Grumbl a écrit 481 commentaires

  • # Le lien à la con du jour

    Posté par  . En réponse au journal Qui veut du travail dans le ll ?. Évalué à 1.

    Allez, un petit billet d'humour : un article sur le prometteur marché du minitel en 2003 par la "référence en matière de veille technologique".

    http://www.atelier.fr/page.php?P=data/toute_l_actualite/&sa_id=(...)

    "Le Minitel reste la première source de revenus pour les éditeurs de services en ligne. La solution XXXpas_de_pubXXX leur permet de mutualiser la production de leurs contenus internet pour les diffuser aussi sur Minitel."
  • [^] # Re: Les deux mon général

    Posté par  . En réponse au journal [Semi Hors Sujet] Le traité "constitution" et les pouvoirs du conseil et du parlement.. Évalué à 2.

    Rappel utile : la directive sur les brevets logiciels est en train de passer selon la procédure qui donne le plus de pouvoirs au Parlement Européen ET au Conseil de l'Europe (c'est à dire, la co-décision avec vote à la majorité qualifiée).

    Le TCE ne fait que proposer d'étendre cette procédure à un plus grand nombre de thèmes, et donc, de risquer de subir les mêmes avanies dans un plus grand nombre de domaines.
  • [^] # Re: L'avis d'Eolas

    Posté par  . En réponse au journal Brevets: le ministre Verwilghen répond au Parlement belge. Évalué à 3.

    Soyons clairs : les informaticiens qui bossent pour le libre savent depuis bien longtemps qu'il n'y a rien à espérer de la générosité populaire. Ce qui est par contre stupide de leur part, c'est de s'obstiner à défendre les consommateurs béats de l'industrie du logiciel, ou de persister à vouloir aider les grands acteurs de la société civile à conserver leur place au soleil. Après tout, un programmeur de logiciels libres reste un programmeur. Avoir choisi de servir la cause en perdition du patrimoine collectif est, par contre, un choix facile à remettre en question.

    Quelqu'un connait un peu la Chine ? C'est comment ?
  • [^] # (les brevets logiciels d'abord) Re: L'avis d'Eolas

    Posté par  . En réponse au journal Brevets: le ministre Verwilghen répond au Parlement belge. Évalué à 3.

    Sur le fond, il ne faut pas non plus oublier que le débat sur les brevets en général, et les brevets logiciels en particulier (et notamment, la transposition de ce qu'imposent les traités internationaux) dure depuis 6 ans en Europe, mais n'a guère duré que 6 mois en Inde, pour s'achever par un compromis qui ne semble trop déplaire à personne.

    Peut-être les élus indiens perçoivent-ils mieux que les élus européens à quel point les processus législatifs, et notamment, leur longueur et leur salubrité ont un impact évident et important sur l'économie qu'ils régissent ?
  • [^] # Re: Howto voter au traité constitutionnel

    Posté par  . En réponse au sondage Le référundum sur le traité consitutionnel européen. Évalué à 2.

    L'approche est séduisante.

    Mais elle fait le choix d'oublier qu'en démocratie, les citoyens ne votent pas pour des idées, mais des hommes, qui ont la charge de les appliquer.

    Et donc, qu'un citoyen raisonnable et raisonné ne fait pas de pari dans l'avenir sur l'avenir, mais un pari sur des hommes et une époque, et donc, forge son opinion sur une analyse du passé des hommes qui ont autrefois sollicité sa voix.

    Dans ce contexte, il est intéressant de s'interroger, honnêtement et sincèrement au fond de soi sur les questions suivantes :

    Pour toute élection :

    - Qui est candidat à quoi ?
    - Qui parmi les candidats prend parti pour quoi ?
    - Quelle a été l'action passée de chacun des candidats ? Qu'en sait-on ?
    - Pour ceux qui ont effectivement un passé dans la vie publique, les actes de chacun ont-ils été en accord avec les convictions qu'ils affichaient alors ?
    - Si leurs actes ont été en accord avec leurs convictions passées, quels sont les résultats de leur action ?
    - Si leurs actes ont été en accord avec leurs convictions et que leurs résultats sont faibles, peut-on espérer qu'ils feront mieux avant le prochain vote ?

    En ce qui concerne les brevets logiciels, nous disposons de plus de 6 ans d'histoire, peut-être 8 diront les plus optimistes. Les premières prises de position d'élus citoyens de l'europe remontent à 5 ans : certains sont toujours là (et salut à vous !). La plupart des candidats et des partis français se sont prononcés il y a 3 ans.

    L'internet est une immense mémoire : Google l'organise pour nous. Celui qui veut réellement savoir saura s'en servir et trancher en son âme et conscience.
  • [^] # Re: je ne vais pas voter

    Posté par  . En réponse au sondage Le référundum sur le traité consitutionnel européen. Évalué à 2.

    Si ça peut te rassurer, wikipedia en parle.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_Belgique#La_question_ro(...)

    Tu peux éventuellement contribuer.
  • [^] # Re: Concernant les brevets logiciels

    Posté par  . En réponse au sondage Le référundum sur le traité consitutionnel européen. Évalué à 3.

    Tu veux dire que la Constitution renforce encore le pouvoir de la Commission face aux gouvernements nationaux par rapport à ce que montre cette vidéo (en anglais) ?

    http://media.ffii.org/Council18may/denmark040518.mov(...)
  • [^] # Re: Que la force soit avec la FFII

    Posté par  . En réponse au journal Brevets: lettre de la FFII au Conseil de l'Europe. Évalué à 7.

    J'ai trouvé (sur http://wiki.ffii.org/SwpatcninoFr)(...) la position du PS français :

    http://www.parti-socialiste.fr/tic/spip_tic/article.php3?id_article(...)

    et des verts français :

    http://www.lesverts.fr/article.php3?id_article=2239(...)

    Les Verts ont le courage d'émettre une opinion sur le bon déroulement de la procédure. Le PS souligne le rôle-clé de la Commission et l'existence d'oppositions de certains parlements.

    Par ailleurs, en suivant hier soir les progrès de la traduction en cours (un appel en ce sens a été fait dans la section "impliquez-vous" de http://www.ffii.fr)(...) je n'ai pas eu le sentiment que de nombreux francophones soutenaient concrètement les efforts demandés par la FFII. Je pense (sans pour autant pouvoir m'en assurer) que des volontaires traducteurs seraient bien reçus.
  • [^] # Re: Je comprends pas tout, là...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Vers une licence libre européenne promue par la commission ?. Évalué à 3.

    D'un autre côté, il suffirait de breveter une technique donnée en douce, puis de contribuer librement (ou plutôt, faire contribuer une entité indépendante) à un projet destiné à être utilisé par une grande entité pour refaire le coup d'Eolas.

    Un projet bien choisi n'aurait d'ailleurs guère d'impact pour le grand public : les besoins bureaucratiques des grandes organisations n'ont aucun sens pour le particulier, donc, aucun citoyen sain d'esprit n'utiliserait un logiciel de ce type, même très bien fait. Quand aux PMEs, elles ne perdront pas de temps à s'approprier un produit trop complexe, même libre.

    Il suffit juste de bien cibler les projets bien "corporate", genre workflow multimedia frimoticien à deux balles (par exemple, <petite pique> le projet Agora </petite pique>). Au pire, on pourrait regarder du côté des technologies de prévision financière ou de suivi budgétaire (pour passer du temps à gérer son pognon, encore faut-il en avoir :-) )
  • # Mozilla roulaise

    Posté par  . En réponse au journal Une grosse connerie : vers l'arrêt de la suite Mozilla ?. Évalué à 4.

    Pour ma part, j'avais réussi à obtenir sans grand débat de ma DSI le choix de Mozilla dès sa version 1.0 comme navigateur et client de courrier électronique, avec les arguments suivants :

    1) intégration immédiate dans l'existant (donc, Win9x/NT/XP) tout en préservant l'avenir (donc, des terminaux X11/NX en poste fixe ou des stations autonomes logiciel libres en postes nomades).

    2) menus francisés (où peut-on envoyer quelque chose aux traducteurs pour les remercier, bon sang !!!!)

    3) facilité de developpement interne d'applications Web au comportement prédictible (réduction des coûts de developpement et amélioration du service rendu) : ce point était crucial, puisque l'une des choses les plus difficiles à obtenir en interne était le developpement rapide selon des calendriers contraignants de petites applications immédiatement déployables partout (le navigateur Web faisant fonction de client)

    4) intégration à la messagerie électronique : ça fait peut-être rire, mais personne n'a les moyens de contraindre de grosses équipes d'adopter quelque workflow que ce soit, surtout quand ils en connaissent déjà un dans la vie perso : le mail.

    5) Chatzilla : qui permet d'utiliser l'irc pour des confs entre sites sans donner l'impression d'utiliser des "logiciels de stagiaires" (appellation consacrée des outils purement ligne de commande ou des bidules clignotants avec ABS, turbomachin et jantes chromées de série).

    6) Le lecteur de newsgroups était bien suffisant pour nos besoins : l'intégration du HTML (je sais, c'est mal sur internet, mais en interne, on fait ce qu'on veut) et une saine présentation des threads, plus le contrôle éditorial remplaçait avantageusement les listes de messagerie, dans lesquelles trier le pourriel des informations aux mises en forme hasardeuses devenait difficile.

    7) budget initial nul, donc, pas besoin de demander des crédits et se taper le parcours du combattant du contrôle financier : pour ça, payer un ou mille, c'est pareil.

    La DSI a fait banco pour un expérience de 4 mois. L'expérience a été concluante, donc, généralisation. C'était il y a deux ans et demi. Désormais, "Mozilla" figure dans la liste des produits d'infrastructure, c'est à dire, ceux connus du contrôle financier. Quelques boulets qui résistent avec IE ne sont plus soutenus par le service info. On pourrait donc acheter des livres, de la doc, de la formation pour peu qu'un besoin interne le suggère (bien sûr, le contrôle financier, qui utilise Mozilla, apprécie le produit mais sait bien qu'on a pas à payer des licences par poste : mais ils ne sont pas si cruels : ils font juste leur job).


    Quand Firefox est apparu, les arguments pour l'employer par rapport à Mozilla ne m'ont pas convaincu de repartir à l'assaut : après tout, quand il s'agissait de "faire mieux que IE", les arguments étaient faciles à trouver. Par contre, promouvoir Firefox contre un Mozilla considéré en interne comme un "progrès" dont tout le monde était content était autrement plus difficile.

    Mais je trouve que le gel du code de Mozilla est une bonne nouvelle, et ce, pour trois excellentes raisons :

    - Les utilisateurs sont contents
    - Le patron est content
    - Je suis content

    Quand la fonction de tri du pourriel a été introduite, il a fallu courir dans les coins pour expliquer aux gens ce que c'était, comment ou non l'utiliser, etc. . Dans ce contexte, trop d'innovation tue l'intérêt.

    En faisant adopter Mozilla, je n'avais pas fait un pari pour l'avenir, mais un constat sur le présent. Je surveillais Mozilla depuis la 0.8 peu ou prou (plus très sûr) sur mon pingouin bidouillé. Maintenant, je surveille Thunderbird et Firefox, mais ce n'est pas encore mûr pour moi, car les innovations ne sont pas encore assez frappantes (mais ça viendra). Ce qui m'intéresse ?

    - RSS (voir point 6)

    - XUL + XML/RPC (réduire le coût de developpement des applis intranet en se débarassant une bonne fois pour toute du HTML/Java^WECMAscript tout en réalisant des applications plus orientées client/serveur sans tomber dans la lourdeur des applets Java)

    - Pour le point 5, mes utilisateurs s'approprient désormais d'eux-même Skype sur les ordinateurs portables (très expérimental : c'est pour causer avec leurs gamins pour le moment : bon : il a fallu bidouiller des adapteurs d'impédance sur des combinés téléphonique d'occasion pour les brancher sur les cartes audio avec un petit interrupteur pour mettre le volume à fond quand c'est "raccroché" : il faut bien comprendre qu'en entreprise, l'intérêt des cartes son était jusqu'alors très limité) et les purs nomades sont tentés par Wengo : puisque ça peut tourner sur Linux, ça me va.


    Et, puisque, comme toute bonne organisation qui se respecte, nous avons des procédures internes de décision lourdes, l'important pour nous est de prendre des décisions sûres, justes, et pérennes.
  • # Reinventer la roue, mais en moins bien

    Posté par  . En réponse à la dépêche Vers une licence libre européenne promue par la commission ?. Évalué à 8.

    Que voilà donc une belle histoire.

    L'internet tel que nous le connaissons aujourd'hui n'existerait tout simplement pas sans ces diverses manières de considérer la publication de logiciels plus ou moins libres et sans l'énergie qu'ont investi autour des idéaux sous-jacents à ces affreuses "licences" tant de braves gens.

    Vingt ans d'expériences et de débats mènent à un équilibre, à peu près cohérent à niveau mondial, transcendant les barrières culturelles, démontrant sa viabilité tous les jours.

    Oui, il est certainement urgent de tout revoir et surtout tout ré-étudier, réfléchir, prendre son temps, pour déterminer à l'aide d'une puissante réflexion menée par les meilleurs experts choisis par les experts appointés d'entre les experts de l'Europe de ceux dont seul le vécu garantit l'expérience.... pour déterminer quoi, d'ailleurs ?

    Moinssez, par pitié, moinssez, sinon je vais croire que ce que je lis est vrai.
  • [^] # Re: Ca commence bien...

    Posté par  . En réponse au journal Recours contre la décision du Conseil de l'Union européenne à propos des "brevets logiciels". Évalué à 2.

    Coordonnées du Ministre concerné, Mr Jannot Kreke :

    http://www.gouvernement.lu/ministeres/meco.html(...)

    Photographies officielles et publiques (mais copyrightées :-) ) des diverses personnes de la présidence de l'Union Européenne (actuellement donnée au gouvernement luxembourgeois) citées dans les divers communiqués relatifs :

    http://www.eu2005.lu/fr/presidence/membres/galerie/index.html(...)
  • [^] # Re: Ca commence bien...

    Posté par  . En réponse au journal Recours contre la décision du Conseil de l'Union européenne à propos des "brevets logiciels". Évalué à 2.

    Madame, Monsieur,

    Le 7 Mars 2005, la présidence européenne de l'Union Européenne, représenté par le Ministre Kreke a choisi et assumé publiquement le fait de passer outre le règlement intérieur du Conseil de l'Europe.

    En effet, faisant fi de l'article 3.8 de ce règlement, le ministre Kreke, représentant ici la Présidence de l'Union, a choisi d'ignorer la requête du Danemark demandant le passage en point B d'un des points de la liste des points A à l'ordre du jour de ce conseil.

    Avant de porter l'affaire devant le médiateur ou les instances juridiques de l'Union Européenne, en mon nom ou au nom d'une organisation restant à déterminer, les règles élémentaires de courtoisie ainsi que, très probablement, quelque procédure ou point de règlement de l'une ou l'autre des instances auprès desquelles recours sera posé exige que j'ai informé la Présidence de l'Union Européenne de ma démarche.

    En l'espoir de votre réponse, je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur, l'expression de l'intérêt que porte le simple citoyens que je suis à nos institutions.
  • [^] # Re: euh je peux dire une connerie ...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie sous Creative Commons Share-Alike de Linux Device Drivers 3ème édition. Évalué à 3.

    Ha .. hum : étant l'auteur original de la dépêche, je crois judicieux de préciser l'origine de mon affirmation sur la licence de publication :

    Et hop :

    http://www.linuxdevices.com/news/NS2618805912.html(...)

    ----
  • [^] # Re: Courrier adressé à la présidence du conseil de l'europe

    Posté par  . En réponse à la dépêche La brevetabilité des inventions mises en oeuvre par ordinateur adoptée par le Conseil. Évalué à 2.

    Merci pour le lien, que je ne connaissais pas.

    Ceci dit, il me semble qu'il n'est guère intéressant d'écrire avec des arguments juridiques qu'à cette partie de ceux en qui on ne se reconnait pas parmi ces deux mondes qu'évoque Philippe Aigrain dans "Cause commune". Après tout, voir l'information (au sens théorique du terme) comme une propriété implique d'accepter le droit pour ce qu'il est (car seul le droit créé la propriété, et donc, les revenus qui en découlent).

    Recourir aux procédés souvent rhétoriques et pédants du droit est certes un exercice de style pour l'homme de bonne volonté, celui qui se contente de l'esprit plutôt que d'exiger lecture de la lettre en sa langue. Mais, après tout, puisque le droit nait au sein des institutions qui l'écrivent, existe-t-il une alternative à l'enculage de mouches (européennes !) juridico-procédurales qui ne consiste pas tout simplement à remettre en cause le principe même d'institutions ?

    Je l'admets cependant : chacun est libre de remettre en cause ce dernier principe. Ce ne serait même pas nécessairement une catastrophe : notre vieille Europe a vu bien pire. Mieux encore, les crises profitent à l'économie, nous enseigne l'histoire. Mais, en ce qui me concerne, je souhaiterais éviter d'être contraint dès ce soir à un choix d'un côté ou d'un autre.
  • [^] # Re: Et que fait l'informaticien fonction publique de base....

    Posté par  . En réponse à la dépêche La brevetabilité des inventions mises en oeuvre par ordinateur adoptée par le Conseil. Évalué à 3.

    Il est certainement un peu trop tôt pour ça.

    Par contre, il pourrait être intéressant dès à présent de chercher quels brevets européens existants concernent les très grands projets de l'ADAE (http://www.adae.gouv.fr),(...) voire les "portails" des conseils généraux, régionaux, des municipalités, administrations, et autres services publics.
  • # Courrier adressé à la présidence du conseil de l'europe

    Posté par  . En réponse à la dépêche La brevetabilité des inventions mises en oeuvre par ordinateur adoptée par le Conseil. Évalué à 10.

    Des fois que ça en inspire quelques-uns :
    ----------------------------------------------------------------------------------------------
    à l'attention de la Présidence luxembourgeoise du conseil de l'Union Européenne.

    Monsieur,

    Le 7 mars 2005, la présidence luxembourgeoise du conseil de l'Union Européenne a invoqué l'existence de, je cite, selon les termes de l'enregistrement officiel du "conseil concurrence" de ce jour, "raisons de procédure" pour rejeter le passage en "point B" de la directive sur les brevets logiciels demandé par la Pologne, le Danemark, et le Portugal, et ce, en violation de l'article 3.8 du règlement intérieur du conseil de l'Union Européenne.

    En ma qualité de simple citoyen, je sollicite de votre haute bienveillance des précisions sur la nature de ces "raisons de procédures" qui justifient la violation du règlement intérieur du conseil de l'Europe.

    Il me semble en effet que la capacité du conseil de l'europe à respecter les règles dont il se dote en notre nom est un élément essentiel de la credibilité démocratique de l'Union Européenne à l'heure où les citoyens se prononcent sur l'avenir de l'Union Européenne.
    ---------------------------------------------------------------------------------------------------
  • [^] # Re: Quid du futur ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche La brevetabilité des inventions mises en oeuvre par ordinateur adoptée par le Conseil. Évalué à 4.

    Citation :

    Pourrais-tu nous indiquer où exactement tu as lu ça dans la constitution ?
    Rocard, parlant de ce qu'apportait la constitution, semblait dire l'inverse :

    quelques extensions — pas assez à mon avis — des compétences sur lesquelles l'Europe décide à la majorité qualifiée et avec décision parlementaire.


    Du coup, ça serait bien de se référer directement au texte si tu as des références...

    fin de citation.

    Si j'ai tout bien compris, la directive sur les brevets logiciels est *déjà* concernée par la co-décision (c'est à dire qu'il s'agit d'une compétence sur laquelle l'Europe décide à la majorité qualifiée avec décision parlementaire).

    Sous réserve de ma bonne compréhension des choses, ce qui est en train de se passer sur les brevets logiciels est donc ce progrès des valeurs démocratiques vanté par Michel Rocard dans le traité pour une const. européenne.
  • [^] # Re: La petite dernière et puis on rentre...

    Posté par  . En réponse à la dépêche La Commission refuse une nouvelle première lecture. Évalué à 1.

    Bah non : il n'y a pas de "complot" dans mon esprit.

    Par ma formulation effectivement ambigüe, je voulais dire que ces trois sujets étaient liés par l'actualité d'une part, et le fait que tous trois ont des conséquences simultanées sur certaines catégories de personnes : par exemple, les européens pogrammeurs bénévoles de logiciels libres par ailleurs salariés (puisqu'il faut bien vivre pour pouvoir par ailleurs contribuer au bien commun).

    Il est cependant vrai que la directive sur les brevets logiciels aurait pu connaître un dénouement (heureux ou non) depuis bien longtemps. Ce seul fait n'est pas réellement rassurant. Surtout si on considère à quel point l'étude forcée par les intéressés du fonctionnement réel des nos institutions qu'a imposé la manière dont l'Europe a mené cette directive n'a pas réellement contribué à renforcer le respect desdits pour lesdites.

    Mais bon : j'avoue bien volontiers que l'histoire déjà bien longue de cette directive m'a effectivement convaincu d'estimer périlleux pour la défense de l'idéal européen de voter en faveur de ce fameux Traité, du moins, pour les mois qui viennent. L'avenir se chargera bien assez tôt d'infirmer ou confirmer ce qui n'est que ma simple opinion personelle.
  • [^] # Re: La petite dernière et puis on rentre...

    Posté par  . En réponse à la dépêche La Commission refuse une nouvelle première lecture. Évalué à 1.

    Citation : "Dans la vie de tous les jours, puisqu'on parle de vécu, on traîte les problèmes au fur et à mesure qu'ils arrivent et on améliore les choses petit à petit. La démocratie, c'est pareil."

    C'est exact. La question est alors de déterminer si :

    1) La manière dont la commission européenne traite le sujet de la directive des brevets logiciels relève ou non de pratiques démocratiques. Je ne pense pas qu'on trouvera ici de nombreux partisans en faveur d'une réponse affirmative.

    2) Le fait que le commissaire européen McCreevy, qui porte actuellement l'affaire selon la dernière lettre sur le thème adressé au Parlement par le président de la Commission Européenne, soit de nationalité irlandaise et le fait que la société Microsoft contribue à elle seule à hauteur de 10% de l'ensemble des impôts sur les entreprises perçus par le gouvernement irlandais ont un rapport l'un avec l'autre ?

    3) Puisque l'actualité dont nul n'est maître impose que soient consécutivement abordés la directive sur les brevets logiciels, l'avenir immédiat de la directive Bolkestein, et le référendum sur le Traité pour une Constiution européenne (qui ne renforce aucunement le pouvoir de contrôle et de contrainte du parlement et des citoyens sur l'activité de la Commission Européenne et de ses commissaires, ni les règles de nomination de ses membres, ni la nature des activités des commissaires, qui, à l'évidence, et de l'aveu de politiciens de premiers plan parmi lesquels Michel Rocard, a échoué à faire prendre en compte par la Commission Européenne l'avis des représentants élus des citoyens européens, à savoir le Parlement Européen).

    Il faut faire preuve d'un très grand aveuglement pour s'imaginer que ces sujets n'ont pas de rapports les uns avec les autres.
  • [^] # Re: La petite dernière et puis on rentre...

    Posté par  . En réponse à la dépêche La Commission refuse une nouvelle première lecture. Évalué à 2.

    Tu prétends que, je cite : "Le vote de la directive sur les brevets et le référendum sur la nouvelle constitution Européenne sont des problèmes indépendants."

    Sans doute est-ce vrai d'un point de vue politique, c'est à dire, de ce point de vue qui consiste à regarder autrui à travers des jumelles, de très loin, en oublian que chacun de tes concitoyens vit au quotidien chacun des problèmes que tu prétends distincts au travers d'une seule et même réalité : sa propre existence.

    Conçois simplement une chose : un programmeur de logiciel libre n'est pas un pur esprit. Comme tout le monde, il travaille. S'il réside en France, son employeur est souvent une entreprise ou une administration française : de ce fait, lé traité pour une constitution européenne le concerne tout autant que la directive sur les brevets logiciels. S'il travaille, les lois sur les retraites le concernent. S'il a des enfants, l'avenir de l'école le concerne. S'il mange, et ne vit pas d'air pur et d'eau fraîche, il est aussi l'un des consommateurs du grand marché unique.

    Or, en démocratie, ces "problèmes indépendants" sont tous bels et bien gérés par ce même petit nombre de personnes qui sont nos représentants élus... ou les membres appointés de la commission européenne.

    Concevoir d'une manière distincte les différents sujets manoeuvrés par un seul et même petit groupe de personnes et qui concernent le même grand ensemble de personnes dites "représentées" est une approche au mieux d'universitaire, au pire, de technocrate, qui fait tout simplement fi de la seule réalité qui ait un sens en société, cette réalité qui s'applique équitablement à tous, c'est à dire, la manière dont la société se gouverne.

    Et c'est d'ailleurs très précisemment pour cela que nous élisons des représentants qui nous représentent sur tous les sujets et non pas sur un sujet parmi d'autres : parce que, qu'on le veuille ou non, les "différents problèmes" que tu évoques ne sont que les facettes de la réalité, c'est à dire, le vécu de chacun de nous.





  • [^] # Re: Pression politique...

    Posté par  . En réponse à la dépêche La Commission refuse une nouvelle première lecture. Évalué à 3.

    Code Pénal article 225-1

    Constitue une discrimination toute distinction opérée entre les personnes physiques à raison de leur origine, de leur sexe, de leur situation de famille, de leur apparence physique, de leur patronyme, de leur état de santé, de leur handicap, de leurs caractéristiques génétiques, de leurs moeurs, de leur orientation sexuelle, de leur âge, de leurs opinions politiques, de leurs activités syndicales, de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée.

    Constitue également une discrimination toute distinction opérée entre les personnes morales à raison de l'origine, du sexe, de la situation de famille, de l'apparence physique, du patronyme, de l'état de santé, du handicap, des caractéristiques génétiques, des moeurs, de leur orientation sexuelle, de l'âge, des opinions politiques, des activités syndicales, de l'appartenance ou de la non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée des membres ou de certains membres de ces personnes morales.
  • [^] # Re: Pression politique...

    Posté par  . En réponse à la dépêche La Commission refuse une nouvelle première lecture. Évalué à 3.

    Je ne connais aucun texte de loi français interdisant les appels au boycott. ça existe en effet dans certaines conditions (discrimination raciale, etc.) aux USA.

    D'ailleurs, il me semble que le boycott de la viande de veau, il y a quelques années, en France, avait été lancée par une union de consommateurs tout ce qu'il y a de plus officielle, qui n'a pas à ma connaissance été sanctionnée pour cela, il me semble
  • [^] # Re: Question : Et avec la constitution ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche La Commission refuse une nouvelle première lecture. Évalué à 9.

    Le Parlement européen n'aura aucun nouveau moyen de contrainte sur la commission européenne après la ratification du traité pour une constitution européenne.
  • [^] # Re: Pression politique...

    Posté par  . En réponse à la dépêche La Commission refuse une nouvelle première lecture. Évalué à 2.

    Il est peut-être d'envisager sérieusement le boycott des logiciels fabriqués et distribué par les entreprises détentrices de brevets logiciels en Europe.