Ce n’est pas possible, car quand tu es dans le constructeur de polygone, le vtable (pointeur vers la table des fonctions virtuelles) est initialisé pour Polygone.
Oui oui, c'est logique, je l'ai réalisé dès que j'ai repéré un bug lié à ce problème. Le principe de ma hiérarchie de classe est d'utiliser des méthodes génériques de la classe de base, et tout fonctionnait très bien jusqu'à ce que j'essaye de le faire aussi dans le constructeur.
la solution est de descendre l’information nb_de_point en paramètre au constructeur de Polygone.
Pour être honnête, j'ai même pensé à passer this en paramètre du constructeur de la classe de base, mais j'ai rapidement décidé que je ne voulais même pas savoir si c'était légal.
Je suis quand même un peu surpris que le C++ n'ait pas un mécanisme simple pour s'assurer qu'une fonction est exécutée exactement une fois lors de la construction, sans pour autant contraindre la hiérarchie de classes (typiquement, pour réserver de la mémoire). Dès que les classes filles appellent le constructeur des classes mères, on se retrouve à devoir choisir où réserver la mémoire ; soit dans le constructeur de la classe mère (et donc, de devoir se débrouiller pour passer des variables membres en paramètre du constructeur, ce qui est quand même étrange), soit dans le constructeur de la classe fille (ce qui rend presque mécaniquement la classe mère virtuelle). Disons que je comprends le pourquoi du comment techniquement, mais que ça me semble être un mécanisme légitime en POO…
Ça pourrait bien être le cas. Ceci dit, il arrive bien souvent qu'un «problème d'analyse» ne soit pas vraiment distinguable d'une chose que C++ ne sait pas faire ; c'est clair que j'essaye de faire quelque chose qui n'est pas naturel en C++. Le principe de ce qui me semblerait naturel (vite fait):
structPoint{Point(doublexx,doubleyy):x(xx),y(yy){}doublex;doubley;};classPolygon{public:Polygon(){init();}virtual~Polygon(){}virtualvoidinit(){for(inti=0;i<get_nb_points();i++){Pointp=Point(cos(i*360/get_nb_points()),sin(i*360/get_nb_points()));v.push_back(p);}}virtualintget_nb_points(){return0;}protected:std::vector<Point>v;};classTriangle:publicPolygon{public:Triangle():Polygon(){}intget_nb_points()const{return3;}// pourrait être plus compliqué, lire dans un fichier, etc. };
La logique, c'est que Polygon sait se construire tout seul avec un code générique, il lui manque juste quelques infos auxquelles il pourrait accéder par des "getters" virtuels qui, eux, sont spéciques des classes dérivées. Finalement, ça revient à dire que je souhaite juste éviter quelque chose du style Polygon * p = new Triangle(); p->init(); afin d'éviter de pouvoir laisser l'objet dans un état pas complètement construit.
Le callback permet d'inverser artifciellement l'ordre de la construction, et je réalise que dans tous les cas un bricolage de ce style s'impose. Ça pourrait aussi être une Factory qui s'occuppe d'appeler le constructeur et init() dans la foulée, ou tout un tas d'autres «solutions» (par ex. une fonction statique Polygon* Construct()…). Plus j'y pense et plus j'ai l'impression que ce que j'essaye de faire, c'est de donner également le rôle de Factory à la classe de base, et que ça n'est pas une bonne idée…
C'est marrant, j'avais écrit mon commentaire après avoir lu l'article de Wikipédia (j'évite en général de poser des questions dont on peut trouver les réponses facilement sur Internet). L'article en question est très verbeux et très jargonnant, mais le fond me parait très faible, voire inexistant. Par exemple, «la dysorthographie perturbe, dans des proportions variées, la conversion phono-graphique, la segmentation des composants de la phrase, l'application des conventions orthographiques (dites règles d'usage), et enfin l'orthographe grammaticale», ça veut juste dire qu'on ne sait pas écrire et/ou qu'on fait des fautes. Comme tu as l'air de t'y connaitre, je me permets de reformuler ma question : est-ce qu'il existe une distinction sérieuse entre la dysorthographie et le fait de ne pas savoir écrire un texte bourré de fautes, ou est-ce que l'état de l'art correspond à ce qu'on peut lire dans l'article de Wikipédia (qui, à mon avis, n'est qu'un ramassis de pseudo-science jargonnante).
Au fond, ce n'est pas parce qu'on met des mots savants sur des trucs triviaux que ça devient une approche scientifique. Je comprends bien pour quelles raisons les parents ont besoin d'être rassurés sur les éventuels problèmes scolaires de leurs enfants, et qu'il est beaucoup plus facile d'entendre dire qu'un gamin est dysorthographique et dyscalculant (la phrase clé étant «malgré une intelligence normale») plutôt que d'admettre qu'il n'arrive pas à apprendre à écrire et à compter. Cependant, une discipline ne peut pas à elle seule décider qu'elle est scientifique (à ce compte là, l'astrologie est scientifique).
Si ce n'est pas le cas, tu te fous un peu de toi-même et de nous, non ?
Est-ce que le fait de faire plein de fautes n'est pas par définition la caractéristique de la dysorthographie? Tu considères qu'il y a deux catégories de personnes qui font plein de fautes, les «gentils» qui ont un problème d'apprentissage, et les «méchants» qui se foutent du monde? Le problème, c'est que ça peut s'étendre à tout, certains sont atteints de dysprogrammation (incapacité à pondre du code qui fait quelque chose), d'autres se font accuser par leur conjoint de dysconsidération, de dysremplissage du lave-vaisselle, certains politiciens sont atteints de dysfranchise, etc.
Un petit peu au-dessus de 1600€ je pense que ça deviens pas trop difficile de s'enlever 20% de salaire
Waa, passer de 1600 à 1300€… Quand ton logement te coûte déja pas loin de 1000€, c'est hardcore, faut être très motivé…
C'est clair que ça dépend énormément du contexte ; si tu possèdes ton logement, que tu as des sous de côté, que tu n'as pas d'enfants et des loisirs pas cher, c'est jouable. Si tu as besoin d'une voiture et/ou d'habiter à proximité des transports en commun en région parisienne, avec une famille à nourrir, tu peux avoir besoin d'un peu plus que ça quand même.
Évidemment, c'est toujours difficile de généraliser à partir de cas particuliers ou de vagues sentiments, il faudrait des études poussées et neutres, etc. Cependant, j'ai l'impression que la grosse tendance pour la majorité des salariés, c'est de bosser au maximum pour se faire un maximum d'argent. Regarde tout ce qui s'est passé autour de la défiscalisation des heures sup, et d'une manière générale de la réduction du temps de travail : une conséquence importante est la semaine de plus de 35h, soit avec des heures sup, soit avec du boulot au noir.
Pour une grande partie de nos concitoyens, la possibilité de se faire plus de pognon prime sur n'importe quelle considération de réduction de temps de travail. D'expérience, c'est au détriment de l'égalité des sexes, la femme, moins bien payée dès le début, est encouragée/forcée à mettre sa carrière au ralenti pour s'occupper des enfants et de la maison, ce qui décroit les ressources du ménage, et encourage l'homme à augmenter sa charge de boulot pour ramener plus de pognon.
Le côté "je travaille moins du coup j'ai plus de loisirs", c'est un luxe de bobo. Même les gens qui n'ont pas forcément besoin de bosser 50h par semaine le font quand même, soit parce qu'ils s'ennuient à la maison, soit à cause de pressions sociales ou professionnelles, ou soit simplement par cupidité / peur du lendemain. C'est aussi pour ça, à mon avis, que la réduction du temps de travail ne peut pas vraiment faire baisser le chômage ; non seulement les patrons renaclent, mais en plus les gens qui ont déja du coulot renaclent aussi (puisque leur but n'est pas du tout de partager leur taf avec les autres).
Sur le fond, je suis d'accord avec toi que ça serait cool que le temps partiel à la demande de l'employé soit généralisé, mais en pratique, ça me semble poser tellement de problèmes, et ça semble privilégier une tellement faible partie des salariés (diplomés, boulot assez sûr, pas de problèmes financiers) que je doute de l'opportunité de développer cette voie là.
Exemple est-ce qu'il est préférable un admin sys à 100% ou deux à 50% ?
C'est discutable ; tu es obligé de les former tous les deux, ils doivent passer du temps à communiquer entre eux pour se transmettre les infos, etc. En plus, si tous les postes étaient doublés, comment voudrais-tu éviter les comparaisons et la pression sur la productivité? Il y a beaucoup de boulots où les gens ne sont pas interchangeables, et c'est d'autant plus vrai que les responsabilités augmentent. Si tu es chef de service, tu es le seul, on ne peut pas être deux chefs en alternance, par exemple.
Le problème, c'est que je ne vois pas comment on pourrait mettre en place un système qui favorise les contrats à temps partiel sans «flexibiliser» le marché du travail. Si, par des dispositions légales, tu faisais en sorte que deux mi-temps reviennent moins cher qu'un temps plein, tu vas vite arriver à une multiplication des contrats à mi-temps, et donc à une forme de précarisation collective et une diminution massive des revenus des ménages. En fait, ça revient quand même à assumer l'idée qu'un temps plein n'est plus la norme sociale, et que les temps partiels (et donc les revenus partiels) sont acceptables. Dans un monde où les travailleurs pauvres commencent à se généraliser, ça me semble problématique. En plus, ça risque de reporter tout un tas de dépenses sociales (santé, chomage, retraite) sur le reste de la société ou sur les employeurs qui offrent des temps pleins.
J'ai un peu l'impression que comme tout dans le droit du travail, tout dépend de l'état du rapport de force entre les employeurs et les employés. Dans un monde sans chômage, ou bien dans un domaine où les compétences sont assez rares pour que l'employeur n'ait pas le choix, alors oui, il serait intéressant de pouvoir négocier des mi-temps ou des emplois du temps allégés, voire des diminutions du temps de travail sans contreparties financières. Par contre, dans un monde où le chomage est massif, et que les employeurs n'ont que l'embarras du choix, les salariés sont en compétition directe et ne sont pas en position de négocier ; les employeurs pourront utiliser l'ensemble des possibilités du système (y compris le recours au temps partiel non-souhaité) pour ajuster leur masse salariale. J'ai l'impression que la tendance actuelle est d'assouplir le système (en fait, ça revient à acter un état de fait), et la question de la pertinence d'ouvir encore une voie de flexibilité se pose réellement.
Je ne pense pas que ça soit «bien plus cher», mais c'est plus cher pour plein de raisons (un certain nombre de primes ou d'avantages qui ne sont pas au pro-rata, la mutelle, les heures sup, etc).
Mon dieu, comment ca se fait que les gens ne se révoltent pas?
Ne se révoltent pas contre quoi? Contre le fait que certains employeurs préfèrent les temps pleins?
C'est super si tu arrives à vivre avec 50% ou 80% d'un salaire, mais pour ça, il faut aussi être bien payé. Je trouve ça difficile, socialement, de favoriser un type de contrat de travail qui est bien plus souvent subi que souhaité. Généraliser le mi-temps, ça revient aussi à favoriser une forme de précarité, et ça peut avoir des conséquences fâcheuses.
Je suis d'accord, je trouverais ça super-intéressant d'avoir des retours sur le fonctionnement d'une Scop, et encore plus d'une Scop qui fonctionne bien.
Et donc qu'une SCOP qui fait n'importe quoi finit comme une entreprise qui fait n'importe quoi.
Je pense que si ça fonctionne bien, tu choisis un PDG compétent, qui présente clairement et honnêtement les différentes options lors des AG, de manière à prendre des décisions en commun, mais des décisions éclairées. Peut-être me trompe-je complètement, mais j'ai l'impression que c'est plus facile à gérer avec des activités plutôt homogènes en terme de niveau social (par exemple, des machins d'informatique remplis d'ingénieurs et de cadres), par contraste avec des activités industrielles où tu aurais d'un côté des gens pas bien payés et peu qualifiés, et d'un autre côté des équipes administratives de gens bien payés et bien sapés. Quand tu dois décider entre investir ou redistribuer les bénéfices par exemple, j'imagine que les différents groupes peuvent avoir des intérêts divergents et ça doit créer des tensions. Ça doit aussi être compliqué à gérer les périodes difficiles, parce que devoir collectivement prendre des décisions concernant du chômage technique ou des licenciements, ça doit créer un peu une ambiance Kho Lanta…
Je ne savais même pas que certaines Scop fonctionnaient comme ça, ça me semble absurde, c'est même probablement le meilleur moyen de se priver de gens compétents.
Ce que je ne comprends pas, c'est comment les parts sont distribuées. Là, quand tu recrutes 4 gusses en plus, ils ont autant de parts que les salariés déja présents dans la boîte? Comment ça se passe, il n'y avait pas d'investisseurs au début? Il me semblerait normal que les premiers employés qui ont monté la Scop et qui ont investi du vrai argent dedans aient plus de divides que ceux qui sont simplement salariés, non? Ou alors, c'est 10k€ + rétribution supplémentaire pour les investisseurs-salariés, peut-être?
Ce qui me fait toujours peur avec des choses comme ça, c'est que si la boîte coule, tu perds à la fois ton capital et ton travail.
Dans le logiciel libre, il y a une partie "partage" certes non négligeable, mais qui ne touche pas vraiment les libertés individuelles.
Mais dans le logiciel libre, il y a aussi le droit d'étudier le logiciel pour comprendre comment il fonctionne, quelles instructions il va envoyer à l'ordinateur, comment il va manipuler les données, etc. Et ça, c'est une partie qui ne concerne pas les œuvres non-logicielles. Une pièce de théatre ne va pas envoyer mon carnet d'adresses à une entreprise américaine, par exemple.
Ce qui me freine dans la démarche pour le moment c'est que je veux éviter que les clients "tombent" sur le scénario et perdent la surprise de la salle
Rien ne t'oblige à rendre public un document sous GPL-like (il semble déraisonnable de publier un document texte sous GPL, puisque c'est une licence logicielle qui contient plein de détails non-pertinents quand ça n'est pas du code). Tu peux mettre ton document sous licence libre, et choisir de ne le communiquer qu'aux concurrents, par exemple. Ces concurrents pourront (ou non) republier le document, mais ils ne sont pas obligés. Ils pourraient quand même le faire pour te pourrir ta salle, ça serait marrant :-)
Mais bon, en fait, je ne comprends pas réellement quelles restrictions tu veux imposer à la redistribution du document. Si tu prends une licence logicielle, elle est considérée comme libre seulement si elle permet les quatre libertés : exécuter le logiciel (dans ton exemple, ça serait de jouer le scénario), étudier le logiciel (je ne vois pas l'équivalent pour ton cas, puisqu'il n'y a pas de compilation ; si tu distribues ton document, tu peux forcément le lire et l'étudier), le modifier, et le redistribuer (y compris une version modifiée).
Si tu veux restreindre la redistribution (par exemple, ne permettre la redistribution qu'aux professionnels et pas aux clients), alors tu sors clairement du cadre du libre ; tu veux juste créer un système de partage entre professionnels et ne pas permettre aux non-professionnels d'étudier le document, c'est contradictoire avec l'idée du libre.
mais également comment contrôler et sanctionner les transgresseurs de la licence ?
Ah bah là, tu touches un point clé des licences, qu'elles soient libres ou pas. Tu distribues un logiciel avec une licence, qui dit en gros «vous pouvez utiliser ce document selon les termes de la licence, et si vous n'êtes pas d'accord avec les termes, alors vous ne pouvez pas utiliser ce document, et toute utilisation en dehors des clous s'apparente à de la contrefaçon». Or, personne ne va vérifier pour toi que le document est bien utilisé et redistribué conformément à la licence, c'est à toi de défendre tes droits. Si tu t'aperçois que quelqu'un a violé la licence, il faut porter plainte pour contrefaçon, et soit négocier un arrangement (du style, je retire ma plainte si vous respectez la licence à partir de maintenant), soit aller jusqu'au bout, avocat, tribunal, condamnation, dommages et intérêts.
Mouais, c'est un peu facile de dézinguer comme ça sans essayer de comprendre les arguments. Un certain nombre de choses sont communes au LL et aux autres productions libres (musiques, textes, films, matériel, etc), mais le LL a des spécificités, et ce sont ces spécificités qui ont motivé en premier lieu la création du logiciel libre. En gros, il y a quand même une gigantesque différence en terme de conséquences pour ses libertés individuelles entre lire un CD non-libre sur un lecteur de CD, et exécuter un logiciel non-libre sur son ordinateur.
Faux.
Sans droits d'auteur, pas de licences copyleft, c'est tout.
Sans droit d'auteur, pas de licence du tout. Pas de GPL, pas de BSD, pas de WTFPL. C'est le droit d'auteur qui te permet de faire des listes de ce qu'on peut faire ou non avec ton code.
tu parles de copyleft
Non, je parle de l'idée que l'absence de copyright pourrait favoriser le libre. C'est faux.
Avec copyright:
Libre copyleft: existe
Libre WTFPL/BSD-like: existe
Propriétaire: existe
Sans copyright:
Libre copyleft: n'existe pas
Libre WTFPL-like: existe
Propriétaire: existe
Il me semble assez évident que la disparition du droit d'auteur n'aiderait pas le logiciel libre ; elle empêcherait une grande partie (copyleft) du LL d'exister.
mes logiciels ne seraient pas moins protégés sans copyright, tout simplement parce que je ne fais pas de copyleft
Ça dépend quelle licence tu utilises, la plupart des licences non-copyleft ont quand même des clauses qui restreignent la réutilisation du logiciel (même la licence BSD, par exemple).
le logiciel libre est un bon moyen de lutter contre
Honnêtement, je ne te suis pas. Sans droits d'auteur, pas de licences libres, et sans licences, pas de copyleft. Si tu retires tous les logiciels GPL et autres licences copyleft du paysage, il ne va pas te rester grand chose (pas de GNU, pas de Linux).
Du coup, je ne comprends pas comment le logiciel libre peut être un moyen de lutter contre les droits d'auteur. Le logiciel libre est un moyen de défendre les 4 libertés, mais s'il n'y avait pas de droit d'auteur, les 4 libertés ne seraient pas respectées pour autant. Tu ne pourrais plus avoir de logiciels propriétaires sous licence, mais tu aurais encore des freewares, sharewares, et tout un tas de cochonneries dont tu ne verrais jamais le code. Du coup, avec ou sans droits d'auteur, le logiciel libre pourrait ou pas exister, mais il serait moins «protégé» (dans le sens où le copyleft ne pourrait pas exister).
c'est monnaie courante de copier le contenu des paywall
c'est donc une raison pour le faire?
En tant qu'amateurs de logiciels libres, on devrait tous se sentir concernés par le respect des licences et des droits d'auteurs, puisque c'est quand même là-dessus que repose le logiciel libre.
Question naïve : un nom ne peut pas avoir deux entrées dans le dictionnaire ? Lodz ET Łódź ?
Dans la mesure où il ne peut pas être considéré comme une faute de français de n'écrire qu'avec les caractères du français, je pense que la question de la pertinence de "Lodz" ne se pose pas vraiment. Sur la forme "Łódź", c'est plus discutable. En général, quand un toponyme lexicalisé existe, ne pas l'utiliser est considéré comme une faute de français, pas exemple, "Je suis allé à Torino la semaine dernière" est incorrect selon les standards en vigueur (l'hypercorrection pourrait être humouristique, bien sûr). Il n'y a pas loin entre «graphie savante» et «graphie pédante», et même l'académie française reconnait que certaines anciennes habitudes «savantes» (comme par exemple l'utilisation de pluriels étrangers sur des mots lexicalisés) est maintenant considérée comme obsolète ; personnellement j'ai toujours considéré que des absurdités comme "scenari" au lieu de scénarios étaient particulièrement malvenues.
Que les flics ne soient plus perçu comme des ennemis
lutte contre la pauvreté
arrêter de protéger les politiciens véreux
C'est clair, c'est ambitieux. Si tu ajoutes «lutter contre la faim dans le monde», et «on arrête de faire la guerre», tu peux te présenter au concours Miss France.
Ça a malheureusement des conséquences. Je n'ai pas inventé l'argument de l'ennemi imaginaire ; c'est un truc qui tourne parmi les politiques favorables à la prolongation de l'état d'urgence. En gros, ça consiste à dire que les opposants à l'état d'urgence sont des gens qui s'épanouissent dans la lutte contre un ennemi imaginaire (un glissement vers une dictature) parce que ça leur parait plus glorifiant que de lutter contre un ennemi réel (les maichants terroristes). Une autre manière de présenter l'argument pourrait être de parler de balance coût/bénéfices, et qu'il est fallacieux de ne discuter que des coûts alors que ces coûts ne peuvent être compris et acceptés que lorsque la totalité du problème est considérée.
L'équivalent de la discussion, ça pourrait par exemple être "les vaccins ont déja cause la mort de gens, il faut arrêter tout de suite, c'est un complot de l'indistrie pharmaceutique, etc etc". Or, personne à ma connaissance ne nie que les vaccins peuvent avoir des effets secondaires graves, par exemple, mais encore une fois, c'est fallacieux, parce que ça n'est pas la question. "Regarde cette petite fille, elle allait très bien, elle a été vaccinée, et elle est maintenant handicapée, comment peux-tu soutenir que les vaccins sont une bonne chose, tu es un monstre, c'est révoltant". Et paf, amis Facebook, trucosphère, tu as convaincu plein de gens. Avec un argument qui ne vaut rien.
J’arrête, je suis pas sûr que tu veuilles comprendre.
Le problème, c'est qu'il dessert complètement sa cause, qui est pourtant primordiale. C'est souvent le problème d'ailleurs dans les mouvements qui sont mal organisés ; les plus actifs ne sont pas les meilleurs communicants, c'est pourtant eux qui sont les plus visibles, et par leur comportement ou leur agressivité, ils dégradent l'image de l'ensemble du mouvement qui se retrouve assimilé à un truc d'extrêmistes. Le logiciel libre a longtemps souffert de ça, et on trouve encore sur les forums des interventions de gens qui croient bien faire, mais qui ne démontrent que leur inexpérience (par exemple en racontant n'importe quoi sur la GPL, ou en assénant des trucs farfelus sur la qualité générale du code libre).
Non mais s'ils l'ont choisis plus tôt qu'un kazakh a 600€/mois c'est qu'ils ont, je suppose, de bonnes raisons.
Peut-être qu'il leur a raconté n'importe quoi? Tu téléphones à un plombier, le mec arrive, t'explique qu'il est charcutier mais qu'il n'y a pas tant de différences que ça entre un tuyau et une saucisse, et que de toutes manières si ça fuit il reviendra, et si ça re-fuit il re-reviendra, jusqu'à ce que quelqu'un se lasse.
Je ne vois pas où nous mène cette discussion. S'il facture sa prestation, c'est de l'escroquerie ; s'il ne la facture pas, c'est juste des radins qui auront 100 parpaings dans leur parc.
C'est comme ça que tu vois ta profession, toi? Tu baratines un client, tu ne comprends même pas ce que tu es censé faire, tu lances un SOS sur un forum au pif en ayant la vague impression que ça n'est pas si difficile que ça… Sérieusement? Tu n'as pas un minimum de déontologie? Ça n'est quand même pas dur de dire que tu ne sais pas faire et de conseiller de s'adresser à quelqu'un d'autre.
Si ça ne te fait rien, tes compétences, tu les développeras quand ça ne sera pas moi qui paye :-)
Et puis même s'il n'y avait pas de pognon en jeu, tu confierais l'installation de 100 postes de travail avec drivers proprio et tout à quelqu'un qui n'a visiblement jamais touché un Linux de sa vie? Faut être suicidaire ; c'est même pas une question de temps passé sur la tâche, c'est surtout que ça sera forcément mal fait!
Il te paye cher ton client? C'est une vraie question. Quand on paye un professionnel, c'est qu'on cherche une certaine expertise, quand même. Si tu étais honnête, tu dirais simplement à ton client que tu n'as pas la compétence pour faire ce qu'il souhaite, non?
[^] # Re: Ordre des constructeurs
Posté par arnaudus . En réponse au message Le constructeur d'une classe de base peut-il savoir qu'il n'est pas le dernier?. Évalué à 2.
Oui oui, c'est logique, je l'ai réalisé dès que j'ai repéré un bug lié à ce problème. Le principe de ma hiérarchie de classe est d'utiliser des méthodes génériques de la classe de base, et tout fonctionnait très bien jusqu'à ce que j'essaye de le faire aussi dans le constructeur.
Pour être honnête, j'ai même pensé à passer this en paramètre du constructeur de la classe de base, mais j'ai rapidement décidé que je ne voulais même pas savoir si c'était légal.
Je suis quand même un peu surpris que le C++ n'ait pas un mécanisme simple pour s'assurer qu'une fonction est exécutée exactement une fois lors de la construction, sans pour autant contraindre la hiérarchie de classes (typiquement, pour réserver de la mémoire). Dès que les classes filles appellent le constructeur des classes mères, on se retrouve à devoir choisir où réserver la mémoire ; soit dans le constructeur de la classe mère (et donc, de devoir se débrouiller pour passer des variables membres en paramètre du constructeur, ce qui est quand même étrange), soit dans le constructeur de la classe fille (ce qui rend presque mécaniquement la classe mère virtuelle). Disons que je comprends le pourquoi du comment techniquement, mais que ça me semble être un mécanisme légitime en POO…
[^] # Re: Ordre des constructeurs
Posté par arnaudus . En réponse au message Le constructeur d'une classe de base peut-il savoir qu'il n'est pas le dernier?. Évalué à 2.
Ça pourrait bien être le cas. Ceci dit, il arrive bien souvent qu'un «problème d'analyse» ne soit pas vraiment distinguable d'une chose que C++ ne sait pas faire ; c'est clair que j'essaye de faire quelque chose qui n'est pas naturel en C++. Le principe de ce qui me semblerait naturel (vite fait):
La logique, c'est que Polygon sait se construire tout seul avec un code générique, il lui manque juste quelques infos auxquelles il pourrait accéder par des "getters" virtuels qui, eux, sont spéciques des classes dérivées. Finalement, ça revient à dire que je souhaite juste éviter quelque chose du style
Polygon * p = new Triangle(); p->init();
afin d'éviter de pouvoir laisser l'objet dans un état pas complètement construit.Le callback permet d'inverser artifciellement l'ordre de la construction, et je réalise que dans tous les cas un bricolage de ce style s'impose. Ça pourrait aussi être une Factory qui s'occuppe d'appeler le constructeur et init() dans la foulée, ou tout un tas d'autres «solutions» (par ex. une fonction statique Polygon* Construct()…). Plus j'y pense et plus j'ai l'impression que ce que j'essaye de faire, c'est de donner également le rôle de Factory à la classe de base, et que ça n'est pas une bonne idée…
Merci pour les pistes!
[^] # Re: réponses + question
Posté par arnaudus . En réponse au message Récuperer un Mot de passe Root. Évalué à 2.
C'est marrant, j'avais écrit mon commentaire après avoir lu l'article de Wikipédia (j'évite en général de poser des questions dont on peut trouver les réponses facilement sur Internet). L'article en question est très verbeux et très jargonnant, mais le fond me parait très faible, voire inexistant. Par exemple, «la dysorthographie perturbe, dans des proportions variées, la conversion phono-graphique, la segmentation des composants de la phrase, l'application des conventions orthographiques (dites règles d'usage), et enfin l'orthographe grammaticale», ça veut juste dire qu'on ne sait pas écrire et/ou qu'on fait des fautes. Comme tu as l'air de t'y connaitre, je me permets de reformuler ma question : est-ce qu'il existe une distinction sérieuse entre la dysorthographie et le fait de ne pas savoir écrire un texte bourré de fautes, ou est-ce que l'état de l'art correspond à ce qu'on peut lire dans l'article de Wikipédia (qui, à mon avis, n'est qu'un ramassis de pseudo-science jargonnante).
Au fond, ce n'est pas parce qu'on met des mots savants sur des trucs triviaux que ça devient une approche scientifique. Je comprends bien pour quelles raisons les parents ont besoin d'être rassurés sur les éventuels problèmes scolaires de leurs enfants, et qu'il est beaucoup plus facile d'entendre dire qu'un gamin est dysorthographique et dyscalculant (la phrase clé étant «malgré une intelligence normale») plutôt que d'admettre qu'il n'arrive pas à apprendre à écrire et à compter. Cependant, une discipline ne peut pas à elle seule décider qu'elle est scientifique (à ce compte là, l'astrologie est scientifique).
[^] # Re: réponses + question
Posté par arnaudus . En réponse au message Récuperer un Mot de passe Root. Évalué à 4.
Est-ce que le fait de faire plein de fautes n'est pas par définition la caractéristique de la dysorthographie? Tu considères qu'il y a deux catégories de personnes qui font plein de fautes, les «gentils» qui ont un problème d'apprentissage, et les «méchants» qui se foutent du monde? Le problème, c'est que ça peut s'étendre à tout, certains sont atteints de dysprogrammation (incapacité à pondre du code qui fait quelque chose), d'autres se font accuser par leur conjoint de dysconsidération, de dysremplissage du lave-vaisselle, certains politiciens sont atteints de dysfranchise, etc.
[^] # Re: Techniquement
Posté par arnaudus . En réponse au message Recherche de boulot en temps partiel voir mi-temps. Évalué à 3.
Waa, passer de 1600 à 1300€… Quand ton logement te coûte déja pas loin de 1000€, c'est hardcore, faut être très motivé…
C'est clair que ça dépend énormément du contexte ; si tu possèdes ton logement, que tu as des sous de côté, que tu n'as pas d'enfants et des loisirs pas cher, c'est jouable. Si tu as besoin d'une voiture et/ou d'habiter à proximité des transports en commun en région parisienne, avec une famille à nourrir, tu peux avoir besoin d'un peu plus que ça quand même.
[^] # Re: Techniquement
Posté par arnaudus . En réponse au message Recherche de boulot en temps partiel voir mi-temps. Évalué à 5.
Évidemment, c'est toujours difficile de généraliser à partir de cas particuliers ou de vagues sentiments, il faudrait des études poussées et neutres, etc. Cependant, j'ai l'impression que la grosse tendance pour la majorité des salariés, c'est de bosser au maximum pour se faire un maximum d'argent. Regarde tout ce qui s'est passé autour de la défiscalisation des heures sup, et d'une manière générale de la réduction du temps de travail : une conséquence importante est la semaine de plus de 35h, soit avec des heures sup, soit avec du boulot au noir.
Pour une grande partie de nos concitoyens, la possibilité de se faire plus de pognon prime sur n'importe quelle considération de réduction de temps de travail. D'expérience, c'est au détriment de l'égalité des sexes, la femme, moins bien payée dès le début, est encouragée/forcée à mettre sa carrière au ralenti pour s'occupper des enfants et de la maison, ce qui décroit les ressources du ménage, et encourage l'homme à augmenter sa charge de boulot pour ramener plus de pognon.
Le côté "je travaille moins du coup j'ai plus de loisirs", c'est un luxe de bobo. Même les gens qui n'ont pas forcément besoin de bosser 50h par semaine le font quand même, soit parce qu'ils s'ennuient à la maison, soit à cause de pressions sociales ou professionnelles, ou soit simplement par cupidité / peur du lendemain. C'est aussi pour ça, à mon avis, que la réduction du temps de travail ne peut pas vraiment faire baisser le chômage ; non seulement les patrons renaclent, mais en plus les gens qui ont déja du coulot renaclent aussi (puisque leur but n'est pas du tout de partager leur taf avec les autres).
Sur le fond, je suis d'accord avec toi que ça serait cool que le temps partiel à la demande de l'employé soit généralisé, mais en pratique, ça me semble poser tellement de problèmes, et ça semble privilégier une tellement faible partie des salariés (diplomés, boulot assez sûr, pas de problèmes financiers) que je doute de l'opportunité de développer cette voie là.
C'est discutable ; tu es obligé de les former tous les deux, ils doivent passer du temps à communiquer entre eux pour se transmettre les infos, etc. En plus, si tous les postes étaient doublés, comment voudrais-tu éviter les comparaisons et la pression sur la productivité? Il y a beaucoup de boulots où les gens ne sont pas interchangeables, et c'est d'autant plus vrai que les responsabilités augmentent. Si tu es chef de service, tu es le seul, on ne peut pas être deux chefs en alternance, par exemple.
[^] # Re: Techniquement
Posté par arnaudus . En réponse au message Recherche de boulot en temps partiel voir mi-temps. Évalué à 2.
Le problème, c'est que je ne vois pas comment on pourrait mettre en place un système qui favorise les contrats à temps partiel sans «flexibiliser» le marché du travail. Si, par des dispositions légales, tu faisais en sorte que deux mi-temps reviennent moins cher qu'un temps plein, tu vas vite arriver à une multiplication des contrats à mi-temps, et donc à une forme de précarisation collective et une diminution massive des revenus des ménages. En fait, ça revient quand même à assumer l'idée qu'un temps plein n'est plus la norme sociale, et que les temps partiels (et donc les revenus partiels) sont acceptables. Dans un monde où les travailleurs pauvres commencent à se généraliser, ça me semble problématique. En plus, ça risque de reporter tout un tas de dépenses sociales (santé, chomage, retraite) sur le reste de la société ou sur les employeurs qui offrent des temps pleins.
J'ai un peu l'impression que comme tout dans le droit du travail, tout dépend de l'état du rapport de force entre les employeurs et les employés. Dans un monde sans chômage, ou bien dans un domaine où les compétences sont assez rares pour que l'employeur n'ait pas le choix, alors oui, il serait intéressant de pouvoir négocier des mi-temps ou des emplois du temps allégés, voire des diminutions du temps de travail sans contreparties financières. Par contre, dans un monde où le chomage est massif, et que les employeurs n'ont que l'embarras du choix, les salariés sont en compétition directe et ne sont pas en position de négocier ; les employeurs pourront utiliser l'ensemble des possibilités du système (y compris le recours au temps partiel non-souhaité) pour ajuster leur masse salariale. J'ai l'impression que la tendance actuelle est d'assouplir le système (en fait, ça revient à acter un état de fait), et la question de la pertinence d'ouvir encore une voie de flexibilité se pose réellement.
[^] # Re: Techniquement
Posté par arnaudus . En réponse au message Recherche de boulot en temps partiel voir mi-temps. Évalué à 2.
Je ne pense pas que ça soit «bien plus cher», mais c'est plus cher pour plein de raisons (un certain nombre de primes ou d'avantages qui ne sont pas au pro-rata, la mutelle, les heures sup, etc).
[^] # Re: Techniquement
Posté par arnaudus . En réponse au message Recherche de boulot en temps partiel voir mi-temps. Évalué à 2.
Ne se révoltent pas contre quoi? Contre le fait que certains employeurs préfèrent les temps pleins?
C'est super si tu arrives à vivre avec 50% ou 80% d'un salaire, mais pour ça, il faut aussi être bien payé. Je trouve ça difficile, socialement, de favoriser un type de contrat de travail qui est bien plus souvent subi que souhaité. Généraliser le mi-temps, ça revient aussi à favoriser une forme de précarité, et ça peut avoir des conséquences fâcheuses.
[^] # Re: Animations dans les PDF
Posté par arnaudus . En réponse au journal Un nouveau visualiseur de PDF sous Linux. Évalué à 10.
Le PDF est un excellent format portable pour les présentations, et les vidéos sont pertinentes dans ce contexte.
[^] # Re: Euh ....
Posté par arnaudus . En réponse au message La Scop Les-Tilleuls.coop recrute !. Évalué à 4.
Je suis d'accord, je trouverais ça super-intéressant d'avoir des retours sur le fonctionnement d'une Scop, et encore plus d'une Scop qui fonctionne bien.
Je pense que si ça fonctionne bien, tu choisis un PDG compétent, qui présente clairement et honnêtement les différentes options lors des AG, de manière à prendre des décisions en commun, mais des décisions éclairées. Peut-être me trompe-je complètement, mais j'ai l'impression que c'est plus facile à gérer avec des activités plutôt homogènes en terme de niveau social (par exemple, des machins d'informatique remplis d'ingénieurs et de cadres), par contraste avec des activités industrielles où tu aurais d'un côté des gens pas bien payés et peu qualifiés, et d'un autre côté des équipes administratives de gens bien payés et bien sapés. Quand tu dois décider entre investir ou redistribuer les bénéfices par exemple, j'imagine que les différents groupes peuvent avoir des intérêts divergents et ça doit créer des tensions. Ça doit aussi être compliqué à gérer les périodes difficiles, parce que devoir collectivement prendre des décisions concernant du chômage technique ou des licenciements, ça doit créer un peu une ambiance Kho Lanta…
[^] # Re: Euh ....
Posté par arnaudus . En réponse au message La Scop Les-Tilleuls.coop recrute !. Évalué à 4. Dernière modification le 23 juin 2017 à 14:35.
Je ne savais même pas que certaines Scop fonctionnaient comme ça, ça me semble absurde, c'est même probablement le meilleur moyen de se priver de gens compétents.
Ce que je ne comprends pas, c'est comment les parts sont distribuées. Là, quand tu recrutes 4 gusses en plus, ils ont autant de parts que les salariés déja présents dans la boîte? Comment ça se passe, il n'y avait pas d'investisseurs au début? Il me semblerait normal que les premiers employés qui ont monté la Scop et qui ont investi du vrai argent dedans aient plus de divides que ceux qui sont simplement salariés, non? Ou alors, c'est 10k€ + rétribution supplémentaire pour les investisseurs-salariés, peut-être?
Ce qui me fait toujours peur avec des choses comme ça, c'est que si la boîte coule, tu perds à la fois ton capital et ton travail.
[^] # Re: mediapart
Posté par arnaudus . En réponse au journal Linagora à l'Assemblée Nationale ?. Évalué à 2.
Mais on s'en fout de «la plupart des gens», non?
Dans le logiciel libre, il y a une partie "partage" certes non négligeable, mais qui ne touche pas vraiment les libertés individuelles.
Mais dans le logiciel libre, il y a aussi le droit d'étudier le logiciel pour comprendre comment il fonctionne, quelles instructions il va envoyer à l'ordinateur, comment il va manipuler les données, etc. Et ça, c'est une partie qui ne concerne pas les œuvres non-logicielles. Une pièce de théatre ne va pas envoyer mon carnet d'adresses à une entreprise américaine, par exemple.
# Pas de problème particulier
Posté par arnaudus . En réponse au journal Quid de l'escape-game open-source ?. Évalué à 5.
Rien ne t'oblige à rendre public un document sous GPL-like (il semble déraisonnable de publier un document texte sous GPL, puisque c'est une licence logicielle qui contient plein de détails non-pertinents quand ça n'est pas du code). Tu peux mettre ton document sous licence libre, et choisir de ne le communiquer qu'aux concurrents, par exemple. Ces concurrents pourront (ou non) republier le document, mais ils ne sont pas obligés. Ils pourraient quand même le faire pour te pourrir ta salle, ça serait marrant :-)
Mais bon, en fait, je ne comprends pas réellement quelles restrictions tu veux imposer à la redistribution du document. Si tu prends une licence logicielle, elle est considérée comme libre seulement si elle permet les quatre libertés : exécuter le logiciel (dans ton exemple, ça serait de jouer le scénario), étudier le logiciel (je ne vois pas l'équivalent pour ton cas, puisqu'il n'y a pas de compilation ; si tu distribues ton document, tu peux forcément le lire et l'étudier), le modifier, et le redistribuer (y compris une version modifiée).
Si tu veux restreindre la redistribution (par exemple, ne permettre la redistribution qu'aux professionnels et pas aux clients), alors tu sors clairement du cadre du libre ; tu veux juste créer un système de partage entre professionnels et ne pas permettre aux non-professionnels d'étudier le document, c'est contradictoire avec l'idée du libre.
Ah bah là, tu touches un point clé des licences, qu'elles soient libres ou pas. Tu distribues un logiciel avec une licence, qui dit en gros «vous pouvez utiliser ce document selon les termes de la licence, et si vous n'êtes pas d'accord avec les termes, alors vous ne pouvez pas utiliser ce document, et toute utilisation en dehors des clous s'apparente à de la contrefaçon». Or, personne ne va vérifier pour toi que le document est bien utilisé et redistribué conformément à la licence, c'est à toi de défendre tes droits. Si tu t'aperçois que quelqu'un a violé la licence, il faut porter plainte pour contrefaçon, et soit négocier un arrangement (du style, je retire ma plainte si vous respectez la licence à partir de maintenant), soit aller jusqu'au bout, avocat, tribunal, condamnation, dommages et intérêts.
[^] # Re: mediapart
Posté par arnaudus . En réponse au journal Linagora à l'Assemblée Nationale ?. Évalué à 2.
Mouais, c'est un peu facile de dézinguer comme ça sans essayer de comprendre les arguments. Un certain nombre de choses sont communes au LL et aux autres productions libres (musiques, textes, films, matériel, etc), mais le LL a des spécificités, et ce sont ces spécificités qui ont motivé en premier lieu la création du logiciel libre. En gros, il y a quand même une gigantesque différence en terme de conséquences pour ses libertés individuelles entre lire un CD non-libre sur un lecteur de CD, et exécuter un logiciel non-libre sur son ordinateur.
[^] # Re: mediapart
Posté par arnaudus . En réponse au journal Linagora à l'Assemblée Nationale ?. Évalué à 4.
Sans droit d'auteur, pas de licence du tout. Pas de GPL, pas de BSD, pas de WTFPL. C'est le droit d'auteur qui te permet de faire des listes de ce qu'on peut faire ou non avec ton code.
Non, je parle de l'idée que l'absence de copyright pourrait favoriser le libre. C'est faux.
Il me semble assez évident que la disparition du droit d'auteur n'aiderait pas le logiciel libre ; elle empêcherait une grande partie (copyleft) du LL d'exister.
Ça dépend quelle licence tu utilises, la plupart des licences non-copyleft ont quand même des clauses qui restreignent la réutilisation du logiciel (même la licence BSD, par exemple).
[^] # Re: mediapart
Posté par arnaudus . En réponse au journal Linagora à l'Assemblée Nationale ?. Évalué à 2.
Honnêtement, je ne te suis pas. Sans droits d'auteur, pas de licences libres, et sans licences, pas de copyleft. Si tu retires tous les logiciels GPL et autres licences copyleft du paysage, il ne va pas te rester grand chose (pas de GNU, pas de Linux).
Du coup, je ne comprends pas comment le logiciel libre peut être un moyen de lutter contre les droits d'auteur. Le logiciel libre est un moyen de défendre les 4 libertés, mais s'il n'y avait pas de droit d'auteur, les 4 libertés ne seraient pas respectées pour autant. Tu ne pourrais plus avoir de logiciels propriétaires sous licence, mais tu aurais encore des freewares, sharewares, et tout un tas de cochonneries dont tu ne verrais jamais le code. Du coup, avec ou sans droits d'auteur, le logiciel libre pourrait ou pas exister, mais il serait moins «protégé» (dans le sens où le copyleft ne pourrait pas exister).
[^] # Re: mediapart
Posté par arnaudus . En réponse au journal Linagora à l'Assemblée Nationale ?. Évalué à 10.
dans tes rêves :-)
c'est donc une raison pour le faire?
En tant qu'amateurs de logiciels libres, on devrait tous se sentir concernés par le respect des licences et des droits d'auteurs, puisque c'est quand même là-dessus que repose le logiciel libre.
[^] # Re: Règles Wikipédia
Posté par arnaudus . En réponse au journal Enquête sur les noms propres pour le dictionnaire orthographique. Évalué à 5.
Dans la mesure où il ne peut pas être considéré comme une faute de français de n'écrire qu'avec les caractères du français, je pense que la question de la pertinence de "Lodz" ne se pose pas vraiment. Sur la forme "Łódź", c'est plus discutable. En général, quand un toponyme lexicalisé existe, ne pas l'utiliser est considéré comme une faute de français, pas exemple, "Je suis allé à Torino la semaine dernière" est incorrect selon les standards en vigueur (l'hypercorrection pourrait être humouristique, bien sûr). Il n'y a pas loin entre «graphie savante» et «graphie pédante», et même l'académie française reconnait que certaines anciennes habitudes «savantes» (comme par exemple l'utilisation de pluriels étrangers sur des mots lexicalisés) est maintenant considérée comme obsolète ; personnellement j'ai toujours considéré que des absurdités comme "scenari" au lieu de scénarios étaient particulièrement malvenues.
[^] # Re: Pas tout à fait
Posté par arnaudus . En réponse au journal L’État d’urgence permanent. Évalué à -2.
C'est clair, c'est ambitieux. Si tu ajoutes «lutter contre la faim dans le monde», et «on arrête de faire la guerre», tu peux te présenter au concours Miss France.
[^] # Re: Pas tout à fait
Posté par arnaudus . En réponse au journal L’État d’urgence permanent. Évalué à 3.
Ça a malheureusement des conséquences. Je n'ai pas inventé l'argument de l'ennemi imaginaire ; c'est un truc qui tourne parmi les politiques favorables à la prolongation de l'état d'urgence. En gros, ça consiste à dire que les opposants à l'état d'urgence sont des gens qui s'épanouissent dans la lutte contre un ennemi imaginaire (un glissement vers une dictature) parce que ça leur parait plus glorifiant que de lutter contre un ennemi réel (les maichants terroristes). Une autre manière de présenter l'argument pourrait être de parler de balance coût/bénéfices, et qu'il est fallacieux de ne discuter que des coûts alors que ces coûts ne peuvent être compris et acceptés que lorsque la totalité du problème est considérée.
L'équivalent de la discussion, ça pourrait par exemple être "les vaccins ont déja cause la mort de gens, il faut arrêter tout de suite, c'est un complot de l'indistrie pharmaceutique, etc etc". Or, personne à ma connaissance ne nie que les vaccins peuvent avoir des effets secondaires graves, par exemple, mais encore une fois, c'est fallacieux, parce que ça n'est pas la question. "Regarde cette petite fille, elle allait très bien, elle a été vaccinée, et elle est maintenant handicapée, comment peux-tu soutenir que les vaccins sont une bonne chose, tu es un monstre, c'est révoltant". Et paf, amis Facebook, trucosphère, tu as convaincu plein de gens. Avec un argument qui ne vaut rien.
[^] # Re: Pas tout à fait
Posté par arnaudus . En réponse au journal L’État d’urgence permanent. Évalué à 3.
Le problème, c'est qu'il dessert complètement sa cause, qui est pourtant primordiale. C'est souvent le problème d'ailleurs dans les mouvements qui sont mal organisés ; les plus actifs ne sont pas les meilleurs communicants, c'est pourtant eux qui sont les plus visibles, et par leur comportement ou leur agressivité, ils dégradent l'image de l'ensemble du mouvement qui se retrouve assimilé à un truc d'extrêmistes. Le logiciel libre a longtemps souffert de ça, et on trouve encore sur les forums des interventions de gens qui croient bien faire, mais qui ne démontrent que leur inexpérience (par exemple en racontant n'importe quoi sur la GPL, ou en assénant des trucs farfelus sur la qualité générale du code libre).
[^] # Re: Contradiction
Posté par arnaudus . En réponse au message Création d'un master Linux pour déploiement sur des postes clients (workstation). Évalué à 6.
Peut-être qu'il leur a raconté n'importe quoi? Tu téléphones à un plombier, le mec arrive, t'explique qu'il est charcutier mais qu'il n'y a pas tant de différences que ça entre un tuyau et une saucisse, et que de toutes manières si ça fuit il reviendra, et si ça re-fuit il re-reviendra, jusqu'à ce que quelqu'un se lasse.
Je ne vois pas où nous mène cette discussion. S'il facture sa prestation, c'est de l'escroquerie ; s'il ne la facture pas, c'est juste des radins qui auront 100 parpaings dans leur parc.
C'est comme ça que tu vois ta profession, toi? Tu baratines un client, tu ne comprends même pas ce que tu es censé faire, tu lances un SOS sur un forum au pif en ayant la vague impression que ça n'est pas si difficile que ça… Sérieusement? Tu n'as pas un minimum de déontologie? Ça n'est quand même pas dur de dire que tu ne sais pas faire et de conseiller de s'adresser à quelqu'un d'autre.
[^] # Re: Contradiction
Posté par arnaudus . En réponse au message Création d'un master Linux pour déploiement sur des postes clients (workstation). Évalué à 8.
Si ça ne te fait rien, tes compétences, tu les développeras quand ça ne sera pas moi qui paye :-)
Et puis même s'il n'y avait pas de pognon en jeu, tu confierais l'installation de 100 postes de travail avec drivers proprio et tout à quelqu'un qui n'a visiblement jamais touché un Linux de sa vie? Faut être suicidaire ; c'est même pas une question de temps passé sur la tâche, c'est surtout que ça sera forcément mal fait!
# Contradiction
Posté par arnaudus . En réponse au message Création d'un master Linux pour déploiement sur des postes clients (workstation). Évalué à -1.
"chez un client" <=> "la totale pour un novice"
Il te paye cher ton client? C'est une vraie question. Quand on paye un professionnel, c'est qu'on cherche une certaine expertise, quand même. Si tu étais honnête, tu dirais simplement à ton client que tu n'as pas la compétence pour faire ce qu'il souhaite, non?