reverser à la BN qui me le reversera ensuite, il vend ça 5€, il a 1€ de bénéfice pour lui.
S'il fait une édition de luxe qui coûte 10€ à produire et qu'il décide de se faire 10€ de marge dessus en ne laissant que 3€ au libraire, ça fera au total 10+10+1+1+3=25€, sur lesquels je ne toucherai toujours que 1€.
S'il le met sur sa plate-forme d'ebooks, il le vend 1€50, 1€ à la BN puis à moi, 50c dans sa poche directement.
Enfin, voilà c'est l'idée générale.
Je ne trouve pas ça complètement absurde, et je ne vois pas tellement de dérives possibles, sauf peut-être une sur-prolifération des nouvelles œuvres enregistrées, mais à la rigueur en mettant un coût d'enregistrement, même assez faible, ça pourrait éliminer ce problème.
Après ça ferait pas forcément le bonheur des maisons d'édition, c'est sûr. Pour les livres c'est pas forcément complètement ultime. Mais pour la musique, ça ferait le malheur des majors qui exploitent quand même apparemment très sérieusement leurs artistes, tout en se foutant de la gueule du monde niveau qualité et coût du produit fini en magasin…
Bref, comme je disais c'est un peu une idée en l'air, comme ça, pas très développée…
[^] # Re: rc
Posté par Yth (Mastodon) . En réponse à la dépêche Le point sur udev et systemd. Évalué à 9.
Ben non, systemd n'est pas un remplaçant de udev, il utilise udev, et il l'utilise tellement qu'ils ont décidés de mettre les sources de udev dans celles de systemd…
Ou alors j'ai rien compris ?
Parce que si ils ont mis les sources de udev dans celles de systemd, mais qu'ils remplacent udev, en intégrant le code directement dans systemd, on va très rapidement voir disparaître udev en tant que tel. Ce qui d'ailleurs risque fort de se produire, présenté comme ça, ça paraît l'évolution logique.
Et donc le fork de udev deviendrait une nécessité - la branche source ayant alors disparue - puisque c'est un outil foncièrement utile en dehors de systemd…
Yth.
[^] # Re: Questions
Posté par Yth (Mastodon) . En réponse au journal Linux from scratch face à udev. Évalué à 9.
D'un autre côté, un commentaire mal écrit et difficilement compréhensible est moins utile pour le débat qu'un commentaire mieux rédigé, même si le premier contient au fond plus d'éléments pertinents.
On est ici pour communiquer les uns avec les autres, si on communique bien on inclus plus de monde dans le débat et on fait avancer les choses, si on communique mal peu de gens vont suivre et on sclérose le débat.
Donc un commentaire bien rédigé est logiquement, à contenu équivalent, plus « pertinent » qu'un commentaire écrit avec les orteils.
Si Linuxfr reste un site important, c'est aussi parce que la qualité moyenne (en terme de rédaction, de qualité du français utilisé) des commentaires (et surtout des dépêches et journaux), est assez élevée. En gros, ya pas de langage SMS, les textes sont lisibles, bien présentés et bien écrit : le site vit, prospère et gagne en qualité.
Et la communauté Linuxfr dans son ensemble est consciente de ça et « récompense » les bonnes rédactions et les argumentations claires (même si erronées), en « punissant » les commentaires écrit à l'arrache, agressif, ou trollesques.
Et comme on n'est pas non plus là pour se prendre la gueule, et que plus un sujet est sérieux plus il faut l'appréhender avec humour et user de dérision pour désamorcer les trolls et ne pas se raidir sur des avis tranchés, l'humour bien ciblé est lui aussi récompensé.
Yth, en résumé : « si tu sais pas écrire français, comment tu veux que je te comprenne ? ».
[^] # Re: Conclusion
Posté par Yth (Mastodon) . En réponse au journal Linux from scratch face à udev. Évalué à 8.
Parce que evdev c'est plutôt bien, et que udev c'est plutôt efficace aussi ?
Parce que LFS ne cherchent pas à avoir un système minimal, mais un système performant et hautement paramétrable à la fois ?
udev à mon sens ce n'est pas avoir un Linux qui fait tout tout seul à ta place, mais avoir un Linux que tu peux configurer efficacement pour gérer les évènements matériels à chaud.
C'est un outil qui peut être utilisé pour faire plein de choses derrière, mais ce n'est qu'un outil, ce n'est pas lui qui décide de ce qui est fait des évènements matériels, c'est toi qui lui dit ce qu'il doit faire, donc udev ne fait rien à ta place, il te permet de faire des choses.
Yth.
[^] # Re: Merci Lennart
Posté par Yth (Mastodon) . En réponse au journal udev forké. Évalué à 2.
Apparemment, en lisant les liens fournis par wolowizard juste au dessus, la bidouille de l'initrd est assez simple à faire, et pourrait largement être automatisée dans les distribs.
En conclusion on peut utiliser /usr sur une partition différente de /, et avec systemd, mais en utilisant un initrd prévu pour.
Yth.
[^] # Re: Merci Lennart
Posté par Yth (Mastodon) . En réponse au journal udev forké. Évalué à 3.
Je ne crois pas que ça soit un problème de gentoo, mais bien une volonté de faire disparaître /bin et /sbin pour les mettre dans /usr/bin et /usr/sbin.
De là, mount n'est plus accessible que depuis /usr/bin, et donc tu ne peux pas monter /usr s'il n'est pas déjà monté au préalable.
Il te reste comme choix de faire une bidouille tordue dans ton initrd (ya déjà une bascule de / puisque tu démarres avec le / de ton initrd, et qu'à un moment du boot tu passes à celui de ton système, mais là il faudra prévoir de déjà avoir monté /usr, et de lui faire suivre la bascule de / !), ou alors d'avoir /usr dans ta partition root.
Un truc que j'avais fait il y a pas mal d'années, quand je m'amusais avec mes trois machines persos, c'était justement d'avoir le /usr sur le réseau et partagé en NFS, la maintenance du système devient de fait triviale, tu n'as pas à prendre en compte l'espace pris par le système sur une petite machine type serveur qui aurait peu d'espace disque, et ça peut être monté en lecture seule pour apporter plus de sécurité à un firewall ou un serveur par exemple.
J'ai arrêté de le faire parce que j'ai arrêté d'avoir trois machines utiles allumées en permanence, et que mon serveur est sur une mini machine ARM à consommation réduite, mais donc sans compatibilité binaire avec ma machine perso en x86. Et que ça marche moins bien pour un portable aussi, ça lui enlève sa capacité à être utilisé en déplacement, tout de suite c'est moins utile ^
Yth.
[^] # Re: OS ou distrib ?
Posté par Yth (Mastodon) . En réponse à la dépêche Open webOS, brut de décoffrage. Évalué à 4.
Il n'est pas ici question de savoir ce que veut le grand public, mais ce qu'on veut nous, libristes.
Parce que dans tout les cas le grand public il va avoir son Android. Il l'aura de la même façon qu'il soit présenté comme étant « le système d'exploitation de Google pour les mobiles » que s'il est présenté comme « la distribution Linux de Google pour les mobiles ».
La seule différence c'est que dans le premier cas on a l'impression que Google a tout fait, alors que dans l'autre on voit que c'est basé sur Linux, c'est la seule différence pour le grand public, y'en a pas d'autre.
Mais pour nous ça rend à César ce qui est à César…
Et quand face à des béotiens on dis qu'on est sous Linux, ils disent « Ah mais c'est pas le truc d'Android ça ? », et là on peut expliquer que c'est basé sur la même chose, que Linux c'est plus grand et que ça marche depuis longtemps sur les PC aussi, suffisamment bien pour que Google l'utilise pour Android. Là t'as raccroché ton néophyte (t'as même le droit de l'appeler madame Michu si tu préfères), à quelque chose dont il a entendu parler.
Sinon, tu restes un geek.
C'est une pure question d'image ici, et ma question à moi, c'est pourquoi nous, libristes convaincus, amateurs de Linux, BSD ou autres OS libres, présentons ces distributions en ne mettant pas en avant le fait qu'il s'agisse de Linux.
C'est à la fois une question, et pourquoi pas une proposition de modifier nos façon de nous exprimer ici sur LinuxFR, en espérant que si nous on commence, ça pourra peut-être se répandre. De toute façon si on fait rien rien ne changera, alors on peut vouloir croire à l'impossible, ou alors être certain de l'échec par passivité.
Yth.
[^] # Re: OS ou distrib ?
Posté par Yth (Mastodon) . En réponse à la dépêche Open webOS, brut de décoffrage. Évalué à 2.
Exactement comme le dis Albert.
Rares sont les distributions à proposer un noyau Vanilla, il y a la slack, mais même elle fait son propre paramétrage par défaut, et choisi ses options.
Alors Debian n'appelle pas sa version un fork, mais en soi c'en est un, un fork qui consiste plus à maintenir des patchs entre les versions officielle du noyau, mais un fork quand même.
En soi, je doute que Google ne fasse les choses réellement différemment, ils ne peuvent tout simplement pas faire évoluer le noyau Linux aussi vite et bien que l'officiel, et doivent forcément avoir une version qui n'est qu'une excroissance de la version officielle, où ils maintiennent une série de patchs, se concentrent seulement sur certaines versions pour les fournir avec leurs versions d'Android, etc.
Ils se concentrent sur ce qui les intéressent, certes, mais à mon avis ils sont bien trop intelligents pour cracher sur ce que le noyau officiel a à apporter de lui même, et donc doivent rester le plus proche possible, pour pouvoir utiliser une version plus récente.
D'ailleurs mon téléphone Android me dit « version du noyau : 2.6.29 », et ça, c'est une numérotation Linux officielle, pas une numérotation Google, qu'il faut comprendre comme étant la version adaptée par google du noyau officiel 2.6.29.
Et Android n'utilise pas les outils GNU, mais bon, ce ne sont pas les seuls, en embarqué ils sont très peu utilisés il me semble.
Yth.
# OS ou distrib ?
Posté par Yth (Mastodon) . En réponse à la dépêche Open webOS, brut de décoffrage. Évalué à 3.
J'ai une question qui ne se veut pas polémique (vendredi c'est demain, donc je suis sérieusement sérieux en plus !).
Pourquoi quand la plate-forme n'est pas un x86 parle-t-on de système d'exploitation basé sur Linux, plutôt que de distribution ?
On pourrait dire que Open WebOS est une distribution Linux pour mobile non ?
Android aussi est une distribution Linux pour mobile, même si le noyau est pas mal modifié pour ça.
Et même si ces deux distribution ne sont pas GNU/Linux, ça reste des distribs Linux.
J'ai l'impression que dès qu'on sort des distribs classiques prévues pour ordinateurs (donc majoritairement prévues pour x86, avec souvent des version pour d'autres archis), on parle de système d'exploitation.
Mais distribution Linux est un terme souple, qui n'implique pas d'a priori sur le matériel supporté, ni même sur l'offre logicielle incluse. Tel outil peut être ou ne pas être dans telle distrib, ou elle peut être spécifique à tel matériel, etc. Distribution Linux n'implique pas GNU par exemple, ou en tout cas ne le devrait pas.
Je pose cette question parce que à la lecture du titre et de la première phrase, j'hésitais entre « pfiou, encore un nouveau bidule pour mobile, qui sort d'on sait pas où, basé sur on sait pas quoi », et « bon, allons voir de quoi ça parle ».
Et franchement, j'ai poursuivi dans l'article parce que j'ai vu que c'était du Linux (BSD ou un autre OS libre connu aurait provoqué la même réaction), c'est basé sur du sérieux, on peut lire la suite !
Avec une accroche du genre « La distribution Linux mobile webOS, issue de Palm… », les choses étaient immédiatement plus claires, en mettant l'accent sur ce qui est réellement important : on parle de logiciel libre, avec une base connue, pas d'un énième OS exotique sorti d'on ne sait quel chapeau d'illusionniste.
Je ne dis pas ça pour critiquer l'auteur du texte, je dis ça parce que je constate que pour les mobiles on va bien plus facilement parler du système d'exploitation machinchose pour mobiles plutôt que de la distrib Linux trucmuche pour mobile. Ya pas plus de mots, mais ya beaucoup plus d'information dans la seconde formulation.
et je me demande pourquoi…
En fait, je crois que de parler de distributions Linux mettrait plus en avant le nom Linux, ce qui est important : peu de gens dans le grand public sont conscient du fait qu'Android c'est du Linux par exemple (même modifié, ça reste du Linux), Android est très très répandu, les gens savent ce que c'est, s'ils savaient qu'Android c'est du Linux (même modifié), ça pourrait attirer un peu plus l'attention, et montrer que l'écosystème Linux est varié et sacrément solide au final. Linux c'est pas que pour les geeks, c'est pour tout le monde aussi.
Yth.
[^] # Re: Droit d'auteur, licence, public, et foutage de gueule...
Posté par Yth (Mastodon) . En réponse à la dépêche La RATP et l’Open Data. Évalué à 2.
Exactement, c'est possible de réunir ces données en un week-end en étant motivé, pour pas un rond si t'es parisien et que de toute façon tu as déjà ta carte orange (ou l'équivalent 2012, j'ai quitté Paris ya trop longtemps).
Pas les cartes IGN, pas le développement d'un logiciel.
Yth.
# Droit d'auteur, licence, public, et foutage de gueule...
Posté par Yth (Mastodon) . En réponse à la dépêche La RATP et l’Open Data. Évalué à 6.
Wouhouhou !
Ils ont fourni la position géographique des stations de métro et les correspondances !
Et sous licence en plus !
Je suis… choqué.
Nan sérieux, je ne comprend pas que qui que ce soit ait pu imaginer qu'il puisse pouvoir y avoir un quelconque copyright sur ces infos.
Comme si n'importe qui n'importe quand n'aurait pas eu le droit de fournir ces infos à n'importe qui avant ça !
C'est pas comme s'il suffisait de se balader dans Paris et de référencer les stations de métro avec un GPS, et de regarder quelles lignes passent où…
D'accord, je le ferais pas tout seul un week-end d'ennui profond, mais je pourrais…
C'est… public !
Et je suis persuadé qu'OpenStreetMap ont pas attendu cette libération pour intégrer ces infos dans leurs données cartographiques.
Ce qui devrait naturellement être des informations publiques et librement accessibles est exploitable, on est content quand on nous donne le droit de les regarder sous conditions ?
Beuaerk !
Preuve encore qu'il y a quelque chose de pourri dans le royaume du droit d'auteur…
Yth.
[^] # Re: Nous somme bien lotis.
Posté par Yth (Mastodon) . En réponse au journal 37% de Français croient au père Noël.. Évalué à 5.
Il y a une très grande majorité de bouddhistes en Chine et au Japon.
Le Bouddhisme n'implique pas de croire en une quelconque divinité (il ne s'y oppose pas non plus).
Il n'y a pas de contradiction entre être athée (ergo ne pas croire en un ou plusieurs dieux), et être bouddhiste.
Et même, selon la tradition bouddhiste considérée, et le pays, certains l'appellent une religion et d'autres non.
En fait cette étude semble être centrée sur le théisme, et non la spiritualité. Le Taoisme, le Confucianisme, ou même l'Humanisme, ou le Scientisme, vont plutôt tomber dans les catégories peu religieuses ou athée convaincu, alors qu'il peut s'agir aussi d'un système de croyances, et d'une spiritualité.
Bref, on peut conclure de cette étude que le judaïsme et ses dérivés (chrétienté et islamisme) ont assez peu de prise en Chine et au Japon, et ont sévèrement perdu du terrain en république Tchèque, et en France.
L'Inde étant comme pour bien des choses un cas spécial, où l'hindouisme est la dernière religion polythéiste vraiment répandue et pratiquée, mais relativement confinée à ce pays et ses proches voisins.
Bref à mon avis, rien d'intéressant dans cette étude, rien de nouveau, rien de surprenant, les religions monothéistes déclinent globalement, les croyants croient généralement, et les non croyants sont plutôt athée (je pige vraiment pas le bas de la page 19 et le haut de la page 20, classement selon la religion, de si les gens sont plutôt religieux ou athée ! Fichtre, qui va répondre qu'il est catholique et athée convaincu ?, bon 1% des gens apparemment, mais j'avoue, je comprend pas…).
Yth.
[^] # Re: Applications ?
Posté par Yth (Mastodon) . En réponse à la dépêche Enlightenment 0.17 a un release manager. Évalué à 10.
Est-ce vraiment le rôle du desktop de concurrencer firefox, chrome ou autres ?
De refaire un énième clone d'office, on son fork perso d'OOo/libreO ?
De concurrencer Sylpheed, Claws, Thunderbird etc. ?
De faire mieux que xchat ?
De recoder Gaim, Psi, et autres ?
Le desktop il serait pas là pour utiliser la machine essentiellement ? Permettre de gérer le matériel, gérer ses fichiers, proposer une interface pratique quand on branche une clé USB ?
Et puis les grosses applis sont au dessus. Pourquoi faire un gimp spécifique à E17 alors que gimp existe déjà ? Pour utiliser les EFL plutôt que GTK ? Pourquoi pas, l'idée peut valoir le coup, mais est-ce que ça doit être partie intégrante du fameux « desktop » ?
Si tu n'utilises que E17 plus des outils autres genre firefox/libreOffice/gimp/Sylpheed/Xchat/Psi, tu n'aurais pas de « desktop » ? Conception étrange de l'espace de travail informatique je trouve…
Avec une telle définition il n'en existe qu'un de « Desktop » sous Linux, c'est KDE…
J'avoue, je suis un brin largué par ces distinctions diptérosodomites et pas très KISS.
[^] # Re: Gni ?
Posté par Yth (Mastodon) . En réponse au sondage Quel est votre âge ?. Évalué à 4.
Le sondage montre qu'à l'évidence les plus de 60 ans sont victimes de Parkinson et non d'Alzheimer.
En effet, ils sont 57 et ont tous eu du mal à viser entre 60-70 et 70+, et ont cliqué sur les deux à la fois : 57 précisément de chaque à l'heure où j'écris.
Yth.
[^] # Re: Irrémédiable
Posté par Yth (Mastodon) . En réponse au journal Gnome3 et systemd, c'est la fin des haricots!. Évalué à 7.
Tu veux dire que systemd devrait remplacer le système d ?
Pas étonnant que je sois largué tiens…
Yth, système à tic.
[^] # Re: Et maintenant aussi : lancer Nessus contre impots.gouv.fr »
Posté par Yth (Mastodon) . En réponse à la dépêche La loi Godfrain sur la fraude informatique modifiée. Évalué à 4.
Bah, je le fais plus depuis une bonne trentaine d'années, ça sert plus à rien, ils sont vides…
Yth.
[^] # Re: Rhaaa
Posté par Yth (Mastodon) . En réponse au journal Comparatif de principaux fournisseurs de cartes. Évalué à 2. Dernière modification le 01 juin 2012 à 10:51.
Ouaiiis !
Tiens, si t'aimes ça, je te suggère la route des Gorges de la Bourne, dans le Vercors, à pas moins de 60km/h, double-sens bien sûr, t'auras de l'adrénaline (et puis peut-être plus du tout assez rapidement, mais bon).
Au moins, c'est clairement touristique :)
Yth.
[^] # Re: L’obsolescence programmée
Posté par Yth (Mastodon) . En réponse au journal Google et FaceBook vont disparaitre !. Évalué à 4.
« Ah, la version 1.0 du noyau est toujours maintenue ? »
Réponse 1 : Oui, elle s'appelle 3.4-rc7 aujourd'hui.
Réponse 2 : Non, mais elle fonctionne encore comme au premier jour, ce qui n'entre pas dans la définition de l'obsolescence programmée, qui stipule qu'elle devrait ne plus fonctionner du tout après un certain temps.
« Tu compares de l'immatériel à du matériel, donc je ne te suivrai pas sur cet exemple. »
Ah mais ce n'est pas moi qui ait fait cet amalgame.
On disserte ici de l'absurdité fondamentale du concept d'obsolescence programmée pour les logiciels. L'obsolescence programmée est un concept tiré du monde matériel qui stipule que les fabrications humaines modernes sont conçues pour tomber en panne au bout d'un certain temps (le plus près possible de la fin de la garantie).
Plaquer le concept sur les programme, bah, après tout, je suis d'accord avec toi : comparer du matériel à de l'immatériel, quelle absurdité. Mais le concept pourrait exister pour les logiciels, sauf que c'est absurde.
Yth.
[^] # Re: L’obsolescence programmée
Posté par Yth (Mastodon) . En réponse au journal Google et FaceBook vont disparaitre !. Évalué à 4.
Mais tu crois que plus personne n'aura envie de maintenir google d'ici quelques années ?
L'obsolescence elle n'a rien de programmée.
Et certain logiciels existent depuis des décennies, ont évolués depuis et sont encore maintenus.
Allez, au pif, le noyau Linux !
Je ne le vois pas disparaître comme ça pouf, par enchantement.
Pour qu'il disparaisse il faudra qu'il soit remplacé par quelque chose de foncièrement meilleur.
Dès lors, l'obsolescence n'existe pas, elle n'a rien de programmée, il s'agit juste d'évolution, comme les armes en fer ont remplacé les armes en bronze, parce que c'était plus facile à fabriquer, plus solide, plus léger, etc.
Il a tout à fait raison de dire que l'obsotrucmuche buzzwordée n'a pas de sens pour les logiciels, et tu ne fais qu'approuver ses dires en écrivant : « parce qu'il n'y a plus personne pour le maintenir, parce que peu de monde l'utilise », ça n'a rien de programmé ça, c'est la vie, et ça peut ne jamais arriver, et en plus une personne seule peut l'en empêcher, en continuant à maintenir un logiciel qui n'est presque plus utilisé !
Yth.
# Modèle économique non rentable...
Posté par Yth (Mastodon) . En réponse au journal Google et FaceBook vont disparaitre !. Évalué à 10.
« Pour le gérant de hedge fund Eric Jackson, la génération Google et Facebook sera bientôt chassée par celle des entreprises du web mobile qui, elles, ont su développer des modèles économiques rentables. »
Diantre, pour une boîte qui a un modèle économique non rentable, je trouve que google fait un paquet de pognon, et depuis longtemps, sans vraiment surfer sur une vague…
Enfin, disons que je vois mal la publicité disparaître dans les années à venir, c'est pas vraiment un effet de mode ce truc là…
Yth.
[^] # Re: whaou
Posté par Yth (Mastodon) . En réponse au journal Cinéma en 3D : heu, combien de fois on me le fait payer ?. Évalué à -7.
200f ?
Jamais j'aurais mis les pieds dans un cinéma à ce tarif là…
200f ça fait 30€, ben aujourd'hui si je vois une place de cinoche à 30€ je tomberais encore dans les pommes…
A mon avis tu délires un brin :)
Yth.
[^] # Re: whaou
Posté par Yth (Mastodon) . En réponse au journal Cinéma en 3D : heu, combien de fois on me le fait payer ?. Évalué à 2.
J'en ai vu deux en 3D : le dernier Harry Potter pour lequel je trouve que ça n'apportait absolument rien.
Et Kung-Fu Panda 2 où pour le coup ça donnait carrément bien.
L'animation a été faite avec la 3D à l'esprit, et les images de synthèses donnent un excellent résultat, alors que pour le film, bah, à part quelques scènes qui en auraient de toute façon mises plein la gueule même sans 3D, en général on fait même pas vraiment gaffe…
Yth…
[^] # Re: laposte.net
Posté par Yth (Mastodon) . En réponse au journal free et la gestion des mails. Évalué à 3.
Nope, j'ai un mail à Laposte depuis de nombreuses années, et je n'ai jamais eu rien à y redire, ils ne modifient aucun mail, fonctionnent bien.
D'un autre côté, je pope tout pour stocker sur mon imap local, donc je n'exploite pas du tout l'hébergement chez eux, mais comme fournisseur d'adresse mail, je n'ai vu aucun comportement dérangeant chez eux.
Yth.
[^] # Re: J'en connais qu'un
Posté par Yth (Mastodon) . En réponse au journal free et la gestion des mails. Évalué à 6.
J'avoue que sous slackware, la configuration du serveur mail se fait en moins de dix secondes :
chmod 755 /etc/rc.d/rc.sendmail
/etc/rc.d/rc.sendmail start
Et ça marche directement, j'ai pas eu à faire plus d'efforts.
J'avais tendance à répondre quand gmail est sorti et que les gens étaient fous d'avoir genre 1Go ou 2, de dire que j'en avais quelques centaines sur mon hébergeur de mail, et qu'on pouvait aussi m'envoyer des mails de 100Mo sans que ça fasse tomber mon service, ou que ça soit refusé à l'entrée, j'ai rien contre les personnes enrobées moi…
Et côté maintenance, ben le serveur a un uptime de 753 jours (une coupure de courant qui a excédé la durée de survie de l'onduleur), et je dois cumuler environ 1h de maintenance sur le serveur sur cette durée.
Le serveur fait routeur/firewall (95% de la maintenance, comme c'est NATé, faut bien modifier quelques règles iptables de temps en temps), serveur web, mail (imap/pop/smtp), ftp (rsync des paquets slackware et des slackbuilds), serveur dhcp et dnsmasq.
Tout ça sur un ARM7 400Mhz, qui doit pas consommer, DD compris, plus de 3 ou 4W.
L'investissement en temps est assez rentable…
Yth.
# La force de l'habitude ?
Posté par Yth (Mastodon) . En réponse au sondage Quelle plage d'adresse IPv4 est utilisée sur votre LAN?. Évalué à 1.
Dans mon école d'ingénieur, les résidences étudiantes étaient câblées sur le réseau de l'école.
On pouvait demander à l'admin de nous filer une adresse IP fixe sur le DHCP local, et comme j'avais trois machines, j'en avais trois :
192.168.0.17, 192.168.0.64, 192.168.0.68.
J'ai conservé les mêmes adresses IPs depuis, et même une des trois machines depuis 12 ans maintenant !
Bon, j'ai dû en créer d'autres pour cause de… Ben j'ai 7 IPs locales à la maison, et les machines à la cave ont toujours leurs IP fixes dans la conf du DHCP.
La force de l'habitude j'vous dis…
Yth.
[^] # Re: Pas convaincu
Posté par Yth (Mastodon) . En réponse au journal Plaidoyer pour la réforme du droit d'auteur. Évalué à 2.
Plus qu'un point de centralisation, je vois ça comme un point de départ.
Le principe de la bibliothèque nationale me semble assez bon, pertinent et efficace.
Actuellement une œuvre est « possédée » par une entreprise, cette entreprise assure parfois une avance à l'auteur, gère la publicité, et récolte les sous. Mais elle a le monopole complet de la distribution de cette œuvre.
L'idée du service public, c'est qu'il y a une source, et que derrière n'importe qui puisse distribuer n'importe quelle œuvre, comme il le souhaite, à l'instar des œuvres actuellement dans le domaine public. Si l'ayant-droit souhaite une rémunération par distribution de son œuvre, alors le revendeur devra s'en acquitter auprès de l'instance source. Finalement un peu comme la TVA, tu ajoutes ça à ton prix de vente, et tu rembourses l'état après. Là tu renvoies à l'établissement central qui reversera à l'auteur.
A la différence de la SACEM actuellement : la SACEM se contente d'aller taxer à droite à gauche et n'apporte aucun service. Je n'ai pas le droit de distribuer une œuvre d'un auteur dont les droits sont gérés par la SACEM, même si je m'acquitte des droits d'auteur - enfin pour autant que je sache.
La distribution ça peut être la distribution de livres papiers, de cdroms, de DVD, de biens matériels, ou la mise à disposition de bien immatériel avec un service en plus, ou dans un format ou un environnement particuliers, comme l'intégration immédiate d'un catalogue sur un smartphone.
Et il n'y a pas contradiction entre un organisme central et des vendeurs à côté.
Et dans le cas d'une œuvre libre de droits, ou sous licence libre, comme pour un logiciel libre, n'importe qui peut le vendre, et garder 100% des bénéfices.
Ça marche très bien avec les logiciels libres, pourquoi est-ce que ça ne pourrait pas fonctionner aussi avec la musique, ou les livres libres ?
La SACEM c'est l'exemple à ne pas suivre. La bibliothèque nationale est celui à suivre. Toute édition de livre doit être enregistrée à la BN, on a une trace de tout ça. Il suffirait de lui rajouter comme mission d'archiver sous format numérique les livres, et de les mettre à disposition quand c'est autorisé (licence libre, domaine public, etc).
Derrière ça il suffit de donner accès aussi aux œuvres non libres, et payantes, mais en payant.
De toute façon on n’empêchera pas plus que maintenant la propagation gratuite, et ce qui est aujourd'hui à tort appelé le piratage, mais au moins on aurait une offre légale et crédible de base.
A charge aux entrepreneurs ensuite de faire un service plus sexy, de fournir les œuvres dans des formats plus adaptés, ou de simplifier leur accès, mais sans que eux n'aient à se préoccuper directement de gérer les droits d'auteurs : ils revendent ce qu'ils ont pris dans l'établissement public.
Par exemple j'écris un livre, je le déclare à la BN, et je demande une rémunération de 1€ pour son achat.
Un éditeur décide de me publier, ça lui coûte 1€ à produire, 1€ à distribuer, 1€ de marge pour le revendeur (le libraire), 1€ à reverser à la BN qui me le reversera ensuite, il vend ça 5€, il a 1€ de bénéfice pour lui.
S'il fait une édition de luxe qui coûte 10€ à produire et qu'il décide de se faire 10€ de marge dessus en ne laissant que 3€ au libraire, ça fera au total 10+10+1+1+3=25€, sur lesquels je ne toucherai toujours que 1€.
S'il le met sur sa plate-forme d'ebooks, il le vend 1€50, 1€ à la BN puis à moi, 50c dans sa poche directement.
Enfin, voilà c'est l'idée générale.
Je ne trouve pas ça complètement absurde, et je ne vois pas tellement de dérives possibles, sauf peut-être une sur-prolifération des nouvelles œuvres enregistrées, mais à la rigueur en mettant un coût d'enregistrement, même assez faible, ça pourrait éliminer ce problème.
Après ça ferait pas forcément le bonheur des maisons d'édition, c'est sûr. Pour les livres c'est pas forcément complètement ultime. Mais pour la musique, ça ferait le malheur des majors qui exploitent quand même apparemment très sérieusement leurs artistes, tout en se foutant de la gueule du monde niveau qualité et coût du produit fini en magasin…
Bref, comme je disais c'est un peu une idée en l'air, comme ça, pas très développée…
Yth.