nizan666 a écrit 169 commentaires

  • [^] # Re: Coquille

    Posté par  . En réponse au journal Btrfs ne serait plus le futur. Évalué à 0.

    les M$ et compagnie genre moronix, c'est pas un peu gamin?
    Si on n'aime pas ("frustré") la manière de traiter l'info, on n'est pas obligé d'aller voir ce qu'il écrit.

    Si tu n'aimes pas sa manière de commenter, tu n'es pas obligé de le lire.

  • [^] # Re: et en web :)

    Posté par  . En réponse au message Webapp sifflement vers partition.. Évalué à 1.

    Aubiopitch (voire aubionotes) n'est pas mauvais pour la détection de la hauteur. C'est libre (gpl3), avec des interfaces C et python.

    https://aubio.org

    La difficulté étant ensuite soit de contraindre les utilisateurs à siffler juste et régulièrement, soit de tenir compte du fait que ça ne sera probablement que rarement le cas.

  • [^] # Re: Redressement vraiment hasardeux.

    Posté par  . En réponse au journal Expérimentation "Voter Autrement" : les résultats. Évalué à 9.

    On attend toujours ta démonstration que ses déclarations contre les allemands et contre le drapeau européens ne sont pas incompatibles avec le sentiment d'être européen.

    "Le sentiment d'être européen". Allons bon.

    Moi je me flatte d'avoir le sentiment d'être européen mais c'est bien parce que je me tiens au courant. Par exemple, mon sentiment, avant 1995 c'était de partager profondément les valeurs de douze pays. En 1995, j'ai ressenti un certain changement dans mon sentiment : j'ai tout à coup profondément ressenti que je partageais les valeurs de quinze pays. Ainsi, mon sentiment d'être européen a constamment évolué. Par exemple, à partir du premier mai 2004, je me suis senti vraiment en harmonie avec les valeurs la république de Malt, etc.

    "Le sentiment d'être européen"… En vrai, moi, mon sentiment profond, c'est de faire partie de la communauté européenne du charbon et de l'acier.

  • # pas besoin de table de hachage

    Posté par  . En réponse au message inserer une ligne d'un fichier txt dans un autre si le premier mots existe. Évalué à 0. Dernière modification le 20 avril 2017 à 12:25.

    [supprimé]

  • [^] # Re: Wow

    Posté par  . En réponse au journal Macron, ou la destruction du pouvoir législatif. Évalué à 10. Dernière modification le 13 avril 2017 à 09:26.

    reprenons directement l'interview televisee de Melenchon:

    Tu es gonflé : ton lien, ça n'est pas du tout "directement l'interview télévisée de Mélenchon" mais seulement un commentaire à charge d'une interview de lui datant de février 2016.

  • [^] # Re: Paix

    Posté par  . En réponse au journal [HS] Promenade: c'est arrivé près de chez vous. Évalué à 2.

    No true Scotsman!

    Tu aurais pu être moins sibyllin pour qu'on te comprenne, parce que c'est très bien observé.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Sophisme_du_vrai_%C3%89cossais

  • [^] # Re: Un petit utilitaire à moi -> XML + XSL -> 'Lilypond' + 'Frescobaldi'.

    Posté par  . En réponse à la dépêche L’expression musicale sous GNU/Linux. Évalué à 1.

    Sa méthode est plus efficace, par exemple si tu as une mesure de triples croches suvie de trois pages de rondes.

  • [^] # Re: Mon commentaire sur le blog…

    Posté par  . En réponse au journal Le libre et l'expérience utilisateur. Évalué à 5.

    Oh le joli salto ! Alors, on ne parle plus d'accessibilité ? :D

    A ta place, avant de me la ramener sur l'accessibilité visuelle, je cesserais d'utiliser des images pour afficher du texte.

  • [^] # Re: J'ai plus de genou

    Posté par  . En réponse au journal Toujours pas convaincu d'utiliser GNU/Linux ?. Évalué à 2.

    des gars qui se font gauler a vendre un truc qu'ils n'ont pas?

    Ils se sont plutôt "[fait] gauler à revendre un truc qu'ils n'ont pas"… le droit de revendre : des licences d'un système d'exploitation (et apparemment d'autres produits du même éditeur) pris sur des ordis qui partent à la casse.

    Des articles que j'ai lus à ce sujet, le plus complet est celui de Dassault qui replace ce procès dans la perspectives des punitions similaires que le plaignant a obtenu des justices de plusieurs pays à l'encontre de ceux qui égratignaient ses profits par une prétendue contrefaçon ("prétendue", car identique).

    Le service de presse de l'état nous apprend, anecdote amusante que "La petite bande est tombée le jour ou [l'éditeur Romulien] s’est fait passer pour un client et a fait livrer la commande chez un huissier de justice." Quels petits filous !

  • [^] # Re: Un témoignage d'un salarié

    Posté par  . En réponse au journal Morning victime des rapaces ?. Évalué à 9.

    Ça ressemble plus à de la propagande d'entreprise qu'à un témoignage :

    Là, je vais m’écarter du projet technologique pour vous parler de ce que je vis chez Morning au niveau social depuis presque 1 ans maintenant. Ayant connu grands groupes et TPE/PME, je savais dès lors que j’ai rencontré Laetitia et Aurélien que je ne venais pas « seulement » pour un poste, mais pour une véritable expérience de vie.

  • [^] # Re: Salade composée

    Posté par  . En réponse au journal Faut-il renoncer à se rétribuer quand on produit un bien commun ?. Évalué à 1.

    Les Irlandais de l'époque, qui lisaient déjà des encyclopédies collaboratives en ligne, savaient bien, contrairement à toi qui a l'excuse de n'avoir pas du tout à portée de main ce genre d'information, que : "cette catastrophe fut en grande partie le résultat de cinquante années d'interactions désastreuses entre la politique économique impériale britannique, des méthodes agricoles inappropriées et l'apparition du mildiou sur l'île". Il faut rappeler également que l'Irlande n'avait pas toujours cultivé exclusivement la pomme de terre.

  • [^] # Re: Dans la disruption

    Posté par  . En réponse au journal L’Outil et la Technique. Évalué à 2.

    (Mouais. Ca pue le "c'était mieux à vent" et le catastrophisme facile)

    Alors comme ça tu dis avoir compris 5% de la moitié du bouquin et tu te permets d'avoir un avis aussi péremptoire sur son contenu ? Eh bien chapeau pour ton lumineux esprit de synthèse, et chapeau aussi aux cinq personnes qui ont trouvé ton commentaire "pertinent" !

  • [^] # Re: Une vrai démo ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Financement participatif de HandyDV Linux et sa machine à lire. Évalué à 2. Dernière modification le 25 août 2016 à 19:22.

    Bonjour

    La page de brltty (logiciel libre de pilote de plages brailles) liste, au paragraphe "Supported Braille Displays" les modèles de plages Braille compatibles :

    http://mielke.cc/brltty/details.html

  • [^] # Re: les dangers du livre électronique

    Posté par  . En réponse au journal Appel aux fabricants de liseuse. Évalué à 1.

    Et quels étaient les arguments de ton grand-père ?

  • [^] # Re: les dangers du livre électronique

    Posté par  . En réponse au journal Appel aux fabricants de liseuse. Évalué à 3.

    Il y a tout de même un monde entre un fichier papier destiné à la saisie et à la lecture manuelle et un fichier informatisé.

    Ce n'est pas parce que les données sont présentes dans les deux cas que les usages possibles sont les mêmes.

    Le fichier papier n'est exploitable massivement que très lentement. Il contient davantage d'erreurs qui rendent son exploitation systématique plus problématique. Il n'est pas interopérable entre les bibliothèques. Il est moins facilement copié, en particulier sans que les bibliothécaires, dans notre cas, s'en rendent compte.

    Certains usages naturels de ces deux types de fichiers sont donc identiques (quels livres a emprunté ou lu telle personne dans telle bibliothèque) et d'autres non (quels sont ceux qui ont emprunté tel titre en France).

    Dans mes souvenirs de bibliothèque des années quatre-vingt, on faisait soi-même deux fiches pour chaque bouquin. Une restait dedans qui nous rappelait la date de retour, et l'autre était versée au fichier d'emprunts avec nom, référence du livre et date de retour afin de permettre les relance et la gestion du stock et des livres en présentation. Je ne crois pas que les fiches étaient conservées une fois le bouquin rendu.

    Ça ressemble plus à une excuse.

    Pourquoi aurait-t-on besoin d'excuse pour ne pas avoir de livre électronique ? Une excuse pour être passéiste, avoir peur du progrès, faire de la résistance au changement, c'est de ce tonneau ? Consommer la dernière camelote polluante à la mode serait donc un impératif catégorique de notre temps ?

  • [^] # Re: Les fotes restantes

    Posté par  . En réponse à la dépêche Unixcorn, trois mois plus tard : évolutions, remises en questions et stabilisation. Évalué à 7.

    Et moi, c'est tes deux-points et tes points-virgules suivis de majuscules que je trouve tristement anti-patriotiques.

  • [^] # Re: Les citoyens

    Posté par  . En réponse au journal #LaDictatureQuiVient Wi-Fi interdit, Tor bloqué, backdoors… les nouvelles idées au gouvernement. Évalué à 10.

    ce qui lorsque l'on a des convictions de gauche n'a rien d'évident

    Quand on a des convictions de gauche, on ne finit pas au PS.

  • [^] # Re: Quand le ridicule ne tue plus

    Posté par  . En réponse au journal Des vidéos qui envoient du bois. Évalué à 2.

    D'accord avec toi, s'en prendre aux gros obèses n'est plus acceptable, même pour ceux qui ne sont plus dérangés par les tautologies. D'ailleurs, il m'est arrivé d'avoir une queue de cheval. Avec ce bémol : si la moquerie sur les traits physiques est bannie, que restera-t-il de la caricature populaire qui n'a souvent d'autre ressort fédérateur que ladite moquerie pour rabaisser les puissants à leur valeur d'être humain mortels et périssables ?

    Par contre, l'expression "de mes deux", elle, n'a rien de choquant. Les expressions construites autour de l'idée de présence de couilles chez le locuteur - inversement, de leur absence présumée chez l'interlocuteur - peuvent être choquantes lorsqu'elles renvoient aux valeurs supposément supérieures associées à cette idée. Par contre, "de mes deux" renvoie à l'idée de couilles comme partie vulgaire de l'être humain, comme on aurait dit "de merde". On peut s'en convaincre par l'absurde en construisant artificiellement une expression où seraient convoquées simultanément les deux idées antagonistes, comme dans : "de mes deux grosses couilles", expression qui n'est pas harmonieuse à l'esprit, tandis que "de mes couilles de merde" est harmonieuse, quoique dépourvue de sens apparent.

    Si l'on passe sur ces moqueries idiotes et malvenues et autres considérations linguistiques, je dois dire qu'ayant regardé ta conférence, j'ai été très étonné par ta réponse à "monsieur Godass". Le "Parisien" se fait Nantais, le "gros" devient mince, l'Entrepreneur responsable et Node, PHP. On dirait cendrillon qui se transforme en citrouille, si vous me passez l'image.

    Soit monsieur Godass comme plusieurs autres ici s'est construit une image fausse de toi à travers ses seuls clichés en regardant ta conférence, soit tu te présentes dans cette conférence d'une autre façon que dans cette réponse. Je penche pour la seconde explication : sur cette vidéo, c'est peut être toi qui te déguises, par ton discours, en "américain". Tu as beau jeu, ensuite, de venir rappeler ce qui, chez toi, échappe à cette image "américaine".

    Ensuite, que tu souhaites prendre ta part des bénéfices dans le marché toujours renouvelé de l'automatisation et de la sous-traitance généralisée, c'est ton problème moral. Mais par pitié, ne viens pas nous servir le couplet du patriotisme économique et du capitalisme français qui est usé jusqu'à la corde et ne trompe plus grand monde. Le capitalisme français ne défend pas le peuple français contre le capitalisme américain, il veut se servir à la place du capitalisme américain, voilà tout.

    Et puis l'efficience, et l'efficacité, qu'est-ce que c'est pour toi ? Quelle idéologie derrière ces mots ? Ton efficacité, c'est la rentabilité, rien d'autre. Que lis-tu donc deux fois par semaine pour avoir une vue aussi étriquée idéologiquement ?

  • [^] # Re: On n'a pas le cul sorti des ronces...

    Posté par  . En réponse au journal [BOOKMARK] FluidLite, un synthétiseur logiciel SoundFont open source. Évalué à 9. Dernière modification le 08 juin 2016 à 17:53.

    J'ai un peu lu et regardé le source. La présentation est un peu trompeuse, on a l'impression que ce logiciel synthétise sans banque de son.

    Apparemment, FluidLite est un dérivé de Fluidsynth duquel l'auteur ôté la prise en charge de l'audio et du midi du système (et donc les dépendances à pulseaudio/oss/alsa/jack) pour ne garder finalement que le moteur de synthèse à partir d'une banque de son.

    Toutes les interfaces audio et midi d'entrée/sortie sont remplacées par :
    - une api C genre noteon noteoff
    - des buffer audio renvoyés par ces fonctions.

    L'auteur dit avoir ajouté le support du format sf3 qui permet l'utilisation de données audio compressées, ce qui réduit forcément la taille de la banque de son.

    Du coup, rien de nouveau : pour une banque de son donnée, le résultat sonore sera identique à celui obtenu avec fluidsynth (à la perte de qualité de la compression audio près).

  • [^] # Re: Bonjour,

    Posté par  . En réponse au journal MoodleBox : un petit projet pour du BYOD en classe. Évalué à 2. Dernière modification le 31 mai 2016 à 21:28.

    Euh… Sincèrement faut se détendre. Non utiliser un mot d’il y a 20 ans de manière ironique ne fait pas de toi un défenseur de cette cause.

    Je crois pour ma part que l'ironie suppose une distance qui suppose elle-même une connaissance partagée de la chose non ironique, ce qui n'est probablement pas le cas pour tout le monde ici, même si c'est ton cas à toi. Du reste, un petit rappel historique ne fait jamais de mal. Et "sincèrement", même détendu par ton injonction, je continue à penser que les mots sont chargés de connotations dont le sens dans échappe parfois au locuteur. Avant de te détendre toi même complètement, je te conseille la lecture du livre de Viktor Klemperer, "Langue du Troisième Reich : carnet d'un philologue".

    Je t’ai déjà dis que nier qu’il existe des bénéfices, ça décrédibilise ?

    Où vois-tu que je nie les bénéfices des nouvelles technologies à l'école ? Précisément, quand j'écris que l'informatisation dans l'enseignement n'est un "progrès" qu'en apparence, c'est bien que l'apparence du progrès est là : ce sont lesdits bénéfices. Pour le coup, détends toi, prends le temps de lire, et accorde le bénéfice du doute ("s'il me paraît avoir tort, c'est peut être que j'ai mal compris") à ton interlocuteur, comme on le fait quand on débat de manière civilisée, au lieu de l'accuser de prendre des postures alors que tu l'as toi-même mis dans une catégorie.

    Prenons un exemple que je connais bien : l'intégration des braillistes en milieu scolaire. À un moment, les élèves braillistes sont tous regroupés dans des écoles spécialisées. Les enseignants sont eux-mêmes spécialisés, la plupart est brailliste également. Ces écoles coûtent cher et sous beaucoup d'autres aspects, la chose n'est pas non plus idéale.

    Ultérieurement, l'état décide l'intégration des élèves braillistes dans les écoles de voyants. Brutalement, le matériel scolaire et l'enseignement, qui n'était pas prévu pour, n'est en grande partie plus accessible à l'élève : manuels scolaires, pages photocopiées, schémas, cartes ; et l'enseignant n'a plus, à l'inverse, accès à la production écrite de l'élève.

    À ce moment, soit l'élève est assisté par une personne compétente, ce qui coûte cher, soit il dispose d'un assistant personnel robotisé, moins bon mais moins cher. Bien sûr, l'état retient quand elle le peut la deuxième solution, pour de strictes et compréhensibles raisons budgétaires. Exemple inverse, à l'université, les personnes sourdes peuvent, en théorie du moins, disposer d'un traducteur en langue des signes : c'est que dans ce cas, l’ersatz technologique du traducteur en langue des signes n'existe pas encore.

    Si l'on se place maintenant dans la perspective de l'enseignant qui s'est vu confier un élève brailliste, pour tout ce qui est écrit, le progrès est indéniable : en utilisant un ordinateur, il va pouvoir transcrire les exercices en Braille et l'élève pourra détranscrire ses réponses, si bien que la communication sera presque aussi facile qu'avec les élèves voyants.

    Cerise sur le gâteau, on peut utiliser un logiciel libre pour le faire : insatisfaits de l'état des logiciels existants (chers, incomplets, souvent liés à un matériel et faisant de nombreuses entorses aux règles du Braille) et devant l'impossibilité de corriger ces logiciels au code fermé, certains ont écrit des logiciels meilleurs et libres.

    Si je me mets à ta place, tout est, pour ainsi dire, "pour le mieux dans le meilleur des mondes". D'ailleurs, l'enseignant constate une amélioration (quand ça marche), l'élève constate une amélioration (quand ça marche). Les entreprises privées constatent une amélioration des finances (à coup sûr), et l'état dira le faire aussi (ce qui, simultanément, sera douteux).

    Cependant, que s'est-il passé en pratique ? La technologie aura rendu supportable une situation déterminée principalement par des conditions économiques, au prix de l'accroissement de la dépendance vis à vis de la technologie. Ce qui veut dire, en particulier, et très concrètement : dépendance vis à vis de ses fabricants mais aussi de leurs fournisseurs et guerre de ressources pour les minerais rares, exploitation morbide de travailleurs des mines et de l'électronique dans des conditions dégradantes, dégradation des sols, utilisation massive d'eau à toutes les étapes, production accrue de déchets, etc. La fabrication d'un ordinateur n'a rien de réjouissant.

    Cela ne me parait avoir aucun sens quand on aurait pu aussi bien, comme je le disais, augmenter le nombre d'enseignants. Le lien que je donnais mentionnait le fait que certaines écoles des hauts gradés de l'armée technologique de la silicon valley, qu'on peut difficilement juger conservatistes ou anti-libéraux, avaient tout bonnement supprimé les ordinateurs des écoles de leurs enfants.

    Partir sur des postures dès qu'un enseignant fais quelque chose d'un peu différent de ce que le ministère lui demande, ne me paraît pas vraiment une piste de réflexion intéressante.

    Comme, je pense tu l'as maintenant compris, ce ne sont "des postures" et ça n'est pas non plus "dès que" (tu n'as qu'un exemple) et cela n'a rien à voir avec ce que demande ou non le ministère.

    Une génération d'Obélix est née dans la potion magique ; la technologie "a pu élever une génération pliée à ses lois". De part l'attraît de fétiche qu'elle suscite et son rôle économique d'accroissement de la productivité, elle se voit apporter à la fois les faveurs du public émerveillé et celle des puissants. Conquis à la fois intérieurement et structurellement par la technologie et son renouvellement permanent, il nous est parfois difficile de prendre de la distance. Il est très malvenu que lorsqu'on y arrive, ce soit pour se retrouver souvent devant le même mur que les antinucléaires avant les catastrophes ukrainienne et japonaise, avec des "à bas les 'c'était mieux avant'" en guise de "nucléaire ou la bougie".

    L'auteur du journal, qui reconnaissait lui-même avoir un peu "la tête dans le guidon", a pourtant su faire preuve de plus d'ouverture d'esprit que toi ! Je lui recommande chaudement la lecture de Charbonneau, Ellul ou de leurs amis critiques du "progrès". Et à propos du travail salarié et de technologie, le courant de la "critique de la valeur", notamment Anselme Jappe, a produit des choses en rapport avec l'automatisation qui pourraient vous intéresser.

  • [^] # Re: Bonjour,

    Posté par  . En réponse au journal MoodleBox : un petit projet pour du BYOD en classe. Évalué à 0. Dernière modification le 28 mai 2016 à 09:27.

    Le mammouth n'est pas, à mon avis en voie d'extinction, il est juste en train d'évoluer ;-)

    Si je peux me permettre, tu devrais prêter d'avantage attention aux mots. Si tu parles de "mammouth" à propos de l'éducation nationale, tu te places dans la même perspective que M. Claude Allègre en 1997 qui souhaitait "le dégraisser", c'est à dire supprimer des postes, quelques années avant de passer à l'UMP.

    De fait, l'éducation nationale évolue vers le remplacement des enseignants par des robots achetés à des multinationales. Ajouter des téléphones portables ne me paraît pas faire partie de la solution.

    L'informatisation dans l'enseignement n'est un "progrès" qu'en apparence : elle permet aux enseignants de composer plus facilement avec le grand nombre d'élèves dont ils doivent s'occuper. Si l'on veut faire de la meilleure pédagogie et laisser aux élèves d'avantage d'autonomie, diminuons le nombre d'élèves par enseignant en augmentant le nombre d'enseignants. C'est ce que font les écoles de riches.

    Bonne réflexion.

  • [^] # Re: Bonjour,

    Posté par  . En réponse au journal MoodleBox : un petit projet pour du BYOD en classe. Évalué à 4.

    Attention au ridicule : le dièse devant une expression sans espace, c'est le Comic Sans Ms de demain.

    Plus sérieusement, caricaturer comme tu le fais les personnes qui peuvent avoir un discours critique sur la technologie tout en te soumettant à la mode électronique jusque dans la structure de tes phrases ne montre que ton manque de distance avec ton sujet.

    Tu me diras si je me trompe, mais j'ai l'impression que ce "point majeur à prendre en compte" va plutôt consister en l'application de techniques d'acceptabilité que par la mise en place d'une alternative.

    Que va-t-il se passer ensuite ? Il y a fort à parier qu'un fois le travail d'assouplissement des esprits accompli par des "pionniers" comme toi, une grosse société comme microsoft finira par récupérer la chose sous forme de marché. Et sous couvert de modernitude, on remplacera enfin le mauvais enseignement (du passé poussiéreux) par la merveilleuse pédagogie automatique rentable (moderne et scintillante).

    Je suis toujours ébahi de voir les enseignants bidouilleurs et apostolats du tableau blanc électronique se complaire à ce point dans le spectacle de leur propre disparition.

  • # Anselme Lanturlu

    Posté par  . En réponse au journal Electronic Real World : Internet Packet Life. Évalué à 5.

    Jean-Pierre Petit a consacré une aventure d'Anselme Lanturlu à l'informatique en 1980 : "l'Informagique". C'est très bien vulgarisé, sous l'angle flux de données et traitements, peut-être y a-t-il de quoi s'inspirer.

    On peut la lire ici.

    Signalons par précaution, même si l'album en question n'en porte pas la trace, que l'auteur est pas mal allumé et, aujourd'hui, soutient diverses théories purement complotistes, comme on s'en rendra rapidement compte si l'on regarde le reste du site.

  • [^] # Re: Sympa

    Posté par  . En réponse au journal Claude est pédagogue. Évalué à 2. Dernière modification le 23 février 2016 à 08:30.

    Pauvre Lydie, pauvre Claude, pauvres victimes de la conspiration dépressionniste !

    Voici mes notes à la lecture de ton texte (moins les fautes déjà relevées par ɹǝıʌıʃO):

    Il commença à comprendre qu’aujourd’hui la procrastination risquait d’être un peu moins évidente que d’habitude

    Je pense que l'expression "ça va pas être évident" du langage parlé ne marche pas sans le "ça", en tous cas pas dans cette disposition soutenue. La phrase reste sur une jambe : "un peu moins évidente que d'habitude"… mais être évidente à qui, à quoi ?

    On avait une tâche à lui confier. Claude sentait ce genre de chose, son expérience lui permettait de sentir le travail dès que celui-ci s’approchait de sa personne.

    Tu pourrais utiliser les deux points pour mettre en évidence le rapport de sens entre les deux parties de la phrase. La répétition de "sentir" est, en tous cas, un peu déroutante.

    Il se rassura en se rappelant qu’il avait déjà réussi à éviter beaucoup de travail depuis le début de sa carrière et qu’il était habile à ce jeu.

    Même chose que pour la virgule au dessus : la liaison entre les deux parties de la phrase pourrait être précisée. Par exemple : "qu'à force d'éviter …. il était devenu habile". Le but est d'éviter au lecteur la lecture de propositions juxtaposées qui donnent souvent une impression de surplace, pour lui montrer plutôt une progression de sens.

  • [^] # Re: Qui attendent-il comme candidat ?

    Posté par  . En réponse au journal ne pas voter. Évalué à 2.

    Pour la France, un roi est le meilleur des gouvernants pour une raison toute bête : chacun sait comme il est facile de lui couper la tête.