Alcyone a écrit 65 commentaires

  • [^] # Re: Message inutile

    Posté par  . En réponse au journal recherche jeu et chat pour préados. Évalué à 1.

    Niveau client IRC Android, j'avais plutôt apprécié Atomic (via FDroid).

    Alcyone

  • [^] # Re: Minecraft

    Posté par  . En réponse au journal recherche jeu et chat pour préados. Évalué à 4. Dernière modification le 07 octobre 2019 à 17:02.

    Il y a plusieurs commentaires sur Minecraft, je réponds à celui-ci :-)

    Dans l'optique de monter un petit serveur pas trop gourmand, de choisir si on inclut des ennemis ou non, gérer le contenu voir apprendre à programmer des petites choses, Minetest se prête plutôt bien au jeu (si je puis dire).

    Il s'agit d'un moteur de jeux voxel cubiques (assez similaire à Minecraf visuellement donc) permettant à partir d'un monde cubique de créer son propre jeu par l'inclusion de mods. Minetest vient avec un jeu de démo appelé Minetest Game qui est ni plus ni moins une sandbox (quasi) vide de base à compléter avec des mods (la ContentDatabase regroupant un certain nombre de mods).
    On peut également chercher d'autres jeux via ContentDatabase ou le forum mais un Minetest Game bien rempli me semble être un bon départ.
    Niveau performance, Minetest est assez largement au-dessus de Minecraft (Java Edition j'entends).

    Ce côté sandbox modulaire est assez adapté à un aspect éducatif (voir l'initiative Framinetest de Framasoft).
    J'ai déjà croisé des mods virant les armes et toute mécanique "guerrière" pour un usage pacifique en école primaire par exemple.
    D'autre part, les mods sont à programmer à lua et assez simples à aborder.

    Minetest est un moteur de jeux type sandbox à modder, il ne cherche pas du tout à être un clone de Minecraft bien que beaucoup viennent chercher cela et sera dans ce sens assez décevant. Un de ses "points faibles" est typiquement l'absence de mobs corrects, les mobs n'étant pas particulièrement une volonté des développeurs.
    Il existe néanmoins un jeu en créé à partir de Minetest visant à être un clone de la 1.11 de Minecraft, le jeu est en cours de création : Mineclone2.

    Du coup :

    jeux simplistes, éventuellement sans score, sans ennemis, un peu basé sur l'exploration, qu'on peut mettre en pause (pas de stress de temps), et qu'on peut recommencer souvent

    Je trouve qu'un Minetest Game un peu moddé à ta convenance répond bien à ta problématique :-)

    Alcyone

  • [^] # Re: Détail, détail...

    Posté par  . En réponse au journal Minetest 5.0.0 est sorti !. Évalué à 4.

    et j'ajoute que les mods permettent d'avoir autre chose que des cubes.

    J'avais mis en lien Hexagonal à cet effet :) même si en preuve de concept pour le moment, cela démontre que l'on exploite certaines possibilités du moteur.

    Alcyone

  • # Détail, détail...

    Posté par  . En réponse au journal Minetest 5.0.0 est sorti !. Évalué à 10. Dernière modification le 28 mars 2019 à 09:12.

    Minetest n'est pas un clone gratuit et open source de Minecraft.

    Minetest est un moteur de jeu voxel écrit en C++, basé sur l'Irrlicht Engine écrit en C++. Ce moteur permet donc de créer des jeux qui sont la constitution d'un ensemble de mods écrits en lua (pour les non-habitués, ce sont des modules apportant divers comportements et mécaniques permettant de modifier un jeu existant ou dans le cas de Minetest, permettant même d'en créer de A à Z). Ces mods permettent d'ajouter objets, mécaniques de jeu, changer l'interface voire modifier entièrement la génération du monde.
    ContentDB, la base de contenu, peut donner une vue intéressante des mods bien maintenus.

    Bien que le jeu par défaut "Minetest Game", une sandbox quasi-vide faite pour être moddée et tester le moteur, et bien d'autres jeux créés par des contributeurs soient des mondes cubiques similaires à Infiniminer, Minecraft et autres jeux basés sur un monde cubique, le moteur de jeu Minetest n'est pas une copie/un clone de Minecraft.

    Il est néanmoins possible d'imaginer bien d'autres choses.

    Il est indéniable que beaucoup recherchent un Minecraft libre et open source en Minetest et généralement, ça déchante vite…
    Néanmoins depuis début 2017, Wuzzy a lancé la création d'un clone de Minecraft vanilla basé sur Minetest, le projet progresse bien même si, intrinsèquement, Minetest et Minecraft ont leurs propres spécificités et un clone identique n'est pas particulièrement faisable aujourd'hui.

    Voyez Minetest comme la possibilité de faire autre chose que simplement cloner Minecraft :) c'est un projet fantastique ! Bienvenue à la version 5.0.0 apportant quelques gros changement nécessaires et bravo à l'ensemble des contributeurs pour le travail effectué !

    Dans une veine similaire mais bien plus gourmand en ressources, Terasology existe sous licence Apache 2.0 license pour le code et CC BY 4.0 pour les assets et est écrit en Java.

    Alcyone

  • [^] # Re: Quel rapport avec le libre, en effet

    Posté par  . En réponse au journal Mobicoop, une alternative « libre » à Blablacar. Évalué à 7. Dernière modification le 22 mars 2019 à 15:46.

    Zenitram, c'est très intéressant que tu cites cette partie-ci en fait :

    "the official definitions of free software by the FSF and of open-source software by the OSI basically refer to the same software licences, with a few minor exceptions"

    Ça n'indique en aucun cas que la FSF et l'OSI adopte la même conception/définition mais qu'en pratique, sauf quelques exceptions, les licences dans lesquelles se traduisent ces conceptions/définitions sont les mêmes.

    La définition du logiciel libre cité plus haut vis-à-vis de la page Wikipédia en français est effectivement celle de son créateur et est tout à fait une idéologie, pas une licence. L'OSI a effectivement été créée et a créé l'Open Source en apportant une vision/idéologie différente qui effectivement, en terme de licence, se recoupe la quasi totalité du temps avec celle du logiciel libre.

    Tout cela permet de poser 2 choses :
    - Libre et Open Source sont bien souvent interchangeable en terme de licence
    - Libre et Open Source ne le sont plutôt pas en terme de vision et d'idéologie

    Et ça transparait totalement dans le contexte complet de l'article Wikipédia anglophone dont tu as extrait un bout et c'est pour ainsi dire la raison même de l'existence de cette section sur la page :

    Comparison with The Open Source Definition

    Despite the philosophical differences between the free-software movement and the open-source-software movement, the official definitions of free software by the FSF and of open-source software by the OSI basically refer to the same software licences, with a few minor exceptions. While stressing the philosophical differences, the Free Software Foundation comments:

    The term "open source" software is used by some people to mean more or less the same category as free software. It is not exactly the same class of software: they accept some licences that we consider too restrictive, and there are free software licences they have not accepted. However, the differences in extension of the category are small: nearly all free software is open source, and nearly all open source software is free.
    — Free Software Foundation

    La question que je me pose, vis-à-vis de ce que je lis de ta part serait donc : pour toi Zenitram, est-ce que le Libre/Open Source/FOSS/FLOSS, etc. s'arrête-t-il aux fameuses 4 libertés transcrites dans une licence commune aux 2 organismes ?

    Alcyone

  • [^] # Re: Quel rapport avec le libre, en effet

    Posté par  . En réponse au journal Mobicoop, une alternative « libre » à Blablacar. Évalué à 4. Dernière modification le 22 mars 2019 à 15:20.

    C'est surtout une conception porteuse une vision pessimiste de la nature humaine que l'on retrouve relativement répandue dans l'histoire de la philosophie, notamment à travers la fameuse locution Homo homini lupus est.

    Je suis curieux d'une réelle argumentation sur le sujet de ta part Zenitram, vis-à-vis de ce que tu exposes :

    Et ça ne marche jamais en pratique, 99.999% (oui, nombre au pif, juste pour me protéger d'un contre-exemple que tu pourrais trouver mais que je cherche encore, après certes je n'ai pas eu l'occasion de parler avec mère Theresa) des gens faisant des choses pour eux et rien que pour eux ("bénévole qui va aider les plus pauvres", quand tu creuses tu te rends compte que c'est pour l'égo, s'afficher altruiste, pour les médecins se faire la main sur des gens qui ne pourront pas faire de procès… mais pas par altruisme).

    J'ai conscience, comme l'indique cmal, d'avoir effectivement baigné dans cet état d'esprit mélangeant et privilégiant concurrence, prédation, égoïsme et individualisme comme base des rapports humains, néanmoins, cela n'en constitue pas pour autant à mon sens une preuve d'un tel état de nature de l'être humain, ni d'un état acquis, ni d'une éradication/étouffement de l'altruisme.

    Bref, en dehors du sujet de l'altruisme de Mobicoop dont pour lequel un autre commentaire de ma part émet quelques doutes :-), je suis curieux de ton avis et tes arguments sur ce point.

    Alcyone

  • [^] # Re: Quel rapport avec le libre, en effet

    Posté par  . En réponse au journal Mobicoop, une alternative « libre » à Blablacar. Évalué à 10.

    La page indique que le code est hébergé sur GitLab néanmoins :

    https://gitlab.com/mobicoop/mobicoop

    La partie sur la licence est tout à fait intéressante sur le fonctionnement entendu :

    Since Mobicoop is dual licensed AGPLv3/proprietary, all components used for Mobicoop must be compatible with both licenses. As a consequence, all components integrated into Mobicoop source code must be released with a permissive open source license.

    Ça sent particulièrement le "libre-washing"…

    Alcyone

  • [^] # Re: Code source

    Posté par  . En réponse au journal Mobicoop, une alternative « libre » à Blablacar. Évalué à 3.

    Pas trouvé de lien direct, la page indique que le code est hébergé sur GitLab néanmoins :

    https://gitlab.com/mobicoop/mobicoop

    Alcyone

  • # Quelques liens ici

    Posté par  . En réponse au journal Jeux « Linux », salon joueurs Belgique, Charleroi → Jeux libres ?. Évalué à 1.

    Pourrions-nous ici-même rassembler toutes sortes de références, liens vers sites web, etc. à propos des jeux libres ou des jeux qui tournent sous GNU/Linux, etc. ? Tout ce qu'il y aurait à faire connaître…

    J'avais ce sujet du forum de côté sur la communication d'un jeu libre qui peut rassembler quelques liens.

    Alcyone

  • [^] # Re: Grav c'est cool

    Posté par  . En réponse au journal Une tribune pour le CMS grav. Évalué à 4. Dernière modification le 18 septembre 2018 à 13:53.

    On oppose souvent Static Site Generator (SSG) et Flat-File CMS bien que l'on mélange souvent les deux.

    Pour le coup, si un générateur de site statique voit sa logique complètement désolidarisé du serveur qui hébergera le site, ce n'est pas le cas du Flat-File CMS qui embarque la génération et l'administration, le point commun (qui est aussi le point de confusion) entre les deux étant l'absence de base de données.

    Que choisir ? Ma foi j'en sais rien du tout :')
    J'ai touché un minipeu Grav en Flat-File CMS et Hugo en SSG, ma foi c'est plutôt sympa. J'ai entendu pas mal de bien de Pelican sur lequel je zieute pour la prise en charge du reStructuredText et de AsciiDoc mais j'ai pas encore touché.

    P.S. : on en trouve aussi ici

    Alcyone

  • [^] # Re: Preneur !

    Posté par  . En réponse au journal Que faire avec ses clefs steam inutilisées ?. Évalué à 2.

    Un grand merci à Tilk pour la clé :) ! J'y jouerai avec grand plaisir !

    Effectivement, comme beaucoup je lis presque uniquement et me connecte très peu. Pour te répondre, l'AFNOR ne laisse plus grand chose filtrer depuis l'appel à commentaire, juste une date de publication : 06/01/2018. Du coup, peut-être une nouvelle dépêche à ce moment là ;) j'espère beaucoup d'une reconnaissance du Bépo par l'AFNOR.

    J'en ai également une en préparation sur un moteur de jeux voxel libre (en local la dépêche) mais malheureusement le serveur de test est tombé suite à une attaque :( du coup, travail en pause.

    Alcyone

  • [^] # Re: Preneur !

    Posté par  . En réponse au journal Que faire avec ses clefs steam inutilisées ?. Évalué à 2.

    Intéressé pour Human Resource Machine et Super Meat Boy si tu n'en fais rien :) alcyone at mailoo dot org

    Alcyone

  • # Merci !

    Posté par  . En réponse à la dépêche Meilleures contributions LinuxFr.org : les primées de juin 2017. Évalué à 1.

    Un grand merci à mon tour ! C'était ma 1ère dépêche, je suis encore surpris de la nouvelle. Au plaisir de continuer mes petites contributions.

    Alcyone

  • # Une nuance sur les termes employés

    Posté par  . En réponse au journal Pourquoi l'art libre est aussi important que le logiciel libre. Évalué à 2.

    Je pense qu’au fonds, cet article oublie un détail : l’art est entièrement subjectif. Si je te dis « l’art c’est de l’art », tu auras bien du mal à savoir qu’est-ce que art signifie pour moi, en revanche si je te dis un logiciel c’est un logiciel », nous savons tous deux ce qu’est un logiciel, il n'y a rien de subjectif là-dedans n'est-ce pas ?
    En quoi est-ce important ? C’est ce qui va te permettre de dire et d’argumenter que si quelqu’un se dit libriste dans le cas d’un logiciel, il doit l’être dans le cas de l’art. C’est également ce qui me permet et ce uniquement pour mon propre point de vue, d’avoir une vision différente de la tienne et de l'argumenter.

    Je considère l'art sous toutes ses formes comme une expression personnelle ou collective d'une ou plusieurs émotions, d'une vision ou d’autre chose encore. Je parle ici de la volonté, du mouvement, de l'élan que je différencie du médium : expression musicale, graphique, etc. J'insiste, c'est mon point de vue, tout ce qu'il y a de plus subjectif que l'art et personne ne peut m'en imposer un autre comme vérité générale et inaliénable. C'est pour ça que je ne m'attacherais pas à te convaincre ou te faire changer d'avis si tu souhaitais exposer ta propre définition car cela ne regarde que toi et ne me concerne pas.

    Pour le logiciel, je cite ici l'article Wikipedia consacré : «  un logiciel est un ensemble de séquences d’instructions interprétables par une machine et d’un jeu de données nécessaires à ces opérations. Le logiciel détermine donc les tâches qui peuvent être effectuées par la machine, ordonne son fonctionnement et lui procure ainsi son utilité fonctionnelle. ». Ainsi, le logiciel ne s'inscrit pas dans une volonté quelconque d'expression du fait que ce soit un logiciel, c'est son utilisation qui importe.

    Je différencie ici deux choses : le logiciel comme utilitaire et le logiciel dans l'art (le jeu vidéo par exemple). Le logiciel comme utilitaire répond a un ou des besoins précis, il apporte des fonctionnalités qui sont duplicables, il n'y a pas de volonté artistique quelconque, cette différence me semble primordiale, je m'explique.

    Je suis libriste convaincu pour le logiciel pour ces deux usages.

    Je souhaite pour des raisons éthiques utiliser des logiciels qui respectent ma vie privée, seul le logiciel libre me permet cette sécurité et cela vaut autant pour un logiciel utilitaire ou un logiciel à but artistique car le danger est strictement le même.

    Ex : Une lectrice de PDF
     
    Logiciel permettant de lire le format PDF et peut-être quelques fonctionnalités pratiques (zoom, surlignage, etc.), il s’agit d’utilitaire, une autre lectrice peut fournir exactement les mêmes fonctionnalités. Un logiciel propriétaire ne m'assure pas que les données traitées avec la lectrice soient utilisées telles que je le souhaite en revanche une lectrice de pdf libre m'assure grâce à son code source et sa communauté qu'elle ne nuit pas à ma vie privée (et si je suis très méfiant je peux recompiler moi-même et comparer, haha.). Même réflexion pour un jeu vidéo.

    Ce n’est pas du tout la même logique pour l'art à moins que l'on me prouve en quoi en écoutant tel musicien je mets en danger ma vie privée de façon intrinsèquement lié à la musique elle-même (en comparaison au binaire pour le logiciel quoi), j'aurais du mal à avoir un avis différent.

    Pas d’équivalence utilitaire en musique pour l’art par exemple, Led Zeppelin fait une musique, personne d’autre ne fait Led Zeppelin, la musique dépend directement de Led Zeppelin, sans Led Zeppelin pas de Led Zeppelin.

    Je ne traite pas ici de l'avantage d'une licence libre tout domaine confondu (détection efficace des failles de sécurité plus rapide dans le domaine logiciel ou liberté de création accrue côté artistique), je traite d'un point précis qui selon mon point de vue change radicalement la donne sur le choix d'une licence libre ou non et invalide le postulat qu'un libriste logiciel devrait l'être pour l'art s'il était honnête (à moins que tu considères bien sûr que la sécurité est sans intérêt pour un libriste logiciel, cela dit il me semble bien qu’à la base c’est l’une des principale préoccupation et également un des principaux avantage).
    Je n'ai ainsi pas de position fixe pour l'art car une licence libre n'est absolument pas nécessaire pour ce point, libre choix à l'artiste pour sélectionner sa ou ses licences à appliquer ensuite.

    Je rejoins ainsi Stallman sur « Selon moi, les licences non libres qui permettent le partage sont légitimes pour des œuvres artistiques ou de divertissement. Elle le sont également pour des œuvres qui expriment un point de vue (comme cet article lui-même). » car en effet, c'est sur l'élan, la démarche artistique et sur la motivation entre autre que se basera le choix de la licence.
    Bien entendu, loin de là l'idée d'exclure les principes du libre du domaine de l'art et bien loin de moi l'idée de prononcer haut et fort qu'une licence libre devrait absolument être utilisée dans le domaine de l'art à l'exclusion de tout autre licence au même titre que le logiciel, tout simplement car ce n'est pas pour les mêmes raisons au moins en partie.

    Se pose une autre question alors puisque l'on parle de musique (cette question vaut pour tout autre moyen utilisé pour l’art) : la musique peut-elle remplir le rôle d’utilitaire ? Pourquoi pas : bruitage, musique d’ambiance, etc. l’art libre a tout son intérêt ici. D’ailleurs c’est sur l’utilitaire que les compositeurs gagnent le plus leur vie apparemment (cf. commentaires plus haut, témoignages et liens vers différents articles plutôt pertinents sur le sujet).

    Effectivement là se pose la même question que pour le logiciel libre : quels modèles économiques possibles ?

    Logiciel libre utilitaire: on vend du service autour du logiciel libre et non réellement le logiciel (implémentation, maintenance, ajouts de nouvelles fonctionnalités, etc.), dons, mécénat. Le marché existe (cf. écrit et expériences existantes, CNLL, PLOSS, SYSTEMATIC, Education, Job & FLOSS, FNILL, etc.) bien que difficile et le critère sécurité est l’un des principaux avantages d’ailleurs mis en avant avec l’accélération du développement des technologies et la continuité de service possible du fait de la licence.
    Logiciel libre pour l’art : aucune idée, si quelqu’un en a.. ?

    Musique pour l’art ? Je ne parle pas de faire autre chose (mariage, contrat pour la télé, etc.) pour subvenir à ses besoins, je parle de rémunérer le travail et le matériel fournis pour l'œuvre par l’œuvre.
    - Dons, mécénat, dans un autre domaine ça marche pour le streamer gaming (hors du domaine du libre) mais ça ne marche qu’avec une production conséquente de contenu, le musicien selon le genre, condition ne produit pas du contenu tous les jours. A noter que le streamer gaming est plus du domaine du divertissement que de l’art, une nuance qui fait peut-être sens.
    - Concert (vendre le service autour de l’œuvre donc) ? Si l’auteur est compositeur non interprète, l’interprétation n’est donc pas un revenu direct possible pour l’auteur (S’ajoute la possibilité physique de faire les concerts, selon l’âge, la santé, tout le monde ne le peut pas, à titre d’exemple, les problèmes pulmonaires de Pete Sinfield ne lui permettait pas toujours de monter sur scène).
    - Autre idée ?
    Et puis au fond, on répond pas à un besoin fonctionnel spécifique avec l’art, on n’aime ou on n’aime pas, en toute subjectivité. Bref, le modèle économique est difficile et bien moins tangible que pour le logiciel libre, je ne dis pas inexistant.

    Du reste, se pose la question du coût de production d'un album, si l’on souhaite un enregistrement de qualité professionnel, un matériel d’enregistrement de qualité professionnel a un coût qu’il faut absorber et vouloir cette qualité est plutôt légitime. De même, sans cette qualité professionnelle dans l’enregistrement et la production sonore, la diffusion peut être problématique sur des médias classiques et être libriste ne dit pas se fermer aux médias classiques pour autant que je sache. Même question sur comment absorber les coûts de promotion s’il l’on souhaite se promouvoir.

    Un dernier point évoqué par Jehan est assez intéressant bien que hautement subjectif (il le précise lui-même), la technologie (logiciel inclus) est art. Pourquoi pas au fond et pourquoi pas aller plus loin, il y a du design partout, le design est de l’art, tout est l’art (sophisme assez moyen, gardez juste l’idée pour l’exemple). Au final il y a trois cas, prenons un exemple simple : on souhaite acquérir une chaise, on achète ici le produit, le besoin rempli par sa ou ses fonctionnalités à savoir s’asseoir, on achète le design, besoin décoratif pour ne pas dépareiller la pièce à laquelle elle est destinée que ce soit pour s’asseoir ou non et pourquoi pas besoin artistique (très subjectif, j’insiste), ou bien les deux/trois à la fois.
    Ici la limite entre utilitaire et art est plutôt marquée mais qu’en est-il par exemple de lutherie ? Où s’arrête la fabrication utilitaire d’une guitare et se situe le passage à l’artistique par ce que le luthier apporte à la table d’harmonie de l’instrument ? Cela me semble bien compliqué et pour ma part je m’abstiendrais d’assimiler les deux et basculer tout utilitaire dans l’art dès que ce dernier semble subjectivement montrer le bout de son nez qu’il a joli.

    Et pour répondre à un point souvent évoqué, je suis pour "libérer" une production à la mort de son auteur : faillite d'entreprise d'un logiciel propriétaire libérant le code sous licence libre (à sa mort donc), mort de l'auteur libérant le code ou l’œuvre dans son testament.

    Pour résumer, si la problématique de la sécurité se posait pas pour le logiciel et si la logique utilitaire/art se différenciait pas, je serais pour du tout libre pour l'art également tel que je le suis pour le logiciel, comme ces questions se posent, je préfère du chacun son choix concernant l’art (je me suis sévèrement posé la question pour le jeux vidéo mais l’assurance de la sécurité l’emporte pour moi, cela dit, plusieurs licences sont utilisables).

    Pour rester cohérent, j'utilise licence libre et non libre pour mes contributions artistiques selon mon choix et libre tout court pour le logiciel utilitaire et autre production par des « moyen artistiques » (désolé, j’ai pas d’autre mot, après lecture on doit penser à la même chose) utilitaires, pour les production oscillant entre artistique et utilitaire, c’est au cas par cas en toute subjectivité.

    Alcyone

  • [^] # Re: facilité accrue à contacter l'auteur

    Posté par  . En réponse au journal Pourquoi l'art libre est aussi important que le logiciel libre. Évalué à 3.

    Oui, sa volonté est connue par sa licence : s'il a choisi une CC BY-NC-ND, diffusable hors utilisation commerciale sans modification et ce jusqu'à ce que l'œuvre passe dans le domaine publique. Si l'auteur avait souhaité après sa mort qu'une licence libre soit utilisée, il aurait écrit un testament à cet effet, les ayants droits pouvant gérer le transfert, même chose pour une CC-0, en revanche s'il y a pas pensé…et bien, tout le monde n'est pas prévoyant, hein ?
    Cette chose est possible sur une CC BY-NC-ND et non sur une CC BY-NC et CC BY-SA-NC qui rendent les auteurs impossibles à contacter pour toute utilisation commerciale car potentiellement trop nombreux et n'ayant pas forcément suivi le processus correctement pour être contactable, qu'ils soient vivants ou morts. Ces licences CC sont plutôt à éviter donc (c'est l'objet de l'article de Stallman et de sa position précisée dans la citation quelques commentaires plus haut).
    On peut en théorie contacter l'auteur, en pratique pas toujours, c'est à celui-ci de prévoir ensuite si c'est son souhait.
    Du reste je ne souhaite pas répondre seulement sur ce fil mais également à ton article, je vais écrire autre commentaire.

    Alcyone