arnaudus a écrit 5258 commentaires

  • [^] # Re: Juste pour la discussion...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Appel à conférences PolyConf 17 à Paris (7 au 9 juillet) : « The Universe of Programming Languages ». Évalué à 1.

    Oui mais là, ce que tu décris, c'est simplement de maitriser une panoplie d'outils : un langage compilé pour les perfs, un langage de haut niveau pour parser des fichiers, un shell pour automatiser les tâches, et éventuellement quelques langages spécialisés en fonction des besoins (service web, bases de données, gestion des tâches sur un cluster de calcul…). Je pense que personne ne peut vraiment imaginer que c'est inutile.

    Là où ça devient vraiment discutable, c'est (si j'ai bien compris l'approche proposée dans le journal) l'idée d'avoir une culture générale très large en terme de langages de programmation. Mon point de vue, c'est que si on est à l'aide en perl, il n'y a aucune raison d'apprendre python et ruby sans avoir auparavant identifié un besoin précis. Même si chaque langage a ses particularités, et qu'un traitement pourrait être plus efficace ou plus facile à coder avec un langage précis, mieux vaut certainement utiliser un langage dont on maitrise les caractéristiques plutôt que de pondre un code de débutant dans un langage qu'on connait mal. Ça pose trop de problèmes de lisibilité, de maintenance, de performances, ou même de sécurité.

  • [^] # Re: Ah, les joies des scénarios hollywoodiens...

    Posté par  . En réponse au journal Les Figures de l’ombre. Évalué à 7.

    Mouais, les mécanismes de la fiction ne sont pas ceux de la réalité, tout le monde le sait. Le but est de raconter une hsitoire, et quand tu racontes une histoire, tu utilises des "trucs". Sinon, c'est pas que c'est réaliste, c'est que c'est chiant.

    Par exemple, quand tu as un personnage qui a envie de pisser, c'est parce qu'il doit sortir de la maison pour se faire bouffer par les zombies ou par les dinausaures. Tu n'as jamais un mec qui sort pisser, et qui revient deux minutes après sans qu'il ne se soit rien passé. C'est comme ça, dans les films, aller pisser, ça doit servir à quelque chose.

    L'autre problème que tu évoques, c'est évidemment que tous ces films sont des produits industriels standardisés. Individuellement, les ficelles qu'ils utilisent sont évidemment des "bons" processus narratifs, mais ils sont usés jusqu'à la corde par leur sur-utilisation et parfois par leur utilisation caricaturale.

    Il faut de toutes manières imaginer que le public devient de plus en plus difficile, parce que justement il est super habitué à des superproductions théorisées et millimétrées. Évidemment, tu peux toujours trouver un marché de niche pour le ciné alternatif, mais trouver un public pour des films d'actions qui ont des moments chiants où il ne se passe rien, ça ne va pas être évident. Au final, il suffit de relire les grands auteurs classiques par exemple pour se rendre compte à quel point ils ne maitrisent pas les lecteurs ; Victor Hugo écrivait bien et ses romans méritent d'être lus pour leur aspect historique ou pour la description de la société, mais pas pour la maitrise du récit de fiction. Si tu es snob, tu peux trouver les chapitres entiers de descriptions "enrichissants" ou "reposants", mais honnêtement, c'est juste super chiant.

  • # Juste pour la discussion...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Appel à conférences PolyConf 17 à Paris (7 au 9 juillet) : « The Universe of Programming Languages ». Évalué à 4.

    apprendre à apprendre et de combiner le meilleur de chaque langage

    D'après mon expérience, c'est quand même dans l'exploitation de leurs subtilités que les langages deviennent intéressants, et l'expertise du programmeur également.

    Le problème de l'approche polyvalente, c'est quand même qu'un programmeur ne peut pas connaitre à fond des dizaines de langages. Du coup, il va écrire du code passe partout, c'est à dire du pseudocode traduit dans la grammaire du langage en question. Ça pose un certain nombre de problèmes, notamment le fait de ne pas maitriser correctement un seul langage, et de manière plus générale ne pas exploiter les possibilités d'un langage. On peut aussi écrire du code qui respecte la grammaire du langage mais pas son esprit (par exemple l'(in)fameux C/C++).

    L'autre problème, c'est que pour un projet donné, on ne peut pas écrire un bout de code en C, un bout en Rust, un truc en javascript, l'interface en perl et le serveur en C++… Au bout d'un moment, il faut savoir maintenir une cohérence dans un projet, parce que d'autres êtres humains sont susceptibles de lire le code et d'essayer de modifier le truc.

    Au final, j'ai du mal à comprendre ce principe de la connaissance superficielle des outils. Pour trouver du boulot, peut-être? Mais après, forcément, on risque d'être impliqué des années dans un projet basé sur un ou deux langages, et donc se spécialiser.

  • [^] # Re: Validité en France

    Posté par  . En réponse au journal Signet : l'étendue de l'application de la clause NC des licence CC (aux USA). Évalué à 5. Dernière modification le 10 mars 2017 à 11:05.

    La question, c'est quand même si les causes d'invalidité partielle de la GPL sont problématiques ou non. Il y a trois points "litigieux" dans la GPL d'après la CeCILL :
    * Le problème de la cession des droits d'auteurs sans limitation dans le temps
    * Le problème de l'absence totale de garanties
    * Le problème de l'absence de la localisation du tribunal en cas de litige

    Je ne sais plus comment la CeCILL gère le premmier problème, mais pour les deux autres, la résolution n'est franchement pas terrible.

    Pour les garanties, la CeCILL se met en conformité avec le droit français ; elle admet qu'il y a une garantie pour les dommages directs et quand l'utilisateur est un particulier. Or, pour moi, c'est problématique : la CeCILL offre cette garantie non seulement aux utilisateurs français (qui y auraient droit de toutes manières même si la licence était la GPL, sauf qu'ils leurs faudrait éventuellement contester la licence au tribunal pour ça), mais aussi à tous les utilisateurs étrangers (et ce, même si la clause de levée de garantie était légale dans leur pays). Du coup, ça met en effet l'auteur du logiciel en situation de "sécurité juridique" : il sait qu'il doit potentiellement payer pour les dommages directs à tous les utilisateurs de la planète. Mieux vaut éviter d'utliliser la CeCILL quand on code un driver de disque dur, hein…

    Pour la localisation, la CeCILL impose Paris. À mes yeux, c'est une clause de juriste à la con, qui assure certes la sécurité de l'auteur du logiciel, mais qui retire énormément de sécurité à l'utilisateur. Franchement, tu utiliserais un logiciel chinois qui t'impose d'aller défendre tes droits à Pékin? L'"insécurité" relative de la GPL me semble beaucoup plus satisfaisante : le plaignant bénéficie des lois de son pays. De toutes manières, il me semble très improbable qu'un tribunal étranger se déclare incompétent et décide de se débarrasser du problème.

    C'est mon opinion de non-juriste et elle ne vaut pas grand chose, je l'admet. J'ai juste l'impression que la CeCILL grave dans le marbre ce que concluerait logiquement un tribunal français si un auteur français essayait de faire valoir ses droits, et grave aussi dans le marbre les droits qu'aurait un utilisateur français, qui est bien plus protégé que la moyenne. Du coup, tu as la "sécurité" (dans le sens de "certitude"), mais à mon avis mieux vaudrait rester dans le flou, surtout pour les dommages directs qui peuvent te conduire sur la paille alors que tu bosses bénévolement, faut pas déconner quand même.

  • [^] # Re: Validité en France

    Posté par  . En réponse au journal Signet : l'étendue de l'application de la clause NC des licence CC (aux USA). Évalué à 10.

    Pour avoir discuté avec des gens qui étaient dans les discussions ayant finalement mené à la rédaction de la CeCill, j'ai quand même eu l'impression que les motivations étaient principalement politiques. C'est sûr que ça a été vendu sur la base d'argument juridiques, mais sur le fond, l'idée semble avoir tourné autour de l'idée qu'il n'était pas acceptable pour un organisme public Français par exemple de mettre son travail disponible dans une licence élaborée par nos "ennemis" anglo-saxons.

  • [^] # Re: Validité en France

    Posté par  . En réponse au journal Signet : l'étendue de l'application de la clause NC des licence CC (aux USA). Évalué à 5.

    En plus, imagine que la licence est tellement bien écrite et tellement claire que toutes les clauses paraissent sans aucun doute légales et inattaquables. Personne n'irait tenter un procès perdu d'avance. Du coup, ça voudrait dire que cette licence parfaite ne serait pas validée par la justice? Ça me semble paradoxal.

    D'une certaine manière, à ma connaissance, personne n'a jamais vraiment remis en question la validité potentielle d'une licence comme la GPL. Il reste quelques zones d'ombre (liées par exemple à la manière de gérer la rétractation des auteurs, qui est théoriquement possible en droit français), mais globalement, quand on regarde les quelques conflits qui ont existé, les débats ont porté par exemple sur la nature du propriétaire des machines sur lesquelles les logiciels tournaient, et pas sur les bases de la GPL.

    Du coup, on aime quand même bien jouer à se faire peur. Si la GPL était trouée, il y a peu de doutes qu'on le saurait déja.

  • [^] # Re: Quand on n'a qu'un marteau tout ressemble à un clou

    Posté par  . En réponse au message Remplacer des cellules. Évalué à 4.

    Donc du coup, les solutions vaporware qui n'existent pas sont mieux que celles proposées?

    Oui, parce que les solutions proposées sont indéboggables et ne relèvent que de bricolages «quick & dirty», le genre de choses que tu utilises quand tu n'as besoin que de faire quelque chose une fois et oublier à jamais. Et encore, il ne faut pas que ça soit quelque chose d'important.

    Ce que le PO souhaite faire, importer deux fichiers csv qui contiennent des données partiellement chevauchantes, chercher un certain pattern dans le deuxième fichier, et remplacer ce pattern sous certaines conditions avec des données du premier fichier. Enfin, il souhaite écrire un csv valide. Tu as vu la quantité de trucs nouveaux qui arrivent à chaque question? «Ah oui, c'est possible que des IDs soient dupliqués», «il est possible que certains ne correspondent pas», etc. Clairement, il faut quelques dizaines de lignes de code dans un vrai langage de script, qui importe les deux fichiers, vérifie s'ils sont valides (bon nombre de colonnes, bons types de données, etc), retire, gère, ou fait quelque chose pour les ID dupliqués ou manquants, éventuellement balance des warnings "Ligne 3251 ID invalide", fait les remplacements souhaités, et génère le fichier valide en sortie.

    Après, on peut discuter éternellement sur l'adéquation d'un outil à faire quelque chose. Si l'argument c'est simplement que c'est possible, alors oui, mais c'est aussi possible en Brainfuck. Si ça doit tenir sur 4 lignes incompréhensibles et illisibles, alors oui, c'est possible, mais il faut faire confiance et c'est du code jetable (c'est peut-être ce qui était demandé, hein). Ça n'est pas comme ça que je ferais, mais j'admet tout à fait que c'est une culture qui existe en info et il faut vivre avec.

    La question, c'est un peu la même que si tu appelles un plombier pour une fuite. Tu as peut-être des mecs qui te collent un chewing-gum sur la fuite, qui foutent un coup de scotch autour et qui scellent au briquet en t'expliquant que ça polymérise le chewing-gum et que tu vois, ça ne fuit plus. En 5 minutes il a fini, et peut-être qu'en effet, ça va tenir 20 ans. Mais il n'y a pas besoin d'être un gourou de la plomberie pour voir que ça n'est pas comme ça qu'on devrait faire. C'est sûr que de couper l'eau, faire des soudures, des tests, en profiter pour changer les joints et consolider au cas où les autres endroits où ça pourrait fuir dans les années qui viennent, ça prend plus de temps et ça coûte plus cher.

  • [^] # Re: Quand on n'a qu'un marteau tout ressemble à un clou

    Posté par  . En réponse au message Remplacer des cellules. Évalué à 5.

    Une installation qui ne dispose pas de ces fameux "langages avancés"

    Et tu manipulerais des fichiers .csv (pour t'interfacer avec un tableur?) sur des systèmes qui n'ont pas perl ou python?

    On pourrait le faire en assembleur, aussi.

  • # Quand on n'a qu'un marteau tout ressemble à un clou

    Posté par  . En réponse au message Remplacer des cellules. Évalué à 7.

    Honnêtement, à part pour un exercice, je ne vois pas vraiment l'intérêt de tripatouiller des fichiers csv avec bash/awk/grep. Tous les langages interprétés un peu avancés ont des bibliothèques capables d'importer du csv, de stocker le contenu dans des variables adéquates, de les manipuler, et de réécrire les fichiers.

    D'expérience, quand on commence à tripoter à l'arrache le contenu de fichiers, on a très rapidement des problèmes majeurs (notamment, aucune assurance sur la conformité du fichier après modification), et on va avoir des algos de plus en plus complexes pour faire des opérations triviales (additionner deux colonnes, transposer un tableau par exemple).Du coup, perl, ruby, python, R, on s'en fout un peu, mais à mon avis il faut changer d'outil.

  • # Validité en France

    Posté par  . En réponse au journal Signet : l'étendue de l'application de la clause NC des licence CC (aux USA). Évalué à 10.

    Je lis souvent l'argument «on ne sait pas si la licence X ou Y est valable en France car il n'y a jamais eu de procès». Je ne suis pas juriste, mais je ne pense pas que cet argument fonctionne.

    Ce n'est pas à la justice de valider une licence. La justice ne peut faire qu'une chose, c'est l'invalider (totalement, ou juste une clause). C'est le cas pour tous les contrats : a priori, quand on signe un contrat, on est engagé par le contrat. Ce qui peut se passer est que certaines clauses soient illégales, et si on ne veut pas les respecter, alors ça peut être à la justice de trancher (et donc d'établir une jurisprudence sur les clauses qui sont illégales ou non).

    Si quelqu'un pense que certaines clauses de la CC-NC ne sont pas valides en droit français ET que ce quelqu'un bénéficie d'un document distribué sous cette licence ET qu'il viole la clause en question ET que l'ayant droit n'est pas d'accord et qu'il lui fait un procès, alors la justice devra se prononcer. Ça fait beaucoup de "ET".

    Du coup, j'aurais tendance à penser que le contrat de licence doit être considéré comme valide tant que ses clauses n'ont pas été invalidées par la justice.

  • [^] # Re: Technique 14

    Posté par  . En réponse au journal Réduire les salaires sans sacrifier la qualité. Évalué à 2.

    quand tu descends ton temps de travail, c'est un addendum au contrat

    Il me semble qu'il y a quand même un truc précis pour les 80% liés à des obligations familiales. Ça dépend très certainement des conventions collectives et donc du secteur d'activité, mais le fait d'accorder les 80% est parfois une obligation pour l'employeur (et donc, j'imagine que ça n'équivaut pas forcément à la signature d'un nouveau contrat de travail, surtout que c'est réversible).

    Par contre, il faudrait demander à des spécialistes du droit de travail, mais le fait de refuser de signer un nouveau contrat de travail peut tout à fait légalement entrainer un licenciement. Du coup, ça ne me semble pas forcément débile de penser que si ton employeur souhaite te faire signer un nouveau contrat (avec par exemple augmentation ou diminution du temps de travail) et que tu refuses, alors tu peux te faire licencier. Ça n'est pas une faute, et tu vas donc bénéficier d'indemnités et tout, mais le licenciement est légal.

    D'une manière générale, quand les employeurs parlent de l'impossibilité de licencier les gens, en fait, ils parlent du coût d'un licenciement sans faute. Pour licencier quelqu'un, il faut avoir une raison valable, mais ça peut très bien être lié à une mauvaise entente ou à un désaccord sur le temps de travail. Par contre, en absence de faute, c'est sûr qu'il faut raquer un peu. Ce que voudraient les entreprises, c'est de pouvoir licencier sans faute et sans raquer, mais ça c'est pas prévu par le code du travail.

  • [^] # Re: Télétravail

    Posté par  . En réponse au journal Réduire les salaires sans sacrifier la qualité. Évalué à 3.

    Le problème n'est pas dans la subordination, le problème est dans le marché du travail et dans l'intensité de la concurrence (marges disponibles dans le secteur). Comme dans toute négociation, chacun a à y perdre et à y gagner.

    Il y a des secteurs où les salariés sont en position de force. Mais ça n'est pas fréquent ; en général, même quand le marché du travail est en faveur des salariés, les marges peuvent être tellement basses qu'une augmentation de salaire peut couler la boîte, surtout dans un contexte international très compliqué.

  • [^] # Re: probleme classique

    Posté par  . En réponse au message Soucis wifi avec Ubuntu 16.04 lts. Évalué à 3.

    parce qu'il y a plusieurs niveaux de veille

    C'est quand même un truc assez curieux, et il faut vraiment creuser pour comprendre comment ça marche (ce que je n'ai jamais fait). Le problème (sous Ubuntu, mais j'imagine sous n'importe quelle distrib) c'est que la mise en veille et le réveil est potentiellement problématique pour tout un tas de pilotes ou autres modules, et que ça rend les choses très difficiles à débogguer. Par exemple, refermer le couvercle d'un laptop ne fait pas la même chose que de cliquer sur "Mettre en veille", qui ne fait pas non plus la même chose que ce qui se passe après x minutes d'inactivité. Et là, on ne parle même pas de l'hibernation, qui peut se déclencher directement à partir du menu, ou automatiquement en fonction du niveau de batterie, etc. C'est d'une complexité… et ça explique bien pourquoi il y a autant de problèmes avec la veille et l'hibernation, rien que de remonter un bug reproductible demande une compréhension très fine des mécanismes de veille.

    Par exemple, mon laptop ne se réveille pas d'hibernation quand elle est déclenchée à cause d'une batterie faible après une mise en veille par inactivité (ouf). Bon, bah dans ce cas je redémarre, et je n'ai jamais cherché à reproduire le bug pour le reporter…

  • [^] # Re: les macros

    Posté par  . En réponse au message Compatibilite. Évalué à 2.

    De toutes manières, je ne suis pas du tout certain que des fichiers créés il y a 18 ans soient parfaitement lisibles avec des versions récentes de MS Office…

  • [^] # Re: ne pas le faire dans l'heure est 22

    Posté par  . En réponse au message Job cron toutes les 10 minutes sauf entre 22h et 22h45. Évalué à 2.

    Euh, tes deux lignes du 28/02 ne fonctionnent pas (ou alors je n'ai pas compris). J'ai l'impression que tu donnes une piste, mais ça n'est pas une solution. Ce qui fonctionne c'est la solution en deux lignes qui est en dessous.

  • [^] # Re: ne pas le faire dans l'heure est 22

    Posté par  . En réponse au message Job cron toutes les 10 minutes sauf entre 22h et 22h45. Évalué à 2.

    Parce que la réponse en 2 lignes n'était pas encore là lors de mon premier post? :-)

  • [^] # Re: ne pas le faire dans l'heure est 22

    Posté par  . En réponse au message Job cron toutes les 10 minutes sauf entre 22h et 22h45. Évalué à 2.

    Merci, je croyais que c'était clair mais visiblement non :-)

    C'est une histoire de partage des tâches. Le script, une fois lancé, doit s'exécuter comme prévu. Le job de cron est de le lancer à certaines heures. Si tu délègues à ton script le choix de s'arrêter si ça n'est pas la bonne heure, alors tu empiètes sur le job de cron, tu crées tout un tas de bugs potentiels. Au final, tu vas rescripter un cron-like sans fonctionnalités et tout buggé. Alors non, je ne trouve pas ça élégant. C'est peut-être pragmatique, ça peut éventuellement marcher, mais c'est crade.

    139 lignes dans cron, ça n'est pas simple, ça n'est pas non plus élégant, mais ça a le mérite de ne pas empiéter sur les tâches des différents acteurs.

  • [^] # Re: De quoi ils parlent?

    Posté par  . En réponse au journal Un four à pain c'est considéré comme un employé ?. Évalué à 0.

    J'ai tendance à considérer que les définitions des termes appartiennent à ceux qui utilisent les mots dans leur langue, plutôt qu'à ceux qui les définissent. En l'occurrence, en France, le libéralisme est assumé par les libéraux économiques, et ce que tu appelles les "sociaux-libéraux" s'appellent en français les "sociaux-démocrates".

    Que les anglophones n'aient pas la même défintion, ou même que les définitions historiques soient obsolètes, ça ne me gène pas. Tant pis pour les gens qui se prétendent libéraux et qui ne se retrouvent pas dans la définition "journalistique" du libéralisme ; ils sont juste destinés à rester éternellement incompris et à se battre contre les mots plutot que contre les idées.

    Sur le fond, de toutes manières, tu n'as pas 150 visions. Soit tu "libères" les salaires, en diminuant les cotisations sociales pour les reverser en partie au salarié et en partie à l'employeur (charge à eux de réinvestir cet argent dans la protection ou dans l'assurance sociale), soit tu étatise les prélèvements obligatoires pour en faire des trucs plus ou moins redistributifs ou plus ou moins mutualisés (en privant les salariés de la liberté de consacrer cet argent à autre chose). Prétendre que retirer une telle liberté de choix, ça revient en fait à te donner plus de liberté effective, c'est une définition Nord-Coréenne de la liberté…

  • [^] # Re: De quoi ils parlent?

    Posté par  . En réponse au journal Un four à pain c'est considéré comme un employé ?. Évalué à 2.

    Je crois que c'est exactement ça le problème, et que le débat actuel est rendu volontairement confus pour éviter de mettre à jour le fait que les candidats de droite et de gauche sont complètement d'accord sur le constat de base : l'emploi est dramatiquement rare depuis 40 ans, et pourtant c'est une des choses les plus taxées. Après, les propositions diffèrent sur les solutions, puisque la vision libérale, c'est de diminuer la protection sociale de manière à baisser le coût de la main d'œuvre, alors que la solution de gauche est d'aumenter la taxation de la valeur ajoutée pour rendre les gains de productivité liés à l'automatisation moins rentables. J'imagine que les centristes pourraient défendre une vision "un peu des deux" s'ils daignaient publier leur programme.

    Mais bon, on peut bidouiller les taxes et les cotisations autant qu'on veut, un salarié est un être humain qui peut tomber malade, qui a besoin de week-ends, de vacances, qui a une vie familiale, qui a besoin de sous même quand on n'a pas besoin de lui au boulot, etc. J'ai du mal à comprendre comment on peut imaginer que la tendance puisse d'inverser : à moins d'imposer par la force ou par des mesures fiscales violentes une perte d'argent sur les gains de productivité, il sera toujours plus rentable d'automatiser les tâches. Tant qu'on ne change pas notre façon de penser, on finira dans le mur.

  • [^] # Re: ne pas le faire dans l'heure est 22

    Posté par  . En réponse au message Job cron toutes les 10 minutes sauf entre 22h et 22h45. Évalué à 2.

    la solution en bas est plus elegante.

    Pragmatique et simple peut-être (et encore, c'est buggogène si on merdoie sur les timezones etc), mais élégante, carrément pas. On pourrait imaginer que cron appelle toutes les 10 secondes la totalité des scripts qu'on y met et que chaque script vériie que ça n'est pas l'heure de se lancer…

    Personne n'a parlé de mettre toutes les heures sauf celles où il ne veut pas? Ça fait 139 lignes.

  • [^] # Re: Probablement un engagement contractuel...

    Posté par  . En réponse au journal Vive la france !. Évalué à 8.

    j'harcelais souvent Arte en les traitant de gros racistes

    Cool, c'est constructif. Ça fait plaisir de tomber sur des gens raisonnables.

  • [^] # Re: Probablement un engagement contractuel...

    Posté par  . En réponse au journal Vive la france !. Évalué à 2.

    Ça ne parle que du secteur marchand et du refus de vente… Déja, ça exclut explicitement la diffusion d'œuvres (donc Arte n'avait rien à craindre), mais j'ai surtout l'impression que le seul but de la démarche est d'empêcher les grosses boîtes de forcer à passer par leur service local plus cher (par exemple, refuser l'accès à europcar.pl et de forcer à passer par le site français pour une location de bagnole en Pologne).

    Mon intuition, c'est que l'analogie chez toi (lieu privé)/ dans un magasin(lieu public) peut être appliquée aux serveurs : quand tu héberges un site de vente, tu crées une sorte de lieu public auquel s'applique la législation sur les lieux publics (pas de discrimination, etc).

    Ce qui est étrange, c'est qu'il n'y a absolument aucune obligation qu'un site soit en libre accès. Tu peux très bien contraindre l'accès aux gens qui ont un compte, et te débrouiller pour donner des comptes à qui tu veux. Du coup, à par les cas où tu souhaites rediriger tes visiteurs sur un autre site qui t'appartient, je ne vois pas comment cette règlementation sur la vente peut concerner les visiteurs d'un site…

  • [^] # Re: Probablement un engagement contractuel...

    Posté par  . En réponse au journal Vive la france !. Évalué à 3. Dernière modification le 15 février 2017 à 15:23.

    il y a des lois contre ça, si si

    Tu as des sources? Je ne vois pas où ça peut commencer et où ça peut finir. Je ne vois pas non plus comment on peut te forcer à te justifier. Ça n'a rien à voir avec un refus de vente, tu ne vends rien, là.

    C'est ce qu'il sous-entendait, tout en parlant de la France car ce fut le choix de l'Etat français (FranceTV appartenant à l'Etat) que de ne pas aller plus loin que la loi.

    Oui, mais je pense que FT s'en fout. Ça n'est probablement pas une question de loi, c'est une question de contrat. Quand FT achète le droit de diffuser un truc, il doit y avoir une liste de droits également accordés, comme diffuser sur Internet. FT respecte ses contrats, point barre. Aller plus loin, ça voudrait dire de refuser de signer un contrat avec une telle clause (quel intérêt, aucun revenu associé, et le public ne paye même pas la redevance!), de payer plus cher si c'est possible (quel intérêt?), ou de risquer un procès (encore une fois, quel intérêt?).

    Inversement, si FT monnaye ses droits de diffusion à l'étranger, s'il continue de diffuser gratuitement ce qu'il vient de vendre à une TV locale, il se tire une balle dans le pied. Ça n'a aucun sens.

    Évidemment, ce qui est en cause, c'est l'absurdité du modèle de diffusion TV, qui est exclusif et national alors qu'internet est distribué et international. On pourrait aussi accuser (pour le coup, pour de bonnes raisons) les hébergeurs intermédiaires (comme Youtube) qui mettent également en place de telles restrictions (mais bon, Youtube est payé, quel intérêt de ne pas faire ce que le client souhaite?).

    Au final, le mieux qu'on pourrait espérer, c'est que FT mette un lien vers le diffuseur autorisé (mais ça pourrait être payant, donc bon…). Le fait que ça soit contournable, tout le monde s'en fout (au contraire de ce qui est suggéré, je vois mal Mme Michu prendre un VPN payant avec un débit suffisant pour du streaming juste pour se mater une vidéo France 2, il ne faut pas déconner).

  • # Probablement un engagement contractuel...

    Posté par  . En réponse au journal Vive la france !. Évalué à 9.

    Bah, c'est nul, mais au fond, on ne parle que d'un filtre sur les adresses IP. On oublie un peu trop souvent que sur ton serveur, c'est toi qui décides de tout, et que bon, si tu veux prendre des décisions à la con, c'est toi que ça regarde. Je ne vois pas pourquoi il serait illégal de bannir les adresses IP paires ou celles qui sont des nombres premiers. C'est juste con, mais jusqu'à preuve du contraire, être con reste un droit.

    Sur le fond, si je comprends bien la raison de ce genre de blocages, c'est que FT n'a pas les droits de diffusion dans ton pays ; soit ils les ont achetés à quelqu'un qui les a (et dans ce cas, ils s'engagent probablement par contrat à bloquer les IP non françaises), soit ils ont vendu eux-mêmes les droits à un tiers (et idem, dans ce cas, ils s'engagent à laisser l'exclusivité des droits à ce tiers qui a payé pour ça).

    Du coup, je ne vois pas tellement le rapport avec la France, c'est l'absurdité des contrats de distribution par zone géographique qu'il faudrait condamner.

  • [^] # Re: Journalimse ?

    Posté par  . En réponse au journal [Journal Bookmark] Pourquoi et comment j’ai créé un canular sur Wikipédia - PasseurDeScience. Évalué à 6.

    À mon sens ce que tu décris ne sont pas des journalistes

    À mon sens tu as une idée fantasmée de ce que devrait être un journaliste, et évidemment tu regrettes qu'ils ne soient pas ce qu'ils ne sont pas censés être.

    Rien dans le code de déontologie du journalisme n'impose la neutralité politique, par exemple. Et historiquement, tous les grands journaux sont politisés. Les journaux nés de la IIe guerre mondiale doivent leur existence à leur implication dans la résistance! Le journalisme et le militantisme, le journalisme et la politique, ça a toujours existé. Tu sembles imaginer qu'un bon journaliste devrait accabler autant le gouvernement que l'opposition, critiquer autant les programmes de Macron et du FN, mais l'image que tu t'es construite du journalisme ne repose que sur tes espoirs et pas sur les principes de la profession. Les questions de neutralité de traitement de l'information sont finalement très récentes, et seuls quelques journaux prétendent le faire (sans pour autant le faire réellement).

    De toutes manières, rien que le choix des infos à traiter est une décision éditoriale, et toute décision éditoriale est critiquable. En gros, aucune ligne éditoriale ne pourrait convenir à tous.

    Actuellement, tu as quand même pas mal de choix dans tes sources d'information : tu as la télé, avec des journaux TV qui ne couvrent que les grands sujets d'actualité, mais aussi des couleurs un peu différentes (le JT d'Arte par exemple,), et une coloration politique (le 13h de TF1 est quand même très très conservateur…). Tu as la presse régionale, une presse nationale politisée qui sert un peu d'organes de presse aux grands partis, une presse nationale un peu plus analytique (type Le Monde ou Le Point) qui n'échappe pas à la politisation non plus; une grosse presse "poubelle" à papparazzi, une petite presse d'investigation, etc. De toutes manières, tous ces machins ne survivent qu'à gros coups de subventions et de ressources publicitaires, parce que ça coûte cher et que personne n'achète.

    Tu n'as qu'à le lancer, ton journal de journalistes neutres qui disent toute la vérité. Je serais curieux de savoir combien de gens ça va intéresser. Ça va consister en quoi? Une liste de dépêches d'agences de presse? Des reportages? Comment tu vas choisir les sujets de reportage? Lundi, les fins de mois difficiles du charcutier de Pithiviers sur Saone? Mardi, les dessous des négociations du Tafta? Mercredi, comment perdre du poids avant les vacances d'été? Si tu veux te lancer sur le créneau de la transparence des politiques publiques, du logiciel libre, des brevets logiciels, des problèmes de confidentialités avec les GAFAM, oui, c'est intéressant, mais c'est essentiellement politique, et je ne vois pas en quoi la démarche est originale, tous les journaux prétendre suivent une ligne éditoriale. Et tu verras vite fait qu'un article qui dit en substance "Le retour à MS de la ville de Munich est à la fois compréhensible et regrettable", tes lecteurs vont se barrer, parce que c'est juste chiant. Informatif, peut-être, mais chiant. Et ça n'est même pas original, puisque c'est le genre d'analyses qu'on trouve dans les journaux économiques.