Bertrand D a écrit 75 commentaires

  • [^] # Re: ISO

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le Linux Standard Base devient une norme ISO. Évalué à 3.

    De toute façon, il me semble que les anglais ont tendance a "acronymiser" les sigles. Par exemple il y a aussi SCSI qu'ils prononcent scuzy.

    La seule exception que j'ai rencontré jusqu'à présent est ASAP, que les français prononcent azap. Mais si vous dites ça à un anglais, il vous regardera avec des yeux ronds. Chez eux ça se prononce eillaisse eillepi...
  • # Contournement de protection: décision Australienne contre Sony

    Posté par  . En réponse à la dépêche DMCA français : le gouvernement va tenter de passer en force. Évalué à 2.

    C'est en rapport avec le sujet, bien qu'ayant lieu aux antipodes... comme quoi, ailleurs, il y a des gens un peu moins c*ns ! Je voulais dire plus ouverts d'esprit.

    (Désolé, c'est en anglais et j'ignore s'il y a un article en Français qq part)

    http://news.bbc.co.uk/1/hi/technology/4315172.stm(...)
  • [^] # Re: Non mais quel navet ...

    Posté par  . En réponse à la dépêche La réponse est 42. Évalué à 3.

    Désolé pour les sinistres anglophobes qui hantent LinuxFr, mais j'ai la flemme de traduire... (les autres, j'en suis sûr, apprécieront)

    (Tiré de Hitchhicker's Guide to the Galaxy, The trilogy of four, Ed. Picador, p140)
      At that moment however a flash of light arced through the structure and revealed in stark relief the patterns that were formed on the dark sphere within. Patterns that Arthur knew, rough blobby shapes that were as familiar to him as the shape of words; part of the furniture of his mind. For a few seconds he sat in stunned silence as the images rushed around his mind and tried to find somewhere to settle down and make sense.
      Part of his brain told him that he knew perfectly well what he was looking at and what the shapes represented whilst another quite sensibly refused to countenance the idea and abdicated reponsibility for any further thinking in that direction.
      The flash came again, and this time there could be no doubt.
      'The Earth ...' whispered Arthur.
      'Well, the Earth Mark Two in fact,' said Slartibartfast cheerfully. 'We're making a copy from our original blueprints.'


    En revanche, autant que je me souvienne et suite à un re-feuilletage rapide pour retrouver le passage ci-dessus, il n'y a en effet pas de bataille avec l'administration Vogon.

    Le scénario du film est grosso-modo calqué sur l'histoire du premier bouquin. Entre autres incartades, après qu'Arthur a sauvé son cerveau des souris et que le joyeux groupe s'est tiré des affres de policiers de Blagulon Kappa (et non pas des Vogons armés -- ce qui est un vrai non-sens), la deuxième Terre n'a que peu d'intérêt. L'une des raisons étant à mon avis que Slartibartfast, qui avait reçu une reconnaissance pour la conception des Fjords en Norvège, est à présent en charge de l'Afrique. Il l'a donc dotée de ... Fjords !

    Mais le scénario, on s'en moque ; dans ce genre ce n'est en général qu'un prétexte aux gags et autres tirades bien afûtées.

    Le film est nul, il rate l'essentiel : cet humour incisif, très british (évidemment), qui à l'occasion cache habilement des réflexions très subtiles, et je dirais même très profondes (si si, relisez, vous verrez). Au lieu de ça, on subit une espèce de comédie parodique. En fait, voir la bande annonce suffit, car elle est mieux que le film !

    De toute façon, je m'en rends compte en y repensant, c'est typiquement le genre de récit impossible à rendre au cinéma : une bonne partie de l'intérêt (sinon le seul intérêt) réside dans le ton et les commentaires du narrateur, absent dans cette adaptation cinématographique.

    Allez, pour le plaisir, une petite dernière (avant d'aller dormir). C'est la fin, mais de bien meilleure qualité que celle du film :
    (...) Arthur took to his bed to flip through Ford's copy of The Hitchhicker's Guide to the Galaxy. Since he was going to have to live in the place, he reasoned, he'd better start finding out something about it.
      He came accross this entry.
      It said: The history of every major galactic civilization tends to pass through three distinct and recognizable phases, those of Survival, Enquiry and Sophistication, otherwise known as the How, Why and Where phases.
      'For instance, the first phase is characterized by the question How can we eat?, the second by the question Why do we eat?, and the third by the question Where shall we have lunch?'
      He got no further before the ship's intercom buzzed into life.
      'Hey, Earthman? You hungry, kid?' said Zaphod's voice.
      'Er, well yes, a little peckish I suppose,' said Arthur.
      'OK baby, hold tight;' said Zaphod. 'We'll take in a quick bite at the Restaurant at the End of the Universe.'
  • [^] # Re: Speakez vous anglais or french ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de la première version candidate de Qt4. Évalué à 1.

    De l'aveu-même d'anglais, les paroles dans les chansons "pop/rock" sont généralement secondaires. Je pense que dans ces cas-là la musique des paroles (c'est-à-dire grossièrement le son des mots) est plus importante que leur sens.
    Je ne veux pas critiquer les anglais, mais j'ai l'impression que leur niveau d'éducation littéraire n'est globalement pas très élevé. Cependant, il paraît que le niveau en France est également en baisse (d'après les échos que j'ai de personnes travaillant dans l'enseignement), donc c'est peut-être simplement une évolution généralisée ?

    Les quebequois n'ont pas ce complexe du "ça sonne bizarrement", et ne se gènent pas pour inventer des mots.
    Reprendre un mot anglais en lui donnant un sens spécifique en français (p.e. "mail" est la traduction française de l'anglais "e-mail", alors que "mail" veut simplement dire courrier en anglais) est aussi une manière d'inventer des mots ... à mon avis.
  • [^] # Re: Speakez vous anglais or french ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de la première version candidate de Qt4. Évalué à 1.

    Le problème avec télédéchargement, et que décharger n'est pas l'opposé de charger, mais son inverse (oui, c'est subtil :) ). On décharge les choses que l'on a chargées, ce qui est différent "d'envoyer".
    Oui, et d'ailleurs pour que je sois en mesure de "télédécharger" des fichiers d'un serveur, il faut bien qu'ils y aient été préalablement "téléchargés". J'ai l'impression que tu as inversé les termes que je suggérais :
    - télédécharger (= download / sens courant de télécharger),
    - télécharger (= upload).

    En fait "téléversement" évoquait pour moi une action passive (similaire à du "push").
    Mais ce n'est qu'une question d'habitude :-)
  • [^] # Re: Speakez vous anglais or french ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de la première version candidate de Qt4. Évalué à 1.

    Je verrais plutôt :
    - téléchargement pour l'upload, et
    - télédéchargement pour le download
    (du point de vue du serveur, bien sûr)
  • [^] # Re: Speakez vous anglais or french ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de la première version candidate de Qt4. Évalué à 7.

    Je ne vois pas ce qu'il y a de pas clair avec les termes "boîte à outils" et "structure" (ou "cadre"). Je pense en fait que tu leur as associé un sens plus spécifique que leur sens réel, lié au contexte dans lesquels tu les as rencontrés. En anglais toolkit et framework sont tout aussi ambigus qu'en français, lorsque le contexte n'est pas précisé.

    Je ne suis pas un défenseur de la francisation à outrance (ce serait même le contraire, car j'y vois une dépense d'énergie peut-être inutile), mais si on me parle d'une boîte à outils graphique, ou d'un cadre de développement, je comprends de quoi il s'agit (cependant j'admets que la deuxième expression reste encore vague).

    Par exemple :
    Konqueror est un navigateur internet développé sur le cadre QT.
    L'implémentation de Gimp requiert la boîte à outils (graphique) GTK.

    Ça sonne bizarrement, mais c'est correct et compréhensible. Je prefère toutefois la version franglaise, mais purement pour des questions d'habitude.
  • # Où est passé Avril ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le grand Sud-Ouest se déchaîne !. Évalué à 3.

    Faisant suite à un mois de mars particulièrement chargé, le mois de mai s'avère encore plus prolifique en manifestations autour du logiciel libre dans le grand Sud-Ouest.

    Bon ok ----> [_]
  • [^] # Re: Un bémol quand même...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Quelques réflexions autour des brevets logiciels. Évalué à 2.

    > Le code est donc l'effet technique ?

    Non, du moins pas avec la loi actuelle, c'est ce dont on parle quand on interdit de breveter un logiciel "en lui même". Le fait que ce soit du code ne constitue pas la technicité.
    Oui, je sais. Je faisais une sorte de démonstration par l'absurde visant à démontrer qu'on ne peut pas breveter le code (parce que ça n'a pas de sens). Comme j'ai tapé mon commentaire un peu à la va-vite, ce n'était sans doute pas clair.

    > [...]C'est comme si on
    > avait breveté l'idée d'utiliser la vapeur ou des explosions pour faire
    > marcher un moteur !

    Mais .. c'est justement des choses qui peuvent être brevetées. On aurait très bien pu poser un brevet sur l'utilisation de la vapeur pour faire avancer un train ou un véhicule à roues.
    Bon, encore une fois ma formulation est ambigüe. Je persiste à dire qu'on ne peut pas breveter simplement l'idée d'utiliser la vapeur ou des explosions pour faire marcher un moteur. La machine de Cugnot ou un moteur à explosion auraient pu l'être en revanche, parce qu'en plus de l'idée, il y a la mise en oeuvre, l'invention.
    Pour moi un aglorithme tient plus de l'idée que de la mise en oeuvre d'une idée. Au sens strict c'est plutôt faux, mais c'est comme dire qu'un théorème mathématique serait la mise en oeuvre d'une idée, donc brevetable...
    Pour se rattacher à l'intention originelle des brevets, dans une idée il n'y a pas de savoir faire. C'est dans la mise en oeuvre qu'est le savoir faire. Des idées, n'importe qui peut en avoir (pas forcément que des bonnes, mais c'est une autre question). En revanche, mettre en oeuvre une idée n'est pas donné à tout le monde.

    Sinon, je suis entièrement d'accord avec ton point de vue.
  • [^] # Re: Un bémol quand même...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Quelques réflexions autour des brevets logiciels. Évalué à 3.

    Faut arrêter de jouer sur les mots. Je voulais dire "breveter un algorithme implémenté dans un logiciel distribué sous GPL".
    Ben, on brevete pas un algorithme non plus, parce qu'un algorithme relève des idées.

    A force de simplification, on finit par dire n'importe quoi.

    Pour mieux me faire comprendre, imaginons qu'on brevète un algorithme implémenté en C. Le code est donc l'effet technique ? Dans ce cas, le même algorithme implémenté en Assembleur, serait un effet technique différent. Encore différent de celui en binaire... Pour pousser le bouchon jusqu'au bout, l'effet technique serait différent d'une plateforme à une autre...
    Donc ce qu'on brevète, dans le cadre des "brevets logiciels" ce sont bien les idées, ce qui n'est pas le but des brevets. C'est comme si on avait breveté l'idée d'utiliser la vapeur ou des explosions pour faire marcher un moteur !
  • [^] # Re: nikon...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Création de OpenRaw.org. Évalué à 2.

    Ben si c'est logique, si on écrivait fabrice et fabricer, la prononciation serait différente de fabrication et fabricant. Or comme effectivement la racine de ces mots est la même, il faut bien adapter l'orthographe en fonction de la voyelle qui suit.
    En revanche, qu'on écrive fabrique plutôt que fabrike, tient sans doute d'une logique historique et non linguistique.
  • [^] # Re: Dommage...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Faut-il célébrer la confiscation intellectuelle ?. Évalué à 6.

    Tes commentaires m'ont surpris. Je ne prétends pas détenir la vérité, mais je ne percevais pas les termes progressistes et réactionnaires comme étant liés à des tendances politiques. Si je comprends bien ce que tu dis, les progressistes sont de gauche (voire d'extrême gauche) et les réactionnaires de droite.

    En faisant quelques recherches, je me suis rendu compte que des partis de droites se sont dotés du label progressiste. Par exemple, Roosevelt qui était membre du parti Républicain et déçu de la politique de son successeur à la présidence avait fondé le Parti Progressiste. Egalement, il existait jusqu'en 2003 au Canada un Parti Progressiste-Conservateur (ironiquement surnommé PC !).

    Je ne partage pas ton point de vue comme quoi les défenseurs des brevets logiciels ne sont pas des réactionnaires.
    les partisants des brevets logiciels ne souhaitent pas «faire revivre un état passé». Ils souhaitent au contraire s'approprier des choses qui ont toujours été un bien commun: les idées.
    Jusqu'à présent, l'économie s'était occupée principalement des biens matériels (et des services). En considérant les logiciels comme des biens, on peut les qualifier de biens immatériels, ou tout du moins ce sont des biens qui ne sont pas sujets aux mêmes contraintes que les biens matériels. La principale différence étant qu'une fois une unité produite, il n'y a quasiment aucun coût pour en produire une infinité d'autres ; par exemple, en supposant que mettre en place un serveur FTP est un coût d'entrée sur le marché, il n'y a ensuite aucun coût additionnel pour que les utilisateurs téléchargent le "produit".
    Les "réactionnaires" refusent d'admettre que les règles qui s'étaient appliquées jusqu'à présent ne sont plus valables. Ils veulent donc appliquer les mêmes principes et protéger leurs "inventions" par des brevets. Les "progressistes" en revanche veulent un changement. C'est du moins le discours des associations comme l'APRIL.

    Paradoxalement, dans la mesure où certains "progressistes" prétendent que le droit d'auteur est suffisant, on pourrait aussi les qualifier de réactionnaires. Dans cette optique, je veux bien admettre que les termes ne sont pas absolument justes (comme tu le signales également). Cependant, dans la mesure où ce partage du savoir que les progressistes promeuvent n'est pas encore une réalité, mais bien un état futur, on ne peut pas nier qu'il s'agit bien projet politique progressiste.

    Et c'est bien un projet fondamentalement politique, qui dépasse les clivages gauche/droite habituels. De fait que le langage adopte des tournures partisanes n'est pas surprenant. Le contraire l'eût été.
    Comme le répète un sloggan sur la BBC ces temps-ci : If you don't do politics, there isn't much you do do (Si vous ne faites pas de politique, il n'y a vraiment pas grand chose que vous fassiez).
  • [^] # Re: OMPI-thon

    Posté par  . En réponse à la dépêche Faut-il célébrer la confiscation intellectuelle ?. Évalué à 2.

    Avec des arguments comme ça, on peut dire n'importe quoi. Par exemple, il y a aussi une journée mondiale de la femme...
    Bon ok ----> []
  • [^] # [OT] Petite lecture

    Posté par  . En réponse au journal Yet Another Stupid Journal sur le @#~&!! de TCE. Évalué à 3.

    Par contre je sais une chose, la Chine qui est membre de l'ONU et donc signataire de la charte universelle des droits de l'homme a tendance à les respecter à sa façon.
    En aparté, pour ceux que ça intéresse, je conseille sur ce sujet la lecture de Le Bouclier Américain de Noam Chomsky.
    L'auteur y commente la façon dont les Etats Unis utilisent la déclaration universelle des droits de l'homme pour mener leur politique étrangère, sans pourtant l'appliquer correctement eux-mêmes. Il est fait allusion en particulier à la différence de vision entre les USA et la Chine.
    C'est un petit bouquin pas cher (¤10,00), et très intéressant.

    Pour ceux qui ne connaissent pas l'auteur,
    - Site officiel de Noam Chomsky :
    http://www.chomsky.info/(...)
    - Biography de Noam Chomsky :
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Noam_Chomsky(...)
  • # On parle d'Open Office 2.0 dans le Financial Times

    Posté par  . En réponse à la dépêche La sortie d'OpenOffice retardée en raison d'un manque de développeurs. Évalué à 3.

    Justement ce matin, un article parle d'Open Office 2.0 dans le Financial Times. L'article est publié en quatrième de couverture (je ne suis pas sûr que ce soit approprié en parlant d'un journal -- en d'autres termes, au dos du journal), avec une photo en couleur. Bref, une pub sympathique !

    L'article sur le site de FT (je ne suis pas certain qu'il restera disponible en accès libre, mais au moment où je poste ce commentaire, il l'est) :
    http://news.ft.com/cms/s/1c5e53b8-b205-11d9-8c61-00000e2511c8.html(...)

    En gros l'article indique que la suite est de plus en plus opérationnelle et commence à faire réellement concurrence à MS Office, bien que la part de marché estimée reste inférieure à 2%. Selon l'article le "phénomène" Firefox a incité les gens à mieux considérer Open Office.
    Il est mentioné que quelques grandes entreprises et administrations ont migré sur Open Office (en particulier la ville de Munich et quelques administrations Françaises).

    En conclusion, l'article s'interroge sur le fait que Sun est le principal contributeur d'Open Office, et fait référence à certains analystes de Wall Street suggérant que Sun pourrait retirer son support au projet.

    Ayant indiqué les deux nuances de free dans Free Software (free speech et free beer), le mot de la fin est :
    Whether free speech matters to potential users is moot. More important will be the fact that, in this case, the beer is free, too.
    (pour ceux qui ne lisent pas l'anglais : Que la liberté d'expression soit importante pour les utilisateurs potentiels est sujet à discussion. Dans ce cas, ce qui est plus important encore est que la bière soit gratuite.)
  • [^] # Re: Une seule licence _vraiment_ libre : la GPL !

    Posté par  . En réponse à la dépêche [débat] Pourquoi Sun rejette la GPL. Évalué à 2.

    La GPL n'a pas de pouvoir "contaminant".
    C'est pourquoi j'avais mis le mot en italique...
    Cela dit, je pense que l'idée de la GPL a un pouvoir contaminant bénéfique (et dans ce cas vaccinant est sans doute plus approprié). Le concept de la GPL (ou autres licences libres), ou de manière plus générale, le concept de logiciel libre, se propage. Mais c'est dans les esprits que s'effectue cette contamination/vaccination, à la manière d'une vérité qui finit par s'imposer d'elle-même face au mensonge.
    Maintenant, qu'on appelle ça de la contamination ou de la vaccination n'est qu'une question de point de vue.

    Le concept de libre n'empêchera pas des éditeurs de faire des logiciels propriétaires. En revanche ils seront certainement confrontés à des problèmes de vente si des logiciels libres (et de meilleure qualité -- ce qu'ils sont la plupart du temps) leur font concurrence. Ce n'est donc pas le logiciel qui est contaminé/vacciné, mais l'utilisateur.
    Il y a plein de programmes GPL qui tournent sous Windows et pourtant rien dans Windows n'est devenu GPL.
    Tout à fait d'accord, mais soit Windows devient GPL et survit, soit Windows disparaît. Bon, on n'en est (malheureusement) pas encore là. Mais je suis persuadé que c'est une évolution "naturelle".
    Il n'est reste pas moins que les déclarations de Microsoft, Sun et consort sont du FUD. Il n'en reste pas moins aussi que s'ils ne s'adaptent pas au nouvel environnement que l'introduction de la GPL (ou l'éveil des consciences) contribue à créer, ils disparaitront (ou tout du moins leurs logiciels disparaitront).
  • [^] # Re: Une seule licence _vraiment_ libre : la GPL !

    Posté par  . En réponse à la dépêche [débat] Pourquoi Sun rejette la GPL. Évalué à 8.

    Pour dire différemment ce qui a été dit plus haut, la GPL favorise la liberté collective, au détriment de la liberté individuelle.

    En gros, le développeur accepte de voir sa liberté restreinte (par l'obligation de redistribuer les modifs sous licence GPL) dans le but de promouvoir la liberté des utilisateurs (qui eux-mêmes peuvent devenir développeurs, pour faire des modifs).

    En fait je pense que la GPL a une approche pessimiste : si on ne garantit pas la liberté des utilisateurs finaux, elle se perdra. C'est-à-dire que le code redeviendra propriétaire.
    A contrario, une licence telle que la BSD (que je ne connais pas bien, cependant) a une approche optimiste : le code demeurera libre, même s'il est repris sous forme propriétaire. Autrement dit, il y aura toujours des contributeurs qui maintiendront le code libre.

    Je m'aventure certainement dans des eaux troubles, donc veuillez rester polis dans vos réponses, svp.
    Je pense également qu'il y a un projet politique plus fort derrière la GPL ; à terme, tous les logiciels de la terre seront GPL et le monde sera merveilleux.
    Je ne suis pas en train de dire que la GPL aura contaminé l'ensemble des logiciels. Je veux dire que les utilisateurs auront rejeté/cessé d'utiliser les logiciels non-GPL (ou non-libre, car il est exagéré de prétendre que seule la GPL poursuit un tel objectif).
    En d'autres termes, selon un principe Darwinien, les logiciels GPL ou "équivalents", étant les mieux adaptés, seront les seuls à survivre dans l'environnement informatique.
    La différence de la GPL, c'est qu'elle vise à atteindre cet état plus rapidement.
  • [^] # Re: Arghhhh

    Posté par  . En réponse à la dépêche [débat] Pourquoi Sun rejette la GPL. Évalué à 1.

    Il doit bien avoir une raison pour qu'une entreprise Etats-Uniennes aussi prospérante que Sun dise que son propre pays se conduit comme un mafieux?
    Peut-être se heurtent-ils à une résistance anti-américaine sur les marchés de pays en voie de développement ?

    Pure conjecture évidemment...
  • # Deux perspectives s'affrontent

    Posté par  . En réponse à la dépêche [débat] Pour ou contre le développement des logiciels libres sous Windows ?. Évalué à 5.

    Je n'ai pas lu exhaustivement tous les commentaires postés dans cet article, mais j'y retrouve la même sorte "d'incompréhension" qu'entre Aaron et Kurt.
    Sans être péjoratif, je dirais que l'un (Aaron) a un point de vue de développeur, utilisateur éclairé de l'informatique, sensible aux diverses problématiques de licence, de liberté, etc.
    L'autre (Kurt) a une approche plus entreprise, comme le démontre les quelques exemples qu'il cite.

    Aaron a pour une part raison, mais seulement sur un ensemble restreint des utilisateurs : les utilisateurs/développeurs, ceux qui choisissent (donc qui se posent des questions).

    Ce qui m'a étonné c'est qu'en lisant le Blog d'Aaron, j'étais d'accord avec lui et je m'identifiais à ses arguments. Puis en lisant la réponse de Kurt, j'ai aussitôt compris les limites du point de vue d'Aaron, et je suis tombé d'accord avec Kurt.
    (certains vont dire que je suis comme un mouton et donne raison au dernier qui parle ;-)

    Le point de vue d'Aaron est juste mais ne concerne pas la totalité des utilisateurs de l'informatique aujourd'hui.

    En aparté, sur la disponibilité des ressources évoquée dans chacun des textes, il ne faut pas perdre de vue que les contributions aux logiciels libres sont volontaires. Donc si certains décident de porter des applications sur Windows, ça ne va pas (statistiquement) diminuer l'effort de développement pour les autres plateformes. Je pense même que certains développeurs Windows pourront être conquis par ce mode de développement et contribuer à leur tour aux LL.

    Bon, je vous laisse, il faut que je retourne bosser...
  • # [OT] 1 + 1 = 1

    Posté par  . En réponse à la dépêche Linus développe un remplaçant original à BitKeeper. Évalué à 3.

    [...] son abandon simultané par de nombreux développeurs du noyau (dont Linus Torvalds bien sûr, mais aussi Greg Kroah-Hartman pour n'en citer qu'un) [...]
    Désolé je n'ai pas pu résister...

    Ok, je connais le chemin ----> [ ]
  • [^] # Re: Correction linguistique

    Posté par  . En réponse à la dépêche Brevets logiciels : Appel FFII à l'action III. Évalué à 2.

    Soit.
    J'étais sur le point de répondre que la traduction méthodes d'affaire avait pour moi une connotation trop commerciale. Mais en y réflêchissant un peu plus, je me suis finalement rendu compte qu'en Français aussi affaire a un sens large.
    Comme par exemple dans : c'est une triste affaire (that's a sad business), ou occupe-toi de tes affaires (mind your own business). Donc finalement "j'accepte" la traduction, mon "problème" étant simplement que je n'y suis pas habitué.

    En définitive, la formulation longue ("méthodes pour l'exercice d'activités commerciales") me paraît plus restrictive puisqu'elle spécifie une dimension commerciale qu'une méthode d'affaire ne revêt pas nécessairement dans le cadre d'une administration, d'une association, etc. Mais si c'est la définition officielle, elle devrait donc être claire pour tout le monde, et c'est le principal.
  • [^] # Re: Mon expérience avec {MS|Open}Office

    Posté par  . En réponse à la dépêche Linux pour les débutants c'est facile !. Évalué à 1.

    tu cliques a un endroit pour placer le curseur, tu shift+clique a un autre endroit pour selectionner le texte entre les deux et ce p***** de Word change la sélection tout seul: en général si j'ai cliqué au mileu d'un mot, il me sélectionne tout le mot par exemple..
    De mémoire, il me semble qu'il y a une option pour désactiver ce comportement (je suis chez moi et je n'ai qu'OOo à la maison, donc je ne peux pas vérifier). Mais je suis d'accord avec toi ce comportement est ennuyeux.
    Dans le même style, dans la dernière version Word XP, il est impossible de sélectionner à la souris le contenu d'un paragraphe sans sélectionner le caractère de fin du paragraphe (i.e. le retour chariot). Je suis en train de penser qu'il y a peut-être une option pour ça aussi... Faudra que je jette un coup d'oeil.
  • [^] # Re: Merci

    Posté par  . En réponse au journal Constitution européenne: l'avis d'un prof de droit. Évalué à 2.

    sans compter que je ne sais pas si j'ai le droit de voter en étant expatrié
    Tu as le droit de voter, mais à condition d'être inscrit sur la liste électorale du Consulat dont tu dépends. Voici un lien qui devrait t'aider :
    http://www.diplomatie.gouv.fr/etrangers/vivre/elections/index.html(...)

    Normalement, seules les élections régionales ne sont pas organisées à l'étranger. Le référendum étant national, il devrait être possible de voter depuis l'étranger.

    En revanche en vérifiant cette information, je me suis rendu compte que je ne vais peut-être pas pouvoir voter ! Je suis immatriculé au Consulat de Londres mais à la lecture du texte, j'ai l'impression que l'immatriculation n'entraine pas automatiquement l'inscription sur les listes électorales. Damned !
    Bref, si tu n'es pas inscrit, il est de toute façon trop tard puisqu'il faut le faire avant la fin de l'année qui précède.
  • # Mon expérience avec {MS|Open}Office

    Posté par  . En réponse à la dépêche Linux pour les débutants c'est facile !. Évalué à 2.

    Je ne me considère pas comme un utilisateur expérimenté de MS Word, mais passant une très (trop) large partie de mon temps à produire de la documentation, j'ai en tout cas une longue expérience de Word.
    Lorsque j'ai voulu commencer à utiliser OpenOffice (à l'époque où ça s'appelait encore StarOffice, ça ne m'avait pas séduit), je me suis heurté à toutes ses habitudes inconscientes que j'avais prises avec MS Word.

    Par exemple, un raccourci que j'affectionne beaucoup est Ctrl + Flèche Haut/Bas pour passer d'un paragraphe au précédent/suivant. Dans OpenOffice, le raccourci existe mais pour quelque chose de différent (et je n'ai pas encore deviné quoi -- ok, il faudrait sans doute que j'aille lire la doc).
    Une petite différence qui m'exaspère dans OOo, c'est Ctrl + Backspace/Suppr qui gère les espaces autour des mots de façon surprenante.
    Par exemple dans la phrase :
    Le |petit cheval blanc (| représente la position du curseur),
    Ctrl + Suppr produit :
    Le |cheval blanc
    Tandis que dans la phrase :
    Le| petit cheval blanc
    Ctrl + Suppr produit :
    Le|cheval blanc (l'espace qui précédait cheval a également été supprimé).
    D'autant plus surprenant que Ctrl + Suppr à nouveau produit :
    Le| blanc
    Bon il est facile de comprendre l'algorithme qui est implémenté, mais d'un point de vue de l'utilisation je trouve ça un peu gênant. Toutefois, ce qui étonant c'est qu'on prend l'habitude et cette différence entre Word et OOo ne me gêne plus autant qu'avant.

    Pour citer aussi les avantages de OOo par rapport à Word, je trouve par exemple que les styles y sont beaucoup mieux pensés que dans Word, et donc leur utilisation est plus efficace.

    PS: je n'évoque pas mon expérience pour Windows/Linux étant donné que j'étais un utilisateur (relativement) expérimenté d'Unix, avant de l'être pour Windows...
  • [^] # Re: CE !!!

    Posté par  . En réponse au journal Microsoft vend aux employés de ses clients. Évalué à 2.

    Oui, ce n'est pas le fait que l'employeur ait négocié une réduction qui me dérange (comme je l'ai dit plus haut), mais que cela devienne en fait de la promotion pour les produits Microsoft.