Sortie de QGis 1.4.0 (aka Enceladus)

Posté par  (site web personnel) . Modéré par patrick_g.
16
21
jan.
2010
Science
À peine 1 an après la sortie de la version 1.0, Quantum Gis ou QGis, un logiciel libre (sous licence GPL) de Système d'Information Géographique (SIG), sort en version 1.4.0.

Cette version corrige près de 200 bugs et ajoute 30 fonctionnalités supplémentaires. Elle est qualifiée de version de développement. Toutefois, "en développement" est différent de "instable" ! En effet, QGis gère trois niveaux de versions :
  • La version LTS (Long Term Support) : version 1.0.2 ;
  • La version de développement : version 1.4.0 qui corrige les bugs. C'est la version la plus à jour de l'application pour la production ;
  • L'instantané SVN qui lui est la version "unstable".
Pour votre rapide information, un SIG est un système d'information capable d'organiser et de présenter des données alphanumériques spatialement référencées, ainsi que de produire des plans et des cartes. Pour faire simple, les logiciels de SIG permettent de faire de la géométrie très facilement (en tout cas, plus qu'avec du papier millimétré). Traditionnellement, les données sont organisées en couche d'objets géométriques. Ces couches se gèrent comme des calques dans les logiciels de dessin.

Même s'il existe un SIG libre depuis 1982 (Grass GIS), l'information géographique a depuis longtemps été le fait de sociétés propriétaires. La conséquence immédiate se traduit par une multiplicité de formats de fichiers de données tous plus in-interopérables les uns que les autres. Par bonheur, QGis intègre GDAL/OGR, une bibliothèque de gestion d'une (très) grande majorité de ces formats propriétaires.

En terme de positionnement, QGis est un SIG de type bureautique (orienté utilisateur final et présentation) avec une interface complètement graphique.

Pour terminer, QGis est développé en C++ et utilise la bibliothèque/framework Qt. Son architecture lui permet d'utiliser des extensions codées en Python. Sachez enfin que, pour vous faciliter la vie, l'équipe de développement prend soin d'empaqueter son logiciel pour un grand nombre de systèmes d'exploitations (qu'ils soient libres ou propriétaires) : Slackware, OpenSuse, Ubuntu (Karmic, Jaunty et Intrepid), Debian Lenny (non officiel), Mac OS X, MS Windows.

Sortie de Quantum GIS 1.2.0 'Daphnis'

Posté par  . Modéré par Mouns.
13
5
sept.
2009
Bureautique
Quatre mois après la sortie simultanée de la version de bugfix 1.0.2 et de la version de développement 1.1.0, voici une nouvelle version stable de Quantum GIS, le logiciel bureautique de manipulation, création et visualisation de données cartographiques, géographiques et géomatiques (plus communément appelés Systèmes d'Informations Géographiques ou SIG).

QGIS se base principalement sur le langage python pour les greffons, et est écrit majoriairement en C++ et Qt4.
Il utilise la majeure partie des bibliothèques et outils libres développés sous l'aile de la fondation OSGEO :
  • PostGIS, le cartouche spatial additionnel à PostgreSQL, qui permet de stocker des données géomatiques dans une table relationnelle, et qui ajoute au langage SQL des extensions permettant de faire des requêtes spatiales (retourne-moi les objets compris dans telle zone géographique, faisant une intersection avec cette autre zone, étant à moins de XXX km de tel point, et ayant les propriétés X, Y et Z, plus d'exemples ici) ;
  • Proj4, qui gère tous les systèmes de projection géographiques existants au monde ;
  • GDAL/OGR, la bibliothèque de traduction/manipulation des centaines de formats de fichiers vecteurs et rasters existants, dont les plus communs (ArcGIS Shapefile, Mapinfo Exchange, Mapinfo natif, GeoTiff, ECW...). Elle permet en outre de faire des reprojections, des dallages, des corrections de couleur, etc. ;
  • Il permet aussi d'accéder à des données fournies par les protocoles WMS/WFS par des serveurs dédiés (le plus souvent utilisant la référence du secteur Mapserver), tels que ceux du Géoportail, les services du cadastre français, mais aussi de la NASA et de centaines d'autres encore (une recherche web sur 'public wms server' vous en donnera suffisamment).

NdM : Voir les nouveautés de cette version 1.2.0 ci-dessous et merci à JRM pour son journal sur le sujet.

Journal Sortie de 'Daphnis'/QGIS 1.2 feat. OpenStreetMap

Posté par  .
5
2
sept.
2009
Et voici Daphnis, la version de dévelopement 1.2.0 du logiciel de SIG libre QGIS !

Nous abandonnons le terme d'instable en faveur de celui de développement pour caractériser ces versions, car cela donnait la mauvaise impression que celles-ci étaient plus sujettes aux plantages. En réalité, les versions de développement contiennent de nombreuses résolutions de problèmes qui améliorent la stabilité par rapport aux versions précédentes (et aussi un lot gargantuesque de nouvelles fonctionnalités).

Les fichiers d'installations et le code source sont (…)

Quantum GIS 1.0

Posté par  . Modéré par Nÿco.
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5
21
déc.
2008
Science
Après 6 ans de développement, Quantum GIS vient d'atteindre la version 1.0 qui comporte plus de 265 correctifs de bogues et améliorations par rapport à la précédente 0.11.0.

Il s'agit ici d'une version dont le support se fera sur le long terme, c'est à dire que son API sera fixée pour les 2 ans à venir et qu'elle vise à servir de base pour les entreprises et fournisseurs de support. Le développement se poursuit sur la branche instable 1.1.

État des lieux de la géomatique libre francophone

Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Modéré par rootix.
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0
3
déc.
2007
Communauté
Cet article a pour objectif de présenter les actions et les projets en géomatique (open source bien sur !).
La géomatique est le domaine qui crée, gère, analyse et diffuse les données spatiales avec des applications dédiées (dans le domaine des Systèmes d'Information Géographique). On remarquera trois thèmes fondamentaux dans la géomatique : organisation, application et données. Ces trois problèmatiques sont au coeur de l'article qui suit.

En effet, voici un an (16 mois plus exactement) Autodesk a libéré un de ses logiciels de webmapping (MapGuide OS) accélérant la création d'un fondation internationale pour défendre et promouvoir la géomatique open source. Cette fondation est l'OSGeo.

Publication d'une nouvelle version de GRASS

Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Modéré par Jaimé Ragnagna.
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1
nov.
2006
Technologie
GRASS 6.2.0 vient de sortir ce mardi 31 octobre 2006. GRASS (Geographic Resources Analysis Support System) est un Système d'Information Géographique pour l'analyse et la gestion des données spatiales. Il permet également l'analyse d'image, la production de carte et de graphique, la modélisation spatiale et, bien sûr, la visualisation. Grass est utilisé principalement dans les universités à travers le monde, mais également par des sociétés commerciales.

Les nouveautés (autres que les corrections de bug), cette liste est loin d'être exhaustive :
  • GRASS est porté sous windows [wingrass] ;
  • Prototype d'interface GRASS-SWIG ajouté (bibliothèque qui permet de lier un logiciel avec des langages de scripts, pour Perl et Python seulement) ;
  • Ajout du pilote SQlite
  • Ré-écriture du pilote MysQL ;
  • Support pour les noms longs de mapset ;
  • Support des gros fichiers en options (> 2Go) ;
  • Intégration dans QGIS ;
  • Ré-écriture de l'interface d.m est remplacé par gis.m ;
  • De nombreux scripts et commandes (77) ajoutés ou améliorés.
NdM : GRASS est un logiciel scientifique libre sous licence GPL.

La spatialisation libre avance : tour d'horizon

Posté par  (site web personnel) . Modéré par Nÿco.
0
21
oct.
2004
Communauté
La spatialisation de l'information est un thème à la mode depuis quelques années, et progressivement on voit poindre et évoluer pour nos OS libres des logiciels efficaces, puissants et crédibles répondant à toutes sortes de besoins. Je vous propose un petit tour d'horizon sur les dernières évolutions des outils principaux et pour commencer deux petits mots pour ceux qui ne seraient pas familiers avec ces outils :

* Outils SIG
Pour manipuler à proprement parler des données géographiques, avec des applications aussi variées que : réaliser des modèles de terrain en 3D (traitement d'images satellites + import de points GPS par exemple), évaluer le plus court chemin en terme de contraintes entre deux points, etc.

* Les bases de données spatialisées
Historiquement, le stockage de l'information géographique se fait dans des fichiers texte contenant les coordonnées des objets géographiques de type vecteur, indépendamment des données attributaires. Les bases de données spatialisées apportent de nouveaux types, de nouvelles fonctions (conversion de système de coordonnées, etc) permettant de stocker de l'information géographique et d'y accéder de manière pertinente avec tous les atouts des SGBD modernes (intégrité, backup, multi-utilisateur, etc) comme décrit par SQL99.

* Les serveurs cartographiques
Les serveurs cartographiques permettent de rendre accessible un système d'information géographique via un simple navigateur pour effectuer essentiellement de la consultation. Un exemple valant mieux qu'un long discours ... Pensez à Mappy aussi.

* Les bibliothèques pour le développement
Que ce soit pour faire du traitement d'image, des conversions de système de coordonnées, accéder à un GPS ou encore autre chose, ce ne sont pas les bibliothèques qui manquent !

Les exemples présentés ci après illustrent bien que le modèle «logiciel libre» permet à l'ensemble des outils d'étendre leur portée en s'appuyant sur les fonctionnalités des autres outils (utilisation de bibliothèques libres, connectivité avec les bases de données libres, etc). L'ensemble forme désormais un tout assez cohérent et offre une alternative pour le moins intéressante aux solutions commerciales.