Enfin, Jeudi, dans l'émission Envoyé Spécial, un émission sois-disant indépendante, on voir tout simplement un reportage de lobying pur de la part d'Universal Music sur le P2P.
Pas d'accord. Si ce reportage était loin de faire dans la finesse, plusieurs points de vue différents ont été traités relativement équitablement, et Universal était loin d'avoir le beau rôle...
rien a voir avec le 18° ou je suis actuellement et ou parfois il faut serrer les fesses
Ben ça dépend vachement du quartier du 18e : je suis entre le cimetière Montmartre et l'avenue de Clichy, et c'est plutôt sympa (c'est sûr, le 17e à côté fait figure de réserve naturelle de bonnes familles...) ; idem plus bas vers Guy Moquêt.
et bien tu pièges ton utilisateur, tu l'oblige à accepter une licence dont il ne veut pas.
Je ne piège personne ; l'utilisateur est libre d'utiliser mon soft ou non, surtout si celui-ci est libre. Il est même libre de le modifier pour qu'il tourne sur autre chose.
Un soft libre qui tourne sur un runtime propriétaire, ce n'est peut être pas très "pur" pour les puristes, il n'empêche que cela permet à ceux bossent nécessairement avec ce runtime, d'avoir des briques logicielles libres.
Les exemples de soft libres ne tournant que sous Windows sont légions.
Est-ce que je vais m'en plaindre ? Non, parce que :
- ce sont souvent des produits de qualité qui n'existent pas en propriétaire, qui tirent parfaitement parti de ce runtime,
- des équivalents pour les autres plateformes existent,
- si je veux qu'il ne dépendent pas de ce runtime, j'ai le droit d'aller toucher au source pour cela,
- je peux aller voir ailleurs.
Ca n'empêche pas qu'un tel programme, s'il est portable, c'est encore mieux.
Mais dire qu'un programme libre qui ne tournerait que sur un runtime proprio est inutile ou sans intérêt, c'est une énorme connerie : le but de l'histoire, ce n'est pas que le logiciel soit libre ou non, c'est que l'utilisateur ait la liberté de s'en servir de la façon qu'il souhaite.
Le fait que le logiciel soit libre est un moyen, non obligatoire, et une garantie, certainement.
C'est très bien d'être puriste, mais il faut savoir aussi poser les pieds sur terre, dans le monde bien réel, si on veut pouvoir promouvoir durablement et efficacement le logiciel libre.
Il faudra expliquer aux personnes :
- bossant exclusivement avec du logiciel propriétaire,
- bossant avec du logiciel libre tournant sur un os propriétaire,
en quoi leurs outils ne sont pas très "utiles", dans la mesure où ils leur permette de faire ce qu'ils veulent avec (ils ont un boulot, et le font bien).
Bon courage.
Promouvoir le logiciel libre, c'est une chose, avancer une ânerie pareille, c'est faire exactement l'inverse.
Et comment fait-on pour pousser 95% des gens qui s'en foutent, n'ont pas l'envie/le temps/la capacité à utiliser gnupg, à s'en servir, pour que le système marche ?
Logiciel libre en soi ne veut rien dire juridiquement.
Oui.
Libérer le code est très dangereux pour une entreprise d'édition de logiciel. C'est un peu comme si on dévoilait les procédés de fabrication.
Ce n'est pas comme si, c'est exactement cela.
Seulement, avec une recette précise de gâteau au chocolat, tout le monde n'arrivera pas à produire le même gâteau (talent de cuisinier), ni à le présenter de la même façon (cuisinier encore), ni à l'accompagner de la même façon (cuisinier toujours, maître queux aussi), dans le même cadre (maître d'hotel, décorateur, etc.).
La recette est une chose, ce qu'on en fait autre chose encore.
Si tout le monde à la recette, la concurrence n'existera qu'entre ceux capables de s'en servir ; la valeur ajoutée, celle qui attirera les clients, est alors ailleurs : dans le service, la marque, etc.
Je suis simplement sceptique à la pérénité d'un modèle si l'argent devient une fin en soi.
Le monsieur n'a pas dit que c'était une fin en soi, il a juste dit que c'était bien commode pour pouvoir acheter sa baguette le matin, entre autres, et qu'il trouvait parfaitement normal de se faire payer, et bien, pour exercer son métier.
Si l'argent devient nécessaire dans un modèle qui n'en génére pas forcément des tonnes, le modèle n'est plus viable.
Ce n'est pas pour rien que beaucoup de personnes sont sceptiques vis-à-vis du modèle du logiciel libre, comme elles ne pensent pas que l'industrie des services soit suffisantes pour le financer.
Mes compétences me permettent de vivre
Donne-nous tous la recette, alors. Ce ne sont pas tes compétences qui te permettent de vivre, c'est ton emploi. La nuance n'est même plus une nuance, là.
Bah, ce projet-là est un projet parmi tant d'autres.
Les projets en cours de développement de classe virtuelle ou de cartable électronique sont assez nombreux en France, et ne reposent pas tous, pour ce dont je me souviens, sur une solution Windows, ni sur une solution par plateforme.
On sait tous (enfin presque) comment calculer le périmètre d'un cercle, calculer la vitesse d'un objet en déplacement, etc, mais que ne savons nous pas calculer ??
Nous ne savons pas bien calculer (au sens large : analyser, concevoir, développer, déployer, réaliser) avec pertinence (ie, avec précision, adéquation au problème posé, et pour donner une solution exploitable, efficace, répondant aux besoins).
Enfin, c'est une des choses qu'on ne sait pas faire. Et c'est précisément là qu'est le boulot intéressant : le faire bien.
LO est tout autant responsable que certains neuneu de clients qui pleurent maintenant.
Oui. Et non.
"Le client est roi" n'est pas un dogme, ça n'empêche que c'est une maxime à ne pas oublier.
LO ne peut pas être intelligent à la place de ses clients, c'est vrai, mais LO offre un service payant, et ses clients peuvent donc s'attendre à une certaine prévision de soucis tels que le backup de données, surtout lors d'un déménagement.
Bon, inutile de retourner le couteau indéfiniment, c'est fait, c'est fait, et c'est certainement une bonne expérience pour LO : le minimum, c'est que ça n'arrive plus.
Ce que je trouve profondément dommage (je ne râle pas, je suis déçu), c'est que d'un point de vue extérieur (mes clients), ce n'est pas un fournisseur pro, fiable, une grande marque, qui fait payer un prix conséquent (en conséquence de quoi on peut en "attendre" un service irréprochable).
Personnellement, je modère (un fournisseur comme FTO, par exemple, question processus et gestion client, ils ne sont pas meilleurs, comme quoi, ça ne dépend pas de la taille ni de l'argent).
Mais bon...
Je suis loin de pleurer, j'ai toutes mes sauvegardes au frais.
Ils ont aussi, à mon humble avis, perdu une partie de leur clientèle 'professionnelle'. Les amateurs comme moi c'est pas trop grave, pour d'autres c'est moin aisé.
Dans mon cas, je confirme. Le temps de trouver tranquillement un autre hébergeur.
L'offre de LO est très intéressante à de nombreux égards ; même avec les petits soucis pas très grave qu'il y avait eu par le passé.
Mais là, le déménagement un chouia précipité, la perte manifeste de données sans backup doublée, et surtout, surtout l'absence de communication * sont vraiment décevants.
* même s'il peut y avoir une autre urgence (récupérer la bourde), ça ne sert pas à rien de mettre régulièrement le client au courant de l'évolution de la situation, et de lui dire les choses clairement.
Et mettre au courant, ça ne signifie pas poster un message dans un forum, mais mettre au moins une dépêche en première page, mise à jour tous les jours, et envoyer un courrier électronique.
Est-ce que tu louerais un coffre dans une banque ?
Est-ce que je paye sur internet avec ma carte bleue ?
C'est la même question.
Dans la mesure où mes données sont aussi bien protégées (pas parfaitement, ce n'est pas possible, mais suffisamment bien pour qu'elles soient très raisonnablement protégées - comme dans une banque), oui, je le ferais.
La loi, en France tout du moins, pour l'instant, protège théoriquement bien ce genre de données ; reste à la défendre et à la faire appliquer.
Il faut, bien évidemment, qu'il y ait, outre la relation fournisseur/client, une relation de confiance ; ça fonctionne _exactement_ comme pour une banque, il faut une confiance.
En gros, ce que je dis, c'est que quasiment toutes les conditions sont réunies pour faire ça : reste l'opportunité du bon moment, des bons moyens, de l'image de marque, et la volonté pour le faire vraiment à grande échelle.
Il n'y a pas que MS.
Apple fait déjà ça avec .mac, qui soit dit en passant, bien qu'un chouia cher, est une très bonne idée.
M'étonnerait pas que ce soit dans les cartons de Google également.
Ca semble être un marché prometteur pour les données "vivantes" (celles sur lesquelles les gens bossent le plus "en ce moment" ; la vidéo des vacances d'il y a deux ans trouvera mieux sa place sur un support à la maison), dans la mesure où le très très haut débit se généralise :
- il y a une utilisation plus optimale de l'espace disque global disponible : ça rentre dans une logique de service à la demande (donc, ça intègre d'autres services, comme .mac) ; ça coute de l'espace disque, de la bande passante, une bonne stratégie de sauvegarde et d'assurance, et les employés qui vont avec ;
- le client n'a plus à _se soucier_ de l'intégrité de ses données : il paie pour qu'elles soient protégées et disponibles ; adieu la crise du disque cramé, planté, foutu, volé, mais bonjour la crise de la coupure réseau.
Pour l'utilisateur versé dans l'info, ça n'est pas forcément intéressant, mais je pense, a priori (je n'ai pas d'étude de marché sous le bras) que l'utilisateur moyen (la quasi totalité de la clientèle grand public) s'y retrouvera (cf. .mac).
Merci de vos réponses à tous les trois.
Bon, je suis bien allé vérifier par FTP quelques sources, notamment celles sur proxad et club-internet, et elles sont bien là.
Mon urpmi n'aime cependant toujours pas : le hdlist que je lui indique ne le satisfait vraisemblablement pas, il essaye de le trouver ailleurs, et abdique.
Est-ce que ça pourrait venir d'un problème de récupération du fichier, un composant de mon urpmi étant défaillant ?
Il n'y a pas de garantie sur le fonctionnement, le fait que le client ait les sources fait qu'il ne peut pas dire qu'il ne sait pas ce qu'il achète
Le client paye son fournisseur pour lui rendre un service ; ce service présuppose qu'il n'y ait pas de vice caché, et c'est la responsabilité du fournisseur de s'en assurer.
La disponibilité du source n'intéresse le client que dans la mesure où il peut le refiler à un autre prestataire : il ne sait pas lire le source, et c'est bien pour cela qu'il fait appel à une boîte.
Celle-ci ne pourra donc pas se départir d'une garantie sur l'adéquation du produit aux besoins du client, si c'est ce que ce dernier lui a demandé, sources disponibles ou non.
Les développeurs vont travailler d'une autre manière.
En interne, les développeurs bossent souvent déjà de cette façon.
Ils vont pondre un meilleur code puisque "tout le monde va le voir"
Si seulement c'était vrai, le logiciel libre en général serait de bien meilleure qualité. Qu'un logiciel soit libre ne comporte aucune garantie de qualité.
et ils pourront l'utiliser eux même pour d'autres projets pros ou pas.
Ce que font déjà tout le monde, que ce soit du libre ou du proprio.
Il y a des arguments qui valent pour intéresser à l'utilisation ou à la production de logiciel libre, mais ceux-ci ne sont pas d'un poids décisif.
Quand on voit leur manque d'information sur certains sujets, par défaut (brevet logiciel, par exemple), je ne peux m'empêcher de penser qu'ils sont plus ou moins à la merci du groupe de pression le plus fort qui est au bon endroit au bon moment (que ce soit pro ou anti reconnaissance du (fait) religieux).
Dire que les députés sont mieux placés est sensiblement excessif. Ils sont mieux placés s'ils sont bien informés. Hors, ça ne va pas nécessairement de pair.
# Et...
Posté par romain . En réponse au journal Virgin libre ! ?. Évalué à 3.
Sans parler de quelques contrôles qui doivent être du ActiveX.
Bref, ils s'aliènent le parc non-Windows.
[^] # Re: Mouais, pas tres impressionnant....
Posté par romain . En réponse au journal Déchiffrer un terme masqué dans un mémo de la C.I.A. [PRESSE] [Article] [Le Monde]. Évalué à 4.
Oui, dingue ça, vraiment... on a encore besoin d'une personne pour interpréter, et tirer un sens sémantique et pratique à la chose...
J'vous dis, vivement que l'informatique n'ait plus que pour seul objectif et moyen elle-même... ça nous enlèvera bien des soucis...
[^] # Re: intéressant
Posté par romain . En réponse au journal Le P2P et le modèle capitaliste. Évalué à 2.
http://www.langue-fr.net/index/A/au_temps-autant.htm(...)
# hein ?
Posté par romain . En réponse au journal La qualité de l'information dans les médias français. Évalué à 2.
Pas d'accord. Si ce reportage était loin de faire dans la finesse, plusieurs points de vue différents ont été traités relativement équitablement, et Universal était loin d'avoir le beau rôle...
[^] # Re: Moins de conneries que d'habitude
Posté par romain . En réponse au journal Envoyer spécial. Évalué à 2.
[^] # Re: standards et enseignés
Posté par romain . En réponse au journal Pour les décideurs. Évalué à 3.
Ben tiens. Donc on peut payer moins quelqu'un qui travaille avec des softs libres. Pfff... si c'est pas honteux de lire ça, tout de même...
[^] # Re: Le 11° c'est cool
Posté par romain . En réponse au journal [HS] Logement à Paris.... Évalué à 2.
Ben ça dépend vachement du quartier du 18e : je suis entre le cimetière Montmartre et l'avenue de Clichy, et c'est plutôt sympa (c'est sûr, le 17e à côté fait figure de réserve naturelle de bonnes familles...) ; idem plus bas vers Guy Moquêt.
# ben
Posté par romain . En réponse au journal [HS] Logement à Paris.... Évalué à 6.
Déjà, rien qu'à partir de là, tu peux t'estimer heureux ; trouver un appart à Paris, c'est déjà la galère, alors s'en faire proposer un... ;-p
[^] # Re: programmé en Java?
Posté par romain . En réponse au journal mot de passe et logiciel libre. Évalué à 0.
Je ne piège personne ; l'utilisateur est libre d'utiliser mon soft ou non, surtout si celui-ci est libre. Il est même libre de le modifier pour qu'il tourne sur autre chose.
Un soft libre qui tourne sur un runtime propriétaire, ce n'est peut être pas très "pur" pour les puristes, il n'empêche que cela permet à ceux bossent nécessairement avec ce runtime, d'avoir des briques logicielles libres.
Les exemples de soft libres ne tournant que sous Windows sont légions.
Est-ce que je vais m'en plaindre ? Non, parce que :
- ce sont souvent des produits de qualité qui n'existent pas en propriétaire, qui tirent parfaitement parti de ce runtime,
- des équivalents pour les autres plateformes existent,
- si je veux qu'il ne dépendent pas de ce runtime, j'ai le droit d'aller toucher au source pour cela,
- je peux aller voir ailleurs.
Ca n'empêche pas qu'un tel programme, s'il est portable, c'est encore mieux.
Mais dire qu'un programme libre qui ne tournerait que sur un runtime proprio est inutile ou sans intérêt, c'est une énorme connerie : le but de l'histoire, ce n'est pas que le logiciel soit libre ou non, c'est que l'utilisateur ait la liberté de s'en servir de la façon qu'il souhaite.
Le fait que le logiciel soit libre est un moyen, non obligatoire, et une garantie, certainement.
C'est très bien d'être puriste, mais il faut savoir aussi poser les pieds sur terre, dans le monde bien réel, si on veut pouvoir promouvoir durablement et efficacement le logiciel libre.
[^] # Re: programmé en Java?
Posté par romain . En réponse au journal mot de passe et logiciel libre. Évalué à 1.
Ne pas avoir du tout de logiciel libre (alternatif à un logiciel propriétaire) sur une plateforme propriétaire, c'est "mieux", sans doute ?
C'est un sérieux problème ?
[^] # Re: programmé en Java?
Posté par romain . En réponse au journal mot de passe et logiciel libre. Évalué à 2.
- bossant exclusivement avec du logiciel propriétaire,
- bossant avec du logiciel libre tournant sur un os propriétaire,
en quoi leurs outils ne sont pas très "utiles", dans la mesure où ils leur permette de faire ce qu'ils veulent avec (ils ont un boulot, et le font bien).
Bon courage.
Promouvoir le logiciel libre, c'est une chose, avancer une ânerie pareille, c'est faire exactement l'inverse.
# Re: Méthode anti spam: gnupg...
Posté par romain . En réponse au journal Méthode anti spam: gnupg.... Évalué à 1.
# Re: Débat logiciel libre. Le vrai problème, c'est la license.
Posté par romain . En réponse au journal Débat logiciel libre. Le vrai problème, c'est la license.. Évalué à 5.
Oui.
Libérer le code est très dangereux pour une entreprise d'édition de logiciel. C'est un peu comme si on dévoilait les procédés de fabrication.
Ce n'est pas comme si, c'est exactement cela.
Seulement, avec une recette précise de gâteau au chocolat, tout le monde n'arrivera pas à produire le même gâteau (talent de cuisinier), ni à le présenter de la même façon (cuisinier encore), ni à l'accompagner de la même façon (cuisinier toujours, maître queux aussi), dans le même cadre (maître d'hotel, décorateur, etc.).
La recette est une chose, ce qu'on en fait autre chose encore.
Si tout le monde à la recette, la concurrence n'existera qu'entre ceux capables de s'en servir ; la valeur ajoutée, celle qui attirera les clients, est alors ailleurs : dans le service, la marque, etc.
[^] # Re: Linux, webcam, messenger et débutant, c'est pas encore ca
Posté par romain . En réponse au journal Linux, webcam, messenger et débutant, c'est pas encore ca. Évalué à 5.
[^] # Re: Si vous étiez riches ..très riches !
Posté par romain . En réponse au journal Si vous étiez riches ..très riches !. Évalué à 1.
S'il y a exploitation, elle a lieu sur la différence des niveaux de vie entre les pays, pas sur les personnes.
[^] # Re: Si vous étiez riches ..très riches !
Posté par romain . En réponse au journal Si vous étiez riches ..très riches !. Évalué à 1.
Le monsieur n'a pas dit que c'était une fin en soi, il a juste dit que c'était bien commode pour pouvoir acheter sa baguette le matin, entre autres, et qu'il trouvait parfaitement normal de se faire payer, et bien, pour exercer son métier.
Si l'argent devient nécessaire dans un modèle qui n'en génére pas forcément des tonnes, le modèle n'est plus viable.
Ce n'est pas pour rien que beaucoup de personnes sont sceptiques vis-à-vis du modèle du logiciel libre, comme elles ne pensent pas que l'industrie des services soit suffisantes pour le financer.
Mes compétences me permettent de vivre
Donne-nous tous la recette, alors. Ce ne sont pas tes compétences qui te permettent de vivre, c'est ton emploi. La nuance n'est même plus une nuance, là.
# Re: Classe Virtuelle dans les IUFM.
Posté par romain . En réponse au journal Classe Virtuelle dans les IUFM.. Évalué à 1.
Les projets en cours de développement de classe virtuelle ou de cartable électronique sont assez nombreux en France, et ne reposent pas tous, pour ce dont je me souviens, sur une solution Windows, ni sur une solution par plateforme.
# Re: Que ne savons-nous pas ?
Posté par romain . En réponse au journal Que ne savons-nous pas ?. Évalué à 2.
Nous ne savons pas bien calculer (au sens large : analyser, concevoir, développer, déployer, réaliser) avec pertinence (ie, avec précision, adéquation au problème posé, et pour donner une solution exploitable, efficace, répondant aux besoins).
Enfin, c'est une des choses qu'on ne sait pas faire. Et c'est précisément là qu'est le boulot intéressant : le faire bien.
[^] # Re: Où est passé LinuxFrench ?
Posté par romain . En réponse au journal Où est passé LinuxFrench ?. Évalué à 2.
Oui. Et non.
"Le client est roi" n'est pas un dogme, ça n'empêche que c'est une maxime à ne pas oublier.
LO ne peut pas être intelligent à la place de ses clients, c'est vrai, mais LO offre un service payant, et ses clients peuvent donc s'attendre à une certaine prévision de soucis tels que le backup de données, surtout lors d'un déménagement.
Bon, inutile de retourner le couteau indéfiniment, c'est fait, c'est fait, et c'est certainement une bonne expérience pour LO : le minimum, c'est que ça n'arrive plus.
Ce que je trouve profondément dommage (je ne râle pas, je suis déçu), c'est que d'un point de vue extérieur (mes clients), ce n'est pas un fournisseur pro, fiable, une grande marque, qui fait payer un prix conséquent (en conséquence de quoi on peut en "attendre" un service irréprochable).
Personnellement, je modère (un fournisseur comme FTO, par exemple, question processus et gestion client, ils ne sont pas meilleurs, comme quoi, ça ne dépend pas de la taille ni de l'argent).
Mais bon...
Je suis loin de pleurer, j'ai toutes mes sauvegardes au frais.
[^] # Re: Où est passé LinuxFrench ?
Posté par romain . En réponse au journal Où est passé LinuxFrench ?. Évalué à 2.
Dans mon cas, je confirme. Le temps de trouver tranquillement un autre hébergeur.
L'offre de LO est très intéressante à de nombreux égards ; même avec les petits soucis pas très grave qu'il y avait eu par le passé.
Mais là, le déménagement un chouia précipité, la perte manifeste de données sans backup doublée, et surtout, surtout l'absence de communication * sont vraiment décevants.
* même s'il peut y avoir une autre urgence (récupérer la bourde), ça ne sert pas à rien de mettre régulièrement le client au courant de l'évolution de la situation, et de lui dire les choses clairement.
Et mettre au courant, ça ne signifie pas poster un message dans un forum, mais mettre au moins une dépêche en première page, mise à jour tous les jours, et envoyer un courrier électronique.
[^] # Re: 100 Ghz.....pour écrire son CV ?
Posté par romain . En réponse au journal 100 Ghz.....pour écrire son CV ?. Évalué à 3.
Est-ce que je paye sur internet avec ma carte bleue ?
C'est la même question.
Dans la mesure où mes données sont aussi bien protégées (pas parfaitement, ce n'est pas possible, mais suffisamment bien pour qu'elles soient très raisonnablement protégées - comme dans une banque), oui, je le ferais.
La loi, en France tout du moins, pour l'instant, protège théoriquement bien ce genre de données ; reste à la défendre et à la faire appliquer.
Il faut, bien évidemment, qu'il y ait, outre la relation fournisseur/client, une relation de confiance ; ça fonctionne _exactement_ comme pour une banque, il faut une confiance.
En gros, ce que je dis, c'est que quasiment toutes les conditions sont réunies pour faire ça : reste l'opportunité du bon moment, des bons moyens, de l'image de marque, et la volonté pour le faire vraiment à grande échelle.
[^] # Re: 100 Ghz.....pour écrire son CV ?
Posté par romain . En réponse au journal 100 Ghz.....pour écrire son CV ?. Évalué à 1.
Apple fait déjà ça avec .mac, qui soit dit en passant, bien qu'un chouia cher, est une très bonne idée.
M'étonnerait pas que ce soit dans les cartons de Google également.
Ca semble être un marché prometteur pour les données "vivantes" (celles sur lesquelles les gens bossent le plus "en ce moment" ; la vidéo des vacances d'il y a deux ans trouvera mieux sa place sur un support à la maison), dans la mesure où le très très haut débit se généralise :
- il y a une utilisation plus optimale de l'espace disque global disponible : ça rentre dans une logique de service à la demande (donc, ça intègre d'autres services, comme .mac) ; ça coute de l'espace disque, de la bande passante, une bonne stratégie de sauvegarde et d'assurance, et les employés qui vont avec ;
- le client n'a plus à _se soucier_ de l'intégrité de ses données : il paie pour qu'elles soient protégées et disponibles ; adieu la crise du disque cramé, planté, foutu, volé, mais bonjour la crise de la coupure réseau.
Pour l'utilisateur versé dans l'info, ça n'est pas forcément intéressant, mais je pense, a priori (je n'ai pas d'étude de marché sous le bras) que l'utilisateur moyen (la quasi totalité de la clientèle grand public) s'y retrouvera (cf. .mac).
# Re: mais heu... mon urpmi a mangé un truc mauvais ?
Posté par romain . En réponse au journal mais heu... mon urpmi a mangé un truc mauvais ?. Évalué à 1.
Bon, je suis bien allé vérifier par FTP quelques sources, notamment celles sur proxad et club-internet, et elles sont bien là.
Mon urpmi n'aime cependant toujours pas : le hdlist que je lui indique ne le satisfait vraisemblablement pas, il essaye de le trouver ailleurs, et abdique.
Est-ce que ça pourrait venir d'un problème de récupération du fichier, un composant de mon urpmi étant défaillant ?
[^] # Re: ca va pas etre facile :/
Posté par romain . En réponse au journal ca va pas etre facile :/. Évalué à 3.
Le client paye son fournisseur pour lui rendre un service ; ce service présuppose qu'il n'y ait pas de vice caché, et c'est la responsabilité du fournisseur de s'en assurer.
La disponibilité du source n'intéresse le client que dans la mesure où il peut le refiler à un autre prestataire : il ne sait pas lire le source, et c'est bien pour cela qu'il fait appel à une boîte.
Celle-ci ne pourra donc pas se départir d'une garantie sur l'adéquation du produit aux besoins du client, si c'est ce que ce dernier lui a demandé, sources disponibles ou non.
Les développeurs vont travailler d'une autre manière.
En interne, les développeurs bossent souvent déjà de cette façon.
Ils vont pondre un meilleur code puisque "tout le monde va le voir"
Si seulement c'était vrai, le logiciel libre en général serait de bien meilleure qualité. Qu'un logiciel soit libre ne comporte aucune garantie de qualité.
et ils pourront l'utiliser eux même pour d'autres projets pros ou pas.
Ce que font déjà tout le monde, que ce soit du libre ou du proprio.
Il y a des arguments qui valent pour intéresser à l'utilisation ou à la production de logiciel libre, mais ceux-ci ne sont pas d'un poids décisif.
[^] # Re: Article 51 de la constitution européenne
Posté par romain . En réponse au journal Article 51 de la constitution européenne. Évalué à 1.
Quand on voit leur manque d'information sur certains sujets, par défaut (brevet logiciel, par exemple), je ne peux m'empêcher de penser qu'ils sont plus ou moins à la merci du groupe de pression le plus fort qui est au bon endroit au bon moment (que ce soit pro ou anti reconnaissance du (fait) religieux).
Dire que les députés sont mieux placés est sensiblement excessif. Ils sont mieux placés s'ils sont bien informés. Hors, ça ne va pas nécessairement de pair.