romain a écrit 737 commentaires

  • [^] # Re: Participez à la révolution informatique!

    Posté par  . En réponse à la dépêche Livret du Libre, deuxième édition. Évalué à 3.

    Cela dépend des situations.

    Le poste client de l'utilisateur peut être verrouillé de telle façon qu'il n'a accès qu'aux applications qui y sont installées, et qu'il ne peut _rien_ y installer. Le degré de verrouillage dépend alors parfois de la capacité reconnue de l'utilisateur de prendre en charge son poste de travail, et de ses bonnes relations avec les admins.

    C'est en tout cas une situation réelle (là où je bosse), et il ne dépend que des admins d'installer des softs libres (et quand plusieurs admins ne sont pas d'accord... ça donne matière à débat, et pendant ce temps-là, le réseau tourne).

    Peut être l'employeur peut-il "socialement" imposer l'usage de certains logiciels, ou bien encore imposer ceux-là, parce que seuls eux ont cette petite fonctionnalité supposée "indispensable" au bon fonctionnement de l'entreprise, je ne sais pas.

    Mais sinon, dans la plupart des cas (petites entités ; les grands groupes tombent en général dans la première situation présentée), l'important est d'avoir un outil qui marche. Après, lequel tu prends, si l'employeur n'est pas trop peureux ni trop fermé, ça devrait être assez libéral.
  • [^] # Re: Commencer une énuméation à partir de zéro

    Posté par  . En réponse à la dépêche Lancement des fiches libres. Évalué à 3.

    C'est peut-être logique d'un point de vue purement théorique, dans la pratique, dans le langage de tous les jours, on voit rarement une énumération commencer à 0 ("premièrement, ...", "notre numéro 1...", etc.).
    Tout dépend de ce que l'on veut faire : de la communication, ou de la théorie ?

    Par ailleurs, les fameuses fiches dont on parle ici sont bien numérotées en partant de 1...
  • [^] # Re: Portail de regroupement de professionnels du logiciel libre

    Posté par  . En réponse à la dépêche Portail de regroupement de professionnels du logiciel libre. Évalué à 2.

    On est d'accord, c'est beaucoup trop. Mais ce "détail" ne porte pas sur le principe du truc : que ce soit une association ou une entreprise, en l'occurence, ça ne change rien.
  • [^] # Re: Portail de regroupement de professionnels du logiciel libre

    Posté par  . En réponse à la dépêche Portail de regroupement de professionnels du logiciel libre. Évalué à 3.

    Oui, mais elle ne peut pas forcément le faire dans un but lucratif ; même si elle peut faire des bénéfices et les réinvestir dans le service qu'elle fournit, une association à moins de marge de manoeuvre qu'une association de ce côté-là.

    Personnellement, je ne vois pas bien le problème : c'est suspect parce qu'il y a du "patron" dedans ?? La bonne blague. ;)
  • [^] # Re: Comte rendu du groupe Attac & Logiciel libre au FSE

    Posté par  . En réponse à la dépêche Compte rendu du groupe Attac & Logiciel libre au FSE. Évalué à 2.

    D'une part les choses sont peut être différentes lorsqu'on considère quelquechose comme fondamentalement une arme de guerre (ce qui est le cas du chiffre au regard de la loi française).

    D'autre part, si le fabricant d'outils de chiffrement les déclare correctement aux autorités concernées, elle est exemptée de toute responsabilité suite à l'usage de ses outils.
  • [^] # Re: Comte rendu du groupe Attac & Logiciel libre au FSE

    Posté par  . En réponse à la dépêche Compte rendu du groupe Attac & Logiciel libre au FSE. Évalué à 9.

    L'exemple est peut etre exagéré, mais toute proportion gardé, je n'ai pas trop envie de me sentir 'collaborateur' de l'exreme droite.

    Et moi, me sentir collaborateur de l'extrème gauche ?
    Il n'y a aucune proportion gardé, c'est carrément hors contexte.

    Les logiciels sont des outils, peu importe le degré de déterminisme qu'ils contiennent. Comme un marteau, des clous, de la poudre, de l'uranium enrichi, etc.

    Le fabricant de couteaux doit-il se sentir coupable, parce qu'un de ses couteaux a servi à tuer quelqu'un ?
    M'est avis que non : chacun est responsable de ses actes, et cette responsabilité l'emporte largement sur la détermination d'un outil : ce n'est pas parce que l'outil _peut_ être utilisé à des fins malhonnêtes que son fabricant doit être concerné : sa production se limite à celle d'un outil.
    C'est très certainement dommage, mais si l'on voulait empêcher ce genre de situation, non seulement on deviendrait tous horriblement procédurier, mais en plus, on ne produirait tout simplement plus rien.

    Après, si le fabricant estime qu'il ne veut pas que son produit ne soit pas utilisé dans tel ou tel cas, libre à lui, mais c'est un coup d'épée dans l'eau : le malhonnête se fout royalement des restrictions d'usage.

    S'il doit y avoir un "combat", ce n'est certainement pas au niveau des outils, mais au niveau des "idées", des usages et de la réglementation générale.

    Notez que c'est exactement le même débat qui nous agite à propos des DRM et du trusted-computing, et qu'il serait ironique de faire du "deux poids deux mesures".
  • [^] # Re: Brevets, IBM et LL

    Posté par  . En réponse au journal Brevets, IBM et LL. Évalué à 1.

    Si IBM a un brevet, il l'a publié : le comment est donc public.
    Si IBM inclut du code exploitant ce brevet directement, cela n'annule en rien l'autorité exclusive qu'a IBM sur son brevet.

    Que le code distribué soit sous GPL, du fait d'IBM n'annule même pas forcément cette autorité, dans la mesure où il ne s'agit que de code : c'est l'expression du brevet lui-même.

    Dans le même temps, étant donné les obligations de la GPL, si c'est IBM qui publie sous GPL, cela peut mener à discussion : IBM accepte-t-il alors que son brevet ne soit exploité librement que sous cette forme (code GPL) ?

    Sujet très complexe à débattre avec des juristes, à mon avis.
  • [^] # Re: Sous la pression de Métropub, Ouvaton ferme le site antipublicitaire Stopub

    Posté par  . En réponse à la dépêche Ouvaton sommé de fermer le site antipublicitaire Stopub. Évalué à 4.

    Ai-je besoin d'argumenter ?
    Des tags du type "la culture coûte cher, essayez l'ignorance" sur une pub bariolée, et le panneau suivant, informations culturelles, noirci, tu vois une cohérence ? Moi, je vois une contradiction fondamentale.

    Quant à parler des photos qui sont sur le site, je m'en contre-fiche : je suis témoin oculaire direct, et je suis difficilement le seul vu les centaines de personnes qui ont traversé ces stations le soir-même.

    Maintenant, pas besoin d'en faire un fromage : des boeufs et irresponsables se sont mêlés à la manifestation, comme partout, et l'ont dévalorisée. Ca n'empêche pas le "message" d'être passé.
  • [^] # Re: Sous la pression de Métropub, Ouvaton ferme le site antipublicitaire Stopub

    Posté par  . En réponse à la dépêche Ouvaton sommé de fermer le site antipublicitaire Stopub. Évalué à 5.

    C'est bien, je vois que t'as été lire la FAQ avant de poster.

    Je suis en effet allé la lire, et la réponse ne me satisfait pas du tout.

    Dans le genre argumentaire "je suis contre la pollution automobile, aussi, j'ai décidé de mettre le feu à tous les véhicules motorisés vides que je pouvais trouver ; oui, j'ai incendié quelques ambulances, et j'ai explosé les vitres de quelques transports publics, parce que je tenais bien à faire comprendre que les moteurs à essence, c'est mal.".

    Ridicule. Mais il y a manifestement un art de la discussion qui se perd, et qui semble impossible sur le net.

    Quand au reste de ton post, je n'avais pas tellement besoin d'une blague de plus aujourd'hui, mais pourquoi pas.

    Tout cela illustre une finesse intellectuelle lamentable.
  • [^] # Re: Sous la pression de Métropub, Ouvaton ferme le site antipublicitaire Stopub

    Posté par  . En réponse à la dépêche Ouvaton sommé de fermer le site antipublicitaire Stopub. Évalué à 6.

    Ce qu'il y a aussi de "rigolo", c'est que ces photos évitent (forcément) de montrer les affichages publicitaires culturels (si, si, c'est de la publicité : information de quand et où ont lieu quelles représentations théatrales, par exemple).

    Evidemment, c'est un débordement de boeufs qui se sont associés à la manifestation, mais franchement, barioler un panneau d'informations culturelles, voir, des affiches de "Action contre la faim" (j'ai vu ça le soir même de leur première action), bref, noircir sans faire preuve d'aucun discernement, pour un collectif qui semble vouloir dire qu'il faut savoir discerner, ça ne fait vraiment pas sérieux...
  • # Re: Utilisez vous Linux au boulot ??

    Posté par  . En réponse au journal Utilisez vous Linux au boulot ??. Évalué à 1.

    Chez nous, les postes sont en Windows, IE ; l'installation de softs supplémentaires est restreinte, mais il s'agit d'une administration où les utilisateurs ne sont pas, a priori, très férus d'informatique, et ne veulent pas, mais alors pas du tout qu'on change leurs habitudes.

    Occasionnellement, j'ai casé un Firebird par-ci, un Mozilla par-là, mais il n'y a aucune démarche d'ensemble programmée (et ça ne dépendrait même pas de moi).

    En ce qui me concerne, étant admin, c'est un peu tout ce que je veux, donc bien autant que possible, c'est-à-dire libre assez souvent.
  • [^] # Re: PC portable boulot = caca

    Posté par  . En réponse au journal PC portable boulot = caca. Évalué à 1.

    Façons de travailler très spéciale comment ?
  • # Re: Ma source principale d'actualités (non liées à l'informatique) est :

    Posté par  . En réponse au sondage Ma source principale d'actualités (non liées à l'informatique) est :. Évalué à 1.

    On peut pas répondre "je ne m'intéresse à rien", ni "bof", interjections pourtant courantes de nos jours.
    Arf. C'est nuuul. ;-)
  • [^] # Re: Licence Art Libre 1.2

    Posté par  . En réponse à la dépêche Licence Art Libre 1.2. Évalué à 1.

    Quand on utilise le terme "contaminant", c'est pour parler de virus.

    Pas forcément.
    Il y a des choses contaminantes qui ne sont pas forcément un virus ; et ce qui est contaminant n'est pas forcément mauvais.
  • [^] # Re: Licence Art Libre 1.2

    Posté par  . En réponse à la dépêche Licence Art Libre 1.2. Évalué à 2.

    http://www.april.org/wws/arc/copyleft_attitude(...) pour les archives de la liste copyleft_attitude.

    Pour les autres listes (en @artlibre.org), elles sont chez tuxfamily, donc se trouvent à partir de ce modèle : http://listes.tuxfamily.org/?A=LIST;L=NOM_artlibre.org(...) (avec NOM = {art, images, musiques, bises, droit}).
  • [^] # Re: Licence Art Libre 1.2

    Posté par  . En réponse à la dépêche Licence Art Libre 1.2. Évalué à 1.

    On va essayer de dérouler un débat de qualité, hein ? constructif et tout et tout.

    Je ne demande pas mieux, mais lors de tes précédentes manifestations, ça tournait à rien. Quand à parler de "constructif", merci bien, mais à part poser des questions, sur un ton délibérément cassant, tu ne fais pas grand chose.
    Alors, pour le constructif, tu repasseras.

    La GPL a un mécanisme pour gérer les versions ultérieures.
    Je me demandais pourquoi celui ci n'avait pas été retenu.


    Cf. 6. LES DIFFÉRENTES VERSIONS DE LA LICENCE qui n'est certes pas aussi complet, mais ça fera très certainement l'objet d'une révision dans ce sens. Bonne remarque.

    J'aimerai avoir une précision. Est ce que tu considères que l'oeuvre t'échappe des mains :
    - Quand moi j'accepte la licence ;
    - Quand toi tu choisis de publier sous cette licence ?
    Pour moi c'est la deuxième option.


    Dès qu'une personne (la première) prend connaissance de l'oeuvre, de la licence, et accepte cette dernière. Entretemps, si l'oeuvre ne s'est pas diffusé, j'ai tout le loisir de la retirer sans être redevable de rien à personne.
    Mais bien évidemment, dans ma tête, c'est lorsque je publie l'oeuvre.

    Quelle finalité ? Le principe de multiplier des licences par copyleft n'est pas une fin en soi. J'aimerai avoir des éclaircissements sur ce que vous entendez par finalité.

    Franchement, exprime-toi clairement : ton "Quelle finalité ?", d'où sort-il ? Il faut que je devine ton raisonnement ?
    Multiplier les licences copyleft n'est pas une fin. La LAL existe depuis 2000, parce qu'à cette époque, il n'existait rien qui puisse permettre d'utiliser un copyleft dans l'expression artistique en général ; et jusqu'à maintenant, personne ne voit encore de raison de la jeter aux zzzzoubliettes.

    D'abord en ce qui concerne l'exception de copie privée. [...] Est ce que les oeuvres d'art LAL rentrent dans la catégorie (a) ?

    C'est une fausse question. Toutes les oeuvres rentrent dans la catégorie (a).

    Si tu répond OUI, je n'ai plus droit à la copie privée.

    1. Cela dépend de l'usage que tu fais de l'oeuvre.
    2. Le droit de copier est explicite dans la LAL, donc l'exception de l'article de loi est annulée par la licence elle-même.

    Où est le problème ? Ne pas dépendre des mêmes personnes ? La belle affaire. Qu'est-ce que cela change dans ta liberté de copier ?

    La LAL considère que les oeuvres sont créer par plusieurs personnes. Ce qui se rapproche le plus de la philosophie Art Libre, c'est quoi ?

    Philosophie Art Libre => à la poubelle, ça ne veut rien dire. A la limite Copyleft Attitude.
    Il n'y a pas un type d'oeuvre qui s'en rapproche le plus ; ce peut être n'importe lequel de ces trois types. D'expérience, ce qu'on voit le plus souvent, ce sont des oeuvres composites, puis des oeuvres de collaboration. Il y a également eu des oeuvres collectives.

    Et après ? Le régime de droit d'auteur des ces trois types d'oeuvres serait en contradiction avec la LAL ? Même pas.
  • [^] # Re: pas en cas de diffusion/représentation

    Posté par  . En réponse à la dépêche Licence Art Libre 1.2. Évalué à 2.

    On peut en effet avoir cette impression, mais elle est discutable : il est très certainement probable que lorsqu'un auteur voudra utiliser une oeuvre sous LAL, il aura besoin de l'altérer d'une façon ou d'une autre ; cette altération devra être sous LAL. Il aura peut être besoin, du coup, des services du ou des auteurs de l'oeuvre sous LAL.

    Si l'oeuvre intégrante n'est pas sous LAL ceux-ci peuvent tout à fait conditionner leur participation (cela offre une source de revenu potentielle supplémentaire aux auteurs).

    Si l'oeuvre intégrante est sous LAL, l'enrichissement d'un fond d'oeuvre commune augmente.

    Cela n'empêchera pas les parasites, mais il y en a forcément, et en l'occurence, les parasites profitent de toutes façons aux oeuvres sous LAL en les diffusant un peu plus.
  • [^] # Re: Licence Art Libre 1.2

    Posté par  . En réponse à la dépêche Licence Art Libre 1.2. Évalué à 2.

    si je fais un film libre. Que celui-ci est transformé pour devenir [...] l'acteur de mon film aura subbit un dommage moral considérable ! Il sera en effet associé à cette publicité et donc à l'extrémisme ! Ce qui est vraiment inconvenant !

    Quelles protections possède l'auteur original ?


    L'auteur, aucune, sauf son droit moral à l'intégrité ; idem pour l'acteur qui peut directement porter plainte s'il estime que son droit à l'image a été bafoué dans tel ou tel cadre.
    Les oeuvres figuratives de personnes sont de toutes façons déjà très complexes au niveau du droit. La LAL n'empiète pas sur le droit moral de l'auteur (contraitement à ce qu'insinue cornofulgur), puisque celui-ci lui préexiste.
    C'est néanmoins un point à creuser (à part des questions ou des critiques, peu ont avancé un cas pratique réel - pas fantasmé - d'étude pour en parler).

    2) Je fais un film libre : qu'est-ce qui empèche qqn de supprimer le générique pour gagner de la place ? Or je considère que le générique doit rester car c'est mon copyleft ! Quelles sont mes protections ?

    La LAL elle-même, car elle oblige la mention des oeuvres et auteurs (du générique) utilisées. Ne pas publier le générique, ou ne pas publier de mention de droit, serait alors un cas de contrefaçon : les recours sont alors les suivants : entente à l'amiable, plainte, procès.

    3) avez-vous des exemples de situations vécues ou la license Art Libre a été un gros avantage/inconvénient ?

    Je laisserais les autres répondre, à ma connaissance, non.

    4) Tous le matériel du film doit-il être entièrement sous Art Libre ? Le compositeur par exemple doit-il placer sa musique sous art Libre ? Ou peut-il y avoir des contraintes disant que l'association "image-musique" est libre, mais pas la musique seule ?

    Si le film lui-même est sous LAL, l'ensemble de ses composants sont sous LAL, ou sous une licence compatible (même obligations, même droits), ou dans le domaine public.
    Sinon, la possibilité est d'avoir les images sous LAL, la musique non, et d'avoir du coup une oeuvre composée. Mais je ne sais pas si cela a déjà été tenté.
    Sinon... la LAL n'est pas faite pour cela.

    Sinon, désolé de décevoir certains, mais beaucoup de mes films ne seront jamais sous LAL : j'utilise des musiques sans en avoir le droit !

    Alors le problème n'en est même pas là : tu ne pourras pas les publier du tout.
  • [^] # Re: Licence Art Libre 1.2

    Posté par  . En réponse à la dépêche Licence Art Libre 1.2. Évalué à 3.

    Ca va à l'encontre de la copie privée qui indique que les copies sont autonomes une fois que l'oeuvre a été divulguée.

    D'une part, concernant les oeuvres immatérielles, les copies à titre privé ou non, ne sont en rien autonomes ; en outre, en quoi cela donnerait à la copie un statut légal différent de l'original ? Rien à voir.

    soit l'auteur est parti dans une politique où il ne divulguera jamais son oeuvre ;

    Ce qui n'aurait pas beaucoup de sens, mais bon.

    soit il est parti dans une politique de "l'exception des copies des oeuvres d'art destinées à être utilisées pour des fins identiques à celles pour lesquelles l'oeuvre originale a été créée".

    Ce qui veut dire que la copie privée n'est plus "de droit".

    Bien sûr que si. La LAL ne s'exerce qu'à partir du moment où l'usage de l'oeuvre est public. Ce qui est se passe dans le cadre privé ne regarde personne dans ce cas précis.

    Et le domaine public non plus.

    Rien à voir. Lorsque les droits d'un auteur chûtent (70 ans après son décès actuellement), tout contrat reposant sur ces droits chûte également.

    Dans les deux cas c'est dommage d'imposer ces restrictions.

    Quelles restrictions ? Accepter les termes de la LAL ? C'est une blague?

    La LAL 1.2 est incompatible avec les versions précédentes et ultérieures. Je me trompe ?

    En effet. La LAL 1.1 et 1.2 sont compatibles.
    En outre, dire que la 1.2 est incompatible avec les versions ultérieures, ça ne fait pas très sérieux.

    Selon que je suis producteur, amateur, interprète, musicien, scénariste, cinéaste, acteur, j'ai des manières différentes de jouir de l'art. Il conviendrait d'en tenir compte. La LAL en voulant gérer tous ces cas est confuse. Creative Commons est plus simple.

    C'est une blague, ou un troll ?
    CC n'est pas plus simple, CC est autre chose : un ensemble de licences, non pas adaptées à différents types d'oeuvres, mais à différentes pratiques. La LAL est une licence qui revendique un seul type de ces pratiques, grossièrement la CC ByAttribution ShareAlike.

    Le public se moque de modifier une oeuvre, par exemple. [...]

    Le problème n'est pas là. La LAL est une proposition. Elle n'empiète pas sur ce qui est déjà autorisé par la loi.
    Utilisent la LAL ceux qui la trouve utile.

    Trolleur, va.
  • [^] # Re: Licence Art Libre 1.2

    Posté par  . En réponse à la dépêche Licence Art Libre 1.2. Évalué à 3.

    J'ajouterais que la version 1.2 ne disqualifie pas la 1.1 ; cependant, la 1.2 clarifie les choses, et prends en compte la nécessite de pouvoir communiquer (sur) des oeuvres sous LAL dans des cadres non LAL (un journal, un reportage, un film, etc.).
  • [^] # Re: Licence Art Libre 1.2

    Posté par  . En réponse à la dépêche Licence Art Libre 1.2. Évalué à 1.

    Venez en discuter sur la liste : elle est faite pour cela.
  • [^] # Re: questions

    Posté par  . En réponse à la dépêche Licence Art Libre 1.2. Évalué à 1.

    Pourquoi y-a-t-il une différence entre diffuser un original et diffuser une copie ?

    La Licence Art Libre a été écrite pour pouvoir s'appliquer tant aux oeuvres matérielles qu'immatérielles. La distinction original/copie est donc importante, dans le cas particulier des oeuvres matérielles.
    Dans le cas des oeuvres immatérielles (ou dématérialisables), la définition d'un original est plus souple, et dépend très largement du domaine artistique choisi et des pratiques de celui-ci.

    Dans la suite je lis la notion de copie servile

    Il s'agit d'un acte dans lequel aucun processus créatif original ne peut être reconnu, au regard du droit d'auteur. Juste une bête copie, quoi.
  • [^] # Re: Licence Art Libre 1.2

    Posté par  . En réponse à la dépêche Licence Art Libre 1.2. Évalué à 1.

    Attention, il ne s'agit pas d'une liberté d'utilisation de l'oeuvre genre BSD.

    Il faut lire, et comprendre la licence ; ce n'est pas facile, je ne dis pas ça de façon péjorative, c'est très délicat, et les explications qui sont attachées à cette news sont déjà très nettes.

    La clause modifiée faisant la version 1.2 est là pour permettre, et clarifier des usages qui, s'ils n'étaient pas possible, mènerait à une situation ubuesque quant à l'existence et la publication des oeuvres sous LAL (il ne s'agit pas ici d'outils informatiques, mais d'oeuvres d'art ; le contexte est sensiblement différent, mais le copyleft reste).
  • [^] # Re: Licence Art Libre 1.2

    Posté par  . En réponse à la dépêche Licence Art Libre 1.2. Évalué à 1.

    Je m'explique :
    Contrairement à une licence BSD-like, et conformément à l'esprit de la LGPL du matériel artistique libéré peux traverser une œuvre d'art non-libre tout en restant libre et en pouvant être repris par quelqu'un qui est touché par l'œuvre non-libre.
    Dans ce cas, le non-libre devient vecteur de propagation du libre, c'est pas mal, non ?


    C'est exactement ça.
    La version 1.2 ne permet d'incorporer dans une oeuvre non LAL qu'une copie exacte d'une oeuvre sous LAL. Si cette oeuvre doit être modifiée pour être incorporée, cette modification doit d'abord être sous LAL.
    Si l'oeuvre non LAL est récupérée, le statut LAL de l'oeuvre intégrée subsiste.

    L'oeuvre sous LAL incorporée reste également sous LAL, et à ce titre, doit être disponible séparément, et mentionnée comme telle dans le descriptif de l'oeuvre (descriptif obligatoire d'après la LAL).

    Cela peut effectivement sembler, comme le relèvent quelques commentaires, comme une tendance vers le style BSD, mais ce n'est pas tout à fait ça : c'est permettre aux oeuvres non LAL d'intégrer des oeuvres dont la source est sous LAL. L'expression "le non-libre devient vecteur de propagation" est très bien trouvée.
  • [^] # Re: A la recherche de musique libre

    Posté par  . En réponse au journal A la recherche de musique libre. Évalué à 1.

    Qu'entends-tu par clause d'invariance ?