Pierre Jarillon a écrit 5757 commentaires

  • [^] # Re: Photo

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche La bière libre, ColiBibine, est de retour pour les RMLL !. Évalué à 3.

    Il s'agit de l'avis très pertinent d'un fin connaisseur de bière, belge en particulier.

  • # CHATONS plutôt que chatons

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Bienvenue à la troisième portée de chatons. Évalué à 3.

    Vu qu'il s'agit du Collectif des Hébergeurs Alternatifs, Transparents, Ouverts, Neutres et Solidaires, il vaudrait mieux écrire CHATONS ou encore Chatons car il s'agit d'un acronyme.

    L'illustration pourrait porter à croire qu'il s'agit de charmantes petites boules de poils qui, en grandissant, deviennent parfois un peu moins sympathiques (J'ai bien connu Moumous et Grisbi, deux chats adorables et Zébulette, un sale bête).

  • # Légion d'honneur

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Grammalecte, correcteur grammatical [2]. Évalué à 8.

    Je pense que Olivier mériterait la légion d'honneur ou une récompense similaire. Ce serait infiniment plus mérité que bien les médailles accordées actuellement.

  • # Pas de chance...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Qui est le coupable ? Le processeur ! Retour sur un bogue important des SkyLake & Kaby Lake Intel. Évalué à 5.

    Je suis tombé dessus !

    J'observe des arrêts sur image où la souris n'est plus active, le clavier non plus. Dans certains cas, l'accès par ssh fonctionne, dans d'autres, le réseau est mort. Il n'y a rien de prédictible…

    Par ailleurs ma carte mère MSI Z270 refuse l'accès au BIOS, il faut faire un reset du BIOS AMI pour pouvoir y accéder de nouveau. Je ne sais pas si c'est lié, mais ce n'est pas impossible.

    Heureusement que c'est chez moi, si j'avais fait acheter cette machine à un ami ou à une association, on m'aurait à coup sûr dit que c'est de la faute à Linux… Merci Intel !

  • [^] # Re: qwerty

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Un pas en avant pour les serveurs libres: Le projet NERF. Évalué à 9.

    À la demande de l'auteur, je viens d'utiliser mes super-pouvoirs de modérateur pour nettoyer le texte.
    Je pense aussi que ce journal pourrait être promu en article.

  • # Utilisation inversée

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au sondage Pour mes besoins de traduction de l'anglais vers le français. Évalué à 8.

    Comme beaucoup,, je n'ai presque jamais besoin d'aide pour lire l'anglais technique mais je dois de temps à autre rédiger en anglais.
    Je fais alors appel à translate.google de la façon suivante : je rédige en anglais et je regarde la traduction en français. Si le français est ce que je voulais dire, c'est que c'est bon. Sinon, c'est que mon anglais était mauvais et je revois ma formulation jusqu'à obtenir un bon résultat.

    J'évite autant que possible la traduction automatique français-anglais car elle est très souvent prise en défaut.

  • [^] # Re: Il manque un logiciel phare dans cette liste

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Nouvelles versions logicielles du projet GNU avril et mai 2017. Évalué à 4.

    On ne parle pas de GNU Hurd …

    J'apprécie l'humour !
    Cependant il ne faut pas jeter l'opprobre sur Hurd. C’était une fausse très bonne idée, quelque peu dogmatique.
    Pour le vérifier, il fallait bien l'essayer !

    Je me souviens d'un article de Microsoft qui annonçait dans les années 1990, une structure en micro-noyaux pour NT. On pensait alors que les noyaux monolithiques seraient supplantés par les micro-noyaux.
    En 2000 et 2001, lors des premières RMLL, les développeurs de Hurd étaient venus pour faire avancer le projet. Malgré tous leurs efforts les résultats avaient été minces et loin des performances de Linux.

    C'est Linus Torvalds qui avec son approche agile et pragmatique qui a réussi. Au moins, on sait maintenant que les micro-noyaux ne sont pas très efficaces.

    Est-ce que quelqu'un relèvera le défi pour une nouvelle tentative ? Ce n'est pas sûr…

  • # Quels utilisateurs ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Outil d’évaluation des aptitudes au développement. Évalué à 3.

    Je conçois bien le but de cet outil mais cet article ne dit pas qui va s'en servir. Est-ce le concepteur seul ou un groupement d'écoles ?

  • [^] # Re: Bonne initiative

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Nouvelles versions logicielles du projet GNU avril et mai 2017. Évalué à 5.

    Tous les formats de documentation à l’exception de celui des pages de manuel permettent les liens hypertextes

    C'est bien le premier problème que l'on rencontre.

    Ajouter un n-ième format ne va pas automagiquement faire apparaître de la documentation

    La documentation existe déjà en tant que contenu, c'est sa forme qui est obsolète et incohérente. J'aimerais par exemple générer automatiquement un index des commandes présentes sur ma machine ou dans une distribution. On pourrait étendre cela aux versions des logiciels disponibles et installés avec une courte description et des mots clés permettant de rechercher des instructions ou des programmes relatifs à un sujet donné.
    Je pense à G'MIC ou à ImageMagick dont la visibilité est quasi-nulle mais qui pourraient bien mieux apparaitre si la documentation était mieux structurée.

  • [^] # Re: Bonne initiative

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Nouvelles versions logicielles du projet GNU avril et mai 2017. Évalué à 6.

    On s'y met tous les deux ?
    Moi aussi la doc m'agace. Elle est formatée comme sur du papier.

    Chiche !

    Rien ne nous empêche de demander de l'aide à des spécialistes en XML par exemple.
    Il me semble que j'avais parlé de cela à RMS il y a une quinzaine d'années. Pour lui info était la panacée.
    Le man date des débuts d'UNIX. Chacun produit sa page de man et les traductions ont été gérées par des bénévoles. Si je prends wget je trouve à la fin du man : Voir aussi L'entrée GNU Info de wget ce qui fait deux documentations pas forcément en accord sans parler des traductions qui peuvent ne pas être à jour.

    Je pense qu'il faut travailler en accord avec le GNU et d'autres structures. Je pense que cela peut s'inspirer de ce qui a été fait pour le Filesystem Hierarchy Standard qui fut lancé par les utilisateurs de GNU/Linux. Les grands constructeurs qui souffraient d'une hétérogénéité des systèmes de fichiers sont alors venus participer aux travaux.

  • [^] # Re: Bonne initiative

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Nouvelles versions logicielles du projet GNU avril et mai 2017. Évalué à 7.

    pourquoi inventer un nouveau schéma au lieu de partir sur du DocBook

    DocBook est un excellent format, sans doute le meilleur. Je pense néanmoins qu'il faudrait faire une petite étude pour voir si il convient en tous points ou si il faudrait lui ajouter quelques extensions.
    N'ayant pas fait ce travail, je me garde bien de dire que j'ai LA solution à un problème que je n'ai pas complètement étudié.

    Ce que j'aimerais, c'est de pouvoir suivre des liens de façon à pouvoir par exemple à partir de sed, avoir le man en français, des exemples avec une coloration syntaxique, un tutoriel, le code source de sed… Il ne faut pas raisonner en terme de solution mais du but à atteindre. Je pense qu'une documentation performante permettrait aux nouveaux venus de faire une approche plus conviviale et plus productive. Les étudiants auraient un bon ouvrage de référence et les développeurs pourraient y trouver des ressources nouvelles.

    Lorsque j'utilise par exemple man:/awk dans konqueror en français man:/usr/share/man/fr/man1/awk.1.xz je vois des caractères tels que "définition" qui sont issus d'une double conversion en utf8. Cela n'arriverait pas en partant d'une structure saine.

    Je n'ai connaissance d'aucun travail d'unification et de modernisation. Avez-vous connaissance d'un travail en cours ?
    Si la réponse est négative, devinez ce que nous devrions faire ?

  • # Bonne initiative

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Nouvelles versions logicielles du projet GNU avril et mai 2017. Évalué à 10. Dernière modification le 05 juin 2017 à 02:48.

    Tout le monde utilise le projet GNU, parfois sans le savoir. Mais qui le connaît vraiment ?

    La communication de la FSF n’est pas optimale, à moins peut‐être d’utiliser emacs pour la consulter ?
    Plutôt que d’utiliser man, la FSF a créé info. Nous avons deux sources de documentation de structures différentes. Toutes les deux sont des structures archaïques et même obsolètes.

    Une unification autour d’un schéma XML serait infiniment préférable afin de générer au choix, HTML, PDF, DocBook, ePub, etc.
    On pourrait plus facilement faire des recherches, insérer des exemples, éventuellement des illustrations.

    En attendant cette évolution qui devrait arriver un jour, cet article permet de découvrir des fonctionnalités souvent méconnues (j’utilise UNIX depuis 1989 et GNU/Linux depuis 1995). J’aime beaucoup les articles sur le noyau Linux, mais je ne l’utilise pas directement. En revanche, j’utilise le GNU dès que j’utilise la ligne de commande ou si je fais un script.

    Oui, assurément, cet article est utile et je souhaite voir régulièrement ses successeurs.

  • # L'amende de Facebook

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Revue de presse de l’April pour la semaine 20 de l’année 2017. Évalué à 7. Dernière modification le 24 mai 2017 à 16:27.

    Je lis dans l'article du Figro :

    La sanction de 150.000 euros prononcée en France correspond à environ 0,005% du dernier bénéfice trimestriel de Facebook, soit à peu près l'équivalent de ce qu'il gagne en 7 minutes de temps.

    Qu'est-ce que les dirigeants de Facebook ont dû rire ! Autant mettre une amende de 1 € à un automobiliste qui grille un feu rouge ! Je crois savoir que c'est le montant maximum des amendes que peut infliger la CNIL. Dans ce cas, l'effet dissuasif de l'amende est totalement dérisoire.

  • [^] # Re: ¨Langue anglaise, international oblige !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Libre OS USB veut opter pour la gratuité. Évalué à 3.

    Pourrait-on en savoir plus ? Je suis très curieux…

    J'avais à rechercher dans une arborescence des éléments dont je voulais certaines caractéristiques.
    Or ces éléments pouvaient se trouver à divers endroits. Je disposais d'une liste des N embranchements à suivre pour lever les ambiguïtés. Avec N supérieur ou égal à un. Je devais réaliser l'algorithme en Fortran.
    Quand j'exprimais le problème en basque, j'évitais les prépositions qui s’intercalent entre les mots. À la place j'avais des déclinaisons très précises qui s'accolaient aux bons mots.

    Si tu veux en savoir plus, cherche mon CV sur internet et appelle-moi !

  • [^] # Re: ¨Langue anglaise, international oblige !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Libre OS USB veut opter pour la gratuité. Évalué à 8. Dernière modification le 19 mai 2017 à 22:46.

    C'est intéressant de savoir qu'il y a des gens qui ont une belle ouverture d'esprit.

    À l'université de Bordeaux, un professeur de physique chinois (évadé de chez Mao) disait qu'en fonction du problème à résoudre, il utilisait un langue ou une autre.

    Ce n'est qu'après avoir appris le basque que j'ai vraiment compris. L'anglais a la même structure que le français, l'espagnol, l'italien et le portugais dont j'ai quelques notions sont de la même famille.
    Je pense que l'allemand est un peu à part, Sa structure grammaticale est celle qui fait le plus penser au basque. D'ailleurs les allemands apprennent le basque avec une certaine facilité.

    Je repense à une phrase de François Pellegrini qui me disait que nous avions une sacrée chance que l'informatique se soit développée dans une langue occidentale. Elle aurait pu se développer autour du chinois, du sanscrit ou du coréen. Cela aurait été fort pénalisant pour nous.

    J'ai rencontré des gens qui avaient fait l'effort d'apprendre l’espéranto. L'apprentissage de cette langue est très rapide, sans comparaison avec celui d'aucune autre langue. Cette langue est décriée par certains mais c'est certainement la moins mauvaise solution pour avoir une langue de communication neutre à tous points de vue.

    Est-ce que l'Europe peut promouvoir une langue universelle suite au brexit ? Peut-être…

  • [^] # Re: ¨Langue anglaise, international oblige !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Libre OS USB veut opter pour la gratuité. Évalué à 9.

    L'anglais est une langue qui a de gros défauts : beaucoup d'imprécisions, une écriture loin de la phonétique et des irrégularités.

    Je connais une langue que j'ai pu apprendre avec des collègues de travail pour pouvoir ensuite le parler avec ma mère. C'était sa langue maternelle : l'euskara (la langue basque).
    J'ai découvert un langue d'une très grande régularité, très peu d'exceptions, sans masculin ou féminin (enfin presque).
    sa structure est très différente des langues latines ou qualifiées d'indo-européennes. On la qualifie maintenant de langue pré-indo-européenne.
    C'est une langue précise et qui mériterait un fort développement.

    Son intérêt est que le basque oblige à structurer sa pensée de façon différente. C'est un peu comme passer des coordonnées cartésiennes aux coordonnées polaires ou de la notation algébrique à la polonaise inverse. Cela m'a permis de réaliser un algorithme assez complexe que le français ou l'anglais ne me permettaient d'exprimer simplement.

    En conclusion, je ne crois pas que l'usage d'une langue unique soit une bonne chose. Des langues de structures bien différenciées sont une richesse que nous devons préserver.

  • [^] # Re: très intéressant mais quid de l'assurance ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Urbackup un logiciel de sauvegarde moderne. Évalué à 10.

    Je ne pense pas que l'assurance d'un bon fonctionnement passe par un assureur, c'est à dire un financier. Une entreprise qui perd ses données est condamnée à mort dans les mois qui suivent.

    C'est au DSI ou à l'administrateur système de vérifier que les sauvegardes sont effectives.
    Pour cela, il faut prendre une sauvegarde, la mettre sur une nouvelle machine et vérifier son bon fonctionnement.
    Cela ne remplace pas les recommandations de base : Sauvegardes quotidiennes, hebdomadaires, mensuelles, journaux, sauvegarde stockée dans un autre lieu (vol, incendie).

    Un logiciel de sauvegarde n'est qu'une aide et non une panacée.

    Je voudrais signaler qu'avec VirtualBox, une machine virtuelle Windows/Windows peut être transférée sous Linux sans difficulté en utilisant les fonctions export et import de VirtualBox. Le fichier à transférer est beaucoup plus petit qu'avec une autre méthode. C'est le très gros avantage des machines virtuelles que de pouvoir être clonées ou réactivées en très peu de temps. Cela fait partie intégrante des procédures de sauvegarde à mettre en place.

  • [^] # Re: Quête annexe : « Your princess is in another castle »

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche StreetComplete : jouez à compléter OpenStreetMap. Évalué à 7.

    Je crois que j’ai jamais utilisé la vue satellite, dans quel cas c’est utile ?

    Je me sers de Google pour reconnaitre un itinéraire ou pour aller voir un endroit avant d'y aller que ce soit à pied ou non. Le GPS ne fait pas tout.
    Il m'arrive aussi d'utiliser la calcul de distance aussi bien pour un trajet aérien que pour calculer la longueur d'un tuyau d'arrosage. Les calculs d'itinéraires me servent aussi de temps en temps.

    Je me sers aussi d'OpenStreetMap mais je dois reconnaitre que Google a une longueur d'avance dans la plupart des utilisations.
    Cependant, OSM est absolument nécessaire car on ne peut pas laisser notre cartographie dans les mains du géant américain, ce serait très dangereux car il pourrait filtrer certaines informations ou en ajouter des fausses. OSM est le rempart indispensable.

    Souvenez-vous des cartes d'état-major ! Ces cartes ont été longtemps secrètes pour assurer une supériorité à l'armée française. Certes, elles n'ont plus la même valeur stratégique mais cela montre combien elles sont importantes.

    L'IGN n'a pas su évoluer à temps, le travail collectif de toutes les fourmis que nous sommes dépasse de loin la capacité de cet organisme qui aurait dû créer l'équivalent de OSM pour s'adapter à son temps. Malheureusement, l'IGN n'a rien vu venir, tout comme les taxis, les éditeurs de musique et tous ceux qui pensaient que le monde ne changerait pas.

  • # Plus de 15 ans pour aboutir

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Signature d’une convention INRIA‐UNESCO autour de Software Heritage. Évalué à 10.

    Je viens de relire ce que j'avais écris en 2012 :

    Logiciels libres, patrimoine immatériel de l'humanité

    C'est vers la fin 1998 ou début 1999 que cette idée m'a traversé l'esprit alors que je courais dans la forêt médocaine. La première fois que je l'ai exprimé en public, ce fut à Cap-Sciences à Bordeaux, à l'occasion de la fête de l'Internet, le 21 mars 1999. Cette idée me faisait immanquablement penser à l'UNESCO. En effet, le savoir est un bien immatériel qui peut être dupliqué à l'infini et celui qui le transmet n'en est pas dépossédé. Personne ne doit pouvoir s'approprier les mathématiques, de la même façon, les logiciels libres qui ont la même nature sont un bien de l'humanité et leur large diffusion est un facteur important de son évolution. Les logiciels libres sont donc bien un patrimoine immatériel de l'humanité.

    Après avoir essayé vainement d'entrer en relation avec cette organisation, début 2002, j'ai trouvé grâce à Linuxfr une personne qui partageait le même point de vue, il s'agissait de Benoît Sibaud. Déjà très chargé par la présidence de l'ABUL et ne pouvant pas m'occuper de ce dossier dans le même temps. Je lui ai demandé de le faire avancer.
    Tout d'abord, les recherches d'antériorité de cette idée n'ont rien donné. Il semble que les seuls et rares résultats soient issus de mes propres écrits. En trois ans, l'idée n'avait pas progressé.

    C'est 15 ans plus tard que cette idée se concrétise grâce à Roberto Di Cosmo. Il a su trouver la bonne clé au bon moment. Son célèbre Piège dans le cyberspace suivi du Hold-up planétaire est déjà vieux de 19 ans mais il a marqué les esprits. Le hold-up planétaire est maintenant contré par son initiative et son travail au sein de l'INRIA.

    Le moralité est qu'il ne faut jamais abandonner. Si on a raison trop tôt, ce n'est pas confortable mais ce n'est pas grave. La patience et la persévérance ne doivent jamais nous quitter.

  • [^] # Re: Maintenance

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal RuggedPOD, 5 mois d'hiver et un enorme challenge devant nous .... Évalué à 3.

    On peut imaginer 1 ou 2 disques de rechange qui seraient mis en service à distance.

  • [^] # Re: OSV + Renault + ARM

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche La voiture en open source. Évalué à 8.

    Si Renault avait ouvert ses sources, on aurait pu voir depuis longtemps que les performances annoncées étaient adaptées aux tests d'homologation.
    Il est bien possible que ce soit le cas de beaucoup d'autres constructeurs.

    Si l'informatique des boitiers était ouverte, on peut penser que ce serait un inconvénient car cela permettrait de gonfler les moteurs. Cela se faisait déjà à l’époque des carburateurs et quelques ateliers le font sur les voitures actuelles. Donc le secret des logiciels embarqués ne peut servir qu'à camoufler des bidouilles peu avouables. Par ailleurs, la prise de conscience des risques liés à la pollution de l'air fait que les demandeurs de véhicules trafiqués sont assez rares.

    Il faut, à minima, exiger des constructeurs de connaitre les spécifications complètes des interfaces des boitiers. Ainsi, dans 50 ans, quand mon petit-fils voudra remettre en état la voiture de collection de 2010, il pourra enlever l’électronique du boitier et la remplacer par une électronique de son époque car il ne sera plus possible de produire les composants de 2010 en 2060.

  • [^] # Re: Détails !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Wilber Week, GIMP, interviews des développeurs et sortie de la 2.10 à venir !. Évalué à 5.

    C’est super excitant ce que d’autres font en parallèle. C’est ça aussi qui est cool : travailler dans une équipe hétéroclite qui bosse sur plein de trucs différents tous très intéressants ! Franchement, je n’aimerais pas donner l’impression que Wilber Week, c’était juste pour faire un paquet Flatpak et discuter du changement de logique de version à dix personnes pendant une semaine

    Les rencontres entre développeurs sont très importantes. J'en suis tellement convaincu que j'ai conçu les RMLL ne novembre et décembre 1999. Le but que je poursuivais était de créer un lieu d'échange et de travail entre des développeurs d'origines différentes. Ainsi, la réunion Gimp pourrait se tenir aux RMLL et s'enrichir de discussions avec les développeurs d'autres applications graphiques.

    À titre d'exemple, en 2000, David Axmark (MySQL) et Hans Reiser (Reiserfs) ont passé des journées à comparer une transaction de base de données et la journalisation d'un système de fichier. À Amiens, le développeur de Audacity a rencontré celui de Ardour ; ils étaient en admiration mutuelle et ont longuement échangé.
    Aux RMLL, il se passe ainsi beaucoup de très bonnes choses dont on apprend l'existence longtemps après.

  • [^] # Re: Interopérabilité, accessibilité

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Les consultations publiques en ligne doivent être basées sur des logiciels libres. Évalué à 6.

    Merci d'avoir corrigé mon erreur. Entre deux magouilles, on peut parfois faire des confusions…

  • # Interopérabilité, accessibilité

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Les consultations publiques en ligne doivent être basées sur des logiciels libres. Évalué à 10.

    Bien entendu, tout l'appareil d'état devrait utiliser le logiciel libre !

    Mais avant que nos politicards arrivent à le comprendre, de l'eau passera sous les ponts. La raison en est simple, la plupart d'entre eux sont d'une incompétence crasse. Souvenons-nous du pitoyable discours d'Albanel, de la souris de Chirac, des radiateurs électriques à haut rendement (P=V.I) de Ségolène, de Sarkozy et de son ignorance du bon coin, du contrat Open bar de Belkacem et de tous les autres qui soit par incompétence, bêtise ou corruption (voire les trois à la fois) freinent un mouvement inexorable qu'ils n'ont pas vu venir et qu'ils n'ont pas encore compris.

    Vouloir leur faire comprendre qu'ils ne doivent utiliser que des logiciels libres est presque toujours au delà de leur capacité de compréhension. Je pense que les notions d'interopérabilité et d'accessibilité sont un bon début. Pour cela, la phrase de Tim Berners-Lee directeur du W3C et inventeur du World Wide Web. est généralement à leur portée :
    L’accessibilité c'est mettre le Web et ses services à la disposition de tous les individus, quel que soit leur matériel ou logiciel, leur infrastructure réseau, leur langue maternelle, leur culture, leur localisation géographique, ou leurs aptitudes physiques ou mentales. L’accès à l’information et à la communication est un droit universel.

    Le meilleur exemple sur l'interopérabilité que je connaisse est le téléphone : On peut téléphoner à n'importe qui dans le monde sans avoir besoin de connaitre le type de téléphone de son correspondant, sa marque, son type et son opérateur. Simplement parce qu'il existe des normes gérées par l'ITU-T .
    Les documents gouvernementaux et ceux des administration doivent respecter les normes de communication et ne dépendre d'aucun éditeur et d'aucun logiciel propriétaire. C'est juste une question de liberté !

  • [^] # Re: Arguments

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Une année bien remplie – Groupe Transcriptions de l’April. Évalué à 4.

    Je me souviens d'une vidéo passée à la télévision scolaire il y a 50 ans : c'était une leçon de géométrie sur les cycloïdes et les épicycloïdes. Il y avait des animations et la compréhension était immédiate.
    Je m'en souviens encore, preuve de son efficacité.

    Je pense que certaines matières comme la géographie et l'histoire pourraient être avantageusement enseignées avec l'aide de vidéos. Le professeur aurait alors pour mission de compléter et de contrôler la compréhension des images. mais le « mammouth « a beaucoup de mal à vivre avec son temps.

    Textes, images et vidéo sont complémentaires. l'un n'exclut pas les autres.