Incident du 26 août 2025 ayant touché les serveurs de production et de développement

Posté par  (site web personnel) . Édité par BAud, Xavier Teyssier et Jona. Modéré par Julien Jorge. Licence CC By‑SA.
98
27
août
2025
LinuxFr.org

Il y a exactement deux mois, un incident était survenu suite à un redémarrage brutal du serveur hébergeant les conteneurs de production et de développement ayant entraîné une attribution inattendue d’adresses IP. Et des réponses techniques 502 Bad Gateway pour notre lectorat.

Ce 26 août, vers 15:22, un message peu engageant est arrivé par pneumatique sur nos téléscripteurs (via Signal pour être précis) : « Tiens c’est bizarre j’ai perdu accès au site. Et au serveur oups. » L’après-midi et la soirée furent longues.

Sommaire

Premier diagnostic

Le serveur répond au ping et permet les connexions TCP port 22, mais pas le SSH. Et les services web ne répondent plus. Souci matériel ? Noyau en vrac ? Attaque en cours ? Les spéculations vont bon train.

La connexion au serveur revient par intermittence, permettant à un moment d’exécuter quelques commandes, à d’autres d’attendre longuement pour l’affichage d’un caractère ou l’exécution de la commande tapée.

Le premier contact réétabli avec le serveur est assez clair (une forte charge) :

$ uptime
15:06:59 up 2 days,  2:54,  1 user,  load average: 50,00, 205,21, 260,83

(dernier redémarrage le week-end précédent, mais surtout une charge système moyenne respectivement de 50, 205 et 261 sur les 1, 5 et 15 dernières minutes)

Initialement on suppose qu’il s’agit d’un trop grand nombre de requêtes ou de certaines requêtes tentant des injections de code sur le site (bref le trafic de fond plutôt habituel et permanent), et on ajoute des règles de filtrage péniblement et lentement pour bloquer les IP qui ressortent le plus dans nos logs.

Le site est alors inaccessible pendant plusieurs périodes. On arrête et relance ensuite plusieurs fois les services en pensant avoir ajouté suffisamment de filtrage, mais rapidement le serveur se retrouve englué. Les services sont alors arrêtés plus longuement le temps d’analyser les logs au calme. Au calme inclut notamment ne pas juste disposer d’une connexion ssh depuis un smartphone, mais plutôt d’un clavier et d’un grand écran par exemple, de l’accès à tous les secrets et toute la documentation aussi.

Finalement le trafic n’est pas énorme (en volume total) et si les requêtes hostiles sont bien présentes, rien ne semble inhabituel. Par contre les processus de coloration syntaxique partent en vrille, consommant chacun un processeur et aspirant allègrement la mémoire disponible. Avant d’être éliminés par le noyau Linux.

La console est remplie d’élimination de processus de ce type :

Le plein d’OutOfMemory

Mais si rien n’a changé niveau logiciel sur le conteneur LXC de production et si les requêtes ne sont pas inhabituelles, qu’est-ce qui peut bien écrouler le serveur et créer ces processus gourmands ?

Eh bien des requêtes habituelles…

Pendant les phases d’attente lorsque le serveur ne répondait plus vraiment, nous avons noté qu'une nouvelle entrée de suivi a été créée (merci BAud et merci RSS/Atom pour nous avoir permis de la voir alors que le serveur ne répondait déjà plus). Elle indique que la coloration syntaxique ne marche plus sur le site. Notamment l’exemple donné dans la documentation.

Pourtant le rendu fonctionne en testant en ligne de commande avec pygmentize.

Mais oui en testant l’exemple donné via le site, il est créé un processus Python2 pygment qui commence à se gaver de ressources.

Et en regardant les différents contenus et commentaires créés sur le site autour de l’incident, en filtrant sur ceux contenant des blocs avec de la coloration syntaxique, la dépêche (alors en préparation) sur G'MIC 3.6 apparaît. Et en testant cette dépêche, il est bien créé quatre processus Python2 pygment qui se gavent de ressources et ne semblent jamais vouloir se terminer. À rapprocher par exemple d’une page qui a été servie en 6785.9978s.

4 processus gourmands

OK, le souci vient de requêtes tout à fait habituelles de coloration syntaxique, reste à comprendre pourquoi ces processus tournent mal.

La boucle sans fin

Un petit strace pour suivre les appels système en cours sur un des processus infernaux relève une boucle assez violente :

(...)
close(623199355)                        = -1 EBADF (Bad file descriptor)
close(623199356)                        = -1 EBADF (Bad file descriptor)
close(623199357)                        = -1 EBADF (Bad file descriptor)
(...)

Il semble y avoir une immense itération sur des descripteurs de fichiers, en vue de les fermer, mais à l’aveugle, sans savoir s’ils existent réellement.

En regardant le code du composant utilisé (pygments), il semble n'y avoir qu'un seul appel à close() :

# close fd's inherited from the ruby parent
        import resource
        maxfd = resource.getrlimit(resource.RLIMIT_NOFILE)[1]
        if maxfd == resource.RLIM_INFINITY:
            maxfd = 65536

        for fd in range(3, maxfd):
            try:
                os.close(fd)
            except:
                pass

Donc on itère sur tous les descripteurs entre 3 et le maximum déterminé…

>>> import resource
>>> print(resource.getrlimit(resource.RLIMIT_NOFILE)[1])
524288
>>> print(resource.RLIM_INFINITY)
-1

Un demi-million de fois ici donc. L’objectif initial de la boucle est de fermer les descripteurs de fichiers provenant du processus Ruby père, issue du fork via Open3.popen3. La version suivante du composant la remplace d’ailleurs par un ajout de l'option :close_others, qui précisément « modifie l’héritage [des descripteurs de fichiers du processus parent] en fermant les non-standards (numéros 3 et plus grands) ».

Sur une Debian 12, la limite du nombre de fichiers par défaut, c’est 1 048 576. C’est déjà probablement bien plus que la valeur qui prévalait à l’époque où a été écrit la boucle Python (on avait des limitations à 4096 à une époque reculée). Mais il s’avère que durant le week-end l’hôte du conteneur de production a été migré en Debian 13. Sans modification du conteneur de production pensions-nous. Sans modification directe du conteneur de production. Mais quid d’une modification indirecte ? Par exemple si la limite par défaut des « Max open files » était passée à 1 073 741 816 sur l’hôte, soit 1024 fois plus que quelques jours auparavant. Et donc des boucles nettement plus longues voire sans fin, sans libération de mémoire.

On ne peut mettre à jour le composant pygments dans l’immédiat, mais on peut limiter les dégâts en abaissant la limite du nombre de descripteurs de fichiers à quelque chose de raisonnable (i.e. on va gaspiller raisonnablement des cycles CPU dans une boucle un peu inutile mais brève…). Une édition de /etc/security/limits.conf, un redémarrage du conteneur de production et on peut vérifier que cela va nettement mieux avec cette réparation de fortune.

Une dernière page d’epub ?

Le conteneur LXC portant le service epub de production a assez mal pris la surcharge du serveur, et vers 20h08, systemd-networkd sifflera la fin de la récré avec un eth0: The interface entered the failed state frequently, refusing to reconfigure it automatically (quelque chose comme « ça n’arrête pas d’échouer, débrouillez-vous sans moi »). Le service epub est resté en carafe jusqu’au 27 août vers 13h31 (merci pour l’entrée de suivi).

Voir ce commentaire sur la dépêche de l’incident précédent expliquant la séparation du service epub et du conteneur principal de production (en bref : dette technique et migration en cours).

Retour en graphiques sur la journée

Le serveur était très occupé. Au point de n’avoir pas le temps de mettre à jour les graphiques de temps en temps.

Rétrospectivement les processeurs du serveur ont travaillé dur : 140 de charge sur le graphique (mais avec des pics jusque 260 d’après la commande uptime), contre moins de 5 en temps normal (un petit facteur de 28 à 52   ô_Ô)

Charge CPU

Et l’utilisation de la mémoire montre aussi de brutaux changements de comportement : libération intempestive de mémoire (Free, en vert), utilisation mémoire plus importante que d’habitude (Used, en jaune), là où le comportement normal est d’avoir le maximum en cache (Cached, en orange) et des processus tellement peu consommateurs en RAM que cela n’apparaît normalement pas.

Utilisation mémoire

Mesures préventives et correctives

Dans les actions en cours ou à prévoir :

  • mettre à jour la documentation pour disposer facilement et rapidement des informations pour les connexions aux cartes d’administration ou les procédures de blocages d’IP
  • procéder à la montée de version des composants (yapuka, épineux sujet de la dette technique à éponger)
  • vérifier l’efficacité des limitations CPU/mémoire mises sur certains conteneurs LXC et les étendre aux autres
  • mettre des limites sur des processus particuliers (comme ceux de pygments)
  • ajouter le déploiement des limites par utilisateur dans le code Ansible
  • corriger la collecte rrd des métriques concernant les interfaces réseau
  • remonter les alertes OOM qui ne sont pas normales
  • comprendre la surconsommation mémoire ? (les boucles actives expliquent la consommation processeur, mais pour la mémoire ?)

Bonus inattendu pour l’incident précédent du 26 juin 2025

De façon cocasse, ce nouvel incident et le temps passé à parcourir les différents logs ont permis de retrouver les infos de la carte d’administration distante et d’expliciter l’origine du redémarrage serveur intempestif. À quelque chose malheur est bon, si on peut dire. Ceci n’est pas une invitation pour un prochain incident.

Aller plus loin

  • # bravo

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10 (+16/-0).

    Bravo et merci pour tout ce travail déjà

  • # pygments.rb patch

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4 (+3/-0).

    Peut être que le correctif suivant use close_others Ruby mechanism to prevent file descriptor leaking to Python peut solutionner encore plus élégamment le problème.

    • [^] # Re: pygments.rb patch

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10 (+7/-0). Dernière modification le 27 août 2025 à 17:59.

      C'est précisément ce que dit la dépêche.

      La version suivante du composant la remplace d’ailleurs par un ajout de l'option :close_others, qui précisément « modifie l’héritage [des descripteurs de fichiers du processus parent] en fermant les non-standards (numéros 3 et plus grands) ».

  • # Faut voir le bon côté des choses

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 10 (+19/-1).

    Pendant ce temps, on n'a pas eu de spam.

    « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

  • # Python ?

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7 (+4/-0).

    Puisque linuxfr est en Ruby, pourquoi ne pas utiliser une bibliothèque dans ce langage?

    Le post ci-dessus est une grosse connerie, ne le lisez pas sérieusement.

  • # Mercis

    Posté par  . Évalué à 9 (+7/-0).

    … merci pour le chouette compte-rendu
    … merci, je me suis couché plus tôt que d'habitude hier soir :D

  • # Salon XMPP

    Posté par  . Évalué à 3 (+1/-0).

    Y'a t'il des admins du site sur le salon linuxfr@chat.jabberfr.org pour pouvoir causer voire donner un coup de main dans ces moments là ?

    aussi sur le salon xmpp:linuxfr@chat.jabberfr.org?join

    • [^] # Re: Salon XMPP

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7 (+5/-0). Dernière modification le 29 août 2025 à 00:07.

      Y'a t'il des admins du site sur le salon

      nope, ce salon n'est pas officiellement affilié à LinuxFr.org (même si le logo et le titre pourraient faire penser le contraire) : c'est un peu comme le chan #linuxfr qui était sur freenode (je ne sais même pas s'il a migré sur libera.chat ou un autre serveur), des membres de LinuxFr.org ou non, avec plus ou moins de connaissances du site et de son écosystème.

      pour pouvoir causer voire donner un coup de main dans ces moments là ?

      « ces moments-là » c'est un peu tard pour s'impliquer : c'est en amont qu'il faut avoir fait ses preuves ;-)
      Tu te rends bien compte que le root ne se donne pas au premier venu qui se propose et à qui il faudrait expliquer tout le contexte sur le moment, il y a un peu autre chose à faire que « causer » (récupérer la main, diagnostiquer, retrouver la doc', redémarrer les services et suivre les logs, trouver une solution ou à défaut un contournement…)

      Un bon admin saura identifier les interlocuteurs et prendre contact, installer au préalable LinuxFr.org chez soi et poser les questions sur la doc' existante (qui manque un peu, mais est relativement disponible au fil des dépêches de Oumph<). Ensuite à eux de choisir de t'intégrer dans la boucle si tu le souhaites ;-)

  • # Concernant la mémoire

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 8 (+5/-0).

    comprendre la surconsommation mémoire ? (les boucles actives expliquent la consommation processeur, mais pour la mémoire ?)

    Prenons ce court bout de code :

    for fd in range(3, X):
        try:
            os.close(fd)
        except:
            pass

    Avec la valeur X=10000000, il s'exécute en 6s avec python2 .

        PID USER      PR  NI    VIRT    RES    SHR S  %CPU %MEM     TIME+ COMMAND
       2609 alpha     20   0  342120 325216   4088 R 100.0  0.1    (snip) python2
    
    real  0m6.304s
    

    Avec la valeur X=100000000, il s'exécute en 66s toujours avec python2. Et la mémoire s'affole.

        PID USER      PR  NI    VIRT    RES    SHR S  %CPU %MEM     TIME+ COMMAND
       2610 alpha     20   0 3206084 3.041g   4108 R 100.0  1.2    (snip) python2
    
    real  1m5.876s
    

    Même machine, même code, juste en exécutant avec python3. Beaucoup plus raisonnable en mémoire. Par contre la boucle active occupe toujours le processeur forcément.

        PID USER      PR  NI    VIRT    RES    SHR S  %CPU %MEM     TIME+ COMMAND
       2611 alpha     20   0   28732  10032   5424 R 100.0  0.0    (snip) python3
    
    real    1m0.274s
    

    Du coup il y a une fuite quelque part avec Python2, pas directement liée au code lui-même.

    • [^] # Re: Concernant la mémoire

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6 (+4/-0). Dernière modification le 29 août 2025 à 00:28.

          PID USER      PR  NI    VIRT    RES    SHR S  %CPU %MEM     TIME+ COMMAND
          2610 alpha     20   0 3206084 3.041g   4108 R 100.0  1.2    (snip) python2
      

      là c'est RES qui monte à 3 Go ; sur oups lors de l'incident, c'est VIRT qui prenait jusque 32 Go et RES qui allait à 0.032t => c'est quoi ce t ?

      top

      mais oui, semble lié à une empreinte mémoire pour python2 là où python3 ne s'étend pas plusieurs fois (meilleure gestion du multithreading qui ne semble pourtant pas nécessaire pour ce code ? ou meilleure libération de buffers de logs…)

      • [^] # Re: Concernant la mémoire

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6 (+3/-0).

        Visiblement en python 2, sur ce code, VIRT et RSS se suivent (0.032t ça fait 32g ; comme on avait 2 fois 300M ou 3G dans mes tests)

        • [^] # Re: Concernant la mémoire

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4 (+2/-0).

          ah ok, c'est nul ces unités non homogènes dans top :/

          moui, tu as pris une boucle 10x plus petite qu'en prod'.

          sinon, je ne comprends pas pourquoi il n'y avait que 4 python2 sur oups, mais bon spa trop grave.

          bref, passer à python3 qui lui est maintenu, pas forcément besoin de faire de l'archéologie  ;-)

          • [^] # Re: Concernant la mémoire

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7 (+4/-0).

            Que quatre sur ma capture car la prod était alors stoppée et qu'il s'agit uniquement de mon test sur une copie de la dépêche G'Mic qui contient 4 blocs avec coloration. Pendant l'incident, potentiellement bien plus suivant le nombre de blocs édités (sachant que les processus ne finissent pas vraiment avant des heures, ils s'empilent jusqu'à ce que la Mort par OOM ne survienne)

            Au passage, c'est un peu le code ultime qui sature ton CPU, qui sature ta RAM et qui tue tes I/O avec l'extérieur… dommage qu'il ne fasse rien d'utile.

    • [^] # Re: Concernant la mémoire

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7 (+5/-0).

      Je reproduis avec ton bout de code (X=100000000) :

      /usr/bin/time --format '%M KB %U s.\n' python2 test.py
      3186468 KB 102.19 s.
      
      /usr/bin/time --format '%M KB %U s.\n' python3 test.py
      6532 KB 106.72 s.
      

      et si je remplace le os.close(fd) par pass c'est pareil :

      /usr/bin/time --format '%M KB %U s.\n' python2 test.py
      3186468 KB 4.95 s.
      
      /usr/bin/time --format '%M KB %U s.\n' python3 test.py
      6532 KB 4.03 s.
      

      Par contre si je remplace le range() par une boucle while fd != 100000000, ça va mieux :

      /usr/bin/time --format '%M KB %U s.\n' python2 test.py
      4536 KB 6.26 s.
      
      /usr/bin/time --format '%M KB %U s.\n' python3 test.py
      6536 KB 8.55 s.
      

      mais ce n'est pas très pythonic :)

  • # la galére !

    Posté par  . Évalué à 10 (+11/-0).

    Merci pour l'article. Grosse galère pour les admins surtout quand tu perd la main et que ca rame a fond, savoir dans quel ordre les problèmes arrivent, c'est pas simple. Et le chateau de carte de la dette technique , bon courage mais faut bien le faire a un moment….

  • # Question Cloud

    Posté par  . Évalué à 2 (+1/-0).

    N'étant pas du tout dev. web, je me pose une question simpliste.
    Si le site avait été hébergé chez un fournisseur de machine cloud avec une options de scalabilité activé serait ce au cycle de facturation suivant (avec un montant faramineux ) que le soucis aurait été investigué ?

    • [^] # Re: Question Cloud

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 9 (+6/-0).

      Sur un service payant, encore plus si la scalabilité est activée, il faut une supervision des coûts et une alerte lorsque le montant courant du mois dépasse un certain seuil (avant la facture suivante donc). Et une analyse de factures pour savoir si ce qui est dépensé est ce qui est prévu et peut être amélioré (est-ce normal que le stockage représente 42% du tout, pourquoi on paie pour cette fonctionnalité qu'on n'est pas censée utiliser, c'est quoi ces ressources nommées "temp", pourquoi il reste des serveurs d'un ancien type plus cher que le nouveau type, etc.).

      Ce n'est pas spécialement une question de dev. web, plutôt d'infrastructure / admin. cloud, le souci est le même avec des bases de données, des serveurs de calculs et une ferme de compilation par exemple.

      La supervision des coûts (le FinOps) peut concerner des coûts cloud (le paiement à l'usage des fonctionnalités de l'infrastructure cloud utilisée) ou la version interne de ces mêmes coûts (électricité, climatisation, achat et renouvellement du matériel, maintenance, etc.). Ici pour l'incident LinuxFR.org, on peut supposer que l'on a fait monter le coût de l'électricité pendant quelques heures (et du coup le coût de la climatisation).

      • [^] # Re: Question Cloud

        Posté par  . Évalué à 3 (+2/-0).

        Merci pour cette réponse détaillée, je suppose que le choix des métriques à surveiller n'est pas la partie la plus simple de ce métiers dont j'ignorais l'existance.

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