#3588 a écrit 2279 commentaires

  • [^] # Re: Desktop, OEM : SuSE passe à l'offensive

    Posté par  . En réponse à la dépêche Desktop, OEM : SuSE passe à l'offensive. Évalué à 1.

    « Mais la FSF parle de logiciel. »

    C'est le premier objectif, mais les termes employés sont généraux, il y est question de « work » et pas de « software », ça m'a toujours paru bien volontaire. L'application explicite au code source n'est donnée qu'entre paranthèses, et on pourrait en fait s'en satisfaire puisqu'on peut associer à n'importe quel oeuvre (numérique) un code source. Et puis si tu insistes sur le fait que la FSF ne parle là que de logiciel, c'est bien que pour du non-logiciel la définition ne s'applique plus, donc qu'on ne veut pas réutiliser les mêmes principes...

    « Pour n'importe quel texte non technique, le simple fait de lire te donne la possibilité de modifier : tu reformules ! Tu as toujours un droit à reformuler. »

    Reformuler n'est pas modifier, c'est reformuler, rien de plus. C'est pour ça que je te donnais l'exemple de logiciels à sources ouvertes. Tu peux lire le code source, le comprendre, découvrir tous les principes et algorithmes utilisés, et implémenter un clone puisque toutes les idées que tu y auras découvert ne sont pas brevetables (pas encore !). Pour le logiciel, on ne se contente pas d'une simple « reformulation », on exige bien de pouvoir distribuer le même logiciel, avec des modifications extrêmement mineures (par exemple, en corrigeant une faute d'orthographe à l'affichage, au milieu de 200000 lignes de code). On n'exige pas que l'implémentation soit réécrite.

    « Le droit à modifier directement un texte n'a de sens que lors d'une démonstration purement technique (en particulier du code inclu dans un doc). »

    Non, il a du sens pour n'importe quel type de texte : faire une version réduite (pas un résumé : des parties résumées, mais aussi des parties reprises entièrement), une traduction, une version supprimant certaines fautes d'orthographe, etc. les exemples ne manquent pas. Une introduction à un sujet donné pourrait être réutilisée dans un autre document parlant du même sujet. Dans tous les cas on peut reformuler, mais on ne peut pas reprendre le texte directement. C'est comme si on n'avait qu'un droit de lecture des codes sources, et pas de réutilisation.

    « Dans le cas d'un logiciel, le fait de lire le code ne te permet pas de t'approprier l'idée. Tu peux comprendre comment ça marche mais tu ne peux pas le reexploiter. »

    Entre l'utilisation et la lecture du code source, tu as toutes les idées. Des documents complémentaires permettent surement de mieux comprendre, mais le code source contient tout. Je ne vois pas ce qui empêche de réexploiter les idées contenues dans un logiciel à sources ouvertes.

    « Par contre, si tu lis la Déclaration des droits de l'homme ou le Nouveau Testament, tu peux t'approprier la notion d'égalité et de partage completement libre, sans pourtant avoir modifier ces textes... »

    Je suis bien d'accord que parfois (/souvent) on n'a besoin que de l'idée, et qu'on a intérêt à reformuler, et très peu d'intérêt à reprendre mot pour mot. C'est d'ailleurs ce qui arrive souvent dans le libre : on beaucoup de logiciels clones les uns des autres et qui pourtant ne se sont pas pris de code l'un l'autre. Mais la possibilité de reprendre existe, et on l'exige, parce qu'on ne présume pas de l'utilité de cette réutilisation pour l'utilisateur. Pourquoi, spécifiquement dans le cas des textes, présumer que l'auteur n'aura pas besoin de reprendre des textes mot pour mot ? Il y a des cas où ça lui sera infiniment plus pratique que d'avoir à tout reformuler. De même que parfois reprendre du code est infiniment plus pratique que d'avoir à réimplémenter. Dans les deux cas, réécrire est quelque chose que l'on sait faire, mais qui représente un effort, et le libre permet de reprendre directement, sans travail d'écriture.

    Et puis si tu considères ça libre, qu'en est-il de l'adjectif propriétaire ? Un document FDL avec sections invariantes par exemple, tu dirais donc qu'il est libre et propriétaire, les deux en même temps ? Parce qu'autant je comprend la démarche pour le considérer libre (ce que je ne comprends c'est le pourquoi de certains critères différenciant les textes des logiciels), autant je ne vois pas comment on pourrait dire qu'il n'est pas propriétaire. Dans le dictionnaire, propriétaire a moins de définitions que libre, il y a moins d'ambiguïté : une section invariante relève bien d'une démarche propriétaire, on impose un ensemble de textes, sur lesquels on est seul à avoir autorité, et on refuse aux lecteurs de partager cette autorité. La section invariante n'a rien d'une chose « commune » ou « publique », sur laquelle chacun a les mêmes droits (dans les limites légales).

    « Si tu suis le lien que j'ai donné, tu verras que cette liberté est toujours considéré comme exigible lorsqu'on parle d'éléments techniques. »

    J'ai lu mais c'est le critère, l'approche orientée logiciel, que je ne comprends pas. Et puis je parlais à la fois de la FDL qui effectivement ne permet pas de mettre n'importe quoi en partie invariante et à la fois de ton point de vue qui me paraît encore moins libre (cf. la vie des vaches au vénézuala : l'ensemble est invariant, pas seulement le sujet principal).

    Donc finalement, il y a bien un critère, une « discrimination » ou « exception » qui est faite, mais ce n'est pas texte / logiciel, c'est technique / non-technique. Dans ce cas, c'est cette différenciation là que je ne comprends pas. Pourquoi la faire ? Les limites sont même sans doute parfois floues...

    Prenons un papier discutant d'un sujet quelconque. Les idées exprimées sont du non technique, et dans ce cas je suis d'accord qu'à partir du moment où on peut lire, on n'a pas besoin d'autre chose pour reprendre l'idée. Il en est de même pour le logiciel, où on saura aller pêcher toutes les idées nécessaires dans le code d'un logiciel si on veut en faire un clone ou reprendre certains de ces mécanismes. Mais pour avoir du libre, on veut pouvoir reprendre le code source tel quel, même pour l'utiliser dans un projet complètement différent. La même chose, adaptée au papier, consiste à reprendre ces « éléments techniques » et pas seulement ses idées, et pour un papier, les éléments techniques, c'est tout simplement le texte, mot pour mot.

    Finalement plusieurs initiatives ont étendu l'idée de logiciel libre à toute oeuvre (Art Libre par exemple, ou Debian qui après étude de la question n'a pas vu de raison fondamentale de considérer toute chose numérisable comme autre chose qu'un logiciel), et cette adaptation s'est faite en restant au plus proche de la définition initiale, avec une notion forte de « modifier » (=> possibilité de reprendre, tel quel, l'ensemble ou des parties), tandis que la FSF, pourtant la première à exprimer clairement et vulgariser les idées du logiciel libre, a finalement choisi la voie d'une version restreinte de certaines libertés, en faisant cette adaptation aux documentations.

    Ce qui fait que je ne peux pas adhérer au point de vue de la FSF, c'est qu'il consiste à présumer de ce à quoi va servir l'oeuvre : une doc d'un logiciel semble ne pouvoir évoluer que comme doc de ce logiciel, et le texte n'est pas sensé être utilisé ailleurs. Ce genre de chose n'existe pas du tout dans le logiciel, on ne présume rien sur la réutilisation.
  • [^] # Re: lire avant répondre

    Posté par  . En réponse à la dépêche Desktop, OEM : SuSE passe à l'offensive. Évalué à 1.

    « Non. si le brevet ne te permet pas d'utiliser le logiciel selon la GPL (par exemple payer les brevets mp3 pour utiliser un programme GPL) alors ton code ne peut pas être sous GPL. Du moins il y a un problème lorsque tu distribues le logiciel car tu donnes des droits (ceux de la GPL) à un autre alors que ces droits ne peuvent être respecté. »

    Il suffit juste que le distributeur ait le droit de le faire (ie. que le brevet ne s'applique pas dans son pays, ou qu'il ait payé le détenteur du brevet). Le logiciel sera bien GPL, sans problème. Par contre un utilisateur ne pourra s'en servir que si les lois de son pays l'y autorisent. C'est lui qui voit avec les lois locales, mais le logiciel est bien libre car dans un pays sans ces lois extrémistes sur les brevets, toutes les libertés seraient bien applicables. Tu peux considérer que le logiciel est non libre localement, mais en général on met les spécificités locales de côté, on ne garde des lois que ce qui est le plus généralisé : le copyright. Le reste sort de la relation client/fournisseur, et on n'arriverait à rien s'il fallait prendre en compte toutes les lois de tous les pays. « Libre » spécifie juste ce que veut bien te donner l'auteur, si ton pays a des lois extrémistes, c'est un problème entre toi et ton État, ce n'est plus le même sujet...
  • [^] # Re: Desktop, OEM : SuSE passe à l'offensive

    Posté par  . En réponse à la dépêche Desktop, OEM : SuSE passe à l'offensive. Évalué à 1.

    Je comprends bien la logique suivie par la FSF. Ce qui me gêne c'est que le document n'est vu que comme documentation d'un programme. Si le texte qui le compose ne pouvait avoir d'autre utilité que d'être utilisé dans cette documentation, alors oui ce serait du libre en pratique. Mais c'est comme si on considérait, dans le cas du logiciel, que la liberté de modifier n'était là que pour modifier le logiciel tout en faisant en sorte qu'il reste lui-même (par exemple, corriger des bugs, apporter une fonctionnalité, mais pas réutiliser le code dans un autre projet).

    Avec des sections invariantes un peu abusives par leur nombre, un document FDL pourra effectivement être libre « localement », en tant que manuel d'un logiciel particulier, mais son contenu ne pourra pas être réutilisé ailleurs. C'est en pratique juger de l'utilisation future de ce document : adapter, modifier le manuel semble être considéré comme légitime, mais en utiliser un extrait ailleurs semble être une utilisation illégitime... c'est quelque chose qu'on ne trouve pas dans le logiciel libre, et c'est pour ça que je trouve qu'un section invariante ne peut être que non libre...

    Le début du passage que tu cites évoques quelque chose qui en pratique n'est pas respecté, dans le cas du logiciel, et qui j'espère disparaîtra (sous cette forme) dans une future révision de la GPL. En pratique, on n'indique pas qu'un fichier a été modifié, si le changement est indiqué dans le changelog, c'est bien suffisant (RMS a d'ailleurs dit qu'il était d'accord avec ça).

    Et pour répondre rapidement à ton post précédent, je ne fais pas de distinction entre texte et logiciel pour qualifier de libre ou de non libre. Ou du moins, même si j'en faisais une, je sais que j'attendrais la liberté de faire des modifications dans les deux cas, de réutiliser des extraits ailleurs sans contrainte, etc. C'est en gros l'idée qu'on retrouve dans les licences libres non spécifiques aux logiciels. Pour moi le libre est le contraire du propriétaire, c'est à dire qu'il vise à donner à l'utilisateur les même droits que ceux de l'auteur, dans les limites légales possibles (étant donné ce qu'impose le copyright, l'auteur gardera toujours quelques privilèges), et en reconnaissant la « paternité » des auteurs et contributeurs successifs. C'est ce que donnent raisonnablement les licences de logiciel libre, d'art libre, etc. mais pas la FDL dans le cas de documents avec des sections invariantes.
  • [^] # Re: Desktop, OEM : SuSE passe à l'offensive

    Posté par  . En réponse à la dépêche Desktop, OEM : SuSE passe à l'offensive. Évalué à 1.

    « Wahouu, après un peu d'expérience sur linuxfr, j'arrive en fin a créer un troll de qualité en quelques lignes ! »

    Ce n'est pas un troll, le problème discuté existe, il y a un réel différend sur lequel chacun aimerait pourtant arriver à un consensus (si Debian met des docs de la FSF dans non-free, ce sera par conviction, mais aussi à regret). Et le différend, même s'il est limité (ça ne concerne que certaines docs) semble assez sérieux parce qu'il n'y a pas vraiment d'intermédiaire entre les deux points de vue : soit on accepte des sections invariantes comme « libres », soit on ne les accepte pas.
  • [^] # Re: Desktop, OEM : SuSE passe à l'offensive

    Posté par  . En réponse à la dépêche Desktop, OEM : SuSE passe à l'offensive. Évalué à 1.

    « Qu'ils définissent ce qu'ils entendent par libre ok, qu'ils utilisent un nouveau mot .... pas si ils n'ont pas envie. »

    Oui, mais ça me paraissait juste plus simple, parce que le contexte reste très lié au logiciel libre.

    « La FSF a une définition de ce qu'est la liberté appliquée au logiciel, il n'y a aucune raison qu'elle soit plus valable qu'une autre. »

    C'est une définition qui correspond à une définition de « libre » dans le dictionnaire, elle a donc déjà une certaine valeur. Les autres définitions (OSI/Debian) utilisent aussi l'adjectif, la définition varie un peu, mais il s'agit bien du même concept. Il y a donc une légitimité dans ce terme et dans sa définition actuelle (qui correspond à celle de la FSF) que n'auraient pas des versions dégradées de cette définition.

    « La seule nécessité c'est qu'on sache de quoi on parle donc de bien définir les termes si on n'utilise pas la def de la FSF (qui est la plus répandue). »

    On est d'accord, c'est l'essentiel... Mais quand la FSF parle de documentation libre, alors que celle-ci ne correspond pas à leur définition de libre, on n'est justement pas dans un contexte où on voit clairement de quoi on parle...
  • [^] # Re: Desktop, OEM : SuSE passe à l'offensive

    Posté par  . En réponse à la dépêche Desktop, OEM : SuSE passe à l'offensive. Évalué à 1.

    « Donc ça ne me pose aucun cas de conscience. Les libertés du LL sont conçues pour un but global : la liberté de comprendre, de savoir, de partager. »

    Donc la liberté de modifier n'existe plus ? Elle est pourtant réclamée quand la FSF énonce ses libertés.

    « Et je ne vois pas quelle doc de la FSF n'offre pas ces libertés. Donc dire que ce n'est pas "libre". »

    La liberté de modifier, mais tu sembles l'exclure ? Ce que je ne comprend pas, c'est pourquoi elle est demandée aux logiciels. Prenons l'exemple de Solaris, logiciel propriétaire dont les sources ont été ouvertes (elles ne le sont plus). Quand l'accès aux sources était libre on pouvait donc les lire, les comprendre. Pour ce qui est du partage, je ne sais pas quels étaient les termes exacts, mais imaginons un logiciel dont les sources sont librement diffusables, alors on atteint aussi ton objectif de partage. Ce type de logiciel devrait alors etre considéré comme libre, pourtant la FSF le refuse et exige bien la liberté de modifier.

    « Exemple : en Sciences Humaines, la base du travail est de lire ce qui à pu être écrit et penser et de s'en servir pour travailler. Les citations et références (bibliographies) sont à la base de ce travail.
    Seul le logiciel libre permet de faire de l'informatique selon cette méthode. »


    Non le logiciel aux sources ouvertes, mais non libre, le permet aussi. Et c'est bien pour ça que je ne comprend pas que la FSF laisse tomber sa définition du libre quand on sort du domaine logiciel... D'ailleurs elle n'est pas rédigée uniquement pour le logiciel, il me semble qu'on y parle de « work » et pas de « software », les conséquences sur un éventuel code source sont mises entre paranthèse. Un texte est comme un programme interprété, il est son propre code source, il n'y a pas le problème de la version binaire. Or dans un cas (le script) on a la liberté de modifier et elle est considérée exigible, dans l'autre (une doc, un texte) tu as l'air de dire qu'elle n'est pas pertinente.
  • [^] # Re: Mandrake, Fluctuat nec mergitur ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Desktop, OEM : SuSE passe à l'offensive. Évalué à 2.

    « Dis que yast est proprio avec les sources, possibilité de modification, sans brevet etc. Dire proprio pour yast, c'est comme si tu comparait yast aux produits de microsoft. » Si tu interprètes mal des mots qui ont pourtant des définitions claires, c'est ton problème. Yast est proprio, que tu le veuilles ou non. Sa licence n'a rien à voir avec les licences des produits MS, si ça te gène c'est toi qui fait un lien qui n'a pas lieu d'être parce que « proprio » désigne un ensemble très large. « Et je pense que tu es d'accord pour dire que ça n'a pratiquement rien à voir et que yast est plus proche d'un logiciel libre que d'un programme proprio classoque. » A priori les clauses abusives de MS ne sont pas le problème ici. On insiste sur le fait que Yast est proprio à cause d'une chose qu'il a en commun avec les produits MS : si l'éditeur se casse la gueule ou décide d'arrêter, les clients se retrouvent avec un produit non maintenu, et à réimplémenter entièrement si on veut le remplacer (à moins qu'il continue en "semi-libre", mais ça ne pourrait se faire que par des bénévoles, et j'imagine mal des bénévoles bosser sur un logiciel qui ne pourrait rester que semi-libre, et jamais devenir libre). « Tout ce bruit autour de suse à cause de yast et si peu de bruit pour dire que suse c'est avant tout un gros contributeur du logiciel libre. On a l'impression que suse ne fait que développer yast ce qui est complètement faux. » Encore une fois, ton problème c'est finalement les « impressions » que tu as... Si tu veux faire la promo de SuSE, rappeler leurs contributions, vas-y, ce ne sera pas hors-sujet... Mais je n'ai pas vu grand monde prétendre le contraire, je pense que les contributions (quoiqu'on en pense) sont reconnues...
  • [^] # Re: \o/ SuSE SAPULEPATE CAI PAS LIBRE \o/

    Posté par  . En réponse à la dépêche Desktop, OEM : SuSE passe à l'offensive. Évalué à 4.

    « Faut pas pousser. Si j'achete la mandrake powerpack ou prosuite qui a flash, staroffice, etc, alors la distribution mandrake n'est plus libre. De même si tu fournie la machine virtuelle java de sun, hop d'un coup la distribution n'est plus libre. » Bien sûr que cette distribution là n'est pas libre. « Tu peux donc affirmer que les distributions mandrake powerpack/prosuite est propriétaire et donc non libre. Ben moi je ne le ferais pas. » Je le fais, parce que c'est le cas. Telle qu'elle est cette distribution n'est pas libre. Qu'est-ce qu'on a si on enlève le non-libre ? Je suppose que ça doit ressembler à la Mandrake « normale », celle qui est complètement libre (dans le cas de SuSE une telle version libre n'existe pas, et ne pourrait pas être créée à cause du rôle essentiel de Yast). Peut-être que si tu prends le cas de Debian où on appelle « non-free » la partie non libre, ça te paraitra plus évident ? La distribution « Debian stable + Debian stable/non-free » n'est pas une distribution libre non plus... Comme la plupart des autres distribs, elle comporte un gros sous-ensemble qui est libre et fonctionnel (et aussi distribué). Dans le cas de SuSE, ce sous-ensemble n'est pas fonctionnel (rôle de Yast). Mais ce n'est qu'une affaire de vocabulaire tout ça...
  • [^] # Re: Desktop, OEM : SuSE passe à l'offensive

    Posté par  . En réponse à la dépêche Desktop, OEM : SuSE passe à l'offensive. Évalué à 2.

    « Pour moi ce qui compte c'est la diffusion du savoir. Les mots libres et non libres me servent à qualifier ce qu'on peut légalement diffuser. Les termes ne sont pas une fin en soit. Et la doc emacs me semble permettre tout à fait de diffuser, de partager le savoir. C'est ce qui compte pour moi. » Tu décides donc de prendre une définition de « libre » qui ne concerne que la diffusion, et pas la modification. Si c'est la seule liberté que tu donnes, alors c'est normal que ton article soit considéré comme non-libre dans une distribution logiciels libres, puisque la définition de « libre » n'est plus la même. Et je ne vois pas alors ce qui pose problème si des docs de la FSF vont dans la section non-free de Debian, puisque si je comprends bien ces docs n'ont aucune prétention à donner les libertés du LL. Les raisons pour qu'un texte soit invariant, je ne cherche pas à en trouver, c'est comme pour le LL, chacun choisit sa licence. Pour les vaches du Vénézuela je ne vois aucun intérêt à ce que le texte soit invariant, en fait ce sera juste un choix que tu feras. Tu souhaites donc que ce texte soit proprio, mais librement diffusable. Très bien, mais il y a aussi des gens qui font des textes libres (ie. diffusables, modifiables, etc.) et il n'y a rien d'étonnant à ce que des distributions libres ne veuillent que du libre, ou pour être plus clair, que du diffusable/modifable/redistribuable. Tu utilises simplement une définition de libre différente. C'est étrange de vouloir faire des exceptions dès qu'on sort du domaine du logiciel... Qu'on choisisse des licences différentes, plus restrictives, je comprends, mais pourquoi appeler ça du libre, surtoute lorsque le contexte reste celui du logiciel libre (par exemple pour les documentations) ?
  • [^] # Re: Desktop, OEM : SuSE passe à l'offensive

    Posté par  . En réponse à la dépêche Desktop, OEM : SuSE passe à l'offensive. Évalué à 1.

    « D'ailleurs le logiciel non modifiable n'est qu'un logiciel libre avec une grosse section invariante. » Là tu supposes quand même que section invariante n'est pas incompatible avec « libre ». « Un soft qui n'autorise pas la redistribution commerciale dans une distrib c'est la fin du monde, par contre des sections invariantes dans une doc libre c'est quelque chose de pas gênant. » Effectivement, c'est une attitude qu'on rencontre, et c'est pour ça que l'approche de Debian me paraît bien plus cohérente, et bien loin des intentions qu'on leur donne. Il faudrait que ceux qui veulent faire du « quasi-libre » avec des éléments invariants assument un peu, reconnaissent la logique propriétaire qu'il y a là-dedans, et utilisent un nouvel adjectif pour désigner ce type de libertés relatives données aux lecteurs/utilisateurs. Même si c'est non-libre, les libertés qui sont quand même présentes sont très appréciables. Ce qu'on appelle le semi-libre, par exemple, est non-libre mais est bien plus proche du libre que du proprio classique.
  • [^] # Re: Desktop, OEM : SuSE passe à l'offensive

    Posté par  . En réponse à la dépêche Desktop, OEM : SuSE passe à l'offensive. Évalué à 3.

    « On dirait plutot une guerre de tranché de certain de Debian contre la FSF plutot qu'un débat protitant au libre. »

    J'ai au contraire l'impression que Debian a une attitude un peu plus responsable vis-a-vis des principes du libre (ie. des engagements expliqués à leurs utilisateurs). Ils ont une définition et s'y tiennent. Pour reprendre un exemple donné sur une de leurs mailing lists : la FSF accepte et trouve normales les sections invariantes de la FDL, mais trouvait complètement incompatible avec le libre les anciennes clauses de pub des licences BSD (ou mécanismes similaires). J'ai lu en détail le site de GNU, et j'ai longtemps suivi la mailing liste debian-legal, franchement je suis de plus en plus déçu par la tendance qu'a la FSF à faire des exceptions qui l'arrangent, alors qu'elles s'éloignent de la définition du libre.

    « Ces sections invariantes, te semblent elles te priver de liberté ? »

    Oui. S'il y a des sections invariantes, on n'est pas libre de faire des travaux dérivés. L'existence de sections invariantes consiste à considérer que le document va évoluer/s'améliorer en restant ce document, et non un document complètement différent. Les exemples où c'est vraiment gênant ne manquent pas. Parmi ceux que j'ai vus cités, des annexes reprenant des textes "politiques" de la FSF sur le libre (même si je suis d'accord avec l'essentiel de leurs textes, je ne vois pas pourquoi ils devraient être imposés dans un document), l'exemple (hypothétique) de protocole de communications vaguement basé sur un autre (ie. ce n'est pas le même, mais il est très utile d'en reprendre certaines parties).

    Debian voit un vrai problème dans la FDL, je me souviens avoir lu la tentative de Branden Robinson d'écrire une licence pour documents indéniablement libre. J'ai l'impression que ça n'a pas aboutit, mais la quantité de discussions et de préparations montre bien que ce n'est pas « pour être contre la FSF » mais bien par conviction. Quant au « plutôt qu'un débat profitant au libre », le sujet a été soulevé il y a pas mal de temps maintenant et très largement discuté, dire que Debian refuse le débat à propos de ça, c'est de la totale mauvaise foi. La seule conclusion, si on peut en faire une maintenant, c'est que la FSF et Debian n'ont pas la même interprétation du terme « libre », malgré des définitions habituellement considérées quasi-équivalentes (FSF et DFSG). Parmi ces deux interprétations, seule celle de Debian me paraît cohérente dans leurs discours respectifs, cette aussi celle qui parait la plus proche de l'idée du libre (si on considère bien le libre que l'opposé du propriétaire : un utilisateur obtient les mêmes droits que l'auteur, dans les limites légales possibles)

    « Une licence en elle même est invariante pour valoir quelque chose. La GPL ne serait ainsi pas libre... C'est grave ? »

    Je pense que tu connais la réponse parce que le problème a été très souvent soulevé. Les licences sont le seul moyen d'exprimer le libre dans un contexte où le copyright « par défaut » est extrêmement restrictif. La licence qualifie une oeuvre, mais n'en fait pas vraiment partie. Bref, cette question a été identifiée depuis longtemps comme un « faux problème », je me souviens être passé plus d'une fois sur des discussions à propos de ça, s'il y en a que ça intéresse vraiment je pense que Google doit pouvoir en retrouver...

    Et puis tu prends surtout le problème à l'envers : un texte de licence pourrait être libre, parce qu'un travail dérivé ne remplace pas l'original. Si la GPL était libre, personne ne pourrait pour autant la modifier dans l'archive d'un logiciel et prétendre pouvoir appliquer cette nouvelle version. Alors pourquoi les textes de licence ne sont pas libres ? Pour éviter ce genre de confusions, justement, et aussi parce que ça ne présente qu'un intérêt très mineur. La même remarque est parfois faite à propos de standards, de RFC, etc. Tous ces documents pourraient être libres (et là ce serait utile) sans que ça remette en cause l'aspect « standard » : le standard correspond à la version officielle, de l'organisme officiel, avec une date ou une version donnée. Si le texte est libre, des travaux dérivés ne changeront pas le standard pour autant.

    Pour conclure sur la FDL, je ne vois vraiment pas comment on pourrait considérer comme libre un document avec des sections invariantes. Je conçois très bien que des auteurs veuillent employer ce type de licence, avec quelques passages invariants, sans abus. Je comprends très bien ce souhait. Mais je ne vois pas comment on peut arriver à considérer libres de tels documents.
  • [^] # Re: \o/ SuSE SAPULEPATE CAI PAS LIBRE \o/

    Posté par  . En réponse à la dépêche Desktop, OEM : SuSE passe à l'offensive. Évalué à 1.

    « Si suse n'était pas là, mandrake, debian, redhat, etc n'aurait pas alsa, reiserfs, etc. »

    Ca, on n'en sait rien. Ces trucs là, non, mais des équivalents (et c'est la seule question intéressante), on ne sait pas (à moins que la fiabilité des boules de cristal ait fortement augmenté récemment).
  • [^] # Re: \o/ SuSE SAPULEPATE CAI PAS LIBRE \o/

    Posté par  . En réponse à la dépêche Desktop, OEM : SuSE passe à l'offensive. Évalué à 1.

    > > SuSE est un logiciel ouvert mais pas libre.
    > yast

    SuSE. (yast aussi, mais il palait de SuSE, et ce qu'il a dit est correct)
    « yast est non libre » et « yast fait partie de SuSE », ça implique « SuSE est non libre ». Pourquoi cette obstination de certains défenseurs de SuSE à nier cette évidence (on n'a pas les libertés du LL sur l'intégralité de la distribution SuSE).

    99% des logiciels de SuSE sont libres, c'est vrai, et c'est surement un avantage à mettre en avant. Mais ce n'est pas ça qui va transformer SuSE en distribution libre. SuSE peut aussi apporter beaucoup à des projets libres, et avoir plein de bonnes intentions envers le libre, ce n'est toujours pas ça qui en fera une distribution libre.

    « Libre » c'est un adjectif, il a une défintion (et même quelques unes, mais tout le monde s'entend sur ce qu'il signifie). Cette définition s'applique à un logiciel ou à un ensemble de logiciels. C'est tout bête, soit les caractéristiques requises sont vérifiées, soit elles ne le sont pas. Dans le premier cas on a du libre, dans le second du non-libre, et SuSE est dans ce second cas. C'est uniquement une question de vocabulaire, et ici la définition ne laisse pas d'ambiguïté. « Libre » c'est un adjectif précis, pas une médaille qu'on donne à ceux qui contribuent au libre, font des distribs contenant du libre, etc.
  • [^] # Re: Nouveautés : astuces, sondages, logo, suppression de compte

    Posté par  . En réponse à la dépêche Nouveautés : astuces, sondages, logo, suppression de compte. Évalué à 1.

    « Aucun, mais il semblerait que c'est le moyen pour certains de dire qu'ils sont pas contents. Alors comme ça maintenant ils peuvent le faire sans demander... :) »

    Il y a un gros intérêt pour LinuxFR : s'il s'agit bien du type de suppression dont il a été question dans une précédente news (suppression du compte et de tous les commentaires de l'utilisateur) alors la phrase « Les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs, LinuxFr n'en est pas responsable » commence à avoir du sens. Parce que quand ce n'était pas le cas, ce refus de responsabilité (même si on le comprend) était totalement indéfendable, par définition du mot appartenir (en fait la suppression est sans doute exigible de toutes façons par le droit francais, dès lors que l'on considère que le commentaire appartient au posteur et non à LinuxFr).
  • # Re: Obtenir les accents bizarres quand on a pas le clavier adéquat (íóáúñõ...)

    Posté par  . En réponse au message [X-Window] Obtenir les accents bizarres quand on a pas le clavier adéquat (íóáúñõ...). Évalué à 2.

    J'utilise la touche "compose" (Windows de droite), ça ne nécessite pas de la maintenir pendant qu'on fait la combinaison. (j'utilise debian/sid, je n'ai pas eu de configuration particulière à faire)

    Ça sert aussi pour d'autres choses que les accents et cédilles. Par exemple Æ, æ, œ, Œ, ³ (^3), © (CO), ¥ (-Y), ± (+-), ¿ (??), Ø (/O), etc.
  • [^] # Re: vive la justice ricaine

    Posté par  . En réponse à la dépêche Entente et monopole : AOL Time Warner s'arrange avec Microsoft. Évalué à 2.

    « Les délits ou infractions, pas les crimes (enfin, pas encore ;->) »

    Pourquoi « pas encore » ? Je parle bien des crimes commis/reprochés. C'est le terme US (ce que je disais dans ma phrase). Quant à la question de savoir si la traduction en français donne « crime » ou « délit », c'est moins évident, mais tes propositions ne sont pas forcément les bonnes (et « infractions » ne l'est certainement pas).

    Si je confronte ce qui leur est reproché à la définition de « crime », je ne vois rien d'incompatible, et c'est aussi du même ordre de gravité que beaucoup d'actes qualifiés de « crimes » (c'est très vaste). Cette traduction me paraît la meilleure. L'ordre de grandeur du « délit » me paraît très en dessous de ce qui est reproché à MS.
  • [^] # Re: vive la justice ricaine

    Posté par  . En réponse à la dépêche Entente et monopole : AOL Time Warner s'arrange avec Microsoft. Évalué à 2.

    Est-ce qu'elle a seulement la possibilité de faire quelque chose d'utile, une condamnation efficace ? Ce n'est pas une entreprise US. Si l'entreprise n'est pas démantelée aux US (les crimes y ont été reconnus, c'est la condamnation qui n'a pas suivi) il n'y a pas grand chose de vraiment utile à faire (sur le plan de la justice, bien sûr il reste l'effort d'information sur leurs pratiques, mais on sort de la question de la justice européenne)
  • [^] # Re: Microsoft et les centres hospitaliers

    Posté par  . En réponse à la dépêche Microsoft et les centres hospitaliers. Évalué à 1.

    Je pense avoir répondu en partie dans l'autre post. Ie, non je ne prends pas en compte uniquement la stabilité. Tu détermines mal la qualité : tu fais une somme de qualités individuelles, c'est simpliste. Tu prends aussi en compte la difficulté de développer le soft, sa complexité. Là tu ne parles déjà plus de qualité du produit dans le rapport client/fournisseur, tu parles de la qualité du travail (ce n'est plus le même sens) des chercheurs et des développeurs de MS, point sur lequel je ne me suis pas exprimé, et sur lequel j'ai sans doute la même opinion que toi (positive). Quand on parle de MS et de son attitude, franchement, il est clair que l'on parle de la boite et de ses décisions "politiques", pas des gens qui obéissent et font l'essentiel du boulot.
  • [^] # Re: Microsoft et les centres hospitaliers

    Posté par  . En réponse à la dépêche Microsoft et les centres hospitaliers. Évalué à 1.

    Me traiter de mauvaise foi ne va pas changer mon opinion tu sais.

    Ben prétendre qu'un OS qui plante toutes les heures dès qu'on a 2 ou 3 applis qui tournent en même temps, et qu'il faut réinstaller tous les 2/3 mois pour que ça ne plante pas encore plus, prétendre que ça c'est un OS qui est le résultat d'une vraie politique de qualité, oui ça me parait être très clairement de la mauvaise foi. Pour l'essentiel du reste, tes réponses font très parano, mais c'est sans doute que tu as mal compris. Tu réponds par tout un tas de banalités que personne ne conteste ! Tu as juste un problème avec la notion de qualité, dans son sens "technique" (ou sens entreprise, je ne sais pas comment qualifier).

    Tu continues depuis le debut a dire que MS se foutait de la qualite, tu l'as dit non ?
    Moi je te montres que non, et contrairement a ce que tu crois, qualite ca ne se mesure pas uniquement a la stabilite, le jour ou t'auras compris ca t'auras fait de grand progres.


    Si c'est ce que tu as compris, tu as un problème de lecture. Et dans tous les cas, un problème sur la "qualité" : évidemment que qualité et stabilité sont deux choses différentes. Seulement la stabilité est un critère parmi plusieurs autres, relatifs à la satisfaction du client. Toi, tu supprimes le critère qui ne t'arrange pas, la stabilité. Je le prends en compte parce qu'il est essentiel, ça ne veut pas dire que c'est le seul. Tout le baratin que tu sors à propos des progrès, des avantages de Win95, etc. tout ça c'est bien gentil, mais c'est pas la peine de le rabacher parce que je ne l'ai pas remis en cause, je suis d'accord sur les progrès, mais progrès et qualité sont deux choses différentes. Une fois encore tu as l'air de faire comme si on niait les progrès et toutes les choses positives que MS a mis dans ses produits. Tu as l'air de confondre progrès et qualité. La stabilité est un critère dans la qualité, et la qualité c'est un ET entre plusieurs critères, pas un OU. Si Win95 avait été stable mais avec une interface pourrie, il aurait été de piètre qualité à cause de l'interface. En quelque sorte, MS a "massacré" un OS qui avait des avantages, parce que certains aspects ont été baclés. C'est d'autant plus dommage que tout le monde s'accorde sur les points positifs, la "bonne" tendance à suivre, mais que la qualité n'était pas la priorité (un aspect, la stabilité, franchement négligé au cours de la série).

    Quand a Win95, c'etait un grand pas en avant par rapport a Win3.1, c'est tres clair.

    Exemple parfait de ces banalités à coté de la plaque que tu donnes comme réponse. On pourrait discuter de cette affirmation parce qu'il y a des tonnes de clients qui auraient préféré la stabilité à tel et tel progrès, c'est subjectif, mais après tout ceux là pouvaient rester à leur ancien système. Donc globalement je suis d'accord à chaque fois que tu parles de progrès, seulement c'est pas la question, la qualité c'est pas ça. La qualité c'est indépendant de ce qui s'est fait avant, c'est le produit qu'on juge, sa cohérence et son fonctionnement par rapport au public visé (il y a aussi les services mais là je ne parle que du produit proprement dit).

    Win95 sur plusieurs points etait d'ailleurs meilleur que ses concurrents(OS2, MacOS, AmigaOS,...), et les developpements qui avaient lieu autour de 1995 et apres chez MS ont amene les OS qu'on a aujourd'hui (Win2000 / XP), preuve que l'amelioration etait constante et poussee.

    Idem pour tout ça. Au moins le début. Pour les développements de 95 à 2000, le client s'en fout que tu développes l'OS parfait pour dans quelques années, si pendant ce temps là tu lui donnes des produits avec trop de défauts. Même si MS a choisi la direction de XP/2K très tôt, il a dans le même temps, choisi de livrer des OS médiocres en attendant ceux-là. Médiocre (par rapport à ce qu'on désigne par "qualité") n'est pas incompatible avec le fait que ce soit les meilleurs. Et c'est d'ailleurs courant quand un producteur a peu de concurrence, il peut se permettre ça. Un souci de qualité constant aurait été une amélioration, peut-etre plus progressive et plus lente, mais avec une vraie qualité à chaque produit (par exemple (je dis ça au pif, c'est juste pour donner l'idée) : des Windows toujours en supplément de DOS jusqu'à ce qu'un Windows du style 95 mais stable soit finalisé).

    Bref, MS n'a pas fait pire que qui que ce soit, alors soit le monde informatique en entier s'est ligue pour faire de la merde, ou alors tu as une notion de "qualite" qui n'est pas la meme que bcp de gens.

    J'ai la notion de qualité qui est celle qu'on emploie quand on parle de produits d'une entreprise. Encore une fois ta réponse fait très parano ("MS ne fait pas pire"), j'y ai en fait déjà répondu puisque j'ai dit que le comportement de MS était très classique, vraiment courant dans les entreprises : en gros, on ne fait de politique de qualité forte que quand on en a vraiment besoin. Je l'ai pourtant bien dit plus haut que ce n'était vraiment pas spécifique à MS. C'est juste plus voyant pour les entreprises qui sont en position dominante sur un secteur, elles n'ont pas de souci côté demande, d'où la possibilité de négliger des choses en qualité que les entreprises en situation de vraie concurrence ne pourront pas se permettre de négliger si elles veulent survivre. Je l'ai dit, il n'y a rien de vraiment spécifique à MS. Et le monde ne s'arrete pas à MS et au monde informatique, tu trouveras ça aussi pour des produits matériels, mais tu veux absolument y voir une attaque contre MS et tu fais comme si les mêmes reproches n'étaient pas à faire ailleurs. Si le sujet c'est MS, si ceux qui nous posent problème c'est MS, on parle de MS, et si une autre entreprise dans un domaine complètement différent fait la même chose, c'est pas mieux mais on n'en parle pas parce qu'on n'est vraiment pas concerné.

    Toi la seule chose que tu vois c'est la stabilite, alors que ce n'est qu'un des elements qui font la qualite d'un OS,

    Non, la stabilité c'est évidemment une chose parmi d'autres. Ton problème c'est que tu parles de qualité mais pas au sens produit. Tu fais simplement la somme de ce que tu trouves positif, et le bilan est plutot correct, la stabilité apparait très secondaire, c'est normal. Quand on parle de qualité de produits, ce n'est pas ça, ce n'est pas une somme, c'est un ET, et ça a une traduction directe sur la satisfaction du client. Le grand public n'a pas besoin de la même stabilité qu'une entreprise, mais la stabilité (et les bugs) de la série Win9x était quand même bien au dela de l'acceptable. MS n'a pas mis la priorité dessus, tu le dis, c'est à dire qu'ils ont bien eu une politique de qualité mais celle ci leur disait qu'il était plus rentable d'apporter des progrès que d'avoir un produit stable. C'est normal, le but c'est de faire passer les clients à la version suivante, et avec la position dominante il pouvaient se permettre de négliger la stabilité et ce genre de "détails". Une entreprise fait de la logique de profit, et là, la qualité (au sens produit) était clairement secondaire par rapport au progrès, c'est le choix qu'ils ont fait.

    Tu n'as simplement aucune idee du developpement de logiciels de ce type.

    Cette réflexion montre bien que tu réponds à coté de la plaque, parce que tout ça concerne beaucoup moins le développement que les choix politiques de l'entreprise et le point de vue client. Je ne sous-estime pas le développement logiciel, mais c'est sans importance parce que ce n'était pas la question ici. Sauf si on prend "qualité" dans un sens hors du contexte client/fournisseur, ce qui n'était clairement pas le cas ici. Si ça te fait plaisir, même les Win9x avaient plein de qualités (au pluriel, ie individuelles), mais la question de la qualité (au signulier) est un peu plus complexe que ça, ce n'est pas une simple somme.
  • [^] # Re: Lmule est mort, vive Xmule !

    Posté par  . En réponse à la dépêche Lmule est mort, vive Xmule !. Évalué à 1.

    c'est discutable, tu lui soustrait son droit de controle sur les copies.

    Ca ne change rien, parce que tu ne soustrait pas son droit de controle, et ce que dit Yeupou reste juste. Le droit de controle il l'a toujours, il y a simplement violation de ce droit. C'est quelque chose d'illégal, mais ce n'est pas du vol.
  • [^] # Re: Lmule est mort, vive Xmule !

    Posté par  . En réponse à la dépêche Lmule est mort, vive Xmule !. Évalué à 1.

    <i>> s/piratage/partage

    L'essentiel de l'utilisation du p2p est effectivement illégal, c'est un fait.

    Je ne comprend pas trop bien en quoi ce que tu dis est une réponse à son s/piratage/partage/. Je suis d'accord avec ce que tu dis, mais partage reste le terme correct, et piratage est avant tout le terme employé dans la propagande qui cherche à criminaliser ces échanges (ils sont illégaux, mais le degré de gravité est extrêmement bas, ça correspond aux infractions). Donc définitivement s/piratage/partage/, ou "partage illégal" si on est choqué par l'aspect trop positif du mot partage...
  • [^] # Re: Microsoft et les centres hospitaliers

    Posté par  . En réponse à la dépêche Microsoft et les centres hospitaliers. Évalué à 1.

    Je réponds quand meme a cet autre passage... Quand au systeme initial, tout le monde est d'accord sur le fait qu'il plantait regulierement, ca n'en fait pas une merde finie, les utilisateurs desktop n'ayant pas les memes besoins qu'un OS serveur. Je n'ai employé le terme de merde que parce que tu l'avais déja plusieurs fois utilisé ici à propos de la série Win9x/Me. Mais quand c'est quelqu'un d'autre qui emploie ce terme, ce n'est plus vrai, si je comprends bien ? Entre un OS qui plante 1 fois par jour et qui fait ce que l'utilisateur veut et un OS qui ne plante jamais mais ne sert a rien pour l'utilisateur, le client va prendre le 1er car il repond mieux a ses besoins, et en cela il a des qualites. Une fois par jour, c'est une blague. Si tu n'utilisais simultanément qu'entre 0 et 1 logiciel à la fois, oui. Avec 4 c'était plutot une fois par heure. Enfin bon, là n'est pas l'essentiel : ici ta notion de qualité c'est "ca convient mieux à l'utilisateur que linux". Super. Quel scoop. En quoi ça en fait un bon logiciel, conçu avec de véritables objectifs de qualité ? Tu arrêtes de réfléchir dès qu'on critique MS donc je vais plutot te donner un exemple avec un autre logiciel : quand le meilleur navigateur web libre et graphique plantait tous les 1/4 d'heures, c'était le meilleur dans sa catégorie, ça n'en faisait pas pour autant un logiciel de qualité. Enfin au moins celui-là n'avait pas la prétention d'être terminé. Et même si de telles comparaisons étaient pertinentes (elles ne concernent que ce que l'utilisateur a à disposition, pas la qualité indépendamment de la concurrence), il serait intéressant de prendre en compte la position dans le marché et les ressources financières pour juger de l'effort réel (l'effort de la boite, ie le choix, et non l'"effort"/les compétences des développeurs et concepteurs qui eux ne sont évidemment pas remis en cause)
  • [^] # Re: Microsoft et les centres hospitaliers

    Posté par  . En réponse à la dépêche Microsoft et les centres hospitaliers. Évalué à 1.

    Lis ça et après on en reparle : http://www.winsupersite.com/reviews/winserver2k Lis le thread et on en reparle. MS ne se fout pas de la qualité aujourd'hui, c'est une priorité, ça se voit, entre autre par la qualité largement améliorée de ce qu'ils sortent aujourd'hui (Aujourd'hui et depuis quelques années). Faut-il te recopier l'intégralité des threads dans chaque post puisque tu ne prends pas la peine de lire au-delà avant de répondre ? Ca risque de ne pas etre tres pratique... Le truc que tu refuses obstinément de comprendre, c'est que MS ne pourrait pas faire autant de fric si ils se foutaient de la qualité. Mais tu préfères te complaire dans l'idée qu'MS est entièrement mauvais sans chercher plus loin pourquoi ils sont devenus les premiers Tu confirmes que tu n'as pas lu les précédents posts. Aujourd'hui MS tient compte de la qualité, c'est évident. Il y a la concurrence de certaines solutions libres (souvent ça n'a pas le même niveau, manque de logiciels, etc. mais ça tente du monde, on le voit), et le ras-le-bol des utilisateurs qui étaient sous Win9x. Aujourd'hui c'est une priorité, parce que c'est considéré critique. Si tu estimes que ça a toujours été le cas, explique comment on peut sortir Windows Me en ayant la qualité et l'amélioration de ses produits comme priorité n°1. Si tu penses qu'ils font de la qualité aujourd'hui juste pour faire plaisir aux utilisateurs, sans souci du retour, et non parce qu'ils ont estimé que ça rapporterait plus, ou que c'était indispensable pour garder le marché, c'est plutot naïf. MS fonctionne comme toutes les entreprises. La qualité n'est pas la priorité si ce n'est pas jugé indispensable. Ca ne l'a pas toujours été, et ça l'est aujourd'hui. J'en ai quelques centaines parmis mes collègues de bureau (oui, on fait souvent des docs de plus de 40 pages). C'est le logiciel parfait, sans aucun défaut ? Des collègues qui préfèrent ce logiciel à n'importe quel autre, j'en ai plein aussi. Des utilisateurs qui n'ont jamais de problème et de pertes de données avec, aucun (les pertes de données, c'est pas tous les jours, et il y a des sauvegardes, mais ça fait quand même partie de ce qui ne devrait plus exister). C'est aussi nettement plus stable si la personne est toujours sur le même poste, mais ce n'est pas le seul type d'utilisation. Et toi, d'où te vient ton expérience coté éditeur et coté client ? Tu développes un gros logiciel end-user ? Sur quoi te bases-tu pour juger le boulot de MS ? Le client regarde la qualité des produits, le reste il s'en fout. Mais tu as encore dû éviter de lire le/les posts précédents et tu supposes sans doute que je parle de MS aujourd'hui. Si tu les avais lus, tu aurais compris qu'il n'est pas question ici du boulot de MS mais de ses décisions. D'ailleurs le fait que tu dises tu préfères te complaire dans l'idée qu'MS est entièrement mauvais sans chercher plus loin pourquoi ils sont devenus les premiers montre que tu n'as pas voulu lire ou comprendre grand chose de ce qui a été dit. Là où il n'y a que des critiques assez précises/localisées, tu lis "MS est entièrement mauvais", ce qui est très loin d'etre mon avis. Il faut préjuger et caricaturer à l'extrême pour en arriver à ce point là...
  • [^] # Re: Microsoft et les centres hospitaliers

    Posté par  . En réponse à la dépêche Microsoft et les centres hospitaliers. Évalué à 1.

    La mauvaise foi tu te la garde, de 1995 a 2000 MS etait clairement en situation de monopole sur les OS desktops sans aucun concurrent en vue.
    En cette meme periode un tas d'elements comme COM, DirectX, le mouvement vers un noyau NT, le design de Win2000, etc... sont apparus.


    Impressionnant de mauvaise foi, tu continues à faire comme si on prétendait que MS avait fait régresser ou stagner ses OS. Il faudrait peut-être arrêter de voir ces exemples de progrès comme exceptionnels, ils sont normaux de la part d'une entreprise qui a la puissance financière de MS. Mais on va sans doute apprendre qu'il faut avoir un immense souci de la qualité pour sortir un système comme Windows 95.
    Quel torchon.
  • [^] # Re: Lmule est mort, vive Xmule !

    Posté par  . En réponse à la dépêche Lmule est mort, vive Xmule !. Évalué à 2.

    Non, tout ça c'est illégal, même si ça ne devrait pas, moralement.
    Légalement, c'est tant pis pour toi si tu perds/détruis un CD, et si tu n'as pas fait de copies. Les seules copies autorisées, c'est à toi de les faire à partir de tes originaux ; si c'est technologiquement impossible, l'éditeur et le vendeur ne sont pas tenus de t'en fournir. Il s'agit de droit de faire des copies (personnelles) et non de droit à une copie.

    Bien sûr entre une copie de sauvegarde faite à temps, et une copie faite après avoir cassé un CD, matériellement il n'y aura aucune différence et ça ne paraît pas très logique que seule la première soit légale, mais les lois et le bon sens, ça ne va pas bien ensemble...