arnaudus a écrit 4613 commentaires

  • [^] # Re: Correction

    Posté par  . En réponse à la dépêche Accord entre la FSF et les développeurs OpenOffice au sujet de l'utilisation de Java. Évalué à -1.

    "On est seul" mais "On est les seuls", c'est ça? J'admet que je ne suis pas convaincu, au moins dans la pratique, je ne suis pas certain que l'accord est fait au singulier.
  • [^] # Re: Correction

    Posté par  . En réponse à la dépêche Accord entre la FSF et les développeurs OpenOffice au sujet de l'utilisation de Java. Évalué à 1.

    Je ne suis pas d'accord. "On" se conjugue à la troisième personne, mais s'accorde au pluriel. On dit "On est les seuls", j'ai jamais entendu dire "On est le seul". "On n'a pas la chance d'être des profs de français". Enfin chacun dit comme il veut, hein...
  • [^] # Re: Correction

    Posté par  . En réponse à la dépêche Accord entre la FSF et les développeurs OpenOffice au sujet de l'utilisation de Java. Évalué à 1.

    T'es sûr de ça? J'ai hésité... Tu dis "on est perdu"? "on est seul"? Sérieusement, "on est seul" me choque beaucoup. "On est le seul à penser que le français est une langue difficile" :-) On n'est pas le seul à se tromper, apparemment :-)
  • [^] # Re: Correction

    Posté par  . En réponse à la dépêche Accord entre la FSF et les développeurs OpenOffice au sujet de l'utilisation de Java. Évalué à 10.

    J'adooooore le français :-) Au moins, c'est une langue qu'on est sûrs de ne jamais maîtriser.
  • # Nécessité de Java?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Accord entre la FSF et les développeurs OpenOffice au sujet de l'utilisation de Java. Évalué à 8.

    En fait, la dépêche est bien documentée mais elle ne parle pas de ce qui a motivé le choix initial d'utiliser des bouts de code en Java dans OpenOffice. Est-ce un choix uniquement technique? (fonctionnalités présentes uniquement en Java, portabilité -- sisi, essayez de compiler du C++ "moderne" avec plusieurs compilos, la portabilité est une notion tout à fait relative). Est-ce un choix pragmatique? (par exemple, si 90% des dev sont à la base orientés Java, ça paraît logique de les laisser "jouer" avec ce qu'ils connaissent le mieux). Est-ce un choix politique? (c'est vrai que Sun investit tellement dans le développement d'OpenOffice qu'on a du mal à croire qu'ils font ça uniquement pour contrer M$).

    En tout cas, cette discussion entre Sun et la communauté du libre arrive bien tard, après que les décisions aient été prises. J'imagine que c'est dû en partie au fait qu'OpenOffice est porté à bout de bras par Sun, et que la communauté autour du projet semble, paradoxalement vu l'ampleur de la suite, assez restreinte au moins en terme de compétences techniques. Du coup, la FSF me fait un tantinet pitié avec son idée de fork, je doute sincèrement qu'OpenOffice évolue aussi vite sans le soutien de Sun.
  • # Quid si on a déja Linux?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Freeduc-école dans les bacs. Évalué à 7.

    Je trouve ce type d'offre formidable si l'on dispose de gens à "convertir" pour les faire passer du bon côté de la Force, mais qu'est-ce qui se passe si on arrive dans un endroit où tous les postes sont déja équipés de Linux? On écrase tout avec chaque nouvelle version du liveCD?

    Peut-être est-ce déja le cas, mais avec de telles distributions basées sur debian, pourquoi ne pas créer des méta-paquets, qui permettraient d'"installer" Freeduc sur un poste où une debian/knoppix/Ubuntu a déja été installée? apt-get install freeduc, et on pourrait se retrouver avec un bureau "Freeduc" à côté des traditionnels Gnome/KDE/WindowMaker... Soit on lance son bureau avec ses choix traditionnels, soit on lance le bureau freeduc (basé sur KDE, je pense?) avec le fond d'écran kivabien et les menus déroulants par matière... Bref, réduire l'offre OS + Logiciels éducatifs + bureau spécifique en retirant l'OS? L'avantage, c'est que ça permettrait d'avoir sur le même poste plusieurs mini-distributions en cohabitation, plutôt qu'un quintuple boot ou une tour de CD à côté...
  • [^] # Re: Démagogie

    Posté par  . En réponse à la dépêche KDE doit-il abandonner KHTML pour Webcore ?. Évalué à 2.

    Il n'y a rien de vraiment choquant dans le comportement d'Apple. Le seul truc, c'est une mésentente à la base sur l'avenir du projet. D'un fork amical, c'est devenu un fork inamical, mais bon, ça s'arrête là.

    De toutes manières, si l'équipe de KHTML ne veulent pas reprendre le code qu'on leur propose, c'est qu'ils estiment qu'il est moche. Par conséquent, WebCore va être un soft buggé, difficile à faire évoluer. Pas de quoi piquer une crise.

    C'est juste dommage pour les dev de KHTML qui ont perdu du temps dans cette "pseudo collaboration" ; maintenant, KHTML ne va pas bénéficier deu développement d'Apple, et vice versa. La communauté des gens capables de faire des rapports de bugs corrects et de proposer des patches est du côté de KHTML, donc WebCore va y perdre au moins autant que ce qu'ils avaient gagné. C'est une histoire de stratégie d'entreprise.

    Si par contre ce comportement est juste dû à quelques kékés qui n'ont rien compris au libre et qui plombent la stratégie d'Apple par flemme ou pour se faire mousser, ça va chauffer. Mais je ne crois pas qu'il s'agisse de ça.
  • [^] # Re: Deux 'tites coquilles, et une vraie question

    Posté par  . En réponse à la dépêche KDE doit-il abandonner KHTML pour Webcore ?. Évalué à 7.

    Euh, je crois qu'il y a une incompréhension de la LGPL. Le code de la librairie est protégé par la GPL, sauf que les appli qui ont juste un lien avec la lib peuvent être sous une autre licence. Maintenant, si le code de KHTML a été modifié et que le binaire est distribué, alors les sources sont forcément disponibles. L'accès aux sources du moteur de rendu dérivé de KHTML est donc possible sans aucune ambiguité.
  • [^] # Re: et l'essentiel?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sylpheed-Claws: Changement de direction. Évalué à 9.

    Y'a du vrai, mais y'a du faux aussi. Le confort d'utilisation a aussi énormément augmenté. Les temps de démarrage sont excessivement courts sous WIndows XP (désolé, mais j'avais pas touché à un Windows depuis 3 ans, et quand j'ai vu que ça démarrait en 15 secondes à tout pêté, ça m'a un peu refroidi). Les écrans ont des milliers de couleurs et des définitions hallucinantes. Quand mon vieux pentium 1 était encore vivant (paix à son âme), je ne pouvais avoir du 800x600 qu'en 256 couleurs, et c'est... très moche. On oublie très vite ce qu'on veut oublier, hein...

    Au niveau logiciel, aujourd'hui, j'ai 4 bureaux, deux barres d'outils transparentes avec des applets qui rafraichissent tous les quarts de seconde l'usage CPU, cinq ou six logiciels ouverts toute la journée (navigateur, lecteur de mail, messagerie instantanée...), 4 onglets ouverts dans galeon, un fitre anti-spam qui me trie mes messages grâce à un filtre bayesien dans thunderbird... Faut pas rêver, je veux bien qu'on optimise ça, mais ça ne tournera jamais avec 64 Mo de RAM.

    Les logiciels libres ne sont pas à l'abri non plus de cette augmentation démesurée du besoin de ressources. Ils sont en général réalisés par des gens dont ce n'est pas forcément le métier, et dont le but est de diffuser un soft sympa, pas un truc moche mais optimisé.

    Enfin, l'optimisation se fait toujours aux dépens de la réutilisabilité du code. La programmation générique ou la métaprogrammation sont des techniques surpuissantes, qui nécessitent malheureusement des sacrifices en matière de performance. Or, la force d'un logiciel GPL, c'est d'être réutilisable. La force d'un langage de programmation objet, c'est de faciliter le développement en équipe. Au détriment des performances, c'est sûr. Mais s'il y a des milliers de logiciels libres, c'est aussi parce qu'ils n'ont pas été codés en assembleur.

    Pour en revenir sur le problème, par contre, je suis bien d'accord : l'intérêt majeur de sylpheed, c'est sa légèreté (parce qu'à part ça, hein...). Si les dev veulent changer de créneau, ils vont se lancer dans un "marché" déja compètement saturé, et ils courent à leur perte. Mais bon, c'est eux qui décident quoi faire de leur temps...
  • # Microsoft pragmatique?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Microsoft lance un pont, Eric Raymond répond. Évalué à 6.

    Je pense qu'il n'est pas non plus nécessaire de surinterpréter toutes les déclarations de Microsoft. M$ est une entreprise dont le but est de dégager des bénéfices, je n'imagine pas qu'elle est constituer de pervers dont l'obsession est de *o*omiser des pingouins.

    Le logiciel libre est devenu une réalité, et un modèle de développement concurrent, et les LL comme des concurrents "déloyaux" puisque basés sur un système différent de leur. Microsoft voit donc des clients potentiels dans les utilisateurs actuels de logiciels libre, point barre.

    Leur stratégie consiste à ne pas mettre tous leurs oeufs dans le même panier. S'ils remportent leur bataille juridique/politique en faveur de la "fermeture" des moyens technologiques liés au logiciel, alors le LL va dépérir tout seul. S'ils la perdent, ils espèrent ne pas couler, et du coup, toute stratégie alternative est bonne à prendre.

    Cette volonté d'"ouverture" est certainement à prendre avec des pincettes, mais de là à aller chercher un coup tordu derrière... Et si M$ avait simplement peur de l'avenir? Que deviendrait MS Word dans un mode dominé à 80% par les formats .sxc ? Il y a un certain aveu de faiblesse dans cette reconnaissance de la nécessité d'interopérabilité avec ses concurrents...
  • [^] # Re: Un bémol quand même...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Quelques réflexions autour des brevets logiciels. Évalué à 1.

    Où as-tu vu qu'il était possible de « breveter un code »

    Faut arrêter de jouer sur les mots. Je voulais dire "breveter un algorithme implémenté dans un logiciel distribué sous GPL".

    Ca n'empêche pas qu'il y a quelque chose qui fait que c'est techniquement impossible.

    1) le code est distribué sous GPL, et son auteur essaye de déposer un brevet dessus. C'est impossible, car le code ayant été distribué avant le dépot de brevet, l'invention n'est pas nouvelle.

    2) l'inventeur dépose son brevet, puis distribue un code l'utilisant sous licence GPL. Si cet inventeur réclame quoi ce que soit sur son brevet (même une simple autorisation, même une simple demande de signalement de l'utilisation de l'invention), alors le logiciel ne peut pas être distribué sous GPL, puisque la licence est violée.

    3) l'inventeur dépose un brevet, mais autorise n'importe qui à utiliser l'invention sans contrôle ni limite. L'inventeur est le roi des c..., il a perdu des milliers d'euros. De plus, tout changement mettre les utilisateurs en position d'illégalité (qu'est-ce qui prévaut? le droit des brevets ou la licence GPL?)

    Bref, le brevet est par essence incompatible avec le libre tel que l'entend la GPL. En fait, la seule "utilisation" raisonnable de ce double système, ça serait de dire que la GPL prévaut sur le droit des brevets. Dans ce cas, un algo pourrait être "libéré" en terme de GPL (n'importe qui peut l'étudier, le modifier, le distribuer si ça reste sous GPL), mais protégé par le brevet pour toutes les implémentations non dérivées du soft GPL. Mais comme de toutes manières, je pense que le droit des brevets (i.e. la loi) prédomine sur les licences (contrat), la question ne se pose même pas...
  • [^] # Re: Un bémol quand même...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Quelques réflexions autour des brevets logiciels. Évalué à 2.

    distribuer le logiciel sous les mêmes conditions : C'est de la contrefaçon

    On est bien d'accord. Il y a un conflit insurmontable entre la licence GPL et un brevet logiciel déposé sur un algo mis sous cette licence. Ce n'est pas "il faudra payer le logiciel libre", c'est qu'il est strictement impossible de breveter un code sous GPL, puisque la GPL autorise la redistribution et la modification.

    lorsqu'on invente qqchose, en général, un des réflexes est de se demander si ca n'a pas déjà été inventé

    Et alors? En quoi le fait que ça a déja été inventé devrait m'empêcher de l'utiliser? C'est de la folie cette argument. J'ai une idée tout seul dans mon coin, et j'ai pas le droit de l'exploiter parce qu'un autre gusse a eu la même idée avant? Est-ce que vous vous rendez compte l'entrave à la liberté que ça peut constituer? J'espère qu'on est encore libres d'avoir des idées et de les réaliser! Si quelqu'un brevette l'idée de faire le tour du monde, je devrais lui demander l'autorisation avant de le faire? Encore une fois, une idée n'est définitivement pas brevetable. Or un logiciel n'est qu'une succession d'idées élémentaires mises bout à bout, organisées d manière complexe; mais intrinsèquement, aucun logiciel n'apporte quelque chose d'assez nouveau pour faire l'objet d'un brevet.

    Je pense qu'un système possible pour éviter les excès de l'OEB, c'est simplement de permettre à tout citoyen de contester un brevet existant en apportant la preuve de l'antériorité de l'idée. Avec au passage un blame pour le gusse qui a validé le brevet sans faire son boulot. Quand 90% des brevets seront annulés, j'imagine que l'OEB va changer de politique.
  • # Un bémol quand même...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Quelques réflexions autour des brevets logiciels. Évalué à 5.

    C'est très agréable d'enfin lire quelque chose qui sort du peu du "le brevet sapusépalibre" qu'on a souvent l'occasion de découvrir sur les sites des linuxiens.

    Cependant, une partie des arguments sont discutables. Je ne vais pas revenir sur l'histoire des formats (à mon avis, un format n'est pas brevetable, point barre ; la clause d'interopérabilité doit prévaloir sur n'importe quel brevet, propriété industrielle ou clause de licence).

    J'aurais voulu revenir sur l'idée qu'il est impossible de "retrouver" spontanément une invention brevetée. Pour moi, là est le véritable problème des brevets, car c'est évidemment faux. C'est là que le brevet est un frein à l'innovation, et c'est là aussi qu'il pose tant de problèmes moraux. En empêchant l'exploitation de recherches parallèles, on risque d'empêcher quelqu'un d'autre d'exploiter une idée qu'il a eu de manière autonome.

    Comment justifier la spoliation d'un être humain d'une idée qu'il a eue indépendamment? Même si le risque est faible, il existe quand même, et c'est ça qui est inadmissible. On de devrait avoir à verser des royalites que lorsqu'on utilise vraiment les efforts de recherche du propriétaire du brevet, pas quand on se base sur ses propres recherches.

    Bien sûr, il est difficile de faire la différence entre les deux. Mais ça n'a jamais été une raison pour priver quelqu'un de sa liberté. Ca me fait un peu penser à cet article du code de la route qui interdit de stationner devant son propre bateau. Quoi qu'il en soit, ces raisonnements d'une absurdité totale devraient être bannis de la réflexion sur les principes de la propriété intellectuelle, sinon, on ne va pas s'en sortir.
  • [^] # Re: D'où sorte les fonds de l'INRIA ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Microsoft et l'INRIA vont créer un laboratoire commun à Orsay (91). Évalué à 7.

    Si ce qui sort de l'INRIA n'est pas libre, je demande donc à ce que mes impots ne servent pas à les financer ...

    Beaucoup de chercheurs, j'en suis le premier écoeuré, considèrent que leurs travaux n'ont pas à être libres. Par exemple, tout le monde semble trouver normal qu'un labo public, financé avec de l'argent public, dépose des brevets qui vont être revendus à des entreprises françaises qui ont déja payé (par leurs impôts) pour cette recherche.

    C'est en partie dû aux moyens ridicules que met l'État dans la recherche fondammentale, en partie dû au fait que les chercheurs, comme tous les êtres humains peut-être, préfèrent leur confort de travail aux grands idéaux, comme la liberté ou la démocratie. Et puis à l'ère du temps, qui considère que la recherche, comme toute activité, doit être rentable économiquement pour avoir le droit d'exister.
  • # Frustration...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Maui X-Stream a encore frappé. Évalué à 4.

    Quand même, ce que je note, c'est que le pauvre développeur qui se fait pomper son code GPL se trouve bien démuni... Quelle est la probabilité d'avoir un procès quand on viole la GPL? Il faut 1) que quelqu'un se rende compte du "vol", 2) que le ou les auteurs soient mis au courant, 3) qu'ils décident de porter plainte, avec toutes les galères financières et matérielles que ça représente (surtout si la boîte est localisée en chine...), 4) qu'il y ait assez de preuves amassées avant que la société incriminée les fasses disparaître, pas facile de prouver quoi que ce soit, on ne peut qu'accumuler des indices, 5) que la GPL soit valable dans le pays où c'est jugé. Si ces 5 points sont réunis, le dev gagne... le droit d'avoir les sources du soft propriétaire.

    Est-ce qu'il est possible de mettre systématiquement la FSF en co-auteur de son code? Est-ce que ça suffit pour avoir la paix pendant que des gens payés pour ça font valoir les droits du libre?
  • # Tenter de contourner?

    Posté par  . En réponse au message openoffice et pbs d'impressions. Évalué à 1.

    Hello,

    J'ai le même problème avec des logiciels moins "fignolés" qu'openoffice, comme kword ou abiword. L'avantage avec OpenOffice, c'est que tu peux tenter de contourner le problème, par exemple en enregistrant en pdf et en imprimant le pdf.

    L'origine du problème me paraît difficile à cerner. Ca peut être un bug d'OpenOffice, ou du serveur d'impression, ça peut être lié aux polices, ou pas du tout, etc.

    (hors-sujet : j'ai énormément plus de bugs de ce type sur des logiciels multi-plateforme (openoffice, mozilla...) que sur des softs 100% linux. Je crais que ça soit le prix à payer pour la portabilité, et je trouve ça très très dommage, car il va bientôt falloir utiliser Windows pour faire tourner des logiciels libres proprement, fin du hors-sujet).
  • [^] # Re: C'est lent

    Posté par  . En réponse à la dépêche Freeciv sort en version 2.0.0. Évalué à 3.

    En fait, je pense qu'il ne faut pas raisonner comme ça (en comptant les années). Le jeu est divisé en tours, et il faudra toujours 1 tour pour faire avancer un colon. Ensuite, une progression pseudo-exponentielle des années a été calée sur les tours, de manière à correspondre à peu près avec l'évolution technologique : tu découvres la roue vers -1000 et l'énergie nucléaire vers 1940 (bon, ok, ça m'est déja arrivé de découvrir les réfrigirateurs en 1400, mais c'est l'idée générale).
  • [^] # Re: A vos Travailleurs !

    Posté par  . En réponse à la dépêche Freeciv sort en version 2.0.0. Évalué à 1.

    Euh alors moi c'est l'inverse, je gagne à peu près toujours même en hard, surtout si je commence tout seul sur mon île.

    Le jeu est vraiment bien, mais l'IA est assez limitée. Elle est assez balèse au début du jeu, mais ça s'effrite assez vite, et à partir du moyen-âge, c'est même plus la peine. Détruire la cavalerie depuis un hélico, c'est jouissif quelques secondes, mais ça retire de l'intérêt au jeu... La diplomatie avec l'IA est aussi assez prévisible, et la meilleure arme que j'ai trouvée, c'est de faire la paix avec tout le monde, avec un peu de chance, tu n'auras jamais de problèmes.
  • # Attention quand même!

    Posté par  . En réponse au message [Web/Mozilla] Caractères non-ASCII dans les URL. Évalué à 1.

    Il me semble qu'il est conseillé de faisser cette option à "true". Certains sites "méchants" utilisent l'encodage UTF-8 pour vous faire croire que vous êtes quelque part alors que vous n'y êtes pas. En plus clair, certains caractères UTF8 ressemblent trait pour trait à des caractères "latins" mais n'en sont pas (le ł par exemple, qui, selon la police, peut ressembler au l ou au I (i majuscule)). Dans l'URL, vous pouvez lire "www.paypał.com" et rentrer votre numéro de carte bleue (je crois que certains caractères sont complètement indiscernables).
  • # Valeur du procès gagné?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Fortinet réagit suite aux accusations de violation de la GPL. Évalué à 8.

    Bon, c'est vrai que la GPL a triomphé au tribunal... Mais si les avocats de cette boite valent leur service juridique, une victoire contre ces guignols est toute relative...

    En tout cas, ça révèle bien à quel point une certaine partie du marché ignore complètement les principes, voire l'existence du logiciel libre et de la GPL. Une boîte qui vend du logiciel et qui développe, ne pas connaître la GPL? C'est presque incroyable, faut pas abuser quand même, je suis sûr que ma copine connaît mieux le LL qu'eux.

    De là à douter de leur sincérité et de penser qu'ils jouent les crétins pour tirer sur la corde jusqu'au bout, il n'y a qu'un pas. Ca m'étonnerait qu'à moitié que leur but ne soit de continuer à dégager des bronzoufs tant qu'ils le peuvent, pour couler et/ou revendre après...
  • # tableur OK, graphiques non

    Posté par  . En réponse au message Importer des fichiers Excel sous Linux. Évalué à 5.

    Quel que soit le tableur (gnumeric, openoffice calc, kcalc...), on arrive à avoir un bon import/export M$ Excel, mais jamais pour les graphiques. Le format est bien trop spécifique.

    Ce n'est pas propre à Linux. A ma connaissance, aucun logiciel Windows autre que M$ Excel ne sait lire parfaitement le format .xls. Même les différentes versions d'Excel n'y arrivent pas! En gros, si tu as pu écrire un fichier Excel sur ton ordi, tu arriveras à le relire sur la même machine, mais ailleurs, tu peux toujours t'amuser (Mac avec la même version d'Excel, etc...)
  • # Garder le nom de l'ancien logiciel?

    Posté par  . En réponse au message Un ch'ti pb de license.... Évalué à 3.

    Ce qui est sûr, c'est que rien ne t'oblige dans la GPL à mentionner le nom de l'ancien logiciel (enfin je ne crois pas). Il faut par contre conserver le nom des auteurs du logiciels, habituellement, ça se fait dans chaque fichier source.

    Tu n'as pas non plus à avoir l'autorisation des auteurs de l'ancienne version, sauf si tu désires garder le nom.
  • [^] # Re: Moi y en a pas comprendre ! C'est pas une bonne nouvelle ????

    Posté par  . En réponse à la dépêche La brevetabilité des inventions mises en oeuvre par ordinateur adoptée par le Conseil. Évalué à 3.

    J'ai en effet l'impression que certains amendements ont finalement été reportés de manière modifiée dans le texte adopté. Maintenant, c'est vrai que le sujet est tellement complexe qu'on peut lire tout et son contraire dans le texte. Il va donc falloir voir comment ça s'applique.

    Deux choses quand même : 1) la clause d'antériorité est toujours présente. Autrement dit, ce qui fait l'objet d'un brevet ne peut pas avoir été publié avant, sous n'importe quelle forme (code d'exemple dans un forum, code GPL, etc).
    2) Rien n'oblige à inversir des millions d'euros en frais d'avocat dans un procès, sauf si l'on se sent mal (en gros, qu'on a vraiment violé le brevet).

    Cette vision de la justice qui marche à coups de millions correspond certainement à la vision américaine de la chose, mais au moins en Europe, la justice est traditionnellement "juste", et a même parfois tendance à privilégier le plus faible.

    Le seul hic, c'est que 99% des brevets logiciels acceptés seront invalides, et devront être démontés par des procès. Il va donc falloir sévir au niveau de l'OEB, et prévoir par exemple une contestation citoyenne des brevets (en gros, si quelqu'un apporte la preuve d'une antériorité, le brevet devrait être déclaré nul par l'OEB lui-même), mais rien ne dit que ça ne va pas être fait.
  • [^] # Re: Ironie est la meilleur armes contre la stupidité

    Posté par  . En réponse à la dépêche La SPEDIDAM veut vos sous.... Évalué à 3.

    Le fait d'entendre des coups de klaxon dans les bouchons est certainement l'un des événements qui me font le plus douter de l'humanité. Je suis pour le rétablissement de la peine de mort dans ce type de situation.
  • [^] # Re: Et aussi...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Rétrospective APRIL 2004. Évalué à 4.

    Il y a aussi cette fameuse affaire de brevets logiciels. Dans 10 ans, on se dira certainement "qu'est-ce qu'on était naïfs/crédules/peureux/courageux/inconscients", mais pour le moment, on ne sait vraiment plus quoi penser.

    Et de manière générale, 2004 confirme que le libre peut constituer une vraie alternative au logiciel propriétaire, et que les éditeurs propriétaires construisent leur politique vis-à-vis du libre : soit en jouant à fond le jeu de la GPL, soit en encourageant de loin et frileusement, soit en s'y opposant par tous les moyens.

    Pour les points négatifs, linux n'explose pas (on reste à peu près à quelques % des machines), les constructeurs de matériel ne libèrent pas leurs pilotes, la grade distribution n'adhère pas : il va donc falloir se retrousser les manches, parce que le "coup de pouce" du marché ne semble pas venir.

    Enfin, pour finir avec le positif, on "visualise" la masse énorme que représente la communauté du libre, entre cette pub pour Firefox ou la croissance démesurée et trop rapide de Wikipédia (les serveurs sont down, tiens...).