Interview de Thierry Bayoud, co‐auteur du film « Lol — Logiciel libre une affaire sérieuse »

36
13
juin
2019
Culture

Thierry Bayoud est co‐auteur du documentaire Lol — Logiciel libre une affaire sérieuse. Il est également bénévole au bar associatif parisien Le Bar commun, pour lequel il a organisé une semaine des Libertés numériques en novembre 2018. Pour lui, utiliser et promouvoir les logiciels libres et être bénévole dans une structure comme Le Bar commun à Paris sont les marqueurs d’une démarche plus globale.

En fin de dépêche, vous êtes invité à venir assister à l’avant‐première du film qui aura lieu le 20 juin à Paris.

François Zaïdi réalisateur-producteur du documentaire a demandé un droit de réponse. Son texte intégral a été ajouté à la dépêche.

Sommaire

Interview

Vous êtes l’auteur d’un documentaire sur le logiciel libre, Logiciel libre une affaire sérieuse, qu’est‐ce qui vous a amené à faire ce documentaire ?

En réalité, le titre est LoL — logiciel libre, une affaire sérieuse. Je suis co‐auteur avec Léa Deneuville, et François Zaïdi l’a réalisé. Nous avons décidé de le signer à trois car les rôles ont été assez perméables.

Deux constats nous ont amené à faire ce film :

  1. le concept du logiciel libre est relativement complexe pour qui n’est pas informaticien ou passionné d’informatique ;
  2. en 2015, lorsque le projet a été lancé, il n’existait, à notre connaissance, aucun documentaire qui traitait du sujet.

Quel en est l’optique ? Comment sera‐t‐il distribué ?

L’objectif principal a été pour nous de vulgariser le concept du logiciel libre pour qu’il puisse être compris par une personne n’ayant jamais entendu parlé du sujet avant de voir le film.

N’ayant aucun réseau dans le cinéma ou la télévision (Gigowatt Film est une toute petite structure), nous ne savons pas encore s’il sera distribué dans les circuits traditionnels. Nous mettrons tout en œuvre pour postuler dans les festivals de documentaire, nous démarcherons les distributeurs et les chaînes de télé, et nous espérons surtout qu’il vivra, au minimum, grâce aux sollicitations d’associations et de militants qui souhaiteront organiser des projections suivies d’une discussion autour du thème central qu’est le logiciel libre. Nous sommes en tout cas prêts à faire le tour de France pour amener ce film dans les coins les plus reculés s’il y a de la demande.

Pour le fabriquer, quels outils avez‐vous eu utilisés ? Quelles personnes ou structures avez‐vous contactées ?

Pour le fabriquer, François n’a malheureusement utilisé que des logiciels non libres ou presque, car, dans le domaine de la vidéo, il n’existe pas encore d’équivalent libre suffisamment efficace pour concurrencer les mastodontes installés depuis maintenant des décennies. C’est peut‐être le seul domaine dans lequel c’est encore le cas.

Nous avons contacté de nombreuses personnes et structures, notamment dans le monde du logiciel propriétaire. Celui‐ci n’a malheureusement pas répondu favorablement à notre invitation. Nous avons donc principalement des représentants du monde du Libre, et un représentant de l’État.

Auparavant, quelle connaissance du logiciel libre aviez‐vous (vous l’avez découvert à cette occasion vous en étiez déjà utilisateur, etc.) ?

J’ai découvert le logiciel libre à partir de 2010, et il m’a fallu deux ans pour appréhender correctement la question (je précise que je suis un utilisateur lambda de l’informatique et que mon métier n’a rien à voir avec). Cette durée, assez longue, a été pour moi le déclencheur d’une réflexion autour d’un moyen de vulgarisation de ce concept, très hermétique, car touchant à un domaine que peu de gens maîtrisent.

Depuis 2012, je fais la démarche d’utiliser de plus en plus de logiciels libres. Aujourd’hui, j’arrive à n’utiliser que ça dans mon activité informatique.

Avez‐vous rencontré des difficultés pour trouver et contacter les personnes qui œuvrent dans le cadre du logiciel libre ? Si oui, lesquelles ?

95 % des personnes contactées dans le milieu du logiciel libre se sont montrées tout de suite très disponibles et nous ont fortement facilité la tâche.

Avez‐vous d’autres projets tournant autour du logiciel libre ?

Si jamais ce projet rencontrait son public, la porte serait ouverte pour un deuxième et, éventuellement, un troisième volets sur le sujet. Celui‐ci est vaste, complexe, et surtout primordial pour notre avenir, et ce ne serait pas du luxe d’arriver à le mettre à la portée de tous, dans toutes ses dimensions.

Vous êtes également bénévole pour le bar associatif Le Bar commun à Paris, dans et pour lequel vous avez organisé une Semaine des libertés numériques en novembre 2018, est‐ce que cela s’inscrit pour vous dans une éthique globale dont le logiciel libre est une des composantes ?

C’est exactement ça. À titre personnel, je considère qu’il n’est pas très pertinent de s’engager dans un domaine et pas dans un autre. Si l’on souhaite finir par évoluer dans une société qui respecte l’humain et l’environnement, constatant l’impéritie de nos politiques, c’est à nous, citoyens, de militer et de nous engager pour le logiciel libre, l’agriculture bio, la pêche durable, les énergies renouvelables (donc sans nucléaire), les commerces de proximité, le monde associatif, une monnaie différente non spéculative, etc. En tant que consommateurs, nous avons beaucoup de pouvoirs. Beaucoup plus qu’on ne le pense. Et dans tous les domaines. Nos choix de vie quotidiens influent sur le devenir de notre société.

Au niveau professionnel (ou associatif, ou les deux), quels logiciels libres utilisez‐vous, sur quel SE ?

Mon ordinateur tourne depuis 2012 grâce à Ubuntu, car, même s’il est imparfait, c’était peut‐être le système d’exploitation le plus accessible au grand public (dans lequel je m’inclus) à l’époque. Mon téléphone tourne sous Firefox OS, mais il me faudra certainement bientôt en changer car il se fait vieux et n’est plus mis à jour depuis plus de trois ans. J’opterai alors pour un Fairphone (le téléphone le plus éthique actuellement) sur lequel j’installerai Android sans la couche Google.

Dans les différentes structures dans lesquelles je m’engage, j’essaye de faire changer les habitudes d’utilisation d’outils numériques non libres, mais la voie est rude.

En tant que cinéaste, quel matériel tournant sur GNU/Linux conseilleriez‐vous ?

C’est là que le bât blesse. En dehors de DCP-o-matic qui permet de créer les DCP (fichiers standards permettant la diffusion dans les cinémas), nous n’utilisons pas de logiciels libres. Mais, dans notre trio, le spécialiste de la post‐production est François, et c’est avec le matériel de sa société, Gigowatt Film, que nous avons travaillé. Je serais personnellement incapable de comparer deux logiciels de montage entre eux, ou deux autres d’effets spéciaux.

Quelle est votre distribution GNU/Linux préférée et pourquoi, quels sont vos logiciels libres préférés ?

Je ne connais pas beaucoup de distributions, mais j’ai eu l’occasion de voir passer Mageia et Ubuntu Mate, deux systèmes d’exploitation que j’apprécie particulièrement car relativement simples à prendre en main.

Mes logiciels libres préférés sont GIMP et F-Droid. Le premier parce que j’ai fait l’effort de quitter Photoshop alors que je maîtrisais bien l’outil (j’avais été formé dessus en 2010), et que j’ai découvert un logiciel efficace et sérieux qui a comblé mes attentes ; le second parce qu’il n’existe pas d’autre magasin d’applications proposant une telle offre en libre. En tout cas à ma connaissance.

Quelle question auriez‐vous adoré qu’on vous pose ? (évidemment vous pouvez y répondre).

Aucune précisément. Je suis déjà bien content que toutes ces questions m’aient été posées. :-)

Quelle question auriez‐vous détesté qu’on vous pose ? (en espérant que je ne vous l’ai pas posée).

Aucune ! Tant qu’il y a des questions, il y a de l’espoir !

Invitation à l’avant‐première du film

LoL — Logiciel Libre, une affaire sérieuse est un film documentaire de François Zaïdi, Thierry Bayoud et Léa Deneuville, d’une durée de 57 minutes.

Si vous souhaitez assister à l’avant‐première qui aura lieu à Paris au cinéma CGR, Porte des Lilas, le 20 juin 2019 à 20 h 30 (attention, les places sont limitées), vous pouvez envoyer une demande à premiere@gigowattfilm.com.

Merci beaucoup Thierry.

Droit de réponse

Bonjour à tous et à toutes,

Je suis François Zaïdi, le réalisateur-producteur du documentaire.

Je vais m’attacher a répondre aux quelques interrogations que j’ai glané en lisant ces bouillonnants commentaires. Je fais synthétique, même s’il y aurait beaucoup à dire.

Premier élément

Gigowatt Film, ma société de production, a accepté de produire et réaliser un projet co-écrit (avec Léa Deneuville) par Thierry Bayoud, qui est de facto l’initiateur du projet.

La manière de produire, les outils utilisés, la licence, etc., ne sont pas le choix des auteurs mais du producteur. Je comprends en lisant les commentaires que cette notion n’était pas comprise. Il me paraît difficile de reprocher à l’auteur des choses sur lesquelles il n’a aucun pouvoir.

Gigowatt Film n’est pas libriste, ne revendique rien, sauf le droit de faire un film sur le sujet qu’elle a choisi. Petite structure, c’est notre premier documentaire produit après deux courts-métrages de fiction.

A titre personnel, j’étais peu sensibilisé à la question du logiciel libre avant d’avoir réalisé ce doc.

Deuxième élément

Commençons par dire que je ne suis pas du tout un expert dans le droit d’auteur et les licences. (Je produis par nécessité). Pour des questions de distribution, il n’a jamais été envisagé d’utiliser autre chose que la licence « standard ». Le film n’est pas disponible sur le net parce que cela hypothèquerait probablement la possibilité de diffuser le film en télévision, et nous empêcherait de faire le tour des festivals de documentaires, qui, souvent, demandent l’exclusivité. C’est mon assomption de penser que c’est la meilleure stratégie pour que le doc soit vu par le plus de monde possible…

Thierry voulait également faire un « tour de France » avec le film pour aller expliquer et soutenir le film. On regarde comment cela peut-être possible avant d’obtenir un visa d’exploitation. Peut-être pourrez vous le découvrir à cette occasion. En tout état de cause, il ne sera pas posté sur le net avant d’avoir épuisé toutes les possibilités de distribution classique. Encore une fois, ceci n’est pas le choix des auteurs.

Je remercie les personnes qui ont posté des solutions alternatives comme vidéo en poche que je ne connaissais pas. C’est quelque chose que j’explorerai dans un second temps (et je sais que Thierry me le rappellera.)

Troisième élément

Ce doc ne s’adresse pas aux libristes, qui connaissent très bien le sujet (et visiblement pas toujours d’accord ;).

Notre ambition était de faire un film qui s’adresse aux utilisateurs lambda, qui ne savent pas ce qu’est un code source et qui ont du mal à voir pourquoi leur utilisation quotidienne de l’informatique impacte leurs vies, la vie de leurs États, etc., et d’expliquer, de manière factuelle, non militante, les enjeux.

Pour ce faire, le film laisse la parole à 14 intervenants (Richard Stallman, Pierre-Yves Gosset, Jean-Baptiste Kempf, François Pellegrini, Frédéric Couchet, etc.) sans voix off, pour ne pas influencer leurs dires avec une narration supplémentaire. C’est principalement le point de vue de ces 14 intervenants qui est représenté.

Ces entretiens ont été tournés en 2016 et 2017.

Vous pourriez penser que c’est une folie de traiter de ce sujet sans en avoir une connaissance approfondie et de risquer de désinformer. Je vous répondrais que les auteurs sont là pour veiller au grain, que les intervenants sont également là pour cela, et que le choix de ne pas mettre ne serait-ce qu’une ligne de voix-off nous permet d’éviter cet écueil (puisque du coup, seul les mots des intervenants racontent l’histoire).

Quatrième élément

L’utilisation de logiciels propriétaires pour la confection du doc tient principalement à deux choses :

  • il existe des « standards de l’industrie », avec lequel les acteurs professionnels de la post-production échangent leurs données. La suite adobe est prééminente. Quand vous travaillez avec une société de graphisme, une agence, un motion designer, etc. les logiciels utilisés sont les mêmes la plupart du temps. Si vous ne les avez pas, vous ne pouvez pas exister.

  • Je connais peu les alternatives libres. J’en ai lu quelques exemples dans quelques commentaires. Impossible de dire si nous aurions pu faire le même doc avec. Cela aurait nécessité une tonne de travail supplémentaire pour apprendre les logiciels, sans être sûr du résultat et donc prendre le risque d’un naufrage technique.Effectivement, monter un doc n’est pas qu’un agencement de rushes. Nous avons tourné en XAVC-I en UHD, avec un gammut étendu (.cine) et une courbe de gamma slog3. Il faut pouvoir étalonner en 32float RGB avec des masques animés, supporter les LUTs, pouvoir faire du compositing (jusqu’à 150 couches), et puis le mixage, les correcteurs de bruits, les couches alpha, les morphing… pour finir par délivrer en Jpeg2000 en XYZ. Sans parler du support des matériels spécifique que nous utilisons (cartes graphiques, sorties video, audio, sonde d’étalonnage des écrans)…

  • Maintenant, je ne dis pas qu’il soit impossible de faire un excellent doc avec du libre (quitte à ne pas utiliser un certain nombre des éléments sus-cités). Mais une société de production qui ferait un doc sur le logiciel libre en utilisant uniquement du logiciel libre (et probablement le mettant en avant) ferait forcément un produit militant. Et c’est moi, réalisateur, qui au départ ne voulait absolument pas faire un doc militant. Je pense que ce type de produit ne convainc que les convaincus, et comme dit plus haut, la cible n’est pas les libristes. (J’ai surtout pensé aux gens de mon entourage, ma maman ou ma fille, qui ne sav(aient)ent pas ce qu’est un code source).

  • Je fais un aparté, mais au-delà des logiciels de post prod, il n’existe à ma connaissance aucune caméra « pro » avec du logiciel libre dedans (et y’en a beaucoup dans ce genre de matériel), pas plus que dans les serveurs dorémi ou sony qui équipent les salles de cinéma (et je ne parle même pas des DRMs). Y’en a-t-il parmi vous qui font le choix de ne pas aller au cinéma dans ces conditions ? Ou de ne pas utiliser une voiture fabriquée après 1980 ?

Cinquième élément

Nous avions fait une bande-annonce l’année dernière que j’ai retirée il y a quelques semaines. Parce qu’en un an, le travail d’habillage et dernièrement d’étalonnage a changé l’esthétique du film (achevé il y a seulement une semaine). Je voulais profiter du week-end pour remonter la bande-annonce avec ces nouveaux éléments, et au lieu de ça, je prends le temps de répondre aux posteurs de linuxfr – site qui m’était inconnu hier encore. Mais j’aimerais qu’elle sorte dans la semaine. Elle sera d’abord postée sur la page de LoL sur gigowattfilm. Je vais regarder mais à priori je ne vois pas d’inconvénient à la mettre sur peertube ou autre.

Bon il est tard maintenant. Je vous souhaite de bons échanges, que j’espère un peu plus bienveillants :-). J’espère avoir amené un éclairage à vos questions. Vous pourrez peut-être glaner d’autres informations sur l’entretien diffusé lors de l’émission « Libre à vous ».

ps : j’ai écrit cette bafouille avec Open Office Writer [N.D.L.R. : je confirme].

Aller plus loin

  • # Alternative libre

    Posté par  . Évalué à 8. Dernière modification le 13 juin 2019 à 10:56.

    dans le domaine de la vidéo, il n’existe pas encore d’équivalent libre suffisamment efficace pour concurrencer les mastodontes installés depuis maintenant des décennies. C’est peut-être le seul domaine dans lequel c’est encore le cas.

    Oh que non. Il existe plein de marchés de niche pour lesquels il n'existe pas d'équivalent libre à un logiciel propriétaire.

    • [^] # Re: Alternative libre

      Posté par  . Évalué à 3.

      D'un autre côté, dans la vidéo, le libre est très disponible, comme ailleurs le plus dur est d'apprendre à utiliser un autre logiciel quand on a déjà des habitudes. Avec Kdenlive, on a largement de quoi faire un documentaire…

      ⚓ À g'Auch TOUTE! http://afdgauch.online.fr

      • [^] # Re: Alternative libre

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

        Pas de niveau professionnel apparemment. Il ne suffit pas d'écrire « professionnel » dans la description d'un logiciel.

        Je ctrois que dans le domaine pro, il n'y a que Cinelerra, mais il est peu connu.

        "La liberté est à l'homme ce que les ailes sont à l'oiseau" Jean-Pierre Rosnay

        • [^] # Re: Alternative libre

          Posté par  . Évalué à 8.

          ca me rappelle quand dans ma boite, on utilisait Oracle bien avant que SQLITE existe. Je suppose que dans 95% des cas d'usages cette simple petite base SQL fichier aurait suffit. Mais le monde professionnel était tellement rassurant à l'époque. Fort heureusement, la donne a bien changé.

        • [^] # Re: Alternative libre

          Posté par  . Évalué à 3.

          Il n'y a pas de "niveau professionnel". Si on peut monter des rushs, on a l'outil qu'il nous faut. Ou alors Blender, Gimp et LibreOffice ne sont pas plus d'un niveau professionnel…

          ⚓ À g'Auch TOUTE! http://afdgauch.online.fr

          • [^] # Re: Alternative libre

            Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 4.

            Euh LibreOffice est au niveau très largement professionnel, nettement plus que son concurrent privateur, notamment pour le traitement de texte et le logiciel de présentation. Même l'outil de base de données qui peut servir en frontal sur pas mal de moteurs de base de données et dans ces conditions est un outil professionnel (utilisé en soi il ne l'est pas pour des besoins un peu complexes, on est d'accord).

            Pour Gimp, si des gens qui l'utilisent à titre professionnel disent qu'il l'est, c'est que c'est vrai. Pour le cinéma, je ne sais pas ce que recouvrent et font tous les logiciels utilisés. S'il y a des fonctionnalités utiles qu'on ne retrouve pas, où plus difficilement à mettre en œuvre par exemple. Il y a aussi une question de périphériques et de calibrage des couleurs.

            « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

            • [^] # Re: Alternative libre

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

              Et une histoire de formats, de mixage, de conformation, etc. Même la gestion de centaines d'heures de rush rentre en compte. Monter un film tourné avec du matériel professionnel, ça n'est pas que mettre en ordre des bouts de films.

              "La liberté est à l'homme ce que les ailes sont à l'oiseau" Jean-Pierre Rosnay

              • [^] # Re: Alternative libre

                Posté par  . Évalué à 9. Dernière modification le 13 juin 2019 à 19:37.

                Merci, ZeroHeure, pour cette précision. Monter un film documentaire ne se résume en effet pas à placer les images les unes après les autres. En l'occurrence, dans notre film il y a notamment beaucoup d'effets spéciaux.

                Ceci dit, comme indiqué dans l'entretien publié ci-dessus, la partie technique de l'image (et de l'informatique) n'est pas mon domaine de prédilection, et je serais bien incapable de comparer des logiciels libres à d'autres non libres. Cela doit-il me contraindre à ne rien tenter pour mieux faire connaître le sujet ? Devais-je obliger François Zaïdi, qui a en effet l'habitude de travailler (j'entends par là que c'est son métier) sur des outils non libres depuis environ vingt ans avant d'imaginer réaliser ce documentaire ? Je ne pense pas.

                • [^] # Re: Alternative libre

                  Posté par  . Évalué à 7.

                  Devais-je obliger François Zaïdi, qui a en effet l'habitude de travailler (j'entends par là que c'est son métier) sur des outils non libres depuis environ vingt ans avant d'imaginer réaliser ce documentaire ?

                  Bien sûr que non, mais ce qui est intéressant est de définir si c'est par habitude - et donc efficacité humaine - qu'il a fallu utiliser un logiciel privateur, ou bien parce que c'est infaisable avec un logiciel libre.

                  Ainsi, ta mention des effets spéciaux est intéressante : il suffit qu'un logiciel soit le seul à fournir un effet utilisé pour qu'il devienne indispensable. Sauf qu'on utilise généralement des effets parce qu'ils sont disponibles… la poule et l'œuf ;-)

                  ⚓ À g'Auch TOUTE! http://afdgauch.online.fr

        • [^] # Re: Alternative libre

          Posté par  . Évalué à 3.

          Quid de Natron et de Blender ?
          Il me semble avoir compris qu'il peuvent être très efficace pour du traitement vidéo.

          • [^] # Re: Alternative libre

            Posté par  . Évalué à 3. Dernière modification le 15 juin 2019 à 14:44.

            Je ne pense pas que les effets spéciaux soit primordiaux dans un documentaire, mais j'ajouterais à :

            • Blender (il me semble qu'il y a aussi une version modifiée spécifiquement centrée éditeur vidéo non-linéaire)
            • Cinerella
            • Natron déjà cités, les suivants :
            • Flowblade
            • Kdenlive
            • Kino
            • OpenShot,
            • Olive

            Bref, les solutions et approches ne manque pas, et ont tous au moins des effets spéciaux de bases que l'on retrouve dans 99 % des documentaires.

            C'est tout de même une bonne initiative et l'occasion de diffuser ce qui existe en libre en matière de montage vidéo, les prochaines occurrences pourront en bénéficier.

            • [^] # Re: Alternative libre

              Posté par  . Évalué à 7. Dernière modification le 16 juin 2019 à 23:52.

              La version officielle de Blender possède un module dédié au montage vidéo et à l'étalonnage. C'est d'ailleurs selon moi, pour l’utiliser de manière professionnelle, de loin le meilleur outil libre actuellement pour faire ce genre de chose. Kdenlive est vraiment bien aussi mais Blender permet d'aller plus loin, et plus efficacement.

              Pour donner un peu mon avis sur les logiciels libres dans le monde de la vidéo, je pense qu'ils sont bien plus utilisés qu'on ne le pense. Alors évidemment les logiciels proprios classiques comme Premiere ou autres sont pratiquement toujours utilisés mais un tas d'autres logiciels le sont tout autant pour faire plein de choses dans un studio de production vidéo et je me rend compte que la plupart sont en fait libres: FFMpeg, ImageMagick, OpenDCP, Blender, OpenImageIO, Python, DJV View etc.

              Ce qui est aussi intéressant de constater c'est que les solutions libres existantes sont tout à fait capables de gérer à peu près tout ce qui se fait en matière de post production. Ok ce n'est pas ce qui se passe en vrai chez les vidéastes comme dans les studios, mais c'est une réalité et je trouve déjà ça très bien qu'on puisse imaginer une production utilisant des logiciels libres de A à Z. Reste à convaincre les gens de les utiliser! J'essaie là où je bosse mais les habitudes sont très très difficiles à défaire pour ceux qui ont toujours utilisé des outils proprio depuis toujours.

              • [^] # Re: Alternative libre

                Posté par  . Évalué à 10.

                Sommaire

                Bonjour,

                Je me suis inscrit afin de pouvoir fournir quelques explications techniques, puisque je suis un informaticien travaillant pour la post-production (en TV, ceci dit, qui diffère du cinéma). Désolé de m'y prendre tard et pour la longueur de cette réponse.

                La post-production est complexe

                Quand on parle de post-production, il faut distinguer plusieurs postes techniques, dont l'acquisition, le montage, l'étalonnage vidéo, les effets spéciaux, le mixage audio, la conformation, … Chaque poste ayant souvent ses propres best practices et ses ténors logiciels, une partie du travail de l'informaticien est de faire en sorte que des logiciels ultra-propriétaires puissent échanger des données, en sachant que les allers-retours entre différents postes sont fréquents et qu'ils doivent être lossless. A titre d'exemple, on trouve généralement:

                Le libre doit donc réussir à se faire une place au milieu de ces logiciels extrêmement bien implantés, tout en résolvant les problèmes ci-dessous.

                L'interopérabilité et les formats

                Les éditeurs de logiciels propriétaires fournissent généralement un support plus ou moins complet de la spécification AAF, mais l'interopérabilité se passe rarement sans douleur. Dans les faits, on tend donc à se tourner vers des outils dont les formats d'échange comme AAF sont compatibles, et qui puissent être articulés autour des incontournables que sont, par exemple, Photoshop et Pro Tools, ce qui limite rapidement les choix.

                En termes de formats, on trouve une gamme assez étendue de formats vidéo dits professionnels: AVC-Intra, XDCAM HD, … encapsulés dans un ou plusieurs conteneurs MXF, voire du raw encore plus propriétaire, dans des résolutions rarement inférieures au 1080p24 et régulièrement très supérieures. Ils viennent parfois avec des intermédiaires de moindre qualité (ProRes, DNxHD, …), et le son est souvent enregistré sur un autre support en BWF. La post-production—généralement le montage—doit donc pouvoir gérer ces formats et résolutions, ainsi que les timecodes des différents fichiers afin de réconcilier vidéo et audio, le tout de manière aussi automatisée que possible. Dans un souci de facilité et de rapidité, on trouve typiquement une fonction "Auto Sequence" dans les outils de montage, qui permet de créer une séquence reprenant tous les rushes sélectionnés, dans l'ordre chronologique, et pouvant gérer les vides laissés par du Time of Day Timecode et les superpositions de différents clips (c'est fréquent en multicam, par exemple).

                Par ailleurs, en TV, il arrive qu'il faille débuter un travail de montage vidéo et de mixage audio alors qu'un direct n'est pas encore terminé. Il faut donc soit travailler avec des fichiers dits "ouverts", soit avec des flux vidéo/audio et du matériel d'acquisition, soit avec des protocoles de vidéo ou audio sur IP. Dans tous les cas, les logiciels doivent prendre en compte quelque chose de relativement peu commun.

                Le matériel et les protocoles

                Pour travailler rapidement de façon précise, il est commun dans certaines sociétés d'employer des surfaces de contrôle pour certains outils. Ainsi, on trouve régulièrement des surfaces S3 ou S6 pour les stations de travail Pro Tools, des contrôleurs Blackmagic pour l'étalonnage et l'audio dans Resolve, etc. Ces contrôleurs ne fonctionnent bien souvent qu'avec le logiciel pour lequel il a été conçu, les surfaces Avid étant une exception bien que restant à 100% propriétaire. Ce matériel coûtant une petite fortune, et les utilisateurs étant souvent très aguerris à leur utilisation, on réfléchit longtemps avant d'en changer.

                Certains DAW n'intègrent pas la lecture vidéo nécessaire au mixage à l'image, ce qui requiert de disposer d'un PC pour l'audio et d'un autre pour jouer la vidéo, les deux étant synchronisés à l'aide d'une référence commune, le lecteur vidéo devant également comprendre les commandes GPIO envoyées par le DAW pour les fonctions de transport (play, stop, fast forward, …) On trouve donc un besoin pour des cartes spécifiques ainsi que pour des protocoles de synchronisation et d'entrée/sortie peu communs dans le monde de l'informatique dont est issu le libre. Ardour semble gérer ce cas de figure.

                Autre point très important en post-production: le contrôle. Les logiciels de montage et d'étalonnage doivent pouvoir envoyer l'image directement vers une carte vidéo (AJA, Blackmagic, Bluefish444, …) afin de contrôler la fidélité des couleurs, du contraste, la fluidité de l'image, … sur un moniteur ou projecteur calibré. Dans l'audio, des interfaces AES10 sont régulièrement présentes, avec lesquelles le DAW doit communiquer, en partie afin de pouvoir in fine contrôler la qualité du son. Les pilotes et SDK pour ces cartes ne sont pas toujours disponibles pour les systèmes libres, et ne sont par conséquent pas utilisables dans les outils libres.

                Dans le broadcast, il est également important de pouvoir distribuer un signal vidéo et/ou audio dans un bâtiment, ce qui implique des équipements vidéo et/ou audio prenant en charge certains protocoles de distribution et de contrôle (SDI, HDBaseT, SDVoE, Dante, Ravenna, AES70, …), que les logiciels de post-production doivent pouvoir prendre en charge, que ça soit directement ou via des plugins (protocoles réseaux, …) ou à l'aide d'équipements auxquels ils doivent s'interfacer (cartes SDI, …)

                Les plugins

                D'autres pierres d’achoppement sont les plugins, dont certains sont parfois aussi importants que le logiciel hôte, et qui ne sont fournis que pour les logiciels propriétaires connus (les plugins audio VST font figure d'exception, mais sont eux-mêmes propriétaires la plupart du temps). Certains éditeurs vendent des cartes DSP et/ou FPGA afin d'accélérer certains traitements/plugins, et ces cartes ne sont bien entendu pas utilisables par d'autres logiciels que les leurs. Quand il s'agit de traiter 200 pistes audio en temps réel, bourrées d'effets, tout en fournissant un retour audio et image sans latence à des personnes enregistrant leurs voix, ça devient précieux.

                Les normes

                Il existe de nombreuses normes en TV: normalisation audio, niveaux blanc et noir, … qui nécessitent des équipement de mesure qui sont de plus en plus souvent des… plugins ou des fonctions intégrées, ce qui est bien meilleur marché que les appareils de mesure matériels qui restent cependant nécessaires à certains postes. Je connais trop peu le domaine du cinéma pour pouvoir en parler, mais ça existe probablement. Ça n'est pas mon domaine, aussi je ne développerai pas.

                J'aime me penser libriste, mais, à ce stade, intégrer du libre dans un workflow professionnel de post-production est très délicat. On en trouve de façon anecdotique, comme dans des grappes de transcodage vidéo où FFmpeg et FFmbc sont intégrés dans un outil propriétaire, et compilés avec la prise en charge d'algorithmes de compression propriétaires (et très concurrencés par Nablet et MainConcept). Si on tient compte du temps de formation, de l'envie compréhensible des utilisateurs d'employer des outils auxquels ils ont parfois consacré des années d'apprentissage, des contraintes budgétaires et des deadlines, de l'interdépendance très forte entre les postes, de l'inertie, du support et des SLA parfois nécessaires, du marché verrouillé, et qu'on les ajoute aux défis techniques déjà fréquemment rédhibitoires, force est de constater que le libre n'a aucune chance pour le moment, peu importe la qualité des outils proposés.

                • [^] # Re: Alternative libre

                  Posté par  . Évalué à 5.

                  Fantastique commentaire !

                  On comprend mieux en quoi la tache est titanesque. Il est cependant certainement possible de pouvoir réaliser une production de très bonne qualité sans avoir à utiliser tout ces outils.

                  Pour un documentaire, il n'y a pas les contraintes de temps réel et de pilotage de matériel vers le PC. Un amis qui avait une blackmagic arrivait à faire son acquisition très simplement, et ensuite se servait de ses outils de post-processing (non-libres).

                  Ce que tu décris est un chaîne extrêmement complexe ou tout les outils doivent s'interfacer afin de communiquer avec le moins de perte possible entre chaque outil.

                  Es-ce vraiment utile pour un documentaire ?

                  C'est assez marrant de voir la différence entre les youtubeurs qui prennent un smartphone, un bon micro, et font du contenu tout à fait regardable et le monde professionnel qui utilise une chaîne d'une complexité qui donne le vertige, je pense qu'il doit pouvoir y avoir un entre deux.

                  Mais bon, je n'y connais pas grand chose.

                  Enfin, grâce à toi, si je veux en savoir plus, j'ai tout ce qu'il me faut !

                  Merci.

                  • [^] # Re: Alternative libre

                    Posté par  . Évalué à 8.

                    Hello freejeff,

                    Merci pour ta réponse et tes remarques très pertinentes. Je vais tenter d'apporter quelques précisions à mon message précédent. Gardons juste à l'esprit que je ne suis qu'un informaticien qui a suivi 2 ans de cours de "vidéaste". Autrement dit, je ne connais rien à l'audiovisuel au-delà de ce que je crois comprendre sur le terrain et de quelques travaux amateurs qui m'ont ouvert les yeux sur certaines réalités.

                    Avant toute chose, rappelons que la production audiovisuelle, c'est se mettre au service de la vision d'un réalisateur qui devra composer avec énormément de limites humaines, financières, techniques, temporelles, auxquelles ont essaiera d'éviter l'ajout de limites idéologiques. C'est normal que ça passe mal auprès des libristes, mais le but d'une œuvre n'est généralement pas d'en vanter les moyens de production, même si je comprends aisément qu'un docu sur le libre donne envie qu'il en soit le porte-étendard. Je ne prétends pas que le libre ne doive pas s'y retrouver, mais plutôt que ça n'est pas une préoccupation de la plupart des acteurs d'une telle entreprise, pour qui le fond et la forme priment généralement sur les moyens.

                    En ce qui concerne justement la production avec des moyens libres, je crois qu'il faut distinguer plusieurs approches, et mon commentaire précédent ne prenait en compte que l'une d'entre elles:

                    1. d'une part, le réalisateur-directeur photo-ingénieur du son-cadreur-monteur-étalonneur-mixeur, bien souvent auto-financé ou soutenu par un financement communautaire. Il y a fort à parier que pas mal de youtubers tombent dans cette catégorie;
                    2. d'autre part, le réalisateur-tout-court, qui travaille avec un producteur qui lui a trouvé des moyens financiers, techniques, et humains, et énormément de techniciens, délégués, chefs opérateurs, …;
                    3. enfin, bon nombre de réalisateurs qui se situent entre ces deux extrêmes.

                    Dans le premier cas, chacun fait ce qu'il lui plaît. La caméra ne sera sans doute pas libre, les formats vidéo d'acquisition et de distribution non plus, mais la chaîne de post-production pourra sans doute l'être à 100%. Par contre, elle sera—je crois—nettement moins complète, puisqu'il n'existe à ma connaissance aucun outil de compositing libre, ni d'ailleurs d'étalonnage dédié. Par ailleurs, les formats des caméras grand public, des smartphones, etc. ne contiennent généralement pas assez d'informations pour permettre un étalonnage approfondi (c'est généralement du 4:2:0), et les écrans grand public n'ont de toute façon pas le gamut d'un projecteur ou d'un moniteur de contrôle professionnel. Le son sera probablement également compressé. Tout transfert entre les différents postes sera vraisemblablement lossy (*). Je passe sur l'aspect tournage, où remplir tous les rôles aura une incidence très significative sur la qualité de la matière qui arrivera ensuite en post-production, et où les limitations du matériel se feront vite sentir. Ça marchera pour les plus petites productions, sans aucun doute (n'y vois aucun jugement, je ne parle que de la portée du projet et pas de sa qualité; je donne quelques détails plus loin).

                    Dans le second cas, que concernait ma réponse précédente, le réalisateur n'a ni le temps, ni les compétences pour maîtriser tous les outils, il travaille donc avec énormément de monde, chacun étant un professionnel qualifié dans un domaine déjà très vaste. Les prix sont élevés car le matériel est onéreux, les compétences se paient d'autant plus cher que ces personnes ont fréquemment travaillé bénévolement durant des années, et le marché est minuscule. On fait très régulièrement appel à des sociétés spécialisées, tels des studios d'enregistrement audio ou d'étalonnage vidéo, dont les tarifs horaires approchent parfois le salaire mensuel brut d'un ingénieur.

                    Le troisième cas est probablement celui qui concerne bon nombre de réalisateurs de documentaires. Souvent, ils vont remplir quelques rôles (par exemple réalisateur/monteur), et d'autres personnes porteront également plusieurs casquettes (cadreur/étalonneur, scripte/assistante, preneur de son/mixeur, …) Ça varie trop pour pouvoir établir des généralités, les seules constantes étant le manque de moyens et l'énorme bonne volonté des intervenants.

                    En production professionnelle, une chose importante est le support de diffusion. Pour un youtuber, c'est Youtube. Pour un réalisateur de documentaire appartenant à la 3e catégorie, c'est, potentiellement, les projecteurs de cinéma, la TV, le Web, le BluRay, … Chaque médium ayant ses spécificités (formats d'image, son, types de fichiers, balayage progressif ou entrelacé…) Par exemple, Youtube, c'est, à mon humble avis, du 16/9 4:2:0 progressif en stéréo 44.1 Hz dans la plupart des cas, voire du double mono, mais les autres supports sont plus variés (2.35:1 4:4:4, 16/9 4:2:2, 5.1, 7.1, …) Par ailleurs, un écran de cinéma va magnifier tous les détails, y compris les défauts qui deviennent très visibles alors qu'ils étaient invisibles sur un smartphone ou même sur un moniteur de PC. Même chose avec le son: on a quelque chose de "parfait" avec son casque chez soi, mais une fois diffusé avec quelque chose d'un peu plus puissant et/ou de plus neutre, les différences de niveau s'accentuent énormément, des sons parasites apparaissent, au point de rendre le travail impossible à faire passer en salles ou même en TV, et je ne parlerai pas de la spatialisation sonore, etc. Le youtuber ne se préoccupe pas forcément de tout ça, il peut donc travailler avec des moyens nettement plus légers, alors que le réalisateur qui produit pour une diffusion plus large devra passer par des étapes supplémentaires nettement plus techniques. A titre d'exemple, dans l'endroit où je travaille, un documentaire ne serait probablement pas diffusé s'il ne passait pas le test automatisé de contrôle qualité de BATON. Ça serait rejeté méchamment avec un simple rapport PDF expliquant quels sont les défauts du fichier, et ça peut aller très loin (pics audio, blancs trop haut, noirs trop bas, trop long, trop court, présence d'un silence trop long ou de trop d'images noires, …)

                    Il est très important également de noter qu'un documentaire peut être nettement plus complexe techniquement qu'il n'y paraît. Ainsi, il est fréquent d'employer plusieurs caméras dans des conditions lumineuses très variables, des micros divers dans des pièces à l'acoustique très hétérogène, et d'avoir à minimiser toutes ces différences en post-production afin d'éviter des sensations de "saut" d'un plan à l'autre (sauf quand c'est intentionnel). Ca dépendra là aussi des moyens à disposition.

                    Enfin, il faut noter que certains youtubers sont des professionnels qui utilisent des équipement professionnels ou semi-professionnels (e.g. la Blackmagic Pocket Cinema 4K), parfois même des studios sur fond vert, des équipes de production, etc. Bien souvent, il est dans leur intérêt de préserver l'illusion de l'auto-production pour masquer l'aspect lucratif de leur travail. Le plus souvent, leur chaîne de post-production n'est pas libre, même si je ne doute pas une seconde que de nombreux youtubers utilisent du 100% libre.

                    Si je résume ce (trop long) message, il est important de se rappeler qu'un produit audiovisuel n'est pas la somme de ses moyens de production, et que le but du jeu est de concrétiser la vision du réalisateur dans les limites des contraintes "obligatoires" (temps et argent), le travail des différents corps de métier étant aussi de jouer les tampons entre la technique et la réalisation. Le réalisateur n'est que très rarement celui qui décide des outils, et le producteur n'est pas toujours impliqué non plus dans des décisions de si "bas niveau". Le libre peut sans aucun doute se faire une place sur des productions légères et/ou autonomes, mais pour des productions plus lourdes, ça sera difficile car les outils sont verrouillés et fortement interdépendants. Il existe cependant de nombreux logiciels libres absolument pro dans ce domaine (je pense notamment à Jack, FFmpeg, Ardour, OpenDCP, OBS ainsi qu'à des SDK et bibliothèques comme le SDK AAF, PyAAF, OpenTimelineIO, mais il en existe vraisemblablement beaucoup d'autres).

                    * on perdra au moins la possibilité d'altérer le montage au cours du mixage ou de l'étalonnage, même si la vidéo et l'audio sont totalement lossless, sauf si les différents outils prennent en compte des formats comme AAF, certains formats XML, voire OMF, …

                    • [^] # Re: Alternative libre

                      Posté par  . Évalué à 3.

                      Visiblement, il existe un projet Français pour le composting :
                      https://natrongithub.github.io/

                      Il ne semble plus financé par l'INRIA. Je ne sais pas trop ce qu'il va devenir, mais il a l'air déjà pas trop mal !

                    • [^] # Re: Alternative libre

                      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                      Avant toute chose, rappelons que la production audiovisuelle, c'est se mettre au service de la vision d'un réalisateur qui devra composer avec énormément de limites humaines, financières, techniques, temporelles, auxquelles ont essaiera d'éviter l'ajout de limites idéologiques.

                      En effet, je pense que s’il y a une voie pour l’utilisation de nos* logiciels libres pour la production audiovisuelle (le genre dont vous discutez ici), alors toute l’équipe doit effectivement être engagée de manière éthique (« limites idéologiques ») en faveur de nos logiciels libres. Cela devrait clairement commencer par le "réalisateur".

                      *: « nos » car de par leur conception, les logiciels libres constituent un bien commun. Ils "appartiennent" donc "déjà" à chacun d’entre nous pour ce qui est des
                      droits et libertés d’agir avec et pour eux.

                      Et quand on veut, on peut ! :)

                      C’est par exemple le cas du projet ZeMarmot

                      Et personnellement, si je devrais espérer que notre œuvre (car je ne serais pas seul) puisse arriver dans les salles, je le ferais du mieux que je peux et compterais sur d'autres pour l'adapter du mieux possible aux formats exigés par les systèmes de projection (avec les logiciels de leur "choix" car ça les regarde). Que le résultat final ne soit pas optimal, à la hauteur des productions qui utilisent tous ses logiciels privateurs ne serait alors pas aussi important que la satisfaction de n'utiliser que nos logiciels libres.

                • [^] # Re: Alternative libre

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

                  Merci.

                  J’ai fortement désiré écrire un long journal sur ce genre d’aspect même si je n’ai pas pratiqué la vidéo professionnellement, parce que j’en ai suffisamment vu dans ma vie dans des métiers parallèles pour avoir une petite idée du truc (j’ai 8 ans de radio par exemple, avec des collaborations avec divers autres métiers (théâtre, tv…), ainsi qu’une grosse expérience photo).

                  J’ai envie de répondre à freejeff en dessous sur une autre illusion (« les youtubeurs qui prennent un smartphone, un bon micro, et font du contenu tout à fait regardable »), j’ai envie de développer le sujet de l’appropriation des savoirs-faire…

                  Je pense que ton message gagnerait énormément en visibilité si tu faisais un journal en précisant que tu rebondis sur l’ensemble de la discussion qu’il y a eu ici, avec un titre du genre « état des lieux de l’industrie cinématographique : pourquoi le libre c’est compliqué », et pourquoi pas une dépêche avec un peu de sucre autour (résumer vite fait ce qui motive un tel exposé).

                  Qu’en dis-tu ?

                  ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

                  • [^] # Re: Alternative libre

                    Posté par  . Évalué à 3.

                    Hello Thomas,

                    Merci pour ta réponse et pour ta suggestion.

                    Je n'ai malheureusement que très peu d'expérience dans le domaine du cinéma et/ou du documentaire, mes connaissances se limitant à la post-production TV et à 2 années de cours de niveau amateur, ainsi qu'à une certaine expérience en photographie, tout comme toi. Je rêvais d'être directeur photo ou étalonneur au cinéma, j'ai fini informaticien à la TV. Dit autrement, je vais devoir poser beaucoup de questions autour de moi pour ne pas raconter trop de bêtises. ;-)

                    Je tente l'expérience, mais je ne lis plus Linuxfr que sporadiquement (manque de temps), aussi ça pourrait prendre longtemps avant que je puisse en comprendre le fonctionnement éditorial et produire quelque chose de suffisamment qualitatif. Je propose de m'y mettre dès le début de la semaine prochaine. Si tu trouves le temps trop long, n'hésite pas à me harceler par message privé si c'est possible. J'avoue n'avoir eu que très peu de temps pour me renseigner sur les possiblités de Linuxfr ;-)

                    • [^] # Re: Alternative libre

                      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 2.

                      Il me semble qu'un des membres de l'équipe de modération vous a demandé s'il pouvait transformer ce commentaire en dépêche. Dans ce cas, l'essentiel du travail est fait :-) Vous pourriez la modifier dans l'espace de rédaction pour la peaufiner et bien sur, vous en seriez de toute façon l'auteur.

                      « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

                    • [^] # Re: Alternative libre

                      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                      Je n'ai malheureusement que très peu d'expérience dans le domaine du cinéma et/ou du documentaire, mes connaissances se limitant à la post-production TV et à 2 années de cours de niveau amateur, ainsi qu'à une certaine expérience en photographie, tout comme toi. Je rêvais d'être directeur photo ou étalonneur au cinéma, j'ai fini informaticien à la TV.

                      Je pense que sans lire ce que tu as écrit, on pourrait supposer que tu en saurais suffisamment. Quand bien même tu serais informaticien à la TV, ben t’es au cœur du truc pour voir ce qui se fait et comment c’est utilisé (t’es un « informateur » ou une « taupe » en gros :p).

                      Ensuite ce que tu as écrit suffit à tomber les doutes, et mon expérience est suffisante pour valider que ce que tu dis est réaliste, même si comme je l’ai dit j’ai opéré ou opère dans des milieux proches et pas directement comme toi.

                      Je pense qu’il n’y a pas grand chose à modifier de ton texte, à mon avis il suffit d’introduire le truc pour que ça soit lisible sans contexte (et mettre un lien vers la présente dépêche dans les liens) et voilà. J’ai pas encore lu ton autre pavé, mais peut-être qu’une bonne partie peut être ajoutée, le travail de rédaction se limitant à articuler les choses entre elles.

                      ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

    • [^] # Re: Alternative libre

      Posté par  . Évalué à 10.

      Je précise que je ne fais que parler en mon nom. Comme indiqué dans cet entretien, je suis un utilisateur lambda de l'informatique (donc, par définition, je ne suis pas un spécialiste, encore moins un codeur), et, à mon niveau, j'ai trouvé au moins un équivalent libre dans tous les domaines qui m'intéressent… sauf en vidéo.

    • [^] # Re: Alternative libre

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 8. Dernière modification le 15 juin 2019 à 10:55.

      Oh que non. Il existe plein de marchés de niche pour lesquels il n'existe pas d'équivalent libre à un logiciel propriétaire.

      Tout à fait, en tout cas c'est ce que je constate aussi.

      Mais du coup il faut revenir au texte précédent, auquel tu réponds par «marché de niche» alors qu'il stipulait «domaine». Donc qu'est ce qu'un «domaine» et qu'est ce qu'un «marché de niche» ? Sans idée de faire l'[:enculeur de mouche] mais juste pour être bien d'accord sur les termes pour être sûrs de bien échanger.

      Perso je ne vois pas de contradiction entre les deux, et «ho que non» est hs. Bien au contraire, le texte initial et ton commentaire se complètent très bien !

      Plus bas il est question de "logiciels professionnels", et ça c'est déjà bien défini dans le texte initial de ThierryBayoud< :

      équivalent libre suffisamment efficace pour concurrencer

      Il me semble qu'on tiens là une définition parfaitement valide de ce qu'est un logiciel "professionnel". Si kdenlive propose par exemple de monter et faire des rushs, avec qq effets, transitions et incrustations suffisant pour produire un documentaire, qui lui est de qualité professionnelle, il ne permet pas de le faire rapidement et suffisamment efficacement par rapport à d'autres solutions logicielles. Ce n'est pas déshonorant pour kdenlive, loin de là.

      Kdenlive commence à avoir de sérieux atouts en ce sens. Il 'comprends' pas mal de choses faisables et en réduit la quantité d'actions pour faire. Je vais prendre un exemple factuel qui illustre assez bien les deux : pour appliquer un effet de floutage sur un visage, on doit : créer une nouvelle piste vidéo, copier le morceau temporel sur lequel l'effet sera appliqué, insérer ce morceau sur la nouvelle piste, puis appliquer l'effet. Kdenlive ne permet pas de simplement jouer avec des potards directement sur la piste de base pour définir le temps pendant lequel l'effet sera appliqué, il faut le faire sur une autre piste. On est une fonction "basique" de montage vidéo et pourtant on a encore 3 actions à faire, dont l'une est franchement chronophage, et qui pourrait donc être améliorée. Pourtant Kdenlive s'est déjà amélioré là dessus : il y a dix ans j'aurais en plus été obligé de couper précisément une autre piste pour faire repartir la vidéo sans effet, et j'aurais été aussi obligé d'être précis sur le moment des coupures : kdenlive a éliminé ses étapes : il "comprends" que la coupure faite rapidement avec des potards et des glisser sur la ligne doit correspondre pil poil à celle d'avant, tout seul. Et Kdenlive comprends aussi l'ordre des pistes sans que je n'ai plus à m'en pré-occuper tant que mon fil de travail est chronologique.

      Enfin, en 2019 il est aussi assez juste d'ajouter à «pour lesquels il n'existe pas d'équivalent libre à un logiciel » la phrase suivante : « pour lesquels il n'existe pas d'équivalent propriétaire à un logiciel libre» :-) Parce que c'est aussi sacrément vrai ! Exemple là encore qui marche pour les deux : avoir un équivalent au langage idl était devenu une priorité pour la FSF, et aujourd'hui il ne reste strictement rien de vraiment utile dans idl, face à Python orienté sciences ; dans la suite idl/envi il ne reste d'intéressant que l'afficheur dans envi et sa fantastique capacité à afficher über-rapidement des images de 500x la réso de l'écran et 10x la ram.

      mes 2 cents.

  • # dogfooding quelqu'un?

    Posté par  . Évalué à -10.

    Un libriste qui n'utilise pas de libre.
    Un utilisateur de libre qui ne produit pas de code.

    Bref, encore un Abel Chemoule qui se donne une existence au travers du libre en blablatan car à sa portée.

    • [^] # Re: dogfooding quelqu'un?

      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 10.

      Personnellement, je suis utilisatrice de libre mais je ne produis pas de code. Je ne vois d'ailleurs pas le rapport. Serait-on des sous-utilisateurs pour autant ?

      Si vous aviez lu l'interview, il n'utilise que du logiciel libre au niveau professionnel.

      Et faire un documentaire sur le logiciel c'est aussi une façon de le promouvoir, plus efficace probablement que d'écraser de son mépris et de hauteur toute personne qui utilise des logiciels libres sans coder.

      « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

      • [^] # Re: dogfooding quelqu'un?

        Posté par  . Évalué à -9.

        Personnellement, je suis utilisatrice de libre mais je ne produis pas de code. Je ne vois d'ailleurs pas le rapport. Serait-on des sous-utilisateurs pour autant ?

        Pas de victimisation, svp.

        Il se trouve que dans la communauté, francophone notamment, on a beaucoup de bobos libristes qui n'utilisent pas réellement les logiciels libres dans domaines avancés et qui nous pondent des slogans à la mord moi le noeud et prétendent que la solution est universelle.

        Pas mal de libristes font du lobbying (cf Antistress, la clique frama) sans être confronté à l'usage de ces solutions en production pour des usages pointues qui sortent du navigateur web. Le numérique, c'est autre chose que de pouvoir ouvrir une page web sous Firefox en mode anonymous ou faire un flyer anti GAFAM sous Gimp.

        Ici, on a un vendeur de libre, qui veut nous le vendre mais n'utilise pas lui-même les outils à disposition sous prétexte de ne pas être au niveau professionnelle, comprendre c'est pas Adobe.
        "Faites ce que je dis, pas ce que je fais."

        Evidemment que Kdenlive, Pitivi ne sont pas au niveau d'un FinalCut Pro, mais pour un simple documentaire en 1080p, il y a toute la panoplie nécessaire. Il est possible d'aller plus loin, évidemment mais ça nécessite de sortir de ce mode de pensé outil monolitique.

        J'attends de voir la video pour juger de la technique. Ah non, elle n'est pas libre et disponible en ligne.
        "Faites ce que je dis, pas ce que je fais"(bis repetita)

        "C'est ceux qui en parlent le plus, qui en font le moins." ça n'a jamais été aussi vrai.

        note: "LoL — logiciel libre, une affaire sérieuse." LoL, Chaton, GAFAM… franchement…

        ps: le libriste français comme je le vois https://www.youtube.com/watch?v=EGSeDyLFK3U

        • [^] # Re: dogfooding quelqu'un?

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 8.

          un vendeur de libre

          Sans dec, tu as lu cette interview ?
          Et toi, au niveau du code libre t'as fait quoi ?

          "La liberté est à l'homme ce que les ailes sont à l'oiseau" Jean-Pierre Rosnay

          • [^] # Re: dogfooding quelqu'un?

            Posté par  . Évalué à 6.

            Et toi, au niveau du code libre t'as fait quoi ?

            Il n'a pas prétendu être un utilisateur de libre, donc pas d'obligation :-)

          • [^] # Re: dogfooding quelqu'un?

            Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 10.

            Il ne l'a visiblement pas lu puisque Thierry affirme qu'il utilise des logiciels libres (ce que je peux confirmer personnellement), s'est attaché à utiliser Gimp au lieu du logiciel sur lequel il a été formé et qu'il trouve Gimp tout à fait professionnel et qu'enfin il fait tout ce qu'il peut pour pousser les gens à utiliser des logiciels libres autour de lui.

            D'ailleurs, s'il n'avait été qu'un rigolo seulement désireux de se faire mousser, il n'aurait pas organisé la Semaine des libertés numériques qui lui a pris pas mal de temps et ne lui a rien rapporté sur le plan matériel, ni même professionnel pour autant que je sache. Il se serait contenté de faire un film fortement subventionné.

            Tout ça pour dire que la contribution au logiciel libre ne se limite pas à pondre du code mais qu'elle est multiforme et que la promotion du libre est aussi multiforme. Et si les utilisateurs, qui ne codent pas, s'emparent de la promotion du libre, c'est plus efficace. Maintenant, il y a des logiciels qui ne sont pas libres sur certains secteurs, comme cela a été dit, et qui sont incontournables, soit parce qu'ils sont tout simplement les seuls de leur espèce, soit parce qu'ils font mieux qu'un logiciel libre bricolé, pas fini ou pas maintenu (et certains logiciels libres figurent dans ces catégories, constat pas jugement) soit encore parce qu'il n'existe aucun logiciel libre pour supporter le format le plus efficace ou le plus répandu dans le secteur donné.

            « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

            • [^] # Re: dogfooding quelqu'un?

              Posté par  . Évalué à 10. Dernière modification le 13 juin 2019 à 19:53.

              Merci pour cette intervention Ysabeau.

              À tous : plutôt que de mouliner dans le vide et de juger ce que vous ne connaissez pas (à savoir le documentaire en question et la démarche qui en est à l'origine), je ne peux que vous inciter à vous manifester pour pouvoir assister à cette avant-première. Les places étant limitées, il vous faut nous transmettre vos nom et prénom pour être inscrits sur la liste des invités.

              Libre à ceux qui ne souhaitent pas faire le déplacement de continuer à critiquer sans savoir de quoi ils parlent. Je resterai néanmoins vigilant aux questions et remarques pertinentes et constructives qui apparaîtront dans les jours qui viennent.

              • [^] # Re: dogfooding quelqu'un?

                Posté par  . Évalué à 10.

                Autant, je ne vais pas te jeter la pierre sur l'aspect logiciel de montage, car ce n'est pas ta partie, mais je trouve bien dommage que ta seule réponse soit venez voir le film.
                Il existe des professionnels qui lorsqu'ils veulent faire en sorte que les gens aient accès à leurs documentaires les partagent sur des plateformes en ligne. On peut prendre l'exemple de StreetPres avec leur reportage sur les gilets jaunes. Le sujet est d'ailleurs tellement chaud que leur vidéo a été démonétisée sur TonTuyau. Donc si tu voulais vraiment avoir un retour, tu le pourrais.
                Il y a ici plein de sensibilités différentes, des libristes jusqu'au bout des orteils qui ne regarderont pas ton film, car non fait avec de l'OpenSource, et d'autres simples utilisateurs de logiciels libres intéressé pour avoir ta synthèse. Personnellement, je suis un peu entre les deux, mais il est clair que je ne vais pas me payer 100€ de train pour venir à ton avant première. Par contre je l'aurais volontiers regardé sur framatube, j'aurais même accepté de le regardé sur Youtube monétisé avec de la pub.

                Même s'il n'est pas agréable que des gens doutent de ta sincérité. Le fait que vous n'ayez pas utilisé du LL, que vous ne diffusiez pas en CC libre, et que vous ne diffusiez même pas le documentaire sur une plateforme de streaming rend tout de même assez légitime ce questionnement pour les lecteurs de ce site.

                C'est d'ailleurs bien dommage, car avec un docu bien fait et un appel à Tipeee ou autre plateforme de ce type vous auriez certainement bien plus de recettes et d'audience. Enfin, c'est bien à vous de décider ce que vous allez faire de votre oeuvre, mais il est logique de recevoir des critiques, car le mode de fonctionnement est assez loin des standards des gens de cette communauté.

                On pourrait citer par exemple des travaux comme ceux de la Blender Fondation ou encore le modèle économique de pepper&carrot. En bref, il est tout à fait possible de faire autrement, on peut donc imaginer (peut être à tort) que la motivation de votre équipe relève plus du surf sur la vague du libre que d'un intérêt sincère et d'une réelle adhésion à son idéoligie, ni sur les logiciels (utilisation de soft non-libres pour le montage), ni sur la culture libre car votre démarche de diffusion y est antagoniste.

                Alors on peut être intéressé au LL mais pas à la culture libre, mais souvent ici, il y a des gens qui ont une pensée plus globale et trouveront pour le moins cette approche insuffisante et trop légère.

                J'espère que j'aurais un jour l'occasion de voir votre documentaire, mais ça ne sera probablement pas en 2019, bonne chance !

            • [^] # Re: dogfooding quelqu'un?

              Posté par  . Évalué à -1. Dernière modification le 13 juin 2019 à 21:56.

              Il ne l'a visiblement pas lu

              Si mais justement, je ne comprends pas son approche, faire un film/documentaire avec rien de libre (hormis ironiquement DCP-o-matic qui n'est d'aucune utilité pour une diffusion web), ne pas diffuser ce documentaire de manière libre, etc… ça disonne (j'invente un verbe).

              Je ne suis pas un libriste, je suis plutôt open source que bobo libriste qui parle de logiciel privateur, qui s'approprie un peu le taff des autres (coucou frama ou autres distro makers), qui parle pour les autres. Mais ce monsieur veut se placer en porte parole, en défenseur du Libre ( !Open source).

              Je ne sais pas qu'elle est sa formation ou ses intérêts mais avoir un enième "beau parleur" pour vanter les qualités du logiciel libre avec une démarche à sens unique, qui ne suit pas les préceptes, j'appelle ça de la fumisterie et de l'arrivisme façon coach de vie sur YouTube.
              Certes, le retour sur investissement ne serait pas top, ça serait même une attente ridicule mais qui sait, c'est peut-être ce que ça vaut simplement ou peut être que l'attente n'est pas pécunier mais de gagner en influence qui à terme, je sais pas….
              Certains pourrait prendre ce sacrifice, ses actions de terrains - comme j'ai pu lire plus bas - comme une preuve de sincérité. Oui ou une petite concession pour mieux arriver à un but.

              Tout ça pour dire que la contribution au logiciel libre ne se limite pas à pondre du code mais qu'elle est multiforme et que la promotion du libre est aussi multiforme

              Bien entendu mais le nombre de francophones qui promeut le libre par le blabla, le réhabillage de softs, de distro "qui se veut plus", penche de ce côté bien que plus que de dans celui d'un meilleur code, de nouvelles fonctionnalités, qualité, de s'effacer derrière le logiciel qu'ils ou elles supportent, etc…

              Je conçois que je participe à un certains "negativisme", de ces gens qui préjugent d'arrières-pensées et je n'en suis pas fier mais prétendre qu'on est en face de quelque chose d'innovant, utile et nécessaire, sous prétexe qu'il a passé du temps, je ne cautionne pas et j'use l'opportunité offerte par ce site de m'exprimer.

              Il aurait pu faire son film avec l'équipe de Pitivi (plus proche) ou KDEnlive en support technique. Se dire "tiens, je crois au LL et pour illustrer mon propos je pourrais même me servir de mon projet pour améliorer une discipline qui pêche dans LL", cela aurait montré la plus value du logiciel libre de part l'accessibilité avec les auteurs, la distance/temps réduite pour les échangent/effets, la collaboration naturelle et en fin, proposer son documentaire en libre accès avec pancarte de donation pour introduire un autre modèle de collaboration, etc, etc…

              Ça me semble évident pour qui baigne vraiment dans le logiciel libre.

              • [^] # Re: dogfooding quelqu'un?

                Posté par  . Évalué à 9.

                Je ne suis pas un libriste, je suis plutôt open source que bobo libriste qui parle de logiciel privateur, qui s'approprie un peu le taff des autres (coucou frama ou autres distro makers)

                Je crois que tout est dit sur Gabin3… C'est pas la peine de traîner sur LinuxFR alors… c'est avant tout un repère de libristes. Lui aussi profite des logiciels libres (et non pas qu'Open source), comme Framasoft, il participe à sa diffusion. Et Framasoft fait aussi un sacré boulot depuis pas mal d'années pour sa diffusion, et organise également le financement de projets libres et open source.

                Faire une distribution est un travail titanesque. Organiser les paquets, les repos, les bugs et conflits entres versions de bibliothèques et d'applications. Pour ne citer que les distributions que j'utilise le plus, entre des approches à la Debian qui font un travail de patch dans la distro ou celle d'ArchLinux, qui remontent les problèmes aux développeurs de l'application pour que ce soit patché en amont. Dans les 2 cas c'est un travail important et indispensable. La documentation qu'apportent les distributions pour les autres distributions est aussi d'une grande valeur ajoutée.

                Je crois qu'il vaut mieux couper ce troll, et plutôt se consacrer au sujet de l'article, le film. Chose suffisamment rare pour vouloir y consacrer d'avantage de lignes.

            • [^] # Re: dogfooding quelqu'un?

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1. Dernière modification le 14 juin 2019 à 11:29.

              Il ne l'a visiblement pas lu puisque Thierry affirme qu'il utilise des logiciels libres

              Il y a peut-être une petite incompréhension ici : utiliser des logiciels libres gratuits, désolé mais je ne vois pas ça comme vendeur de libre (droits non utilisés), mais comme vendeur de gratuit (droit utilisé).
              C'est la facilité du "libriste mais pas pour soit" qui utilise du libre car gratuit dans la plupart des cas, et pas parce que c'est libre. Ce n'est pas un argument en faveur du libre.

              Et si les utilisateurs, qui ne codent pas, s'emparent de la promotion du libre, c'est plus efficace.

              La il faut qu'on soit clair de ce dont on parle : logiciel libre ou libre? Si on parle de libre, il est plus efficace de faire du libre soit-même pour montrer qu'on y croit, tu ne penses pas? Et pour le moment on ne connaît pas la licence du film…
              Note : la personne semble plus aimer le logiciel libre et le mot "libre" seul vient de ton commentaire, à sa décharge, donc peut-être qu'il est juste logiciel libriste et pas libriste de manière générale.

              , il n'aurait pas organisé la Semaine des libertés numériques qui lui a pris pas mal de temps et ne lui a rien rapporté sur le plan matériel,

              En lisant le descriptif, ça semble parler d'usage, donc on revient sur la notion de gratuit plus que de libre. Ca laisse un doute sur la compréhension de ce qu'est le libre et un mélange avec la notion de gratuité. Pour moi il manque une différentiation dans la communication, pour dire que le libre n'est pas le gratuit, ce n'est pas l'usage qui est important (un simple utilisateur de libre n'apporte pas grand chose au libre, juste une masse d'utilisateur gratuit "bankable" parfois mais on reste dans la notion de masse d'une entreprise classique).

              Avant de faire la pub du libre, il faut l'avoir bien compris pour ne pas raconter n'importe quoi dessus (vraiment, j'ai déjà entendu plein de monde se disant libriste raconter des âneries pas possibles sur le libre, ça fait plus de mal qu'autre chose au libre).

              […] soit parce qu'ils sont tout simplement les seuls de leur espèce, soit parce qu'ils font mieux qu'un logiciel libre bricolé, pas fini ou pas maintenu

              Tout à fait. Mais ne pas s'étonner que d'autres contredisent en montrant que des films ont été montés avec des logiciels libre.
              On n'a pas encore vu le film, certes, mais perso je suis dubitatif qu'un documentaire demande un super logiciel non libre avec une super fonctionnalité pas dispo en libre. Je demande un peu plus qu'un "c'est évident, on n'avait pas d'outils libre pour monter ce documentaire". La communauté du logiciel libre (et du libre en général) demande plus que des phrases bateau, c'est personnellement étonnant qu'une personne qui passe du temps à interviewer des logiciel libristes et se dit logiciel libriste ne sache pas que balancer des phrases aussi trollesques ne va pas être contredit et s'offusquer de la contradiction. L'interviewé découvre-t-il LinuxFr? ;-)

        • [^] # Re: dogfooding quelqu'un?

          Posté par  . Évalué à 10.

          Ce documentaire est le fruit de presque quatre ans de travail, et sans même le voir vous le jugez en cinq minutes. Rien ne vous empêche de venir à l'avant-première pour vous faire un avis.

          Qu'est-ce qu'un « simple documentaire » ? Comment pouvez-vous savoir si les outils libres existants auraient suffit pour le travail que nous avons fourni ?

          Pour l'instant il y a beaucoup de bruits pour rien, dans toutes ces remarques.

          • [^] # Re: dogfooding quelqu'un?

            Posté par  . Évalué à -6.

            Ce documentaire est le fruit de presque quatre ans de travail,

            … sans même le voir vous le jugez en cinq minutes.

            Effectivement, même pas un trailer, liste d'intervenant, d'extrait… BREF, en terme de promotion, ça se pose là.

            Mais vous croyez quoi, sérieusement???

          • [^] # Re: dogfooding quelqu'un?

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

            Rien ne vous empêche de venir à l'avant-première pour vous faire un avis.
            Le fait que ce soit à 5h de chez moi me paraît quand même un obstacle …

    • [^] # Re: dogfooding quelqu'un?

      Posté par  . Évalué à 10.

      Un libriste qui n'utilise pas de libre.

      Il indique que son ordinateur perso tourne sous Ubuntu, et que son ordiphone tourne sous Firefox OS. Il est donc plus libre que la plupart des visiteurs du présent site. Et donc ? Et donc on s'en bat les steaks.

       

      Un utilisateur de libre qui ne produit pas de code.

      Tu mattes les films produits par Blender mais tu n'as jamais participé à l'élaboration de ce genre de chose.
      Tu écoutes probablement parfois de la musique libre mais [insérez vous-même la suite].

      • [^] # Re: dogfooding quelqu'un?

        Posté par  . Évalué à -4.

        Tu mattes les films produits par Blender mais tu n'as jamais participé à l'élaboration de ce genre de chose.

        Mais je ne prétends pas à vouloir vendre des idées.

        "Une image vaut mieux que mille mots" dit l'autre, le projet Blender illustre de part sa réussite, ses qualités que le logiciel libre FONCTIONNE, qu'il bénéficie à tout le monde et que la collaboration est possible.

        Est-ce que Ton Roosendaal a attendu un Thierry Bayoud pour valider son idée?

        • [^] # Re: dogfooding quelqu'un?

          Posté par  . Évalué à 3.

          Mais je ne prétends pas à vouloir vendre des idées.

          Je ne comprends pas cet argument.

    • [^] # Re: dogfooding quelqu'un?

      Posté par  . Évalué à 9.

      Merci pour ce jugement à l'emporte-pièce. Donc sur la simple lecture de quelques lignes d'entretien, et sans même que mon critique ait vu le film, me voici déjà catalogué, jugé, dénigré. Cela me semble très constructif.

      Dans notre documentaire, nous mettons en avant l'importance du rôle de la communauté, car la grande majorité des libristes ne produit pas de code. Mais encore faut-il s'entendre sur la définition du terme libriste. Peut-être certains considèrent-ils qu'il s'agit-là d'une chasse gardée inaccessible à ceux qui sont incapables de développer un logiciel (99% des gens).

      • [^] # Re: dogfooding quelqu'un?

        Posté par  . Évalué à 10.

        Merci pour ce jugement à l'emporte-pièce. Donc sur la simple lecture de quelques lignes d'entretien, et sans même que mon critique ait vu le film, me voici déjà catalogué, jugé, dénigré. Cela me semble très constructif.

        Tu voudrais être jugé sur quoi ?

        Il n'y a pas de bande-annonce et le documentaire n'est pas disponible. L'avant première n'est pas encore diffusée, donc les gens te jugent évidemment sur ce que tu as dit. Comment pourrait il en être autrement ?

        Si tu t'attendais à un forme de bienveillance vis à vis de ton documentaire, désolé tu t'es trompé de site. Sur ce site les gens ont la dent dure, c'est pour cela qu'on y vient, il faut discuter expliquer.

        Tu n'expliques malheureusement pas grand chose, donc tu laisses aux gens la possibilité d'interpréter. Comme on n'a absolument rien alors que visiblement votre documentaire est monté, c'est assez logique que les gens soient sceptiques, je dirais que c'est même plutôt sain.

        Dans notre documentaire, nous mettons en avant l'importance du rôle de la communauté, car la grande majorité des libristes ne produit pas de code.

        Ce n'est pas le problème, mais parler d'un documentaire que l'on ne pourra voir avant très longtemps (s'il est un jour diffusé) si on habite pas à Paris … C'est osé.

        Je pense que le fait de ne pas avoir utilisé des LL pour faire le doc a agacé quelques personnes. Surtout lorsque tu dis qu'il n'y a pas de softs pour faire du montage pro en libre. Des gens pensent et écrivent le contraire et il y a une plein de vidéos montrant des réalisations faites avec kdenlive. Peut être expliquer en quoi ces réalisations ne sont pas d'une qualité suffisante pour vous et qu'est ce qu'il manque aux logiciels pour que ça le soit, serait une contribution intéressante.

        Parce que juste sous entendre "mon pote monteur, il n'utilise pas de LL, car lui c'est un pro", et bien ça laisse un petit arrière goût …

        Mais encore faut-il s'entendre sur la définition du terme libriste. Peut-être certains considèrent-ils qu'il s'agit-là d'une chasse gardée inaccessible à ceux qui sont incapables de développer un logiciel (99% des gens).

        Franchement, tu devrais t’arrêter là, peu de gens pensent réellement ça, et s'ils le pensent, c'est bien leur droit. Ça ne t'empêche en rien d'utiliser les LL, et ça ne les empêche pas d'en développer pour être raccord avec leur idéologie.

        Il se trouve juste qu'à ce stade, on n'a aucun moyen d'évaluer la qualité de votre production. La plupart du temps lorsque l'on est dans ce cas de figure, la contribution ne sera pas forcément de grande qualité. Moi personnellement je n'en sais rien, mais ce qui est sûr c'est que le fait de ne pas utiliser de LL, de ne pas avoir de diffusion libre, de ne pas avoir de bande-annonce, fait que je trouve que ce n'est pas super bien engagé. Surtout qu'il existe des reportages sur le libre, donc peut être mieux se situer, serait pas mal …

        • [^] # Re: dogfooding quelqu'un?

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

          On se calme, il n'a rien demandé, c'est nous qui avons initié l'entretien. Ne faites pas comme s'il venait pour obtenir quelque chose. Au contraire, il a travaillé quatre ans sur un documentaire qui n'est pas encore sorti, normal qu'il ne soit pas visible. Les documentaires permettent rarement de gagner sa vie si vous l'ignoriez, donc il ne va pas s'enrichir (source : des copines dont c'est le métier, parmi elles Laetita Carton dont le film Le Grand Bal a été projeté à Cannes l'an dernier, avec bal sur les marches et tout et tout).

          C'est un militant, en témoignent ses autres engagements — peu ici en font autant — mais vous lui faites un procès d'intention. On a choisi de présenter son travail, c'est mal ?

          Quand à kdenlive, à ma petite connaissance du milieu pro, il n'est pas fait pour monter des films pro, comme expliqué ci dessus il y a d'autres contraintes que le montage proprement dit. Reste Cinelerra, dont la réputation de stabilité n'est pas très bonne (et je l'ai testé) — quand au lien que tu indiques c'est un mode d'emploi en français, pas une argumentation sur ses qualités pro. Sur ce coup, c'est toi qui est un peu léger ;-)
          Maintenant, pour trancher la question, je veux bien demander à des copains monteurs de tester.

          "La liberté est à l'homme ce que les ailes sont à l'oiseau" Jean-Pierre Rosnay

          • [^] # Re: dogfooding quelqu'un?

            Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 10. Dernière modification le 14 juin 2019 à 15:29.

            Merci Zéroheure.

            Le procès qui est fait à Thierry Bayoud me met mal à l'aise car c'est moi qui l'ai interviewé et qu'il a très gentiment répondu à mes questions. Il ne m'a, en effet, rien demandé. Je pense qu'il apporte une vision tout à fait intéressante. Et je trouve extrêmement dommage qu'il se fasse attaquer aussi violemment par des personnes qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez car c'est tout à fait l'image que vous donnez. Et, franchement, cette image ne donne pas envie, non seulement de s'investir dans la promotion du logiciel libre, mais, pire de s'y essayer quand on est moyennement convaincu. Voire, ça donne une furieuse envie de ne plus aller sur linuxfr.

            Par ailleurs, Thierry Bayoud n'a jamais prétendu révolutionner le monde, il essaie simplement d'apporter sa petite pierre à l'édifice. Je ne vois pas où on lit dans l'interview qu'il pense être la merveille qui va soudain faire découvrir au monde entier qui n'en a rien à faire que le logiciel libre c'est merveilleux.

            Quand on sort un peu de linuxfr et du monde, assez petit et fermé, du logiciel libre, on sait que sensibiliser les gens aux logiciels libres (et à la protection des données), ce n'est pas facile. Surtout que ce petit monde du "libre" a tendance parfois à virer sectaire et à ignorer totalement les diverses contraintes que l'on peut avoir par ailleurs. Certaines des remarques que je peux lire ici et là en sont la preuve.

            J'espère toutefois que cela ne découragera pas les personnes que j'ai l'intention d'interviewer. Parce que moi, en tant que sous-utilisatrice puisque non codeuse, je trouve que chaque interview ouvre des portes intéressantes et même certaines que je n'attendais pas. Et ça c'est enrichissant.

            « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

            • [^] # Re: dogfooding quelqu'un?

              Posté par  . Évalué à 6.

              Je trouve ça bien, de faire un premier pas vers du libre, chacun y arrive comme il peu en fonction de son histoire. Ça n'est pas facile dans un environnement ou les machines à broyer le temps de cerveau disponible ne parle que de concurrence (soit disant non faussée), et d'industriels privateurs forcément au top de la qualité. Chaque étape vers leur émancipation est une bonne étape.

              Cela dit, il serait peut être bien de faire une petite bande annonce ou au moins diffuser des extraits, pour donner envie. Après avoir passer 4 ans sur un long métrage, cela peut valoir le coup de passer quelques heures ou jours à mettre en valeur, non ?

              J'ai bien aimé l'approche de « La bataille du Libre » montant une bande annonce et quelques extraits bonus. Ça donne clairement envie de le voir en entier, et permet de diffuser facilement quelques notions sur la toile :

              https://www.bastamag.net/Logiciels-semences-education-a-la-rencontre-des-activistes-du-Libre-pionniers-d

          • [^] # Re: dogfooding quelqu'un?

            Posté par  . Évalué à 4.

            Quand à kdenlive, à ma petite connaissance du milieu pro, il n'est pas fait pour monter des films pro, comme expliqué ci dessus il y a d'autres contraintes que le montage proprement dit. Reste Cinelerra, dont la réputation de stabilité n'est pas très bonne (et je l'ai testé) — quand au lien que tu indiques c'est un mode d'emploi en français, pas une argumentation sur ses qualités pro. Sur ce coup, c'est toi qui est un peu léger ;-)
            Maintenant, pour trancher la question, je veux bien demander à des copains monteurs de tester.

            Tout à fait, je suis très léger sur ce sujet ! C'est pour cela que j'aimerais bien comprendre en quoi cela ne fonctionne pas, rien de plus.

            Pour te re-citer :

            Et une histoire de formats, de mixage, de conformation, etc. Même la gestion de centaines d'heures de rush rentre en compte. Monter un film tourné avec du matériel professionnel, ça n'est pas que mettre en ordre des bouts de films.

            C'est plutôt un argumentum ad verecundiam, ce n'est pas simple de comprendre ce qu'il manque lorsque l'on lit ton commentaire, il faut donc te faire confiance et on a pas vraiment compris la différence entre notre petit montage perso et un documentaire …

            Si toi ou tes amis monteurs ont du temps, je trouverais cela très intéressant à lire !!

          • [^] # Re: dogfooding quelqu'un?

            Posté par  . Évalué à 5.

            On se calme, il n'a rien demandé, c'est nous qui avons initié l'entretien. Ne faites pas comme s'il venait pour obtenir quelque chose.

            Ce n'est pas la première fois que tu me demandes de me calmer alors qu'il me semble avoir fait attention à ce que j'écrivais, tant sur le fond que sur la forme. Pourrais tu m'expliquer ce qui ta gêné de manière, à ce que je le formule mieux la prochaine fois ?

            • [^] # Re: dogfooding quelqu'un?

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

              C'est une de mes expressions habituelles, dans le sens "pas la peine de s'agiter". Ça ne te visait pas particulièrement, le "on" était général. Désolé, j'aurais du faire plus attention.

              "La liberté est à l'homme ce que les ailes sont à l'oiseau" Jean-Pierre Rosnay

      • [^] # Re: dogfooding quelqu'un?

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

        Bon, allez, mon grain de sel :

        Peut-être certains considèrent-ils qu'il s'agit-là d'une chasse gardée inaccessible à ceux qui sont incapables de développer un logiciel (99% des gens).

        Pas du tout! Mais… La, tu sembles chercher une excuse pour ne pas contre-argumenter sur le sujet, convaincre que tu t'engages dans le libre.
        Mais c'est bizarre, car tu as fait un documentaire sur le logiciel libre, sans avoir compris que cette communauté est critique, directe, et ne dit pas juste amen quand une personne pointe son nez en disant "je n'ai pas utilisé de logiciel libre pour mon truc pro car le libre c'est de la merde dans mon domaine" et en sous entendant "je ne filerai pas mon travail en libre, le libre c'est de la merde en rentabilité et je tiens trop à contrôler ce que je fais".
        Oui, dans ce milieu il faut être prêt à débattre, contre-argumenter, surtout quand on balance des idées de cet acabit en disant aimer le libre.

        et sans même que mon critique ait vu le film

        Pas notre faute, tu ne nous permet pas de le voir, c'est ton choix de nous faire réfléchir sur si peu de contenu.

        me voici déjà catalogué, jugé, dénigré. Cela me semble très constructif.

        Soyons plus constructif : tu n'as pas indiqué quel sera la licence de ton film, donc par défaut il sera non libre (aucun droit fourni par défaut, c'est la loi). Tu as la possibilité de mettre une licence libre sur ce que tu produits, donc on va voir si tu es convaincu par le libre : si tu es convaincu par le libre, tu fourniras une copie sous licence libre à tous ceux qui viennent voir ton film (rappel : rien n'interdit de limiter la diffusion du libre à ceux qui payent), on voudrait savoir si tu le feras. A défaut, ben oui on verra une personne qui vend du non libre et disant aimer le libre sans y croire (puisque toi même tu ne diffuses pas en libre).

        Bref : à défaut d'utiliser des logiciels libres pour créer ta livraison, est-ce que ta livraison sera libre?

        PS : je sais que certaines personnes aiment le logiciel libre sans aimer le libre, mais c'est une peu facile, le logiciel libre est déjà bien implémenté, ce qui manque est par exemple des documentaires libres. Pour le dire de manière différente : dommage que ce documentaire ne soit pas explicitement indiqué comme libre, ça apporterait quelque chose au libre, et du coup on a un contenu pas fait avec des logiciels libres et pas libre.

    • [^] # Re: dogfooding quelqu'un?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7. Dernière modification le 15 juin 2019 à 12:16.

      Est ce que les traductrices et traducteurs sont des "Abel Chemoule qui blablatent car à leur portée" ? Tu conviendra que non. Est ce que ceux qui produisent des docs de la qualité de Gentoo (et aujourd'hui celle de Arch) ou celle de Linux From Scratch sont des "Abel Chemoule qui blablatent car à leur portée", tu conviendra que non. Est ce que les designers d'UX qui ne permettent pas seulement de faire plus joli mais souvent qui tendent des idées d'améliorations du fil de travail sont des "Abel Chemoule qui blablatent car à leur portée"" ? Tu conviendra que non.
      Bref, ton propos là, celui-là, est tout simplement idiot, et tu le sais certainement. Et puis d'abord c'est qui ce "Abel Chemoule" ? :p

  • # Libre, mais pour les autres?

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

    À titre personnel, je considère qu’il n’est pas très pertinent de s’engager dans un domaine et pas dans un autre.

    Bon, question idiote, mais est-ce vraiment crédible comme engagement "dans un domaine et pas dans un autre" (je met de côté la licence du film non indiquée, j'en ai parlé dans un autre commentaire)?

    J'ai regardé les 2 sites web :
    - gigowattfilm : "Copyright © 2019", donc clairement pas libre.
    - lebarcommun : CC NC, donc "libre diffusion" mais clairement pas libre.

    Admettons que gigowattfilm c'est un manque, mais pour lebarcommun ça semble bien voulu de ne pas être du libre. Du coup, ça ressemble à du "libre washing" ou "éthique washing" d'organiser des discussions sur le logiciel libre ou parler d'engagement sans déjà au minimum faire du libre dans ce qu'on produit soit-même. Si c'est une erreur, il faudrait vite corriger la licence de lebarcommun pour en mettre une libre et mettre une licence plus explicite sur gigowattfilm (par forcément les images, mais au moins le code et le texte).

  • # [PAS CONTENT] Sérieux... Plus ça va plus DLFP me semble un repaire d'abrutis.

    Posté par  . Évalué à 10.

    Des années que je fréquente ce site, que j'aime, qui plus d'une fois m'a permis d'ouvrir mes horizons, de discuter plus ou moins âprement sur pas mal de choses, d'apprendre, de partager, de découvrir, de me marrer, mais là…

    Ysabeau nous propose des tutos, fait des interviews de gens en rapport avec le libre (ou qui en parlent) et que vois-je ? Des attaques débiles sur la personne en entretien du genre "nia nia nia, t'es comme les framatrucs, un parasite".

    Sans déconner ? Vous vous rendez compte de l'image qu'on donne des libriste là ? Le gars, il s'engage dans la vie asso, il prend 4 ans, 4 putains d'années de sa vie, pour réaliser un projet atour du libre, parlant du libre, défendant le libre. Et il se passe quoi ? On le montre du doigt parce que son moteur n'utilise pas de logiciels libres ? Mais putain… Vous êtes à ce point bornés ? Qui parmi nous tous peut dire honnêtement qu'il a investi 4 années de sa vie dans un projet de cette envergure, avec toutes les contraintes que vous ne connaissez pas ?

    On va faire un parallèle. La Cinquième République c'est de la merde, la seule solution pour en changer c'est qu'on arrive à exploiter ses failles pour amener au pouvoir des gens qui vont changer ça. Donc, les gars, ils sont obligés d'utiliser le système pour arriver à leurs fins, même si le système les fait gerber.

    Qui vous dit que là ce n'est pas exactement la même chose ? Que le monteur, pour des tas raisons qui peuvent être entièrement indépendantes de sa volonté doit utiliser des logiciels non-libres. Et tout ce que vous trouvez à dire c'est : C'est nuuuuuuuul !!! T'as pas le droit de parler de libre si tu n'utilises pas QUE du libre.

    Vous n'avez rien de plus constructif à proposer ?

    Du genre : Hey Thierry, penses-tu qu'il serait possible avec des salles comme L'American Comsmograph (ex Utopia de proposer le docu via Vidéo en Poche ? Diffusion plus on repart avec sa copie sans DRM ? Du constructif quoi. Des trucs utiles.

    Mais non…

    Vous pouvez moinsser, je m'en balek. Mais franchement…

    cd /pub && more beer

    • [^] # Re: [PAS CONTENT] Sérieux... Plus ça va plus DLFP me semble un repaire d'abrutis.

      Posté par  . Évalué à 7.

      Vous n'avez rien de plus constructif à proposer ?

      Si tu lis les commentaires en détail, tu y verras qu'il y a beaucoup de propositions constructives, au milieu des phrases trop hâtives et sur interprétées. Bref linuxfr.org dans toute sa diversité ;-)

      ⚓ À g'Auch TOUTE! http://afdgauch.online.fr

    • [^] # Re: [PAS CONTENT] Sérieux... Plus ça va plus DLFP me semble un repaire d'abrutis.

      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 10.

      Merci ! Je commençais à désespérer.

      « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

    • [^] # Re: [PAS CONTENT] Sérieux... Plus ça va plus DLFP me semble un repaire d'abrutis.

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

      abrutis

      Ta vision d'un espace de débat est super : si on critique on est des méchant (dit de manière insultante), seul les gens disant du bien peuvent être bien à tes yeux. Bientôt tout contradicteur en prison si tu en avais le pouvoir?

      Perso, je suis ici car je me confronte à des idées, grâce à un espace de commentaires.
      Il existe plein d'autres endroits à sens unique (Pas de commentaires) pour qui veut diffuser un message sans avoir de contradicteurs.

      Le gars, il s'engage dans la vie asso, il prend 4 ans, 4 putains d'années de sa vie, pour réaliser un projet atour du libre, parlant du libre, défendant le libre

      Désolé mais pour le moment j'ai surtout vu l'équivalent de Macron vis à vis de l'écologie (Des paroles pour se faire bien voir mais pas d'actes, fait ce que je dis mais pas ce que je fais etc).
      Mais ici on peut contre argumenter, pourquoi donc préfères tu traiter les gens d'abrutis plutôt que de contre argumenter, convaincre que ce travail est utile au libre?
      Note que perso je ne considère pas Pour les communs un site sous NC (excluant) ni un bar qui oblige à augmenter artificiellement le nombre de ses adhérents pour boire un verre (cf les règles du bar, oui j'ai été curieux, et vois un affichage ensemble sauf si tu n'es pas adhérent, bref pas ensemble), ce n'est pas parce que quelqu'un ou un groupe s'affiche pour le bien de tous qu'il l'est en réalité.

      Mon "Pas content" à moi est quand des gens ne veulent que qu'on dise que du bien de ce qu'ils aiment et ne sont pas prêt à recevoir des critiques ni contre argumenter, et insultent dès que des gens osent analyser pour voir les incohérences entre affichage et actes.

      • [^] # Re: [PAS CONTENT] Sérieux... Plus ça va plus DLFP me semble un repaire d'abrutis.

        Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3. Dernière modification le 15 juin 2019 à 11:35.

        Tu te rends compte de ton agressivité ? Et que c'est un véritable repoussoir ? Ce n'est pas la première fois d'ailleurs et ça commence à bien faire.

        Tu lis rapidement un interview, tu prends seulement ce qui t'intéresse et à partir de là tu te montes un petit film pourri et tu te transformes en inquisiteur. Alors que tu ne disposes même pas de tous les éléments et que tu ignores ceux qui figurent dans l'interview. Qui t'en donnes le droit ?

        Est-ce que tu ne pourrais pas laisser tes putains d'a priori au vestiaire pour une fois et essayer de comprendre ce que tu lis ou de comprendre que, pour les sites sur lesquels tu t'acharnes, il n'est peut-être, voire sûrement pas le seul décideur en ce qui concerne la propriété intellectuelle. Que le film sur lequel tu t'acharnes, qui n'est que le prétexte mais pas l'objet de l'interview, est tout juste fini, à peine sec et que tout n'est pas encore défini (c'est clairement dans l'interview d'ailleurs).

        Ça me fait penser à la meute qui m'avait fait des procès en délit de sale licence quand j'ai posté ma première dépêche ici. [NdM] propos effacé à la demande générale

        Et j'attends de pied ferme que vous (collectif) me démontriez ce que vous faites en faveur du libre, à part démonter les gens dans les commentaires de ce site.

        « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

        • [^] # Re: [PAS CONTENT] Sérieux... Plus ça va plus DLFP me semble un repaire d'abrutis.

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4. Dernière modification le 14 juin 2019 à 16:47.

          que tout n'est pas encore défini

          Plutôt que de balancer des excuses pour ne pas répondre aux interrogations, ne serait-il pas plus simple de répondre aux critiques?
          Pad la peine d'être long, juste :
          - zut nos excuses on a merdé sur la licence on corrige ça rapidement
          - on n'a pas encore décidé de la licence mais le film sera évidement libre (soyons clair : pas de NC evidement).

          Et j'attends de pied ferme que vous (collectif) me démontriez ce que vous faites en faveur du libre, à part démonter les gens dans les commentaires de ce site.

          La majorité de ce que je crée (code, doc, film…) est libre.

          J'avoue avoir du mal à comprendre ce qui est difficile à comprendre dans la critique, et surtout le refus d'accepter la critique, et c'est vraiment pas à ton honneur de jouer la carte banale de la victimisation face aux critiques qui montrent l'incohérence de l'affichage.

        • [^] # Re: [PAS CONTENT] Sérieux... Plus ça va plus DLFP me semble un repaire d'abrutis.

          Posté par  . Évalué à -10. Dernière modification le 14 juin 2019 à 16:56.

          Hé bien ton interview est un zéro pointé, Ysabeau.
          Tu prends le rôle de l'intervieweuse, une responsabilité, mais tu n'es pas critique(*) une seconde sur les réponses, ce n'est même pas un dialogue. Tu postes un tel contenu sur un site exigeant, ou sectaire selon ta définition victimaire, tu as donc encore là manqué à ton devoir d'intervieweuse en délivrant un contenu inadapté.

          tu disais:

          Je pense qu'il apporte une vision tout à fait intéressante.

          Elle n'est nulle part établie.

          Je finirai avec ça:

          Parce que moi, en tant que sous-utilisatrice puisque non codeuse,

          Oser ressortir ça alors que la vérité est 2 scrolls plus haut, c'est assez révélateur.

          Tu renforces mon point de vue sur les blablateurs.

          Bonne journée.

        • [^] # Modération

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2. Dernière modification le 15 juin 2019 à 12:12.

          [Ndm : retiré suite à modération du commentaire cité]

          Question pour les modérateurs et modératrices : est-ce que cette expression (ainsi que "merci" à "abrutis"), ces attaques contre les personnes plutôt que contre les idées, est compatible avec les règles de modération de ce site?

          • [^] # Re: Modération

            Posté par  . Évalué à 7.

            Je suis d'accord avec Zenitram, il serait souhaitable que ce commentaire soit dépublié. On peut ne pas être d'accord avec Zenitram (ce qui m'arrive souvent vu que je suis un gauchiste) et le respecter. Être modérateur n'autorise pas tout, il serait peu judicieux d'être corporatiste ici.

            • [^] # Re: Modération

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

              On s'en occuppe, j'ai transmi votre demande au reste de l'équipe.

              "La liberté est à l'homme ce que les ailes sont à l'oiseau" Jean-Pierre Rosnay

            • [^] # Re: Modération

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6. Dernière modification le 15 juin 2019 à 12:21.

              modo role on

              souhaitable que ce commentaire soit dépublié

              La partie pour laquelle tout le monde s'accorde à dire qu'elle est problématique a été retirée.

              modo role off

              Être modérateur n'autorise pas tout

              Tout à fait, en fait ça n'autorise rien, pas de droit que des devoirs : ça oblige à rappeler les règles simples mise en place par d'autres avec justesse il y a longtemps, qui sont suffisamment ouvertes pour toutes et tous, et aussi parfois être obligé de dé-publier si un commentaire est manifestement illégal (c'est la partie difficile : quant tes convictions personnelles tendent vers une liberté d'expression complète pour toutes et tous mais que la loi fr ne le permet pas sur certains sujets, ben faut faire quant même)

              Mais ça n'ôte pas non plus le droit d'exprimer son opinion ou son ressentie.

              On peut ne pas être d'accord avec Zenitram et le respecter.

              Tout à fait, et en plus on peut aussi être parfois d'accord parfois en désaccord, ce n'est pas binaire non plus. Aussi comprendre aussi que son mode tireur d'élite peut blesser, surtout lorsqu'il fait abstraction de tout ce qui est bien pour ne concentrer le propos que ce sur ce qui est questionnable. Au final avoir un ratio critiques / remerciements en défaveur des remerciements, et nuisant au fil de questionnements dans la discussion.
              Maintenant mon avis à deux balles : exemple d'über-pertinence pour moi : ce commentaire et celui-ci aussi et ça ne m'empêche nullement d'être en accord sur le fond avec Ysabeau, en résumé : questionner et tendre vers l'excellence ;-) ne demande pas d'en rajouter tout le temps des tonnes. Le tireur d'élite n'a pas besoin d'un char de 40 tonnes après son tir.

              • [^] # ratio critiques / remerciements

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                Au final avoir un ratio critiques / remerciements en défaveur des remerciements, nuisant aussi aux questionnements dans la discussion.

                Question peut-être idiote, mais le "Ce commentaire est-il pertinent ou inutile ?" n'est-il pas justement fait pour éviter les "super", "+1" etc?

                Perso j'utilise les notes pour les remerciements ou montrer que je n'aime pas, et les commentaires textuels pour débattre (donc par définition ça va être un sujet contradictoire), et citer est justement fait pour se concentrer sur un sujet précis, tout comme avoir des threads que j’apprécie (pas dispo ailleurs, pour moi c'est une super fonctionnalité) est utile au débat sur un sujet précis.
                D'ailleurs, les notes sont la aussi pour montrer son point de vue sur des commentaires, remerciement ou son opposé.

                Et la dépêche est à +19 au moment où j'écris, Le ratio (pas vraiment un ration, une balance plutôt) critiques / remerciements et donc largement positif / en faveur des remerciements, donc les gens ont montré des remerciements, je trouve dommage de mettre en place des outils pour ensuite les dénigrer dans leur rôle.

                nuisant aussi aux questionnements dans la discussion.

                Perso, ce que je trouve nuisant à une discussion, c'est de ne pas répondre sur le fond et se poser en victime des méchants dès que quiconque a le malheur de ne pas gober tel quel ce qui leur est servi, bref de ne pas argumenter les phrases qui ont été écrites quand certains analysent comme non cohérent, de ne pas défendre ses idées qu'on affiche.
                L'espace prévu pour du débat semble parfois ne pas être souhaité, juste qu'on applaudisse, c'est dommage en premier pour les gens qui se bloquent sur une idée à "vendre" (perso, c'est ce que j'ai ressenti, un certain "publi-reportage" pour des places de ciné à vendre, sans un petit quelque chose pour montrer une compréhension du libre ni un réel engagement dedans car il y a juste des paroles qui ne coûtent rien et sans rien du tout de factuel, à la première lecture de la dépêche) sans être prêts à convaincre de leur bien fondé, comme si eux-mêmes n'y croyaient finalement pas.
                Chacun son point de vue sur le sujet sans doute ;-).

                • [^] # Re: ratio critiques / remerciements

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5. Dernière modification le 15 juin 2019 à 12:50.

                  "Ce commentaire est-il pertinent ou inutile ?" n'est-il pas justement fait pour éviter les "super", "+1" etc?

                  Non ce n'est pas fait pour éviter quelque chose.
                  C'est fait pour mettre en valeur (ou en retrait) un contenu selon qu'on le trouve pertinent (ou pas)

                  utile au débat sur un sujet précis.

                  +1
                  ;-)

                  je trouve dommage de mettre en place des outils pour ensuite les dénigrer dans leur rôle

                  De quels outils parles-tu ?
                  Effectivement la dépêche est à +19 et tous, l'auteur y compris, peut s'en réjouir.

                  nuisant à une discussion, c'est de ne pas répondre sur le fond

                  Chacun s'exprime selon son mode, ses envies, son vocabulaire. Celui ne nuit pas à la discussion que d'y répondre de manière différente du fil initial : un autre point de vue l'enrichie au contraire. Même si d'un côté on trouve cette manière d'écrire violente et d'un autre côté on trouve cette autre manière d'écrire peu factuelle : ce ne sont finalement que des manières d'écrire, avec plus ou moins d'empathie, ce qui reste et compte ce sont bien les avis différents qui permettent d'enrichir la discussion.

                  il y a juste des paroles qui ne coûtent rien

                  C'est faux, ou alors tu réduis le travail pour la réalisation et la publication de ce documentaire à cette simple dépêche.

                  j'ai ressenti, un certain "publi-reportage" pour des places de ciné à vendre, sans un petit quelque chose pour montrer une compréhension du libre

                  Oui, parfois ça me manque aussi. On attend donc tes commentaires et corrections dans l'espace de rédaction pour améliorer tout ça avant publication.

                  Je te laisse le mot de la fin si ça t'amuse.

        • [^] # Re: [PAS CONTENT] Sérieux... Plus ça va plus DLFP me semble un repaire d'abrutis.

          Posté par  . Évalué à 7.

          Bah, 2 personnes agressives c'est pas la majorité des gens hein ;).

          Comme je ne suis pas sûr de pouvoir y aller (et que beaucoup de gens de province non plus), voir quelques extraits (via une instance peertube (merci Framasoft) par exemple, serait sans doute un plus ;p.

        • [^] # Re: [PAS CONTENT] Sérieux... Plus ça va plus DLFP me semble un repaire d'abrutis.

          Posté par  . Évalué à 7.

          Salut Ysabeau. Calme-toi ;) On voit bien que ça te tient à coeur, mais est-ce que s'énerver comme tu le fais n'est pas contre productif pour faire avancer tes idées ?

          C'est vrai, beaucoup ici trouvent que les libristes "les plus importants" sont principalement les contributeurs (développeurs mais aussi les autres techniciens). Moi y compris d'ailleurs. Mais tes écrits permettent de nous faire réfléchir sur ce point (enfin en tout cas moi quand je te lis même si je ne suis souvent pas d'accord avec toi, ça m'amène un nouvel éclairage). Petit à petit, tu peux nous faire mettre de l'eau dans nos vins. Sauf si bien sûr tu te mets à nous insulter (ce qui dans ta position de modératrice est encore moins légitime). Forcément, dans un débat, si l'autre te traite de 'mauvais baiseur' ça part mal pour arriver à un compromis. Si on était autour d'une table, on serait en train de se taper dessus ? Allons du calme.

          Zenitram a des défauts, comme tout le monde. Mais si on fait abstraction de certains points litigieux son avis est souvent pertinent. Et au cas où tu ne le saches pas c'est l'auteur de MediaInfo.

          Pour ma part j'ai quelques contributions à certains logiciels libres connus… Mais j'aime bien cultiver mon anonymat dans l'espace publique, donc je ne serais pas plus précis.

          Ici il y a pas mal de contributeurs.

          Sur le fond du sujet, je ne commenterai pas, je pense qu'il y a assez d'huile sur le feu.

          • [^] # Le libre n'est pas que du code, justement

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à -1. Dernière modification le 14 juin 2019 à 20:32.

            C'est vrai, beaucoup ici trouvent que les libristes "les plus importants" sont principalement les contributeurs (développeurs mais aussi les autres techniciens). Moi y compris d'ailleurs.

            Pas moi :)
            J'ai ai même fait un journal, pour résumer on a de nos jours pas mal de code libre et ce qui manque c'est le reste en libre.

            Par exemple, ça aurait été super si une personne faisait une interview d'un co-auteur qui annonce faire un documentaire sur le logiciel libre tout en disant qu’il n’est pas très pertinent de s’engager dans un domaine et pas dans un autre, mais vu qu'il manque une information importante la personne faisant l'interview dirait alors un truc du genre "mais je tique la, vous n'avez pas parlé de la licence, c'est important car c'est ce qui fait la différence entre libre et non libre, et comme vous parlez de pertinence d'engagement dans des domaines… Je pose la question car généralement quand des auteurs se disant convaincus par le libre oublient ce détails on voit qu'en réalité il n'y a rien chez de libre, je préfère confirmer", et la personne interviewée dirait un truc du genre "ho oui, excusez-moi, évidement que la licence est importante dans le libre, je le sais de mon parcours dans la découverte du libre, ce que nous on produit et donc dont on contrôle les droits sera sous CC-BY-SA, comme le site web de notre bar, question de cohérence, nous somme convaincus que le libre est bien, rentre dans une démarche de cohérence par rapport à nos autres idées, et ce n'est pas que de l'affichage de notre part"; ou à défaut un truc du genre "on fait un film sur le logiciel libre mais pour être honnête pour le moment le libre ne nous a pas convaincu, je sais bien que ce n'est pas bien cohérent avec nos idées mais on y travaille, peut-être plus tard quand on aura accepté de laisser des libertés à d'autres sur ce qu'on ait faire, donc non le documentaire ne sera pas libre pour le moment"; bon, pas de chance cette dépêche n'existe pas car il est très difficile pour des auteurs pas de code de lâcher des droits et faire du libre (cf le journal en lien juste avant), ou difficile d'assumer ne pas être convaincu par le libre quand on affiche vouloir avoir une démarche cohérente sur le sujet.

            Bref, un documentaire sous licence libre serait pas mal et serait tout aussi utile que du code libre, chacun dans son domaine (par exemple dans les documentaires) peut apporter un peu de libre aux communs, pas besoin de savoir coder.

            Petit à petit, tu peux nous faire mettre de l'eau dans nos vins.

            Je t'invite à lire le journal que j'ai mis en lien sur l'importance de l'art libre, pour comprendre son importance.
            Le non code libre est utile, vivement qu'un co-auteur fasse un documentaire en libre à la place de se la jouer victime "une chasse gardée inaccessible à ceux qui sont incapables de développer un logiciel " ;-).

            • [^] # Re: Le libre n'est pas que du code, justement

              Posté par  . Évalué à 10.

              pour résumer on a de nos jours pas mal de code libre et ce qui manque c'est le reste en libre.

              On en a c'est bien, mais c'est pas à toi que je vais l'apprendre, le code ça vit, le code qui n'a plus de mainteneur va bientôt être inutile. Donc même si on en a, il faut justement une armée de dev pour le maintenir. Et y a quand même des softs qui manquent de bras. Beaucoup.

              Je t'invite à lire le journal que j'ai mis en lien sur l'importance de l'art libre, pour comprendre son importance.

              Je ne dis que c'est pas important ; je dis que ça me parait moins important (mais c'est juste mon ressenti). Moi ma marotte c'est le logiciel, libre quand je peux. Mais c'est vrai que quand on lit certains utilisateurs, on se pose des questions. Plus haut il a été mentionné qu'on était une "petite communauté fermée" (je résume), une bande d'abrutis etc. Sympa ! Vous pouvez utiliser le résultat de notre travail gratuitement la plupart du temps, on aurait pu estimer mérité un peu plus de considération. Je ne vise pas spécifiquement les remarques d'Ysabeau, mais ce sont quand même des choses qu'on lit assez souvent. Enfin bref on s'en remettra.

              On me traite même en tant que membre de cette communauté de mauvais baiseur ! Pourtant je ne me rappelle pas avoir déjà rencontré Ysabeau. Ptet une copine à elle à alors. Pas sympa de le raconter partout en tout cas !

              Plus sérieusement, faut se calmer, c'est pas très constructif.

              Je ne sais pas vous, mais pour ma part que le libre déferle partout dans la société je m'en fous. Quand je vois le résultat de ce journal, je me dirais même que c'est mieux de rester dans notre petite communauté d'abrutis.

              Parfois je lis certains utilisateurs d'un logiciel libre X : "c'est une honte qu'il y ai pas cette fonction ! si vous la rajoutez pas je retourne sous nomDuLogicielConcurrent". Eh bien parfait dégage ! J'essaie de rester modéré donc en pratique je ne le dis pas, mais je n'en pense pas moins.

              Rapellez-vous : les développeurs de logiciels libres ne vous doivent rien. Si vous êtes pas content d'eux, remplacez-les.

              • [^] # Re: Le libre n'est pas que du code, justement

                Posté par  . Évalué à 1.

                Question à quelqu’un qui clâme une sensibilité tendue vers le code et pas autre chose : pourquoi lire les interviews ? Et pourquoi venir « sacquer » une interview si on y trouve rien d’intéressant et ne pas simplement passer à autre chose ?

                J’ai un peu l’impression qu’il y a quand même une petite part de cette sensibilité tournée vers le code qui est aussi tournée vers le jugement communautaire sur qui est un bon codeur ou pas, qui est utile et qui ne l’est pas. Et c’est pas tout à fait la même chose.

                • [^] # Re: Le libre n'est pas que du code, justement

                  Posté par  . Évalué à 5.

                  Question à quelqu’un qui clâme une sensibilité tendue vers le code et pas autre chose : pourquoi lire les interviews ?

                  Je n'ai pas dis que ça ne m'intéressait pas, j'ai dit que ça m'intéressait moins. Mais pour savoir si ça m'intéresse il faut bien que je lise non ? Et certains sont très intéressants.

                  Et pourquoi venir « sacquer » une interview si on y trouve rien d’intéressant et ne pas simplement passer à autre chose ?

                  Je ne pense pas avoir sacquer l'interview ; je ne l'ai pas pertinenté certes, mais pas inutilé non plus. Je suis intervenu une fois pour tenter de calmer un peu Ysabeau, mais c'est vrai que voir une communauté à laquelle je m'identifie se faire insulter a commencé à me faire sortir de mes gonds. D'où le second commentaire, plus incisif, ce qui n'est pas forcément très intelligent je te l'accorde, mais malgré toutes ces années je ne suis pas encore devenu une machine : je ne suis pas toujours parfaitement rationnel et parfois je m'énerve.

                  J’ai un peu l’impression qu’il y a quand même une petite part de cette sensibilité tournée vers le code qui est aussi tournée vers le jugement communautaire sur qui est un bon codeur ou pas, qui est utile et qui ne l’est pas. Et c’est pas tout à fait la même chose.

                  Je ne vois pas où tu veux en venir. Juger l'"utilité", c'est ce que tout le monde fait tous les jours ici (je te rappelle que chacun peut juger un commentaire "pertinent" ou "inutile").

                  Enfin bref on pourrait peut-être passer à autre chose ?

                  • [^] # Re: Le libre n'est pas que du code, justement

                    Posté par  . Évalué à 5.

                    Moi je pense que se solidariser communautairement dans ce cas ci, c’est quand même vu le début du thread se sentir solidaire de propos comme ceux de Gabins qui déclenchent tout. Je trouve que ça vaut pas vraiment le coup non plus, et surtout pas de chercher l’entre soi.

                    Typiquement il y a une sensibilité « élitiste » dans le monde du libre ou parfois on est tout à fait prêts à pardonner des écarts de comportements à certains contributeurs sous prétexte que ce sont de bons contributeurs. Et là on voit un peu le « deux poids deux mesures » qui peut se mettre en place, d’un côté tu as un gros contributeur qui se met à avoir un écart de comportement, de l’autre quelqu’un de moins productif qui a aussi un écart de comportement, peut être en rapport au premier. Le gros contributeur, on lui dit rien et on se réfugie derrière le « ce qui nous intéresse, c’est le code », par contre de l’autre, la personne se voit délégitimée … par son écart de comportement.

                    Finalement on voit bien que le comportement est aussi pris en compte, et pas uniquement le code. Et on voit aussi une forme d’élitisme qui veut que pour être considéré comme membre de la communauté, tu dois montrer pâte blanche, contribuer, être adoubé et peut-être que du coup on te pardonnera beaucoup de chose. Si on choisit cette voie élitiste, faut pas s’étonner d’entendre parler de communauté fermée après.

                    • [^] # Re: Le libre n'est pas que du code, justement

                      Posté par  . Évalué à 4.

                      Moi je pense que se solidariser communautairement dans ce cas ci, c’est quand même vu le début du thread se sentir solidaire de propos comme ceux de Gabins qui déclenchent tout. Je trouve que ça vaut pas vraiment le coup non plus, et surtout pas de chercher l’entre soi.

                      Qu'on soit clair, je ne suis pas solidaire des propos de Gabin3. Pas du tout. Il est aggressif et je ne vois pas ce qu'il amène. Et si c'est la même personne que Gabin2, il suffit de regarder l'historique pour voir qu'on est pas d'accord.

                      Typiquement il y a une sensibilité « élitiste » dans le monde du libre

                      C'est exact. Ca se rapproche selon moi d'une méritocratie. Ca a des défauts certes, mais dans d'autres domaines c'est celui qui a le plus de pognon qui gouverne, ou le plus fort physiquement, ou la meilleure naissance etc… Qu'est-ce que tu préfères ?

                      Que celui qui apporte le plus à la communauté soit privilégié, ça me parait le plus sain (même si ça a aussi des défaults on est d'accord). Pour donner un exemple un peu actuel, que Linus soit abrupt avec les autres, que ce soit un rustre et bien je considère que c'est dommage certes, mais que les avantages du personnage surpassent les inconvénients. On peut pas être bon partout.

                      tu dois montrer pâte blanche, contribuer, être adoubé et peut-être que du coup on te pardonnera beaucoup de chose.

                      Ben c'est toujours et partout comme ça. Tout le monde a des défauts, et ces défauts sont contre balancés par les qualités.

                      • [^] # Re: Le libre n'est pas que du code, justement

                        Posté par  . Évalué à 2.

                        Faut-il sauver le soldat Isabeau alors, contributrice et modératrice sur ce site entre autres choses, bien qu’elle se laisse peut-être parfois emporter ? Est-elle adoubée ?

                        • [^] # Re: Le libre n'est pas que du code, justement

                          Posté par  (site web personnel) . Évalué à -2.

                          A ma connaissance personne n'a insulté ce soldat, ni demandé de l'abattre, il y a eu juste une critique de dépêche et de commentaires, ainsi qu'une demande de modération d'une insulte.

                          Peux-tu être plus précis sur comment sauver ce soldat? Dire du bien d'une dépêche même si on pense le contraire? S'interdire de critiquer le travail de ce soldat? Dire que le NC est dans l'esprit du libre même si c'est faux?

                          PS : je pousse un peu certes… j'ai retenu l'exemple de commentaire jugé plus constructif, mais j'ai aussi tiqué sur le soutien à la victimisation de ton commentaire, tout comme l'idée qu'être modératrice devrait changer quelque chose dans un débat d'idées (c'est indépendant, les non modérateur méritent autant de respect).

                        • [^] # Re: Le libre n'est pas que du code, justement

                          Posté par  . Évalué à 4.

                          Faut-il sauver le soldat Isabeau alors, contributrice et modératrice sur ce site entre autres choses, bien qu’elle se laisse peut-être parfois emporter ?

                          Déjà, l'équipe de modération c'est pas nous qui la choisissons donc la question ne se pose pas.

                          Ensuite, moi j'ai rien contre elle, on est parfois pas d'accord, on a probablement pas la même vision des choses, mais tant mieux. C'est pas en étant tous d'accord que les choses progressent. Le débat, c'est des opinions différentes qui se confrontent.

                          Bon, c'est vrai qu'elle est pas vraiment modérée pour une modératrice, mais on sent la personne qui a des convictions, même si c'est pas forcément les mêmes que les miennes, on est du même côté : chez les libristes.

                          Est-elle adoubée ?

                          Faut arrêter avec ça. Il n'y a pas deux groupes, les adoubés et ceux qui ne le sont pas. Ici chacun a son opinion, et il n'y a pas d'autorité qui adouberait quelqu'un.

                          • [^] # Re: Le libre n'est pas que du code, justement

                            Posté par  . Évalué à 1.

                            C’est là que la position est compliquée, on « fonctionne » au mérite, et les méritants ont « droit » à certains écarts, d’un autre côté qui décide qui est méritant ou pas ? Il semble tout de même y avoir une espèce d’organisation informelle, mais paradoxalement pour y appartenir l’important ne semble pas vraiment être le code informatique, mais un code de valeur. Et quand on attaque ce code de valeur, il y a réaction … de cette communauté principalement.

                            Il y aurait plus de latitude dans le fait d’être violent dans la critique que dans la manière de prendre la critique. Je suis d’accord que la critique est une chose importante, par contre si le critique a systématiquement raison et si le récipiendaire qui le prend mal se victimise forcément, il y a une asymétrie bizarre.

                            Finalement je crois que ce qui finit par transparaître de tous ces échanges, c’est qu’il y a une chose au moins aussi importante dans le libre que le code, c’est qu’il est produit … en communauté. Et que ses différentes composantes, humaines pour le coup, ont toutes leur susceptibilité, qu’il convient de préserver si on veut garder une communauté fonctionnelle qui puisse collaborer.

                            • [^] # Re: Le libre n'est pas que du code, justement

                              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

                              Et que ses différentes composantes, humaines pour le coup, ont toutes leur susceptibilité, qu’il convient de préserver si on veut garder une communauté fonctionnelle qui puisse collaborer.

                              Mais jusqu'où aller?
                              Ysabeau semble (c'est revenu dans un de ses commentaires dans cette dépêche, "délit de sale licence") avoir mal pris une remarque pertinente sur l'incompatibilité supposée entre son affichage (possibilité de vendre) et sa licence (non libre) choisie alors que la phrase me semble tout sauf agressive et ne dit pas du tout que c'est sale, juste que c'est incompatible, à moins que ce soit ce commentaire tout aussi pas aggressif), c'est une "sensibilité" un peu extrème? Faut-il, sous couvert de refuser un extrême, en accepter un autre? Comment dire à une personne qui se braque dès qu'on dit qu'il y a une incohérence, même de manière pas du tout vue comme agressive par d'autres (je ne parle pas de moi la, je sais), qu'il y a une incohérence entre ses propos et ses actes, ou qu'on fasse remarquer que NC n'a pas de rapport avec le libre par définition et que c'est dommage de son point de vue de ne pas faire de libre?

                              Faut-il mettre sur le même niveau un conflit sur les idées qu'un "merci" à une personne qui traite les autres d'abruti comme si de rien n'était? Faut-il accepter les insultes sexuelles comme normales et pas bien méchant comparé à des débats chauds sur les idées?

                              Je n'ai pas non l'impression qu'il y ai eu plus de réponse argumentée ou acceptant la critique à un commentaire unanimement jugé pertinent que sur un commentaire jugé plus agressif, c'est aussi assez frustrant je pense pour ceux qui font l'effort d'être plus didactiques d'être jugé aussi emmerdant que les gens plus "bruts", et ça doit décourager les gens essayant d'être plus didactiques de se faire ignorer.

                              Beaucoup de questions, pas de réponses simples…

                • [^] # Re: Le libre n'est pas que du code, justement

                  Posté par  . Évalué à -8. Dernière modification le 15 juin 2019 à 15:15.

                  Question à quelqu’un qui clâme une sensibilité tendue vers le code et pas autre chose : pourquoi lire les interviews ?

                  Parce que ça pouvait être intéressant. Mais Yasabeau n'a pas fait le travail critique, la "produit" mis en avant n'est pas "geaugeable" car inaccessible (en partie ou en entierté), on est à la limite de la pub. Je vois pas de prod libre sur le site de gigowatt.

                  Zenitram qui est producteur de libre serait à priori le premier concerné car le docu prétend vendre^wtransmettre le concept du libre et donc de parler en son nom.
                  Lui qui joue le jeu à 100% en plus d'être critique envers sa propre idéologie est en droit de se sentir bousculé quand un blablateur se sert du libre et en plus y fait défaut.

                  Moi, je n'aime pas les parleurs et autres activistes 1er degré façon antistress et comme j'ai relevé des incohérences et qu'elles n'ont toujours pas été infirmés, ça me conforte dans mon interprétation.

                  Pour répondre à Tankey:
                  Traducteurs, graphistes, ergonomistes (UX), juristes ne sont pas des blalateurs. Ils enrichissent le libre matériellement. !yakafaucon

                  "Oui mais les réflexions, le conflit d'idées, toussa…) C'est aussi une forme d'enrichissement."

                  Oui, entre acteurs du libre ou alors avec une opposition. Mais je n'ai pas vu de réflexion de la part des critiqués.
                  J'ai vu une position victimaire et des insultes.

                  Les commentaires de freejeff et même ceux de Zenitram sont posés mais complètement ignorés.
                  Parce qu'une personne n'a pas su dépasser son égo de blablateuse.

                  La communauté du libre n'a pas besoin d'être caressée dans le sens du poil vu qu'elle agit, qu'elle est autonome. Que les gens extérieurs adhèrent ou pas, elle continuera à vivre.

                  Donc ne pas faire le dos courbé à la moindre contribution blablatique est un luxe que les libristes peuvent se permettre, c'est mon avis.

      • [^] # Re: [PAS CONTENT] Sérieux... Plus ça va plus DLFP me semble un repaire d'abrutis.

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

        ni un bar qui oblige à augmenter artificiellement le nombre de ses adhérents pour boire un verre

        Quand tu tiens un bar, l'état impose des contraintes financières et légales, c'est évident pour tout le monde : loyer, impôts, taxes, règles d'ouverture, … L’adhésion à l’association (2 € par an minimum) est indispensable pour consommer au bar ? ça fait des rentrées d'argent.. Dans d'autres lieu, ça permet de refuser les indésirables.
        En outre être bénévole ne fais pas de Thierry Bayoud l'auteur des règles de ce bar. De même que je (modérateur) n'ai pas écris les règles en vigueur sur linuxfr et que je m'y plie sans les approuver toutes.

        Tu ne peux pas réfléchir un peu plus loin que tes sempiternelles fixettes sur le sens de libre ? Tu ne peux pas voir la vérité chez les autres ? Tu ne peux pas voir le positif ?

        Les développeurs Debian se sont mis d'accord sur des règles pour définir ce qui est libre ou pas, leurs règles, ils se sont même mis d'accord pour autoriser le non-libre. Mais avec qui t'est tu mis d'accord pour venir clamer ce qui est acceptable ici ?
        Tu peux refuser en bloc les arguments des autres, mais ta virulence et ta façon de sauter sur les détails te donnent un air d'autorité délivrant des satisfecit ou jetant aux orties le travail des autres.
        Tu rejettes la license NC d'un bloc sans voir que c'est un début de victoire. Ça ne te vient pas à l'esprit que les auteurs des Creative Commons sont intelligents et l'ont créée à dessein, comme une première étape ?

        "La liberté est à l'homme ce que les ailes sont à l'oiseau" Jean-Pierre Rosnay

        • [^] # Re: [PAS CONTENT] Sérieux... Plus ça va plus DLFP me semble un repaire d'abrutis.

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4. Dernière modification le 15 juin 2019 à 12:40.

          Je ne rentrerai pas dans le reste, mais :

          Tu rejettes la license NC d'un bloc

          Je ne la rejette pas.
          Tu parle de qui définit, ben voila : le NC n'est pas libre, je n'ai pas défini ça, c'est la définition du libre. Pourquoi dans ta réaction tu veux m'associer à ce choix? Je n'ai pas défini la notion de libre, je n'ai pas choisi de rejeter le NC dans la définition de libre (je revendique toutefois que le libre ne m’intéresserai pas du tout si c'était le cas, je m’intéresse à la liberté d'usage non politisée).

          C'est chiant de devoir toujours rappeler que le NC n'est pas compatible avec le libre par définition du libre. Vous aimez la libre diffusion? mais assumez bordel de ne pas être fan du libre mais plutôt libre diffusion! Pourquoi avez-vous besoin de "prendre" la réputation du libre si vous ne l'aimez pas?

          Je n'ai rien contre le NC, j'en ai contre les gens qui fantasment sur l'idée que le NC a un moindre lien avec le libre (non, ça n'a aucun lien, du NC est 0% libre, par définition).

          Pourquoi les gens aimant le NC ont besoin de s'imaginer aimer le libre qu'ils rejettent à cet instant? Pourquoi ne peuvent-ils simplement pas dire qu'ils regardent le libre de loin et ne sont pas encore convaincus? Pourquoi ont-ils besoin de se mentir sur leur sentiment vis à vis du libre?

          Ça ne te vient pas à l'esprit que les auteurs des Creative Commons sont intelligents et l'ont créée à dessein, comme une première étape ?

          tout à fait.
          Et le site est clair : ce n'est pas libre, c'est bien un pont vers le libre.
          Je suis entièrement en phase avec eux, et je ne le serai pas si ils disaient "c'est un peu libre", note que le site CC ne marque aucune ment le logo "libre" sur les pages de NC (comme ND). Différence donc entre "libre diffusion" et "libre".
          CQFD.

          • [^] # Re: [PAS CONTENT] Sérieux... Plus ça va plus DLFP me semble un repaire d'abrutis.

            Posté par  . Évalué à 6.

            tout à fait.
            Et le site est clair : ce n'est pas libre, c'est bien un pont vers le libre.

            Donc on est bien d'accord: on peut être un "libriste", avoir pour objectif que le "libre" soit de plus en plus répandu, et utiliser une licence NC sur un contenu vidéo (c-à-d une licence non libre) parce qu'on pense que c'est un bon pont vers le logiciel libre (même en ignorant tes positions sur l'art et le logiciel, tu sais déjà ce qu'une bonne partie des "libristes" en pense).

            Du coup, pourquoi dis-tu:
            - …mais le film sera évidement libre (soyons clair : pas de NC evidement) (https://linuxfr.org/news/interview-de-thierry-bayoud-co-auteur-du-film-lol-logiciel-libre-une-affaire-serieuse#comment-1774797)
            - Du coup, ça ressemble à du "libre washing" ou "éthique washing" d'organiser des discussions sur le logiciel libre ou parler d'engagement sans déjà au minimum faire du libre dans ce qu'on produit soit-même. Si c'est une erreur, il faudrait vite corriger la licence de lebarcommun pour en mettre une libre et mettre une licence plus explicite sur gigowattfilm (par forcément les images, mais au moins le code et le texte). (https://linuxfr.org/news/interview-de-thierry-bayoud-co-auteur-du-film-lol-logiciel-libre-une-affaire-serieuse#comment-1774773)

            ou même tout les passages où tu expliques ceux qui "en réalité n'aime pas le libre".

            En d'autres termes: est-il selon toi possible d'appliquer la méthode pour laquelle tu prétends n'avoir pas de problème avec, mais sans être ensuite attaqué par toi pour "en réalité ne pas aimer le libre" ou "faire du libre washing" ou "ce n'est pas un libriste, mais un logiciel libriste" ou "être incohérent: si on défend le libre, le film sera évidement pas NC" ?

            Je pense qu'on connait tous la réponse: ton commentaire précédent est soit un mensonge conscient, soit une illustration du fait que tu vis dans ton petit monde, étiquetant tout ceux qui ne font pas comme toi d'un motif malveillant sans vraiment te préoccuper de savoir ce qu'il en est réellement.

    • [^] # Re: [PAS CONTENT] Sérieux... Plus ça va plus DLFP me semble un repaire d'abrutis.

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0. Dernière modification le 14 juin 2019 à 16:18.

      Vous n'avez rien de plus constructif à proposer ?

      Proposition constructive pour les gens disant que le libre c'est bien et voulant une cohérence : rendre libres ses sites et ses films, il le peut! Et ça montrerai une cohérence entre affichage et actes.

      Autre proposition constructive pour les gens n'aimant pas la contradiction : contre argumenter est plus utile que insulter gratuitement (attaque des personnes et non des idées) pour convaincre.

    • [^] # Re: [PAS CONTENT] Sérieux... Plus ça va plus DLFP me semble un repaire d'abrutis.

      Posté par  . Évalué à -10.

      Qui parmi nous tous peut dire honnêtement qu'il a investi 4 années de sa vie dans un projet de cette envergure

      Lequel? tenir un bar?
      Soit vous êtes proches, intimes et avez vu le docu soit le mot "envergure" a un tout autre sens. Il n'y aucuns matériaux accéssibles de près ou de loin pour nous permettre de l'apprécier.

      • issue de l'interview: zero
      • images: zero
      • bande annonce: zero
      • synopsis: zero
      • liste d'intervenant: zero

      Je continue?

      Du genre : Hey Thierry, penses-tu qu'il serait possible avec des salles comme L'American Comsmograph (ex Utopia de proposer le docu via Vidéo en Poche ? Diffusion plus on repart avec sa copie sans DRM ? Du constructif quoi. Des trucs utiles.

      N'ont-ils pas travaillé 4 années sur le projet? Durant ses 4 années, n'ont-ils pas pensé un seul instant à la façon de le distribuer en cohérence?

      Et pourquoi 4 ans, d'ailleurs? Rien de l'interview d'Isabeau ne l'explique, rien sur le(s) site(s) ne l'explique.
      Donc tu as (isa)beau le répèter qu'il y a mis 4 années, je vais te répondre:
      Et?

      J'ose espèrer néanmoins que vous voyez que ça va au delà du "produit" en question.

    • [^] # Re: [PAS CONTENT] Sérieux... Plus ça va plus DLFP me semble un repaire d'abrutis.

      Posté par  . Évalué à -5.

      Bonjour,
      merci à toi. J'ai fait un journal une fois, mal m'en a pris. Ici on se fait moiser par des ab….. pour n'importe quoi.
      J'avais dit que je n'écrirais plus sur ce site, comme quoi je fais une exception.
      Bonne journée

      • [^] # Re: [PAS CONTENT] Sérieux... Plus ça va plus DLFP me semble un repaire d'abrutis.

        Posté par  . Évalué à 1.

        Ici on se fait moiser par des ab….. pour n'importe quoi.

        Super contribution, que de traiter les contradicteurs d'abrutis …

        Je serais ravi de lire une de tes contributions argumentées, mais si c'est pour écrire çà, alors tu as peut être bien fait d'arrêter de contribuer …

        • [^] # Re: [PAS CONTENT] Sérieux... Plus ça va plus DLFP me semble un repaire d'abrutis.

          Posté par  . Évalué à -8.

          J'ai dit qu'on se faisait moinser par des ab…..
          Si toi tu ne moinse pas sans argumenter dans ce cas tout va bien.
          Si le journal est agressif, injurieux je peux comprendre qu'on moinse, mais quand le journal (peut être mal écrit) est correcte dans ce cas je ne l'accepte pas.
          Si tu avais pris la peine de regarder tu aurais vu, qu'à un moment de ma vie ou j'avais plein de taf, j'ai commis l'erreur de faire un journal très court avec quelques liens puis un résumé d'une phrase…et cela a entraîner des moinsages d'aigris, d'haineux…
          Certes j'aurais peut être du le mettre dans les liens mais dans ce cas ceux qui moinsent à tout va sans argumenter…c'est pathétique.
          Et visiblement la réaction précédente montre bien que je ne suis pas tout seul à penser qu'il ne faut pas trop s'éloigner des standards de certains ici.
          Moi quand un journal est mal fait cela ne me gène pas, la personne a essayé de fournir une information avec le temps qu'elle avait.

  • # Fichtre bigre diantre saperlipopette

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10. Dernière modification le 15 juin 2019 à 15:18.

    C'est étonnant de comparer l'entretien (pour ceux qui l'ont lu) avec les questions posées par les plus virulents ici (pour ceux qui ont eu le courage de les lire).

    Quelques citations de l'entretien : « L’objectif principal a été pour nous de vulgariser le concept du logiciel libre », « nous ne savons pas encore s’il sera distribué dans les circuits traditionnels », « je fais la démarche d’utiliser de plus en plus de logiciels libres », « nous engager pour le logiciel libre, l’agriculture bio, la pêche durable, les énergies renouvelables (donc sans nucléaire), les commerces de proximité, le monde associatif, une monnaie différente non spéculative, etc. », « j’essaye de faire changer les habitudes d’utilisation d’outils numériques non libres, mais la voie est rude. »

    Questions/reproches posés par les plus virulents : vous n'utilisez pas que du libre (ce qui n'est pas prétendu), vous ne produisez pas de code libre (ce qui n'est pas prétendu), vous êtes un prosélyte du libre (ce qui n'est pas prétendu par Thierry Bayoud à mon sens en réalisant ce documentaire, cf l'objectif annoncé qui est de faire connaître, pas de convertir), vous n'avez pas diffusé le documentaire en ligne (avant l'avant-première ?), vous n'avez pas mis de licence libre (en même temps il n'était pas initialement annoncé que le documentaire était réalisé pour être sous une licence libre), des remarques sur le fait que les auteurs ne seraient intéressés que par le gratuit ou par le librement diffusable non libre, etc.

    On voit assez bien les obsessions/marottes de certains, qui les projettent dans un entretien (y compris si le sujet n'est pas abordé ou pire si la réponse y figure déjà), et plus embêtant les attribuent à d'autres. Ils auraient pu l'exprimer ainsi : « J'aurai aimé que vous n'utilisez que du logiciel libre. Quelles sont les limitations rencontrées (techniques ou en termes de formation par exemple) qui pourraient être levées pour une prochaine fois ? Produisez-vous du code qui pourrait être libéré dans le domaine de la production documentaire ? Vous considérez-vous comme un promoteur du libre ou un journaliste témoin ou un participant à l'aventure du libre ? Avez-vous pensé à placer le documentaire sous une licence libre, et quelles seraient les conditions pour qu'il le soit ? Etc., etc. » bref poser les questions de manière constructive, sans sur-interprétation.

    En tout cas, à titre personnel, je suis impatient d'assister à l'avant-première, je suis content qu'un nouveau documentaire traite du logiciel libre, j'apprécie l'idée de cet entretien et le résultat - cette dépêche (et je remercie les participants à l'entretien). Et je suis aussi curieux de connaître les thèmes abordés et les gens rencontrés dans ce documentaire, sachant que la matière existerait pour en faire un ou deux de plus, selon les auteurs.

    • [^] # Re: Fichtre bigre diantre saperlipopette

      Posté par  . Évalué à 9.

      vous ne produisez pas de code libre

      Si ça c'est pour moi je tiens à préciser qu'évidemment je ne reproche pas à Thierry Bayoud de ne pas produire du code libre, lui il fait des documentaires ou tout ce qui lui plaira c'est bien son droit. Mon propos était dans une sous-discussion, comme la plupart des journaux / dépêches de plus de 50 commentaires en fabriquent sur ce site.

      Mais parlons un peu du fond, ce que je n'ai pas fait jusqu'ici. C'est quand même surprenant de ne pas pouvoir visionner ce documentaire sur une plateforme quelconque, vu son sujet. Ok, avant première je comprends même si c'est pas mon monde etc… Mais reste que comment discuter de la chose sans l'avoir vu ? Du coup, ça dérive. Pas de matière à visualiser / analyser, donc chacun part effectivement dans sa marotte / obsession.

      Ensuite, en ce qui concerne la licence, on peut imaginer que les auteurs d'un documentaire sur le logiciel libre aiment le logiciel libre (c'est ce que semble dire Thierry Bayoud) et sa philosophie. Il est donc surprenant d'apprendre que le documentaire n'a pas été réalisé avec des logiciels libres. Et dans l'interview, c'est expédié en quelques mots comme si ça n'avait au fond pas d'importance, donc ça ne me surprend pas que ça ait choqué. Il est également surprenant de ne rien lire concernant la licence (point fondamental ici quand même).

      Un petit mot à Thierry pour conclure : bon j'imagine que tu trouves que tu as été très mal accueilli et je peux le comprendre, mais ici les dents sont dures, c'est habituel et c'est ce qui fait la spécificité du lieu. Si tu laisses tomber le mauvais je suis sûr que tu peux y trouver du bon. En tout cas bon courage à toi et merci de ton implication dans le libre.

      PS : J'espère quand même que ton prochain documentaire ne s'appellera pas Lol — les libristes de linuxfr ces connards. ;)

    • [^] # Re: Fichtre bigre diantre saperlipopette

      Posté par  . Évalué à 10.

      Ce que tu dis est très juste, mais je pense que tu généralises trop. Il y a certes des commentaires un peu trop bruts, mais pas mal de questions ont été posées, et il n'y a pas eu beaucoup de réponses à ces questions.

      Peut être que tu ne t'intéresses qu'aux Logiciels Libres, mais personnellement, la culture libre m'intéresse tout autant, et lorsque quelqu'un vient présenter un œuvre culturelle qui parle du libre ; même si ce n'est que de sa composante logicielle ; et bien j'ai envie d'échanger avec lui sur la culture libre.

      C'est assez périlleux de venir sur un site pour parler d'un film dont on ne peut pas voir de bande-annonce, et dont une toute petite minorité géographique est concernée.

      Sur la question de :

      N’ayant aucun réseau dans le cinéma ou la télévision (Gigowatt Film est une toute petite structure), nous ne savons pas encore s’il sera distribué dans les circuits traditionnels. Nous mettrons tout en œuvre pour postuler dans les festivals de documentaire, nous démarcherons les distributeurs et les chaînes de télé, et nous espérons surtout qu’il vivra, au minimum, grâce aux sollicitations d’associations et de militants qui souhaiteront organiser des projections suivies d’une discussion autour du thème central qu’est le logiciel libre. Nous sommes en tout cas prêts à faire le tour de France pour amener ce film dans les coins les plus reculés s’il y a de la demande.

      Il y a tout de même de sacrés exemples de réussites de personnes ayant suivie une démarche plus moderne en ligne, je pense par exemple aux entretiens de Thinkerview, qui sont géniaux, accessibles librement, et qui rapportent de quoi vivre à leur équipe. On peut donc avoir envie de questionner ce choix de distribution, non ?

      Quant à l'utilisation de Logiciels Libres pour la production, je pense également que la question est légitime, je trouve très, très triste qu'il n'y ait pas eu une analyse fine des défauts qui légitimaient l'utilisation de softs non-libres. Là, on a juste, mon monteur sait utiliser ça alors il l'a utilisé. C'est un peu dommage non ?

      Et comme réponse :

      Qu'est-ce qu'un « simple documentaire » ? Comment pouvez-vous savoir si les outils libres existants auraient suffit pour le travail que nous avons fourni ?

      Pour l'instant il y a beaucoup de bruits pour rien, dans toutes ces remarques.

      Et bien c'est sûr, argumentum ad potentiam posé brutalement, il va se faire des amis …

      C'est sûr, que sans politique globale ouverte sur l’œuvre, cela ne peut pas suscité l'adhésion de la communauté pour travailler à aider gratuitement, car l'usufruit n'est que pour ceux qui sont propriétaires, donc les développeurs des softs de montage libres n'auraient peut être pas été intéressés pour aider. Mais si la démarche avait été libre du début à la fin alors, peut être que qu'il y aurait eu une émulation importante autour du projet à même de générer des revenus par Tipeee par exemple.

      Donc évidemment que la critique ne peut être que globale.

      En terme de réponses, elles sont plutôt très agaçantes :

      Devais-je obliger François Zaïdi, qui a en effet l'habitude de travailler (j'entends par là que c'est son métier) sur des outils non libres depuis environ vingt ans avant d'imaginer réaliser ce documentaire ? Je ne pense pas.

      Non, mais vu que les gens ici sont intéressés par cette question, il pourrait peut être lui remonter pour qu'il nous donne son avis ? C'est une posture bienveillante qui aurait mis les gens de son cotés et prouvé son intérêt pour notre communauté et sa bonne volonté. Ce n'est hélas pas ce qu'il a fait.

      À tous : plutôt que de mouliner dans le vide et de juger ce que vous ne connaissez pas (à savoir le documentaire en question et la démarche qui en est à l'origine),

      Les gens réfléchissent et essaye de discuter avec lui, et non seulement, il décrédibilise leurs interventions "mouliner dans le vide", et ensuite :

      je ne peux que vous inciter à vous manifester pour pouvoir assister à cette avant-première. Les places étant limitées, il vous faut nous transmettre vos nom et prénom pour être inscrits sur la liste des invités.

      que j'ai interprété par : "en fait, je ne me soucie pas vraiment de ce que vous pensez, je suis la pour faire la promo de mon avant-première, donc soit vous venez, soit je n'ai rien à vous dire". Le tout avec un compte crée le 13/06/2019. Donc, s'il est clair qu'il ne connaît pas la sociologie de linuxfr, il n'a pas vraiment chercher à comprendre ce que disaient les gens. Donc peut être que l'on n'est pas accueillant et qu'en tant que modérateurs, vous souhaiteriez qu'on le soit plus, mais faut il vraiment que cette agora se range sous une forme de médiocrité où les gens viennent dire leur vérité, n'écoutent rien et partent en claquant la porte ?

      Il y a déjà twitter, facebook et consort pour cela, je préférerais pouvoir continuer à avoir des débats techniques, philosophiques et sociétaux, qui sont rudes, mais me permette de mieux comprendre des positions sur lesquelles ma pensée avait des angles morts.

      Donc honnêtement, s'il ne revient pas, à la lecture de ses commentaires, et bien tant mieux.

      Merci pour ce jugement à l'emporte-pièce. Donc sur la simple lecture de quelques lignes d'entretien, et sans même que mon critique ait vu le film, me voici déjà catalogué, jugé, dénigré. Cela me semble très constructif.

      encore une agression vis à vis d'une critique, jugement à l'emporte pièce. Les gens jugent sur les faits qu'ils ont. C'est souvent le cas des documentaristes, ils n'acceptent pas la critique.
      J'ai fait une avant première de j'veux du soleil, et à la première critique que j'ai formulé au réalisateur, il s'est braqué, alors qu'en préambule il avait demandé qu'on le critique.

      J'ai eu le même problème avec le réalisateur de nouveaux chiens de gardes qui tenait des propos dégradant envers ceux qui n'étaient pas de sa classe, et lorsque je lui ai fait remarqué, il m'a insulté.

      Il n'est pas facile de voir sa pensée, ses œuvres, ou productions jugées, c'est pourtant une nécessité pour les créateurs.

      Quand je me fais critiqué en conf ou lorsque l'on soumet un article, j'essaye avant tout et par tous les moyens de comprendre la critique avant de m’offusquer. Si les gens ne peuvent débattre lorsqu'on les critique, ils n'ont rien à faire sur une place publique. nous nous faisons tacler plusieurs fois par an sur nos idées lorsque nous les soumettons et ça nous fait du bien. Dès fois c'est injuste, mais la plupart du temps ça fait progressé et cela permet d'éviter la melonite.

      Après, c'est peut être l'équipe éditoriale (modérateurs, je ne sais pas si vous avez un autre rôle éditorial), en tout cas très certainement la personne qui a réalisé l'interview, qui n'a pas mesuré que son interview aller soulever beaucoup de critique. Ce site, n'est pas un site léger, il arrive que des sujets ne soient pas trop polémiques, mais c'est la plupart du temps lorsqu'ils sont traités par des gens en phase avec les doxas en vigueurs ici.

      Personnellement, je n'ai pas trouvé cette interview de très bonne qualité et je suis clairement resté sur ma faim dans les échanges. C'est tout de même très étonnant d'avoir passer 4 ans à travailler sur ce sujet et d'être aussi orthogonal aux us et coutumes des gens développant du LL et ceux s'intéressant au phénomène du libre dans sa globalité.

      • [^] # Re: Fichtre bigre diantre saperlipopette

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2. Dernière modification le 15 juin 2019 à 22:54.

        C'est assez périlleux de venir sur un site pour parler d'un film dont on ne peut pas voir de bande-annonce, et dont une toute petite minorité géographique est concernée.

        Comme je te l'ai déjà dit, il n'est pas venu, au contraire c'est nous qui avons sollicité et conduit l'interview.

        Au lieu d'exiger des réponses en prêtant à l'interviewé et aux modérateurs des intentions hérétiques, Zenitram et toi pourriez vous inspirer de Richard Stallman qui en la matière pose courtoisement des questions puis explique pédagogiquement ce qui ne lui va pas.

        beaucoup de critiques

        deux personnes
        (sans le troll)

        "La liberté est à l'homme ce que les ailes sont à l'oiseau" Jean-Pierre Rosnay

        • [^] # Re: Fichtre bigre diantre saperlipopette

          Posté par  . Évalué à 10.

          Au lieu d'exiger des réponses en prêtant à l'interviewé et aux modérateurs des intentions hérétiques, Zenitram et toi pourriez vous inspirer de Richard Stallman qui en la matière pose courtoisement des questions puis explique pédagogiquement ce qui ne lui va pas.

          Tu commences à être vraiment pénible. Déjà RMS et courtois et pédagogique est un troll en soit, auquel je ne participerais pas cette fois.

          Et deuxièmement, c'est exactement ce que j'ai fait. J'ai détaillé parce Benoît Sibaud, écrit un message exprimant son étonnement. J'ai essayé d'expliqué en quoi ce n'est pas étonnant.

          Je n'ai rien exiger, j'ai constaté et regretté, c'est une énorme nuance. Il conviendrait que tu te mesures un peu dans tes critiques. Je n'ai pas prêté au modérateurs des positions hérétiques, c'est clairement agaçant comme manière de débattre.

          deux personnes
          (sans le troll)

          J'en ai vu au moins 4, et je n'ai pas vu des gens troller ici, c'est encore une fois assez rabaissant.

          Sur ce coup, vous être 3 modérateurs à être un peu agressif envers vos contributeurs, donc c'est maintenant mon tour de te dire "on se calme et on débat".

          Si le débat ne t'intéresse pas, rien ne te force à participer. Si c'est ensuite pour me dire de me comporter comme RMS, tu peux t'estimer heureux que je ne me sois pas énervé plus fort que ça (parce qu'en faite ça m'énerve vraiment).

          Franchement, je commence à comprendre pourquoi, je n'ai jamais reçu de réponse à mon mail du 19 avril pour participer à la modération, et j'en suis bien navré.

          On a l'impression d'être considéré comme des pollueurs de site, c'est vraiment désagréable. Personnellement, j'aime bien venir ici, mais ça commence à être chiant ce genre de commentaires ou il y a zéro argument à part "tu me saouls et tu es lourd".

          Comme je te l'ai déjà dit, il n'est pas venu, au contraire c'est nous qui avons sollicité et conduit l'interview.

          Oui et c'est vous qui n'avez pas été malin, certain pensent, dont moi, que cette interview n'est pas bonne et se questionnent sur le bien-fondé de la démarche, c'est bien leur droit non ?

          Franchement, l'équipe de modération, n'a pas réussi à voir que ça allait mal tourner ?

          C'est des questions hyper-sensible ici depuis deux ans, il y a eu la calculette librewashing, le documentaire youtube librewashing et certainement plein d'autres. Vous lisez forcément les commentaires, donc vous auriez totalement pu anticiper et faire en sorte de retravailler les points traités trop légèrement, non ?

          C'est un peu facile de nous critiquer maintenant, mais si on a des choses qui nous dérangent on le dit. Et merde, jusqu'ici j'ai essayé d'y mettre les formes, donc clairement, tu as un gars qui ne répond à aucune des questions posées, en se plaignant du comportement des gens ici, tout en ayant crée son compte il y a deux jours et vous vous allez dans son sens ?

          Sur mes commentaires, +12,(+13,-1),+1,+2,(+4,-3),(+2,-4),+3
          Il semblerait que ça ne sois pas tant du troll que ça, c'est sûr que lorsque l'on s'énerve comme dans ce post, les chances de se faire moinsser sont bien plus importantes (+2,-4), il est donc bien probable que celui-ci finisse très bas.

          Honnêtement, je ne trouve pas ça sérieux. C'est votre communauté qui fait ce site, il conviendrait de s'adresser à elle autrement.

          Qualifier l'intérêt des gens sur un sujet d'obsession n'est pas non plus très sain, il faudrait vous reprendre un peu. Que vous soyez agacé du ton qu'on pris les commentaires, je veux bien le comprendre, mais de là à tout amalgamer tout en ne s'intéressant pas du tout à ce que veulent dire les commentateurs, c'est quand même fort de café.

          • [^] # Re: Fichtre bigre diantre saperlipopette

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 9.

            Franchement, je commence à comprendre pourquoi, je n'ai jamais reçu de réponse à mon mail du 19 avril pour participer à la modération, et j'en suis bien navré.

            Là je suis un peu embêté parce que je ne retrouve pas ton mail dans ma boîte. Sauf erreur de ma part si tu n'as pas eu de réponse c'est que nous n'avons pas vu ta demande. J'en suis désolé.

            Oui et c'est vous qui n'avez pas été malin, certain pensent, dont moi, que cette interview n'est pas bonne et se questionnent sur le bien-fondé de la démarche, c'est bien leur droit non ?

            Franchement, l'équipe de modération, n'a pas réussi à voir que ça allait mal tourner ?

            Non, nous n'avons pas réussi à voir que ça allait mal tourner. Cette interview fait partie d'un lot d'interviews de différentes personnes abordant le libre d'un angle spécifique. Toutes ces interviews sont présentées sur la liste de modération et ont jusqu'ici été validées par ceux qui se sont exprimés. Il s'avère qu'Ysabeau est à l'initiative et qu'elle gère les entretiens elle-même. À titre personnel je la remercie pour tout cela, je trouve que ça amène du nouveau sur le site et que ça nous sort de la routine des dépêches habituelles.

            Personnellement je maintiens que l'interview est pertinente même si la chaîne de production et le produit final ne sont pas libres. La démarche de Thierry Bayoud m'intéresse de même que les commentaires qui ont suivi, et la question du libre washing est pertinente. La forme de ces derniers me navre cependant. Mais :

            il me semble avoir fait attention à ce que j'écrivais, tant sur le fond que sur la forme.

            Je ne suis pas sûr qu'il faille le préciser mais à titre personnel je trouve en effet que tes interventions étaient bien. Il n'y a aucun doute que tu les as soigneusement écrites.

            • [^] # Re: Fichtre bigre diantre saperlipopette

              Posté par  . Évalué à 3.

              Effectivement, j'ai regardé, c'est ma faute. Le mail sympa de confirmation qu'il fallait que j'envoie était dans les spams. Ce n'est pas bien grave. C'est assez étonnant que ça soit l'utilisateur qui doive valider l'envoie de son mail et non le modérateur, non ?

              19 avr. 2019 13:10
              À moi
              Pour diffuser le message ci-joint dans la liste moderateurs, suivez le lien
              ci-dessous :
              mailto:sympa@linuxfr.org?subject=CONFIRM%20fa8c82abfd176c256365e4db27179544
              ou envoyez un e-mail à sympa@linuxfr.org avec comme sujet :
              CONFIRM fa8c82abfd176c256365e4db27179544

              • [^] # Re: Fichtre bigre diantre saperlipopette

                Posté par  . Évalué à 3.

                De plus,

                Personnellement je maintiens que l'interview est pertinente même si la chaîne de production et le produit final ne sont pas libres. La démarche de Thierry Bayoud m'intéresse de même que les commentaires qui ont suivi, et la question du libre washing est pertinente. La forme de ces derniers me navre cependant. Mais :

                Je ne pense pas qu'elle ne soit pas pertinente, mais un peu légère. Parfois cela peut bien passer, mais d'autre fois cela peut gripper, car les gens trouvent qu'il y a des sujets très vite évacués et veulent les traiter dans les commentaires. Mais il est vrai que certain ne se soucient pas du tout de la manière dont leurs messages vont être perçu, du coup il leur faut des pseudo incrémentaux. Je pense que sur ce site lorsque l'on voit un pseudo incrémental, on a à faire à une personne qui en a gros et qui ne veut plus que son message soit modéré par les conventions sociales. C'est aussi assez intéressant à entendre, car cela permet d'avoir accès à des critiques qui sont bien souvent pensées par d'autres, mais non dites, car trop polémiques. Je pense donc que c'est positif au final. Après c'est leur karma qui en pâti le plus. Visiblement les deux personnes étrangère à ce site, on réussi à y trouver de l'intérêt. Et au final, les questionnement au sujet de la création du documentaire, tant sur le modèle économique que sur le choix des outils ou des contraintes techniques ont été traitées, il n'y a donc pas de raison d'être navré !

                • [^] # Re: Fichtre bigre diantre saperlipopette

                  Posté par  . Évalué à 4.

                  J’ai un peu de mal à voir le lien que tu fais entre les conventions sociales en terme de forme de discussion et le potentiel polémique du propos. On peut par exemple être tout à fait désagréable en restant en apparence dans les clous en terme de forme. A l’inverse on peut être consensuel sur le fond mais être très agressif sur la forme (si on se sent conforté par la majorité ça peut même être assez indolore).

                  au final, les questionnement au sujet de la création du documentaire, tant sur le modèle économique que sur le choix des outils ou des contraintes techniques ont été traitées, il n'y a donc pas de raison d'être navré !

                  Reste à savoir si ça n’aurait pas pu se faire en posant simplement les questions et en évitant le drama …

          • [^] # Re: Fichtre bigre diantre saperlipopette

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

            C'est votre communauté qui fait ce site, il conviendrait de s'adresser à elle autrement.

            Sans réouvrir la polémique, je veux juste faire remarquer à tous que ce n'est pas « notre communauté ». Le site ne rapporte rien à personne, sauf quelques récompenses et de la visibilité. Mais on n'est pas des marchands. Tout le monde peut contribuer au site, tout le monde peut rejoindre l'équipe qui et souple et mouvante.
            Si on doit s'adresser aux autres poliment ? on essaie. Aucun modérateur n'a de contrat, ni de règle stricte à suivre. Tout est défini par notre façon de faire et on se critique entre nous.

            Que vous soyez agacé du ton qu'on pris les commentaires

            En plus de la modération, l'équipe crée et participe à beaucoup de dépêches, en particulier quand c'est trop calme. On ne le fait pas pour créer une communauté, mais pour promouvoir les Logiciels Libres. On est donc comme les mainteneurs d'un logiciel libre, on se prend des critiques et peu de contributions, répondre un peu vertement ça fait du bien — ça ne vise pas du tout l'auteur des deux fameuses dépêches sur le recalage d'image.

            Et enfin, je n'étais pas venu pour rediscuter, mais pour te signaler que j'ai incorporé tes questions à la dépêche en cours, avec un peu de réécriture.

            "La liberté est à l'homme ce que les ailes sont à l'oiseau" Jean-Pierre Rosnay

            • [^] # Re: Fichtre bigre diantre saperlipopette

              Posté par  . Évalué à 4.

              Et enfin, je n'étais pas venu pour rediscuter, mais pour te signaler que j'ai incorporé tes questions à la dépêche en cours, avec un peu de réécriture.

              Ok, c'est noté, merci de les avoir pris en compte.

              Pour le reste, on est tous humain avec nos humeurs, il n'y a pas de souci.

        • [^] # Re: Fichtre bigre diantre saperlipopette

          Posté par  . Évalué à 10.

          Zenitram et toi pourriez vous inspirer de Richard Stallman

          Il est de notoriété publique qu'ils n'aiment pas beaucoup Stallman (c'est le moins qu'on puisse dire), leur conseiller de s'en inspirer n'est donc pas forcément très judicieux si tu cherches à les convaincre. ;)

  • # Angle de cet entretien et des autres d'ailleurs

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 8.

    Je voulais simplement rappeler que l'angle de cet interview est d'avoir une idée plus globale du logiciel libre. Donc pas uniquement de ce que font les gens avec, mais aussi comment ils l'ont découvert ou comment ils le promeuvent. C'est d'ailleurs très clair dans l'introduction de l'article.

    Pour le reste, oui, il m'a semblé, à moi personnellement, judicieux d'inclure l'invitation à l'avant-première à la dépêche, mais le film n'était qu'un des objets traités et qu'il ne s'agit nullement d'un publireportage dessus. Alors oui, le titre met en avant le film. Mais un titre ça doit être court et donner envie de lire. Je suis à peu près sûre que quelque chose comme "Thierry Bayoud, bénévole au Bar commun", tout en risquant certains commentaires acerbes, n'aurait pas été un titre qui donne envie de lire l'article (ou peut-être pas, mais j'ai de gros doutes). Bref.

    PS : dans logiciel libre, il y a libre ! Et ce dernier mot reste le plus important.

    « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

    • [^] # Re: Angle de cet entretien et des autres d'ailleurs

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 8. Dernière modification le 16 juin 2019 à 20:07.

      mais aussi comment ils l'ont découvert ou comment ils le promeuvent.

      Je l'ai également ressenti ainsi.

      Alors oui, le titre met en avant le film

      Encore heureux ! Vu que c'est de cela que l'on parle :-)

      Et merci pour cette découverte, je ne connaissais ni n'avait entendu parler de ce documentaire (et je pense pas être seul dans ce cas) Merci aussi à l'auteur d'avoir bien voulu se prêter au jeu de l'entrevue.

      Quant au droit de réponse à titre personnel je reste un peu sur ma faim à cause du mélange entre ce qui est réalisable aujourd'hui et ce qui n'est pas encore faisable. Car s'il n'est possible de se passer de micro-logiciels propriétaires dans les caméras, et s'il est également vrai que monter et étalonner uniquement avec des LL ne permet pas la même rapidité/efficacité dans ce domaine précis, cela n'en fait pas un argument pour éviter la question du possible : sur la licence. Surtout que le modèle de commercialisation n'est vraiment pas incompatible. On peut aussi pointer une certaine méconnaissance avec la partie sur les standards de l'industrie. Mais tout ceci n'est pas bien important pour le moment, c'est une pierre de plus et c'est ça l'essentiel. Donc, et surtout, merci aussi au producteur d'avoir financé ce doc T. Bayoud.

      Enfin merci également aux adorateurs de mouches car c'est aussi un peu grâce à eux que ça avance. Maintenant on peut être pointilleux sans lourdeur inutile et, surtout, sans oublier l'essentiel quant on s'adresse à un inconnu.

      Bon, rdv à la présentation, ou bien lors du changement de licence ? ;-)

  • # Droit de réponse

    Posté par  . Évalué à 6.

    Bon, voilà ce qui manquait pour je pertinente le journal. Maintenant il y a de l'info.

    La manière de produire, les outils utilisés, la licence, etc., ne sont pas le choix des auteurs mais du producteur. Je comprends en lisant les commentaires que cette notion n’était pas comprise.

    Effectivement. Comme dit précédemment ce n'est pas mon monde, je comprends mieux maintenant. Mais reconnait que créer un documentaire sur le libre avec des outils qui ne le sont pas peut poser questions à une communauté de libriste (que ce soit le choix du producteur ou d'un autre intervenant).

    Que vas-tu dire à ta maman ou à ta fille quand elles vont te dire "Ah très intéressants ces logiciels libres. Je ne savais pas que […]. Et du coup tu l'as produit avec des logiciels libres ?"

    Y’en a-t-il parmi vous qui font le choix de ne pas aller au cinéma dans ces conditions ? Ou de ne pas utiliser une voiture fabriquée après 1980 ?

    Fine critique. Nous ne sommes pas non plus parfaitement cohérents. La cohérence intellectuelle c'est plus ou moins simple en fonction des cas, ton exemple de la voiture est bien choisi car si on a réellement besoin d'une voiture pour se déplacer il sera très difficile de le faire avec un véhicule qui n'embarque pas de code non libre. Très difficile, donc l'immense majorité ne le fera pas.

    Ton quatrième paragraphe explique pourquoi tu as utilisé des outils propriétaires (très difficile parce que ce n'est pas la norme de fait dans ton "industrie" en résumé). C'était très important de l'expliquer parce qu'ici on parle de logiciel libre le plus souvent, alors forcément c'est une partie qui nous intéressait.

    Nous avions fait une bande-annonce l’année dernière que j’ai retirée il y a quelques semaines.

    Ok, c'est pas de bol alors. Une interview avec 12 questions et 12 réponses donc certaines très courtes, c'était un peu juste pour se faire un avis.

    Je vous souhaite de bons échanges, que j’espère un peu plus bienveillants

    Une partie des commentaires de ce journal n'a rien à voir avec ton documentaire mais plutôt avec un quiproquo entre la modération et quelques membres, dont moi. Ici il y a des sous-discussions, c'est assez rare et ça peut te sembler bizarre qu'on se mette à parler de quelque chose qui n'a rien à voir avec le sujet, mais c'est souvent dans ces sous-discussions qu'on trouve des perles.

    En tout cas merci d'être venu pour apporter des précisions selon moi indispensable ici.

    A titre personnel, j’étais peu sensibilisé à la question du logiciel libre avant d’avoir réalisé ce doc.

    Intéressant ça. Produire ce documentaire a modifié ta vision sur les licences logicielles ? A quel niveau ?

    • [^] # Re: Droit de réponse

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 9.

      Mais reconnait que créer un documentaire sur le libre avec des outils qui ne le sont pas peut poser questions à une communauté de libriste

      Ben… Non. Pour moi un réalisateur ou initiateur de documentaire n'a pas besoin d'être dans ce qu'il documente, il peut même être contre une chose.
      Pour tenter un exemple : un réalisateur de documentaire sur le FN doit-il être pour (ou contre) le FN, ou juste intéresse par la politique? Ou je m’intéresse à l'écologie et peut en débattre (si j'étais doué en la matière, je pourrai même en faire un doc) sans me considérer écologiste.
      Il ne faut pas tomber dans le piège qu'un réalisateur, ou qu'un journaliste, est militant pour une cause juste parce qu'il fait un doc sur cette cause, c'est un piège car il oblige les gens de manière binaire à être pour ou contre. On peut aussi être neutre tout en s'y intéressant par curiosité (ou parce qu'on nous paye pour faire un doc).

      Pour moi, ce qui a dérangé dans la dépêche initiale est qu'une personne se disant militant logiciel libriste ne fasse pas de pression ou trouve un réalisateur qui utilisera des outils libres (et mieux : adaptera ou fera adapter pour ce qui manque, pour montrer comment le libre fonctionne ne pratique), et/ou qu'un militant libriste (plus global, quand on estime qu'il y a un tout) ne fasse pas pression pour que le livrable soit libre. A mon avis, le commentaire ayant déclenché les foudres était plus sur cette incohérence que sur le fait que ce ne soit pas libre. Et tant que la source du point de tension ne sera pas compris, on ne risque pas de se comprendre sur comment y remédier.

    • [^] # Re: Droit de réponse

      Posté par  . Évalué à 8.

      Je trouve également, que ce "droit de réponse" apporte beaucoup, on comprend enfin les contraintes attenantes qui on conduits à ces choix.

      J'espère vraiment avoir l'occasion de voir l'équipe vient sur Lille. Les circuits de financement, ont l'ait vraiment complexe, je pense, qu'en effet, dans ce contexte une attitude non-libre en ce qui concerne la diffusion du documentaire est compréhensible.

      Je souhaite bonne chance à l'équipe pour ce projet.

  • # Le droit de réponse

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

    Tout d'abord, merci pour l'ajout (je n’appellerai pas ça droit de réponse car ici il est possible de mettre un commentaire sans être filtré, pas la peine d'utiliser une expression connoté légaliste).

    Mais l'ajout me semble passer à côté de la critique qui a été faite en commentaires : ce n'est pas le film lui-même (on ne connaît pas), ni sa licence (quand pas indiqué, on se doute que ce ne sera pas libre et il n'y a pas de mal à ça, le non libre ne pue pas à part pour les libristes extrémistes), mais le saupoudrage "je suis trop à la page, j'ai compris le libre et je suis dans le mouvement" mis dans l'interview. Perso je l'ai pris comme du libre-washing (parler d'un tout incluant du logiciel libre mais dont l'idée doit être globale tout en étant bénévole dans une structure qui fait son site en non libre sans qu'il en parle du problème, ça m'a juste fait sourire), chose qui arrive très souvent depuis que le libre est à la mode, alors que la nouvelle partie est tout le contraire. Sacré contraste, qui montre qu'il est important d'être carré dans une communication.

    Gigowatt Film n’est pas libriste, ne revendique rien

    voila, c'est honnête, pas présomptueux, pas trompeur sur la marchandise.

    Le film n’est pas disponible sur le net parce que cela hypothèquerait probablement la possibilité de diffuser le film en télévision, et nous empêcherait de faire le tour des festivals de documentaires, qui, souvent, demandent l’exclusivité. C’est mon assomption de penser que c’est la meilleure stratégie pour que le doc soit vu par le plus de monde possible…

    Ce qui est "amusant", c'est qu'avec cette phrase on a plus d’information, d'argument, que l'interview et le commentaire de l'interviewé. Ca serait presque libriste en fait! Être libriste n'est pas de tout faire en libre, mais entre autre de savoir expliquer et argumenter sur pourquoi on ne fait pas de libre dans ce cas. Et l'explication est logique, se défend.
    Un "militant libriste" qui n'est pas capable d'expliquer pourquoi ce dont il parle et qu'il a co-produit n'est pas libre, n'est-ce pas bizarre? François a été impacté par ricochet, et en tant que non militant libriste revendiqué peut mieux défendre le choix non libre.

    Note : par rapport à votre argument pour ne pas faire de libre, je pense que rien ne vous empêcherait de fournir les interview brutes en libre (CC-BY ou CC-BY-SA, mais j'opterai en CC-BY pour que vous n’utilisiez pas vous un droit que vous refusez aux autres pour faire du non libre), le film serait alors la valeur ajoutée en non libre. Vous pourriez aussi vous engager à ce que le film deviendra libre dans 1 ou 2 ans (en indiquant la licence précise, il arrive trop souvent que les gens disent qu'ils vont libérer plus tard pour diffuser ensuite en CC-NC = non commercial ou ND = non modifiable, aucun des deux n'est du libre).

    Vous pourriez penser que c’est une folie de traiter de ce sujet sans en avoir une connaissance approfondie et de risquer de désinformer.

    De l'ajout, je dirai que non : un réalisateur de documentaire n'a pas besoin de tout connaître sur le sujet traité, heureusement car ce n'est pas son domaine!

    Je connais peu les alternatives libres. J’en ai lu quelques exemples dans quelques commentaires. Impossible de dire si nous aurions pu faire le même doc avec.

    Clairement, il ne faut pas changer ses habitude juste pour faire ce doc, le résultat serait pire. Le libre, ça peut se faire petit à petit, quand on constate qu'on a un besoin non répondu ou que ça coûtera moins cher de payer une évolution en libre d'un logiciel libre que le logiciel non libre (l’intérêt principal du libre, c'est de pouvoir l'adapter à ces besoins!). Travaillant dans la vidéo, je sais qu'il y a beaucoup qui manque en libre (je tique sur le niveau de qualité requis pour un doc, mais c'est complètement subjectif).

    ferait forcément un produit militant.

    Le hic, c'est que la première interview montrait l’interviewé en militant libriste. Et face à la réalité trouvée (qui peut être non complète, mais faute de contre-argument on ne peut voir le complet si il existe), c'est la que ça a été mal ressenti, et les réaction de l'interviewé et de l'intervieweuse aux critiques n'ont pas aidé à calmer les esprits (ça a donné l'impression que la critique était justifiée et que mode opératoire pour contrer la chose sans modifier ses idées a été de se poser en victime).

    Je fais un aparté, mais au-delà des logiciels de post prod, il n’existe à ma connaissance aucune caméra « pro » avec du logiciel libre dedans

    https://www.apertus.org/axiom-beta
    Bon, assez nouveau…

    Y’en a-t-il parmi vous qui font le choix de ne pas aller au cinéma dans ces conditions ? Ou de ne pas utiliser une voiture fabriquée après 1980 ?

    Mauvaise compréhension de nouveau : la critique n'est pas que vous ne fassiez pas de libre, mais une présentation "je suis un libriste à fond, cohérence" tout ça.
    Perso je me considère comme assez libriste sans être extrémiste à la Stallman (j'essaye d'utiliser un max de libre mais pas que, j'essaye de tout fournir en libre, y compris des vidéos d'interview ;-), mais pas que…), mais je n'arrive pas à quitter Windows comme d'autres libristes sont sous Mac, car je préfère largement cet OS aux offres libres. Mais quand on m'attaque sur mon usage de Windows, je ne m'offusque pas et explique mes priorités.

    Nous avions fait une bande-annonce l’année dernière que j’ai retirée il y a quelques semaines.

    Mauvais timing de l'interview, elle aurait due être mise en ligne une fois la BA dispo.

    J’espère avoir amené un éclairage à vos questions.

    C'est largement plus qu'un éclairage!

    que j’espère un peu plus bienveillants

    Perso, je pense que l'honnêteté intellectuelle, tout comme des arguments à la place de phrases bateau pour se croire "bien", amène plus de bienveillance, il faut parfois regarder en arrière et se demander pourquoi les gens ont "agressé" (peut-être se sont-ils sentis agressé en premier lieu, et réagissent en fonction? Peut-être ont-ils senti qu'on se foutait d'eux et du libre qu'ils aiment?)


    Pour résumer, je me permet quelques conseils :
    - Ne vous présentez pas comme "éthique global incluant du logiciel libre" ou tout autre mot à la mode quand vous ne l'êtes pas. L'éthique, c'est subjectif, certains inclut du non commercial obligatoire quand d'autre du non commercial acceptable et encore d'autres pensent qu'interdire le non commercial est tout sauf éthique, d'autres incluent de l'agriculture bio quand d'autres disent que le vin bio à base de bonnes doses de cuivre est quand même bien pourri pour la planète. Ici, la première partie de la dépêche faisait que l'interviewé se lançait des fleurs (non, parler de "semaine des liberté" n'est pas forcément suffisant, j'ai personnellement trop vu de personne disant aimer les libertés du logiciel libre dire que le non commercial est dans l'esprit du libre, il faut un peu plus de concret genre les supports de présentation pour voir si c'est vrai et les liens sur le "programme détaillé" sont en page non trouvée), sans montrer la moindre preuve de ce qu'il avance, et s'est fait critiquer pour ça (de mauvaise forme, mais le fond reste), vous vous ferez critiquer pas que ici mais par toute personne critique qui ira creuser pour voir si l'affichage correspond à la réalité (pour donner une équivalence, ça serait pareil pour les gens se présentant comme écolo mais étant dans une grande maison individuelle avec 2 voitures personnelles qui est tout sauf écolo, les gens réfléchissant un peu aux impacts de tels choix individuels sur la planète vont tiquer)
    - Expliquez! Contre-argumentez à la place de vous poser en victime! Même si la forme ne vous plaît pas. La deuxième partie est posée, avec des explications, des arguments sur le pourquoi du comment.
    - La personne qui interview ne devrait pas être complaisante juste par que connaît ou aime; il aurait fallu parler de libre concrètement, ou mettre autant d'info plus tôt, ou poser des questions pour préciser certains points, car c'était évident qu'un site libriste aurait réagi sur le manque de libre d'une personne se disant libriste qu'il faudrait croire sur parole juste parce que le titre d'un documentaire a l'air sympa.

    bon, voila, j'ai passé un peu de temps à analyser et écrire mon sentiment sur cette deuxième partie, j'espère que ça compensera les critiques sur la première partie.

    • [^] # Re: Le droit de réponse

      Posté par  . Évalué à 6.

      Un parfait exemple de ce qui a été dit plus tôt dans les commentaires sur l'attitude prétentieuse qu'on trouve (entre autre) sur linuxfr.

      Qui es-tu Zenitram pour définir le "bon libriste" du "mauvais libriste" ?
      Tu as expliqué ta position sur le libre des centaines de fois ici, et ça n'a JAMAIS fait l'unanimité (tu as même donné des liens ici de certains de tes journaux où des objections en commentaire ont atteint des +10 en "pertinence". On peut discuter de la notion de pertinence sur linuxfr, mais ça prouve au moins que, contrairement à ce que tu sembles croire, ta notion de ce qu'est le libre est loin d'être dominante).
      Tu sais aussi très bien que des gens très impliqués dans ce qui fait la communauté du libre sont en désaccord avec toi (tu as un jour même expliquer qu'ils étaient en réalité initialement d'accord avec toi mais qu'ils sont devenus fous. je me demande qui tu cherchais à convaincre, tes lecteurs ou toi-même).
      Inversement, ton idée du libre est rarement présentée comme un courant reconnu (par exemple, as-tu un document présentant le libre expliquant explicitement que l'idée du libre est de permettre l'échange du code en priorité sur la liberté des utilisateurs et pas l'inverse).

      Face à ça, un type intelligent répondrait "voilà mon idée du libre, mais je ne vais pas prétendre que quelqu'un qui présente une autre idée du libre est 'un mauvais libriste'".
      Mais ici, ce que tu fais, c'est expliquer que TU sais ce qu'est le libre, et que ceux qui ne sont pas d'accord avec toi, y compris ceux qui ont fait du libre avant et créé au moins en partie son succès, volent le concept de libre (concept qu'ils ont inventé).
      Pourquoi tes reproches ne s'appliquent pas à toi ? En quoi tu n'es pas qu'un opportuniste utilisant le succès du libre pour glorifier ta propre idéologie ?

      Que les choses soient claires: tu as le droit d'avoir ta propre idéologie, et certains partageant cette idéologie ont le droit de se prétendre légitimement libristes.
      Mais le problème est ton attitude bouffie d'orgueil de juge de qui est le bon libriste QUAND TU SAIS TRÈS BIEN QU'UNE BONNE PARTIE DE CEUX QUI ONT FAIT LE SUCCÈS DU LIBRE NE SONT PAS D'ACCORD AVEC TOI.
      C'est cette attitude (qu'on retrouve parfois chez ceux que tu aimes pointer du doigt comme extrémistes, de manière totalement hypocrite car tu ne vaux certainement pas mieux qu'eux) qui donne une mauvaise image de libre (et tu peux expliquer que tu ne te considères toi-même pas comme un libriste, le fait est que tu es un de ces barges qui orbitent autour du libre et pourrissent la vie de ceux qui y touchent pour peu qu'ils ne rentrent pas dans les cases idéologiques que tu aimes).
      Tu viens donner des leçons dans ce commentaire, alors que tes explications ne SONT PAS le libre, ce n'est que ta propre vision du libre que tu tentes d'imposer pour récupérer le succès du libre à ton compte.

      Ce commentaire est le comble de l'hypocrisie: tu reproches à quelqu'un de surfer sur la mode du libre tout en t'appropriant le libre pour ton idéologie en ignorant tout des multiples voix qui jalonnent sa construction.

  • # Bande Annonce

    Posté par  . Évalué à 10.

    Bonjour,

    La bande annonce est désormais en ligne.
    http://www.gigowattfilm.com/coffre/fiction/doc-lol

    Bonne journée

    • [^] # Re: Bande Annonce

      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 0.

      Merci beaucoup.

      « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

    • [^] # Re: Bande Annonce

      Posté par  . Évalué à 4. Dernière modification le 17 juin 2019 à 14:38.

      Merci, il faudra voir l’intégralité, mais ce que je retiens de la bande annonce c’est les dangers de la centralisation des données par les grands acteurs du numérique, mais pas le logiciel libre qui n’a pas été cité en temps que tel.

      Il aurait peut-être été pertinent de parler de comment reprendre le contrôle, et comment ces logiciel peuvent nous y aider.

      N’allant pas dans des festivals, ni voir ce genre de documentaire, j’espère que vous le diffuserez en intégralité un jour.

      N’hésitez pas à revenir nous dire comment il est perçu par le public moins averti à ces dangers que nous.

      • [^] # Re: Bande Annonce

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        mais pas le logiciel libre qui n’a pas été cité en temps que tel.

        Effectivement, ça fait bizarre l'absence de lien entre le titre du documentaire et le contenu de la bande annonce (qui ne parle jamais de logiciel libre, se battre contre tous les "dangers", selon un point de vue, cités dans la bande annonce ne nécessite aucunement des logiciels libres, voire les logiciels libres sont en fait utilisés pour faire ces "dangers" car les logiciels libres sont incompatibles avec rien de ce qui est cité).

        Par exemple le logiciel libre est neutre (on va à tous les coups me balancer encore que c'est mon "idéologie"… Pour refuser de voir en face juste un fait, par la définition de logiciel libre dont on a pas voulu limiter la portée dans sa définition mais que certains s'amusent à y mettre leur idéologie, justement) sur les drones tueurs : il ne les refuse pas, il ne les souhaite pas, il autorise juste à être utilisé (en plus précis : il interdit juste d'interdire à être utilisé) par les drones tueurs sans jugement de valeur dessus, et laisse d'autres éthiques en débattre.
        Bref, le logiciel libre est clair : il est interdit d'interdire les drones tueurs et les GAFA par son biais, quiconque fait du libre ne peut pas interdire que son code soit utilisé par des drones tueurs et par les GAFA.

        Je ne suis pas à Paris donc ne pourrait pas voir le contenu entier, mais j'ai bien peur d'un hors sujet par rapport au titre et que ça parle en fait d'autre chose (le libre n'est pas que des gens contre les drones tueurs et contre les GAFA etc), en ayant interviewé une partie des acteurs du libre, ceux dans une même idée sur un autre sujet… Pas un mal, le contenu entier peut être intéressant, juste que le titre semble hors sujet quand on regarde la bande annonce (des libristes pourraient être en désaccord complet avec le point de vue annoncé, et des non libristes pourraient être en accord complet avec le point de vue annoncé, bref c'est orthogonal).

        Si le contenu du documentaire est sur le logiciel libre, il faudrait refaire une bande annonce pour introduire ou suggérer qu'on parlera vraiment de logiciel libre (les 4 libertés etc).

        […] par le public moins averti à ces dangers que nous.

        Remarque :
        - Tout le monde ici n'est pas forcément averti à ces "dangers", vu que ça n'a pas grand chose à voir avec le libre
        - Toute personne "avertie" ne considère pas forcément les sujets mis dans la bande annonce comme des dangers, vu que ça n'a pas grand chose à voir avec le libre

        • [^] # Re: Bande Annonce

          Posté par  . Évalué à -1.

          on va à tous les coups me balancer encore que c'est mon "idéologie"…

          Sans blague.

          Pour refuser de voir en face juste un fait, par la définition de logiciel libre dont on a pas voulu limiter la portée dans sa définition mais que certains s'amusent à y mettre leur idéologie, justement

          Et tu refuses de voir en face juste un fait: la licence libre, conçue pour être neutre, est vue par beaucoup de libriste comme étant un outil, et le libre ne se restreint pas à cette définition.

          Le plus marrant là-dedans, c'est que d'un côté tu t'appuies sur la FSF pour la définition (et encore, uniquement les morceaux choisis qui t'arrangent) mais tu rejettes la FSF quand elle souligne que le libre ne se réduit pas aux notions des 4 libertés dans la page de définition ou dans des articles comme celui expliquant pourquoi l'open-source n'est pas le libre.

          Oh, et ça vaut sans doute la peine de remarquer que les commentaires qui soulignent ceci reçoivent en général un nombre non négligeable de vote "pertinent" (et aussi de vote "inutile"), démontrant au meilleur des cas que les libristes sont divisés sur la question et que ton fait est loin d'en être un.

          @GigowattFilm: ne prenez pas l'avis de Zenitram trop sérieusement.
          Après tout, sur la page de définition du logiciel libre (https://www.gnu.org/philosophy/free-sw.fr.html), il est définit par " « Logiciel libre » [free software] désigne des logiciels qui respectent la liberté des utilisateurs", parler de la liberté des utilisateurs (et donc par exemple des GAFA) est donc effectivement une thématique du libre.

      • [^] # Re: Bande Annonce

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

        Le logiciel libre a plusieurs avantages, par exemple facilité pour le développement, coût, interopérabilité, confiance en ce que fait le logiciel. À première vue le documentaire semble centré sur ce dernier point, mais je pense qu'il y a déjà pas mal à dire.

        Un LUG en Lorraine : https://enunclic-cappel.fr

    • [^] # Re: Bande Annonce

      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 6.

      Grand merci pour cette bande, qui donne envie de voir ce documentaire, mais quand même, c'est rude de commencer par rms :)

      Sinon, plus sérieusement, est-il envisageable d'avoir un projection de ce film lors d'évènements associatifs, comme le THSF ou Capitole du Libre ?

      • [^] # Re: Bande Annonce

        Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 1.

        Après avoir vu le film, je ne trouve pas. Il est bien fait et bien intéressant (le film).

        « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

  • # Standard

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

    "il n’a jamais été envisagé d’utiliser autre chose que la licence « standard »."

    Cela veut dire "Copyright, tous droits réservés" ?

    • [^] # Re: Standard

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à -3.

      "Le film n’est pas disponible sur le net parce que cela hypothèquerait probablement la possibilité de diffuser le film en télévision, et nous empêcherait de faire le tour des festivals de documentaires, qui, souvent, demandent l’exclusivité. C’est mon assomption de penser que c’est la meilleure stratégie pour que le doc soit vu par le plus de monde possible…"

      Ou comment faire mentir les statistiques, en espérant qu'il sera vu par plus de gens.

    • [^] # Re: Standard

      Posté par  . Évalué à 0.

      Non, ce sont les lois sur la propriété intellectuelle qui s'appliquent en France par défaut. Le copyright est un peu différent.

  • # Gigowatt Film - réponses en vrac

    Posté par  . Évalué à 10.

    Bonsoir,

    Voici quelques réponses des questions glanées sur les différents fils (pas évident de s'y retrouver…)

    citation
    Intéressant ça. Produire ce documentaire a modifié ta vision sur les licences logicielles ? A quel niveau ?

    Personnellement, j'évite absolument d'installer des applications sur mon téléphone. Je ne me sers de facebook que par le web (pour la société, je ne poste rien de personnel). Je fais prévaloir fdroid. J'essaie de me degoogliser (sur le moteur de recherche, c'est plus dur…). mais surtout, j'essaie de protéger mes enfants. J'ai mis ma fille sur vivaldi.net. Ce genre de choses. C'est pas beaucoup, mais c'est pas rien.

    citation
    Que vas-tu dire à ta maman ou à ta fille quand elles vont te dire "Ah très intéressants ces logiciels libres. Je ne savais pas que […]. Et du coup tu l'as produit avec des logiciels libres ?"

    Je pourrais leur citer la suite de votre commentaire :

    citation
    il [est] très difficile de le faire avec [des logiciels ]qui n'embarque[nt] pas de code non libre. Très difficile, donc l'immense majorité ne le fera pas.

    Mais plus sérieusement, je crois qu'en l'occurrence l'important est le résultat et pas l'outil.
    Si les personnes qui voient ce film se pose simplement la question de leur usage informatique, c'est déjà une belle avancée. Et donc peu importe l'outil.

    citation
    une personne se disant militant logiciel libriste ne fasse pas de pression ou trouve un réalisateur qui utilisera des outils libres

    Personne n'a dit qu'il n'y avait pas eu de pressions. Thierry m'a demandé la possibilité d'effectuer ce travail avec des logiciels libres. Comme dit précédemment, c'était pour moi impossible à l'époque. Ca serait intéressant cependant (techniquement parlant), mais ça s'inscrit dans une autre logique, plus militante, que je ne souhaitais pas.

    citation
    qu'un militant libriste (plus global, quand on estime qu'il y a un tout) ne fasse pas pression pour que le livrable soit libre

    Vous n'imaginez pas à quel point il serait impossible pour un auteur de faire une telle sollicitation dans l'écosystème audiovisuel actuel. Le documentaire n'existerait pas dans ce genre de conditions. Et Gigowatt Film est une petite structure. Les producteurs établis n'aurait, à mon avis, pas lu une ligne du projet si une obligation de CC y était apposée.
    Thierry et Léa ont fait un travail remarquable, et leur implication a permis de mettre au jour un produit qui je pense pourrait, rationnellement, faire bouger un tout petit peu les lignes.
    D'ailleurs, j'ai assisté à la semaine des libertés qu'ils avaient organisée, et je peux vous dire que ce n'était pas rien.

    citation
    (je n’appellerai pas ça droit de réponse car ici il est possible de mettre un commentaire sans être filtré, pas la peine d'utiliser une expression connoté légaliste).

    Oui. Moi je souhaitais juste que mes éclaircissements apparaissent en bas d'article, pour ne pas les trouver noyés dans les commentaires. Après, vu certains commentaires, ça peut être justifié. Cela n'est qu'un détail.

    citation
    rien ne vous empêcherait de fournir les interview brutes en libre

    &

    citation
    Vous pourriez aussi vous engager à ce que le film deviendra libre dans 1 ou 2 ans

    Tout dépend(ra) du distributeur ou du diffuseur. A l'heure actuelle, rien n'est à exclure.

    citation
    https://www.apertus.org/axiom-beta

    Quand nous avons fait nos premier investissement, il y avait un projet d'"open camera". Soit c'est ce projet (5 ans plus tard), soit c'est quelque chose d'autre. Il y aurait beaucoup a gagner pour nous (producteurs, réalisateurs, chef opérateurs…), si ces projets devenaient matures. L'accès aux micrologiciels des caméras pourrait ouvrir des champs assez important (voir ce qu'a fait magic lantern avec le 5D…). Merci pour ce lien, je le suivrais avec intérêt.

    citation
    N’allant pas dans des festivals, ni voir ce genre de documentaire, j’espère que vous le diffuserez en intégralité un jour.

    Et bien espérons que ce soit sur une chaîne de télévision…

    citation
    Il aurait peut-être été pertinent de parler de comment reprendre le contrôle, et comment ces logiciel peuvent nous y aider.

    Une bande annonce, pour moi, se conçoit sur trois piliers :
    - Montrer l'esthétisme global d'une oeuvre (histoire de ne pas tromper sur la marchandise)
    - Ne pas résumer (c'est à dire aborder rapidement la plupart des sujets traités), parce que ça détruit beaucoup d'intérêt et de surprise quand vous voyez le film.
    - Donner envie (à la cible) d'aller voir le film - Je rappelle que les libristes ne sont pas la cible.

    De plus, l'angle du doc est plutôt un constat, un état des lieux.

    citation
    j'ai bien peur d'un hors sujet par rapport au titre et que ça parle en fait d'autre chose

    Je vous assure que non, soyez rassuré.

    citation
    introduire ou suggérer qu'on parlera vraiment de logiciel libre (les 4 libertés etc).

    C'est le cas dans le doc. Cela n'apparait effectivement pas dans la bande annonce pour les raisons citées plus haut. (Il y aurait eu d'autres solutions, mais il faut faire des choix).

    citation
    st-il envisageable d'avoir un projection de ce film lors d'évènements associatifs, comme le THSF ou Capitole du Libre ?

    Absolument. Soit ces événements peuvent être considérés comme festivals, et c'est très facile; soit ils ne le sont pas et on peut faire un visa provisoire. Mais une des destination de ce film est précisément ce genre de manifestations. Si vous connaissez les organisateurs, n'hésitez pas à me les référer.

    citation
    "il n’a jamais été envisagé d’utiliser autre chose que la licence « standard »."
    Cela veut dire "Copyright, tous droits réservés" ?

    Encore une fois je ne suis pas un expert, mais je crois que le copyright est en droit étasunien. En France, il s'agit des droits d'auteurs et des droits voisins, un truc légal qui est de facto appliqué si aucune autre licence est établie.

    citation
    Ou comment faire mentir les statistiques, en espérant qu'il sera vu par plus de gens.

    Là, j'avoue, j'ai pas compris.


    L'avant-première a lieu demain. Je sais que certains membre de ce forum vont y participer (surtout pour le cocktail, je pense :).
    Libre (sic) à vous qui l'aurait vu de faire un retour ici même (par pitié, pas de divulgachage…)

    Bonne soirée

    • [^] # Re: Gigowatt Film - réponses en vrac

      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 1.

      Personnellement, j'évite absolument d'installer des applications sur mon téléphone. Je ne me sers de facebook que par le web (pour la société, je ne poste rien de personnel). Je fais prévaloir fdroid.

      Il y a une dépêche en préparation sur l'installation de LineageOS qui devrait vous intéresser. Elle ne devrait plus trop tarder maintenant, elle est presque finie.

      Encore une fois je ne suis pas un expert, mais je crois que le copyright est en droit étasunien. En France, il s'agit des droits d'auteurs et des droits voisins, un truc légal qui est de facto appliqué si aucune autre licence est établie.

      Oui le régime du droit d'auteur français est très différent de celui du copyright étasunien et aussi du droit anglais sur certains aspects. Il est plus protecteur en France sur certains points. Le copyright est d'abord économique et patrimonial. Il ne donne pas comme le droit français la même force, qui de mon point de vue est essentielle, au droit moral (possibilité pour l'auteur de refuser que son œuvre soit utilisée dans telle ou telle condition par exemple). Lequel est incessible et imprescriptible.

      Je sais que certains membre de ce forum vont y participer (surtout pour le cocktail, je pense :).

      Oui aussi et aussi pour discuter avec des gens qu'on ne voit que dans ces occasions :-)

      Pour ma part, absolument pas cinéphile et supportant de moins en moins le niveau sonore des salles de cinéma, j'ai beaucoup aimé.

      « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

  • # à bonne entendeuse, Ysabeau, salut.

    Posté par  . Évalué à -10.

    Voici comment on présente une oeuvre (dépêche linuxfr).

    "Hé mais cé pa pas libre et fé avec des LL"

    Je n'ai jamais dit que j'étais un libriste Abel Chemoulique mais en l'occurence, la vision de l'auteur est présentée (dépasse le LL), on a accès au média, le travail d'ampleur est mesurable car sourcé et soit dit en passant, le documentaire est juste excellent.

    Ah et on a un titre pour adultes et non pas pour adulescents en mal de hashtags à la con et autres meme internet pour faire genre.

    • [^] # Re: à bonne entendeuse, Ysabeau, salut.

      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 7.

      Qu'est-ce que vous ne comprenez pas dans l'intro de la dépêche ?

      Thierry Bayoud est co‐auteur du documentaire Lol — Logiciel libre une affaire sérieuse. Il est également bénévole au bar associatif parisien Le Bar commun, pour lequel il a organisé une semaine des Libertés numériques en novembre 2018. Pour lui, utiliser et promouvoir les logiciels libres et être bénévole dans une structure comme Le Bar commun à Paris sont les marqueurs d’une démarche plus globale.

      L'intro explique bien l'angle de l'article qui ne portait donc pas sur le film mais sur l'action de l'interviewé en matière de promotion du logiciel libre dont ce film.

      « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

      • [^] # Re: à bonne entendeuse, Ysabeau, salut.

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

        En tout cas je ne m’explique toujours pas le titre du film:

        Lol — Logiciel libre une affaire sérieuse

        Ce qui est complètement indépendant de l’interview.

        Et cette première impression provoquée dès le titre de la dépêche et de manière complètement indépendante de ton travail a certainement provoqué les réactions complètement inappropriées des commentaires.

        Les gens qui râlent expriment un discours à destination d’un adolescent qui fait un film sur Movie Maker dans sa chambre. Cette impression est provoquée par le titre du film.

        Sauf qu’en fait il semble que ce ne soit pas un adolescent qui fait un film sur Movie Maker dans sa chambre, donc les critiques ne s’appliquent pas, mais les critiques complètement inadaptées sont exprimées quand même.

        Personne ne va dire à quelqu’un qui a travaillé sur un film Arte « t’aurais pu utiliser Kino tout de même », parce qu’on sait que la remarque n’est pas adaptée au destinataire.

        Au bas de cette dépêche, tous ces commentaires complètement déplacés sont persuadés d’être adaptés au destinataire. Et c’est pas de ta faute à toi, mais à:

        on a un titre [pour] adulescents en mal de hashtags à la con et autres meme internet pour faire genre.

        ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

  • # Nouvelles diffusions du documentaire

    Posté par  . Évalué à 1.

    Bonjour,

    Le documentaire sera diffusé le dimanche 8 septembre 2019 lors de la wikiconvention à Bruxelles.
    https://meta.wikimedia.org/wiki/WikiConvention_francophone/2019/Programme
    Sur inscription uniquement.

    D'autres avant-premières sont programmées et je modifierais ce post au fur et à mesure.
    On pourra retrouver les diffusions ici :http://www.gigowattfilm.com/coffre/fiction/doc-lol/171-lol-avantpremiere

    Merci :)

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