Tu montres dans ta réponse que tu ne saisis pas l’enjeu soulevé par la personne à qui tu réponds.
Let's spell this out. Time for some game theory. If you assume that:
In the future, AI will be central to all economic activity (this is pretty obvious if you can read charts)
… bah, le « obvious », c’est justement la partie pas si évidente. Je reprends une citation antérieure de ton interlocuteur :
Si tu met dans la balance le coût réel d'un LLM, beaucoup des usages d'aujourd'hui n'ont plus aucun sens. Et je parle pas du coût de l'énergie.
Si le coût réel n’est jamais rattrapé par la qualité des résultats (et ce « si » est très probable, n’en déplaise au vendeurs de rêve/cauchemar de la Silicon Valley), « AI will be central to all economic activity » pendant une bien courte durée ! Auquel cas, la suggestion ton cher François Chollet devrait être « investissez dans l’IA mais assurez vous de retirer vos billes avant les autres, car le crash fera très mal à ceux qui resteront les derniers ».
En disqualifiant le point central du problème sous prétexte de trivialité, soit tu as mal compris ton interlocuteur, soit tu es malhonnête.
En droit d'auteur, la contrefaçon est une notion binaire,
Et comme toute notion légale, cette notion binaire est soumise à l’appréciation d’un juge au cas par cas en fonction d’éléments de contexte. Une contrefaçon n‘en est une (ou pas) que si la justice a tranché, sinon elle est dans un état quantique superposé, où l’on ne peut savoir si c’est de la contrefaçon qu’en saisissant la justice.
Si tu entraînes un IA exclusivement sur les films Disney, tu penses que leurs avocats vont accepter combien de temps que tes créations sont originales ? À partir de combien de films de Jean-Claude Van Damme dans la base d’apprentissage tu considères que ton intelligence artificielle produit des données suffisamment peu dérivées de Disney ? faut il aussi ajouter The Marmot à la base d’apprentissage pour qu’on puisse ignorer toutes les licences de données de la base d’entraînement ? Et là, ton truc binaire, il commence à être sérieusement soumis à interprétation. Et pour le coup, je pense que ton idée d’« entrainer un LLM avec 100% de code GPL et d'en sortir du code non-GPL » passerait en justice, mais pas mon exemple avec Disney, mais que ça en dit plus sur la justice que sur la binarité du concept.
C’est vrai que la réalité est plus simple, on a des critères pour trancher : si ton IA est développée dans une boîte dont le patron serre la pince au président des États-Unis, alors aucun doute, elle produit du neuf et devrait même se voir confier les codes nucléaires du pays. Si elle est développée par une boîte chinoise, c’est du vol, au secours on tue les artistes. Au moins c’est binaire.
Si faute avérée à moitié pardonnée, il y en a de plus graves. Par exemple, il manque des « > » après certains « cat », ce qui change beaucoup ce que font ces commandes.
Bon, je ne recommande de toute façon pas de taper ces commandes « cat » dans un terminal administrateur sans les comprendre… on pourrait dire que c‘est un friture de sécurité, mais dans ce cas les autres « > » sont en trop :-).
C’est effectivement ce qui est fait chez nous. Je ne sais si ça apporte beaucoup en terme de sécurité mais ça met en évidence que nous ne sommes pas censés nous connecter au réseau depuis n’importe où avec n’importe quoi, puisque nous avons des restrictions d’accès à respecter. Comme il est très aisé de changer d’adresse MAC, ça se contournerait facilement, mais ce faisant, on ne pourrait pas ignorer qu’on contrevient aux règles du lieu de travail, donc le filtrage MAC a pour rôle premier, à mon avis, de favoriser les bonnes habitudes. Il y a le WiFi pour être connecté partout, en salle de réunion par exemple, mais tous les services n’y sont pas accessibles (notamment les imprimantes, le cœur de ce journal!).
Je ne comprends toujours pas d'où cette orthographe a pu voir le jour…
J‘utilise SystemD à dessein, car je trouve que systemd ressemble davantage à une coquille qu’au nom d’un logiciel (non, non, je ne juge pas sur le fond ici). Les majuscules sont plus habituelles pour les noms propres. Le nom de systemd est inspiré du nom des binaires des daemons sur un système Unix, à la cupsd, smbd ou snapperd mais ces autres outils ne cherchent pas à se distinguer en imposant la casse dans leur nom quand on mentionne le logiciel dans son ensemble plutôt que le binaire.
Donc quand j’écris un texte qui a pour vocation d’être lu, je préfère la clarté de SystemD à la coquetterie pédante de systemd. Maintenant, puisque sur LinuxFr on peut utiliser l’italique, n’en déplaise à ploum, la « bonne » solution serait d’écrire _systemd_ pour que systemd apparaisse en italique et ressorte ainsi comme un nom propre ou une forme reprise telle quelle. Mais dans ce cas, il faudrait le faire dans tout le texte, ce que je n’ai pas pris le temps de faire lors de sa conversion en Markdown. D’ailleurs, tu tiques sur la casse de « SystemD » mais pas sur le gloubiboulga de guillemets incohérents que j’ai laissé passé à la relecture et qui me chiffonne davantage. Comme quoi, chacun ne voit pas l’importance aux mêmes endroits.
Tu as eu gain de cause, et ça ne m’empêchera pas de dormir que mes SystemD soient devenus des systemds. Moi, je trouve ça moins lisible, mais comme j’ai de toute façon ma version du journal en texte brut sur mon disque dur que je peux relire à l’envie, avec les casses que j’ai choisies, je préfère que la version en ligne soit écrite avec la forme préférée du lectorat de LinuxFr, alors systemd ce sera.
Entre Debian et Arch, les notions de clavier, de souris et d‘écran ne changent pas non plus. Et entre deux voitures, quand le réglage des feux change de position sur le tableau de bord ou sur les manettes du volant, il ne suffit pas de changer la disposition du clavier sur l’ordinateur de bord, il faut faire avec.
Tu peux aussi t’acheter un nom de domaine ailleurs, plutôt que d’utiliser ce service gratuit, et payer 10 ans d’avance… puis croiser les doigts pour que la boîte à qui tu fais tant confiance ne mette pas la clé sous la porte ou ne soit rachetée ou revoie ses conditions d’utilisation.
Pas du tout, le lien (le second en fr) que j'ai donné indique un réglage à faire dans le BIOS pour activer le transfert d’adresse MAC…
Oui, et ce que je te réponds c’est que ça fonctionne très mal. Des stations d’accueil de ce type, il en traîne plein nos armoires des inutilisées car Dell a fait sa pub sur son système MAC Pass-through qui rassure les administrateurs réseaux, mais au final, entre les pilotes propriétaires pour utiliser l’HDMI ou le DisplayPort et les incompatibilités de firmware entre PC et station d’accueil, elles ne tiennent pas du tout leurs promesses (sous Windows et sous Linux, même si c’est pire avec le second).
Visiblement Dell le sait, et la page que tu pointes dit que des fois (en fait souvent) le réglage dans le BIOS ne marche pas aussi bien que promis et qu’une solution est de cloner l’adresse MAC dans les paramètres réseau du système d’exploitation.
À moins que tu ne bosses pour Dell, je ne comprends pas ton entêtement à insister pour me dire que ça fonctionne sur la base d’une doc rédigée par Dell, alors que j’ai la station sur mon bureau (et d’autres dans les armoires de collègues) qui démontre le contraire. Avant de poster sur LinuxFr, moi aussi j’ai cherché dans un moteur de recherche, et j’ai consulté le site de Dell et joué avec les réglages du BIOS mais des fois l’informatique ne fonctionne pas aussi bien que dans les plaquettes publicitaires.
Non, ça c’est la pub de Dell, mais ça ne marche que si les firmware de l’ordinateur et de la station ont des versions compatibles, évidemment il faut Windows pour mettre à jour celui de la station, et, même comme ça, ça marche assez peu pour que dans l’aide de « troubleshooting » Dell donne comme solution de forcer l’adresse MAC à la main dans les paramétrages réseau depuis le système d’exploitation (c’est même dans le lien que tu pointes).
Je sais que la première conclusion de mon expérience, c’est que cette station d’accueil est franchement nulle (et on n‘a pas encore parlé de DisplayLink), mais au delà de cette évidence, le coup du mode promiscuous qui fait marcher le réseau était un mystère pour moi.
Comme pendant un moment il n‘était pas possible de changer l’adresse MAC sous Linux (seulement sous Windows comme indiqué dans ton lien), je crains que la peinture soit encore un peu fraîche sur le pilote et qu’il subsiste un bug de l’ordre de ce que souligne esver.
En tout grâce LinuxFr, mon réseau fonctionne (et je n’ai plus besoin de laisser Wireshark tourner en permanence). Merci !
Alors, je me rends compte que je ne sais pas vérifier si une interface réseau est en mode « promiscuous » ou non (ip link affiche la même chose). Mais je sais l’imposer, et en testant ip link set ethstation promisc off ip link set ethstation promisc on
je perds et retrouve la connexion.
C’est donc la bonne piste. Maintenant, qu’est-ce qui ferait que la mode « promiscuous » me permette d’accéder au réseau et pas le mode normal. Un bogue dans un pilote ? Dans le matériel ? Dans ma configuration du réseau ?
On aura quand même le droit de poser un cookie pour savoir si l’utilisateur souhaite qu‘on respecte (partenaire commercial par partenaire commercial) son en-tête « Do-Not-Track » ? Sinon, ça va tuer l’économie de cette activité tant productrice de richesse qu’est la publicité ciblée, espèce de ludite !
Dans ta situation, c’est quand-même cette appli photo qui fait n’imp’. Vu tout ce qu’on peut trouver dans un QR-Code si elle envoie tout au navigateur, même quand ça ne ressemble en rien à une URL, c’est un gros bogue (ou une fonctionnalité, on parle là de l’appli fournie par la boîte qui « offre » aussi un service de moteur de recherche très utilisé et friande de données, ce n’est juste pas une fonctionnalité à destination de l’utilisateur).
En plus, malgré tout le mal que je pense du système d’applications Google, même ton appli t’a demandé confirmation avant d’envoyer à ton navigateur, et j’espère qu’à cette occasion elle t’a aussi permis de lire le contenu en passe d’être transmis (sinon, retour au premier point, gros bogue et/ou antifonction).
Quand l'état a besoin d'un édifice, il ne le fabrique pas lui-même via la branche BTP de l'administration française.
Encore heureux, sinon comment les Bouygues et Bolloré auraient pu faire fortune ? Tu veux vraiment la fin de nos entrepreneurs méritants qui ont gagné leurs sous à la sueur de leur front en posant eux-mêmes chaque pierre de chaque édifice public en aillant toujours comme objectif le bien commun et une gestion saine de l’argent public ?
L’exemple de BTP n’était peut-être pas le meilleur…
Une licence libre ne s'applique pas qu'à une seul personne, mais à toutes personne qui en reçoit une copie.
Et ce point est particulièrement pertinent et important dans le cas de logiciel libre, où n’importe quelle personne qui dispose d’un copie valide (obtenue légalement et donc sur laquelle la licence s’applique) peut le rediffuser et ainsi amorcer un collectif. Le droit de redistribution est fondamental en ce qu’il permet justement de donner un aspect collectif : un exemple flagrant sont les distributions Linux dont c’est typiquement le rôle que de s’organiser autour d’un projet collectif.
Évidemment la licence permet mais n’impose pas. Des logiciels libres peuvent rester utilisés par quelques utilisateurs isolés sans souhait de s’organiser collectivement mais ça n’enlève rien aux droits donnés par la licence.
Ce que ça montre surtout à mon avis, c’est que le format OpenDocument est plutôt bien fichu et, tout en étant avant tout fait pour les usines à gaz WYSIWYG, il ne sacrifie pas trop à la bidouillabilité. LibreOffice inclut d’ailleurs directement la possibilité d’enregistrer en “flat XML”, ce qui est bien pratique pour les bricolages dans la veine de celui décrit par Ysabeau, à coup de scripts dans lesquels on ne veut pas embarquer un interpréteur d’OpenDocument complet. J’aime beaucoup LaTeX par ailleurs, mais ce que montre Ysabeau ici, c’est que LibreOffice, s‘il n’est pas KISS lui-même, s’intègre facilement avec d’autres outils dédiés à faire des tâches simples et est bien pensé pour. C’est à mon avis une excellente qualité de ce logiciel.
Les besoins sont : on doit arriver à avoir, facilement et sans se casser la tête, une vidéo lue par le navigateur en petit dans un coin de l'écran qu'on peut déplacer et redimensionner facilement, mettre temporairement en plein écran, sans bordure, toujours au dessus des autres fenêtres.
Il suffirait que le mode « plein écran » de la vidéo ne soit pas complètement couplé au « plein écran » de la fenêtre (F11) et à la maximisation par le gestionnaire de fenêtres. Et pouf, deux fonctionnalités en plus à l’usage pour une fonctionnalité de moins à implémenter.
LibAdwaita apps may look alien on non-Gnome desktops, [but] it's better than to have a less consistent and less powerful app
… mais il faut avoir conscience que tu te restreins à l’environnement Gnome, et assumer que PulseControl n’est pas un remplaçant à PavuControl hors environnement Gnome.
Ça n’arrive que si des dépendances ont été marquées comme installées automatiquement, auquel cas, elles peuvent être supprimées quand un paquet est désinstallé ou qu’un nouvelle version n‘a plus besoin de ces dépendances.
Donc si tu installes ton environnement de bureau par le jeu des dépendances à partir d’un apt install vim-gtk3 qui a tiré comme dépendance GTK3 et les libwayland-* etc, alors oui, quand tu désinstalles Vim, tu peux voir ton bureau partir, mais c’est une situation qui ne se produit pas en conditions normales. J’ai déjà vu des choses s’en approchant sur des systèmes ou j’avais manuellement marqué plein de paquets comme installés automatiquement, justement pour libérer plus facilement l’espace disque. Dans ce cas, il arrive que certains logiciels ne soient conservés que pour assurer une dépendance inattendue.
Sur du java/javascript/python, y’a pas forcément grand chose de subtil
Je ne connais pas Java, mais je suis en désaccord assez profond à propos de Python. C’est bourré de subtilités, quand un script Python tourne, ça n’a rien d’évident de savoir où il est allé charger ses modules (pip système, pip utilisateur, conda, venv, etc) et quel interpréteur Python il utilise. Ta remarque me fait penser que tu ne dois pas beaucoup enseigner, parce-qu’un débutant qui a installé Spyder via Anaconda ou chargé son script dans VSCode a rarement la chance que son code tourne du premier coup, sauf éventuellement, s’il n’utilise aucun module que les plus courants et il n’a alors absolument aucune idée de ce qu’il fait (et par conséquent de comment faire fonctionner son script sur un autre ordinateur).
Déjà, après le clic sur la flèche verte de VScode ou Spyder, ce n’est pas évident pour tout le monde de comprendre quel est le dossier d’exécution du script. À l’inverse, si tu commences un cours avec un éditeur de texte, et en appelant explicitement python monpremierscript.py, toutes ces notions apparaissent simplement et se comprennent facilement.
Merci beaucoup ! Le logiciel sniproxy qui me semblait plus simple est abandonné, notamment car nginx le fait. Je vais donc me rabattre sur nginx. Et puis, avec cette doc sous les yeux, ce n‘est pas si compliqué que ça à faire avec nginx non plus.
[^] # Re: Acceleration
Posté par jyes . En réponse au journal Quoi penser de l'IA dans mon monde de linuxien .... Évalué à 3 (+1/-0).
Tu montres dans ta réponse que tu ne saisis pas l’enjeu soulevé par la personne à qui tu réponds.
… bah, le « obvious », c’est justement la partie pas si évidente. Je reprends une citation antérieure de ton interlocuteur :
Si le coût réel n’est jamais rattrapé par la qualité des résultats (et ce « si » est très probable, n’en déplaise au vendeurs de rêve/cauchemar de la Silicon Valley), « AI will be central to all economic activity » pendant une bien courte durée ! Auquel cas, la suggestion ton cher François Chollet devrait être « investissez dans l’IA mais assurez vous de retirer vos billes avant les autres, car le crash fera très mal à ceux qui resteront les derniers ».
En disqualifiant le point central du problème sous prétexte de trivialité, soit tu as mal compris ton interlocuteur, soit tu es malhonnête.
[^] # Re: humm
Posté par jyes . En réponse au journal [HS] Le "cloud interne", c'est quoi donc ?. Évalué à 10 (+8/-0).
Et comme toute notion légale, cette notion binaire est soumise à l’appréciation d’un juge au cas par cas en fonction d’éléments de contexte. Une contrefaçon n‘en est une (ou pas) que si la justice a tranché, sinon elle est dans un état quantique superposé, où l’on ne peut savoir si c’est de la contrefaçon qu’en saisissant la justice.
Si tu entraînes un IA exclusivement sur les films Disney, tu penses que leurs avocats vont accepter combien de temps que tes créations sont originales ? À partir de combien de films de Jean-Claude Van Damme dans la base d’apprentissage tu considères que ton intelligence artificielle produit des données suffisamment peu dérivées de Disney ? faut il aussi ajouter The Marmot à la base d’apprentissage pour qu’on puisse ignorer toutes les licences de données de la base d’entraînement ? Et là, ton truc binaire, il commence à être sérieusement soumis à interprétation. Et pour le coup, je pense que ton idée d’« entrainer un LLM avec 100% de code GPL et d'en sortir du code non-GPL » passerait en justice, mais pas mon exemple avec Disney, mais que ça en dit plus sur la justice que sur la binarité du concept.
C’est vrai que la réalité est plus simple, on a des critères pour trancher : si ton IA est développée dans une boîte dont le patron serre la pince au président des États-Unis, alors aucun doute, elle produit du neuf et devrait même se voir confier les codes nucléaires du pays. Si elle est développée par une boîte chinoise, c’est du vol, au secours on tue les artistes. Au moins c’est binaire.
[^] # Re: s/SystemD/systemd/g
Posté par jyes . En réponse au journal Ethernet, Udev, systemd et CUPS sont dans un bateau, tout le monde saute à l’eau. Évalué à 3 (+1/-0).
Si faute avérée à moitié pardonnée, il y en a de plus graves. Par exemple, il manque des « > » après certains « cat », ce qui change beaucoup ce que font ces commandes.
Bon, je ne recommande de toute façon pas de taper ces commandes « cat » dans un terminal administrateur sans les comprendre… on pourrait dire que c‘est un friture de sécurité, mais dans ce cas les autres « > » sont en trop :-).
[^] # Re: Verbiage…
Posté par jyes . En réponse au journal Le Rationalisme. Évalué à 2 (+0/-0).
Aïe !
[^] # Re: Il y a longtemps, dans un autre pays...
Posté par jyes . En réponse au journal Ethernet, Udev, systemd et CUPS sont dans un bateau, tout le monde saute à l’eau. Évalué à 4 (+2/-0).
C’est effectivement ce qui est fait chez nous. Je ne sais si ça apporte beaucoup en terme de sécurité mais ça met en évidence que nous ne sommes pas censés nous connecter au réseau depuis n’importe où avec n’importe quoi, puisque nous avons des restrictions d’accès à respecter. Comme il est très aisé de changer d’adresse MAC, ça se contournerait facilement, mais ce faisant, on ne pourrait pas ignorer qu’on contrevient aux règles du lieu de travail, donc le filtrage MAC a pour rôle premier, à mon avis, de favoriser les bonnes habitudes. Il y a le WiFi pour être connecté partout, en salle de réunion par exemple, mais tous les services n’y sont pas accessibles (notamment les imprimantes, le cœur de ce journal!).
[^] # Re: s/SystemD/systemd/g
Posté par jyes . En réponse au journal Ethernet, Udev, systemd et CUPS sont dans un bateau, tout le monde saute à l’eau. Évalué à 5 (+7/-4).
J‘utilise SystemD à dessein, car je trouve que systemd ressemble davantage à une coquille qu’au nom d’un logiciel (non, non, je ne juge pas sur le fond ici). Les majuscules sont plus habituelles pour les noms propres. Le nom de systemd est inspiré du nom des binaires des daemons sur un système Unix, à la cupsd, smbd ou snapperd mais ces autres outils ne cherchent pas à se distinguer en imposant la casse dans leur nom quand on mentionne le logiciel dans son ensemble plutôt que le binaire.
Donc quand j’écris un texte qui a pour vocation d’être lu, je préfère la clarté de SystemD à la coquetterie pédante de systemd. Maintenant, puisque sur LinuxFr on peut utiliser l’italique, n’en déplaise à ploum, la « bonne » solution serait d’écrire
_systemd_
pour que systemd apparaisse en italique et ressorte ainsi comme un nom propre ou une forme reprise telle quelle. Mais dans ce cas, il faudrait le faire dans tout le texte, ce que je n’ai pas pris le temps de faire lors de sa conversion en Markdown. D’ailleurs, tu tiques sur la casse de « SystemD » mais pas sur le gloubiboulga de guillemets incohérents que j’ai laissé passé à la relecture et qui me chiffonne davantage. Comme quoi, chacun ne voit pas l’importance aux mêmes endroits.Tu as eu gain de cause, et ça ne m’empêchera pas de dormir que mes SystemD soient devenus des systemds. Moi, je trouve ça moins lisible, mais comme j’ai de toute façon ma version du journal en texte brut sur mon disque dur que je peux relire à l’envie, avec les casses que j’ai choisies, je préfère que la version en ligne soit écrite avec la forme préférée du lectorat de LinuxFr, alors systemd ce sera.
[^] # Re: Linux hélas c'est là qu'est l'OS
Posté par jyes . En réponse au journal La fin de Windows 10 : une opportunité pour Linux ?. Évalué à 3 (+1/-0).
Entre Debian et Arch, les notions de clavier, de souris et d‘écran ne changent pas non plus. Et entre deux voitures, quand le réglage des feux change de position sur le tableau de bord ou sur les manettes du volant, il ne suffit pas de changer la disposition du clavier sur l’ordinateur de bord, il faut faire avec.
[^] # Re: délai de six mois seulement ?!
Posté par jyes . En réponse à la dépêche Netlibre, un service libre et un nom de domaine gratuit. Évalué à 9.
Tu peux aussi t’acheter un nom de domaine ailleurs, plutôt que d’utiliser ce service gratuit, et payer 10 ans d’avance… puis croiser les doigts pour que la boîte à qui tu fais tant confiance ne mette pas la clé sous la porte ou ne soit rachetée ou revoie ses conditions d’utilisation.
[^] # Re: Promiscuous mode ?
Posté par jyes . En réponse au message Connexion au réseau qui ne fonctionne que quand Wireshark écoute sur l'interface. Évalué à 5 (+4/-1).
Oui, et ce que je te réponds c’est que ça fonctionne très mal. Des stations d’accueil de ce type, il en traîne plein nos armoires des inutilisées car Dell a fait sa pub sur son système MAC Pass-through qui rassure les administrateurs réseaux, mais au final, entre les pilotes propriétaires pour utiliser l’HDMI ou le DisplayPort et les incompatibilités de firmware entre PC et station d’accueil, elles ne tiennent pas du tout leurs promesses (sous Windows et sous Linux, même si c’est pire avec le second).
Visiblement Dell le sait, et la page que tu pointes dit que des fois (en fait souvent) le réglage dans le BIOS ne marche pas aussi bien que promis et qu’une solution est de cloner l’adresse MAC dans les paramètres réseau du système d’exploitation.
À moins que tu ne bosses pour Dell, je ne comprends pas ton entêtement à insister pour me dire que ça fonctionne sur la base d’une doc rédigée par Dell, alors que j’ai la station sur mon bureau (et d’autres dans les armoires de collègues) qui démontre le contraire. Avant de poster sur LinuxFr, moi aussi j’ai cherché dans un moteur de recherche, et j’ai consulté le site de Dell et joué avec les réglages du BIOS mais des fois l’informatique ne fonctionne pas aussi bien que dans les plaquettes publicitaires.
[^] # Re: Promiscuous mode ?
Posté par jyes . En réponse au message Connexion au réseau qui ne fonctionne que quand Wireshark écoute sur l'interface. Évalué à 5 (+3/-0).
Non, ça c’est la pub de Dell, mais ça ne marche que si les firmware de l’ordinateur et de la station ont des versions compatibles, évidemment il faut Windows pour mettre à jour celui de la station, et, même comme ça, ça marche assez peu pour que dans l’aide de « troubleshooting » Dell donne comme solution de forcer l’adresse MAC à la main dans les paramétrages réseau depuis le système d’exploitation (c’est même dans le lien que tu pointes).
Je sais que la première conclusion de mon expérience, c’est que cette station d’accueil est franchement nulle (et on n‘a pas encore parlé de DisplayLink), mais au delà de cette évidence, le coup du mode promiscuous qui fait marcher le réseau était un mystère pour moi.
Comme pendant un moment il n‘était pas possible de changer l’adresse MAC sous Linux (seulement sous Windows comme indiqué dans ton lien), je crains que la peinture soit encore un peu fraîche sur le pilote et qu’il subsiste un bug de l’ordre de ce que souligne esver.
En tout grâce LinuxFr, mon réseau fonctionne (et je n’ai plus besoin de laisser Wireshark tourner en permanence). Merci !
[^] # Re: Promiscuous mode ?
Posté par jyes . En réponse au message Connexion au réseau qui ne fonctionne que quand Wireshark écoute sur l'interface. Évalué à 4 (+2/-0).
Merci, l‘enquête avance !
Alors, je me rends compte que je ne sais pas vérifier si une interface réseau est en mode « promiscuous » ou non (
ip link
affiche la même chose). Mais je sais l’imposer, et en testantip link set ethstation promisc off
ip link set ethstation promisc on
je perds et retrouve la connexion.
C’est donc la bonne piste. Maintenant, qu’est-ce qui ferait que la mode « promiscuous » me permette d’accéder au réseau et pas le mode normal. Un bogue dans un pilote ? Dans le matériel ? Dans ma configuration du réseau ?
[^] # Re: Et pourquoi pas un réglage permanent ?
Posté par jyes . En réponse à la dépêche On passe 575 millions d’heures par an à cliquer sur les bandeaux cookies en Europe !. Évalué à 7.
On aura quand même le droit de poser un cookie pour savoir si l’utilisateur souhaite qu‘on respecte (partenaire commercial par partenaire commercial) son en-tête « Do-Not-Track » ? Sinon, ça va tuer l’économie de cette activité tant productrice de richesse qu’est la publicité ciblée, espèce de ludite !
[^] # Re: Gaffe avec le QR code
Posté par jyes . En réponse au journal Thunderbird pour mobile. Évalué à 7.
Dans ta situation, c’est quand-même cette appli photo qui fait n’imp’. Vu tout ce qu’on peut trouver dans un QR-Code si elle envoie tout au navigateur, même quand ça ne ressemble en rien à une URL, c’est un gros bogue (ou une fonctionnalité, on parle là de l’appli fournie par la boîte qui « offre » aussi un service de moteur de recherche très utilisé et friande de données, ce n’est juste pas une fonctionnalité à destination de l’utilisateur).
En plus, malgré tout le mal que je pense du système d’applications Google, même ton appli t’a demandé confirmation avant d’envoyer à ton navigateur, et j’espère qu’à cette occasion elle t’a aussi permis de lire le contenu en passe d’être transmis (sinon, retour au premier point, gros bogue et/ou antifonction).
[^] # Re: salaire des developpeurs
Posté par jyes . En réponse au journal Se détacher des multinationales qui contrôlent les systèmes GNU/Linux ?. Évalué à 7.
Encore heureux, sinon comment les Bouygues et Bolloré auraient pu faire fortune ? Tu veux vraiment la fin de nos entrepreneurs méritants qui ont gagné leurs sous à la sueur de leur front en posant eux-mêmes chaque pierre de chaque édifice public en aillant toujours comme objectif le bien commun et une gestion saine de l’argent public ?
L’exemple de BTP n’était peut-être pas le meilleur…
[^] # Re: Abandonner l'informatique
Posté par jyes . En réponse au journal Se détacher des multinationales qui contrôlent les systèmes GNU/Linux ?. Évalué à 4.
Et ce point est particulièrement pertinent et important dans le cas de logiciel libre, où n’importe quelle personne qui dispose d’un copie valide (obtenue légalement et donc sur laquelle la licence s’applique) peut le rediffuser et ainsi amorcer un collectif. Le droit de redistribution est fondamental en ce qu’il permet justement de donner un aspect collectif : un exemple flagrant sont les distributions Linux dont c’est typiquement le rôle que de s’organiser autour d’un projet collectif.
Évidemment la licence permet mais n’impose pas. Des logiciels libres peuvent rester utilisés par quelques utilisateurs isolés sans souhait de s’organiser collectivement mais ça n’enlève rien aux droits donnés par la licence.
[^] # Re: Comme d'hab
Posté par jyes . En réponse au journal Changement de police récalcitrante. Évalué à 6.
Ce que ça montre surtout à mon avis, c’est que le format OpenDocument est plutôt bien fichu et, tout en étant avant tout fait pour les usines à gaz WYSIWYG, il ne sacrifie pas trop à la bidouillabilité. LibreOffice inclut d’ailleurs directement la possibilité d’enregistrer en “flat XML”, ce qui est bien pratique pour les bricolages dans la veine de celui décrit par Ysabeau, à coup de scripts dans lesquels on ne veut pas embarquer un interpréteur d’OpenDocument complet. J’aime beaucoup LaTeX par ailleurs, mais ce que montre Ysabeau ici, c’est que LibreOffice, s‘il n’est pas KISS lui-même, s’intègre facilement avec d’autres outils dédiés à faire des tâches simples et est bien pensé pour. C’est à mon avis une excellente qualité de ce logiciel.
[^] # Re: Nouvelles Fonctionnalités... Mouais
Posté par jyes . En réponse à la dépêche Les prochaines fonctionnalités de Firefox dévoilées. Évalué à 2.
Il suffirait que le mode « plein écran » de la vidéo ne soit pas complètement couplé au « plein écran » de la fenêtre (F11) et à la maximisation par le gestionnaire de fenêtres. Et pouf, deux fonctionnalités en plus à l’usage pour une fonctionnalité de moins à implémenter.
[^] # Re: vidir - Renommage/suppression rapide de fichiers au travers d’un éditeur de texte
Posté par jyes . En réponse au journal Quelques gemmes en CLI. Évalué à 4.
Pour ça, j’utilise les renameutils. Ça marche bien, c’est peut-être un petit peu moins avancé que
vidir
mais c‘est empaqueté dans Debian.[^] # Re: Test Sur ArchLinux
Posté par jyes . En réponse au journal Sortie de Pavucontrol 6.0, et du fork PulseControl. Évalué à 9.
Si tu les utilises, alors ton application est de fait une application Gnome et non GTK4, avec tous les soucis que ça peut poser dans les environnements non-Gnome.
Après, faire une application Gnome-only a des avantages :
… mais il faut avoir conscience que tu te restreins à l’environnement Gnome, et assumer que PulseControl n’est pas un remplaçant à PavuControl hors environnement Gnome.
[^] # Re: J’ai très récemment pris conscience des limites de debian
Posté par jyes . En réponse au journal Merci Debian ! Des heures de perdues en installant une nouvelle carte graphique !. Évalué à 3.
Je complète mon message précédent avec une bonne nouvelle apparue dans les liens !
[^] # Re: J’ai très récemment pris conscience des limites de debian
Posté par jyes . En réponse au journal Merci Debian ! Des heures de perdues en installant une nouvelle carte graphique !. Évalué à 4.
Ça n’arrive que si des dépendances ont été marquées comme installées automatiquement, auquel cas, elles peuvent être supprimées quand un paquet est désinstallé ou qu’un nouvelle version n‘a plus besoin de ces dépendances.
Donc si tu installes ton environnement de bureau par le jeu des dépendances à partir d’un
apt install vim-gtk3
qui a tiré comme dépendance GTK3 et les libwayland-* etc, alors oui, quand tu désinstalles Vim, tu peux voir ton bureau partir, mais c’est une situation qui ne se produit pas en conditions normales. J’ai déjà vu des choses s’en approchant sur des systèmes ou j’avais manuellement marqué plein de paquets comme installés automatiquement, justement pour libérer plus facilement l’espace disque. Dans ce cas, il arrive que certains logiciels ne soient conservés que pour assurer une dépendance inattendue.[^] # Re: Génération Z
Posté par jyes . En réponse au journal C11, listes variantes et le turfu. Évalué à 7. Dernière modification le 15 mai 2024 à 15:02.
Je ne connais pas Java, mais je suis en désaccord assez profond à propos de Python. C’est bourré de subtilités, quand un script Python tourne, ça n’a rien d’évident de savoir où il est allé charger ses modules (pip système, pip utilisateur, conda, venv, etc) et quel interpréteur Python il utilise. Ta remarque me fait penser que tu ne dois pas beaucoup enseigner, parce-qu’un débutant qui a installé Spyder via Anaconda ou chargé son script dans VSCode a rarement la chance que son code tourne du premier coup, sauf éventuellement, s’il n’utilise aucun module que les plus courants et il n’a alors absolument aucune idée de ce qu’il fait (et par conséquent de comment faire fonctionner son script sur un autre ordinateur).
Déjà, après le clic sur la flèche verte de VScode ou Spyder, ce n’est pas évident pour tout le monde de comprendre quel est le dossier d’exécution du script. À l’inverse, si tu commences un cours avec un éditeur de texte, et en appelant explicitement
python monpremierscript.py
, toutes ces notions apparaissent simplement et se comprennent facilement.[^] # Re: J’ai très récemment pris conscience des limites de debian
Posté par jyes . En réponse au journal Merci Debian ! Des heures de perdues en installant une nouvelle carte graphique !. Évalué à 9.
Debian est le « système d’exploitation universel », donc tu es dans la cible. Bienvenue !
[^] # Re: Proxy SNI
Posté par jyes . En réponse au message Reverse proxy pour rendre accessible en IPv4 un service IPv6. Évalué à 3.
Merci beaucoup ! Le logiciel sniproxy qui me semblait plus simple est abandonné, notamment car nginx le fait. Je vais donc me rabattre sur nginx. Et puis, avec cette doc sous les yeux, ce n‘est pas si compliqué que ça à faire avec nginx non plus.
[^] # Re: Mot de passe en boucle
Posté par jyes . En réponse au message Mot de passe en boucle. Évalué à 2.
Quitte à faire la chasse à l’espace disque, un petit coup de
sudo apt clean
peut aussi libérer de la place.