Posté par gde .
En réponse au journal Libre est Queer.
Évalué à 2 (+1/-0).
Dernière modification le 16 juillet 2025 à 22:34.
Si le capitalisme est une dynamique avec ses propres contradictions, fonctionnant par phase de différents cycle d'accumulation − comportant chacune des limites particulière − est-ce bien si farfelu que ça de considérer qu'il trouve des solutions pouvant pointer vers son propre dépassement tout en cherchant a se préserver ? notamment en période de transition entre les phases ?
Je pourrais parler du syndicalisme : il a bien sa forme révolutionnaire, notamment au début du XXième, puis maintenant c'est plus un rôle de préservation. Si la forme révolutionnaire pouvait pointer vers des horizons qui dépassaient le capitalisme, ce n'est plus le cas aujourd'hui ; je dirais même que ce n'est plus possible maintenant que le capitalisme rend de plus en plus le travail superflu.
Mais on voit maintenant assez bien que le syndicalisme a permis aux travailleurs de se faire reconnaitre en tant que propriétaire de leur marchandise (leur force de travail) et a les intégrer dans la société capitalisme.
Bref, il n'y a pas d'erreur historique dans tout ça, c'est le capitalisme qui est dans une nouvelle phase.
Posté par gde .
En réponse au journal Libre est Queer.
Évalué à 2 (+2/-1).
Attention quand même, le concept d'un droit d'auteur au service du capitalisme est un contresens historique. Le droit d'auteur qui a émergé au XIXe siècle l'a été sous l'impulsion des auteurs pour lutter contre les éditeurs. Il donne aux auteurs (et non aux éditeurs) le contrôle de la commercialisation des œuvres, et c'est une victoire importante pour les auteurs puisqu'auparavant, ils ne pouvaient prétendre à aucune rémunération sur les ventes.
Je pense que tu viens de démontrer le contraire. Grace au droit d'auteur, les créateurs ont pu présenter leur œuvre comme une marchandise pour pouvoir négocier, sur un marché, les usages possibles.
Bien sûr, on peut dire que ça améliore la condition d'existence du créateur dans un monde où tout devient marchandise, mais ça n’empêche pas de contribuer au problème d'extension du capitalisme.
Partant de là, ce n'est pas un contresens historique de dire qu'il est au service du capitalisme.
Pas besoin d'un Marx du XXIième siècle : ce que tu veux c'est une note de bas de page supplémentaire dans le chapitre concernant la machinerie et la grande industrie du livre 1 du Capital.
Parce qu'on gros la réalité c'est que Marx a déjà posé la théorie du fonctionnement. Les ajouts "descriptif" de notre époque peuvent assez aisément s'insérer dans les bases qu'il a posé.
Très honnêtement, et sans vouloir être méchant, ce qu'il faudrait c'est surtout que plus de gens lise Marx vraiment avant de dire qu'il faut un Marx de notre temps.
Pour le digital labor, je me souviens avoir trouvé la théorie bancal. De souvenir, Casilli a balayé le concept de rente. Il considérait qu'il y avait de l'exploitation et à confondu ça avec le fait qu'il y ait du travail partout. Je crois me souvenir qu'il soutenait le fait qu'un utilisateur d'un service gafam avait un taux d'exploitation infini ; Quand on en arrive là je considère qu'il y a une erreur dans la théorie.
(Perso, je suis plus de l'interprétation qu'il n'y plus de valeur créé du tout, mais on rentre dans des discussions théorique à n'en plus finir)
La neutralité technologique est le principe en vertu duquel l'État ne doit pas imposer de préférence pour ou contre une technologie donnée.
Je pense qu'il y a mieux pour parler de neutralité technologique. Si on ne veut donner qu'une ligne pour expliquer l'expliquer, je dirais plutôt que c'est une manière de considérer que les technologies ne sont ni bonne ou mauvaise en soit. Il n'y a que des usage malveillant et bienveillant.
Ce qui est faux aussi, entendons nous bien : toutes technologies sont des produits de leur temps qui a besoin de certaines condition historique particulière pour apparaitre. En bref, elles ne sont pas décontextualisé de la société. Et, en même temps, pose les bases pour une manière d'appréhender le monde, les connaissance, manière de faire, représentation, etc. qui sont forment elles-même les fondations d'autres technologie future sur cet apriori.
Rien de neutre donc.
Bref, ce sujet dépasse de très loin l'interventionnisme, ou non, de l'État. Ça me parait également plus fécond : Peut-on parler de neutralité de l'informatique ? Qu'apporte le logiciel libre dans ce cas de figure ?
Mon point de vue en une ligne, c'est que le libre, avec ses autres effets bénéfique, participe malgré tout a rendre le monde et nos vie encore plus "calculable" et je ne suis pas convaincu que ce soit si bien que ça.
Celui là c'est surtout occupez vous de ce qui vous regarde, et ne zieutez pas sous la couette des autres. Du moment que c'est entre adulte consentant je ne vois pas pourquoi on irait restreindre les droit de ces personnes. C'est une revendication de liberté et d'égalité, ils ne viennent pas s'imposer chez toi.
Mouais… Le rainbow flag c'est surtout la paix, l'harmonie,etc.
Ce que tu décris me semble bien mieux coller au drapeau de Gadsten des libertariens.
En amalgamant ressource et finance, j'aurais plutôt dit que la vision bourgeoise c'est de croire qu'il suffit de balancer de l'argent sur un problème pour le résoudre.
Il parle essentiellement de la liquidité d’un placement. C’est assez connu que les actions, du fait de leur volatilité sont moins liquide
C'est pas la volatilité qui définit la liquidité, c'est le temps entre la mise en vente et la récupération de l'argent.
les actions sont des actifs très liquides si on parle de société côté en bourse (je parle pas de la petite tpe du coin).
En comparaison, l'immobilier, meme la "pierre-papier", ou encore les fond euro d'une assurance vie sont beaucoup moins liquide
Un placement en action est une utilisation effective de son argent. Du moins quand on est actionnaire majeur, voir actionnaire principal
Financièrement, les actions sont les actifs avec un excellent rendement. Pas besoin d'être majoritaire pour que ce soit intéressant. Et un peu tout le monde peu participer : ouvrir un compte titre ou un PEA à sa banque ne coute quasiment rien (surtout si elle est en ligne la banque)
Ce qui est rigolo avec le cas Assange c'est que ça fait toujours remonté les arguments anti-impérialiste. On préfère condamné les États et leur agissement (surtout occidentaux d'ailleurs).
Mais ce serait bien de regarder aussi la grave toxicité du personnage et avoir quand même une certaine distance.
Pour quelques faits qui me reviennent :
Donc voila, perso je suis assez emmerdé de tout ces appels #freeassange qui ne rappellent pas les faits que je viens d'évoquer, comme s'ils n'existaient pas.
Alors personne mérite d'être torturé, et la prison c'est nul, donc #FreeAssange peut-être… mais c'est direct dans un asile qu'il faut l'envoyer. Parce que laissé des personnes comme ça totalement libres, c'est dangereux aussi.
Exact, je précise que le vrai concept c'est "dictature du prolétariat" (et pas "du peuple").
Le prolétariat est une classe spécifique, ce n'est pas le peuple (qui prend toutes les classes sociales sans distinctions). Donc juste par définition, la dictature du prolétariat ne peut pas être une démocratie (dans le sens compris de "pouvoir du peuple")
Je pense qu'une partie de la confusion vient du fait qu'Engels donnait la Commune de Paris comme exemple de ce qu'est la dictature du prolétariat, et que la Commune a souvent un imaginaire très "démocrate"
Pourquoi il y aurait accumulation du simple fait de l'actionnariat ? La société reçoit de l'argent via ses clients, elle en distribue une part à ses salariés pour leur travail et une part à ses actionnaires pour leur apport de capital. Les uns et les autres dépensent l'argent, il n'y a pas nécessairement accumulation de richesse. Pourquoi du seul fait que c'est un dividende il y aurait accumulation plutôt que consommation ?
Parce que la redistribution de dividende atteste justement qu'il y a eu une accumulation de richesse qui peut être partagé. Aucun investisseur ne donnerait son argent pour rien (sinon c'est un mécène qui fait preuve de charité).
Le bénéfice c'est ce qui vient après la prise en compte des coûts de production dont font partie les salaires.
Cette histoire du fait que l'argent est dépensé de la même manière qu'on soit salarié ou actionnaire est HS.
Dans tous les cas, toutes ces discussions tourne autour du fait qu'on considère que l'actionnaire veut du dividende. Alors qu'un actionnaire peut préférer ne recevoir aucun dividende, si les bénéfices sont réinvestis pour soutenir la croissance de l'entreprise et accroître la valeur des parts d'action. C'est une stratégie souvent privilégiée car elle est, le plus souvent, bien plus rémunératrice que celle qui veut des dividendes (et ça évite des "frictions" fiscales).
(et même dans ce cas-là, il y a une accumulation faite qui est ensuite réinjecté dans le système productif).
La seule chose qu'on peut perdre, c'est un peu de temps.
Puis
ce n'est pas du tout assez mature pour qu'on puisse imaginer en vivre.
Ça semble vouloir dire qu'on peut y perdre plus que son temps…
C'est une seule monnaie. On peut choisir de l'afficher de plusieurs manières, c'est tout.
Si t'as une unité de compte qui sert d'intermediaire d'echange, comme le DU, ça ressemble beaucoup à une monnaie selon les critères de la TRM (normalement on rajoute le critère de 'réserve de valeur' mais c'est fièrement ignoré par la TRM)
Besoin de vérifier une théorie avec des données et des faits concrets ? pourquoi s'embêter ?
Les différentes tests ( Meta_Brouzouf, Ğtest, uCoin, …) et même la version Ğ1 "de production" sont là pour voir ce qu'il se passe concrètement. Qui a dit qu'on voulait pas vérifier ?
Ma remarque concernait la praxeologie et globalement le fait de pondre des "theories"/affirmations sur rien en voulant donner des airs scientifique.
ce qui est le cas de la TRM qui fait référence à aucun travaux et bombarde des equations, erronée par moment, comme pour impressionner.
le bouquin de la TRM est en fait truffé références plus ou moins caché à des concepts libertariens et autre venant de l'école autrichienne (comme souvent dans les cryptomonnaies en fait).
Leur "méthodologie" c'est la praxéologie qui est un rejet pur et simple d'empirisme. C'est écrit tels quels par l'un de leur maitre à penser Ludwig von Mises, dans son livre "l'Action Humaine" :
La praxéologie est une science théorique et systématique, non une science historique. […] Ses affirmations et ses propositions ne sont pas déduites de l'expérience. Elles sont, comme celles des mathématiques et de la logique, a priori. Elles ne sont pas susceptibles d'être vérifiées ou controuvées sur la base d'expériences ou de faits.
Besoin de vérifier une théorie avec des données et des faits concrets ? pourquoi s'embêter ?
Tu as oublié "assurances vie".
En fait, tu demandes à une bonne grosse partie des français de perdre encore plus d'argent.
En même temps, si tu parles des fonds euros, vu que c'est très majoritairement composé d'obligation d'États et qu'elles empruntent en ce moment a un taux négatif : ça va pas être la fête de toute façon.
D'ailleurs, les assureurs sont entrain de mettre la pommade pour essayé de faire passer la pilule.
ça c'est la théorie, la pratique est malheureusement trop souvent plus proche de ce que tu décris.
La citation que t'as faites ne contredit pas mon argument. Il est bien dit que le but est de produire en réalisant un équilibre des comptes ; ce que j'ai dis précisément en disant qu'on ne peut pas arriver à rentable, à l'équilibre donc, sans profit.
C'est toute la nuance que je disais entre le profit et "s'en mettre plein les poches".
Une société devrait contribuer à améliorer la société, pas la détruire.
Si le but d'une entreprise était vraiment d'améliorer la société, il y aurait un minimum de planification pour produire ce qui est réellement nécessaire à la société. Sans excès, sans gaspillage.
Or, ce n'est pas le cas : Ce qui est produit est fait pour être vendu pour un marché et ce n'est pas du tout la même chose. Dans ce cas, la production est aveugle aux nécessités.
C'est un argument contre l'économie de marché, certes, mais au final, à quoi sert une entreprise quand il n'y a pas de marché ?
Non le profit est une nécessité, pas un but; tout comme manger, boire dormir.
On parles d'une société commercial là. Ça n'a aucun but, ni intérêt, si ce n'est avoir de l'argent en entrée pour plus d'argent en sortie.
Si ce qui est produit pour y arriver répond a un besoin quelconque, ce n'est qu'un effet secondaire, ou un mal nécessaire pour faire plus d'argent avec un peu d'argent.
c'est confondre profit et "s'en mettre plein les poches" !
Faire du profit est justement ce qui permet d'être rentable, donc c'est vraiment le rôle premier.
De ce point de vu là, c'est pareil que l'on soit un petit artisans qu'un PDG d'une grosse boite.
Posté par gde .
En réponse au journal Action FDJ.
Évalué à 4.
Dernière modification le 09 novembre 2019 à 22:44.
Je ne suis pas expert, mais pour moi, la bourse, c'est des vases communicants : si tu gagnes de l'argent en vendant des actions, il faut qu'une autre personnes (physique ou morale) perde de l'argent (directement ou indirectement).
Non, pas vraiment, c'est pas un jeu à sommes nulle. Une action est liée à l'activité d'une entreprise. Tu peux vendre des actions, pour tout plein de raisons, en gagnant de l'argent, ça peut être aussi une bonne affaire pour l'acheteur : l'entreprise peut continuer à avoir de bons résultats après que t'aies vendu.
Après, que le marché soit irrationnel et ne reflète pas la valeur de l'entreprise, c'est une autre histoire :)
Ce que tu décris est plus vrai pour certains produits dérivés. Je pense surtout au CFD où là c'est juste un pari entre toi et ton courtier pour savoir si le "machin" sur lequel tu mises va monter ou descendre…
Ainsi je met 10 thermomètres dans un coffre, je laisse mijoter 5 ans, et j'en retrouve 15 ! Cette plaisanterie est juste impossible en G1.
Cette plaisanterie n'est pas possible avec l'euro non plus; Si vous placez votre argent dans un coffre il ne se passera rien.
Si vous les placez dans livret, assurance vie, etc. l'argent va continuer de circuler car elle sert d'investissement.
Si la valeur de la monnaie est complètement instable, il n'y a aucune raison d'investir pour faire quoique ce soit. Pourquoi je prendrais un risque supplémentaire à dépenser 100 Junes dans une entreprise, en plus du risque de tout investisseur qui donne de l'argent et que ça parte en fumé, quand je suis incapable de savoir quelle valeur aura la June demain ?
Avec les Junes, en ayant simplement mes certificats, je peux accumuler de mon fauteuil sans problème et comme sa valeur est au gré de chacun, c'est parfait pour extorquer le travail de certains qui on investit en euro et revendent en June (parce que dans le monde réel tu ne peux pas investir en June, acheter en euro pour vendre en June est le seul sens possible). Ce n'est pas un bug, mais une feature et il y a déjà une histoire comme ça sur le forum de duniter : https://forum.monnaie-libre.fr/t/un-membre-decu-de-sa-communaute-de-lille/2020
Et qu'on ne me sorte pas que June est une cryptomonnaie jeune, on ne peut toujours rien faire avec du bitcoin non plus depuis 9 ans d'existence.
Je trouve extraordinaire d'être si critique envers une expérience visant à vérifier s'il est possible d'utiliser une monnaie à création positive (donc sans dette), et le l'être si peu avec la monnaie émise par endettement, qui pourtant est tellement déconnante qu'après la crise de 1929 on se retape celle de 2008.
Vous savez au moins qu'en 1928, juste avant la crise de 1929, le franc était revenu à l'étalon or (donc pas émise par endettement) et que juste après, dans les années 30, beaucoup de pays l'on abandonné ?
Tu vas bien vite en besogne. En quoi la monnaie libre ne répond pas à ces 3 critères ?
Le problème de toutes les cryptomonnaies c'est qu'elles ne sont pas des réserves de valeur. Il n'y a aucune institutions qui est présente pour réguler la circulation (hint : c'est le but d'une banque centrale).
D'autre part, même dans le bouquin de référence le critère "réserve de valeur" est soit écarté, soit moqué.
2) je ne sais pas où il se plaint de ces trois critères. As tu un lien ?
3) Je ne crois pas qu'il ait écris quoi que ce soit sur la théorie Quantitative de la monnaie.
Voulais tu dire Relative de la monnaie ? ou comme pas mal d'autres détracteurs tu joues au critique littéraire qui n'a en fait rien lu ?
Facile. Dans le livre de référence, dans le paragraphe nommé "Sur la théorie quantitative de la monnaie" (as-tu lu le livre ?) p.68 :
Si donc on reprend les axiomes de la Théorie Quantitative de la Monnaie, qui définit la monnaie comme :
— Unité de compte
— Intermédiaire d’Échange
— Réserve de Valeur
Le paradigme de la TRM qui elle la définit selon les quatre libertés de modification démocratique du code,
accès aux ressources, production et échange, invalide la cohérence de ces axiomes. « Réserve de Valeur »
est incohérent avec intermédiaire d’échange.
Au passage la Théorie Quantitative de la Monnaie ne donne aucune définition de la monnaie. Cette théorie n'est là que pour stipuler le rapport entre les prix, la masse monétaire et la vitesse de circulation de celle-ci.
D'ailleurs on ne comprend pas trop le passage "la TRM qui elle la définit selon les quatre libertés de modification", puisque, manifestement, le paragraphe sur la définition de la monnaie ne mentionne que "outil de compte et d'échange" (et qui ne parle pas de la réserve de valeur) :
p.18 §6.2.3 :
La monnaie est un outil de compte et d’échange commun à tous les citoyens de la même zone économique (par extension on pourra dire « universel », en ayant conscience qu’il s’agit d’un « universel » au sein de la zone monétaire considérée).
Bref, je le répète, s'il n'y a pas d'institution capable de réguler la monnaie pour qu'elle garde sa qualité de réserve de valeur, vous n'avez qu'une sorte de titre financier incontrôlé.
[^] # Re: Contresens historique
Posté par gde . En réponse au journal Libre est Queer. Évalué à 2 (+1/-0). Dernière modification le 16 juillet 2025 à 22:34.
Si le capitalisme est une dynamique avec ses propres contradictions, fonctionnant par phase de différents cycle d'accumulation − comportant chacune des limites particulière − est-ce bien si farfelu que ça de considérer qu'il trouve des solutions pouvant pointer vers son propre dépassement tout en cherchant a se préserver ? notamment en période de transition entre les phases ?
Je pourrais parler du syndicalisme : il a bien sa forme révolutionnaire, notamment au début du XXième, puis maintenant c'est plus un rôle de préservation. Si la forme révolutionnaire pouvait pointer vers des horizons qui dépassaient le capitalisme, ce n'est plus le cas aujourd'hui ; je dirais même que ce n'est plus possible maintenant que le capitalisme rend de plus en plus le travail superflu.
Mais on voit maintenant assez bien que le syndicalisme a permis aux travailleurs de se faire reconnaitre en tant que propriétaire de leur marchandise (leur force de travail) et a les intégrer dans la société capitalisme.
Bref, il n'y a pas d'erreur historique dans tout ça, c'est le capitalisme qui est dans une nouvelle phase.
[^] # Re: Contresens historique
Posté par gde . En réponse au journal Libre est Queer. Évalué à 2 (+2/-1).
Je pense que tu viens de démontrer le contraire. Grace au droit d'auteur, les créateurs ont pu présenter leur œuvre comme une marchandise pour pouvoir négocier, sur un marché, les usages possibles.
Bien sûr, on peut dire que ça améliore la condition d'existence du créateur dans un monde où tout devient marchandise, mais ça n’empêche pas de contribuer au problème d'extension du capitalisme.
Partant de là, ce n'est pas un contresens historique de dire qu'il est au service du capitalisme.
[^] # Re: Capital
Posté par gde . En réponse au journal LLM (encore), effondrement et travail humain. Évalué à 7.
Pas besoin d'un Marx du XXIième siècle : ce que tu veux c'est une note de bas de page supplémentaire dans le chapitre concernant la machinerie et la grande industrie du livre 1 du Capital.
Parce qu'on gros la réalité c'est que Marx a déjà posé la théorie du fonctionnement. Les ajouts "descriptif" de notre époque peuvent assez aisément s'insérer dans les bases qu'il a posé.
Très honnêtement, et sans vouloir être méchant, ce qu'il faudrait c'est surtout que plus de gens lise Marx vraiment avant de dire qu'il faut un Marx de notre temps.
Pour le digital labor, je me souviens avoir trouvé la théorie bancal. De souvenir, Casilli a balayé le concept de rente. Il considérait qu'il y avait de l'exploitation et à confondu ça avec le fait qu'il y ait du travail partout. Je crois me souvenir qu'il soutenait le fait qu'un utilisateur d'un service gafam avait un taux d'exploitation infini ; Quand on en arrive là je considère qu'il y a une erreur dans la théorie.
(Perso, je suis plus de l'interprétation qu'il n'y plus de valeur créé du tout, mais on rentre dans des discussions théorique à n'en plus finir)
# Neutralité technologique ce n'est pas qu'une question de l'État
Posté par gde . En réponse à la dépêche Pour une informatique « durable », réaffirmer l'ambition émancipatrice du logiciel libre. Évalué à 3.
Je pense qu'il y a mieux pour parler de neutralité technologique. Si on ne veut donner qu'une ligne pour expliquer l'expliquer, je dirais plutôt que c'est une manière de considérer que les technologies ne sont ni bonne ou mauvaise en soit. Il n'y a que des usage malveillant et bienveillant.
Ce qui est faux aussi, entendons nous bien : toutes technologies sont des produits de leur temps qui a besoin de certaines condition historique particulière pour apparaitre. En bref, elles ne sont pas décontextualisé de la société. Et, en même temps, pose les bases pour une manière d'appréhender le monde, les connaissance, manière de faire, représentation, etc. qui sont forment elles-même les fondations d'autres technologie future sur cet apriori.
Rien de neutre donc.
Bref, ce sujet dépasse de très loin l'interventionnisme, ou non, de l'État. Ça me parait également plus fécond : Peut-on parler de neutralité de l'informatique ? Qu'apporte le logiciel libre dans ce cas de figure ?
Mon point de vue en une ligne, c'est que le libre, avec ses autres effets bénéfique, participe malgré tout a rendre le monde et nos vie encore plus "calculable" et je ne suis pas convaincu que ce soit si bien que ça.
[^] # Re: ha mince
Posté par gde . En réponse au journal Linuxfr sous les drapeaux. Évalué à -5.
Mouais… Le rainbow flag c'est surtout la paix, l'harmonie,etc.
Ce que tu décris me semble bien mieux coller au drapeau de Gadsten des libertariens.
[^] # Re: Le HS de la conclusion
Posté par gde . En réponse au journal Xz (liblzma) compromis. Évalué à 8.
En amalgamant ressource et finance, j'aurais plutôt dit que la vision bourgeoise c'est de croire qu'il suffit de balancer de l'argent sur un problème pour le résoudre.
Mais je suis entièrement d'accord sinon :)
[^] # Re: Le telephone pro
Posté par gde . En réponse au journal Maltraitance informatique. Évalué à 1.
Quitte à mettre le téléphone en silence et le cacher dans un tiroir, autant l'éteindre complètement ;)
[^] # Re: Choix étonnant
Posté par gde . En réponse au journal La communauté GNOME remplace ses mailing lists par Discourse. Évalué à 2.
On peut converger les deux avec discourse. Il existe un plugin officiel pour la messagerie instantanée : discourse-chat
Après c'est interne et propre au forum discourse où s'est installé et non fédéré comme Matrix.
[^] # Re: À côté de la plaque (un peu)
Posté par gde . En réponse au journal La richesse des ultra-riches, à raison de 1000 USD par pixel. Évalué à 2.
C'est pas la volatilité qui définit la liquidité, c'est le temps entre la mise en vente et la récupération de l'argent.
les actions sont des actifs très liquides si on parle de société côté en bourse (je parle pas de la petite tpe du coin).
En comparaison, l'immobilier, meme la "pierre-papier", ou encore les fond euro d'une assurance vie sont beaucoup moins liquide
Financièrement, les actions sont les actifs avec un excellent rendement. Pas besoin d'être majoritaire pour que ce soit intéressant. Et un peu tout le monde peu participer : ouvrir un compte titre ou un PEA à sa banque ne coute quasiment rien (surtout si elle est en ligne la banque)
[^] # Re: Personnage toxique qui basculé à l'extreme-droite
Posté par gde . En réponse à la dépêche Le procès de Julian Assange, commencé le 7 septembre 2020 est toujours en cours. Évalué à 1.
Parce que pas mal masque leur antisémitisme dans de l'antisionisme (cf : parti antisioniste avec du Soral et Dieudonné dedans) .
Mais c'est quoi le rapport avec mon commentaire ???
# Personnage toxique qui basculé à l'extreme-droite
Posté par gde . En réponse à la dépêche Le procès de Julian Assange, commencé le 7 septembre 2020 est toujours en cours. Évalué à -1.
Ce qui est rigolo avec le cas Assange c'est que ça fait toujours remonté les arguments anti-impérialiste. On préfère condamné les États et leur agissement (surtout occidentaux d'ailleurs).
Mais ce serait bien de regarder aussi la grave toxicité du personnage et avoir quand même une certaine distance.
Pour quelques faits qui me reviennent :
Bref, une accumulation de fait qui dessine une tendance bien nauséabonde d'Assange et de wikileaks.
Je vous laisse décider si c'est suffisant pour dire si Assange est d'extreme-droite ou pas encore. Moi je me suis déjà fait mon idée en tout cas.
Et faut pas croire que ça ne produit pas d'effets. Cet été, en Allemagne, il a été relevé que des personnes portant des t-shirt "#freeassange" dans les manifs anti-masque de l'extreme-droite… tranquillou
Donc voila, perso je suis assez emmerdé de tout ces appels #freeassange qui ne rappellent pas les faits que je viens d'évoquer, comme s'ils n'existaient pas.
Alors personne mérite d'être torturé, et la prison c'est nul, donc #FreeAssange peut-être… mais c'est direct dans un asile qu'il faut l'envoyer. Parce que laissé des personnes comme ça totalement libres, c'est dangereux aussi.
[^] # Re: Démocratie
Posté par gde . En réponse à la dépêche Le procès de Julian Assange, commencé le 7 septembre 2020 est toujours en cours. Évalué à 2.
Exact, je précise que le vrai concept c'est "dictature du prolétariat" (et pas "du peuple").
Le prolétariat est une classe spécifique, ce n'est pas le peuple (qui prend toutes les classes sociales sans distinctions). Donc juste par définition, la dictature du prolétariat ne peut pas être une démocratie (dans le sens compris de "pouvoir du peuple")
Je pense qu'une partie de la confusion vient du fait qu'Engels donnait la Commune de Paris comme exemple de ce qu'est la dictature du prolétariat, et que la Commune a souvent un imaginaire très "démocrate"
[^] # Re: GPG c'est bien
Posté par gde . En réponse à la dépêche Authentification et identité numérique en France. Évalué à 3.
Enfin une solution aussi simple et évidente que bitcoin !
… on aurait pas besoin du numérique pour tout ça
# Dokos
Posté par gde . En réponse au journal Comment quitter Odoo Enterprise ?. Évalué à 10.
Pour ERPNext, il faut que tu regardes le fork dokos.
Il a été fait pour répondre au standard de comptabilité Français (numérotation de facture, entre autre).
[^] # Re: L’individu a bon dos
Posté par gde . En réponse au journal À titre individuel, que faisons-nous, pour l'écologie ?. Évalué à 2.
Parce que la redistribution de dividende atteste justement qu'il y a eu une accumulation de richesse qui peut être partagé. Aucun investisseur ne donnerait son argent pour rien (sinon c'est un mécène qui fait preuve de charité).
Le bénéfice c'est ce qui vient après la prise en compte des coûts de production dont font partie les salaires.
Cette histoire du fait que l'argent est dépensé de la même manière qu'on soit salarié ou actionnaire est HS.
Dans tous les cas, toutes ces discussions tourne autour du fait qu'on considère que l'actionnaire veut du dividende. Alors qu'un actionnaire peut préférer ne recevoir aucun dividende, si les bénéfices sont réinvestis pour soutenir la croissance de l'entreprise et accroître la valeur des parts d'action. C'est une stratégie souvent privilégiée car elle est, le plus souvent, bien plus rémunératrice que celle qui veut des dividendes (et ça évite des "frictions" fiscales).
(et même dans ce cas-là, il y a une accumulation faite qui est ensuite réinjecté dans le système productif).
[^] # Re: Quelques réponses.
Posté par gde . En réponse à la dépêche La Monnaie libre, outil alternatif d’échange. Évalué à 1. Dernière modification le 17 décembre 2019 à 23:30.
Puis
Ça semble vouloir dire qu'on peut y perdre plus que son temps…
Si t'as une unité de compte qui sert d'intermediaire d'echange, comme le DU, ça ressemble beaucoup à une monnaie selon les critères de la TRM (normalement on rajoute le critère de 'réserve de valeur' mais c'est fièrement ignoré par la TRM)
Ma remarque concernait la praxeologie et globalement le fait de pondre des "theories"/affirmations sur rien en voulant donner des airs scientifique.
ce qui est le cas de la TRM qui fait référence à aucun travaux et bombarde des equations, erronée par moment, comme pour impressionner.
L'arnaque c'est un peu ça aussi
[^] # Re: Quelques limites de la TRM
Posté par gde . En réponse à la dépêche La Monnaie libre, outil alternatif d’échange. Évalué à 2.
le bouquin de la TRM est en fait truffé références plus ou moins caché à des concepts libertariens et autre venant de l'école autrichienne (comme souvent dans les cryptomonnaies en fait).
Leur "méthodologie" c'est la praxéologie qui est un rejet pur et simple d'empirisme. C'est écrit tels quels par l'un de leur maitre à penser Ludwig von Mises, dans son livre "l'Action Humaine" :
Besoin de vérifier une théorie avec des données et des faits concrets ? pourquoi s'embêter ?
[^] # Re: Je ne veux pas protéger les plus riches.
Posté par gde . En réponse au journal Appel des travailleuses et travailleurs du numérique pour une autre réforme des retraites. Évalué à 2.
En même temps, si tu parles des fonds euros, vu que c'est très majoritairement composé d'obligation d'États et qu'elles empruntent en ce moment a un taux négatif : ça va pas être la fête de toute façon.
D'ailleurs, les assureurs sont entrain de mettre la pommade pour essayé de faire passer la pilule.
[^] # Re: A quoi servent les entreprises privées?
Posté par gde . En réponse au journal Le « trou de la Sécu » est une volonté politique. Évalué à 3.
La citation que t'as faites ne contredit pas mon argument. Il est bien dit que le but est de produire en réalisant un équilibre des comptes ; ce que j'ai dis précisément en disant qu'on ne peut pas arriver à rentable, à l'équilibre donc, sans profit.
C'est toute la nuance que je disais entre le profit et "s'en mettre plein les poches".
Si le but d'une entreprise était vraiment d'améliorer la société, il y aurait un minimum de planification pour produire ce qui est réellement nécessaire à la société. Sans excès, sans gaspillage.
Or, ce n'est pas le cas : Ce qui est produit est fait pour être vendu pour un marché et ce n'est pas du tout la même chose. Dans ce cas, la production est aveugle aux nécessités.
C'est un argument contre l'économie de marché, certes, mais au final, à quoi sert une entreprise quand il n'y a pas de marché ?
[^] # Re: A quoi servent les entreprises privées?
Posté par gde . En réponse au journal Le « trou de la Sécu » est une volonté politique. Évalué à 0. Dernière modification le 05 décembre 2019 à 22:42.
On parles d'une société commercial là. Ça n'a aucun but, ni intérêt, si ce n'est avoir de l'argent en entrée pour plus d'argent en sortie.
Si ce qui est produit pour y arriver répond a un besoin quelconque, ce n'est qu'un effet secondaire, ou un mal nécessaire pour faire plus d'argent avec un peu d'argent.
[^] # Re: A quoi servent les entreprises privées?
Posté par gde . En réponse au journal Le « trou de la Sécu » est une volonté politique. Évalué à 5.
c'est confondre profit et "s'en mettre plein les poches" !
Faire du profit est justement ce qui permet d'être rentable, donc c'est vraiment le rôle premier.
De ce point de vu là, c'est pareil que l'on soit un petit artisans qu'un PDG d'une grosse boite.
[^] # Re: Mes 2 sous
Posté par gde . En réponse au journal Action FDJ. Évalué à 4. Dernière modification le 09 novembre 2019 à 22:44.
Non, pas vraiment, c'est pas un jeu à sommes nulle. Une action est liée à l'activité d'une entreprise. Tu peux vendre des actions, pour tout plein de raisons, en gagnant de l'argent, ça peut être aussi une bonne affaire pour l'acheteur : l'entreprise peut continuer à avoir de bons résultats après que t'aies vendu.
Après, que le marché soit irrationnel et ne reflète pas la valeur de l'entreprise, c'est une autre histoire :)
Ce que tu décris est plus vrai pour certains produits dérivés. Je pense surtout au CFD où là c'est juste un pari entre toi et ton courtier pour savoir si le "machin" sur lequel tu mises va monter ou descendre…
[^] # Re: Utilisez ce que vous comprenez
Posté par gde . En réponse à la dépêche La monnaie libre pour une économie du Libre. Évalué à 3.
Cette plaisanterie n'est pas possible avec l'euro non plus; Si vous placez votre argent dans un coffre il ne se passera rien.
Si vous les placez dans livret, assurance vie, etc. l'argent va continuer de circuler car elle sert d'investissement.
Si la valeur de la monnaie est complètement instable, il n'y a aucune raison d'investir pour faire quoique ce soit. Pourquoi je prendrais un risque supplémentaire à dépenser 100 Junes dans une entreprise, en plus du risque de tout investisseur qui donne de l'argent et que ça parte en fumé, quand je suis incapable de savoir quelle valeur aura la June demain ?
Avec les Junes, en ayant simplement mes certificats, je peux accumuler de mon fauteuil sans problème et comme sa valeur est au gré de chacun, c'est parfait pour extorquer le travail de certains qui on investit en euro et revendent en June (parce que dans le monde réel tu ne peux pas investir en June, acheter en euro pour vendre en June est le seul sens possible). Ce n'est pas un bug, mais une feature et il y a déjà une histoire comme ça sur le forum de duniter : https://forum.monnaie-libre.fr/t/un-membre-decu-de-sa-communaute-de-lille/2020
Et qu'on ne me sorte pas que June est une cryptomonnaie jeune, on ne peut toujours rien faire avec du bitcoin non plus depuis 9 ans d'existence.
[^] # Re: Utilisez ce que vous comprenez
Posté par gde . En réponse à la dépêche La monnaie libre pour une économie du Libre. Évalué à 2.
Vous savez au moins qu'en 1928, juste avant la crise de 1929, le franc était revenu à l'étalon or (donc pas émise par endettement) et que juste après, dans les années 30, beaucoup de pays l'on abandonné ?
[^] # Re: Utilisez ce que vous comprenez
Posté par gde . En réponse à la dépêche La monnaie libre pour une économie du Libre. Évalué à 3.
Le problème de toutes les cryptomonnaies c'est qu'elles ne sont pas des réserves de valeur. Il n'y a aucune institutions qui est présente pour réguler la circulation (hint : c'est le but d'une banque centrale).
D'autre part, même dans le bouquin de référence le critère "réserve de valeur" est soit écarté, soit moqué.
Facile. Dans le livre de référence, dans le paragraphe nommé "Sur la théorie quantitative de la monnaie" (as-tu lu le livre ?) p.68 :
Au passage la Théorie Quantitative de la Monnaie ne donne aucune définition de la monnaie. Cette théorie n'est là que pour stipuler le rapport entre les prix, la masse monétaire et la vitesse de circulation de celle-ci.
D'ailleurs on ne comprend pas trop le passage "la TRM qui elle la définit selon les quatre libertés de modification", puisque, manifestement, le paragraphe sur la définition de la monnaie ne mentionne que "outil de compte et d'échange" (et qui ne parle pas de la réserve de valeur) :
p.18 §6.2.3 :
Bref, je le répète, s'il n'y a pas d'institution capable de réguler la monnaie pour qu'elle garde sa qualité de réserve de valeur, vous n'avez qu'une sorte de titre financier incontrôlé.