Gohar a écrit 742 commentaires

  • [^] # Re: Demande à la FNAC

    Posté par  . En réponse à la dépêche La Détaxe a besoin de témoignages. Évalué à 3.

    Une fois, chez Carrefour, après n’avoir rien acheté, je me suis trompé de sortie et je n’ai pas pris la « Sortie sans achats », mais un portillon ouvert.

    Un vigile m’a alpagué à la sortie (en dehors du magasin) et m’a demandé d’ouvrir mon sac. Je lui ai répondu qu’il n’avait pas le droit de me demander ça (ça a peut-être changé). Il m’a alors demandé de rentrer à nouveau et de ressortir par la sortie sans achat. Me croyant naïvement un homme libre, j’ai refusé de lui obéir.

    J’ai voulu repartir, mais il m’a attrapé, en toute illégalité (j’espère). Je lui ai alors proposé d’appeler la police, pour qu’elle fouille mon sac (et qu’elle me dise ce qu’elle pensait de son comportement), il n’a pas voulu non plus.

    A chaque fois que je voulais repartir, il me tenait soit par le bras soit par le haut de mon sac à dos. J’ai alors commencé à m’amuser de cette situation ridicule, me mettant en déséquilibre et le laissant me tenir à bout de bras, lui proposant de danser, etc.

    Quand j’ai vu qu’il était au bord de me foutre son poing dans la gueule, j’ai crié bien fort devant les caisses « Mesdames, Messieurs, si vous avez un appareil photo, c’est le moment de l’utiliser, car ce monsieur va bientôt me frapper ».

    Finalement, son chef est arrivé et ils m’ont pris la tête à deux. Comme je n’avais pas que ça à faire, je leur ai ouvert mon sac, en désespoir de cause, puis suis reparti en évitant les couloirs sombres.

    Moralités :

    1. Nous ne sommes pas tout à fait en état de droit.
    2. J’évite autant que possible les magasins où il y a des vigiles.

    P.S. Je n’ai jamais rien volé.
  • [^] # Re: Flottement dans la politique tarifaire

    Posté par  . En réponse à la dépêche Interview de Jean Marie Verdun, responsable activité Linux chez HP France. Évalué à 4.

    Assurez-vous cependant de bien communiquer avec les personnes dont vous prenez en charge l'informatique.

    Exemple vécu: je file mon ancien iMac à mon père avec dessus une Ubuntu.

    Patatras, il achète sans me consulter une imprimante flambant neuve, non encore supportée sous Linux (merci Epson). En désespoir de cause, je lui remets Mac OS 9 et repatatras, son appareil photo n'a pas de drivers pour cet OS (merci Canon).

    Donc, les aspects techniques sont secondaires par rapport à une bonne communication.
  • [^] # Re: rappel

    Posté par  . En réponse à la dépêche Interview de Jean Marie Verdun, responsable activité Linux chez HP France. Évalué à 10.

    ... et sponsorise linuxprinting.org, très très encré dans le libre ;-)
  • [^] # Re: Sun vrai-faux ami du libre

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sun ouvre le code de son implémentation de JSF (Java Server Faces). Évalué à 2.

    La GPL est très différente de la BSD au niveau de la philosophie. Qu'elle soit incompatible n'est donc pas étonnant, puisqu'elle apportait quelque chose de nouveau (l'impossibilité de faire du propriétaire à partir du libre).

    La CDDL n'est pas différente de la GPL au niveau de la philosophie et n'apporte rien de nouveau, sinon d'interdire tout échange de code entre projets sous GPL et sous CDDL.
  • [^] # Re: C'est une question de masse critique.

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le Ministère de l'Agriculture migre ses serveurs NT4 sous Linux. Évalué à 6.

    Tout à fait. D'ailleurs, avant l'invention de l'imprimerie, il n'y avait pratiquement pas de "marché" des biens immatériels, tels que la musique ou la littérature. Ceux-ci étaient créés par mécénat.

    Je ne dis pas que le mécénat est la solution, mais que défendre à tout prix le marché comme moteur de la création intellectuelle est une mystification. Ce qu'on veut défendre dans ce cas, c'est bien le marché lui-même.
  • [^] # Re: C'est une question de masse critique.

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le Ministère de l'Agriculture migre ses serveurs NT4 sous Linux. Évalué à 5.

    On est bien d'accord: le prix n'est pas déterminé par le marché, ceci n'est qu'une illusion.

    Les inventeurs du concept de "marché" pensaient à un marché bien réel où l'on vendait des choux et des patates. Le marché ne permet pas de déterminer le prix de biens immatériels. C'est pour cela que l'on voit apparaître des fondations: le financement du développement est dissocié de l'acte d'échange.

    Ce que nous voyons se mettre en place sous nos yeux, c'est une nouvelle économie, adaptée à l'échange de biens immatériels. Dans ce sens, le modèle propriétaire n'est qu'un archaïsme qui tente d'adapter, par une raréfaction artificielle, les mécanismes du marché à ce nouveau type de biens.
  • [^] # Re: C'est une question de masse critique.

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le Ministère de l'Agriculture migre ses serveurs NT4 sous Linux. Évalué à 2.

    Et comment tu détermines ce prix?

    Si c'est un bon produit, plein de gens le veulent. Donc, en confrontant l'offre à la demande, ça fait monter le prix jusqu'au point d'équilibre où la demande et l'offre s'égalisent.

    Mais… Ah, zut, l'offre est infinie (duplication illimitée du produit pour un coût marginal négligeable).

    On fait comment alors, pour le déterminer ce prix, alors?
  • [^] # Re: Félicitations

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le Ministère de l'Agriculture migre ses serveurs NT4 sous Linux. Évalué à 2.

    Je ne connais pas la traduction littéraire. J'ai été formé à l'ESIT (http://www.univ-paris3.fr/esit(...) ), l'une des trois écoles réputées, avec l'ISIT et l'Ecole de Genève, à la traduction technique. Sa théorie de base est le « triangle du sens » : on ne traduit pas des mots, mais du sens, en extrayant le sens du texte source et en l’exprimant dans le texte cible. L’inverse de la traduction automatique actuelle, quoi.

    Pour ce que dit Kundera, je ne le contredirai pas ! Mais on sait aussi que certaines traductions « infidèles » sont parmi les meilleures (par exemple, la traduction de Pétrone par Tailhade). Il faut dire aussi que le style de Kafka, volontairement simple, appelle une traduction fidèle à la lettre (on a parlé à son propos de style de « petit garçon poli »). Comme le fameux « plain style » d’Orwell.

    Peut-être la licence devrait-elle alors distinguer les deux types de traduction, littéraire et non littéraire. C’est peut-être compliqué, mais ça me semble nécessaire.
  • [^] # Re: Félicitations

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le Ministère de l'Agriculture migre ses serveurs NT4 sous Linux. Évalué à 2.

    D'ailleurs, pour remédier au problème que tu soulèves justement (voir http://www.uzine.net/article209.html(...) par exemple, mais s'agit-il de traduction?), il suffit d'interdire l'opération de "traduction symétrique" et le tour est joué!
  • [^] # Re: Félicitations

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le Ministère de l'Agriculture migre ses serveurs NT4 sous Linux. Évalué à 3.

    Une traduction doit être fidèle au sens, pas à la forme. Mais comme le dit l'adage, traduire, c'est trahir: la traduction-photocopie n'existe pas. D'ailleurs, généralement, plus une traduction s'éloigne de la lettre, plus elle est fidèle à l'esprit.

    La traduction est un problème, mais il est mal géré par cette licence. En effet, j’ai écrit à l’auteur, mais quid s’il a changé d’adresse mail, est en vacance, a chopé Alzheimer ? Comment favoriser la libre circulation des idées avec une telle entrave? A moins de penser que tout le monde parle anglais…

    Bref, cette licence devrait faire un cas spécial de la traduction, car s’il s’agit bien d’une modification (et là dessus, c’est mieux que de penser qu’il ne s’agit que d’une copie conforme) il s’agit tout de même d’une modification spéciale, qui cherche à transposer l’original aussi fidèlement que possible, mais dans une autre langue. Une sorte de recompilation pour portage, en quelque sorte…
  • [^] # Re: Félicitations

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le Ministère de l'Agriculture migre ses serveurs NT4 sous Linux. Évalué à 8.

    C'est déjà fait.

    J'avais bien besoin qu'une licence m'autorise à demander la permission à l'auteur!
  • [^] # Re: Félicitations

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le Ministère de l'Agriculture migre ses serveurs NT4 sous Linux. Évalué à 3.

    Et du même auteur, une comparaison de Word et de OOo 1:

    http://www.techwr-l.com/techwhirl/magazine/technical/openofficewrit(...)
  • [^] # Re: Félicitations

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le Ministère de l'Agriculture migre ses serveurs NT4 sous Linux. Évalué à 2.

    Voici quand même un résumé du match:

    Styles : OpenOffice.org
    Index et tables des matières : OpenOffice.org
    Références croisées : FrameMaker
    Texte conditionnel : FrameMaker
    Titres de marge : FrameMaker
    Documents longs : égalité
    Outils de dessin : égalité
    Fonctions originales : OpenOffice.org

    L'égalité complète, quoi...
  • [^] # Re: Félicitations

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le Ministère de l'Agriculture migre ses serveurs NT4 sous Linux. Évalué à 7.

    Je ferais bien une traduction complète de cet article, mais il est sous licence Creative Commons qui dit:

    Pas de Modification. Vous n'avez pas le droit de modifier, de transformer ou d'adapter cette création.

    http://creativecommons.org/licenses/by-nd/2.0/(...)

    En anglais:

    No Derivative Works. You may not alter, transform, or build upon this work.

    Or, dans le texte intégral de la licence, je lis:

    "Derivative Work" means a work based upon the Work or upon the Work and other pre-existing works, such as a translation[...].

    Ils sont cons ou quoi, chez Creative Commons? Tradutore, traditore, je sais bien, mais pas à ce point là!
  • [^] # Re: Félicitations

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le Ministère de l'Agriculture migre ses serveurs NT4 sous Linux. Évalué à 7.

  • [^] # Re: Euh, on ouvre les yeux, on pose son pétard... Merci.

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les eurodéputés rejettent la directive sur le brevet des logiciels. Évalué à 4.

    On peut aussi se demander aussi si les pro-brevets n'avaient pas peur que l'adoption des amendements n'inspire le législateur américain, comme Rocard en avait suggéré la possibilité...
  • [^] # Re: une bouteille de champ' virtuelle

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les eurodéputés rejettent la directive sur le brevet des logiciels. Évalué à 3.

    Cela est d’autant plus vrai que dans le cas des OGM, ce sont les ministres européens de l’environnement qui ont empêché la levée d’un moratoire conforme aux v½ux des populations contre l’avis de la commission et du parlement européen…

    http://www.lexpansion.com/html/A132947.html(...)

    http://www.info-europe.fr/document.dir/actu.dir/AC007173.htm(...)

    http://www.infogm.org/article.php3?id_article=2007(...)
  • [^] # Re: Mouais

    Posté par  . En réponse à la dépêche ESR : «Nous n'avons plus besoin de la GPL.». Évalué à 2.

    Oui, c'est très bon. Pour un produit fini comme un navigateur ou un traitement de texte, ça s'impose. Sauf si on considère que maintenant, la distribution c'est le produit...

    Dans d'autres cas, quand on parle d'une librairie, par exemple, produit de base me paraît pas mal.
  • [^] # Re: Moi qui croyait...

    Posté par  . En réponse à la dépêche ESR : «Nous n'avons plus besoin de la GPL.». Évalué à 1.

    Il serait plus clair de dire que tu contestes que la GPL soit une licence libre, c'est le seul sens que je puisse tirer de ton post.

    Il resterait ensuite à démontrer pourquoi.
  • [^] # Re: Mouais

    Posté par  . En réponse à la dépêche ESR : «Nous n'avons plus besoin de la GPL.». Évalué à 2.

    Ou produit de base, que j'oubliais et qui échappe à ton objection wikipédieste ;-)
  • [^] # Re: Mouais

    Posté par  . En réponse à la dépêche ESR : «Nous n'avons plus besoin de la GPL.». Évalué à 2.

    On crée désormais des produits finis à partir de briques logicielles libres, utilisées comme une matière première.

    Il s'agit effectivement plutôt de biens intermédiaires que de matière première, tu as raison de souligner ce point (et comment parler de matière dans une économie de l'immatériel?). Les anglo-saxons ne sont pas avares de glissements sémantiques qu'il nous appartient de ne pas intégrer tels quels.

    Je persiste à penser qu'il ne faut pas utiliser le terme commodité pour commodity, mais, selon le contexte (ce qui est la règle de base pour toute traduction), matière première ou bien intermédiaire.
  • [^] # Re: Moi qui croyais...

    Posté par  . En réponse à la dépêche ESR : «Nous n'avons plus besoin de la GPL.». Évalué à 1.

    Montesquieu disait qu'il faudrait peut être s'attacher à l'esprit de la loi et non au texte de la loi.


    Philippe Val! Je t'ai reconnu!
  • [^] # Re: Moi qui croyait...

    Posté par  . En réponse à la dépêche ESR : «Nous n'avons plus besoin de la GPL.». Évalué à 3.

    Aberrant. Dans la terminologie FSF, un logiciel libre répond aux critères suivants :

    • La liberté d'exécuter le programme, pour tous les usages (liberté 0).
    • La liberté d'étudier le fonctionnement du programme, et de l'adapter à vos besoins (liberté 1).
    Pour ceci l'accès au code source est une condition requise.
    • La liberté de redistribuer des copies, donc d'aider votre voisin, (liberté 2).
    • La liberté d'améliorer le programme et de publier vos améliorations, pour en faire profiter toute la communauté (liberté 3)

    Un logiciel qui ne répond pas à l’un au moins de ces critères est qualifié, négativement, de « propriétaire ». (Officiellement par la FSF ? Je ne sais pas.)

    Ces libertés sont octroyées au client du logiciel, pas forcément au monde entier.

    Si pour toi un logiciel ne peut-être qualifié de « libre » que si les quatre libertés de la FSF sont octroyées au monde entier, tu sors de la définition originale. Si tu as une autre définition de « libre » et donc, négativement, de « propriétaire », libre à toi, mais tu crées une confusion en disant qu’un soft peut être à la fois sous licence GPL et propriétaire. Tu mélanges deux définitions de "libre": la tienne et celle de la FSF, qui ne se recouvrent pas tout à fait.
  • [^] # Re: [HS]Vive les armes à feu ?!

    Posté par  . En réponse à la dépêche ESR : «Nous n'avons plus besoin de la GPL.». Évalué à 1.

    Je crois assez peu aux causes psychologiques (individuelles). La violence naît de causes structurelles (collectives).

    Dans le premier cas, on n'explique jamais rien, on ne fait que stigmatiser l'individu. Dans le second, on met à jour les vraies causes des vrais problèmes.

    Exemple: le chômage est-il dû à la "paresse" des chômeurs ou aux politiques macro-économiques? Tout tend à prouver que c'est la seconde proposition qui est vraie, mais on préfère croire la première.

    Enfin, si j’aime la manière dont M. Moore mène ses interviews et embarrasse ses interlocuteurs, les deux films que j’ai vus de lui sont embrouillés et même contradictoires dans l'analyse. Il sait mettre le doigt sur les problèmes, mais pas les analyser. C’est déjà ça, tout de même…
  • [^] # Re: Mouais

    Posté par  . En réponse à la dépêche ESR : «Nous n'avons plus besoin de la GPL.». Évalué à 2.

    Si, tout à fait. "Commodité" utilisé en ce sens est un horrible anglicisme. J'en veux pour preuve tous les sens du mot en français, dont aucun ne correspond à celui de "commodity".


    COMMODITÉ, subst. fém.
    A. Au singulier
    1. Qualité d'une chose qui satisfait pleinement aux services qu'on en attend.
    2. Par extension
    a) Facilité, agrément.
    b) (Vieux.) Faculté, possibilité.
    B. Au pluriel
    1. (Vieux.) Richesses, biens, fortune.
    2. Agréments, confort, aises.
    3. Lieux d'aisances, cabinets, toilettes.


    Source : http://atilf.atilf.fr/(...)

    Alors que « matière première » correspond tout à fait au sens que donne par exemple Linus Torvald à "commodity" dans http://blogs.siliconvalley.com/gmsv/2005/06/an_interview_wi.html(...)

    Mais il est vrai que parfois, le goût de la polémique nous entraîne bien loin de la vérité!