Non. Absolument pas. C’est même le contraire, (La)TeX est rarement accepté comme format de soumission, à part peut-être dans les revues qui se spécialisent en maths ou physique.
C'est faux. En biologie, il est exceptionnel de tomber sur un journal qui n'accepte pas les fichiers Latex. La derière fois que ça m'est arrivé, c'était en 2004.
La plupart du temps, les deux options sont laissées ouvertes. Parfois, le journal note que son workflow fonctionne mieux avec les documents Word, mais n'exclut pas Latex. Il arrive même que certains journaux proposent des fichiers de style pour Latex.
Bref, il est peut-être vrai que la plupart des biologistes soumettent des documents Word, mais prétendre que les journaux n'acceptent pas Latex, c'est un mensonge.
Après je ne sais pas si le logo anonymous est adapté vu qu'il peut être mal compris, mais bravo pour cette initiative !
Mal compris? Tout de suite… il faut voir les regards haineux des gens quand je me ballade avec une svastika sur mes vêtements, alors que je ne suis que quelqu'un qui aime toutes sortes de croix.
Bon, on ne va pas continuer à discuter dans le vide éternellement. Soit tu ne comprends pas ce qu'on écrit, soit tu es de mauvaise foi. Une bonne fois pour toutes, mon argument est le suivant :
Des CGV affichées dans un petit coin du magasin sont parfairtement opposables et sont validées tacitement par l'acte d'achat. C'est reconnu par la jurisprudence et parfaitement valable dans le cadre du droit des contrats.
Illustration : tu vas à Carrefour et tu achètes un paquet de chewing-gum. Au moment où tu passes en caisse, tu acceptes de facto l'ensemble des CGV du magasin, les conditions de retour, de remboursement, les droits de recours, etc. Et ce, même si tu ne signes rien, que tu payes en espèces, ou rien du tout : les CGV sont affichées quelque part dans un recoin derrière la caisse centrale, tu n'es peut-être pas passé devant, on s'en fout : la simple possibilité de les lire si tu le désires fait que tu acceptes les conditions du commerçant.
Si les CGV (et là, il y a évidemment un "si", puisque je ne connais pas les CGV du commerçant) indiquent que lors de l'achat d'un ordinateur d'occasion, les licences logicielles te sont transférées automatiquement, et que l'acte d'achat équivaut à l'acceptation des CLUF, bah tant pis pour toi. Rien dans le CLUF n'imposent une lecture et une signature ; on dit juste que le vendeur doit informer le client que la vente est conditionnée à l'acceptation des conditions des licences logicielles, information qui peut très bien être indiquée dans les CGV du commerçant.
J'ai l'impression que tu es parti dans une interprétation totalement erronnée du droit des contrats, qui te fait dire systématiquement qu'un contrat n'est valable que s'il est lu et signé avec ton sang. Or, c'est complètement faux : à chaque fois que tu achètes une baguette de pain (j'exagère à peine), tu acceptes un contrat, et ce contrat t'es parfaitement opposable. Des contrats oraux, tu en acceptes probablement plusieurs fois par jour : quand tu déposes ta bagnole au garagiste en lui disant "changez les plaquettes", tu acceptes ses conditions. Et de même, quand tu passes à la caisse d'un magasin qui vend des ordinateurs reconditionnés, tu acceptes ses CGV. Et si ses CGV indiquent que les licences logicielles activées sont transférées et que tu acceptes implicitement le CLUF, tu ne trouveras jamais aucun tribunal de proximité pour te donner raison. Ton seul recours est de prétendre que la clause est abusive, mais je pense qu'elle ne l'est pas : la vente n'est pas liée pour la simple et bonne raison que le matériel et le logiciel ne sont plus dissociables, comme stipulé dans le CLUF. Tout ça semble parfaitement légal.
Bah écoute, ça n'a pas l'air d'être consensuel. D'après Mr Google et Mr Internet, il semble que la jurisprudence considère qu'un affichage des CGV à l'accueil du magasin est parfaitement opposable, sachant que le contrat est conclu par la vente. D'ailleurs, en France, les contrats oraux sont tout à fait valables (par exemple, un contrat de travail n'a pas à rédigé et signé par écrit—c'est stupide et dangereux pour les deux parties, mais c'est légal). C'est la même chose pour les conditions de retour, de garantie, d'échange, etc. J'imagine que la situation est différente si tu ne peux pas consulter les CGV (par exemple, si personne ne peut te les fournir dans le magasin), ou si le vendeur te dit le contraire (bien que ça risque d'être ta parole contre la sienne).
Certes, mais si c'est une vente en magasin, est-ce que les conditions générales de vente ne sont pas tacitement acceptées lors de l'achat? Tu ne signes jamais de contrat quand tu achètes un mixeur chez Darty, pourtant, les conditions du magasin s'appliquent par défaut (garantie, conditions de retour, etc). Si le cas figure dans les conditions de vente du magasin, style "quand le client achète un appareil d'occasion, il accepte les licences logicielles éventuellement activées sur cet appareil", je pense qu'il l'a dans l'os. En tout état de cause, l'affaire ne concerne ni Microsoft, ni Acer. Il est donc logique qu'il se soit faut envoyé bouler ; Acer ne peut être tenu responsable des manquements de ses revendeurs, encore plus lorsqu'il s'agit de matériel d'occasion!
C'est le contraire, le contrat de licence impose sa cession en cas de vente d'occasion. Tout ceci est donc parfaitement légal ; quand tu achètes un ordinateur d'accasion, tu achètes un paquet licence utilisée + matériel qui n'est plus dissociable (le fait que la licence ait été utilisée, même un court moment, ne la rend plus séparable du matériel).
Ce n'est pas mon habitude de défendre Microsoft, mais franchement, ça me semblerait dément de rembourser une licence au prorata de son utilisation en cas de cession de l'appareil : pourquoi pas en cas de casse, ou si tu décides au bout de 6 mois d'installer un autre OS?
Le vrai "coupable", c'est le magasin, qui propose des offres commerciales "satisfait ou remboursé" qui sont commercialement débiles, et qui ouvrent la porte à de nombreux abus—on a déja parlé d'ordinateurs utilisés quelques heures par des kékés qui n'avaient jamais eu l'intention de les acheter : quand on a 15 ans, qu'on est désoeuvré, et qu'on est un peu débile, c'est un moyen facile de tripoter du matériel neuf qu'on n'aurait jamais eu les moyens d'acheter. Le magasin accepte que ses clients pourrissent la valeur commerciale des biens et les leur rendent après—on peut parler du contrat de licence, mais il pourrait y avoir bien d'autres problèmes. Mais dans cette histoire, le magasin est honnête : il reconditionne et revend à prix d'occasion, en l'état. Il n'y a donc pas tromperie.
Sauf que la licence a été "utilisée", au moins légalement. À partir de la seconde où le contrat est accepté, le premier acheteur a pu utiliser Windows. Microsoft peut très bien prétendre que le simple émerveillement devant l'écran de chargement fait partie du logiciel.
Ces licences sont liées à la vie de la machine, tu les paies à l'activation, et tu en profites le reste du temps. Si tu fais tomber ton ordi de la fenêtre après trois jours, tu as payé 150€ pour 3 jours de licence Windows ; si tu le gardes 10 ans, tu auras payé le même prix opur 3652 ou 3653 jours. Je ne sais pas légalement à quoi s'apparente la vente reconditionnée, mais ça ressemble à une vente d'occasion (en particulier, quand il y a une réduction). Si MS te rembourse, c'est qu'il considère que la première licence était gratuite, ce qui serait quand même assez bizarre…
Je ne trouve pas que ça soit un bon argument. J'ai l'impression que c'est un argument ultra-libéral : une entreprise X ne respecte pas la loi, je le sais, je vais donc faire affaire avec l'entreprise Y. Comme si la puissance publique était incapable de faire exécuter ses lois.
Je pense qu'on a bien compris, mais c'est juste que 99% du code sur lequel on peut tomber au hasard d'une discussion est pourri, que ça soit pour jouer ou non. Ce n'est pas un problème particulier, c'est un problème général : si 99% de ce que tu pouvais lire (publicités, magazines, etc) ne contenait que des fautes d'orthographes volontaires, il ne serait pas évident d'écrire correctement.
Bah, c'est aussi que les gens font ce qui est à leur portée. C'est 100 fois plus difficile d'écrire du beau code clair que de jouer à obfusquer un algo pondu par quelqu'un d'autre. J'ai l'impression que tu reproches à des enfants de ne pas respecter strictement les règles du foot en jouant au ballon : ils jouent au ballon, c'est déja pas mal, c'est mieux que de rester devant la télé. Les règles, ils les respecteront quand ils seront plus grands. Le côté ludique est important dans la vie.
Ceci dit, je suis bien d'accord que pédagogiquement, ça n'est pas terrible. On est abreuvés de ce genre de code débile ; à un moment c'était la mode des one-liner perl abscons, il y a eu des périodes brainfuck/whitespace/mooMoo, etc. Ces jeux sont malheureusement souvent présentés comme des "trucs de geeks", et on les associe avec une courbe de progression en informatique : on est un gros nul quand on ne les comprend pas, on progresse quand on les comprend, et on est un dieu quand on les écrit. Le problème, c'est qu'on est rarement confronté à des exemples de ce qu'il faut faire, à moins d'avoir la chance de travailler dans un environnement où on bosse sur du code très propre écrit par des gens très forts. Ça serait vraiment sympa d'avoir plus d'exemples de beau code, qui brille par son élégance et sa simplicité, mais c'est moins vendeur.
Je ne comprends pas la stratégie. Est-ce que c'est "les dissailledeurs sont des débiles et ils ne se rendront même pas compte que le logo est ridicule", ou est-ce que ça vise les gens tellement au courant qu'ils savent que le logo est humouristique mais que le produit est sérieux car ils ont vu le code?
Si c'est une stratégie à la webboob, style "on fait exprès de passer pour des ados débiles parce qu'on est un peu débiles, mais pas complètement quand même, et qu'on voit bien que ça vous gêne, mais rien que pour vous emmerder on le fait quand même—ah au fait, n'oubliez pas de dire à votre patron que ce qu'on fait c'est vachement bien", je me permets de douter de son efficacité.
C'est mes yeux ou le logo est typographié dans une immonde police fantaisie qui ressemble trait pour trait à l'honni Comic Sans MS (au point où même en zoomant, je n'arrive pas à dire si c'est vraiment du Comic Sans ou non)? Il y a un cinquième degré que je n'ai pas compris?
Je pense que c'est tout con : c'est le meilleur moyen d'être sûr de ne pas se faire griller. Si tu mets 2 mois à analyser les données, plus un mois pour vérifier un truc qui te met un doute et en fait non, tu risques de te faire griller par un malin qui a moins de scrupules et qui n'a rien vérifié. C'est la norme dans la communauté scientifique : quand tu récoltes des données, tu as l'exclusivité de leur exploitation jusqu'à la publication des résultats. Ça me semble assez sain ; ça évite que des centaines d'équipes dans le monde puissent prévoir des années à l'avance quand tu publieras les données brutes pour se lancer dans une course débile à qui publiera des trucs intéressants en premier.
Quelle est la définition d'un patatoïde? Je pensais que c'était forcément convexe, mas Wikipédia dit qu'un patatoïde peut être convexe, ce qui doit signifier qu'il peut être non-convexe. D'ailleurs, c'est intéressant, parce que la non-convexité n'entraine pas nécessairement la non-bijection dans un système de coordonnées. Mais pour tchouri, c'est bien le cas : on voit bien sur le document montrant les lignes de latitude et de longitude que certaines coordonnées coupent plusieurs fois la surface.
Ça m'a surpris aussi ; soit c'est une erreur du site et je l'ai recopiée bêtement, soit l'Est est défini par analogie avec une planète comme la direction vers laquelle un point de la surface tourne autour de l'axe de rotation de la comète, ce qui me parait relativement probable. Par contre, je serais curieux de savoir quel système de coordonnées a été utilisé pour référencer les points d'atterrissage potentiels ; un système de latitude/longitude paraitrait complètement inutile sur un truc aussi biscornu, mais des coordonnées polaires ne seraient pas mieux. D'ailleurs, dans les deux cas, il y a un risque qu'un couple de coordonnées corresponde à trois points de la surface!
Non non. La page explique bien "The final location of Philae is still not known". Là, on voit la sonde dériver vers l'Est après son "atchourissage" bondissant, mais on n'est qu'à une centaine de mètres du point d'impact.
Je suis en train de faire un système d'exploitation (libre) (seulement un hobby, ne sera pas grand et professionnel comme gnu) pour clones AT 386(486). Mais je me suis aperçu que ça avait déja été fait, donc je me suis ravisé…
Je ne sais pas trop ce que tu appelles "sécurité des données" ; s'il ne s'agit que d'opérations légitimes pour l'utilisateur (y compris supprimer ses données ou vider son compte en banque), je ne vois pas comment tu peux l'empêcher de demander n'importe quoi au serveur. Les sécurités dont on parle ne sont que des interfaces pour éviter les erreurs humaines ("êtes-vous sûr de vouloir transférer 14500€ à "Grand-mère""?), pas des vérifications destinées à protéger l'intégrité du serveur.
De manière générale, si un programme (on ne parle plus de site web ou de serveur) te demande : "Voulez-vous afficher le pdf: o/n" et que tu réponds "Ctrl-X-T format -f --all", il ne faut pas s'étonner que le résultats puisse ne pas te plaire.
Ce que tu ne veux pas comprendre, c'est qu'il y a du hTML (et CSS) d'un côté, et un agent de l'autre.
Mais justement : l'agent lit les balises et en fait ce qu'il veut. Le signifiant des balises est normalisé ; il y a des balises pour l'italique ou pour le gras, et tu en fais ce que tu veux. Mais le navigateur ne s'intéresse absolument pas à ce qu'il y a entre les balises, il n'essaye pas de comprendre ce que tu lis, ou d'en faire une base de données. C'est juste un moteur de rendu.
Webboob lit le texte entre les balises et essaye d'extraire l'information ; pas pour tous les sites, mais pour un site spécifiquement. Webboob ne fonctionne pas sur les sites inconnus, il ne fonctionne plus si tu changes un truc dans ton site. Il essaye aussi de t'envoyer des informations, en espérant que tu vas pouvoir les comprendre, sans passer par les outils que tu as mis en place pour communiquer avec un être humain. Bref, il n'y a rien de commun entre webboob et un navigateur ; webboob est plus un robot d'indexation spécifique à un site, et qui ne respecte pas les consignes destinées aux robots. À mes yeux, c'est du même niveau que de tracker les internautes "nofollow": c'est une pratique déloyale et illégitime. Ce n'est pas parce que c'est possible (et même facile) techniquement que c'est justifiable.
S'il y a une vérification dans l'interface graphique et que l'utilisateur bypasse l'interface pour mettre son guillement directement dans la requête SQL, alors oui, je pense que le concepteur de l'interface n'est pas responsable de la connerie de l'utilisateur.
Avec un site à la con (Google, Facebook…), au pire, tu vas bousiller tes données personnelles ou perdre tes mails, tant pis pour toi. Le problème, c'est que quand ton site est ta banque et que tu te retrouves à découvert, tu risques de ne pas assumer tout à fait tes conneries, et tu vas te plaindre que ce n'est pas normal que de remplacer une virgule par un point transfère 100 fois trop de pognon, et que la banque va devoir faire tout un tas de trucs pour rattrapper le coup. Tu pourrais te plaindre si tu utilisais une interface normalisée, mais là, tu ne fais que hacker une interface qui n'est pas du tout prévue pour ça. Ça n'est absolument pas un bug du site.
Effectivement, la différence est grosse : d'un côté, un truc qui te plait, de l'autre un truc qui ne te plait pas mais dont tu n'as pas d'arguments pour expliquer à part "ça fait une différence".
Il y a toujours une possibilité que j'ai mal expliqué mon point de vue, mais comme il faut la balancer avec l'hypothèse que mes interlocuteurs sont de mauvaise foi, je pense que je ne vais pas réexpliquer en détail.
D'un côté tu as des logiciels qui parsent du HTML standard, et qui te sortent un rendu standard, éventuellement modifié en fonction de critères génériques (ne pas afficher les bannières de telle taille, blacklister un serveur, etc). De l'autre côté tu as un parser développé exclusivement pour extraire des données de la version actuelle de ton site web—ce n'est pas un parseur de HTML, c'est un parseur de TON site. Aucun standard, aucun protocole de communication ; il se fait passer pour un navigateur, mais il ne sait pas afficher une page HTML.
Autant que n'importe quel navigateur "normal". Et donc?
Un navigateur est une sorte de compilateur de code HTML pour le transformer en une interface navigable. Appeler webboob "un navigateur", c'est comme appeler une commande grep avec une regex "un compilateur". C'est incapable de faire quoi que ce soit avec le code, à part extraire une information spécifique selon des règles rigides.
Je suppose que tu surfes sans adblock et que tu lis attentivement chaque publicité.
Je trouve que ça fait une grosse différence : tu as tout à fait le droit d'afficher ou non les éléments qu'on t'envoie—si tu es sur mobile dans une zone mal couverte, tu peux surfer en mode texte, ou sans les styles, etc. C'est un peu pareil que de lire ton courrier : tu lis tes relevés de compte mais tu balances la pub pourrie qui les accompagne.
Avec Webboob, le problème, ce n'est pas que tu choisis ce qui est affiché, c'est que tu aspires en gros le contenu du site pour l'intégrer dans une application indépendante. Ça serait par exemple l'équivalent d'une application pour smartphone non-autorisée. Tu ne peux plus parler d'éléments d'affichage, à la limite, tu ne fais que parser une page HTML pour en extraire des infos et constituter une base de données, que tu réutilises ensuite un peu comme tu veux. Tu ne peux pas prétendre que webboob est un navigateur, ça n'est pas un logiciel qui lit et affiche du HTML ; c'est plutôt un logiciel spécifique qui reverse-ingeneer ton site web pour en extraire des bouts de manière ciblée, et éventuellement les afficher dans une interface commune avec celle de tes concurrents. Finalement, ça revient à accéder au contenu de ta base de données sans passer par l'interface que tu fournis. Évidemment, tu peux t'en foutre, mais tu peux aussi très bien ne pas t'en foutre. Par exemple, tu peux rendre l'accès direct à ta base de données payante, alors que la consultation manuelle est gratuite. Tu peux, pour des raisons de performances, limiter le nombre d'éléments affichés. Tu peux vouloir forcer l'utilisateur à suivre certains chemins dans l'interface, parfois même pour des raisons éthiques (par exemple, empêcher le croisement de catégories de recherche comme "homosexuel + juif"). Pour des raisons simplement commerciales, tu peux vouloir afficher d'abord certains produits, et seulement ensuite permettre à l'utilisateur de classer par prix—comme dans les boutiques physiques, c'est ton droit d'imposer à tes clients de passer devant certaines offres avant les autres.
Je ne suis pas non plus d'accord sur les bugs. Il y a des milliers de raisons de penser que Webboob peut fabriquer des bugs, sans que l'interface ne soit en cause. Par exemple, ton interface peut prévoir un remplissage séquentiel d'un formulaire, et donc que certains champs soient impossibles à remplir dans certaines conditions—si ton truc plante quand ce champ est rempli, ce n'est pas un bug de ta part, à moins que tu considères qu'il faut systématiquement être fool-proof vis-à-vis des erreurs internes. Imagine par exemple que tu as une fonction qui te fait un compte à rebours de 5 secondes avant de valider un virement, fonction qui est ignorée par Webboob, et que du coup, le virement passe deux fois. Est-ce que c'est de ta faute? Tu ne peux pas être responsable d'un bug qui ne serait jamais arrivé si l'utilisateur n'avait pas contrevenu aux conditions d'utilisation du site. Pourtant, en tant qu'établissement bancaire, tu vas être obligé de traiter le problème, et de rembourser le client. Pire, tu risques de devoir modifier ton site pour éviter que ça ne se reproduise, alors qu'encore une fois, ce n'est pas un vrai bug, parce que tu n'autorises pas tes visiteurs à utiliser ton site de cette manière. Je comprends parfaitement qu'une entreprise dépense des ressources pour que ce genre de pratiques soient techniquement impossibles ; par exemple, en faisant varier l'interface aléatoirement entre les visites, ou blacklister les utilisateurs au comportement trop proche de celui d'un robot.
Euh, pas sûr, à moins que ça soit super-clair à l'utilisation (par exemple un pop-up qui s'affiche). $
De manière générale, on peut vraiment distinguer deux cas. Il y a des sites qu'on visite sans avoir de lien particulier avec l'éditeur : youtube, facebook, etc. Bien sûr, on a un compte là-bas, mais si on se fait gauler à violer les conditions d'utilisation, on se fait bannir, et c'est tout. Mais Webboob propose aussi des services pour lesquels on a un lien juridique réel avec l'entreprise (par exemple, sa banque). Si la banque met des restrictions à l'utilisation d'outils non-autorisés pour accéder aux données bancaires, c'est pour des raisons marketting, mais aussi pour des raisons de sécurité (et même si ça n'était pas vrai, une banque n'aurait absolument aucun mal à prétendre le contraire devant un tribunal). Du coup, un client qui ne respecte pas les conditions d'utilisation du site pourrait avoir de gros problèmes (et si j'étais la banque, je veillerais à ce que de tels clients aient de réels problèmes, parce qu'ils sont une source d'emm*** à n'en plus finir (par exemple, à cause de bugs potentiels dans le logiciel qui peuvent révéler des bugs du site web—virements dupliqués, rafraichissements trop fréquents, requêtes impossibles avec l'interface web…), ou qui contournent des procédures normalisées (par exemple, effectuer automatiquement un virement mensuel n'a pas forcément le même coût pour la banque que la mise en place d'un virement automatique).
En gros, je trouve que webboob est un mauvais réflexe : celui de tenter de personnaliser un service qui ne nous convient pas sans l'autorisation du fournisseur du service, plutôt que de faire jouer la concurrence. La norme, ça devrait être "si tu n'es pas content, tu vas voir ailleurs". Avec webboob, c'est plutôt "si tu n'es pas content, tu fais comme tu veux quand même". Je n'arrive pas à comprendre cettre attraction morbide pour le rapport de force perpétuel : quand tu conduis, tu es en conflit avec les autres automobilistes, quand tu rentres chez toi, tu es en conflit avec tes voisins qui n'ont pas rentré leur poubelle, quand tu es au taf, tu es en conflit avec ton patron, et maintenant, même quand tu es sur Internet, tu es en conflit avec les fournisseurs des services qui tu utilises? "Moi je", "moi" "moi" "moi" "moi", toujours tout pour sa propre tronche, on tire la couverture à soi, et on le justifie en se disant que les autres sont pareils ou pires? Google est méchant, alors c'est bien de se venger et d'être méchant avec Google? Personnellement, je n'adhère pas. Je trouve ça super malsain.
Ça fait un bout de temps que je n'ai pas suivi les développements récents, mais en coalescence, 30000 ou 15000 c'est pareil (en général, l'erreur est du même ordre de grandeur que l'estimation, surtout pour les évènements anciens). Par contre, d'après Wikipédia, les 2000 individus, c'est une estimation pour une période très ancienne, et je ne sais pas sur quoi elle repose (certainement pas sur les modèles de coalescence traditionnels).
Il faut aussi voir que, contrairement à ce qui est sous-entendu par l'article de Wikipédia, une taille de population efficace de 15000 ne correspond pas du tout à l'équivalent d'une bourgade de province. On peut facilement multiplier par 5 ou 10 pour avoir le nombre d'individus réel (avec des vieux, des juvéniles, des moches qui ne se reproduisent pas, etc), et ça peut même être beaucoup plus dans des systèmes qui fonctionnent en harem. De manière générale, Ne=15000 ou 30000, c'est très loin de l'extinction ; de nombreuses espèces sont dans une telle situation.
[^] # Re: 30 min
Posté par arnaudus . En réponse au journal Word vs TeX. Évalué à 5.
C'est faux. En biologie, il est exceptionnel de tomber sur un journal qui n'accepte pas les fichiers Latex. La derière fois que ça m'est arrivé, c'était en 2004.
La plupart du temps, les deux options sont laissées ouvertes. Parfois, le journal note que son workflow fonctionne mieux avec les documents Word, mais n'exclut pas Latex. Il arrive même que certains journaux proposent des fichiers de style pour Latex.
Bref, il est peut-être vrai que la plupart des biologistes soumettent des documents Word, mais prétendre que les journaux n'acceptent pas Latex, c'est un mensonge.
[^] # Re: La politique confisquée
Posté par arnaudus . En réponse au journal tetraplegie et informatique. Évalué à 6.
Mal compris? Tout de suite… il faut voir les regards haineux des gens quand je me ballade avec une svastika sur mes vêtements, alors que je ne suis que quelqu'un qui aime toutes sortes de croix.
[^] # Re: Tribunal... Si tu as la motivation
Posté par arnaudus . En réponse au journal Remboursement de Windows sur ordinateur reconditionné de marque Acer . Évalué à 3.
Bon, on ne va pas continuer à discuter dans le vide éternellement. Soit tu ne comprends pas ce qu'on écrit, soit tu es de mauvaise foi. Une bonne fois pour toutes, mon argument est le suivant :
Illustration : tu vas à Carrefour et tu achètes un paquet de chewing-gum. Au moment où tu passes en caisse, tu acceptes de facto l'ensemble des CGV du magasin, les conditions de retour, de remboursement, les droits de recours, etc. Et ce, même si tu ne signes rien, que tu payes en espèces, ou rien du tout : les CGV sont affichées quelque part dans un recoin derrière la caisse centrale, tu n'es peut-être pas passé devant, on s'en fout : la simple possibilité de les lire si tu le désires fait que tu acceptes les conditions du commerçant.
J'ai l'impression que tu es parti dans une interprétation totalement erronnée du droit des contrats, qui te fait dire systématiquement qu'un contrat n'est valable que s'il est lu et signé avec ton sang. Or, c'est complètement faux : à chaque fois que tu achètes une baguette de pain (j'exagère à peine), tu acceptes un contrat, et ce contrat t'es parfaitement opposable. Des contrats oraux, tu en acceptes probablement plusieurs fois par jour : quand tu déposes ta bagnole au garagiste en lui disant "changez les plaquettes", tu acceptes ses conditions. Et de même, quand tu passes à la caisse d'un magasin qui vend des ordinateurs reconditionnés, tu acceptes ses CGV. Et si ses CGV indiquent que les licences logicielles activées sont transférées et que tu acceptes implicitement le CLUF, tu ne trouveras jamais aucun tribunal de proximité pour te donner raison. Ton seul recours est de prétendre que la clause est abusive, mais je pense qu'elle ne l'est pas : la vente n'est pas liée pour la simple et bonne raison que le matériel et le logiciel ne sont plus dissociables, comme stipulé dans le CLUF. Tout ça semble parfaitement légal.
[^] # Re: Tribunal... Si tu as la motivation
Posté par arnaudus . En réponse au journal Remboursement de Windows sur ordinateur reconditionné de marque Acer . Évalué à 2.
Bah écoute, ça n'a pas l'air d'être consensuel. D'après Mr Google et Mr Internet, il semble que la jurisprudence considère qu'un affichage des CGV à l'accueil du magasin est parfaitement opposable, sachant que le contrat est conclu par la vente. D'ailleurs, en France, les contrats oraux sont tout à fait valables (par exemple, un contrat de travail n'a pas à rédigé et signé par écrit—c'est stupide et dangereux pour les deux parties, mais c'est légal). C'est la même chose pour les conditions de retour, de garantie, d'échange, etc. J'imagine que la situation est différente si tu ne peux pas consulter les CGV (par exemple, si personne ne peut te les fournir dans le magasin), ou si le vendeur te dit le contraire (bien que ça risque d'être ta parole contre la sienne).
[^] # Re: Tribunal... Si tu as la motivation
Posté par arnaudus . En réponse au journal Remboursement de Windows sur ordinateur reconditionné de marque Acer . Évalué à 1.
Certes, mais si c'est une vente en magasin, est-ce que les conditions générales de vente ne sont pas tacitement acceptées lors de l'achat? Tu ne signes jamais de contrat quand tu achètes un mixeur chez Darty, pourtant, les conditions du magasin s'appliquent par défaut (garantie, conditions de retour, etc). Si le cas figure dans les conditions de vente du magasin, style "quand le client achète un appareil d'occasion, il accepte les licences logicielles éventuellement activées sur cet appareil", je pense qu'il l'a dans l'os. En tout état de cause, l'affaire ne concerne ni Microsoft, ni Acer. Il est donc logique qu'il se soit faut envoyé bouler ; Acer ne peut être tenu responsable des manquements de ses revendeurs, encore plus lorsqu'il s'agit de matériel d'occasion!
[^] # Re: Tribunal... Si tu as la motivation
Posté par arnaudus . En réponse au journal Remboursement de Windows sur ordinateur reconditionné de marque Acer . Évalué à 4.
C'est le contraire, le contrat de licence impose sa cession en cas de vente d'occasion. Tout ceci est donc parfaitement légal ; quand tu achètes un ordinateur d'accasion, tu achètes un paquet licence utilisée + matériel qui n'est plus dissociable (le fait que la licence ait été utilisée, même un court moment, ne la rend plus séparable du matériel).
Ce n'est pas mon habitude de défendre Microsoft, mais franchement, ça me semblerait dément de rembourser une licence au prorata de son utilisation en cas de cession de l'appareil : pourquoi pas en cas de casse, ou si tu décides au bout de 6 mois d'installer un autre OS?
Le vrai "coupable", c'est le magasin, qui propose des offres commerciales "satisfait ou remboursé" qui sont commercialement débiles, et qui ouvrent la porte à de nombreux abus—on a déja parlé d'ordinateurs utilisés quelques heures par des kékés qui n'avaient jamais eu l'intention de les acheter : quand on a 15 ans, qu'on est désoeuvré, et qu'on est un peu débile, c'est un moyen facile de tripoter du matériel neuf qu'on n'aurait jamais eu les moyens d'acheter. Le magasin accepte que ses clients pourrissent la valeur commerciale des biens et les leur rendent après—on peut parler du contrat de licence, mais il pourrait y avoir bien d'autres problèmes. Mais dans cette histoire, le magasin est honnête : il reconditionne et revend à prix d'occasion, en l'état. Il n'y a donc pas tromperie.
[^] # Re: Tribunal... Si tu as la motivation
Posté par arnaudus . En réponse au journal Remboursement de Windows sur ordinateur reconditionné de marque Acer . Évalué à 4.
Sauf que la licence a été "utilisée", au moins légalement. À partir de la seconde où le contrat est accepté, le premier acheteur a pu utiliser Windows. Microsoft peut très bien prétendre que le simple émerveillement devant l'écran de chargement fait partie du logiciel.
Ces licences sont liées à la vie de la machine, tu les paies à l'activation, et tu en profites le reste du temps. Si tu fais tomber ton ordi de la fenêtre après trois jours, tu as payé 150€ pour 3 jours de licence Windows ; si tu le gardes 10 ans, tu auras payé le même prix opur 3652 ou 3653 jours. Je ne sais pas légalement à quoi s'apparente la vente reconditionnée, mais ça ressemble à une vente d'occasion (en particulier, quand il y a une réduction). Si MS te rembourse, c'est qu'il considère que la première licence était gratuite, ce qui serait quand même assez bizarre…
[^] # Re: Tribunal... Si tu as la motivation
Posté par arnaudus . En réponse au journal Remboursement de Windows sur ordinateur reconditionné de marque Acer . Évalué à 8.
Je ne trouve pas que ça soit un bon argument. J'ai l'impression que c'est un argument ultra-libéral : une entreprise X ne respecte pas la loi, je le sais, je vais donc faire affaire avec l'entreprise Y. Comme si la puissance publique était incapable de faire exécuter ses lois.
[^] # Re: Je suis blasé
Posté par arnaudus . En réponse au journal « Si Hemingway écrivait en JavaScript ». Évalué à 2.
Je pense qu'on a bien compris, mais c'est juste que 99% du code sur lequel on peut tomber au hasard d'une discussion est pourri, que ça soit pour jouer ou non. Ce n'est pas un problème particulier, c'est un problème général : si 99% de ce que tu pouvais lire (publicités, magazines, etc) ne contenait que des fautes d'orthographes volontaires, il ne serait pas évident d'écrire correctement.
[^] # Re: Je suis blasé
Posté par arnaudus . En réponse au journal « Si Hemingway écrivait en JavaScript ». Évalué à 8.
Bah, c'est aussi que les gens font ce qui est à leur portée. C'est 100 fois plus difficile d'écrire du beau code clair que de jouer à obfusquer un algo pondu par quelqu'un d'autre. J'ai l'impression que tu reproches à des enfants de ne pas respecter strictement les règles du foot en jouant au ballon : ils jouent au ballon, c'est déja pas mal, c'est mieux que de rester devant la télé. Les règles, ils les respecteront quand ils seront plus grands. Le côté ludique est important dans la vie.
Ceci dit, je suis bien d'accord que pédagogiquement, ça n'est pas terrible. On est abreuvés de ce genre de code débile ; à un moment c'était la mode des one-liner perl abscons, il y a eu des périodes brainfuck/whitespace/mooMoo, etc. Ces jeux sont malheureusement souvent présentés comme des "trucs de geeks", et on les associe avec une courbe de progression en informatique : on est un gros nul quand on ne les comprend pas, on progresse quand on les comprend, et on est un dieu quand on les écrit. Le problème, c'est qu'on est rarement confronté à des exemples de ce qu'il faut faire, à moins d'avoir la chance de travailler dans un environnement où on bosse sur du code très propre écrit par des gens très forts. Ça serait vraiment sympa d'avoir plus d'exemples de beau code, qui brille par son élégance et sa simplicité, mais c'est moins vendeur.
[^] # Re: Ça piiiique!
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche LibreSSL 2 est bien lancé. Évalué à -3.
Je ne comprends pas la stratégie. Est-ce que c'est "les dissailledeurs sont des débiles et ils ne se rendront même pas compte que le logo est ridicule", ou est-ce que ça vise les gens tellement au courant qu'ils savent que le logo est humouristique mais que le produit est sérieux car ils ont vu le code?
Si c'est une stratégie à la webboob, style "on fait exprès de passer pour des ados débiles parce qu'on est un peu débiles, mais pas complètement quand même, et qu'on voit bien que ça vous gêne, mais rien que pour vous emmerder on le fait quand même—ah au fait, n'oubliez pas de dire à votre patron que ce qu'on fait c'est vachement bien", je me permets de douter de son efficacité.
# Ça piiiique!
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche LibreSSL 2 est bien lancé. Évalué à 4.
C'est mes yeux ou le logo est typographié dans une immonde police fantaisie qui ressemble trait pour trait à l'honni Comic Sans MS (au point où même en zoomant, je n'arrive pas à dire si c'est vraiment du Comic Sans ou non)? Il y a un cinquième degré que je n'ai pas compris?
[^] # Re: Données renvoyées par philae
Posté par arnaudus . En réponse au journal Les premières photos de Philae. Évalué à 6.
Je pense que c'est tout con : c'est le meilleur moyen d'être sûr de ne pas se faire griller. Si tu mets 2 mois à analyser les données, plus un mois pour vérifier un truc qui te met un doute et en fait non, tu risques de te faire griller par un malin qui a moins de scrupules et qui n'a rien vérifié. C'est la norme dans la communauté scientifique : quand tu récoltes des données, tu as l'exclusivité de leur exploitation jusqu'à la publication des résultats. Ça me semble assez sain ; ça évite que des centaines d'équipes dans le monde puissent prévoir des années à l'avance quand tu publieras les données brutes pour se lancer dans une course débile à qui publiera des trucs intéressants en premier.
[^] # Re: Données renvoyées par philae
Posté par arnaudus . En réponse au journal Les premières photos de Philae. Évalué à 3.
Quelle est la définition d'un patatoïde? Je pensais que c'était forcément convexe, mas Wikipédia dit qu'un patatoïde peut être convexe, ce qui doit signifier qu'il peut être non-convexe. D'ailleurs, c'est intéressant, parce que la non-convexité n'entraine pas nécessairement la non-bijection dans un système de coordonnées. Mais pour tchouri, c'est bien le cas : on voit bien sur le document montrant les lignes de latitude et de longitude que certaines coordonnées coupent plusieurs fois la surface.
[^] # Re: Données renvoyées par philae
Posté par arnaudus . En réponse au journal Les premières photos de Philae. Évalué à 2.
Oui, mais ça ne répond pas à ma question : un couple latitude-longitude ne correspond pas à un point unique de la surface, ça n'est pas très pratique…
[^] # Re: Données renvoyées par philae
Posté par arnaudus . En réponse au journal Les premières photos de Philae. Évalué à 2.
Ça m'a surpris aussi ; soit c'est une erreur du site et je l'ai recopiée bêtement, soit l'Est est défini par analogie avec une planète comme la direction vers laquelle un point de la surface tourne autour de l'axe de rotation de la comète, ce qui me parait relativement probable. Par contre, je serais curieux de savoir quel système de coordonnées a été utilisé pour référencer les points d'atterrissage potentiels ; un système de latitude/longitude paraitrait complètement inutile sur un truc aussi biscornu, mais des coordonnées polaires ne seraient pas mieux. D'ailleurs, dans les deux cas, il y a un risque qu'un couple de coordonnées corresponde à trois points de la surface!
[^] # Re: Données renvoyées par philae
Posté par arnaudus . En réponse au journal Les premières photos de Philae. Évalué à 3.
Non non. La page explique bien "The final location of Philae is still not known". Là, on voit la sonde dériver vers l'Est après son "atchourissage" bondissant, mais on n'est qu'à une centaine de mètres du point d'impact.
[^] # Re: .
Posté par arnaudus . En réponse au message Problème de communication. Évalué à 10.
Je suis en train de faire un système d'exploitation (libre) (seulement un hobby, ne sera pas grand et professionnel comme gnu) pour clones AT 386(486). Mais je me suis aperçu que ça avait déja été fait, donc je me suis ravisé…
[^] # Re: le bon coin
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche Weboob atteint la maturité. Évalué à -3.
Je ne sais pas trop ce que tu appelles "sécurité des données" ; s'il ne s'agit que d'opérations légitimes pour l'utilisateur (y compris supprimer ses données ou vider son compte en banque), je ne vois pas comment tu peux l'empêcher de demander n'importe quoi au serveur. Les sécurités dont on parle ne sont que des interfaces pour éviter les erreurs humaines ("êtes-vous sûr de vouloir transférer 14500€ à "Grand-mère""?), pas des vérifications destinées à protéger l'intégrité du serveur.
De manière générale, si un programme (on ne parle plus de site web ou de serveur) te demande : "Voulez-vous afficher le pdf: o/n" et que tu réponds "Ctrl-X-T format -f --all", il ne faut pas s'étonner que le résultats puisse ne pas te plaire.
[^] # Re: le bon coin
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche Weboob atteint la maturité. Évalué à -3.
Mais justement : l'agent lit les balises et en fait ce qu'il veut. Le signifiant des balises est normalisé ; il y a des balises pour l'italique ou pour le gras, et tu en fais ce que tu veux. Mais le navigateur ne s'intéresse absolument pas à ce qu'il y a entre les balises, il n'essaye pas de comprendre ce que tu lis, ou d'en faire une base de données. C'est juste un moteur de rendu.
Webboob lit le texte entre les balises et essaye d'extraire l'information ; pas pour tous les sites, mais pour un site spécifiquement. Webboob ne fonctionne pas sur les sites inconnus, il ne fonctionne plus si tu changes un truc dans ton site. Il essaye aussi de t'envoyer des informations, en espérant que tu vas pouvoir les comprendre, sans passer par les outils que tu as mis en place pour communiquer avec un être humain. Bref, il n'y a rien de commun entre webboob et un navigateur ; webboob est plus un robot d'indexation spécifique à un site, et qui ne respecte pas les consignes destinées aux robots. À mes yeux, c'est du même niveau que de tracker les internautes "nofollow": c'est une pratique déloyale et illégitime. Ce n'est pas parce que c'est possible (et même facile) techniquement que c'est justifiable.
[^] # Re: le bon coin
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche Weboob atteint la maturité. Évalué à -6.
S'il y a une vérification dans l'interface graphique et que l'utilisateur bypasse l'interface pour mettre son guillement directement dans la requête SQL, alors oui, je pense que le concepteur de l'interface n'est pas responsable de la connerie de l'utilisateur.
Avec un site à la con (Google, Facebook…), au pire, tu vas bousiller tes données personnelles ou perdre tes mails, tant pis pour toi. Le problème, c'est que quand ton site est ta banque et que tu te retrouves à découvert, tu risques de ne pas assumer tout à fait tes conneries, et tu vas te plaindre que ce n'est pas normal que de remplacer une virgule par un point transfère 100 fois trop de pognon, et que la banque va devoir faire tout un tas de trucs pour rattrapper le coup. Tu pourrais te plaindre si tu utilisais une interface normalisée, mais là, tu ne fais que hacker une interface qui n'est pas du tout prévue pour ça. Ça n'est absolument pas un bug du site.
[^] # Re: le bon coin
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche Weboob atteint la maturité. Évalué à -4.
Il y a toujours une possibilité que j'ai mal expliqué mon point de vue, mais comme il faut la balancer avec l'hypothèse que mes interlocuteurs sont de mauvaise foi, je pense que je ne vais pas réexpliquer en détail.
D'un côté tu as des logiciels qui parsent du HTML standard, et qui te sortent un rendu standard, éventuellement modifié en fonction de critères génériques (ne pas afficher les bannières de telle taille, blacklister un serveur, etc). De l'autre côté tu as un parser développé exclusivement pour extraire des données de la version actuelle de ton site web—ce n'est pas un parseur de HTML, c'est un parseur de TON site. Aucun standard, aucun protocole de communication ; il se fait passer pour un navigateur, mais il ne sait pas afficher une page HTML.
Un navigateur est une sorte de compilateur de code HTML pour le transformer en une interface navigable. Appeler webboob "un navigateur", c'est comme appeler une commande grep avec une regex "un compilateur". C'est incapable de faire quoi que ce soit avec le code, à part extraire une information spécifique selon des règles rigides.
[^] # Re: le bon coin
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche Weboob atteint la maturité. Évalué à -5.
Je trouve que ça fait une grosse différence : tu as tout à fait le droit d'afficher ou non les éléments qu'on t'envoie—si tu es sur mobile dans une zone mal couverte, tu peux surfer en mode texte, ou sans les styles, etc. C'est un peu pareil que de lire ton courrier : tu lis tes relevés de compte mais tu balances la pub pourrie qui les accompagne.
Avec Webboob, le problème, ce n'est pas que tu choisis ce qui est affiché, c'est que tu aspires en gros le contenu du site pour l'intégrer dans une application indépendante. Ça serait par exemple l'équivalent d'une application pour smartphone non-autorisée. Tu ne peux plus parler d'éléments d'affichage, à la limite, tu ne fais que parser une page HTML pour en extraire des infos et constituter une base de données, que tu réutilises ensuite un peu comme tu veux. Tu ne peux pas prétendre que webboob est un navigateur, ça n'est pas un logiciel qui lit et affiche du HTML ; c'est plutôt un logiciel spécifique qui reverse-ingeneer ton site web pour en extraire des bouts de manière ciblée, et éventuellement les afficher dans une interface commune avec celle de tes concurrents. Finalement, ça revient à accéder au contenu de ta base de données sans passer par l'interface que tu fournis. Évidemment, tu peux t'en foutre, mais tu peux aussi très bien ne pas t'en foutre. Par exemple, tu peux rendre l'accès direct à ta base de données payante, alors que la consultation manuelle est gratuite. Tu peux, pour des raisons de performances, limiter le nombre d'éléments affichés. Tu peux vouloir forcer l'utilisateur à suivre certains chemins dans l'interface, parfois même pour des raisons éthiques (par exemple, empêcher le croisement de catégories de recherche comme "homosexuel + juif"). Pour des raisons simplement commerciales, tu peux vouloir afficher d'abord certains produits, et seulement ensuite permettre à l'utilisateur de classer par prix—comme dans les boutiques physiques, c'est ton droit d'imposer à tes clients de passer devant certaines offres avant les autres.
Je ne suis pas non plus d'accord sur les bugs. Il y a des milliers de raisons de penser que Webboob peut fabriquer des bugs, sans que l'interface ne soit en cause. Par exemple, ton interface peut prévoir un remplissage séquentiel d'un formulaire, et donc que certains champs soient impossibles à remplir dans certaines conditions—si ton truc plante quand ce champ est rempli, ce n'est pas un bug de ta part, à moins que tu considères qu'il faut systématiquement être fool-proof vis-à-vis des erreurs internes. Imagine par exemple que tu as une fonction qui te fait un compte à rebours de 5 secondes avant de valider un virement, fonction qui est ignorée par Webboob, et que du coup, le virement passe deux fois. Est-ce que c'est de ta faute? Tu ne peux pas être responsable d'un bug qui ne serait jamais arrivé si l'utilisateur n'avait pas contrevenu aux conditions d'utilisation du site. Pourtant, en tant qu'établissement bancaire, tu vas être obligé de traiter le problème, et de rembourser le client. Pire, tu risques de devoir modifier ton site pour éviter que ça ne se reproduise, alors qu'encore une fois, ce n'est pas un vrai bug, parce que tu n'autorises pas tes visiteurs à utiliser ton site de cette manière. Je comprends parfaitement qu'une entreprise dépense des ressources pour que ce genre de pratiques soient techniquement impossibles ; par exemple, en faisant varier l'interface aléatoirement entre les visites, ou blacklister les utilisateurs au comportement trop proche de celui d'un robot.
[^] # Re: le bon coin
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche Weboob atteint la maturité. Évalué à 1.
Euh, pas sûr, à moins que ça soit super-clair à l'utilisation (par exemple un pop-up qui s'affiche). $
De manière générale, on peut vraiment distinguer deux cas. Il y a des sites qu'on visite sans avoir de lien particulier avec l'éditeur : youtube, facebook, etc. Bien sûr, on a un compte là-bas, mais si on se fait gauler à violer les conditions d'utilisation, on se fait bannir, et c'est tout. Mais Webboob propose aussi des services pour lesquels on a un lien juridique réel avec l'entreprise (par exemple, sa banque). Si la banque met des restrictions à l'utilisation d'outils non-autorisés pour accéder aux données bancaires, c'est pour des raisons marketting, mais aussi pour des raisons de sécurité (et même si ça n'était pas vrai, une banque n'aurait absolument aucun mal à prétendre le contraire devant un tribunal). Du coup, un client qui ne respecte pas les conditions d'utilisation du site pourrait avoir de gros problèmes (et si j'étais la banque, je veillerais à ce que de tels clients aient de réels problèmes, parce qu'ils sont une source d'emm*** à n'en plus finir (par exemple, à cause de bugs potentiels dans le logiciel qui peuvent révéler des bugs du site web—virements dupliqués, rafraichissements trop fréquents, requêtes impossibles avec l'interface web…), ou qui contournent des procédures normalisées (par exemple, effectuer automatiquement un virement mensuel n'a pas forcément le même coût pour la banque que la mise en place d'un virement automatique).
En gros, je trouve que webboob est un mauvais réflexe : celui de tenter de personnaliser un service qui ne nous convient pas sans l'autorisation du fournisseur du service, plutôt que de faire jouer la concurrence. La norme, ça devrait être "si tu n'es pas content, tu vas voir ailleurs". Avec webboob, c'est plutôt "si tu n'es pas content, tu fais comme tu veux quand même". Je n'arrive pas à comprendre cettre attraction morbide pour le rapport de force perpétuel : quand tu conduis, tu es en conflit avec les autres automobilistes, quand tu rentres chez toi, tu es en conflit avec tes voisins qui n'ont pas rentré leur poubelle, quand tu es au taf, tu es en conflit avec ton patron, et maintenant, même quand tu es sur Internet, tu es en conflit avec les fournisseurs des services qui tu utilises? "Moi je", "moi" "moi" "moi" "moi", toujours tout pour sa propre tronche, on tire la couverture à soi, et on le justifie en se disant que les autres sont pareils ou pires? Google est méchant, alors c'est bien de se venger et d'être méchant avec Google? Personnellement, je n'adhère pas. Je trouve ça super malsain.
[^] # Re: But de l'exploration spatiale
Posté par arnaudus . En réponse au journal L'astronomie à la portée de tous : Philae. Évalué à 2.
Ça fait un bout de temps que je n'ai pas suivi les développements récents, mais en coalescence, 30000 ou 15000 c'est pareil (en général, l'erreur est du même ordre de grandeur que l'estimation, surtout pour les évènements anciens). Par contre, d'après Wikipédia, les 2000 individus, c'est une estimation pour une période très ancienne, et je ne sais pas sur quoi elle repose (certainement pas sur les modèles de coalescence traditionnels).
Il faut aussi voir que, contrairement à ce qui est sous-entendu par l'article de Wikipédia, une taille de population efficace de 15000 ne correspond pas du tout à l'équivalent d'une bourgade de province. On peut facilement multiplier par 5 ou 10 pour avoir le nombre d'individus réel (avec des vieux, des juvéniles, des moches qui ne se reproduisent pas, etc), et ça peut même être beaucoup plus dans des systèmes qui fonctionnent en harem. De manière générale, Ne=15000 ou 30000, c'est très loin de l'extinction ; de nombreuses espèces sont dans une telle situation.