gnuzer a écrit 1115 commentaires

  • [^] # Re: Mensonge!

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal WindowMaker toujours numéro 1. Évalué à 5.

    la faute à pandolphe, ça

  • [^] # Re: Le jour où ATI comprendra ...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Voilà comment j'abandonne Linux à la maison. Évalué à 3.

    • Je trouve que leur politique générale pue. Ils se sont fait plusieurs fois condamner pour entrave à la concurrence, et n'ont pas l'air de vouloir changer ça. Intel, c'est la boîte qui fait du marketing efficace, achète des campagnes de pub à des tas de sites de comparatif, s'arrange avec les constructeurs pour que dans plusieurs gammes de machines on ne trouve que du Intel.

    J'ai également entendu dire qu'à une époque, Intel utilisait ses brevets et licences de commercialisation de chipsets pour faire pression sur certains constructeurs, mais je ne retrouve plus l'info.
    On peu aussi leur reprocher des trucs côté pérennité des sockets.

    Du coup, je choisis systématiquement AMD quand j'achète des CPU. Je les trouve plus "libre friendly", avec la libération des cartes Ati une fois Ati racheté, avec le support de coreboot (équivalent libre du BIOS) sur certaines plateformes AMD.. ("Et ton BIOS il est libre peut-être ? - Oui. Grâce à AMD.")

    Pour ces raisons-là, je préfère aussi AMD (d'autant plus qu'à prix égal, les perfs des chipsets et des procos bas de gammes sont généralement bien au-dessus de celles d'Intel).
    Cependant chez AMD tout n'est pas parfait non plus. Ils publient les specs, ok, mais pas pour tous les modèles : si je veux avoir une image correcte avec mon AMD 740G, je dois encore me traîner un firmware proprio…

  • [^] # Re: Éthique

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal I did nothing today and still got paid \o/. Évalué à 0.

    Mais, bon, admettons : Star Wreck serait donc partageable (toujours au sens de la définition de Gnuzer) lorsque Star Trek se sera élevé dans le domaine public ?

    C'était la question que je posais au départ : peut-on considérer comme partageable une œuvre qui est dans le domaine public du fait de la loi (expiration du copyright), et non du fait de la volonté de son auteur ?

  • [^] # Re: Éthique

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal I did nothing today and still got paid \o/. Évalué à 0.

    c'est un peu comme si on disait que les textes de Ploum avec Lilo et Vista n'étaient pas libres parce qu'il faut connaître et avoir utilisé un OS proprio pour les comprendre…

    Perso, je n'ai pas eu l'impression qu'une personne n'ayant jamais utilisé Windows n'aurait rien compris de ces textes. À quels passages penses-tu en particulier ?

  • [^] # Re: Éthique

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal I did nothing today and still got paid \o/. Évalué à 1.

    Le seul moyen d'accomplir cela serait que l'auteur de l’œuvre n'ait eu depuis sa naissance aucun contact avec la société occidentale (voire plus étendue), ni ne soit même au courant de son existence.

    Non. Ce serait comme dire que la société occidentale reposant en grande partie sur une base culturelle judéo-chrétienne, il serait nécessaire d'avoir lu la bible pour comprendre n'importe quel morceau de culture occidentale. Pourtant plein de gens n'ont pas lu la bible et n'ont aucune espèce de culture religieuse (j'en fais partie) et ne sont pas, il me semble, dépourvus de culture.

    Bien sûr que toutes les œuvres font référence, de près ou de loin, à des œuvres antérieures (pas forcément des œuvres propriétaires). Mais ce qui est grave, c'est quand on cherche à partager une œuvre contenant des références explicites et incontournables à de la culture propriétaire. Le fait que ces références soient incontournables contribue à maintenir l'utilisateur captif de la culture propriétaire, le fait qu'elles soient explicites (déjà rien que le titre : "Star Wreck", tu vas pas me dire que c'est pas explicite) contribue à faire de la pub à la culture propriétaire et au système du copyright classique, et légitimise la culture de masse en confirmant l'idée fausse que celle-ci est une brique essentielle de la société.

  • [^] # Re: Éthique

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal I did nothing today and still got paid \o/. Évalué à 0.

    woops, désolé : s/subjectif/objectif

  • [^] # Re: Éthique

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal I did nothing today and still got paid \o/. Évalué à -2.

    Vous êtes frustré de ne pas avoir compris une partie de l'humour du film, donc vous simplifiez en pensant que le film entier ne vaut rien, ne reculez même pas devant la généralisation à toutes les personnes qui n'ont pas vu Star Trek, et à partir de là, vous pouvez conclure absolument n'importe quoi qui vous arrange.

    Je veux bien considérer l'hypothèse que je n'ai rien compris à l'humour du film parce que je ne comprends rien à l'humour finlandais (ce qui était le cas au départ). Ce ne serait pas un critère acceptable pour le considérer comme non-partageable, parce que l'humour finlandais n'est pas copyrighté ou breveté, et il est certainement possible de comprendre l'humour finlandais sans renoncer à sa liberté de partage, si on s'en donne les moyens.

    Je reconnais que juger du caractère partageable d'un film sur la base des avis d'un échantillon de deux personnes n'est pas rigoureux. J'ai simplement pris cet exemple parce que c'est celui qui me semblait le plus flagrant.
    Mais il est difficile d'avoir un avis subjectif sur ce critère, tout comme il est difficile de savoir si telle œuvre constitue de la culture ou pas. Un bon pas en avant serait de proposer des sondages du type "Pensez-vous que [œuvre propriétaire] soit nécessaire à la compréhension de [œuvre sous licence partageable] ?" sur un plus grand échantillon. Mais ce ne serait pas parfait, étant donné la différence de jugement qu'il pourrait y avoir entre les personnes ayant accédé à [œuvre propriétaire] et les personnes n'y ayant pas accédé.

  • [^] # Re: Éthique

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal I did nothing today and still got paid \o/. Évalué à -3.

    C'est un peu comme si LibreOffice était considéré non-libre car il peut ouvrir des fichiers issus d'un logiciel non-libre (MS Office).

    Tu n'es pas obligé d'utiliser MS Office pour utiliser LibreOffice. En revanche il semble que tu sois obligé d'accéder à Star Treck pour apprécier Star Wreck.

    Une bonne comparaison serait en fait l'inverse : partager un fichier RAR, c'est mauvais parce que ça oblige l'utilisateur à utiliser un logiciel propriétaire. Partager Star Wreck, c'est mauvais parce que ça oblige l'utilisateur à accéder à de la culture propriétaire.
    Dans le premier cas, l'utilisateur est restreint par le format de fichier, dans le second l'utilisateur est restreint par le format culturel requis.

  • [^] # Re: Éthique

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal I did nothing today and still got paid \o/. Évalué à 2.

    Et c'est une bonne question. :)

    On cite souvent, à tort, de grandes plateformes contenant de la culture partageable telles que Jamendo, Dogmazic, Bandcamp et Souncloud pour la musique, Vodo et Vimeo pour les flims, Flickr pour les photos, etc.

    Cependant aucune des ces plateformes ne fait une sélection aussi restrictive des œuvres que celle que j'ai proposée.

    • celle-ci est sous une licence autorisant le partage, et cette licence est reconnue juridiquement

    Ça, ça se fait…plus ou moins. Les plateformes sus-citées contiennent des œuvres sous CC et LAL, dont la plupart sont partageables et valides.

    • celle-ci a été placée légalement sous cette licence (par quelqu'un qui avait le droit de le faire, donc)

    Ça, ça ne se fait pas. On trouve sur Jamendo de nombreux exemples d'œuvres dont on pourrait mettre en doute la légalité.
    Par exemple ce morceau sous CC-BY-NC-SA commence par une adaptation metal du thème de Terminator. Il me semble que si Brad Fiedel avait autorisé le partage et la modification de son thème à des fins non-commerciales, ça se saurait. Le thème principal de la chanson Al Abordaje d'Anima Adversa semble franchement inspiré d'une chanson d'Alestorm (mais je ne sais plus laquelle). Tu me diras que le morceau est sous clause *-ND, donc que Alestorm aurait très bien pu donner un accord exceptionnel, mais permets-moi d'en douter. :) On trouve également sur Jamendo pas mal de couvertures d'albums inspirées d'images sous copyright assez connues sur le net, comme celle-ci (BY-NC-SA d'après Jamendo…).

    • l'auteur autorise explicitement son partage

    Ça, c'est vraiment pas clair. Avec les plateformes comme Jamendo ou Vimeo qui mettent en avant les licences CC parce que c'est hype-fashion-trop-de-la-balle sans rien expliquer aux auteurs, on se retrouve avec des situations dingues, où les auteurs qui publient sous CC sont persuadés de faire du gratuit non partageable.
    Exemples : Cette mésaventure (entre temps je me suis aperçu qu'on trouve plein d'autres témoignages croustillants du même genre sur le forum dogmazic) et ce gros coup de gueule à propos d'artistes qui se permettent de rajouter des restrictions à leurs licences CC, même après réutilisation des œuvres dans des projets libres.
    Perso, le seul moyen que j'ai trouvé pour faire la différence entre les auteurs vraiment attachés au partage et les opportunistes illettrés, c'est la licence LAL. Je ne dis pas que tous ceux qui utilisent les CC se moquent du monde, loin de là, mais en se tournant vers les auteurs qui publient sous LAL, les chances de tomber sur un opportuniste sont quand même quasi-nulles.

    • celle-ci est accessible (intellectuellement) sans référence à une œuvre non-partageable

    Ça, c'est très compliqué à évaluer. Il faut que deux personnes accèdent à l'œuvre, et regarder la différence de perception de l'œuvre entre ces deux personnes.
    En ce qui me concerne, j'ai regardé le flim Star Wreck (BY-NC-ND), je n'ai pas compris grand chose et je n'ai pas ri du tout. J'ai pensé que je n'étais pas réceptif à l'humour finlandais, jusqu'à ce qu'un pote qui a vu des épisodes de Star Treck me dise qu'il a trouvé ce flim très drôle.
    Alors je ne sais pas si Star Wreck est vraiment désopilant quand on connaît Star Treck, mais ce dont je suis sûr, c'est qu'on ne peut pas le considérer comme de la culture partageable, malgré la licence.

    • celle-ci est dans un format ouvert

    Bon, là c'est la cata. Des plateformes sus-citées, seules Flickr, Dogmazic et Jamendo utilisent presque systématiquement des formats ouverts. Et encore, pour Jamendo, il faut pouvoir récupérer le lien OGG de l'album.

    De ce point de vue, les meilleures plateformes pour le culture partageable restent à mon avis Archive.org et Wikimedia Commons.

    L'exemple le plus simple, qui nécessite le moins de moyens (un crayon et une feuille), c'est l'écriture. Il y a t il un mouvement d'écriture de textes artistiques libres?

    Pour les plateformes, je connais Framabook, Wikibooks, In Libro Veritas et Artlibre.org (mais je ne sais pas si ça répond vraiment à ta question).

  • [^] # Re: Éthique

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal I did nothing today and still got paid \o/. Évalué à 1.

    D'autre part, ce n'est pas parce qu'un auteur a l'intention de restreindre ad vitam eternam après sa mort que cela doit être respecté, si c'est une "clause abusive".

    Ce critère ne peut pas être pris en compte, parce que la définition d'une "clause abusive" diffère selon les individus. Pour moi, par exemple, le copyright dans son ensemble est une clause abusive. Pourtant beaucoup s'accordent à dire que la piraterie n'est pas légitime, parce que le système actuel de copyright laisse le choix à l'utilisateur : si on n'aime pas la culture propriétaire, on peut s'orienter vers la culture partageable.

    Certaines personnes vont considérer que le copyright ad vitam eternam n'est pas une clause abusive. Soit on considère que ces personnes sont des illuminés, et on s'autorise à partager des œuvres récemment entrées dans le domaine public, soit on considère que leur vision des choses doit être prise en compte, et donc on s'efforce de respecter leur liberté en ne partageant pas ces œuvres.

    La question, c'est donc : ces personnes doivent-elles êtres considérées comme des illuminés ou pas, et pourquoi ?

  • # Éthique

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal I did nothing today and still got paid \o/. Évalué à 3. Dernière modification le 05 mars 2012 à 13:01.

    Il y a des recommandations sur le comportement que nous devons adopter au sein de notre vie numérique lors de nos interactions avec autrui, et en tant que libriste, je comprends bien la plupart de ces recommandations. Par exemple :

    • obliger quelqu'un à utiliser un logiciel propriétaire, saymal

    • partager de l'information dans un format fermé, saymal

    En revanche, pour la culture, je n'ai jamais réussi à savoir si c'étaient les quatre libertés qui étaient essentielles ou seulement la liberté de partager. Supposons que ce soit seulement la liberté de partager :

    • partager des œuvres non-partageables, saymal

    Comme on ne sait pas non plus si ce qui est important, c'est ce que la loi nous autorise à faire ou ce que l'auteur nous autorise à faire (ou ce que l'auteur prétend qu'il nous autorise à faire), on dira, par sécurité, qu'une œuvre est partageable si :

    • celle-ci est sous une licence autorisant le partage, et cette licence est reconnue juridiquement

    • celle-ci a été placée légalement sous cette licence (par quelqu'un qui avait le droit de le faire, donc)

    • l'auteur autorise explicitement son partage

    • celle-ci est accessible (intellectuellement) sans référence à une œuvre non-partageable

    • celle-ci est dans un format ouvert

    Cette définition est très pratique quand il s'agit de savoir si une œuvre contemporaine est partageable. Cette définition est également pratique quand il s'agit de savoir si une œuvre très ancienne est partageable (c'est-à-dire une œuvre qui a été créée à l'époque où le droit d'auteur tel que nous le connaissons n'existait pas).
    Mais comment savoir si une œuvre récemment entrée dans le domaine public correspond à ces critères de partageabilité ? Est-ce éthique de partager une œuvre dont l'auteur a explicitement indiqué qu'elle était non-partageable de son vivant, mais n'a donné aucune indication sur ce qu'il pensait du partage de son œuvre après sa mort ? Est-ce que partager une œuvre récemment passée dans le domaine public ne contribue pas, au même titre que le partage d'œuvre sous copyright classique (aka piratage), à renforcer ce modèle de copyright actuel contre lesquels luttent les partisans de la culture partageable ?

    En clair : est-ce que partager une œuvre passée dans le domaine public alors qu'elle a été placée autrefois sous copyright classique avec la pleine acceptation de son auteur, saymal ?

    Je précise quand même : ceci est une vraie question, ce n'est pas un troll, même si ça y ressemble.

  • # Les autres projets

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Vos retours sur Friendika et les réseaux sociaux décentralisés ?. Évalué à 2.

    Ici et ici on trouve des listes longues comme le bras de différents réseaux sociaux libres et décentralisés, la plupart très embryonnaires. Difficile de s'y retrouver…

    Parmi les projets qui avaient attiré mon attention, il y avait aussi Lorea, de la communauté dyne software, et socialZE, mais les deux semblent morts (mais Elgg est toujours en vie par contre).

    Celui qui retient le plus mon attention en ce moment, c'est Salut à Toi, notamment pour la variété de clients développés (un en CLI, un ncurses, un client de bureau graphique et un client web). J'avais en effet amèrement regretté de m'être inscrit sur Identica lorsque celui-ci est passé à l'horrible version 1.0 de StatusNet. Et je ne pouvais pas installer un StatusNet 0.9 sur mon espace legtux, et les clients de bureau pour Identica étaient soit lourds et moches, soit pas assez complets. Obligé de me coltiner l'interface web par défaut moche et pas pratique. :(

    Bref, à mon avis il faut mettre le paquet sur les réseaux décentralisés basés sur XMPP, et interconnectés, ainsi que sur la diversité des instances et des interfaces. C'est comme ça qu'on saura rapidement quels projets vont réussir et lesquels vont faire flop.

    Mais en attendant, quand quelqu'un me demande de m'inscrire sur Facebook, je réponds quoi ?

  • [^] # Re: Protocole et format de merde.

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Plus intéressant qu'Apple : Mozilla sort Collusion. Évalué à 2.

    Avoir 15 applications à installer n'est pas plus simple pour l'utilisateur.

    C'est vrai que le principe de retélécharger la même page web bourrée de javascript à chaque fois qu'on se connecte à son webmail, son compte jappix ou son etherpad, en bouffant à chaque fois plus de bande passante et plus de ressources machine des deux côtés qu'avec des applications de bureau, ça fait pas du tout usine à gaz… :D

  • [^] # Re: Petites corrections

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Pourquoi investir sur des auteurs vivants quand les morts sont aussi rentables ?. Évalué à 2.

    Implémentation de base : "eh les gars, on est en train de faire un chouette album,[ voilà un teaser,] quand les dons ont atteint X brouzoufs on release."

    Ça existe déjà plus ou moins, ça s'appelle Kickstarter. Les gens qui ont Flash d'installé regardent le teaser et font des dons.

    Ceci dit serait bien de faire une version librist-compliant de ce truc. J'ai entendu dire que les libristes étaient en général assez bon public quand il s'agit de donner.

  • [^] # Re: La facilité d’utilisation n’est pas le problème

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal À propos de GPG et de son avenir. Évalué à 3.

    Tu pourras rendre l’utilisation de GPG aussi facile que tu veux, si le public n’en voit pas l’intérêt, il ne s’en servira pas.

    Oui, mais ce qui est dommage, c'est que le pouïème d'utilisateurs vraiment soucieux de la confidentialité de leurs données n'aient pas plus d'occasions d'utiliser GPG.

    Pourquoi la plupart des sites qui m'envoient des informations relativement confidentielles (mots de passe, factures, reçus…) ne me proposent pas de déposer ma clé PGP publique dans le formulaire ?
    Pourquoi les administrations tiennent-elles absolument à m'envoyer leurs paperasse par un courrier postal qui mettra des jours à arriver chez moi, en me demandant de répondre également par courrier postal ?
    Pourquoi ne pas utiliser GPG avec les utilisateurs initiés tout en continuant à communiquer "the old way" avec ceux qui s'en foutent ?

  • [^] # Re: GPG, un non-besoin ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal À propos de GPG et de son avenir. Évalué à 2.

    En fait, mon sentiment est que s'il n'y a pas de répercussions financières graves, genre quelques millions d'euros, les gens ne comprennent même pas pourquoi ils devraient utiliser cet outil.

    C'est d'autant plus vrai que s'il y a des répercussions graves ailleurs que sur le porte-monnaie (dans certains pays comme la Chine, par exemple…), les gens ne comprennent pas non plus. Enfin, si, ils comprennent, mais généralement trop tard pour transmettre leur expérience.

  • [^] # Re: Utile, pas plus compliqué qu'autre chose

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal À propos de GPG et de son avenir. Évalué à 4.

    Le fond du problème, c'est que si quelqu'un chiffre un message, et que l'autre personne au bout n'utilise pas gpg, ça ne servira à rien.

    Surtout que si c'est asymétrique, si l'autre personne n'utilise pas GPG, tu ne peux pas chiffrer. :)
    Tu peux signer, par contre.

  • [^] # Re: Utile, pas plus compliqué qu'autre chose

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal À propos de GPG et de son avenir. Évalué à 6.

    Le problème est la nécessité de mettre en avant le "web of trust", alors que l'on peut s'en passer car le système détectera un changement de clef et donc pourra donner une alerte. Dans ce cas, gpg pourrait être 100% automatique.

    Tu veux dire… comme avec SSL/PKI ? Où les logiciels font confiance à une liste de root CA plus ou moins arbitraire, où seul le changement de certificat final est surveillé, et où l'utilisateur clique compulsivement sur "Ajouter une exception…" quand il voit écrit "Cette connexion n'est pas certifiée" dans son navigateur ?

  • [^] # Re: Utile, pas plus compliqué qu'autre chose

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal À propos de GPG et de son avenir. Évalué à 1.

    compare la popularité de Facebook et GPG…

    En même temps, le public de Facebook n'est pas le même que le public de GPG, IMHO… Je dirais même que ces deux publics sont plutôt antagoniques. :)

    La différence se situe donc au niveau de la population elle-même. Et si Facebook a plus de succès que GPG, je pense que c'est dû au fait que seule une toute petite portion de la population passe son temps à échanger des informations susceptibles de froisser Big Brother, alors que la grande majorité préfère passer son temps à comparer ses scores à Angry Birds et Paf le Chien.

    [/ma vision pessimiste de l'humanité]

  • [^] # Petites corrections

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Pourquoi investir sur des auteurs vivants quand les morts sont aussi rentables ?. Évalué à 6.

    à l'ère des nouvelles technologies, la culture est gratuite.

    Les copies des œuvres qui constituent la culture sont gratuites.

    la musique est gratuite. Le cinéma est gratuit. Les livres sont gratuits

    Les exemplaires dématérialisés d'enregistrements musicaux, de films et de livres sont gratuits.

    Il est essentiel de bien faire la distinction en une œuvre et un exemplaire d'une œuvre, sinon le débat est faussé. Ce n'est pas pour rien que Stallman insiste pour dire qu'on peut partager ou modifier "une copie d'un programme" et non "un programme" (j'en parle un peu dans ce commentaire, troisième partie).

    La culture est gratuite.

    Non, la culture se partage. Il faut bien faire la différence entre le fait de proposer une œuvre exclusivement gratuitement et le fait de donner la possibilité aux utilisateur d'en partager des copies gratuitement.

    Il est à mon avis très important d'insister sur la notion de partage et de balayer le gratuit. Pas seulement pour des questions d'image (combien y a-t-il de gens qui font l'amalgame entre les pirates qui partagent et les marins d'eau douce du dimanche qui downloadent ?), pas seulement pour des questions techniques (merci le FBI d'avoir fait fermer une des plateformes les plus anti-pirates et anti-Internet qui soient ^^ ), pas seulement pour des questions éthiques (ah, les artistes et développeurs de jeux indés qui surfent sur la vague hype du gratuit, interdisant un partage dont ils n'ont rien à perdre...)...mais aussi pour des questions pragmatiques : le commentaire de yann75 qui suit est typique de l'incompréhension qui découle de cette non-distinction.

    Sachant que la plupart des gens achètent ce qui est vendu et partagent les copies d'œuvres culturelles avec la même facilité, sans vraiment se poser de questions, on pourrait imaginer un modèle économique similaire, compatible avec la liberté de ceux qui se soucient du droit de partager.
    Par exemple, Untel publie un album de musique via les réseaux classiques et le fait payer, mais mentionne (plus ou moins discrètement) une licence autorisant le partage. Ainsi, le comportement des gens ne change pas, ils continuent à acheter des copies de l'album et continuent à partager des copies. La seule différence c'est que tout est légal.
    (Bon, à posteriori il peut y avoir une autre différence, le fait qu'utiliser des licences partageables ferme des portes à l'auteur : assurer la promotion de ses œuvres via les réseaux centralisés et lobotomisateurs devient quasi-impossible. Mais je suis à peu près sûr qu'il reste possible d'assurer une promotion importante uniquement via le Net (j'avais entendu parler d'un chanteur qui avait amassé quelques dizaines de milliers de dollars en cumulant la distribution gratuite et la distribution payante via iTunes). )

  • [^] # Re: Vive les clichés

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Les sesque toys (âmes sensibles s'abstenir !). Évalué à 4.

    [LULZ]
    Oui, d'ailleurs moi je me restreins au cercle familial. On n'est jamais trop prudent.
    [/LULZ]

  • [^] # Re: Nawak

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Un internet complètement décentralisé. Évalué à 1.

    Open UDC il y a un soft qui l'implémente ? Ca me fait marrer ces gens qui critique le soft bitcoin parce que leur idée est soit-disant meilleurs.

    Pas à ma connaissance. Pour l'instant ils sont à la recherche de contributeurs, d'après ce que j'ai cru comprendre.
    Mais je ne pense pas qu'OpenUDC soit une alternative à Bitcoin : l'objectif des deux projets n'est pas le même.

  • [^] # Re: Nawak

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Un internet complètement décentralisé. Évalué à 1.

    Pourquoi se limiter à l'euro ? (ceci est une vraie question)

  • [^] # Re: Vive les clichés

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Les sesque toys (âmes sensibles s'abstenir !). Évalué à 3.

    T'as pas peur que la HADOPI vienne te couper ta connexion ?

  • [^] # Re: Nawak

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Un internet complètement décentralisé. Évalué à 1.

    Coté paiement en dehors de VISA/Mastercard/paypal, tu connais quoi ? (wikileaks risque d'être intéressé)

    Bitcoin est beaucoup critiqué sur la façon dont il gère la masse monétaire, mais il est assez populaire, notamment chez les activistes.
    Wikileaks, La Quadrature du Net, ou encore Vodo utilisent Bitcoin.

    Sinon, il y a OpenUDC, qui semble un peu plus sérieux (le but est de repenser la création monétaire, alors que le but de Bitcoin est de proposer un système de transaction décentralisé plus ou moins anonyme).