Attention, il a utilisé l'option -m qui compresse un peu plus.
Ça explique encore moins que l’image que j’ai obtenue soit encore plus petite que la sienne ! Chez moi encore, l’option “-m” sauve encore un octet de plus !
$ zopflipng avatar.png avatar.zop.png
Optimizing avatar.png
Input size: 7907 (7K)
Result size: 7550 (7K). Percentage of original: 95.485%
Result is smaller
$ zopflipng -m avatar.png avatar.zopm.png
Optimizing avatar.png
Input size: 7907 (7K)
Result size: 7549 (7K). Percentage of original: 95.472%
Result is smaller
Le même ministère de la recherche qui publie ce plan fait basculer l’un après l‘autre tous les labos de recherche en ZRR 1, et pousse ses universités à mutliplier les SATT 2. En même temps, on n’est plus à une injonction contradictoire près dans la recherche publique. En pratique, tous les chercheurs que je connais qui diffusent des codes libres le font à l’insu des services en charge la propriété intellectuelle de leur employeur voire en contradiction directe avec le règlement de leur université (qu’ils n’ont pas pris le temps de lire, à raison s‘ils veulent produire quelque-chose).
Zone à Régime Restrictif: tout résultat de manip’, toute production intellectuelle, tout caractère tapé sur un clavier dans l’enceinte du labo doit faire l’objet de demandes d’autorisation pour pouvoir en sortir, et les logiciels libres sont perçus comme une manipulation des chinois pour nous voler nos savoirs logiciels ; ↩
Société d’Accélération de Transfert Technologique: société de droit privée à laquelle une université délègue la gestion de la « valorisation » de sa propriété intellectuelle. Sa mission est donc de diffuser au maximum la production scientifique sous une forme valorisable financièrement : pour diffuser un logiciel libre, il faut alors d’abord prouver à sa SATT qu’il n’a (et n’aura) aucune valeur marchande ! Pour « mettre en valeur la production des codes sources », on attendra (sans trop d’espoir) un autre gouvernement. ↩
Je ne comprends pas ton commentaire parce-que je suis d’accord avec tout sauf la conclusion. Si le code (libre) constitue les données qui alimentent ce moteur de recherche, alors les résultats qu’il retourne sont couverts par la même licence. Donc le code ne peut pas être réapproprié par l’utilisateur de ce service, contrairement à ce qu’annonce GitHub. C’est même plus compliqué car avec leur IA au milieu qui fait une sorte d’interpolation entre différentes codes existants, avec des licences variées, le résultat est même probablement couvert par plusieurs licences incompatibles et ne peut donc même pas être utilisé du tout.
Le fait que le code n’est qu’une donnée est justement ce qui risque de faire du résultat un travail dérivé. Si tu prends deux images que tu superposes (en mélangeant chaque pixel avec 50% de l’une et 50% de l’autre) tu obtiens une œuvre dérivée de ces deux images. Si tu prends beaucoup d‘images et que tu remplaces le mélange à 50-50 par une fonction beaucoup plus élaborée jusqu’à ce qu’il ne soit plus si facile de deviner les images d’origines, tu as toujours une œuvre dérivée, même si tu te caches en appelant ta fonction de mélange une intelligence artificielle.
Donc je comprends bien les critiques émises sur cette page, le code que retourne copilot ne me paraît pas si simple à se réapproprier (surtout au vu des résultats évidemment repompés qu’il retourne aujourd’hui, mais même une fois ces problèmes réglés, en IA, les données d’alimentation font parties de l’algorithme et des résultats).
Donc
Rien n'empêche aujourd'hui qqun d'indexer tout le contenu publique de github ou d'autres forges avec une moteur NLP
Oui, mais
et de proposer le même service.
pas si sûr. Je pense surtout que comme c’est porté par une très grosse boîte et que c’est de l’IA à laquelle les juristes et politiques ne comprennent pas grand chose, la loi sera éventuellement adaptée pour protéger GitHub/Microsoft, mais la même chose, faite par quelqu‘un d’autre n’aurait pas les mêmes chances.
Posté par jyes .
En réponse à la dépêche Sortie de YunoHost 4.2.
Évalué à 3.
Dernière modification le 27 juin 2021 à 12:19.
Attention, toutes les commandes présentées ici le sont depuis un hôte Debian, il peut y avoir des variations subtiles sur une autre distro.
Pour créer le conteneur :
lxc-create -n moncontenur -t debian -- -r buster
Chez moi, j’utilise une partition /var/lib/lxc formatée en BTRFS, par défaut la racine du conteneur /var/lib/lxc/monconteneur/rootfs est créée dans un sous-volume, ce qui facilite les instantanés en cas de grosse tuile.
Tu peux éditer le fichier /var/lib/lxc/monconteneur/config, le miens ressemble à ça pour mon conteneur YunoHost :
# Template used to create this container: /usr/share/lxc/templates/lxc-debian# Parameters passed to the template: -r stretch # Oui, mais le conteneur a été mis à jour depuis.# Template script checksum (SHA-1): 5a35ad98c578f5487dc5712a1c7d38af399be813# For additional config options, please look at lxc.container.conf(5)# Uncomment the following line to support nesting containers:
lxc.include = /usr/share/lxc/config/nesting.conf
# (Be aware this has security implications)##lxc.net.0.type = empty
lxc.net.0.type = veth
lxc.net.0.flags = up
lxc.net.0.link = bridge0 # Attention, le pont doit être configuré sur l’hôte pour que cela fonctionne, sinon il faudra utiliser une autre méthode de partage du réseau. Il faut aussi régler le réseau dans le conteneur, via le fichier /etc/network/interfaces ou NetworkManager.
lxc.net.0.name = eth0
lxc.net.0.ipv4 =[Mettre ici l’adresse IPv4 souhaitée ou rien si le DHCP du réseau s’en occupe]# Pareil pour IPv6 d‘ailleurs, mais chez moi les réglages réseau dans le conteneur s’en occupent.
lxc.net.0.hwaddr =[Choisir ici une adresse MAC]
lxc.net.0.veth.pair = veth01
lxc.apparmor.profile = generated
lxc.apparmor.allow_nesting =1# Important au cas où un paquet YunoHost décide de créer un conteneur dans le conteneur, je n’en ai pas d’exemple mais ça pourrait arriver. Une partie est peut-être redondante avec la ligne lxc.include = /usr/share/lxc/config/nesting.conf plus haut.
lxc.rootfs.path = dir:/var/lib/lxc/monconteneur/rootfs
# Common configuration
lxc.include = /usr/share/lxc/config/debian.common.conf
# Container specific configuration
lxc.tty.max =4
lxc.uts.name = monconteneur
lxc.arch = armhf # À adapter évidemment, mais normalement ces lignes sont de toutes façons générées automatiquement par la commande lxc-create.
lxc.pty.max =1024# Mount points
lxc.mount.entry = /mnt/userdata/mail var/mail none bind00# Là c’est au choix, mais j’enregistre les données des utilisateurs en dehors du conteneur.
lxc.mount.entry = /mnt/userdata/home home none bind00# Auto-start
lxc.start.auto =1
lxc.start.delay =120
Ensuite, tu le démarres et t‘y connectes si tu veux :
À partir de là, tu as un conteneur LXC avec une Debian à la vanille, reste à installer YunoHost :
echo deb http://forge.yunohost.org/debian/ buster stable > /var/lib/lxc/monconteneur/rootfs/etc/apt/sources.list.d/yunohost.list
lxc-attach -n moncontenur
apt update
apt upgrade
apt install curl
curl https://install.yunohost.org | bash # On peut aussi télécharger le script et regarder ce qu’il fait avant de le lancer aveuglément.
Et tadaaaaaa ! Une fois que tu as finis d‘installer YunoHost, tu peux même désactiver la connexion en SSH dessus puisque ton conteneur est accessible depuis l’hôte. Enfin, de toute façon à partir de là, on fait ce qu’on veut, on est chez soi, et puis y’a toujours les instantanés BTRFS qu’on peut faire à tout moment pour garder un filet de sécurité.
Note: toutes ces commandes ont été retranscrites de mémoire, il ne faut pas les recopier aveuglément mais elles devraient bien décrire la démarche générale.
Posté par jyes .
En réponse à la dépêche Sortie de YunoHost 4.2.
Évalué à 4.
Dernière modification le 25 juin 2021 à 16:06.
Yunohost a son propre format de paquets pour l'installation des applications
Oui, mais ces paquets gèrent leurs dépendances en supposant qu’ils tournent sur une Debian. Par exemple Nextcloud créé un métapaquet Debian “nextcloud-ynh-deps” qui tire ses dépendances depuis les dépôts Debian. Bien que le format de paquet de Yunohost ne soit pas spécifique à Debian par construction, les paquets eux-mêmes le sont, c’est pourquoi j’écrivais que « refaire la même chose sur Arch en partant de YunoHost […] serait un nouveau projet à part entière ».
Pourquoi ? Même moi qui l’utilise sur Debian, je l’utilise dans un conteneur LXC avec une autre Debian. Qu’est-ce qui t’empêche d’adopter une telle solution ?
Je suis encore d’accord, ils perdent un avantage compétitif et du point de vue du bizness plan ça ma paraît une mauvais stratégie, mais visiblement NumWorks pense qu’il leur reste encore assez d’atouts. Ils ont peut-être raison, leur calculatrice a l’air très bien pour un prix de vente raisonnable. Maintenant, c’est sûr qu’elle perd tout intérêt à mes yeux dans sa nouvelle mouture privatrice, en même temps, je n’avais pas acheté une mouture précédente non plus, donc je ne suis de toute façon pas le marché visé. Pour mes calculs, je lance la CLI d’Octave directement sur mon ordi, puisque j’ai quasiment toujours mon ordi sous la main et allumé pour mon travail.
Je suis d’accord, mais en pratique pour la fabricant, il est important de répondre à ce (mauvais) besoin est important sous peine de se priver d’une part très importante du marché. L’article du forum tiplanet.org cité dans le journal est très complet et montre bien que c’est cet aspect du problème qui est à l’origine des regrettables changements de licence et tivoïsation.
Posté par jyes .
En réponse à la dépêche Sortie de YunoHost 4.2.
Évalué à 4.
Dernière modification le 24 juin 2021 à 13:56.
les interfaces admin/user existent sous forme de paquets
Oui, la distribution YunoHost est une Debian tout ce qu’il y a de plus classique avec un dépôt en plus qui ne contient que les paquets de YunoHost (dont moulinette et ssowat).
je tiens fermement à mes serveurs sous Arch
Ça, ça va être plus difficile, YunoHost est vraiment lié à Debian. En caricaturant vraiment YunoHost c’est avant tout un gestionnaire d’installation et des recettes toutes prêtes et mutualisées pour installer et administrer des services usuels (mais non disponibles de base) sur une Debian. Il y aurait beaucoup de boulot pour refaire la même chose sur Arch en partant de YunoHost, et ce serait un nouveau projet à part entière.
Effectivement, quand bien même le processus de sélection d’un·e DPL n’introduirait pas de biais, on retrouverait ceux de la population des DD éligibles. Cependant, les études de sociologie qui s’intéressent à ce genre de choses montrent que sans volonté de lutter contre (ou avec une velléité trop légère) les biais sont renforcés à chaque étape sélective. Une belle illustration, qui ne touche pas Debian mais s’intéresse bien à une sélection qui se dit sur la compétence est une étude sur les concours de sélection aux grandes écoles d’ingénieurs, le tableau en page 6 de la version PDF est éloquent. En plus, ça fera plaisir au troll auquel je répondais de voir des sociologues s’intéresser à la diversité sur des critères plus variés que la couleur de peau, l’orientation sexuelle ou le genre (même si évidemment, ces critères doivent être étudiés et les discriminations associées combattues).
on [doit] choisir des gens en fonction de leurs compétences
Et ça ne te pose aucun problème de considérer que pour être compétent à un poste à responsabilité il faut être homme, blanc et hétéro ?
Sinon, la proportion d’hommes blancs hétéros à de tels postes devrait justement te faire constater que la sélection n’est pas que sur la compétence, les profils retenus étant bien trop homogènes sur des critères a priori décorrélés (et je ne fais que répondre ici à ton propos, qui ignore complètement l’importance de la représentativité et d’autres points indépendants de la compétence qui plaident en faveur d’une amélioration de la diversité).
Posté par jyes .
En réponse au journal [HS] Ils étaient trois.
Évalué à 5.
Dernière modification le 19 juin 2021 à 16:31.
Faut pas non plus croire tous ce qu’on lit sur les forums en ligne, entre mon orthographe erronée du nom de Bernoulli et mon équation inhomogène (il manque la masse volumique ρ dans v²/R = ρ⁻¹ ∂p/∂n dans mon explication) heureusement pour moi que ce n'est « pas le domaine de compétence de la plupart des personnes sur LinuxFr » ;-)
Chromium, c’est Chrome sans le code proprivateur de Google, mais pas nettoyé de toute Googlerie. Il utilise toujours les serveurs de Google pour détecter les portails captifs (ça fait quand même un traçage chaque fois que tu démarres le navigateur), il intègre des services Google (de synchro ou de protection contre le phishing par exemple) etc. Pour dégoogliser la version de Chromium dans Debian il y a eu un gros travail, et ungoogled-chromium tente d’aller encore plus loin. Pour te donner une idée des difficultés, il a eu assez récemment ce journal sur un sujet proche.
Posté par jyes .
En réponse au journal [HS] Ils étaient trois.
Évalué à 10.
Dernière modification le 17 juin 2021 à 10:02.
Bernouilli. Apparemment l'effet est bien réel
Non seulement l’effet est bien réel, mais c’est lui qui explique l’accélération du fluide à l’extrados du fait de la baisse de pression. le principe de Bernouilli, c’est une conservation de l’énergie de le long d’une ligne de courant, soit p + ½ρv² = constante sur chaque face de l’aile, donc si p diminue, v augmente. D’ailleurs comme indiqué dans ton lien « l’air passant au dessus de l’aile arrive avant celui passant en dessous » à cause de cet effet. Bernouilli joue donc un rôle fondamental, mais pour la démonstration il faut considérer qu’il induit une accélération du fluide du fait de la baisse de pression, et non l’inverse car l’accélération du fluide n’est absolument pas liée à la longueur de l’aile.
Ensuite, ton lien utilise un vocabulaire gênant en opposant effet Coandă à Bernouilli alors que dans cet exemple les deux sont à peu près interchangeable. Par exemple, dans mon précédent commentaire, je parlais de modèle d’écoulement potentiel, ce que certains par abus de langage appellent Bernouilli généralisé car justement dans un écoulement potentiel on peut généraliser la conservation de l’énergie à tout l’écoulement et pas seulement le long d‘une ligne de courant. Mais même sans faire cet abus de langage, selon la manière dont on démontre Bernouilli, à partie de Navier-Stokes en projection sur les directions principales de l’écoulement par exemple, on peut obtenir une deuxième équation de Bernouilli qui relie la courbure d’une ligne de courant au gradient de pression (v²/R = ∂p/∂n) qui est justement l’origine de la portance que je décrivais. Au final, dire que Bernouilli est un effet « trop faible pour faire voler un avion » est donc faux. Cet effet est prépondérant, par contre, il ne faut pas considérer que la vitesse se déduit directement du profil de l’aile pour utiliser Bernouilli, il faut bien résoudre un système couplé vitesse/pression.
Pour une fois que je peux écrire sur LinuxFr à propos d’un sujet où je connais quelque-chose, j’en profite.
L'écoulement de l'air sur le dessus et le dessous se fait à la même vitesse, mais le dessus étant plus long à parcourir que le dessous, l'aile est aspirée vers le haut.
qui est une erreur courante (bien que je ne comprends pas trop d’où elle sort) mais la longueur du trajet parcouru n’intervient nullement dans la portance. C’est la courbure des lignes de courant qui induit la portance. À l’extrados, le rayon de courbure implique une baisse de la pression (qui se calcule analytiquement avec un modèle d’écoulement potentiel par exemple et implique bien une vitesse d’écoulement plus importante), et à l’intrados une surpression (mais moindre, donc la portance résultante provient surtout de la dépression à l’extrados). Une autre manière de regarder le même problème est que la courbure de l’aile oriente l’écoulement de fluide vers le bas (par rapport à l’avion) et que pour lui faire gagner cette quantité de mouvement vers le bas, il faut lui imposer un force vers le bas dont la réaction (force du fluide sur l’aile) porte l’avion vers le haut.
Voilà c’était hors sujet mais je ne pouvais pas laisser cette erreur sans correction sur un site aussi exigent que MécafluxFr.
Faut pas en rajouter non plus. La seule sécurité que ça apporte en plus par rapport au stockage chiffré (par défaut dans presque toutes les déclinaisons d’Android) et une un ROM sans les services Google espions, c’est une protection contre l’injection de code malveillant sur ton téléphone via un accès physique. Je ne dis pas que c’est inutile, mais les premières menaces pour un utilisateur de téléphone mobile, c’est d’abord la fuite des données lors du vol (réglé par un stockage chiffré) ou la fuite de données par des applis espionnes (en ventre libre sur le Play Store). Le type d’attaque dont protège le verrouillage du bootloader est d’un niveau de complexité (et donc de détermination de l’attaquant) qui n’a rien à voir. La différence est là, je ne le nie pas, mais j’ai un problème avec le discours qui laisse entendre que tant que le bootloader n’est pas verrouillable, il n’y a pas de sécurité possible.
Contrairement à mon ordinateur de bureau (qui n’a pourtant même pas secure boot d’activité), j’ai mon téléphone à proximité presque en permanence, ce qui réduit de beaucoup la possibilité de me l’emprunter, y injecter le code malveillant et me le retourner sans que je m’en aperçoive. Quand je vois dans le journal qu’il suggère d’installer Zoom sur GrapheneOS, je me dis que le modèle d’attaque est mal étudié et qu’un Jisti sur LineageOS serait bien plus pertinent du point de vue de la sécurité, même si le bootloader est déverrouillé.
C‘est pas un bogue, c’est une friture ! Ton téléphone meurt avant1 que le constructeur cesse de fournir les mises à jour de sécurité.
En fait même pas toujours avant, si tu achètes ton téléphone un peu trop tard par rapport à son pic de fashionitude, Google ne s’engage qu’à 18 mois à partir de la date de vente du dernier téléphone de ce modèle sur son magasin. En fait, par sécurité, il faudrait que GrapheneOS use ta batterie plus rapidement pour éviter ce problème. Je te suggère de soumettre un patch en ce sens. ↩
Souvent les commentaires notés fortement négativement et qui le restent dans la durée sont soit vraiment hors sujet, soit très désagréables (voire frôlent l’injure), soit se plaignent du système de vote, soit une combinaison de tout ça. C’est vrai que j‘hésite plus à cliquer sur « inutile » quand je suis d’accord avec le contenu d’un commentaire, mais c’est souvent les commentaires que je trouve désagréables/discourtois ou complotistes à l’extrême que je note négativement, car ils empêchent la discussion de se poursuivre en échanges constructifs. Et de ce que j’ai vu, mes commentaires les plus mal notés, sont souvent aussi ceux les plus énervés ou hors-sujet, et je trouve cela assez positif au final, que le système de note pénalise les réponses emportées. Sinon je (crois que je) note plus souvent « pertinent » pour encourager les contenus que j’ai envie de voir sur ce site, ça peu être des bons mots, des réponses techniques détaillées ou n’importe quoi qui me donne envie de revenir sur ce site.
C’est pas un soucis, je suis sûr qu’yPhil est prêt à te mettre un raccourci clavier en dix séquences de « Ctrl + une autre touche » pour que tu te sentes à l’aise pour basculer de mode.
Une œuvre est créé avec des contraintes ça ne peut pas être dissocié.
Je ne le nie pas, au contraire je considère que les contraintes évoluant avec le temps, l’œuvre aussi peut (voire doit) évoluer.
Qui a dit que c'était immuable ?
J’ai durci le trait mais mon message est quand-même en réponse à totof2000 qui écrivait :
A un moment l'oeuvre à un état donné est considérée comme "finie".
Je ne sais pas si tu parle des fanfics
Je parlais bien des fanfics. Des films amateurs diffusés sur theforce.net (attention, le site actuellement à cette adresse n’est pas celui d’il y a 10 ans qui était une perle de courts-métrages de fans), des nouvelles, des canulars de Microsith.com (disparu aussi), des scénarios pour le jeu de rôle Star Wars. Toutes ces œuvre ne sont pas « trop petites pour faire l'objet d'attaque en justice », elles sont trop peu distribuées pour l’être, et c’est bien pour éviter les attaques en justice qu’elles n’ont été distribuées qu’en ligne sur des sites animés par des groupes de fans. L’univers étendu lui, est resté cantonné à des bouquins (et l’excellent jeu de rôle et un peu les jeux vidéos aussi), avant le rachat par Disney : les livres et jeux vidéos ont sûrement fait rayonner l’œuvre, mais c’est pas eux qui on fait que depuis 1977 on voit des références à Star Wars partout dans la culture populaire.
les différentes versions des films Star Wars sont faites par le même réalisateur.
C'est un bon exeple ça … la remasterisation des épisodes IV V et VI est un très bon exemple. Est-ce que les diverses versions ou la fin a changé sont toujours disponibles ? J'ai cru comprendre que non
En l’occurrence, Monsieur Lucas est un meilleur homme d’affaire que réalisateur, et si les versions originales sont difficiles à trouver, c’est justement pour créer de la rareté artificielle et augmenter leur valeur marchande. La difficulté d’accès à ces œuvres est donc directement liée à leur distribution sous une licence qui ne permettait pas la redistribution. Tu tires contre ton camp. D’ailleurs, ces versions ont été disponibles, et vendues officiellement, seulement pas indépendamment, elles étaient en coffret avec les versions remasterisées, ce qui fait que pour une acheteur comme moi dans un passé lointain, très lointain, il a fallu acheter plusieurs fois les versions remasterisées, sorties au gré des stratégies marketing de l’époque pour avoir en DVD, le versions originales que j’avais déjà en VHS. Je n’ai pas poursuivi jusqu’au Blu-ray, mais des plus fans que moi mieux équipés en matériel audiovisuel ont dû le faire. Et pourtant toutes ces œuvres étaient des œuvres finales et immuables à leur sortie, jusqu’à l’édition suivante.
Et Star Wars est un excellent exemple d’univers qui dispose d‘un pléthore de fan-fictions, toutes illégales, mais qui font rayonner l’œuvre originale bien au delà de ce qu’elle est. D’ailleurs, au changement de propriétaire de la franchise, l’histoire a changé. Pour sortir de nouveaux films, ce qui était le canon est devenu légende et une nouvelle histoire plus adaptée aux effets spéciaux a été récrite.
[^] # Re: Par rapport à la concurrence ?
Posté par jyes . En réponse à la dépêche Sortie de YOGA Image Optimizer 1.0. Évalué à 4.
Ça explique encore moins que l’image que j’ai obtenue soit encore plus petite que la sienne ! Chez moi encore, l’option “-m” sauve encore un octet de plus !
[^] # Re: Par rapport à la concurrence ?
Posté par jyes . En réponse à la dépêche Sortie de YOGA Image Optimizer 1.0. Évalué à 2.
C’est peut-être dû à des versions différentes de zopfli, non ? Par exemple, sur ma Debian Buster, avec le même fichier
Ces onzes octets de différence avec ton résultat ne sont pas grand chose et doivent pouvoir d’une version à l’autre de cet outil de compression.
# En même temps…
Posté par jyes . En réponse à la dépêche Le logiciel libre au cœur du Deuxième Plan national pour la science ouverte. Évalué à 9.
Le même ministère de la recherche qui publie ce plan fait basculer l’un après l‘autre tous les labos de recherche en ZRR 1, et pousse ses universités à mutliplier les SATT 2. En même temps, on n’est plus à une injonction contradictoire près dans la recherche publique. En pratique, tous les chercheurs que je connais qui diffusent des codes libres le font à l’insu des services en charge la propriété intellectuelle de leur employeur voire en contradiction directe avec le règlement de leur université (qu’ils n’ont pas pris le temps de lire, à raison s‘ils veulent produire quelque-chose).
Zone à Régime Restrictif: tout résultat de manip’, toute production intellectuelle, tout caractère tapé sur un clavier dans l’enceinte du labo doit faire l’objet de demandes d’autorisation pour pouvoir en sortir, et les logiciels libres sont perçus comme une manipulation des chinois pour nous voler nos savoirs logiciels ; ↩
Société d’Accélération de Transfert Technologique: société de droit privée à laquelle une université délègue la gestion de la « valorisation » de sa propriété intellectuelle. Sa mission est donc de diffuser au maximum la production scientifique sous une forme valorisable financièrement : pour diffuser un logiciel libre, il faut alors d’abord prouver à sa SATT qu’il n’a (et n’aura) aucune valeur marchande ! Pour « mettre en valeur la production des codes sources », on attendra (sans trop d’espoir) un autre gouvernement. ↩
[^] # Re: moui
Posté par jyes . En réponse au journal GitHub lance copilot, un générateur de code entraîné sur du code GPL. Évalué à 4.
Je ne comprends pas ton commentaire parce-que je suis d’accord avec tout sauf la conclusion. Si le code (libre) constitue les données qui alimentent ce moteur de recherche, alors les résultats qu’il retourne sont couverts par la même licence. Donc le code ne peut pas être réapproprié par l’utilisateur de ce service, contrairement à ce qu’annonce GitHub. C’est même plus compliqué car avec leur IA au milieu qui fait une sorte d’interpolation entre différentes codes existants, avec des licences variées, le résultat est même probablement couvert par plusieurs licences incompatibles et ne peut donc même pas être utilisé du tout.
Le fait que le code n’est qu’une donnée est justement ce qui risque de faire du résultat un travail dérivé. Si tu prends deux images que tu superposes (en mélangeant chaque pixel avec 50% de l’une et 50% de l’autre) tu obtiens une œuvre dérivée de ces deux images. Si tu prends beaucoup d‘images et que tu remplaces le mélange à 50-50 par une fonction beaucoup plus élaborée jusqu’à ce qu’il ne soit plus si facile de deviner les images d’origines, tu as toujours une œuvre dérivée, même si tu te caches en appelant ta fonction de mélange une intelligence artificielle.
Donc je comprends bien les critiques émises sur cette page, le code que retourne copilot ne me paraît pas si simple à se réapproprier (surtout au vu des résultats évidemment repompés qu’il retourne aujourd’hui, mais même une fois ces problèmes réglés, en IA, les données d’alimentation font parties de l’algorithme et des résultats).
Donc
Oui, mais
pas si sûr. Je pense surtout que comme c’est porté par une très grosse boîte et que c’est de l’IA à laquelle les juristes et politiques ne comprennent pas grand chose, la loi sera éventuellement adaptée pour protéger GitHub/Microsoft, mais la même chose, faite par quelqu‘un d’autre n’aurait pas les mêmes chances.
[^] # Re: Double vie
Posté par jyes . En réponse au journal Alexandre Astier est un bépoiste convaincu. Évalué à 3.
Je ne passerai au bépo que quand on aura un accès direct aux symboles (seulement les plus utiles) pour les jurons : 💀🎇🕷🕭❗🕱🔥🎆☁⛈🗰❕🗲☠🌩🗱‼
[^] # Re: Paquet pour les interfaces ?
Posté par jyes . En réponse à la dépêche Sortie de YunoHost 4.2. Évalué à 3. Dernière modification le 27 juin 2021 à 12:19.
Attention, toutes les commandes présentées ici le sont depuis un hôte Debian, il peut y avoir des variations subtiles sur une autre distro.
Pour créer le conteneur :
Chez moi, j’utilise une partition
/var/lib/lxc
formatée en BTRFS, par défaut la racine du conteneur/var/lib/lxc/monconteneur/rootfs
est créée dans un sous-volume, ce qui facilite les instantanés en cas de grosse tuile.Tu peux éditer le fichier
/var/lib/lxc/monconteneur/config
, le miens ressemble à ça pour mon conteneur YunoHost :Ensuite, tu le démarres et t‘y connectes si tu veux :
puis
Ctrl-D
pour sortir.À partir de là, tu as un conteneur LXC avec une Debian à la vanille, reste à installer YunoHost :
Et tadaaaaaa ! Une fois que tu as finis d‘installer YunoHost, tu peux même désactiver la connexion en SSH dessus puisque ton conteneur est accessible depuis l’hôte. Enfin, de toute façon à partir de là, on fait ce qu’on veut, on est chez soi, et puis y’a toujours les instantanés BTRFS qu’on peut faire à tout moment pour garder un filet de sécurité.
Note: toutes ces commandes ont été retranscrites de mémoire, il ne faut pas les recopier aveuglément mais elles devraient bien décrire la démarche générale.
Plus d’infos sur https://yunohost.org/fr/install/hardware:vps_debian.
[^] # Re: Paquet pour les interfaces ?
Posté par jyes . En réponse à la dépêche Sortie de YunoHost 4.2. Évalué à 4. Dernière modification le 25 juin 2021 à 16:06.
Oui, mais ces paquets gèrent leurs dépendances en supposant qu’ils tournent sur une Debian. Par exemple Nextcloud créé un métapaquet Debian “nextcloud-ynh-deps” qui tire ses dépendances depuis les dépôts Debian. Bien que le format de paquet de Yunohost ne soit pas spécifique à Debian par construction, les paquets eux-mêmes le sont, c’est pourquoi j’écrivais que « refaire la même chose sur Arch en partant de YunoHost […] serait un nouveau projet à part entière ».
[^] # Re: Paquet pour les interfaces ?
Posté par jyes . En réponse à la dépêche Sortie de YunoHost 4.2. Évalué à 2.
Pourquoi ? Même moi qui l’utilise sur Debian, je l’utilise dans un conteneur LXC avec une autre Debian. Qu’est-ce qui t’empêche d’adopter une telle solution ?
[^] # Re: Besoin de qui?
Posté par jyes . En réponse au journal NumWorks change de licence. Évalué à 3.
Je suis encore d’accord, ils perdent un avantage compétitif et du point de vue du bizness plan ça ma paraît une mauvais stratégie, mais visiblement NumWorks pense qu’il leur reste encore assez d’atouts. Ils ont peut-être raison, leur calculatrice a l’air très bien pour un prix de vente raisonnable. Maintenant, c’est sûr qu’elle perd tout intérêt à mes yeux dans sa nouvelle mouture privatrice, en même temps, je n’avais pas acheté une mouture précédente non plus, donc je ne suis de toute façon pas le marché visé. Pour mes calculs, je lance la CLI d’Octave directement sur mon ordi, puisque j’ai quasiment toujours mon ordi sous la main et allumé pour mon travail.
[^] # Re: Besoin de qui?
Posté par jyes . En réponse au journal NumWorks change de licence. Évalué à 4.
Je suis d’accord, mais en pratique pour la fabricant, il est important de répondre à ce (mauvais) besoin est important sous peine de se priver d’une part très importante du marché. L’article du forum tiplanet.org cité dans le journal est très complet et montre bien que c’est cet aspect du problème qui est à l’origine des regrettables changements de licence et tivoïsation.
[^] # Re: Paquet pour les interfaces ?
Posté par jyes . En réponse à la dépêche Sortie de YunoHost 4.2. Évalué à 4. Dernière modification le 24 juin 2021 à 13:56.
Oui, la distribution YunoHost est une Debian tout ce qu’il y a de plus classique avec un dépôt en plus qui ne contient que les paquets de YunoHost (dont moulinette et ssowat).
Ça, ça va être plus difficile, YunoHost est vraiment lié à Debian. En caricaturant vraiment YunoHost c’est avant tout un gestionnaire d’installation et des recettes toutes prêtes et mutualisées pour installer et administrer des services usuels (mais non disponibles de base) sur une Debian. Il y aurait beaucoup de boulot pour refaire la même chose sur Arch en partant de YunoHost, et ce serait un nouveau projet à part entière.
[^] # Re: La diversité n'est pas une solution.
Posté par jyes . En réponse à la dépêche Élection du responsable du projet Debian (DPL) 2021. Évalué à 6. Dernière modification le 21 juin 2021 à 15:29.
Effectivement, quand bien même le processus de sélection d’un·e DPL n’introduirait pas de biais, on retrouverait ceux de la population des DD éligibles. Cependant, les études de sociologie qui s’intéressent à ce genre de choses montrent que sans volonté de lutter contre (ou avec une velléité trop légère) les biais sont renforcés à chaque étape sélective. Une belle illustration, qui ne touche pas Debian mais s’intéresse bien à une sélection qui se dit sur la compétence est une étude sur les concours de sélection aux grandes écoles d’ingénieurs, le tableau en page 6 de la version PDF est éloquent. En plus, ça fera plaisir au troll auquel je répondais de voir des sociologues s’intéresser à la diversité sur des critères plus variés que la couleur de peau, l’orientation sexuelle ou le genre (même si évidemment, ces critères doivent être étudiés et les discriminations associées combattues).
[^] # Re: La diversité n'est pas une solution.
Posté par jyes . En réponse à la dépêche Élection du responsable du projet Debian (DPL) 2021. Évalué à -3.
Et ça ne te pose aucun problème de considérer que pour être compétent à un poste à responsabilité il faut être homme, blanc et hétéro ?
Sinon, la proportion d’hommes blancs hétéros à de tels postes devrait justement te faire constater que la sélection n’est pas que sur la compétence, les profils retenus étant bien trop homogènes sur des critères a priori décorrélés (et je ne fais que répondre ici à ton propos, qui ignore complètement l’importance de la représentativité et d’autres points indépendants de la compétence qui plaident en faveur d’une amélioration de la diversité).
[^] # Re: L'autre sens
Posté par jyes . En réponse au journal [HS] Ils étaient trois. Évalué à 5. Dernière modification le 19 juin 2021 à 16:31.
Faut pas non plus croire tous ce qu’on lit sur les forums en ligne, entre mon orthographe erronée du nom de Bernoulli et mon équation inhomogène (il manque la masse volumique ρ dans v²/R = ρ⁻¹ ∂p/∂n dans mon explication) heureusement pour moi que ce n'est « pas le domaine de compétence de la plupart des personnes sur LinuxFr » ;-)
[^] # Re: Chromium
Posté par jyes . En réponse au journal Du nommage des applications, des descriptions. Que dire, que faire ?. Évalué à 5. Dernière modification le 17 juin 2021 à 13:53.
Chromium, c’est Chrome sans le code proprivateur de Google, mais pas nettoyé de toute Googlerie. Il utilise toujours les serveurs de Google pour détecter les portails captifs (ça fait quand même un traçage chaque fois que tu démarres le navigateur), il intègre des services Google (de synchro ou de protection contre le phishing par exemple) etc. Pour dégoogliser la version de Chromium dans Debian il y a eu un gros travail, et ungoogled-chromium tente d’aller encore plus loin. Pour te donner une idée des difficultés, il a eu assez récemment ce journal sur un sujet proche.
[^] # Re: L'autre sens
Posté par jyes . En réponse au journal [HS] Ils étaient trois. Évalué à 10. Dernière modification le 17 juin 2021 à 10:02.
Non seulement l’effet est bien réel, mais c’est lui qui explique l’accélération du fluide à l’extrados du fait de la baisse de pression. le principe de Bernouilli, c’est une conservation de l’énergie de le long d’une ligne de courant, soit p + ½ρv² = constante sur chaque face de l’aile, donc si p diminue, v augmente. D’ailleurs comme indiqué dans ton lien « l’air passant au dessus de l’aile arrive avant celui passant en dessous » à cause de cet effet. Bernouilli joue donc un rôle fondamental, mais pour la démonstration il faut considérer qu’il induit une accélération du fluide du fait de la baisse de pression, et non l’inverse car l’accélération du fluide n’est absolument pas liée à la longueur de l’aile.
Ensuite, ton lien utilise un vocabulaire gênant en opposant effet Coandă à Bernouilli alors que dans cet exemple les deux sont à peu près interchangeable. Par exemple, dans mon précédent commentaire, je parlais de modèle d’écoulement potentiel, ce que certains par abus de langage appellent Bernouilli généralisé car justement dans un écoulement potentiel on peut généraliser la conservation de l’énergie à tout l’écoulement et pas seulement le long d‘une ligne de courant. Mais même sans faire cet abus de langage, selon la manière dont on démontre Bernouilli, à partie de Navier-Stokes en projection sur les directions principales de l’écoulement par exemple, on peut obtenir une deuxième équation de Bernouilli qui relie la courbure d’une ligne de courant au gradient de pression (v²/R = ∂p/∂n) qui est justement l’origine de la portance que je décrivais. Au final, dire que Bernouilli est un effet « trop faible pour faire voler un avion » est donc faux. Cet effet est prépondérant, par contre, il ne faut pas considérer que la vitesse se déduit directement du profil de l’aile pour utiliser Bernouilli, il faut bien résoudre un système couplé vitesse/pression.
Pour une fois que je peux écrire sur LinuxFr à propos d’un sujet où je connais quelque-chose, j’en profite.
[^] # Re: L'autre sens
Posté par jyes . En réponse au journal [HS] Ils étaient trois. Évalué à 10.
L’explication est juste, sauf
qui est une erreur courante (bien que je ne comprends pas trop d’où elle sort) mais la longueur du trajet parcouru n’intervient nullement dans la portance. C’est la courbure des lignes de courant qui induit la portance. À l’extrados, le rayon de courbure implique une baisse de la pression (qui se calcule analytiquement avec un modèle d’écoulement potentiel par exemple et implique bien une vitesse d’écoulement plus importante), et à l’intrados une surpression (mais moindre, donc la portance résultante provient surtout de la dépression à l’extrados). Une autre manière de regarder le même problème est que la courbure de l’aile oriente l’écoulement de fluide vers le bas (par rapport à l’avion) et que pour lui faire gagner cette quantité de mouvement vers le bas, il faut lui imposer un force vers le bas dont la réaction (force du fluide sur l’aile) porte l’avion vers le haut.
Voilà c’était hors sujet mais je ne pouvais pas laisser cette erreur sans correction sur un site aussi exigent que MécafluxFr.
[^] # Re: Contradiction
Posté par jyes . En réponse au journal Linux et libre : retour 20 ans en arrière ?. Évalué à 3. Dernière modification le 14 juin 2021 à 10:38.
Commentaire supprimé car inutile, je n’avais pas vu celui de Bruno.
[^] # Re: la contradiction dans l'énoncé
Posté par jyes . En réponse à la dépêche De l'art d'installer GrapheneOS sur son smartphone. Évalué à 9.
Faut pas en rajouter non plus. La seule sécurité que ça apporte en plus par rapport au stockage chiffré (par défaut dans presque toutes les déclinaisons d’Android) et une un ROM sans les services Google espions, c’est une protection contre l’injection de code malveillant sur ton téléphone via un accès physique. Je ne dis pas que c’est inutile, mais les premières menaces pour un utilisateur de téléphone mobile, c’est d’abord la fuite des données lors du vol (réglé par un stockage chiffré) ou la fuite de données par des applis espionnes (en ventre libre sur le Play Store). Le type d’attaque dont protège le verrouillage du bootloader est d’un niveau de complexité (et donc de détermination de l’attaquant) qui n’a rien à voir. La différence est là, je ne le nie pas, mais j’ai un problème avec le discours qui laisse entendre que tant que le bootloader n’est pas verrouillable, il n’y a pas de sécurité possible.
Contrairement à mon ordinateur de bureau (qui n’a pourtant même pas secure boot d’activité), j’ai mon téléphone à proximité presque en permanence, ce qui réduit de beaucoup la possibilité de me l’emprunter, y injecter le code malveillant et me le retourner sans que je m’en aperçoive. Quand je vois dans le journal qu’il suggère d’installer Zoom sur GrapheneOS, je me dis que le modèle d’attaque est mal étudié et qu’un Jisti sur LineageOS serait bien plus pertinent du point de vue de la sécurité, même si le bootloader est déverrouillé.
[^] # Re: Google pixel
Posté par jyes . En réponse à la dépêche De l'art d'installer GrapheneOS sur son smartphone. Évalué à 9.
C‘est pas un bogue, c’est une friture ! Ton téléphone meurt avant1 que le constructeur cesse de fournir les mises à jour de sécurité.
En fait même pas toujours avant, si tu achètes ton téléphone un peu trop tard par rapport à son pic de fashionitude, Google ne s’engage qu’à 18 mois à partir de la date de vente du dernier téléphone de ce modèle sur son magasin. En fait, par sécurité, il faudrait que GrapheneOS use ta batterie plus rapidement pour éviter ce problème. Je te suggère de soumettre un patch en ce sens. ↩
[^] # Re: Retrait en 1h
Posté par jyes . En réponse au journal De la notation sur les contenus et les commentaires. Évalué à 5.
Souvent les commentaires notés fortement négativement et qui le restent dans la durée sont soit vraiment hors sujet, soit très désagréables (voire frôlent l’injure), soit se plaignent du système de vote, soit une combinaison de tout ça. C’est vrai que j‘hésite plus à cliquer sur « inutile » quand je suis d’accord avec le contenu d’un commentaire, mais c’est souvent les commentaires que je trouve désagréables/discourtois ou complotistes à l’extrême que je note négativement, car ils empêchent la discussion de se poursuivre en échanges constructifs. Et de ce que j’ai vu, mes commentaires les plus mal notés, sont souvent aussi ceux les plus énervés ou hors-sujet, et je trouve cela assez positif au final, que le système de note pénalise les réponses emportées. Sinon je (crois que je) note plus souvent « pertinent » pour encourager les contenus que j’ai envie de voir sur ce site, ça peu être des bons mots, des réponses techniques détaillées ou n’importe quoi qui me donne envie de revenir sur ce site.
[^] # Re: Sympa
Posté par jyes . En réponse à la dépêche Sortie de Pétrolette 1.3. Évalué à 4.
C’est pas un soucis, je suis sûr qu’yPhil est prêt à te mettre un raccourci clavier en dix séquences de « Ctrl + une autre touche » pour que tu te sentes à l’aise pour basculer de mode.
[^] # Re: Retrait en 1h
Posté par jyes . En réponse au journal De la notation sur les contenus et les commentaires. Évalué à 10.
Tu as trop raison, j'allais dire la même chose.
[^] # Re: Assez en phase avec l'analyse que j'avais faite .....
Posté par jyes . En réponse au journal Les différences entre la littérature et le code pour les licences libres. Évalué à 3.
Je ne le nie pas, au contraire je considère que les contraintes évoluant avec le temps, l’œuvre aussi peut (voire doit) évoluer.
J’ai durci le trait mais mon message est quand-même en réponse à totof2000 qui écrivait :
Je parlais bien des fanfics. Des films amateurs diffusés sur theforce.net (attention, le site actuellement à cette adresse n’est pas celui d’il y a 10 ans qui était une perle de courts-métrages de fans), des nouvelles, des canulars de Microsith.com (disparu aussi), des scénarios pour le jeu de rôle Star Wars. Toutes ces œuvre ne sont pas « trop petites pour faire l'objet d'attaque en justice », elles sont trop peu distribuées pour l’être, et c’est bien pour éviter les attaques en justice qu’elles n’ont été distribuées qu’en ligne sur des sites animés par des groupes de fans. L’univers étendu lui, est resté cantonné à des bouquins (et l’excellent jeu de rôle et un peu les jeux vidéos aussi), avant le rachat par Disney : les livres et jeux vidéos ont sûrement fait rayonner l’œuvre, mais c’est pas eux qui on fait que depuis 1977 on voit des références à Star Wars partout dans la culture populaire.
[^] # Re: Assez en phase avec l'analyse que j'avais faite .....
Posté par jyes . En réponse au journal Les différences entre la littérature et le code pour les licences libres. Évalué à 4.
En l’occurrence, Monsieur Lucas est un meilleur homme d’affaire que réalisateur, et si les versions originales sont difficiles à trouver, c’est justement pour créer de la rareté artificielle et augmenter leur valeur marchande. La difficulté d’accès à ces œuvres est donc directement liée à leur distribution sous une licence qui ne permettait pas la redistribution. Tu tires contre ton camp. D’ailleurs, ces versions ont été disponibles, et vendues officiellement, seulement pas indépendamment, elles étaient en coffret avec les versions remasterisées, ce qui fait que pour une acheteur comme moi dans un passé lointain, très lointain, il a fallu acheter plusieurs fois les versions remasterisées, sorties au gré des stratégies marketing de l’époque pour avoir en DVD, le versions originales que j’avais déjà en VHS. Je n’ai pas poursuivi jusqu’au Blu-ray, mais des plus fans que moi mieux équipés en matériel audiovisuel ont dû le faire. Et pourtant toutes ces œuvres étaient des œuvres finales et immuables à leur sortie, jusqu’à l’édition suivante.
Et Star Wars est un excellent exemple d’univers qui dispose d‘un pléthore de fan-fictions, toutes illégales, mais qui font rayonner l’œuvre originale bien au delà de ce qu’elle est. D’ailleurs, au changement de propriétaire de la franchise, l’histoire a changé. Pour sortir de nouveaux films, ce qui était le canon est devenu légende et une nouvelle histoire plus adaptée aux effets spéciaux a été récrite.