Grumbl a écrit 481 commentaires

  • [^] # Re: Oui, mais non

    Posté par  . En réponse au journal Quelle place pour les OS libres dans les très grandes entreprises ?. Évalué à 1.

    "je pense que la raison principale est qu'on se heurte aussi à une pénurie de personnels compétents."

    L'externalisation et l'infogérance sont donc inenvisageables ?

    Parce que bon, des mecs compétents chômistes et même pas chers, j'en connais. Des qui éventuellement passeraient bien aussi chez le client, j'en connais. Par ailleurs, je pourrais sans grande difficulté citer quelques entreprises très compétentes qui prendraient bien quelques contrats de plus (à condition toutefis d'être payé, je l'admets, ce qui a l'air difficile dans les administrations depuis la mise en oeuvre de la LOLF début janvier, remarquez).

    Sur le fond, comme je le dis, on ne s'inquiète pas trop : de toutes façons, le libre, ceux qui survivront y viendront. Mais c'est vrai qu'en attendant, quelques contrats ça arrrangerait bien.
  • [^] # Re: Oui, mais non

    Posté par  . En réponse au journal Quelle place pour les OS libres dans les très grandes entreprises ?. Évalué à 2.

    En pratique, la majorité des tech infos employées par les grosses boîtes sont désormais des prestataires. Manque de bol pour le client, notre patron, ce n'est pas le client. On ne travaille pas pour notre client, mais notre patron : et ce que veut le patron, c'est qu'on fasse un maximum d'argent sur le dos du client.

    Mais rien n'interdit aux grosses boîtes d'embaucher des DSIs compétents, hein...
  • # Mor2

    Posté par  . En réponse au journal D-Link sabote les protocoles de l'Internet. Évalué à 7.

    Chuis sûr que Google serait ravi de monter GoogleNTP :-)
  • # Oui, mais non

    Posté par  . En réponse au journal Quelle place pour les OS libres dans les très grandes entreprises ?. Évalué à 2.

    Vouloir faire progresser le libre, c'est bien, mais il ne faut pas trop perdre de vue un point essentiel : l'informatique de gestion devenant un enjeu crucial pour la compétitivité des entreprises, les entreprises qui feront de mauvais choix stratégiques concernant le choix de leur informatique de gestion en paieront cruellement les conséquences. Leurs concurrents, qui auront fait de meilleurs choix, s'étendront.

    Donc, si on est convaincu que le libre est techniquement supérieur au propriétaire dans ce secteur, inutile de trop s'exciter : après tout, nous avons tous à bosser pendant quelques dizaines d'années, et peut m'importe que mon employeur coule, surtout s'il est remplacé sur son marché par un meilleur. Après tout, je n'imagine pas une seule seconde garder le même employeur plus de cinq à dix ans de suite, donc, peu m'importe s'il se plante avec son informatique.

    Ceci dit, j'ai entendu dire à plusieurs reprises que le système de gestion du personnel et la paye du plus grand employeur du monde (l'éducation nationale .fr :-)) ) fonctionnait sous x86 sauce IBM avec du Linux RHAS, MySQL et Informix et avait dans le temps fonctionné sur PPC sauce Bull avec AIX
  • [^] # Re: Pas trop d'inquiétude

    Posté par  . En réponse au journal GoogleEarth vs IGN. Évalué à 6.

    Et justemment, les bases de données de données géographiques sont propriétaires. Et le régime de propriété au sein de l'U.E. est bien plus restrictif qu'aux US (directive bases de données de 1991).

    Bilan : pour un projet à vocation libre, mieux vaut s'alimenter en données US qu'en données européennes ou franco-françaises : que l'IGM aille donc passer la serpillère chez lui, et on verra : en attendant, je garde mes deux barils de Google Earth (même avec du XMLRPC en guise d'interface pour du relais de services, c'est mieux que rien).
  • # pub

    Posté par  . En réponse au journal Joie et surprise.... Évalué à 7.

    tiens, chic, une occasion pour faire un peu de pub pour les EPNs : espaces publics numériques.

    ça existe depuis en gros 2001-2002 : ce sont des machines pour s'initier à l'informatique et accéder à internet, généralement dans des locaux publics ou associatifs. Un mi-temps au moins est subventionné pour proposer des sortes de formations de base à l'informatique. l'accès est gratuit, mais règlementé pour éviter les abus.

    J'ai vu se créer (et aidé un peu en passant) quatre lieux de ce genre dans les environs de mon domicile de l'époque (Essonne). A l'époque, déjà, c'était tout sous linux. Et même pour de l'initiation à l'informatique de publics très peu formés, ça allait bien.
  • [^] # Re: Pourquoi breveter ?

    Posté par  . En réponse au journal Lisaac libéré ?!?. Évalué à 2.

    Exposer ses utilisateurs à des risques de revendications en propriété intellectuelle est effectivement peu à la logique du libre. Hélas, étant donné les pratiques actuelles de l'OEB, le risque existe qu'on brevete ou qu'on ne brevete pas.

    Le mieux est donc de breveter et d'attendre l'expiration du brevet, pour qu'au moins le délai courre.
  • [^] # Re: "Tout travail mérite salaire"

    Posté par  . En réponse au journal RàB de la licence globale. Évalué à 4.

    Renoncer à la licence globale n'impose pas pour autant les DRMs, non ? Après tout, libre à qui veut d'essayer de vendre sa musique, son machin, etc., du moment qu'on puisse choisir à qui on file son blé, puisqu'il faut payer.
  • [^] # Re: Relancer un truc qui était bien

    Posté par  . En réponse au journal Bayrou défendra le logiciel libre à l'Assemblé Nationale. Évalué à 6.

    La bagarre des brevets logiciels, menace de mort pour le libre, a été rude, et l'audimat auprès des politiques français actuellement aux affaires absolument nul : dois-je donner le nom de ce lieutenant de Nicolas Sarkozy qui était alors ministre de l'industrie et a refusé de recevoir Richard Stallman venu exprès lui rendre visite ?

    Doit-on parler de la contribution des députés européens français à EUCD, IPRED2, et de leurs transpositions respectives ? Doit-on les nommer tout de suite ou attendre quel présidentiable sera assez con pour leur laisser une place pour ressortir les vieux dossiers ?

    L'administration passe "en force sous Open Office" ? Vous rigolez, j'espère ! Je sais bien qu'il y a quelques initiatives... destinées à faire baisser le coût, point barre. Parlons accessibilité des documents publics : où en est-on sur http://www.internet..gouv.fr ? Un bilan de l'action de l'ADAE malgré 40 recrutements d'élite ? Peut-on le comparer à celui de la défunte ATICA ?

    Vous me parleriez de ce qui se passe dans les collectivités, à la limite, il y a des choses réellements intéressantes comme cri74, par exemple. Pour le reste, je pense que chercher à voir les candidats à la présidentielle s'engager sur des résultats n'est pas superfu.
  • # Relancer un truc qui était bien

    Posté par  . En réponse au journal Bayrou défendra le logiciel libre à l'Assemblé Nationale. Évalué à 0.

    Il y avait eu une initiative brillante qu'il serait certainement utile de recycler pour 2007 : après tout, en 2002, ils avaient à peu près tous promis tout et n'importe quoi, et nous sortons quand même des quatre années les plus noires en terme de menaces sur le logiciels libre et ses idéaux périphériques.

    http://web.archive.org/web/20050308155934/http://www.candida(...)
  • # sont fous ces romains

    Posté par  . En réponse au journal Peut on m'expliquer les DRM?. Évalué à 2.

    On peut répondre à ta question par une autre question :

    à supposer qu'il soit possible de faire un DRM libre, veux-tu que les scientifiques compétents exposent le résultat des travaux relatifs en des termes accessibles à Pascal Nègre ?

    Yes / No / Cancel
  • # TROLL

    Posté par  . En réponse à la dépêche Débat à l'Assemblée nationale autour de DADVSI et du téléchargement. Évalué à -1.

    C'est toujours un plaisir de se réunir pour parler de ces réseaux qui permettent de mieux communiquer.

    (Oui, bon, ok, je sors)
  • [^] # troll warning

    Posté par  . En réponse à la dépêche Disparition de M. Gilles KAHN, Président de l'INRIA, membre de l'Académie des Sciences. Évalué à 0.

    Reste à savoir à quoi peut servir une énième license comme CeCILL, et à quoi peut bien servir une double licence GPL/CeCILL : le syndrôme du "pas inventé ici" qui aurait encore frappé ?
  • # bots don't pay

    Posté par  . En réponse au journal des idées pour éviter la création automatique de compte par des bots ?. Évalué à 9.

    Facile : il suffit de demander au créateur du compte de verser 1 E. par paypal :-) (qui pourrait lui être rendu en cas de bon comportement)

    oui, bon, je sors ------->
  • [^] # Re: Ha ha ha

    Posté par  . En réponse à la dépêche Disparition de M. Gilles KAHN, Président de l'INRIA, membre de l'Académie des Sciences. Évalué à 10.

    L'INRIA ne s'est pas réellement distinguée dans quelque politique que ce soit de libre accès au savoir ou à ses publications ou de promotion des logiciels libres. Ceci explique peutêtre la très faible notoriété de l'INRIA dans les "cercles libristes".

    A l'heure où le MIT propose l'ensemble de ses cursus en ligne ( http://ocw.mit.edu/index.html ), que cet évènement soit l'occasion de demander à l'INRIA de réviser sa position.
  • [^] # C#, Python, Java

    Posté par  . En réponse à la dépêche talweg, une migration vers Mono. Évalué à 2.

    J'avoue ne pas voir quel intérêt peut avoir C# par rapport à Python, tout en constatant que Google emploie Python (ce qui est une belle preuve de viabilité de l'implé.de base Python, là où je ne connais aucune preuve de ce genre pour quelque imple C# que ce soit)
  • # MOBILISATION GENERALE !

    Posté par  . En réponse à la dépêche l'UE lance une consultation sur les brevets. Évalué à 4.

    IPwatch signale que les lobbies pro-brevet logiciels repartent au créneau.

    http://www.ip-watch.org/weblog/index.php?p=195&res=1024_(...)

    Faites chauffer vos stylobilles ! Join the crew ! Ralliez les club les plus proches de chez vous et faites chauffer la colle ! Rendez-vous à l'occasion de "Solutions Linux" dans 10 jours pour les parisiens : toutes les associations concernées y seront !

    “It’s starting again,” said Guenther Schmalz, director of IP for Europe for software maker SAP. “And I hope this time we will be better prepared.”
  • [^] # Re: Constance de la commission

    Posté par  . En réponse à la dépêche l'UE lance une consultation sur les brevets. Évalué à 9.

    La Commission aura eu, à de très nombreuses reprises depuis 1997, et notamment entre le vote du parlement en 2003 et le passage au conseil en 2004 l'occasion de chercher à défendre son point de vue, au parlement, par exemple.

    La Commission n'a pas jugé bon de s'expliquer, ni de négocier. Le Parlement n'a pas apprécié ce mépris et a pris une décision logique.

    Je n'ai toujours pas compris pourquoi il était si nécessaire aux yeux de la Commission de faire évoluer les choses depuis la convention de Munich. Je ne comprends pas pourquoi il fallait faire cela ici et maintenant. Je n'ai d'ailleurs pas très bien compris qui était demandeur de quoi, ni quelle évolution était espérée par qui.

    Je ne comprends pas davantage pourquoi la Commission n'a pas choisi dès le début l'approche par le brevet communautaire, largemment suggérée par la Convention de Munich.

    En résumé, je ne comprends ni les motivations, ni les intérêts qui poussent la Commission à agir, plutôt que de se pencher sur les sujets qui intéressent réellement les européens, comme, par exemple, une couverture maladie européenne. La Commission doit désormais assumer les conséquences de ces actes, c'est à dire, la suspicion qui pèsera désormais longtemps sur l'ensemble de ses agissements, et le préjudice que cette méfiance créé envers l'intérêt de l'Union Européenne lui-même. Mais j'imagine que cela n'émeuvra pas ces commissaires européens, qui ne sont, en général, après tout, que des hommes politiques nationaux déchus dans leur pays d'origine. A vouloir bâtir l'avenir avec des loosers notoires, on récolte ce qu'on sème.
  • [^] # Re: Ca n'a pas traine

    Posté par  . En réponse au journal brevet logiciel, on remet ça ?. Évalué à 2.

    Hélas, l'OEB même n'est pas justiciable.

    L'existence de l'OEB est une des conséquences de la signature de la convention de Munich, laquelle ne prévoit aucun cadre de contrôle de l'OEB. Il n'existe donc aucun moyen de contraindre l'OEB à se conformer aux règles de la convention qui l'a fait être, à part, bien entendu, mettre fin à la convention elle-même.

    Pour cette seule raison, il est illusoire d'espérer encadrer le droit européen relatifs aux brevets en général, personne ne pouvant contraindre l'OEB à respecter quelque texte que ce soit. Il reste cependant envisageable de contester tel ou tel brevet attribué par l'OEB, mais pas l'OEB même.
  • # Newspeak 6.1

    Posté par  . En réponse au journal l'UE lance une consultation sur les brevets industriels. Évalué à 0.

    S'il ne s'agit pas, selon tes termes, de faire son "adolescent typique à la linuxfr", quel intérêt y-aurait-il à poster ici ?

    Je ne vois pas bien en quoi la consultation organisée par la Commission Européenne se limiterait aux brevets spécifiquement "industriels" (selon vos termes, non repris par la Commission Européenne).

    Qu'entendez-vous par brevets "industriels" ?
  • [^] # Re: Fedora çapucéprobrevets

    Posté par  . En réponse à la dépêche Fedora Core en mutation. Évalué à 2.

    "Ce papier présente des propositions pour une réforme du système de brevets en vigueur à l'heure actuelle aux États-Unis, pas en Europe. Dans ce cadre, ces propositions me paraissent parfaitement fondées, puisque de mon point de vue, ce serait une avancée par rapport au système actuel."

    Intéressante analyse. Quel serait l'intérêt pour Redhat de distribuer un tel texte déjà ancien aux parlementaires européens ?

    ... à l'heure même où le Commissaire européen McCreevy lance une consultation publique en europe sur le thème du brevet unique en Europe (similaire à la dernière qui avait conclu que 95% des réponses ne formaient pas une majorité économique)

    Si ce n'est lorsqu'on souhaite voir le système européen et le système américain de brevets converger ?
  • [^] # Re: Fedora çapucéprobrevets

    Posté par  . En réponse à la dépêche Fedora Core en mutation. Évalué à -1.

    point 28 (solutions à long terme) : "Perhaps we should consider a new paradigm that is specifically designed for software and incorporates the best elements of both patents and copyright."

    Donc, une législation incluant certains éléments de l'actuel système des brevets pour les logiciels.

    Difficile d'être plus clair, il me semble ?
  • # Fedora çapucéprobrevets

    Posté par  . En réponse à la dépêche Fedora Core en mutation. Évalué à 8.

    On notera cependant le contenu particulièrement inquiétant de la prose transmise aux parlementaires européens par Mark Webbink, Vice-President et avocat
    en chef de RedHat parlant au nom de son employeur, sous la forme d'un papier appelé "A New Paradigm for Intellectual Property Rights in Software", notoirement interprétée comme une tentative de ré-introduction des brevets logiciels par la petite porte.

    Peut-être faudrait-il envisager sérieusement de reconsidérer la position des utilisateurs de Linux vis à vis de Redhat, ne serait-ce que par égards envers ceux qui ont donné tant de leur énergie et leur temps pour que nous échappions, apparamment provisoirement, aux brevets logiciels en europe.
  • [^] # Re: Le langage de mes rêves

    Posté par  . En réponse au journal Le langage de mes rêves. Évalué à 4.

  • # Where's the beef ?

    Posté par  . En réponse au journal Mono : un trolleur de moins. Évalué à 2.

    - Qu'apporte Mono qui n'existait pas encore avant que Mono n'existe ?
    - Quel grand projet est codé en Mono qu'on puisse se faire une idée des possibilités de la techno ?
    - Quel est l'intérêt de choisir Mono plutôt qu'une autre implémentation de cette même technologie ?
    - Quel grand nom de la programmation soutient Mono ?