arnaudus a écrit 4643 commentaires

  • [^] # Re: Pas plus de commentaires ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Freeciv 2.0.6. Évalué à 1.

    Ce que je voulais dire, par exemple, c'est que tu pouvais très bien te dire "tiens, je vais essayer de gagner par la voie diplomatique", mais ça ne va pas tellement changer ta stratégie de jeu. Si tu te plantes, tu vas juste produire des chars et tout pêter. Il n'y a pas de civilisations guerrières ni de civilisations pacifiques dans ce jeu, les technologies à atteindre sont tellement imbriquées les unes avec les autres que tu ne peux pas obtenir "Université" sans avoir des technologies plus "guerrières".

    Essaye de gagner en tant que communiste pacifique, par exemple, et tu vas te marrer. L'IA est très très forte au début, puis décline peu à peu. Après un certain point, tu leur écrases leurs chevaliers avec tes tanks, c'est pas très glorieux comme challenge. Par contre, tu as un cap difficile à franchir en début de jeu, où tu as plutôt intérêt à te faire discret et ami avec tout le monde sous peine de te faire exploser, surtout s'ils s'y mettent à plusieurs.

    Bref, tu gagnes en :

    1) développant très rapidement ta civilisation au début (c'est pas très réaliste, parce que des civilisations très puissantes sont parties en vrai très en retard, pense à l'Europe du début du moyen-age, pas très loin de la préhistoire technologiquement). Quelques tours perdus en début de jeu sont souvent irratrappables.

    2) blindant tes défenses, parce que l'AI va t'attaquer à tous les coups avec des forces incroyablement supérieures (j'aimerais bien connaître leur stratégie de développement, d'ailleurs).

    3) Si tu survis, tu peux développer ton économie en construisant des banques, puis des universités, etc. L'IA va rester aux guerriers, et ils t'égratinent de moins en moins.

    4) Après un moment, tu devient tellement supérieur aux ordis que le jeu pert de l'intérêt. Alors oui, tu peux tenter les tanks ou les diplomates chargés de valises de billets, de toutes manières, tu es meilleur en économie, en recherche et en militaire.

    Bref, je déplorais simplement l'absence de grandes voies alternatives (par exemple, voie "pacifique" très forte en défense et très faible en attaque impossible, les deux sont très liés, ou voie économique simple --en fait, impossible de développer l'économie à long terme sans la recherche ni les technologies militaires). En fait, on ne peut gagner que sur un système de civilisation occidental : industrialisation, technologies militaires, économie de marché, démocratie. C'est un peu réducteur. J'aimerais bien par exemple que l'on puisse gagner si on a réussi à préserver son environnement, si les gens sont heureux, si on a su se préserver des guerres et des famines, etc.
  • [^] # Re: Pas plus de commentaires ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Freeciv 2.0.6. Évalué à 2.

    Je ne connais pas la série des "Civilisation", mais je trouve que freeciv, bien que beau et tout et tout, n'a pas une durée de vie illimitée en mode simple joueur (bien pratique quand on a d'autres choses à faire que de passer devant son écran sans le quitter les 10h que durent une partie en réseau). L'intelligence artificielle est balèse au début, mais sa stratégie n'est jamais très surprenante, et malheureusement, il n'existe que peu de stratégies alternatives viables ; pour gagner, il faut toujours plus ou moins faire la même chose, et c'est quand même un peu ennuyeux... Enfin ça n'est que mon avis...
  • [^] # Moi non plus :(

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le point sur le traitement graphique sous Linux. Évalué à 4.

    Ca me rassure, j'ai rien compris non plus.
  • [^] # Re: Pas très surprenant...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le Wikiquote francophone risque de fermer sans réaction de sa communauté. Évalué à 3.

    On est bien d'accord, mais franchement, c'est de la sodomie de diptères. T'es en train de dire "on devrait maintenir ce site francophone parce que vous ne m'avez pas prouvé qu'il est illégal dans d'autres pays que la France". Ca ne tient pas debout. Si on te dit qu'il est aussi illégal en Belgique, tu vas dire "ah oui, et en Suisse?". Et puis en Algérie, et puis à Madagascar aussi? Si ça se trouve, wikiquote.fr sera utilisatble par les français du Lichtenstein, ça me fait une belle jambe. En attendant, il est certainement illégal en France, donc tout contributeur français qui y participe est potentiellement hors la loi, et tout français qui l'utilise aussi. Le minimum, c'est quand même de prévenir les gens qui arrivent et qui lisent "viendez c'est la fête du slip, des citations à pas cher!".

    De toutes manières, malgré toutes les disparités du droit international, une citation ne peut pas changer de licence comme ça ; donc quoi qu'il en soit, et même si wikiquote est légal dans deux ou trois pays, il ne correspond pas du tout à la philosophie que je me fais du libre
  • # Pas très surprenant...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le Wikiquote francophone risque de fermer sans réaction de sa communauté. Évalué à 9.

    C'est marrant, je contribue régulièrement à Wikipédia, et je n'ai jamais entendu parler de cette affaire. Manque de communication?

    Bon, dans le fond, il n'y a rien de surprenant. C'était prévisible, et logique. Cette idée de faire un recueil de citations "libre", sur le modèle de Wikipédia, était une mauvaise idée (je ne m'en suis pas rendu compte dès le début, mais c'est apparu prograssivement). Par définition, dans le droit français au moins, une citation n'est pas libre (à moins que son auteur ne soit mort depuis plus de 70 ans). Par contre, on a le droit de l'utiliser, sous certaines conditions : c'est le droit de citation. Comme condition, par exemple, il y a la volonté d'illustrer un propos dans un but pédagogique. Alors oui, on peut donc inclure une citation dans n'importe quel texte que la citation illustre. Mais quand on fait un recueil de citations? On tombe carrément à côté de ce contexte d'illustration, et on n'est plus couvert par le droit de citation.

    Par ailleurs, je trouve très étrange, voire dérangeante, l'idée de faire un recueil libre de trucs non libres. Il ne faut pas oublier que le droit de citation ne revient pas à verser toutes les citations dans le domaine public, et qu'on ne peut par exemple pas les modifier, les utiliser dans n'importe quel contexte, etc. Le droit de citation s'apparente donc au "fair use" américain, et les citations ne sont définitivement pas libres. Wikiquote, c'est un peu comme une distribution libre qui ne contiendrait que des logiciels propriétaires.

    Enfin, et c'est là le problème actuel, l'accumulation de citations à grande échelle par des contributeurs anonymes a de fortes chances de violer le droit des bases de données. Par exemple, si je veux ajouter des citations de Coluches à Wikiquote, il faudrait que je visionne tous ses sketchs et interventions radio et télé, et que je fasse ma sélection moi-même. Personne ne fait vraiment ça. On fait google citations Coluche, on tombe sur un bon site, et hop copier-coller, ce qui est a priori interdit par le droit des bases de données : on peut extraire quelques données librement d'une base, mais pas une partie "significative" dans le but de reconstituer une autre base de données ("significative" étant un mot placé dans ce contexte pour créer 2000 emplois d'avocats, puisqu'il ne veut strictement rien dire). Pire, le problème se pose aussi avec des citations tombées dans le domaine public : impossible de pomper 200 citations de Molière par exemple. Ou alors, à la main, dans des sites différents, en modifiant l'ordre, etc. (et encore, ça ne prouve rien).

    Bref, quelle que soit la mauvaise foi de l'entreprise qui conteste, j'imagine que Wikiquote est assise sur des bases juridiques tellement floues et mouvantes que sa disparition à plus ou moins long terme apparaît bien probable...
  • # Appréciation positive

    Posté par  . En réponse à la dépêche Revue des nouvelles chez Ubuntu. Évalué à 3.

    Je viens juste d'installer (hier) la Breezy Béta sur mon portable (HP Pavilion 4300), et dans l'ensemble, ça marche bien. L'install est rapide, tout est détecté, il y a l'accélération graphique, chose que je n'avais jamais réussi à avoir sous Debian.

    Seuls quelques problèmes mineurs :
    * L'ensemble est un peu en franglais, y compris l'installation, mais aussi les menus, l'aide, etc.
    * Le son fonctionne très bien, mais pas le controlleur de volume, il faut quelques manips pas très compliquées en ligne de commande pour pouvoir régler le son à la souris
    * Le serveur ntp par défaut d'ubuntu a l'air down, c'est très gênant parce que non seulement le PC n'est pas à jour lors de l'install, mais la correction du problème est délicate (en fait, le clicodrome modifie /etc/ntp.conf , ce qui n'a absolument aucun effet puisque le démon ntp utilise /etc/default/ntpdate).
    * La couleur de l'interface à base de marron c'est vraiment caca.
    * Le partitionnement par défaut m'a créé seulement une partoche pour le / , c'est quand même bizarre.

    Voila! Mais autrement, l'ensemble est vraiment satisfaisant. L'installeur de programmes est super-intuitif, c'est du bonheur.

    PS : hoary plantait lamentablement sur la détection du disque SATA sur un PC récent la dernière fois que j'ai essayé, le problème est-il susceptible d'être résolu avec la breezy?
  • [^] # Re: Centraliser l'impression

    Posté par  . En réponse au message Pas d'impression sous firefox. Évalué à 1.

    T'as pas tort, vérification faite, j'imprime direct avec OpenOffice, via CUPS.

    Je me rappelle l'avoir fait sur une ancienne version, il y avait un truc du genre oooprinter, qui permettait de paramétrer tes imprimantes rien que pour OpenOffice, et de créer une nouvelle imprimante, etc. Mais c'ets vrai que la version 1.1 n'a plus l'air de marcher comme ça.

    Les paquets debian, c'est bien, mais des fois ça fait des trucs tout seuls... (dans un sens, tant que ça marche, je ne vais pas me plaindre)
  • # Centraliser l'impression

    Posté par  . En réponse au message Pas d'impression sous firefox. Évalué à 4.

    Pour éviter ce genre de problèmes, j'ai décidé de centraliser l'impression. Je suis sous Gnome, mais j'utilise le gestionnaire d'impression de KDE, qui s'appelle kprinter. Je sias qu'il marche, que je peux configurer le recto-verso, etc. Donc dans tous les logiciels, je change la commande d'impression ; au lieu de mettre lp -d Imprimante, je mets "kprinter". Comme ça, j'imprime de firefox -> kprinter, d'openoffice -> kprinter, de xpdf -> kprinter, etc. Éviemment, on perd 5 secondes à chaque impression le temps que le bazar s'ouvre, mais on gagne largement en tranquilité...
  • # Distribution à cheval sur plusieurs versions?

    Posté par  . En réponse au message apt et les "non mis a jour". Évalué à 1.

    Moi, ça me fait ça parce que ma distrib est à cheval sur plusieurs versions de debian : noyau, serveur X, etc en testing, et logiciels dont je veux une version plus récente en unstable.

    Du coup, pour certaines mises à jour, il ne sait pas trop quoi faire, et préfère laisser certains paquets dans leur version précédente plutôt que de les passer de testing à unstable sans demander.

    Bref, je pense que ça te fait ça parce que tu as plusieurs repositories dans ton source.list. Il faut lui indiquer à partir duquel tu veux mettre à jour. Par exemple, chez moi, apt-get install -t unstable digikam. En général, ça résoud le problème.
  • # Pas si dûr

    Posté par  . En réponse au message Mise à jour du Noyau. Évalué à 1.

    En fait, le changement de noyau est plutôt difficile si tu veux le recompiler toi-même. Par contre, l'installer à partir du paquet debian, c'est finalement assez simple.

    1) tu repères le nom de ton noyau actuel. un petit "uname -a" dans un terminal, moi, par exemple, c'est 2.6.11-1-k7

    2) tu installes le paquet qui correspond au nouveau noyau que tu veux installer. Si tu utilises apt, par exemple, c'est "apt-get install kernel-image-XXX", avec XXX = le nom de ton ancien noyau, sauf que tu changes le numéro.

    3) il faut modifier le gestionnaire de boot pour qu'il puisse démarrer ton nouveau noyau. Selon que tu utilises Grub ou Lilo ça change, mais en gros, tu fais un copier - coller de la partie qui semble correspondre à l'ancien, et tu changes le numéro de version.

    Euh, un conseil : prévois de pouvoir booter sur les deux noyaux, parce que si le nouveau ne marche pas, tu pourras toujours démarrer sur l'ancien.

    4) Tu redémarres.

    Chez moi, cette technique a toujours marché, sauf lors du passage du 2.4 au 2.6, où ça a bien tout pêté.

    Note quand même qu'il faut à Debian un petit bout de temps pour faire des paquets des nouveaux noyaux...
  • [^] # Re: une autre idée

    Posté par  . En réponse au message Algorithme optimum. Évalué à 2.

    Je crois que j'ai une solution (peut-être pas optimale, j'en sais rien).

    1) On fait une première passe pour déterminer qui de a ou de b est le plus fort (celui qui a gagné le plus d'épruves parmi les N épreuves). F est le fort, f le faible.

    2) On sélectionne pour f toutes les épreuves gagnées par f. On en a donc déja X <= N/2

    3) On sélectionne ensuite pour f, parmi les épreuves restantes, les N/2 - X meilleurs scores de f, sans regarder le score de F. On a alors la totalité des N/2 épreuves de f.

    4) Il ne reste donc plus qu'à assigner les N/2 épreuves restantes à F.

    Par contre, je ne sais pas si ça gère bien d'éventuelles égalités.
  • [^] # Re: une autre idée

    Posté par  . En réponse au message Algorithme optimum. Évalué à 1.

    Mon algo donnera a1 b3 a4 a2 (soit 30)

    Disons que c'était ton algo modifié pour prendre en compte la partie du problème qui n'était pas considérée (tri, puis choix, avec élimination de tous les a quand 5 a avaient été choisis).

    et b1 b3 a2 a4 = 8 + 8 + 6 + 7 = 29

    C'est ma faute, idiot que je suis, j'ai cru que j'étais capable de faire ça sans calculette :-)
  • [^] # Re: une autre idée

    Posté par  . En réponse au message Algorithme optimum. Évalué à 1.

    Oui mais non, pas tout à fait : tu dois quand même prendre 5 scores pour a et 5 scores pour b, avec ta méthode, tu prendras les 10 scores de a si a est toujours meilleur que b (ouh, b il est vraiment naze).

    T'es sûr que tu tombes sur le meilleur résultat possible? Imagine en réduisant à 4 épreuves (j'ai pas toute la journée :-) :

    a b
    9 8
    6 3
    7 8
    7 2

    Ton algo va te donner a1 b3 a4 b2 (soit 27), alors que choisir par exemple b1 b3 a2 a4 t'aurait donné 31! Donc c'est pas bon.

    Il doit bien y avoir un moyen de ne pas explorer toutes les possibilités, mais finalement la complexité de la recherche intégrale est linéaire, donc je ne vois pas vraiment le problème.
  • # À chaque logiciel sa licence

    Posté par  . En réponse au message question sur licence de kylix. Évalué à 3.

    Hello,

    Tout simplement, chaque logiciel a sa licence. Bien entendu, il est possible de développer et d'exécuter des logiciels non libres sous Linux. Ainsi, acrobat reader pour Linux est gratuit, mais il n'est pas libre.

    Linux n'est pas le monde du tout gratuit. D'ailleurs, un logiciel libre n'est pas forcément gratuit.

    Pour le cas qui t'intéresse, je ne connais pas ce logiciel, donc je n'en sais absolument rien. :-)
  • [^] # Re: Petite déception...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Intégration de OpenOffice dans KDE et l'inverse. Évalué à 3.

    Disons que ça n'est certainement pas de la ligne de commande : il y a une interface graphique en mode texte, avec des menus en ASCII art, ou des choses comme ça :-) J'ai peut-être été imprécis, mais je voulais juste dire que, contrairement à beaucoup de logiciels, la partie algorithmique devait être ridicule par rapport à l'interface.
  • [^] # Re: Petite déception...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Intégration de OpenOffice dans KDE et l'inverse. Évalué à 10.

    Oui, enfin ce n'est pas ce qui m'énerve le plus. Ce qui m'agace au plus haut point, c'est de retrouver des comportements Windowsiens à la c$ù*§ dans ces logiciels, certainement du fait du portage. Par exemple, pour choisir une application externe, il faut descendre dans /usr/bin/truc, c'est trop pourri :-) (enfin là, je crois que je pense plus à FireFox qu'à openoffice, mais c'est quand même le même type de problème qu'on rencontre). Bref, j'attends d'une bonne intégration qu'on ne puisse plus deviner que le logiciel est porté sur d'autres OS.

    J'imagine qu'OpenOffice est complètement coincé entre ses différents objectifs, parfois contradictoires. L'optimisation de son interface passe forcément par une intégration, surtout au niveau des boîtes de dialogue "courantes" (ouvrir un fichier, enregistrer sous, imprimer, etc). Cependant, il cherche en même temps à coller énormément à son concurrent Microsoftien, afin de ne pas perdre l'utilisateur qui vient de migrer (à mes yeux, c'est peine perdu, à moins de vouloir réaliser un clone exact ce qui n'a pas de sens vu les défauts du concurrent en question).

    Le principal problème, c'est certainement que ce type de logiciel, ce n'est pas un algorithme qui peut être interfacé avec des boutons, c'est une interface quasiment "pure et dure" : le reste, ce n'est que des scripts de conversion de fichier, d'impression ; quelques gadgets (compter le nombre de mots) ; quelques macros que personne n'utilisent, etc. Bref, l'interface est bien le coeur du logiciel (celui qui est capable d'utiliser un tableur en ligne de commande doit me contacter d'utgence :-) ). J'imagine donc que, dans ces conditions, un portage doit être grosso-modo équivalent à un fork...
  • [^] # Re: Kezako?

    Posté par  . En réponse au message openoffice : regression polynomiale. Évalué à 0.

    En fait, il y a une vraie question de fond derrière ça : est-ce qu'un programme bien fait doit accepter de réaliser des opérations absurdes demandées par l'utilisateur. Souvent, un soft réputé "user friendly" fait tout et n'importe quoi. L'exemple typique, par exemple, c'est de pouvoir changer la police dans un traitement de texte avec une boîte déroulante. Certes, c'est intuitif, mais c'est certainement le plus mauvais service qu'on peut rendre à l'utilisateur. Changer la police sans définir de style, c'est à coup sûr s'orienter vers un document amateur, moche, et impossible à maintenir.

    L'idéal pour cette question de régression, ça serait d'avoir un module spécial dans OpenOffice, qui puisse d'activer quand on fait un clic droit sur le graphe. Un truc sérieux, professionnel. Et pas "tracer une ligne qui passe par tous les points". Tant que personne n'estime ça nécessaire, j'imagine qu'il serait assez vain d'insérer une fonction bidon pour faire tout comme Excel. Ce n'est pas la faute d'OpenOffice si Microsoft a donné des mauvaises habitudes à tout le monde.
  • [^] # Re: Kezako?

    Posté par  . En réponse au message openoffice : regression polynomiale. Évalué à 4.

    En gros, il veut faire passer une courbe par tous ses points, sur le graphique. À mon avis, ce n'est pas le travail d'un tableur (mais ce n'est que mon avis). Cette fonctionnalité est super casse-gueule, parce que personne ne sait vraiment utiliser une régression polynomiale (d'ailleurs, je ne connais pas de cas où c'est vraiment pertinent ; j'imagine que 99% des données peuvent être comparées à des droites, des exponentielles, des logarithmes ou des sinusoïdes). Un phénomène naturel qui suit 3x²-2x+3, franchement, je ne vois pas (si on oublie la mécanique).

    Bref, pas sûr que ça soit un défaut d'OpenOffice de ne pas permettre de tracer ces horreurs :-)
  • [^] # Re: News partisane?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Comment des vendeurs essaient de breveter les solutions à des failles de sécurité qui leur sont fournies. Évalué à 1.

    . Il a tenté dès le début, en août 2004,: ça a l'air plus compliqué que ça. En plus, "tenté" est subjectif, ça voudrait dire que tous on fait la sourde oreille, ce qui n'est absolument pas le cas.

    Deux mois plus tard, il a reçu un e-mail d'un avocat de Cisco disant que Cisco allait breveter son travail !, avec un joli point d'exclamation.

    Cisco a alors accusé Fernando de coopérer avec les terroristes, ce qui est apparemment faux vu la citation faite plus loin dans les commentaires.

    mais ça laisse quand même réfléchir sur le fait de publier anonymement ses failles ou non !

    Ca fait beaucoup, non? Ca me fait un peu penser à une news récente, sur une histoire d'off-shore et un marketing malheureux d'une entreprise qui avait "osé" utiliser le terme "communauté open-source" pour faire une comparaison sur les méthodes de travail qu'il proposait. Ca a flammé pendant 20 commentaires, et le mec de la boîte est intervenu, il a expliqué son truc et ça a calmé tout le monde.

    Ce genre de news est un appel au déchaînement. Il présente Cisco comme une boîte remplie d'avocats et de gens ignobles qui ne pensent qu'à se faire du fric. C'est peut-être pas complètement faux, mais le minimum, c'est de reporter les faits, sans points d'exclamation, en évitant les phrases suggestives qui font hurler tout le monde.
  • # News partisane?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Comment des vendeurs essaient de breveter les solutions à des failles de sécurité qui leur sont fournies. Évalué à 1.

    Vous ne trouvez pas que le ton de la news est légèrement partisan? "Ah le gentil Fernando, et le méchant Cisco, la boîe kipu kiestpourlébrevets kiestcontrelelibre"... En tout cas, j'ai l'impression que l'exposé de la situation n'est pas forcément clair. Ce qui est sûr, c'est que la diffusion de ce genre de failles ne fait jamais plaisir aux boîtes à qui on les communique. C'est pareil que l'histoire du mec qui avait piraté une carte bleue et qui avait contacté sa banque la bouche en coeur : on abat le messager sous le coup de l'émotion :-)
    édé te

    Quoi qu'il en soit, je ne comprends pas du tout ces histoires de brevets : on peut breveter les failles de sécurité, maintenant? Bientôt, on brevettera les virus? Je suis sûr que Microsoft ne l'a pas encore, celui-là... "procédé technique consistant à installer un logiciel sur une machine à l'insu du plein gré de l'utilisateur afin d'exploiter les vulnérabilités du systèmes d'exploitation".

    En tout cas, on voit bien que publier des failles de sécurité devient un problème de droit insoluble : c'est une conduite potentiellement dangereuse, et en tant qu'utilisateur, je n'aime pas trop l'idée qu'on puisse trouver facilement les meilleurs moyens de pirater un serveur ou une machine. Maintenant, je ne vois pas comment ça pourrait fonctionner autrement. Le plus simple serait de créer une revue avec l'accord des géants de l'informatique, consacrée à la publication de ces failles, et avec une publication décalée dans le temps de quelques mois. Mais ça pose tout plein d'autres problèmes en même temps...
  • [^] # Re: wooooooooo

    Posté par  . En réponse à la dépêche Création de la fondation Ubuntu. Évalué à 4.

    8000¤/mois? Ca fait pas un peu beaucoup, même en comptant les charges? C'est payé combien net un informaticien? Non, parce que même à 4000, je change de boulot :-)
  • # Pas de réponse...

    Posté par  . En réponse au message Recherche de Logiciels. Évalué à 3.

    Hello,

    Je n'ai pas de réponse à t'apporter, mais j'ai comme l'impression que tu risques de ne pas trouver réellement ce que tu cherches. Les logiciels de traduction automatique ne courent pas les rues, et je ne suis pas sûr que même en payant très cher une solution proprio, tu arrives à un résultat acceptable. À un moment, google permettait une sorte de traduction, mais le résultat craignait un peu.

    Pour les schémas d'architecture réseau, c'est très spécifique. Je ne suis pas sûr qu'un logiciel dédié à ça existe, par contre, il existe de nombreux logiciels de dessin vectoriel ou professionnel, comme dia, sodipodi ou son fork inskape, qui te permettront de faire tout plein de beaux dessins.
  • [^] # Re: Élément de réponse

    Posté par  . En réponse au message librairie GPL. Évalué à 3.

    À mon avis, la subtilité est dans la licence des headers de la librairie. Par exemple, dans ceux de la librairie standard de G++, on peut lire:

    "// As a special exception, you may use this file as part of a free software
    // library without restriction. Specifically, if other files instantiate
    // templates or use macros or inline functions from this file, or you compile
    // this file and link it with other files to produce an executable, this
    // file does not by itself cause the resulting executable to be covered by
    // the GNU General Public License. This exception does not however
    // invalidate any other reasons why the executable file might be covered by
    // the GNU General Public License."

    Donc tu peux faire "#include <vector.h>" sans pour autant passer ton programme sous GPL. Dans les hearders de qt sous Linux, on lit:

    "** This file may be distributed and/or modified under the terms of the
    ** GNU General Public License version 2 as published by the Free Software
    ** Foundation and appearing in the file LICENSE.GPL included in the
    ** packaging of this file.
    **
    ** Licensees holding valid Qt Enterprise Edition or Qt Professional Edition
    ** licenses may use this file in accordance with the Qt Commercial License
    ** Agreement provided with the Software."

    À mon avis, voila pourquoi on a le droit d'utiliser QT dans un contexte commercial quand on a acheté la licence.

    Maintenant, c'est vrai que je ne comprends plus cette histoire de linkage statique et dynamique, car même en cas de linkage dynamique, on doit inclure les headers. Si les headers sont en GPL, de toutes manières, le logiciel doit être GPL. Si les headers offrent le choix, alors on peut avoir certainement plus de latitude.

    Je me suis un peu balladé sur Internet, et on peut lire les deux versions. Ce sont deux interprétations différentes de la GPL :

    1) le linkage statique est interdit, le linkage dynamique est possible (dans ce cas, quel est l'intéret de la LGPL?)
    2) aucun linkage n'est autorisé, sauf cas particulier : noyau, glibc, etc.

    J'ai peur de t'avoir embrouillé plus que nécessaire :-)

  • [^] # Re: ! Attention LGPL inside

    Posté par  . En réponse au message librairie GPL. Évalué à 2.

    Pas sûr, puisque si c'était le cas, la glib utilise le noyau sous GPL, elle ne devrait pas pouvoir être sous GFDL...
  • # Élément de réponse

    Posté par  . En réponse au message librairie GPL. Évalué à 4.

    En fait, c'est un des points pas très clairs de la GPL, je crois. Parce que ça sous-tend quelque chose de très technique, qui est lié à la liaison dynamique.

    En gros, pour utiliser une bibliothèque dans un programme, tu as deux moyens : la liaison statique (c'est à dire que tu compiles ta bibliothèque en même temps que ton programme, et ton binaire contiendra les deux -- il sera autonome, en fait), et la liaison dynamique (tu ne compiles pas en même temps, ton binaire ne pourra s'exécuter que si l'utilisateur a aussi, sur sa machine, le binaire de la librairie). Si j'ai bien compris, si la bibliothèque est GPL, dans le premier cas, ton programme doit être GPL, mais pas dans le deuxième cas. C'est dans ce contexte que tu utilises les fonctions du noyau (tu ne recompiles pas ton noyau avec ton programme), et tu as donc le droit de les utiliser sans pour autant mettre ton programme en GPL).

    De même, tu as le droit d'utiliser les sorties d'un programme GPL dans une appli propriétaire. Par exemple, tu as le droit de lancer une commande (ps -a par ex.), de regarder ce qu'elle renvoie et d'en faire ce que tu veux.

    Le principal problème, c'est qu'évidemment, il existe toujours des cas très limite. Les plug-in, par exemple, sont à mon avis un exemple de problème où ça vaut le coup de s'arracher les cheveux. Un plug-in GPL peut-il fonctionner avec un soft non GPL, ou vice-versa? De plus, ça rend la GPL complètement inapplicable pour quelque chose qui n'est pas exactement un logiciel, ou pour un logiciel qui n'est pas distruibué sous forme de binaires (un script par exemple). Wikipédia, qui est en GFDL, souffre du même genre de problèmes d'interprétation : peut-on inclure une image sous un autre licence, un bout de texte sous une autre licence, quid du droit de citation (puisque la GPL est contaminante, ça suggèrerait que la citation passe sous GPL, ce qui n'est pas le cas), etc etc.

    Si tu trouves ça compliqué, je pense que c'est normal. C'est quand même très compliqué, et il vaut mieux faire confiance aux autres :-) Par exemple, si debian définit tel logiciel comme libre et compatible GPL, bah il vaut mieux leur faire confiance.