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Cela faisait un moment que la communauté le demandait, alors l’équipe R & D de Tuleap l’a fait : une importation simple et rapide des issues (tickets, artefacts) de Jira vers Tuleap.
Petit rappel au cas où : Jira et Tuleap sont des solutions de gestion de projet et de suivi des artefacts. En complément d’outils de gestion agile, Tuleap inclut d’autres fonctionnalités pour le développement logiciel collaboratif, la gestion des tests, la gestion des documents, etc.
Jira est propriétaire et sera bientôt uniquement disponible dans le cloud, d’après un communiqué récent. Tuleap est libre (licence GPL), installable sur un serveur ou disponible en tant que service dans le cloud, pour ceux qui ne veulent pas s’occuper de l’installation ou de la maintenance.
Pour ceux qui souhaitent basculer de Jira vers Tuleap, la nouvelle fonctionnalité permet d’importer les tâches, stories et bogues depuis un projet Jira vers un projet Tuleap. En quelques clics, un nouveau tracker Tuleap est créé avec les entrées.
En complément de son audition par la mission « Politique publique de la donnée », l’April a publié quatre propositions sur la plate‑forme publique de contributions. Nous appelons toutes les personnes soucieuses d’une meilleure prise en compte du logiciel libre dans les politiques publiques à se créer un compte et à soutenir nos propositions d’ici le 9 novembre 2020.
Le Premier ministre a confié au député Éric Bothorel la conduite d’une mission d’information ayant pour objet d’analyser les opportunités stratégiques et financières et les freins à lever pour favoriser l’ouverture par défaut des données et des codes sources publics. La mission mène des auditions — l’April a été auditionnée le 15 octobre 2020 — et a ouvert une plate‑forme publique de contributions qui prendra fin le 9 novembre. Toute personne peut contribuer en faisant des propositions, en soutenant celles existantes et/ou en les commentant.
Lors de la préparation et des débats pour la loi pour une République numérique (promulguée en 2016), l’April s’était mobilisée pour faire inscrire une priorité au logiciel libre dans le secteur public. La rédaction finale de l’article 16 de la loi — appelant les administrations à encourager l’utilisation des logiciels libres — est dépourvue de valeur normative. Modifier la disposition en faveur d’un principe de priorité, normatif, enverrait un signal politique fort. Une telle priorité nécessite des moyens humains dédiés pour accompagner les administrations sur l’utilisation, la publication et la politique de contribution aux logiciels libres. Concernant la publication, actuellement la quasi‑totalité de ces codes sources sont publiés sur la plate‑forme privatrice GitHub soumise, de plus, aux restrictions de la politique étrangère américaine. Les codes développés par l’administration doivent être publiés sur une forge publique, gérée par l’administration. En 2016, l’April s’était également mobilisée pour que les codes sources soient considérés en tant que documents administratifs communicables. Malheureusement, l’alinéa 3 de l’article consacrant ce statut avait introduit une exception pour « la sécurité des systèmes d’information des administrations ». Exception disproportionnée qui s’ancre dans le fantasme de la sécurité par l’obscurité.
En conséquence, l’April fait quatre propositions sur des points essentiels et directement actionnables :
L’April appelle toutes les personnes soucieuses d’une meilleure prise en compte du logiciel libre dans les politiques publiques à se créer un compte puis à soutenir nos propositions. Si l’on a pu constater depuis 2016 et le projet de loi pour une République numérique une tendance forte à l’usage de plates‑formes de consultations publiques sans réel suivi, celle‑ci a le mérite d’être cohérente avec son objet d’étude, et des signes encourageants en termes de suivi ont déjà pu être remarqués, comme l’organisation d’un échange en visioconférence à inscription libre.
N. D. M. : dépêche sur le même sujet avec les propositions du CNLL.
Dans le cadre de la mission parlementaire démarrée en juin 2020 par le député Éric Bothorel ayant pour objet la politique de la donnée et des codes sources, une consultation est ouverte jusqu’au 9 novembre. La consultation vise à récolter des avis sur les freins actuels à l’ouverture des données, des codes sources et des données d’intérêt général, et les solutions à mettre en œuvre pour libérer le potentiel de la donnée et des codes pour la société et l’économie française.
Le CNLL a rédigé plusieurs propositions, notamment un constat et une solution :
Vous êtes donc invités à participer, à voter pour les propositions du CNLL si elles vous semblent opportunes (ou pour d’autres, ou de rédiger vos propres propositions), afin de mettre le sujet du logiciel libre au cœur de cette mission.
N. D. M. — Dépêche sur le même sujet avec les propositions de l’April.
La Commission européenne a publié le 21 octobre sa stratégie sur le logiciel libre pour la période 2020-2023.
Dans un document en français de seize pages, on peut prendre connaissance de la vision de la Commission : « [exploiter] la puissance de transformation, d’innovation et de collaboration du code source ouvert en encourageant le partage et la réutilisation de solutions logicielles, de connaissances et d’expertise, afin de fournir de meilleurs services européens qui visent à réduire les coûts pour la société et l’enrichissent », de son lien avec la stratégie de la Commission en matière de souveraineté numérique (« il est encore temps pour parvenir à une souveraineté technologique dans certains domaines technologiques essentiels »), de sa volonté de partager et de contribuer (« Nous partageons notre code et rendons possible les contributions incidentes aux projets à code source ouvert associés. […] Nous nous efforçons d’être un membre actif de l’écosystème diversifié du code source ouvert. »), et enfin des leviers et actions concrets envisagés par la Commission, dont, par exemple :
Ça y est, le code d'OpenJDK est désormais versionné avec Git et hébergé chez Github ! Cela avait été rapidement abordé dans la dépêche sur Java 15. Cela ne concerne que le code : les tickets et le wiki resteront auto-hébergés sur l'infrastructure OpenJDK.
C'est une grosse nouvelle (à mes yeux du moins) car :
Bonjour Journal,
ça fait longtemps que je me dis que je vais contribuer à linuxfr.
Je pense avoir trouvé le bon sujet pour me lancer : le renouvellement de mon ordiphone.
Je me suis rabattu sur un Fairphone 3 commandé chez /e/foundation.
C’est à travers toi que je vais partager mon expérience.
Aujourd’hui, c’était l’achat sur le site esolutions : rien de bien extraordinaire, achat en ligne très simple.
Prochaine étape : la livraison.
J'ai rejoint une grande banque asiatique, à Londres, il y a de cela 10 ans, pour travailler sur un de leurs systèmes, une grosse application financière en C++. Quelques années plus tard, les affaires n'ayant pas fonctionné comme prévu, ils décident de se débarrasser de l'équipe à laquelle j'appartenais. Heureusement, une petite institution financière européenne s'est montrée intéressée par le système et l'équipe, et plutôt que je devoir payer des indemnités de licenciement, mon ancien (…)
Plop les moules !
Voila, je suis comme beaucoup d'entre vous bloqué chez moi. J'ai deux petits gars qui aiment bien appeler Grand'Ma pour faire des «activités». J'ai pas de PC sous W, donc c'est ma femme qui utilise son portable pour lancer Skype pour que les enfants puissent chacun leur tour faire le quart d'heure de discussion.
Problème, les concours sont finis, et les correcteurs doivent corriger les copies (dont ma femme). Comme les copies sont dématérialisées, l'ordinateur ne (…)