Gohar a écrit 742 commentaires

Des CD gravés après avoir longtemps été un grand client des maisons de disque (un bon millier de CD), car mon niveau de vie a baissé. Vous me direz: pourquoi les maisons de disque doivent payer la baisse de ton niveau de vie? Je répondrai: d'une part, je grave des CD empruntés à la médiathèque, ce qui est légal (et je finance toujours l'industrie du disque en payant la taxe sur les CD vierges), d'autre part, si mon niveau de vie de salarié a baissé, celui des actionnaires (des maisons de disque, notamment) a augmenté. De là à penser qu'il y a un lien de cause à effet...

Ce qui m'énerve le plus, c'est quand je veux acheter un CD que je ne trouve pas en médiathèque et que je vois la mention "Actuellement épuisé". Ca veut dire quoi en fait? Que le stock de galettes est épuisée. Mais la bande originale et sa transcription numérique sont toujours là! Pourquoi, si le marché ne justifie pas qu'on réimprime des CD, ne pas mettre cette musique disponible en ligne? En P2P, ça ne coûterait même pas de bande passante!

J'amerais bien savoir ce que les défenseurs du système actuel peuvent me dire à ce propos à part: deviens riche et fais-toi imprimer une galette rien que pour toi ou aies des goût moins spécifiques. (Il est d'ailleurs à noter que si pendant longtemps, les riches (l'aristocratie) ont favorisé les oeuvres de qualité, les riches actuels ont plutôt mauvais goût...).

Je ne te permets pas d’insulter mon mode de pensée, qui est parfaitement marxiste:

I don't want to belong to any club that will accept me as a member
(je ne voudrais pas adhérer à un club qui m'accepte comme membre).

Groucho marx

Pour la pub sur le Net, on est encore dans l'amateurisme, certes.

Mais je fais confiance aux annonceurs de la presse écrite, vu le prix de l'espace publicitaire, pour cibler précisément leur public.

Je ne peux malheureusement pas te répondre de manière très argumentée et je te prie de bien vouloir m'en excuser. Ma réaction tient plutôt de l'intuition que de la réflexion et je ne l'ai pas encore suffisamment analysée.

Ce que je ressens, c'est que le journal qu'on lit ou le film qu'on va voir, ou où l'on va en vacances a parfois plus d'importance en tant que symbole qu'en tant qu'eux-mêmes. C'est un signe de reconnaissance sociale. Genre: je lis le Diplo, c'est que je suis cultivé et de gauche. Et c'est cela que visent les publicitaires à mon avis (l'exemple est certes plus criant avec Libé, vraiment faussement de gauche).

Je ne crois pas qu'un groupe social entier puisse réellement défendre les intérêts d'un autre. Un individu oui, mais pas tout un groupe. Autrement dit: un type qui roule en Espace peut être prêt à y renoncer et au statut qui s'y attache pour qu'un autre groupe social accède à un meilleur statut, mais pas tous les types qui roulent en Espace.

Donc, si moi je lis le Diplo, c'est peut-être plus pour l'image que ça renvoie aux autres ou à moi-même que pour de vraies convictions. Et ça vaut le coup que j'arrête un peu de le lire pour trancher clairement ce point.

Merci, la pub, finalement ;)

Bon, je vais quelque peu développer mon post puisque le terme « bobo » a entraîné un moinsage sauvage...

La publicité, outre la pollution qu'elle apporte et le risque qu'elle fait peser sur la ligne éditoriale d'une publication, informe indirectement sur le lectorat de cette dernière.

Or, dans le Monde Diplomatique, des pubs pleine page pour une voiture haut de gamme donnent une information précieuse: les annonceurs considèrent, sûrement après une étude minutieuse, que ce journal est lu par une catégorie sociale aisée. Or ce journal défend des idées bien ancrées à gauche (il est également à l'origine du groupe ATTAC).

C'est pourquoi, malgré la très bonne qualité de certains articles (quoique d'autres sont un peu agaçants par leur côté « universitaire qui s'écoute parler »), j'ai décidé de ne pas renouveler mon abonnement. La publicité m'a donné l'impression, peut-être trompeuse, qu'il s'agissait d'un journal destiné à ceux qui voulaient tout changer à condition qu'on ne touche pas à leur confort... La révolution en fauteuil Ligne Roset, quoi...

Encore un effet néfaste de la pub...

Comme je l'ai dit pour le sondage (c'est agaçant deux articles sur le même sujet...), perso, je n'ai pas renouvelé mon abonnement au Monde diplomatique à partir du moment où il y a eu de la pub. Notamment parce que la pub pour l'Espace de Renault m'a fait comprendre à quel lectorat ce journal s'adressait! Et je ne me sens pas trop d'affinité avec les bobos...

Perso, je n'ai pas renouvelé mon abonnement au Monde diplomatique à partir du moment où il y a eu de la pub. Notamment parce que la pub pour l'Espace de Renault m'a fait comprendre à quel lectorat ce journal s'adressait!

En même temps, j'invente rien, c'est un peu ce qu'il s'est fait pour Film-Gimp/CinePaint...

En C++ malheureusement, non :(, mais mon post oui ;)

Synfig est destiné aux studios d'animations, même s'il n'avait pour seul utilisateur que Voria Studios, semble-t-il. C'est un produit de niche, car je ne crois pas que les personnes capables de l'utiliser courrent les rues! Donc, dans la logique du libre où chacun améliore les outils dont il se sert s'il en a les compétences, il y a potentiellement moins de développeurs susceptibles de contribuer bénévolement à son développement (car moins d'utilisateurs, tout simplement).

Maintenant que le code est sous GPL, d'autres studios utilisant d'autres softs, propriétaires, eux, pourraient trouver leur intérêt à financer le développement des futures évolutions de Synfig, ne serait-ce que pour ne plus être dépendants de leurs fournisseurs et pour être à même d'adapter le produit à leurs besoins s'il le faut. Puisque ce logiciel est sous code GPL public et que chacun peut en profiter, le financement par un seul studio serait injuste, tandis que si une fondation indépendante sur le modèle de celle chargée du développement du noyau Linux est créée et financée par un consortium de studios, on se trouve dans une situation de "coopetition" plus équitable.

L'idéal pour ce qui est tout de même un produit de niche serait que les studios comprennent leur intérêt à financer son développement via une fondation.

C'est là où la logique d'Apple trouve ses limites: ce n'est pas et ce ne peut pas être une distribution. Que le monde du libre profite de son avantage!

Ils disent pourtant gérer le Pantone en plug-in proprio:

Pantone colour support [... ] is a third party licensed product that we can't Open Source.

(http://www.xaraxtreme.org/faqs.html Do you intend to sell commercial licenses?)

Réflexion faite, la FAQ ne parle pas des brevets, juste de la GPL.

Les promoteurs du brevet logiciel prétendront même que cette entreprise aurait pu se tailler une plus grande part de marché si elle avait déposé des brevets. La FAQ ne donne pas l'avis de cette dernière sur ce sujet.

Ben leur code sera sous GPL, donc ne pourra être repris qu'à la condition que le code dérivé soit aussi sous GPL. Mais le code des contributeurs sera sous BSD/GPL, ce qui veut dire que leurs concurrents pourront le reprendre sous licence propriétaire (à partir de la BSD) et eux, sous forme GPL (à partir de la BSD ou de la GPL) ou propriétaire (à partir de la BSD).

Mais ma question est: pourquoi BSD/GPL, puisque la BSD suffirait, qui permet un dérivé en GPL? Peut-être pour communiquer plus clairement et rassurer les contributeurs qui ignoreraient les subtilités des licences?

Ils semble vouloir utiliser une double licence GPL-proprio pour leur code et demandent aux contributeurs une double licence BSD-GPL.

Je ne comprends pas ce dernier point: une licence BSD aurait suffi, vu qu'on peut faire du GPL avec du BSD.

Les FAQ (http://www.xaraxtreme.org/faqs.html ) sont passionnantes et loin de la langue de bois corporate habituelle.

L'exemple de Xara est un véritable cas d'école qui montre comment la GPL est la seule solution pour défendre l'innovation face aux monopoles.

Un argument de poids dans le débat sur le brevetage des logiciels...

Comment se passent les cours? C'est sous forme de travaux pratiques devant un ordi ou sous forme de cours magistral?

Moi je trouve que ça manque pas.

Au contraire, à mon sens, les thèmes sont anti-ergonomiques au possible. Au moins, sous Mac OS X, tu as toujours exactement le même environnement d'un poste à l'autre.

Et le paradigme du bureau étant le monde réel, on ne change pas le papier peint de son bureau tous les jours.

Enfin, Apple est certainement l'éditeur qui a le plus pensé à l'ergonomie et s'il n'y a pas de thèmes sous Mac OS X, il doit certainement y avoir une très bonne raison.

Pour le libre, je verrais bien KDE thémable à mort et Gnome, pas du tout...

Certes, mais la question n'est pas là.

Je ne connais pas la situation en Argentine, mais en France, deux choses sont interdites:

- le piratage
- la vente liée.

Or, appliquer la vente liée pour lutter contre le piratage, ce n'est pas appliquer la loi, c'est remplacer une infraction par une autre. Ce faisant, les pouvoirs publics se décribilisent.

Bref, ils vendent des noms communs? (Tentative de début de réflexion sur l'économie de l'immatériel sous forme de troll).

Discussion stérile provenant de la culture du secret générée par un modèle économique basé sur la raréfaction artificielle des biens immatériels.

Pour y mettre fin, je te propose de nous donner les vrais chiffres, sous contrôle d'huissier.

Hé oui, ça s'appelle un alibi.

En bien pire, le FN avait au moins un cadre juif et des adhérents arabes. Il y a toujours des individus qui se fourvoient...

L'éditeur a-t-il effectué une étude de marché pour répondre à la demande des pays asiatiques et africains? Ou impose-t-il sa vision unilatérale des choses?

Ca me rappelle, en moins tragique, l'histoire du lait en poudre:

http://www.africatime.com/Togo/nouvelle.asp?no_nouvelle=5038(...)

Résumé: les multinationales ont voulu imposer en Afrique le lait en poudre pour l'alimentation des bébés. Résultat: des milliers de morts.

Le fait que les artistes soient rémunérés selon le prix de leur oeuvre sur le marché est un phénomène extrêmement récent dans l'histoire de l'humanité. On pourrait même dire que la majorité ou les meilleures oeuvres de l'histoire, en musique ou en peinture, par exemple, ont été créées autrement: par mécénat.

Et dans le fond, n'est-ce pas pareil dans le monde du logiciel? Les meilleurs programmes sont-ils ceux qui sont financés par le mécanisme du marché?

Au fait, sans ces "méchants" patrons , un salarié ça s'appelle un chômeur :-)

J'ai connu un patron qui avait de réelles qualités humaines, qui a été obligé de virer des gens à cause de ses actionnaires.

J'ai compris ton avis sur les patrons, mais que penses-tu des actionnaires?