Le parc informatique du Ministère de l'Agriculture et de la Pêche utilisait des serveurs Windows NT4 en fin de vie. La nécessité de faire évoluer ses systèmes se faisait de plus en plus pressante.
Mandriva (ex-MandrakeSoft) a remporté l'appel d'offres du ministère et pour faciliter le passage des serveurs sous une solution Mandriva Linux Corporate Server 3.0 a développé un Kit de Migration NT4. D'après Mandriva, avec ce kit il ne suffit que de quelques heures pour migrer un système, et cela de façon décentralisée (il y a environ 200 sites à migrer au Ministère de l'Agriculture) et largement automatisée.
Le ministère avait imposé trois objectifs à Mandriva : continuité des services existants, facilité de migration et standards ouverts. D'après Michel Meyer, responsable du pôle d'assistance technique du Ministère de l'Agriculture et de la Pêche : "La solution développée a pleinement satisfait ces 3 critères".
Le Kit de Migration NT4 sera commercialisé durant l'été pour toutes les entreprises, soit en version standard, soit sous la forme d'une solution personnalisée.
Ajouté par Pierre Jarillon : Gaël Duval vient de me confirmer « que la licence pour le kit de migration NT4 sera la GPL. Le produit sera diffusé librement une fois finalisé, et quand son internationalisation sera complétée, avant la fin de l'année. »
Avancée des logiciels libres au Vénézuela
Le Ministère de Science et Technologie (MCT) du Vénézuela a annoncé ce 5 mai qu'il a déjà converti plus de 60% de son parc informatique de logiciels propriétaires vers du logiciel libre.
Le déploiement de logiciels libres obéit au décret présidentiel Nº 3.390 entré en vigueur le 28 décembre 2004 qui établit le transfert et l'implémentation de logiciels libres pour tous les organismes de l'État.
Le président du Centre National de Technologies de l'Information (CNTI), Jorge Berrizbeitia, a expliqué que l'adoption du logiciel libre signifie « la matérialisation d'une stratégie de l'État orientée vers l'accomplissement de la souveraineté technologique et informatique ». « Il s'agit de commencer la véritable société de la connaissance, ce qui nous conduira à une plus grande indépendance. » a-t-il ajouté.
Le déploiement de logiciels libres obéit au décret présidentiel Nº 3.390 entré en vigueur le 28 décembre 2004 qui établit le transfert et l'implémentation de logiciels libres pour tous les organismes de l'État.
Le président du Centre National de Technologies de l'Information (CNTI), Jorge Berrizbeitia, a expliqué que l'adoption du logiciel libre signifie « la matérialisation d'une stratégie de l'État orientée vers l'accomplissement de la souveraineté technologique et informatique ». « Il s'agit de commencer la véritable société de la connaissance, ce qui nous conduira à une plus grande indépendance. » a-t-il ajouté.
Le Venezuela choisit Linux et les logiciels libres
Le gouvernement vénézuélien se dirige rapidement vers l’adoption du logiciel libre, afin d’épargner de l’argent et de construire son indépendance technologique et ce malgré les campagnes de vente au rabais de Microsoft.
NdM : annonce de Chavez fin septembre, visite de Richard Stallman aux représentants du Venezuela et du Mexique, création d'infocentres. Ça bouge pas mal côté libre dans ce pays, et plus largement en Amérique Latine (cf la Sélection libre par exemple). Merci aussi à Christophe Amalvy d'avoir proposé cette dépêche.
NdM : annonce de Chavez fin septembre, visite de Richard Stallman aux représentants du Venezuela et du Mexique, création d'infocentres. Ça bouge pas mal côté libre dans ce pays, et plus largement en Amérique Latine (cf la Sélection libre par exemple). Merci aussi à Christophe Amalvy d'avoir proposé cette dépêche.
LeMonde.fr adopte le XUL
Jean-Christophe Potocki, directeur de l'informatique "Internet" du journal Le Monde, livre sa stratégie de réduction de coût au cours d'un interview. On y apprend que le framework métier est migré sous PHP, que le serveur Vignette historiquement sous Solaris migrent peu à peu sous Linux. Cerise sur le gâteau, l'interface utilisateur est écrite en XUL. Il reste la base de données Oracle mais l'équipe en place confie suivre de très près les évolutions de MySQL.
Passages au libre
Le président indien souhaite l'utilisation de logiciels libres dans le domaine de la défense : « utiliser des techniques non-propriétaires pour protéger des cybermenaces », « la maintenance et la mise à jour des logiciels sont des points importants pour la défense », « pour avoir un support à long terme ».
En Thaïlande, c'est 160000 ordinateurs qui ont été livrés avec GNU/Linux et Open Office. De plus la chaîne gouvernementale d'éducation UBC (type France 5) « diffusera douze heures de programmes d'initiation à l'informatique et à Linux tous les week-ends. ». Et ce malgré l'affolement de Microsoft qui a été jusqu'à proposer 95% de réduction...
La Malaisie s'est aussi tournée vers le logiciel libre via son plan-maître pour le logiciel libre dans le secteur public.
La ville de Bergen en Norvège marche dans les traces de Munich.
Et le Centre est-africain pour le logiciel libre (East African Centre for Open Source Software, EACOSS) a été mis en place à Kampala, Uganda.
En Thaïlande, c'est 160000 ordinateurs qui ont été livrés avec GNU/Linux et Open Office. De plus la chaîne gouvernementale d'éducation UBC (type France 5) « diffusera douze heures de programmes d'initiation à l'informatique et à Linux tous les week-ends. ». Et ce malgré l'affolement de Microsoft qui a été jusqu'à proposer 95% de réduction...
La Malaisie s'est aussi tournée vers le logiciel libre via son plan-maître pour le logiciel libre dans le secteur public.
La ville de Bergen en Norvège marche dans les traces de Munich.
Et le Centre est-africain pour le logiciel libre (East African Centre for Open Source Software, EACOSS) a été mis en place à Kampala, Uganda.
Sterling Ball explique comment sa société vit son passage au libre.
Sterling Ball est le PDG d'Ernie Ball, leader mondial en fabrication de cordes de guitares.
Depuis qu'il a été attaqué par le BSA pour contrefaçon de licences, il a décidé de se passer des services de Microsoft, et de basculer ses ordinateurs sous Linux (Redhat).
Plusieurs news sont déjà passées à ce sujet, mais cette nouvelle interview sur CNET.com est à mon avis la plus intéressante.
Des arguments très frais, un franc parlé qui fait du bien, un nouveau fan de logiciels libres qui n'était pas du tout en phase avec la technologie avant son "passage"...à lire donc.
NdM: Merci à Zeb et YannForget qui ont eux aussi proposé cette dépêche.
Depuis qu'il a été attaqué par le BSA pour contrefaçon de licences, il a décidé de se passer des services de Microsoft, et de basculer ses ordinateurs sous Linux (Redhat).
Plusieurs news sont déjà passées à ce sujet, mais cette nouvelle interview sur CNET.com est à mon avis la plus intéressante.
Des arguments très frais, un franc parlé qui fait du bien, un nouveau fan de logiciels libres qui n'était pas du tout en phase avec la technologie avant son "passage"...à lire donc.
NdM: Merci à Zeb et YannForget qui ont eux aussi proposé cette dépêche.
Journal Linux et Rock'n Roll
22
août
2003
D'après une article de Tech News, un chef d'entreprise américain a pris des mesures radicales pour supprimer tout logiciel Microsoft de son entreprise. Sterling Ball est le PDG de Ernie Ball, le premier fabricant mondial de cordes de guitare. Il fournit tous les grands guitaristes, d'Eric Clapton jusqu'à Metallica.
La société installée à San Luis Obispo, Californie, a subi il y a 3 ans un controle de BSA (Business Software Alliance), l'organisme de controle de logiciels propriétaires conduit par Microsoft. (…)
La société installée à San Luis Obispo, Californie, a subi il y a 3 ans un controle de BSA (Business Software Alliance), l'organisme de controle de logiciels propriétaires conduit par Microsoft. (…)
La BSA aide GNU/Linux
Suite à un raid de la BSA chez Ernie Ball, ils ont décidé de se mettre en règle de la meilleure façon : Windows à la porte (NdM : remplacé par GNU/Linux + StarOffice).
Un ex-employé responsable de la gestion des licenses les a dénoncés à la BSA.
Ils ont subi un raid de marshalls armés et ont dû fermer boutique pour une journée complète. Ils ont ensuite été obligés de jurer qu'ils n'utiliseraient leurs systèmes que pour le strict minimum nécessaire à leur activité.
La BSA a évalué à 8% leur non-conformité. "Il est pratiquement impossible d'être en règle à 100%." Ils ont payé un règlement à l'amiable de $90000 dont $35000 de frais de justice payés à MS. Considérant que ce n'était pas une façon de traiter ses clients, Ernie Ball a décidé que sa société deviendrait "Microsoft free." Ils ont mis un an à se libérer et sont satisfaits ; ils n'ont pas été obligés d'acheter ni XP, ni de nouveaux PC.
Note du modérateur : voir aussi l'article Libé sur BSA: Des calculs antipirates simplistes
Un ex-employé responsable de la gestion des licenses les a dénoncés à la BSA.
Ils ont subi un raid de marshalls armés et ont dû fermer boutique pour une journée complète. Ils ont ensuite été obligés de jurer qu'ils n'utiliseraient leurs systèmes que pour le strict minimum nécessaire à leur activité.
La BSA a évalué à 8% leur non-conformité. "Il est pratiquement impossible d'être en règle à 100%." Ils ont payé un règlement à l'amiable de $90000 dont $35000 de frais de justice payés à MS. Considérant que ce n'était pas une façon de traiter ses clients, Ernie Ball a décidé que sa société deviendrait "Microsoft free." Ils ont mis un an à se libérer et sont satisfaits ; ils n'ont pas été obligés d'acheter ni XP, ni de nouveaux PC.
Note du modérateur : voir aussi l'article Libé sur BSA: Des calculs antipirates simplistes
Le Venezuela vient de faire le pas!
Linux Today nous gratifie d'un article a propos d'une nouvelle politique du gouvernement vénézuelien qui demande exclusivement l'utilisation de programmes Open Source dans l'administration (licence GPL).
La raison majeure est que dans les fonds consacrés aux achats de licences, 75% partent à l'étranger, 20% dans des sociétés de support étrangères, et 5% seulement aux programmeurs du cru.
La raison majeure est que dans les fonds consacrés aux achats de licences, 75% partent à l'étranger, 20% dans des sociétés de support étrangères, et 5% seulement aux programmeurs du cru.