#3588 a écrit 2279 commentaires

  • [^] # Re: Le grands capital vous ment!!!!

    Posté par  . En réponse à la dépêche GNU/Linux et économie solidaire. Évalué à 2.

    « Parce que le logiciel libre n'abolit pas la propriété, c'est tout. Que veux-tu que je te dise de plus. L'auteur d'un bout de code reste propriétaire de son bout de code. »

    Evidemment que le logiciel libre ne peut pas aller au delà de ce que la loi ou le droit définissent ! Je parle bien sûr de l'effet recherché : faire disparaître les contraintes qu'impose a priori la propriété. Les licences permettent de simuler une possession communautaire et non individuelle. Si l'auteur reste le seul propriétaire officiel, c'est parce qu'il n'était pas possible de définir le libre autrement en passant pas ce qui existe légalement.

    « Il possède, entre autres, le droit de distribuer son code sous une autre licence non compatible avec la GPL »

    Tout comme n'importe qui s'il y a une double-licence définie comme ça.

    « ou bien de ne plus distribuer son programme sous GPL (les versions précédentes restent sous GPL). »

    Ca, ce ne serait pas possible s'il existait un copyleft légal. Le copyleft actuel le permet car il est contraint d'utiliser le copyright, et a donc ce défaut par rapport à ce qu'il est sensé être. Toi tu es bien au courant de ce fonctionnement lié à la loi, mais en général les gens sont surpris d'apprendre qu'un auteur de code GPL est capable de revenir sur la licence. Tout simplement parce qu'ils ont en tête la notion première du copyleft.

    « Ça c'est ta définition, qui n'est pas la définition commune, donc il fallait le préciser. »

    Ce n'est peut-etre pas la tienne mais c'en est une. C'est la seule qui était pertinente dans le contexte. Il est évident qu'une licence libre ne peut pas redéfinir les lois.

    « Supprimer la propriété, pour moi, c'est supprimer la propriété, pas céder une grande partie de ses droits aux autres. »

    Les mêmes droits de propriété pour tout le monde sur l'objet en question, c'est supprimer la propriété. C'est le fait, et l'objectif. S'il y a encore une légère distinction entre l'auteur et les autres, c'est parce qu'on ne peut pas faire mieux avec les lois actuelles.

    « Le libre sans notion de propriété existe, ça s'appelle le domaine public. »

    Pas uniquement, c'est valable aussi pour l'ensemble du libre. Il ne serait pas nécessaire d'avoir un propriétaire pour exiger de suivre ce que dit une licence. C'est juste que le droit d'auteur ne le prévoit pas, il y a un manque juridique qui n'a pas été fait pour le libre. <b>Le libre utilise la propriété faute de mieux</i>, il pourrait s'en passer si des structures légales pour l'accueillir existaient.

    « Mais sans notion de propriété, tu ne peux pas imposer de restriction comme le fait la GPL. »

    Parce que tu ne penses encore qu'aux lois. La GPL n'est restrictive qu'à cause de choses comme la propriété. S'il n'y avait pas de propriété, plus besoin de la moitié des clauses OSI ou de certaines libertés FSF. Les licences c'est une manière de créer le libre dans un contexte juridique qui ne le prévoit pas.

    « mais en pratique l'efficacité de la GPL repose sur la notion de propriété, et ne la remet pas en cause. »

    La GPL utilise la propriété parce qu'on est dans un monde où elle est obligatoire si on veut faire quelque chose comme le copyleft. La GPL ne la remet pas en cause globalement, ou juridiquement, elle cherche à supprimer ses effets au sein d'une communauté d'utilisateurs/développeurs.

    « Le propriétaire d'un programme cède une partie de ses droits, mais pas celui de modifier la licence. »

    Oui, mais c'est une contrainte technique sans rapport avec le libre. C'est systématiquement le cas pour tous les auteurs, pour tous ceux qui font autre chose que du domaine public...
  • [^] # Re: Le grands capital vous ment!!!!

    Posté par  . En réponse à la dépêche GNU/Linux et économie solidaire. Évalué à 1.

    « Tu donnes toi-même la réponse à ta question: c'est bien parce que l'auteur du logiciel est propriétaire de son oeuvre qu'il peut en faire don aux autres... »

    Ai-je dit que le logiciel libre ou les licences libres se substituaient au droit international, à la législation existante ? Non, hors domaine public, toute création a un propriétaire bien sûr, mais c'est indépendant du libre ça. Ce qui compte c'est ce en quoi consiste le libre : en faire don, précisément. C'est cet état qui compte. Parce que tant qu'il n'est pas publié, un logiciel n'est pas dit libre, il est "interne".

    « sinon, quelqu'un d'autre déciderait à sa place... »

    Tu parles d'autre chose que le libre. Le libre c'est un ensemble de caractéristiques. Là tu parles d'un logiciel qui n'est pas encore rendu libre. Tu veux dire que le libre ne s'impose pas à l'ensemble des auteurs ? Ben là oui, c'est clair, mais je ne parle que du logiciel libre, pas d'autre chose.

    « Donc la propriété de son logiciel lui donne le droit d'en faire ce qu'il veut dans la limite de ne pas enfreidre les droits des autres. »

    Bien sûr, mais c'est indépendant du libre. C'est vrai pour tout type de licence, parce que la loi internationnale est comme ça. Mettre en libre revient à donner aux autres tout ce que la propriété t'aurais réservé, c'est à dire faire disparaitre cette notion de propriété au sein de la communauté des développeurs/utilisateurs de ce logiciel.
  • [^] # Re: euh... et Debian ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche GNU/Linux et économie solidaire. Évalué à 0.

    « Je ne crois pas qu'OpenSource et Libre soit vraiment exactement des synonymes. »

    Dans la phrase en question si, car a priori sur ce site et les sites Linux en général on peut s'attendre à ce que Open Source soit utilisé dans le sens OSI (sinon pourquoi ce terme anglais?). De la même manière que libre a une signification particulière, et qu'il ne veut a priori pas dire domaine public. Ce n'est pas systématique, ça dépend du contexte, de la phrase, mais là c'était clairement OpenSource au sens OSI, donc pas contradictoire avec logiciel libre, et même synonyme, à moins de vraiment chercher les cas particuliers.
    -1
  • [^] # Re: Economie solidaire

    Posté par  . En réponse à la dépêche GNU/Linux et économie solidaire. Évalué à -1.

    « Décidément, j'avoue que j'ai du mal à exprimer ma pensée... C'est totalement de ma faute, je fais de grossières erreurs ! »

    non non c'est bon, tu as bien précisé dans les commentaires, ma remarque était spécifique au post de Sam...
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  • [^] # Re: Le grands capital vous ment!!!!

    Posté par  . En réponse à la dépêche GNU/Linux et économie solidaire. Évalué à 1.

    Tu sous-entend des implémentations particulières dans tout ça, tu parles d'argent, de chomage, etc, et finalement tu dois bien sortir des critères d'efficacité, très subbjectifs a priori eux aussi.

    Amha le but à atteindre est toujours le même (tu parles de but à court termes uniquement), quant aux moyens matériels ça fait encore référence à des particularités (la richesse), je parlais vraiment des systèmes, pas des applications. De plus dans tes 4 points, tu parles de pays, tu envisages donc ça à échelle réduite... Enfin je comprends ton point de vue, mais je ne parlais pas vraiment de ça.
  • [^] # Re: Le grands capital vous ment!!!!

    Posté par  . En réponse à la dépêche GNU/Linux et économie solidaire. Évalué à 1.

    Ce qui n'est surtout absolument pas le cas.

    Explique un peu pourquoi alors, puisqu'une fois distribué l'auteur d'un logiciel libre ne possède pas plus son logiciel que quelqu'un d'autre. En pratique si à cause du copyright que la législation impose, mais c'est parce qu'on ne peut pas faire autrement. Supprimer la propriété ne veut pas dire que ça n'appartient à personne, mais que tout le monde peut s'en servir, comme si l'outil était le sien. Ce qui ne pose pas de contrainte puisque la duplication de logiciel est simple, et qu'on peut considérer le cout comme nul.

    Et on peut vouloir faire du libre dans cette optique là aussi. http://www.gnu.org/philosophy/why-free.fr.html(...)
  • [^] # Re: Petits rappels...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le CSPLA présente l'EUCD. Évalué à 1.

    « sauf erreur on parle de piratage. Je n'aime pas trop ce mot de pirate. il s'agit betement de prendre quelque chose qui ne t'apartient pas : du vol. »

    Quand quelqu'un fait une copie illégale, c'est a priori sur un CD qui lui appartient. Quant au contenu, la propriété intellectuelle appartient toujours à l'auteur ou au producteur. Ce que fait le copieur, c'est une copie (sic!). Il ne prend nulle part quelque chose qui ne lui appartient pas. Il crée artisanalement quelque chose, et il se trouve que c'est une action illégale puisque le but est de reproduire quelque chose de copyrighté (c'est de la contrefaçon). Ca n'a rien à voir avec du vol.
  • [^] # Re: Petits rappels...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le CSPLA présente l'EUCD. Évalué à 1.

    « Et dans le pire des cas, personne n'achète de CD, tout le monde copie, et toutes les boîtes liées de près ou de loin à la musique ferment. Si ça n'est pas du préjudice ... »

    Non ce n'est pas un préjudice aux personnes concernées, c'est à dire les artistes. Que des parasites essaient d'exploiter et de faire du profit sur une partie de la culture, pourquoi pas, mais il n'y a pas en tenir compte.
  • [^] # Re: Le grand capital vous ment!!!!

    Posté par  . En réponse à la dépêche GNU/Linux et économie solidaire. Évalué à -2.

    « Avec juste quelques contre-exemples de nouveaux riches pour faire illusion. »

    Le coup des nouveaux riches n'est même pas un contre-exemple. Que ça arrive à quelques-uns ne démontre pas que ça peut arriver à tout le monde (car le but, c'est bien d'améliorer le sort de tout le monde, pas de quelques-uns seulement).
  • [^] # Re: Economie solidaire

    Posté par  . En réponse à la dépêche GNU/Linux et économie solidaire. Évalué à 1.

    « Il n'existe pas, en effet, des distributions s'autoproclamant "grand public" et qui soient en meme temps 100% libre.
    Par contre il existe une distribution, appelée Debian, qui est entierement libre (...) »


    As-tu quelques exemples de distributions dites grand public et qui ne sont entièrement libres ? Ce qui m'intéresse par exemple, c'est quels sont les logiciels inclus qui font que ce n'est pas libre ? (autre que SuSE, celle là je suis au courant)

    Mandrake par exemple, en quoi est-ce que ce n'est pas entièrement libre, quels sont les logiciels qui posent problème ? J'utilise Debian, je ne connais pas assez Mandrake pour trouver moi-même des exemples, mais tu as l'air de bien connaître, alors peux-tu détailler un peu ?
  • [^] # Re: Le grands capital vous ment!!!!

    Posté par  . En réponse à la dépêche GNU/Linux et économie solidaire. Évalué à 1.

    > > «la somme des intêrets indivuels va dans le sens de l'interet commun, c'est de la pure betise mathématique »

    > « C'est pourtant comme ça que fonctionne le libre (d'après La Cathédrale et le Bazaar d'ESR en tout cas). »


    A la différence près, quand même, que le logiciel libre supprime la notion de propriété (autant qu'il est possible avec la législation existante), et qu'il amène la mise en commun des moyens de production. Ce qui n'est pas franchement capitaliste...
  • [^] # Re: Le grands capital vous ment!!!!

    Posté par  . En réponse à la dépêche GNU/Linux et économie solidaire. Évalué à 1.

    « Toujours le même débat, certe le capitalisme n'est pas le meilleur des systèmes, mais c'est la moins mauvais actuellement. »

    Comment ça actuellement ? Si tu te poses la question de fond sur ce qu'est le capitalisme, ou quel est le meilleur système, la notion de temps n'intervient pas. Un système n'est pas meilleur qu'un autre à un instant donné et puis plus après.

    Tout ce qu'on peut comparer en tenant compte du temps (et encore ce n'est pas ce qui compte le plus), ce sont les mises en pratiques de ces systèmes, leurs incarnations, ou leurs « implémentations ». Il peut y en avoir beaucoup pour un même système, car ce n'est jamais qu'une tentative, une approche, et c'est en général assez imparfait.
  • [^] # Re: euh... et Debian ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche GNU/Linux et économie solidaire. Évalué à -4.

    « Pourquoi tout le monde dit des choses en présisant bien que ce n'était pas ce qu'il voulait dire ex : (...) »

    Tes exemples sont différents, ce sont des précisions qui contredisent la première phrase. La précision sur OpenSource ne contredit pas la première phrase, dans ce cadre OpenSource et Libre sont synonymes et la précision n'était en fait meme pas nécessaire...
    -1
  • [^] # Re: petite rectification...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Fin de Star Office 5.2. Évalué à 1.

    « excuse moi c est encore le principe de fonctionnement de la LGPL de mélanger du proprio, avec du libre et jusqu a maintenant, les entreprises développent du logiciel pseudo libre, depuis qu'il y a l'Open source. »

    La LGPL ne fonctionne pas en mélangeant du proprio et du libre. Tout code LGPL est libre, copylefté, et ses travaux dérivés resteront donc LGPL. Les entreprises qui font de l'Open Source ne font pas du pseudo libre, mais du libre. Il y a d'autres entreprises qui font du propriétaire utilisant du libre (BSD, LGPL), mais elles n'ont aucun rapport avec l'Open Source.
  • [^] # Re: changement de licences

    Posté par  . En réponse à la dépêche Transgaming et Debian. Évalué à 2.

    « elle impose si on redistribue de pouvoir le faire gratuitement (ou à un prix raisonnable pour couvrir les frais, mais alladin le permet aussi ca). »

    Ce n'est pas ça qu'elle impose. Je ne suis pas certain du passage auquel tu fais référence, mais j'ai l'impression que c'est celui qui concerne la disponibilité des sources si tu ne distribues que des binaires. Si tu distribues les sources uniquement, ou sources+binaires dans un même package, la GPL n'impose pas ce que tu dis : en effet, les binaires seuls seraient des travaux dérivés de ce que tu as distribué, ça ne te concerne plus.

    L'essentiel est que la GPL et les licences libre permettent de faire du commerce qui n'est pas basé directement sur la vente du produit (bien que ça se fasse aussi, car on peut y mettre autre chose, comme dans les distribs en vente en boite) mais sur des services liés au produit.
  • [^] # Re: petite rectification...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Fin de Star Office 5.2. Évalué à 1.

    « jamais entendu parlé de copyright sous gnu ... »

    Copyright ne veut pas dire fermé ou propriétaire. Le copyright est avant tout là pour dire que le logiciel appartient à quelqu'un et qu'il y a une licence qui précise les conditions d'utilisation.

    Le copyright par défaut (si on ne précise rien) c'est l'interdiction de modifier/redistribuer etc. C'est peut-etre même encore plus restrictif. Note que ce copyright par défaut est appliqué quand il n'y a aucune notice de copyright. Si tu ne mets rien, ton programme n'est pas en domaine public, il est copyrighté avec ces conditions.

    Le libre veut donner des libertés aux utilisateurs, seulement il faut que ça ait une existence juridique pour que ce soit reconnu et appliqué. Or le droit international ne définit que le copyright, et aucune notion correspondant à l'idée de libre (copyleft, libertés...)

    Donc, en pratique, la seule manière de faire est de mettre un copyright (qui indique qu'il y a des règles) puis de préciser ces règles par une licence. Le but étant bien sûr dans cette licence d'indiquer à l'utilisateur qu'il a des libertés que le copyright "par défaut" ne lui aurait pas donné.

    D'où la nécessité d'avoir un copyright, et ce pour tout code libre, quelle que soit la licence. Va regarder sur des logicels GNU, c'est copyrighté par la FSF. Regarde des sources du noyau, c'est copyrighté par Linus ou un contributeur du noyau. Ce qui fait que c'est libre, c'est la licence attachée au copyright.

    Le copyright que demande Sun dans le projet OOo est de cette nature. Il est en général préférable d'avoir un seul propriétaire du copyright : ça permet de présenter un propriétaire du code, en cas de violation de licence et d'épisode juridique. Si tu as un code copyrighté de manière fragmentée par des dizaines d'auteurs, il a peu de chances d'être (bien) défendu. C'est exactement l'argument de la FSF qui préfère avoir le copyright de tout code officiellement GNU. Ils tolèrent de ne pas l'avoir : ça ne concerne pas les patches sur les logiciels GNU existants, mais les logiciels candidats au projet GNU. Mais dans ce cas, il ne faudra compter sur aucune aide juridique de la FSF. Dans le cas d'OOo, on a un seul logiciel, pas un ensemble de logiciels comme GNU, et en pratique les contributions sont des modifications, pas des nouveaux logiciels. Il s'agit donc simplement de conserver le copyright du logiciel.

    Si tu veux te convaincre qu'il y a un copyright pour GNU, tu peux regarder n'importe quel fichier source de n'importe quel projet FSF. Ou regarde là où ils expliquent comment appliquer la GPL : http://www.gnu.org/copyleft/gpl.html#SEC4(...)
  • [^] # Re: petite rectification...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Fin de Star Office 5.2. Évalué à 3.

    « je te recopie tout ;() »

    Oui, j'ai vu. Merci. Mais c'était posté plus haut. Bon, ènième tentative.
    1- tu écris un patch, une fonctionnalité, un ajout à OOo.
    2- tu décides ce que tu veux en faire : le donner à OOo (le projet), ou l'appliquer sur ta version à toi de OOo (un fork).

    Deux possibilités :

    3a: tu le gardes pour ton fork. Tu l'appliques sur ta version (en GPL par exemple), et tu gardes le copyright.

    3b: tu veux le donner au projet OOo. Dans ce cas, c'est double licence et tu donnes le Copyright à Sun.

    C'est exactement comme pour une modification d'un logiciel GNU : si tu comptes voir ta modification aller dans le logiciel officiel de la FSF, tu devras donner le copyright à la FSF.
  • [^] # Re: petite rectification...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Fin de Star Office 5.2. Évalué à 2.

    « Ouai mais tu concederas, qu'entre un mec de la fsf, et un mec de l'open source,
    l usage de ces licenses n'est pas le même. »


    Si, quelqu'un de l'Open Source peut choisir la GPL pour les motivations Open Source. La licence est un texte qui définit le cadre d'utilisation, et ici, donne des libertés, qui sont les mêmes dans les deux cas.

    « Ces licenses pour l'Open source c'est un usage pratique qui permet de commercialiser du code proprio sous la dénomination libre juste parce qu'il y a des parties de code libre. »

    Non l'Open Source concerne l'intégralité d'un code, et si tu regardes la liste des licences compatibles, tu verras que les licences à copyleft ne sont pas exclues. Un logiciel Open Source est libre et inversement (sauf rares exceptions), il ne contient que de l'Open Source, et pas de parties propriétaires (sinon il n'est plus Open Source).

    « Sous sa forme actulle Openoffice n'est donc pas libre. »

    Oui finalement tu as raison, j'irais même jusqu'à dire qu'OpenOffice.org n'est pas un logiciel, sous sa forme actuelle et étant donné les motivations des auteurs, je pense qu'on peut affirmer qu'il s'agit d'une choucroute volante.

    « Mais c'est vrai que ça n'exclue pas de le distribuer sous une autre dénomination,
    autre code épuré du code proprio, et sous license GPL. »


    Bref le reprendre tel quel, il est déja épuré du code proprio.
  • [^] # Re: petite rectification...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Fin de Star Office 5.2. Évalué à 1.

    > > Q4 Tu confonds réutilisation et contribution. <<

    > déjà au moins , on est d'accord sur un point :
    > la license est double : LGPL et SISSL, et non
    > pas GPL ou SISSL...


    Hum, comment dire, voilà encore une situation où (peut-être est-ce ma faute, la fatigue, l'alcool, la drogue ou la dépendance à frozen bubble), disons que j'ai du mal à voir le rapport entre ce que tu cites de mon post, et les conclusions que tu en tires...
  • [^] # Re: petite rectification...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Fin de Star Office 5.2. Évalué à 2.

    ok, j'aimerais bien que tu m expliques ce qu'il y a de libre dans LGPL, et dans SISSL...

    T'es sérieux là ?

    La LGPL respecte toutes les libertés de la FSF.
    La LGPL respecte les clauses de l'OSD.
    La SISSL respecte toutes les libertés de la FSF.
    La SISSL respecte les clauses de l'OSD.

    Bref tout code sous l'une ou l'autre de ces licences est utilisable en toutes circonsances, à code source ouvert, modifiable, redistribuable, et des modifications les sont aussi, etc.
  • [^] # Re: Qu'est-ce que tu racontes ????

    Posté par  . En réponse à la dépêche Fin de Star Office 5.2. Évalué à -1.

    « J'ai bien lu son site et très franchement, je n'ai pas compris pourquoi il considère que l'Open Source n'est pas libre ! »

    On pourrait penser à une définition basique d'open source sans rapport avec l'OSI, genre les (anciennes?) licences de Solaris : sources données mais non modifiables/redistribuables. Mais là il ne parle pas de ça, il parle bien de l'Open Source OSI dont il est partout question dans les distribs commerciales et autres...

    Enfin, s'il n'y avait que ça d'obscur... L'association loi 1901 qui n'a pas de statut juridique déja, ça commence de manière assez curieuse... Elle est constituée d'un ensemble de personnes morales qui souhaitent débattre du libre... Quant aux extensions des libertés, quand elles ne sont pas redondantes avec les originales, elles ne caractérisent plus l'association logiciel/utilisateur... Curieux tout ça...

    HS -1
  • [^] # Re: Une attitude intelligente

    Posté par  . En réponse à la dépêche Fin de Star Office 5.2. Évalué à 4.

    Si une distrib commence a breveter, et imposer ses inventions comme standard, elle s'imposera par rapport au soft qui font du libre etant donné qu'elle aura l'exclusivité sur l'invention.

    Dans tous les cas de figure, une boite qui fait des brevets logiciels s'impose aux autres, représente un danger, tout ce que tu veux. Mais la question n'est pas là :
    - que cette boite fasse du libre ou du propriétaire ne change rien, un brevet est un brevet. Le problème c'est le brevet.
    - cette boite, avec son brevet, est une menace non seulement pour les auteurs de logiciel libre, mais aussi pour les auteurs de logiciel propriétaire. Parce que le brevet est une arme contre n'importe qui, quelle que soit la licence.

    Comme je l'ai dit plus haut, le problème des brevets est totalement orthogonal aux considérations libre/propriétaire.

    Une boite pourrait breveter tout en mettant ses logiciels dans le domaine public. Une boite qui a un brevet peut aussi attaquer quelqu'un qui distribue son logiciel dans le domaine public. Le brevet est au-dessus des licences, il s'impose à toute création. Ce problème est complètement indépendant de qui pose les brevets et contre qui il les applique.
  • [^] # Re: Tsk, Tsk...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Fin de Star Office 5.2. Évalué à 1.

    « "Voudrais tu dire que l'Open Source, n'est pas libre ?" << exact ...
    L'Open Source n'a rien à voir avec le logiciel libre. »
    [etc.]

    Ca ressemble à de la lecture en diagonale du site de GNU...

    Philosophiquement les deux n'ont peut-être pas grand rapport. Pratiquement, très peu de licences compatibles avec une définition ne le sont pas avec l'autre. Tu as pourtant bien du tomber sur ce schéma dans tes lectures : http://www.gnu.org/philosophy/category.jpg(...)
  • [^] # Re: Qu'est-ce que tu racontes ????

    Posté par  . En réponse à la dépêche Fin de Star Office 5.2. Évalué à 1.

    « Mandrake, fait de l'Open Source, donc par définition les softs qu'ils intègrent ne sont pas libres. »

    Si quelqu'un s'occupe des fortunes de LinuxFr, je crois que c'est le moment de prendre note.

    Mandrake fait du libre. Ainsi que de l'Open Source. Les logiciels qu'elle contient suivent des licences approuvées par la FSF et l'OSI.

    Peux-tu nous donner des exemples des ces fameux logiciels Mandrake Open Source qui ne sont pas libres ?
  • [^] # Re: Une attitude intelligente

    Posté par  . En réponse à la dépêche Fin de Star Office 5.2. Évalué à -2.

    Tiens j'étais passé là-dessus sans voir...

    « pour mandrake, je serais curieux de lire ton mail ;() »

    Je parlais de mon post de 17:02, plus haut. Auquel tu as "répondu", mais sans rapport avec le sujet.

    -1