IMHO: ce n'est pas de la doc.
C'est un vulgaire commentaire par le mec qui a ecrit le bousin, pour lui meme, et pas forcement clair pour lui si il le relisait maintenant.
Je doute fortement que ce soit un vulgaire commentaire pour l'auteur : il m'est parfaitement compréhensible, et je suppute qu'il en est de même pour son auteur. Cela étant je ne pense pas faire partie de la catégorie des gens normaux dont parlait Guillaum (bien que j'ai ni doctorat en informatique, ni +10 ans d'expérience en programmation), et je ne suis pas partisan du jargon employé fréquemment dans le monde de la programmation fonctionnel comme je l'avais exprimé humoristiquement dans ce commentaire sur la dépêche au sujet de la sortie du dernier compilateur GHC, commentaire que je concluais ironiquement par :
Je milite également pour que l'on soit plus rigoureux dans l'expression de certaine proposition, et que l'on ne dise plus : « la terre est ronde », mais plutôt : « d'un certain point vue, une équipotentielle du champ de gravitation terrestre est homéomorphe à la sphère S_2 ». :-D
Cela étant, la documentation pointée par Guillaum s'adresse plus aux programmeurs qui voudraient implémenter une instance de cette classe qu'aux utilisateurs d'une instance particulière, ce qui est le cas de l'exemple donné par Guillaum dans son commentaire : c'est une instance de la classe générale des bifoncteurs pour les paires. Mais la bibliothèque en question fournit, par exemple, une instance pour les triplets où les deux fonctions s'appliquent respectivement sur la seconde et troisième composante du triplet. Pour ceux qui comprennent le Haskell, qui sont au fond les programmeurs à qui est destiné un tel code, le plus simple est d'aller lire le code de son implémentation (il est très court et parfaitement compréhensible, même si l'on ne sait pas ce qu'est un bifoncteur ou un paramètre covariant). Et pour aller dans le sens du commentaire initial de Guillaume Denry, après lecture, essayez d'imaginer le compléxité de hiérarchie de classes et la longueur du code nécessaire pour implémenter la même chose en POO. ;-)
Il n'en reste pas moins, en revanche, que cette documentation est bien succincte, et les différentes instances auraient mérité d'être documentées et illustrées d'exemples.
Pour rejoindre le propos de Michaël sur les documentations en OCaml, ainsi que l'importance et la difficulté d'écrire une bonne documentation, les documentations des bibliothèques de Daniel Bünzli sont pour moi un modèle du genre comme, par exemple, la documentation de sa bibliothèque sur le XML
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
Quand tu dis "la paix vaut encore mieux que la vérité", te rends tu compte que tu parles en tant que bénéfice-coût ?
Non. Je me rends compte qu'il est peut-être difficile pour toi de penser en dehors de ces schémas, et que tu projettes tes propres représentations sur les miennes.
Comme enseigner la philosophie est son métier, son explication sera sans doute plus accessible que la mienne. En espérant qu'à la fin, tu comprennes la distinction entre une éthique à la Aristote et une morale à la Kant; ainsi que la distinction entre un impératif technique (le parapluie), un impératif pragmatique (le médicament) et un impératif catégorique (le juge) dont seul le dernier exige l'absence totale de calcul. Ne pas voir, tel le nez au milieu de la figure, la différence spécifique et principielle entre ces trois exemples me fait froid dans la dos. :-/
En ce qui me concerne, le débat s'arrêtera ici.
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
Vous êtes sûr ? Parce que le mot est attesté très tôt en français. Certes, selon Littré, « du sens de faveur, de grâce, on a passé à celui du sentiment qui fait faire faveur, faire grâce, épargner », mais cela s’est fait assez tôt (granz merci, en ancien français, dès 1135 d’après le TLF).
Pour budget (quitte à pinailler, j’ai aussi vérifié :) ), apparemment c’est légèrement antérieur à la révolution française (attesté dès 1764)…
J'ai donné la référence temporelle de mémoire, il se peut que ce soit légèrement antérieure mais cela donne une idée de l'époque (comparée à merci par exemple).
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
Tu soulèves des points intéressants, mais je n'ai pas le temps de développer une réponse adaptée alors je me limiterai à souligner deux points.
Michael et kantien pensent le coût élevé (changement d'une règle établie, validée par une instance de normalisation, l'académie française)
Je me contrefous des avis de l'Académie française, ce qui m'importe ce sont les usages admis par les locuteurs de la langue. Si je peux partager certaines de ses positions, je ne lui reconnaît aucune autorité normative sur la langue.
Nos actions (ici agir = changer notre manière d'écrire) ne dépendent pas seulement de la probabilité qu'on nos actions d'être bénéfiques, mais aussi de l'ampleur (ampleur au sens magnitude) supposée du bénéfice et du cout.
Pour un kantien, raisonner en terme de bénéfice-coût lorsqu'il s'agit de droit et de devoir (et je maintiens que c'est sur ce plan que les partisans de cette réforme amènent le fond du débat) c'est déjà porter dans son cœur le principe même de l'injustice. Et je ne parles pas de la justice rendue dans les tribunaux d'après les lois contenues dans les codes. Les kantiens distinguent trois niveaux du droit :
le droit à l'état de nature, celui fictionnel que l'on obtient dans la pensée en faisant abstraction de l'existence de l'état civil ;
le droit statutaire, celui que l'on trouve dans chaque État constitué tel qu'inscrit dans leurs codes ;
le droit naturel, point de vue métapositif fondé sur des principes de la raison pure (le qualificatif étant employé dans le même sens que dans l'expression mathématique pure) qui permet de juger le droit statutaire.
Il me semble que c'est à ce troisième point de vue que cherche à se placer j-c_32 quand il parle de « société injuste ». Et pour un kantien abordé ce point de vue en fonction des conséquences de nos actes, et dans des termes de coût-bénéfice c'est avoir une approche technico-pratique, voire technocratique, du droit et cela revient à ruiner le concept dans ses fondements mêmes.
Comme sur un autre fil, on m'a invoqué Foucault pour justifier la maxime « all cops are bastards », je me permets de mettre en lien cette conférence de Véronique Bonnet (professeur de philosophie et administratrice de l'April) en hommage à Foucault dont j'extrairai ce passage :
Michel Foucault, donc, fut non seulement lanceur d'alerte, mais aussi un artificier.
Dans l'offensive, et sur le pont. Le lexique guerrier est chez lui assez récurrent. Faire
le siège, sans attentisme. Dynamiter des citadelles, des remparts symboliques. Passer.
Faire bouger les lignes. Sans pour autant céder à la tentation d'un activisme
irresponsable, qui ferait le jeu du pouvoir.
Outils forgés, certes, par une lecture de Nietzsche, de qui il reprend les notions de
généalogie, et d'archéologie. Mais aussi par une fréquentation des Lumières,
notamment de Kant, dont il a traduit et commenté l'Anthropologie d'un point de vue
pragmatique, pour sa thèse complémentaire. Même si dans la suite, il s'est détaché de
la notion d'anthropologie, faisant de l'anthropologisme un discours relâché et abusif,
le « visage de sable » de l'être humain se trouvant en sursis.
Kant, dans Qu'est-ce que les Lumières ? montre l'inconsistance d'une révolution qui
inverserait seulement la place des dominés et des dominants en maintenant intacte la
structure. Il s'agit plutôt de déjouer les subordinations par des outils appropriés. Ainsi, chez Kant, on trouve la préconisation « Raisonnez, mais obéissez ! » , et la
dissociation entre usage privé et usage public de sa raison. Dans le même sens,
Michel Foucault fait la différence entre « se défendre » et « se faire justice soi-
même ». Cette dernière expression reviendrait en effet à s'enfermer dans des
contradictions.
Ainsi, dans un paragraphe écrit dans le cadre de sa participation au GIP, groupe
d'information sur les prisons, il insiste sur la forme réfléchie et actuelle de la défense
de soi par le droit, sur le ici et maintenant de l'inacceptable.
« Dans l’expression « Se défendre », le pronom réfléchi est capital. Il s’agit en effet
d’inscrire la vie, l’existence, la subjectivité et la réalité même de l’individu dans la
pratique du droit. Se défendre ne veut pas dire s’auto-défendre. L’auto-défense, c’est
vouloir se faire justice soi-même, c’est-à-dire s’identifier à une instance de pouvoir et
prolonger de son propre chef leurs actions. »
Dès lors, une définition très précautionneuse et en même temps très offensive, corrige
ce qui pourrait faire contresens :
« Se défendre, au contraire, c’est refuser de jouer le jeu des instances de pouvoir et
se servir du droit pour limiter leurs actions. Ainsi entendue, la défense a valeur
absolue. Elle ne saurait être limitée ou désarmée par le fait que la situation était pire
autrefois ou pourrait être meilleure plus tard. On ne se défend qu’au présent :
l’inacceptable n’est pas relatif. »
Les graissages de la citation sont de moi.
Ton commentaire mériterait sans doute de plus amples développements en réponse. Mais le temps me manque, et pour des raisons privées (enterrement d'une proche), je ne pourrais pas avant ce week-end ou plutôt début de la semaine prochaine. Si l'envie m'en dit encore, à moins que je ne préfère arrêter là le débat en vertu du principe voltairien : « la paix vaut encore mieux que la vérité ».
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Eh bien, d'expérience, il y a quelques trucs pas très naturels pour un humain, comme le fait que les verbes aient des arguments positionnels plutôt que métaphoriques comme dans la plupart des langues réelles (même si c'est pour des raisons logiques justifiables, et que sous certaines formes réduites ça arrive dans les langues naturelles comme dans «I give you this» en anglais, par exemple).
Qu'entends-tu pas arguments positionnels par opposition à arguments métaphoriques ? Serait-ce une caractéristique du lojban (langue que je ne connais pas) ? En quoi la différence se manifeste-t-elle avec ton exemple en anglais ?
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On nous rabâche tout le temps que l’anglais est indispensable etc., jusqu’à étaler des absurdités telles que l’anglais serait facile. Donc on est courant que l’anglais reste un outil très utile dans nombre de contextes internationaux.
Sur la question, à chaque fois je ne peux m'empêcher de penser à l'ouvrage Contre la pensée unique du linguiste français Claude Hagège qu'il a présenté dans une entrevue « imposer sa la langue, c'est imposer sa pensée », livre et entrevue dans lesquels il tord le coup aux idées reçues sur la facilité et l'utilité de l'anglais comme langue internationale.
On y apprend aussi des anecdotes marrantes sur les emprunts respectifs entre nos deux langues, comme le terme de politesse « merci » qui viendrait de l'anglais « mercy » et qui daterait de l'époque où on se battait régulièrement contre la perfide Albion et quand les soldats anglais implorés la pitié de leurs ennemis pour ne pas être achevés. Ou encore le mot « budget » qui est venu d'outre-manche au moment de la révolution française, mais qui lui vient d'un mot de l'ancien français « bougette » qui était une petite bouge, c'est-à-dire une bourse contenant des pièces de monnaies.
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Désolé, mais l'apocalypse annoncée à propos d'un simple changement grammatical me parait au mieux caricatural, au pire le résultat d'une tentative de rationalisation de son a priori négatif.
Une citation de Schopenhauer serait ici de bon aloi. ;)
Il s’agit de reprendre la thèse adverse en l’élargissant hors de ses limites naturelles, en lui donnant un sens aussi général et large que possible et l’exagérer, tout en maintenant les limites de ses propres positions aussi restreintes que possible. Car plus une thèse est générale et plus il est facile de lui porter des attaques. Se défendre de cette stratégie consiste à formuler une proposition précise sur le puncti ou le status controversiæ.
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en fait, tu fais l'erreur que tu me reproches: tu me reproches de considérer le changement grammatical comme trop peu ennuyant, mais toi, tu le places sur le même pied que la recherche d'un jugement juste dans un tribunal
Parce que c'est le terrain sur lequel se place les partisans d'une telle réforme. Et tu le dis toi-même dans ton commentaire :
Le reste est une question de balance: vaut-il mieux accepter le risque d'une société injuste juste pour conserver le confort de certains qui sont perturbés par des changements très faciles à comprendre (oui, cette formulation n'est pas neutre, tout comme la tienne).
Comment dois-interpréter le sens de ces propos, et dans quelle acception dois-je entendre le qualificatif injuste de cette société potentielle dans laquelle nous et nos descendants continuerions de vivre ?
Pour le reste, cela part dans tous les sens avec de l'homme de paille (un apocalypse annoncé, t'as vu ça où ?), donc je ne vois vraiment pas quoi répondre. Où as-tu vu que je prétends que mes opinions sont des vérités ? Si je les considèrent comme des opinions c'est que je ne les considère pas comme des vérités, et ne relevant donc pas du savoir. Les critiques fréquentes et régulières dont la doctrine kantienne fait l'objet ne me sont pas inconnues non plus, ce n'est pas pour autant qu'elles m'ont convaincu. Il y en a une bonne, qui a eu lieu dans le passé, Frege a voulu réfuter une thèse de Kant sur la nature des jugements mathématiques, et Gödel a fini par donner raison à Kant et c'est en partie pour cela que l'on a des ordinateurs aujourd'hui. M'enfin l'utilité de la doctrine kantienne ne se limite pas non au fondements des mathématiques, de la logique et de l'informatique — autant de sciences qui peuvent avoir leur utilité en linguistique. ;-)
Cela étant j'ai l'impression que tout sujet, pour toi, est affaire d'opinion. Serais-tu un sceptique qui s'ignore ou qui en est conscient et qui s'assume comme tel ?
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Le problème c'est que cela n'a rien à voir. Dans ton exemple il s'agit de prudence au cas où il pleuvrait, si l'on a des raisons de penser qu'il pourrait pleuvoir, de pouvoir se protéger en ayant pris son parapluie avec soi.
Dans le cas qui nous occupe il s'agit de modifier en profondeur la structure grammaticale d'une langue en prétextant que celle-ci serait le vecteur de préjugés phallocratiques, ou tout au moins serait un frein à l'accès réelle à l'égalité de droit pour toutes les personnes sans distinction de sexe. Ce en quoi l'on objecte qu'il ne suffit pas de supputer une telle cause à la grammaire, il faut en être certain, autrement on invoque, pour des raisons juridiques, le principe : « dans le doute abstient toi ».
On ne peut rien hasarder dans l'incertitude en matière de morale, rien décider qui risque de contrevenir à la loi. Ainsi par exemple il ne suffit pas que le juge croie simplement que celui qui est accusé d'un crime l'a réellement commis. Il doit le savoir (juridiquement), ou alors il agit sans conscience.
Le graissage dans le texte est de moi, et il est extrait du chapitre sur la distinction entre opinion, croyance et savoir. Pour ta leçon de logique tu aurais pu t'en passer, elle est triviale et personne n'a jamais dit le contraire. En revanche pour réagir à un autre commentaire de ariasuni : je sais que la gravitation universelle existe, je ne fais pas qu'y croire. ;-)
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Je me réponds à moi même après un peu de réflexion. Il y a déjà un erreur dans mon message ce n'est pas syntagme verbal mais syntagme sujet que je voulais écrire. Ensuite dans la relative, le nom « chien » étant dans une fonction objet il s'écrira sans doute «la hundon» et non «la hundo», ce qui avec l'habitude doit faciliter l'analyse et la compréhension de la phrase. Mais de son côté la souris (la muso) est à la fois objet dans la phrase globale mais sujet de la relative dans le syntagme complément du verbe manĝas.
Je vais regarder de plus près cette langue en allant voir les liens de la dépêche. Merci encore pour celle-ci.
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Merci pour ces compléments d'information (idem pour ceux de Xinfe). Résultat, j'ai d'autres questions qui me viennent à l'esprit. Comme il n'y a pas d'article indéfini, la phrase « le chat mange une souris » pourrait se traduire par « manĝas la kata muson » ou « muson la kato manĝas », etc. ?
Ensuite la marque -n de l'accusatif sur le syntagme objet porte-t-elle uniquement sur le nom commun qui en constitue le noyau ? De telle sorte qu'une phrase comme « le chat mange la souris qui fuyait le chien » pourrait se traduire par « la muson [traduction de la relative] la kato muson » ? Comment évite-t-on les ambiguïtés ? En français, par exemple, si j'inverse l'ordre on pourrait obtenir celui-là : « mange la souris qui fuyait le chien le chat ». Même en rajoutant une marque sur le mot « soûris », il faut un peu de réflexion pour déterminer où s'arrête le syntagme complément d'objet et où commence le syntagme verbal.
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Ordre des mots flexibles : c'est LA difficulté de l'espéranto, à savoir l'accusatif. En gros, c'est une particule qui un mot est le sujet qui fait l'action ou l'objet qui la subit. Grâce à ça, pas besoin d'un ordre de mots défini à la "sujet-verbe-complément" cher aux langues latines. Les exemples suivants ont le même sens (=le chat mange la souris) :
La kato mangas la muson
La muson mangas la kato
Cette partie m'intéresse grandement. Je ne connais absolument rien ni du vocabulaire, ni de la syntaxe, ni de la grammaire de l'espéranto (je suis un néophyte complet en somme), alors j'ai quelques questions sur ces exemples. Tout d'abord il semble qu'il manque des mots dans la partie que j'ai graissée, voulais tu dire quelque chose du genre : « qui fait qu'un mot est le sujet » ? Ensuite, tu parles de l'existence d'une particule pour déterminer les fonctions de sujet, verbe et complément dans le cas d'une phrase simple avec un verbe transitif; mais dans tes deux exemples je ne vois pas où elle se trouve ? Je suppose que « la kato » c'est « le chat », et « la muson » est « la souris ». Où se trouvent les signifiants pour indiquer la fonction sujet et la fonction complément ?
Sinon merci pour cette dépêche instructive, et j'aime bien cette idée de ne pas avoir d'ordre privilégié dans l'écriture des différents syntagmes. Peut-on aussi avoir un ordre avec le syntagme verbal en premier, du type « mangas la kato la muson » ?
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C'est un nouveau principe juridico-philosophique qui vient de sortir (c'est la mode en ce moment, mais je ne sais si il est sexiste, phallocratique ou misandrique) : la charge de la preuve n'incombe plus à l'accusation (celui qui affirme) mais à la défense (celui qui nie ou qui met en doute). Si l'on qualifie ces accusations envers le sexisme de la langue d'opinions, cela devrait avoir tendance à justifier qu'il ne s'agit pas là de certitudes, et donc le bénéfice du doute devrait revenir à la défense. Mais les voies du droit sont peut-être impénétrables à certains ou certaines… :-/
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Si je reprends tes exemple, je n'aimes pas que le verbe soit paramètré par un adverbe, Je préfèrerais que l'adverbe soit paramètré par le verbe et retourne un nouveau verbe, dans la plus simple tradition de la composition de fonctions, lambda power ;-).
C'est exactement ce que j'ai fait, c'est d'ailleurs pour cela que j'ai rajouté un nouvel alias de type pour illustrer la nature fonctionnelle d'un adverbe :
Le code de ma fonction fois est identique au tien, j'ai simplement rajouté des annotations de types et changer le nom des arguments pour souligner l'analogie avec la grammaire française. Ensuite j'ai défini deux fonctions — que j'ai certes improprement qualifier de verbes — pour illustrer deux morphologies possible de la langue française, que l'on retrouve également en anglais par exemple. Sinon, on peut tout à fait écrire le même code que toi à l'usage, en respectant la syntaxe d'application des fonctions du lambda-calcul ou en ayant recours à l'opérateur infixe |> pour inverser le nom de la fonction et de son argument (à la manière du pipe du shell) :
Étrangement, c'est la partie en prose de ton commentaire que je ne comprends pas trop. :-P
Ce que je voulais signaler, au départ, c'est l'identité de méthode qu'il y entre le typage d'un langage de programmation et l'analyse grammaticale des langues dites naturelles; comme peut le montrer, par exemple, l'isomoprhisme qu'il y a entre un arbre d'analyse syntagmatique comme celui en bas de la page 2 de ce document et un arbre de syntaxe abstrait avec des annotations de typage sur les nœuds. Ce qui, dans le cas de Ruby, me faisait analyser le noyau du groupe adverbial comme un attribut de son complément (ce qui n'est pas du tout la façon dont on se représente la chose en français comme en anglais).
Cela étant, ton code m'a donné une idée et une représentation plus proche des structures grammaticales du français et de l'anglais.
(* quelques alias de types *)typevoid=unittype'aaction='a->void(* un adverbe prend une action et renvoie une action *)type'aadverbe='aaction->'aaction(* le noyau du groupe adverbial attend un complément* de type entier pour former un groupe adverbial *)letfois(n:int):'aadverbe=fun(verbe:'aaction)(cod:'a)->fori=1tondoverbecoddone;;valfois:int->'aadverbe=<fun>(* deux verbes qui attendent un groupe adverbial et* un complément de type string, qui ne se distinguent* que par la position du COD et de l'adverbe *)letecriretexte(adv:stringadverbe)=advprint_endlinetexte;;valecrire:string->stringadverbe->void=<fun>letcopier(adv:stringadverbe)texte=advprint_endlinetextevalcopier:stringadverbe->string->void=<fun>(* leur utilisation permet de retrouver* une morphologie proche du français *)ecrire"coin ! coin !"(fois5);;coin!coin!coin!coin!coin!coin!coin!coin!coin!coin!-:void=()ecrire"coin ! coin !"(5|>fois);;coin!coin!coin!coin!coin!coin!coin!coin!coin!coin!-:void=()copier(fois5)"coin ! coin !";;coin!coin!coin!coin!coin!coin!coin!coin!coin!coin!-:void=()copier(5|>fois)"coin ! coin !";;coin!coin!coin!coin!coin!coin!coin!coin!coin!coin!-:void=()
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Pourtant les pronoms s’apprennent très vite (je vois souvent iel/ielle dont la construction est plutôt évidente mais je m’abstiens de les utiliser sur ce site)
Es-tu sérieuse ? Quel âge as-tu pour dire cela ? Pour moi, c'est à peu près jouable (j'approche à peine la quarantaine) mais as-tu penser à l'ensemble des locuteurs de la langue française ? À partir du moment où tu t'exprimes publiquement, tu ne peux pas faire fi des règles et principes grammaticaux que tes interlocuteurs utilisent au quotidien. Je ne connais pas ton environnement, mais dans le mien, lorsque ces personnes lisent « Salutation aux lecteurs de linuxfr » alors il ne leur vient pas à l'esprit que le mot « lecteurs » désigne exclusivement des personnes du sexe masculin.
Pour la 45000e fois, oui. Mais c’est comme le droit de vote: c’est nécessaire mais pas suffisant pour obtenir l’egalité des droits.
C'est bien beau de l'asserter en boucle, mais qu'est-ce qui est nécessaire ? L'abandon de la règle de l'accord (du moins la partie sur le genre, celle sur le nombre on s'en fout un peu) ? Penses-tu que dans une société à égalité de droits (quelles sont les lacunes dans la notre ?), une telle règle serait absente (si l'on admet que les genres grammaticaux correspondent aux genres sexuels) ? Honnêtement, les changements des règles d'accords je m'en fout complètement. Mais je doute que ce soit là une condition nécessaire.
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Ça n’alourdit pas la phrase, c’est juste une règle d’accord différente.
Tout à fait, et elle me semble plus prudente à adopter dans votre démarche de lutter contre les stéréotypes sexistes véhiculés par la langue. Elle ne perturbe pas fondamentalement la lecture, et pourrait passer pour une simple « faute » de grammaire. Dans le même genre, les principes généraux de l'écriture épicène de l'office québécois de la langue française semble mesurés.
De son côté, l'écriture inclusive qui a été proposée plus d'une fois implique des modifications plus profondes sur la structure de la langue (liste non exhaustive) :
ajout de nouveaux pronoms : illes, iel, olle…
factorisation des terminaisons et des radicaux : lecteur-trice…
création de radicaux neutres : lecteurices…
Toutes ces modifications ne sont pas sans poser problèmes dont le principal est une adaptation importante de « l'intérpréteur » du langage chez les locuteurs, alors qu'il est possible d'atteindre le même objectif avec les structures usuelles de la langue. Ce qui explique en grande partie la levée de boucliers que l'on a connu ces derniers temps sur le site face à cette innovation.
Enfin si l'on peut certes admettre que ce sont des considérations misogynes et patriarcales qui ont pu motiver l'adoption de certaines règles de grammaires (d'autant que les lettrés de l'époque étaient essentiellement des hommes), il n'est pas certain qu'elles entretiennent les préjugés misogynes et que leur disparition entraînera avec elle la disparition de ces préjugés. La Grèce antique ainsi que l'empire romain pourraient servir à prouver le contraire : le grec ancien et le latin comportaient la règle de proximité, et dieu sait si ces sociétés étaient misogynes et patriarcales.
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Effectivement, c'est tout de suite beaucoup plus clair. :-O
La punition infligée à l'élève pourrait s'énoncer : « copier 100 fois "je ne dois pas jeter d'avion en papier en classe" ». Le verbe de l'énconcé étant bien sûr « copier », son COD le texte « je ne dois pas jeter d'avion en papier en classe », et les mots « 100 fois » une expression adverbiale. Le noyau du groupe adverbiale est le mot « fois », le nombre 100 en étant son complément afin de préciser sa signification (sémantique), mais dans la langue française (tout comme en anglais) il pourrait être autre chose qu'un nombre comme dans « quelque fois », « à chaque fois ». L'énoncé ne comporte pas de complément circonstanciel de lieu, mais dans le dessin cela semble être le tableau, et dans le code c'est la sortie standard.
Voilà comme on peut également analyser tout cela dans un langage de programmation :
(* une verbe d'action dont le COD est un type quelconque 'a *)type'aaction='a->unit(* le groupe adverbial qui exprime la répétition prend une action * complète avec son COD et la réitère un certain nombre de fois *)lettimes~(nb:int)(verbe:'aaction)(comp:'a)=fori=1tondoverbecompdone;;(* ajout d'un verbe pour avoir le même nom qu'en Ruby et un peu de sucre syntaxique *)letputs=print_endline;;let(**)nbfx=times~nbfx;;(* et voili-voilou *)(10**puts)"Lambda Power !!";;LambdaPower!!LambdaPower!!LambdaPower!!LambdaPower!!LambdaPower!!LambdaPower!!LambdaPower!!LambdaPower!!LambdaPower!!LambdaPower!!-:unit=()
En espérant avoir été plus clair sur ce que je voulais dire. :-)
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Si la France se fait rappeler à l'ordre par les instances juridiques européennes, l'État français sait aussi très bien se juger et se condamner lui-même via les tribunaux administratifs
En France, les tribunaux administratifs sont les juridictions de premier ressort et de droit commun de l'ordre administratif.
Ils sont saisis par une requête écrite qui peut être formée :
par tout citoyen contre l'État français ou une autre personne morale de droit public afin de contester une décision prise par le pouvoir exécutif (excès de pouvoir),
par toute personne physique ou morale intéressée afin d'obtenir un dédommagement pour une faute de l'État français ou de ses services ou établissements publics, des collectivités territoriales ou de leurs établissements rattachés, des hôpitaux ou services assimilés.
Ainsi, par exemple, comme condamnation on peut trouver :
La préfecture et la mairie de Paris sont condamnés pour « rupture d'égalité » envers les habitants de Château-Rouge, le tribunal soulignant «l’incapacité de l’autorité de police à réduire les troubles publics de manière significative par les mesures de police adoptées jusqu’à présent, lesquelles s’avèrent insuffisantes au regard de l’importance de ces troubles». Le quartier de Château-Rouge étant bien évidemment connu pour être un beau quartier avec des bureaux chics…
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
Je ne peux plus éditer mon message, mais pour résumer : ce que tu trouves beau et élégant dans l'exemple c'est sa syntaxe concrète, ce que je lui reproche c'est sa grammaire. ;-)
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
C'était une boutade, visiblement ratée, pour inciter à visionner une conférence de Philip Wadler dont le thème central est la question Qu'est-ce qu'un type ?. Ce qui revient à se poser la question : qu'est-ce que la grammaire ?
La conf est dans la lignée de ce commentaire que j'avais fait en réponse à une énième critique de Riendf sur la grammaire, et auquel tu avais répondu à l'époque, je te cite in extenso :
I hit the "pertinent" button like a motherfuckin' truck on a motherfuckin' wall !!1!one
La vidéo est très instructive, et la conclusion… je la laisse découvrir à ceux qui voudront bien prendre le temps de la regarder (c'est en anglais, et elle dure une cinquantaine de minutes).
Philip Wadler enseigne l'informatique théorique à l'université d'Edimbourg, est spécialisé dans la conception des langages de programmation et a à son actif, entre autre, le langage Haskell et l'implémentation des génériques en Java.
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
Faire de l'adverbe un attribut de son complément, voilà une chose bien étrange. Et après on s'étonne d'un tel état de fait : « Au détriment d’une grammaire difficile, des erreurs faciles, d’une compilation lente et d’un débogage laborieux », lorsque l'on cherche à mettre en place des structures grammaticales un peu évoluées dans le paradigme de la POO.
En partant d'un commentaire sur un autre journal, je suis tombé sur cette présentation du protocole HTTP2. Le code se trouve sur github et est au format markdown. Au chapitre 2, par exemple, on peut voir des illustrations flottantes autour de certains paragraphes. Je me suis alors demandé comment il faisait cela, et en fait pour les images ils permettent le code html avec des propriétés CSS :
Ne pourriez-vous pas faire de même ? Au moins au niveau de l'équipe de modération avant publication, tant il est vrai que la mise en page à base tableau c'est un peu old-school. :-P
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
[^] # Re: Et neovim maintenant ?
Posté par kantien . En réponse au journal [Bookmark] Vim 8. Évalué à 1.
Peut être le gestionnaire de la pile audio jack que l'on utilise en MAO sur linux à la place de alsa.
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
[^] # Re: Le code impératif
Posté par kantien . En réponse au sondage Ce que je déteste le plus en informatique / programmation / codage c'est... :. Évalué à 2.
Je doute fortement que ce soit un vulgaire commentaire pour l'auteur : il m'est parfaitement compréhensible, et je suppute qu'il en est de même pour son auteur. Cela étant je ne pense pas faire partie de la catégorie des gens normaux dont parlait Guillaum (bien que j'ai ni doctorat en informatique, ni +10 ans d'expérience en programmation), et je ne suis pas partisan du jargon employé fréquemment dans le monde de la programmation fonctionnel comme je l'avais exprimé humoristiquement dans ce commentaire sur la dépêche au sujet de la sortie du dernier compilateur GHC, commentaire que je concluais ironiquement par :
Cela étant, la documentation pointée par Guillaum s'adresse plus aux programmeurs qui voudraient implémenter une instance de cette classe qu'aux utilisateurs d'une instance particulière, ce qui est le cas de l'exemple donné par Guillaum dans son commentaire : c'est une instance de la classe générale des bifoncteurs pour les paires. Mais la bibliothèque en question fournit, par exemple, une instance pour les triplets où les deux fonctions s'appliquent respectivement sur la seconde et troisième composante du triplet. Pour ceux qui comprennent le Haskell, qui sont au fond les programmeurs à qui est destiné un tel code, le plus simple est d'aller lire le code de son implémentation (il est très court et parfaitement compréhensible, même si l'on ne sait pas ce qu'est un bifoncteur ou un paramètre covariant). Et pour aller dans le sens du commentaire initial de Guillaume Denry, après lecture, essayez d'imaginer le compléxité de hiérarchie de classes et la longueur du code nécessaire pour implémenter la même chose en POO. ;-)
Il n'en reste pas moins, en revanche, que cette documentation est bien succincte, et les différentes instances auraient mérité d'être documentées et illustrées d'exemples.
Pour rejoindre le propos de Michaël sur les documentations en OCaml, ainsi que l'importance et la difficulté d'écrire une bonne documentation, les documentations des bibliothèques de Daniel Bünzli sont pour moi un modèle du genre comme, par exemple, la documentation de sa bibliothèque sur le XML
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[^] # Re: Tiptop le sexisme
Posté par kantien . En réponse à la dépêche Ouverture du site Libre Games Initiatives. Évalué à 3.
Non. Je me rends compte qu'il est peut-être difficile pour toi de penser en dehors de ces schémas, et que tu projettes tes propres représentations sur les miennes.
Véronique Bonnet a donner une conférence sur le sujet à des libristes lors d'une Ubuntu Party.
Éthique du libre : une lecture philosophique (la transcription).
Éthique du libre : une lecture philosophique (la vidéo)
Comme enseigner la philosophie est son métier, son explication sera sans doute plus accessible que la mienne. En espérant qu'à la fin, tu comprennes la distinction entre une éthique à la Aristote et une morale à la Kant; ainsi que la distinction entre un impératif technique (le parapluie), un impératif pragmatique (le médicament) et un impératif catégorique (le juge) dont seul le dernier exige l'absence totale de calcul. Ne pas voir, tel le nez au milieu de la figure, la différence spécifique et principielle entre ces trois exemples me fait froid dans la dos. :-/
En ce qui me concerne, le débat s'arrêtera ici.
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[^] # Re: un beau combat... d'un autre siècle
Posté par kantien . En réponse à la dépêche État de l’espéranto sous GNU/Linux. Évalué à 1.
Cela n'infirme pas, d'après les dates et le sens, l'explication qu'il donne dans l'ouvrage : voir les dates de Guillaume le Conquérant
J'ai donné la référence temporelle de mémoire, il se peut que ce soit légèrement antérieure mais cela donne une idée de l'époque (comparée à merci par exemple).
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[^] # Re: Tiptop le sexisme
Posté par kantien . En réponse à la dépêche Ouverture du site Libre Games Initiatives. Évalué à 4.
Tu soulèves des points intéressants, mais je n'ai pas le temps de développer une réponse adaptée alors je me limiterai à souligner deux points.
Je me contrefous des avis de l'Académie française, ce qui m'importe ce sont les usages admis par les locuteurs de la langue. Si je peux partager certaines de ses positions, je ne lui reconnaît aucune autorité normative sur la langue.
Pour un kantien, raisonner en terme de bénéfice-coût lorsqu'il s'agit de droit et de devoir (et je maintiens que c'est sur ce plan que les partisans de cette réforme amènent le fond du débat) c'est déjà porter dans son cœur le principe même de l'injustice. Et je ne parles pas de la justice rendue dans les tribunaux d'après les lois contenues dans les codes. Les kantiens distinguent trois niveaux du droit :
Il me semble que c'est à ce troisième point de vue que cherche à se placer j-c_32 quand il parle de « société injuste ». Et pour un kantien abordé ce point de vue en fonction des conséquences de nos actes, et dans des termes de coût-bénéfice c'est avoir une approche technico-pratique, voire technocratique, du droit et cela revient à ruiner le concept dans ses fondements mêmes.
Comme sur un autre fil, on m'a invoqué Foucault pour justifier la maxime « all cops are bastards », je me permets de mettre en lien cette conférence de Véronique Bonnet (professeur de philosophie et administratrice de l'April) en hommage à Foucault dont j'extrairai ce passage :
Les graissages de la citation sont de moi.
Ton commentaire mériterait sans doute de plus amples développements en réponse. Mais le temps me manque, et pour des raisons privées (enterrement d'une proche), je ne pourrais pas avant ce week-end ou plutôt début de la semaine prochaine. Si l'envie m'en dit encore, à moins que je ne préfère arrêter là le débat en vertu du principe voltairien : « la paix vaut encore mieux que la vérité ».
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[^] # Re: Pas si internationale
Posté par kantien . En réponse à la dépêche État de l’espéranto sous GNU/Linux. Évalué à 1.
Qu'entends-tu pas arguments positionnels par opposition à arguments métaphoriques ? Serait-ce une caractéristique du lojban (langue que je ne connais pas) ? En quoi la différence se manifeste-t-elle avec ton exemple en anglais ?
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[^] # Re: un beau combat... d'un autre siècle
Posté par kantien . En réponse à la dépêche État de l’espéranto sous GNU/Linux. Évalué à 3. Dernière modification le 31 août 2016 à 19:22.
Sur la question, à chaque fois je ne peux m'empêcher de penser à l'ouvrage Contre la pensée unique du linguiste français Claude Hagège qu'il a présenté dans une entrevue « imposer sa la langue, c'est imposer sa pensée », livre et entrevue dans lesquels il tord le coup aux idées reçues sur la facilité et l'utilité de l'anglais comme langue internationale.
On y apprend aussi des anecdotes marrantes sur les emprunts respectifs entre nos deux langues, comme le terme de politesse « merci » qui viendrait de l'anglais « mercy » et qui daterait de l'époque où on se battait régulièrement contre la perfide Albion et quand les soldats anglais implorés la pitié de leurs ennemis pour ne pas être achevés. Ou encore le mot « budget » qui est venu d'outre-manche au moment de la révolution française, mais qui lui vient d'un mot de l'ancien français « bougette » qui était une petite bouge, c'est-à-dire une bourse contenant des pièces de monnaies.
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[^] # Re: Tiptop le sexisme
Posté par kantien . En réponse à la dépêche Ouverture du site Libre Games Initiatives. Évalué à 3.
C'est le premier stratagème, l'extension :
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
[^] # Re: Tiptop le sexisme
Posté par kantien . En réponse à la dépêche Ouverture du site Libre Games Initiatives. Évalué à 3.
Parce que c'est le terrain sur lequel se place les partisans d'une telle réforme. Et tu le dis toi-même dans ton commentaire :
Comment dois-interpréter le sens de ces propos, et dans quelle acception dois-je entendre le qualificatif injuste de cette société potentielle dans laquelle nous et nos descendants continuerions de vivre ?
Pour le reste, cela part dans tous les sens avec de l'homme de paille (un apocalypse annoncé, t'as vu ça où ?), donc je ne vois vraiment pas quoi répondre. Où as-tu vu que je prétends que mes opinions sont des vérités ? Si je les considèrent comme des opinions c'est que je ne les considère pas comme des vérités, et ne relevant donc pas du savoir. Les critiques fréquentes et régulières dont la doctrine kantienne fait l'objet ne me sont pas inconnues non plus, ce n'est pas pour autant qu'elles m'ont convaincu. Il y en a une bonne, qui a eu lieu dans le passé, Frege a voulu réfuter une thèse de Kant sur la nature des jugements mathématiques, et Gödel a fini par donner raison à Kant et c'est en partie pour cela que l'on a des ordinateurs aujourd'hui. M'enfin l'utilité de la doctrine kantienne ne se limite pas non au fondements des mathématiques, de la logique et de l'informatique — autant de sciences qui peuvent avoir leur utilité en linguistique. ;-)
Cela étant j'ai l'impression que tout sujet, pour toi, est affaire d'opinion. Serais-tu un sceptique qui s'ignore ou qui en est conscient et qui s'assume comme tel ?
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
[^] # Re: Tiptop le sexisme
Posté par kantien . En réponse à la dépêche Ouverture du site Libre Games Initiatives. Évalué à 3.
Le problème c'est que cela n'a rien à voir. Dans ton exemple il s'agit de prudence au cas où il pleuvrait, si l'on a des raisons de penser qu'il pourrait pleuvoir, de pouvoir se protéger en ayant pris son parapluie avec soi.
Dans le cas qui nous occupe il s'agit de modifier en profondeur la structure grammaticale d'une langue en prétextant que celle-ci serait le vecteur de préjugés phallocratiques, ou tout au moins serait un frein à l'accès réelle à l'égalité de droit pour toutes les personnes sans distinction de sexe. Ce en quoi l'on objecte qu'il ne suffit pas de supputer une telle cause à la grammaire, il faut en être certain, autrement on invoque, pour des raisons juridiques, le principe : « dans le doute abstient toi ».
Le graissage dans le texte est de moi, et il est extrait du chapitre sur la distinction entre opinion, croyance et savoir. Pour ta leçon de logique tu aurais pu t'en passer, elle est triviale et personne n'a jamais dit le contraire. En revanche pour réagir à un autre commentaire de ariasuni : je sais que la gravitation universelle existe, je ne fais pas qu'y croire. ;-)
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
[^] # Re: Pas si internationale
Posté par kantien . En réponse à la dépêche État de l’espéranto sous GNU/Linux. Évalué à 2.
Je me réponds à moi même après un peu de réflexion. Il y a déjà un erreur dans mon message ce n'est pas syntagme verbal mais syntagme sujet que je voulais écrire. Ensuite dans la relative, le nom « chien » étant dans une fonction objet il s'écrira sans doute «la hundon» et non «la hundo», ce qui avec l'habitude doit faciliter l'analyse et la compréhension de la phrase. Mais de son côté la souris (la muso) est à la fois objet dans la phrase globale mais sujet de la relative dans le syntagme complément du verbe manĝas.
Je vais regarder de plus près cette langue en allant voir les liens de la dépêche. Merci encore pour celle-ci.
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[^] # Re: Pas si internationale
Posté par kantien . En réponse à la dépêche État de l’espéranto sous GNU/Linux. Évalué à 2.
Merci pour ces compléments d'information (idem pour ceux de Xinfe). Résultat, j'ai d'autres questions qui me viennent à l'esprit. Comme il n'y a pas d'article indéfini, la phrase « le chat mange une souris » pourrait se traduire par « manĝas la kata muson » ou « muson la kato manĝas », etc. ?
Ensuite la marque -n de l'accusatif sur le syntagme objet porte-t-elle uniquement sur le nom commun qui en constitue le noyau ? De telle sorte qu'une phrase comme « le chat mange la souris qui fuyait le chien » pourrait se traduire par « la muson [traduction de la relative] la kato muson » ? Comment évite-t-on les ambiguïtés ? En français, par exemple, si j'inverse l'ordre on pourrait obtenir celui-là : « mange la souris qui fuyait le chien le chat ». Même en rajoutant une marque sur le mot « soûris », il faut un peu de réflexion pour déterminer où s'arrête le syntagme complément d'objet et où commence le syntagme verbal.
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
[^] # Re: Pas si internationale
Posté par kantien . En réponse à la dépêche État de l’espéranto sous GNU/Linux. Évalué à 3.
Cette partie m'intéresse grandement. Je ne connais absolument rien ni du vocabulaire, ni de la syntaxe, ni de la grammaire de l'espéranto (je suis un néophyte complet en somme), alors j'ai quelques questions sur ces exemples. Tout d'abord il semble qu'il manque des mots dans la partie que j'ai graissée, voulais tu dire quelque chose du genre : « qui fait qu'un mot est le sujet » ? Ensuite, tu parles de l'existence d'une particule pour déterminer les fonctions de sujet, verbe et complément dans le cas d'une phrase simple avec un verbe transitif; mais dans tes deux exemples je ne vois pas où elle se trouve ? Je suppose que « la kato » c'est « le chat », et « la muson » est « la souris ». Où se trouvent les signifiants pour indiquer la fonction sujet et la fonction complément ?
Sinon merci pour cette dépêche instructive, et j'aime bien cette idée de ne pas avoir d'ordre privilégié dans l'écriture des différents syntagmes. Peut-on aussi avoir un ordre avec le syntagme verbal en premier, du type « mangas la kato la muson » ?
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
[^] # Re: Tiptop le sexisme
Posté par kantien . En réponse à la dépêche Ouverture du site Libre Games Initiatives. Évalué à 2.
C'est un nouveau principe juridico-philosophique qui vient de sortir (c'est la mode en ce moment, mais je ne sais si il est sexiste, phallocratique ou misandrique) : la charge de la preuve n'incombe plus à l'accusation (celui qui affirme) mais à la défense (celui qui nie ou qui met en doute). Si l'on qualifie ces accusations envers le sexisme de la langue d'opinions, cela devrait avoir tendance à justifier qu'il ne s'agit pas là de certitudes, et donc le bénéfice du doute devrait revenir à la défense. Mais les voies du droit sont peut-être impénétrables à certains ou certaines… :-/
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
[^] # Re: Dépêche actuelle et la suite
Posté par kantien . En réponse à la dépêche Les coulisses du standard C++. Évalué à 1.
C'est exactement ce que j'ai fait, c'est d'ailleurs pour cela que j'ai rajouté un nouvel alias de type pour illustrer la nature fonctionnelle d'un adverbe :
Le code de ma fonction
fois
est identique au tien, j'ai simplement rajouté des annotations de types et changer le nom des arguments pour souligner l'analogie avec la grammaire française. Ensuite j'ai défini deux fonctions — que j'ai certes improprement qualifier de verbes — pour illustrer deux morphologies possible de la langue française, que l'on retrouve également en anglais par exemple. Sinon, on peut tout à fait écrire le même code que toi à l'usage, en respectant la syntaxe d'application des fonctions du lambda-calcul ou en ayant recours à l'opérateur infixe|>
pour inverser le nom de la fonction et de son argument (à la manière du pipe du shell) :Il existe en OCaml, c'est le double arobase
@@
:Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
[^] # Re: Dépêche actuelle et la suite
Posté par kantien . En réponse à la dépêche Les coulisses du standard C++. Évalué à 3. Dernière modification le 29 août 2016 à 16:40.
Étrangement, c'est la partie en prose de ton commentaire que je ne comprends pas trop. :-P
Ce que je voulais signaler, au départ, c'est l'identité de méthode qu'il y entre le typage d'un langage de programmation et l'analyse grammaticale des langues dites naturelles; comme peut le montrer, par exemple, l'isomoprhisme qu'il y a entre un arbre d'analyse syntagmatique comme celui en bas de la page 2 de ce document et un arbre de syntaxe abstrait avec des annotations de typage sur les nœuds. Ce qui, dans le cas de Ruby, me faisait analyser le noyau du groupe adverbial comme un attribut de son complément (ce qui n'est pas du tout la façon dont on se représente la chose en français comme en anglais).
Cela étant, ton code m'a donné une idée et une représentation plus proche des structures grammaticales du français et de l'anglais.
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
[^] # Re: Tiptop le sexisme
Posté par kantien . En réponse à la dépêche Ouverture du site Libre Games Initiatives. Évalué à 6.
Es-tu sérieuse ? Quel âge as-tu pour dire cela ? Pour moi, c'est à peu près jouable (j'approche à peine la quarantaine) mais as-tu penser à l'ensemble des locuteurs de la langue française ? À partir du moment où tu t'exprimes publiquement, tu ne peux pas faire fi des règles et principes grammaticaux que tes interlocuteurs utilisent au quotidien. Je ne connais pas ton environnement, mais dans le mien, lorsque ces personnes lisent « Salutation aux lecteurs de linuxfr » alors il ne leur vient pas à l'esprit que le mot « lecteurs » désigne exclusivement des personnes du sexe masculin.
C'est bien beau de l'asserter en boucle, mais qu'est-ce qui est nécessaire ? L'abandon de la règle de l'accord (du moins la partie sur le genre, celle sur le nombre on s'en fout un peu) ? Penses-tu que dans une société à égalité de droits (quelles sont les lacunes dans la notre ?), une telle règle serait absente (si l'on admet que les genres grammaticaux correspondent aux genres sexuels) ? Honnêtement, les changements des règles d'accords je m'en fout complètement. Mais je doute que ce soit là une condition nécessaire.
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
[^] # Re: Tiptop le sexisme
Posté par kantien . En réponse à la dépêche Ouverture du site Libre Games Initiatives. Évalué à 4.
Tout à fait, et elle me semble plus prudente à adopter dans votre démarche de lutter contre les stéréotypes sexistes véhiculés par la langue. Elle ne perturbe pas fondamentalement la lecture, et pourrait passer pour une simple « faute » de grammaire. Dans le même genre, les principes généraux de l'écriture épicène de l'office québécois de la langue française semble mesurés.
De son côté, l'écriture inclusive qui a été proposée plus d'une fois implique des modifications plus profondes sur la structure de la langue (liste non exhaustive) :
Toutes ces modifications ne sont pas sans poser problèmes dont le principal est une adaptation importante de « l'intérpréteur » du langage chez les locuteurs, alors qu'il est possible d'atteindre le même objectif avec les structures usuelles de la langue. Ce qui explique en grande partie la levée de boucliers que l'on a connu ces derniers temps sur le site face à cette innovation.
Enfin si l'on peut certes admettre que ce sont des considérations misogynes et patriarcales qui ont pu motiver l'adoption de certaines règles de grammaires (d'autant que les lettrés de l'époque étaient essentiellement des hommes), il n'est pas certain qu'elles entretiennent les préjugés misogynes et que leur disparition entraînera avec elle la disparition de ces préjugés. La Grèce antique ainsi que l'empire romain pourraient servir à prouver le contraire : le grec ancien et le latin comportaient la règle de proximité, et dieu sait si ces sociétés étaient misogynes et patriarcales.
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[^] # Re: Dépêche actuelle et la suite
Posté par kantien . En réponse à la dépêche Les coulisses du standard C++. Évalué à 1.
Effectivement, c'est tout de suite beaucoup plus clair. :-O
La punition infligée à l'élève pourrait s'énoncer : « copier 100 fois "je ne dois pas jeter d'avion en papier en classe" ». Le verbe de l'énconcé étant bien sûr « copier », son COD le texte « je ne dois pas jeter d'avion en papier en classe », et les mots « 100 fois » une expression adverbiale. Le noyau du groupe adverbiale est le mot « fois », le nombre 100 en étant son complément afin de préciser sa signification (sémantique), mais dans la langue française (tout comme en anglais) il pourrait être autre chose qu'un nombre comme dans « quelque fois », « à chaque fois ». L'énoncé ne comporte pas de complément circonstanciel de lieu, mais dans le dessin cela semble être le tableau, et dans le code c'est la sortie standard.
Voilà comme on peut également analyser tout cela dans un langage de programmation :
En espérant avoir été plus clair sur ce que je voulais dire. :-)
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[^] # Re: Powershell et cURL - mauvaise volonté
Posté par kantien . En réponse au journal PowerShell sur Linux. Évalué à 3.
Si la France se fait rappeler à l'ordre par les instances juridiques européennes, l'État français sait aussi très bien se juger et se condamner lui-même via les tribunaux administratifs
Ainsi, par exemple, comme condamnation on peut trouver :
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[^] # Re: Dépêche actuelle et la suite
Posté par kantien . En réponse à la dépêche Les coulisses du standard C++. Évalué à 2. Dernière modification le 24 août 2016 à 17:33.
Je ne peux plus éditer mon message, mais pour résumer : ce que tu trouves beau et élégant dans l'exemple c'est sa syntaxe concrète, ce que je lui reproche c'est sa grammaire. ;-)
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[^] # Re: Dépêche actuelle et la suite
Posté par kantien . En réponse à la dépêche Les coulisses du standard C++. Évalué à 1.
C'était une boutade ratée. Voir la réponse à xcomcmdr. ;-)
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[^] # Re: Dépêche actuelle et la suite
Posté par kantien . En réponse à la dépêche Les coulisses du standard C++. Évalué à 1. Dernière modification le 24 août 2016 à 17:23.
Arf, j'ai mal vendu mon lien ! :-/
C'était une boutade, visiblement ratée, pour inciter à visionner une conférence de Philip Wadler dont le thème central est la question Qu'est-ce qu'un type ?. Ce qui revient à se poser la question : qu'est-ce que la grammaire ?
La conf est dans la lignée de ce commentaire que j'avais fait en réponse à une énième critique de Riendf sur la grammaire, et auquel tu avais répondu à l'époque, je te cite in extenso :
La vidéo est très instructive, et la conclusion… je la laisse découvrir à ceux qui voudront bien prendre le temps de la regarder (c'est en anglais, et elle dure une cinquantaine de minutes).
Philip Wadler enseigne l'informatique théorique à l'université d'Edimbourg, est spécialisé dans la conception des langages de programmation et a à son actif, entre autre, le langage Haskell et l'implémentation des génériques en Java.
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[^] # Re: Dépêche actuelle et la suite
Posté par kantien . En réponse à la dépêche Les coulisses du standard C++. Évalué à 1.
Faire de l'adverbe un attribut de son complément, voilà une chose bien étrange. Et après on s'étonne d'un tel état de fait : « Au détriment d’une grammaire difficile, des erreurs faciles, d’une compilation lente et d’un débogage laborieux », lorsque l'on cherche à mettre en place des structures grammaticales un peu évoluées dans le paradigme de la POO.
Ils sont bien étranges ces créateurs de grammaires ex nihilo, au lieu de se contenter de la découvrir en remontant à la source. :-P
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[^] # Re: Dépêche actuelle et la suite
Posté par kantien . En réponse à la dépêche Les coulisses du standard C++. Évalué à 6.
En partant d'un commentaire sur un autre journal, je suis tombé sur cette présentation du protocole HTTP2. Le code se trouve sur github et est au format markdown. Au chapitre 2, par exemple, on peut voir des illustrations flottantes autour de certains paragraphes. Je me suis alors demandé comment il faisait cela, et en fait pour les images ils permettent le code
html
avec des propriétés CSS :(source)
Ne pourriez-vous pas faire de même ? Au moins au niveau de l'équipe de modération avant publication, tant il est vrai que la mise en page à base tableau c'est un peu old-school. :-P
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