lasher a écrit 2732 commentaires

  • [^] # Re: Merci

    Posté par  . En réponse au journal Journée de la femme : frustration et marketing. Évalué à 4.

    Les féministes sont pour l'égalité. J'en voit pas beaucoup qui sont pour l'égalité, mais plutôt "pour la femme (tant pis si après c'est pas égalitaire)". Suffit de regarder les "propositions" (genre quota).

    Je vais me permettre de recaser un exemple que j'ai déjà du citer ici auparavant (et comme avant, je ne me souviens toujours pas de quelle étude il est tiré, désolé). On a envoyé des psychologues/sociologues/ethnologues/blah dans des écoles primaires. Que les enseignants soient hommes ou femmes, le constat a été globalement le même : l'instituteur¹ favorisait les garçons dans sa classe au niveau attention (de tête, c'était de l'ordre de 65-70%). Lorsqu'on lui fait remarquer, il s'offusque, il proteste, et dit que ce n'est pas vrai. On lui demande alors de rééquilibrer la donne. Ce que l'instituteur fait. Il maugrée au final, disant qu'il n'aime pas ça, que du coup il donne la préférence aux filles. Sauf que l'étude en question montre que l'instituteur « qui privilégie les filles quand on lui demande » faisait en fait du 50-50.

    Je raconte l'histoire de cette étude pour une raison simple. Si dans l'absolu je suis parfaitement d'accord avec toi, que l'objectif devrait être l'égalité, etc., tout comme beaucoup l'ont déjà fait remarquer, ce qui est important, c'est d'employer des outils permettant d'y arriver. L'utilisation de quotas n'est pas idéale, mais bien utilisée, je pense sincèrement qu'elle peut marcher. Par exemple, si l'objectif est l'égalité, je ne vois pas pourquoi on mettrait des quotas à vie. Pourquoi ne pas donner une échéance ? Par exemple : on introduit des quotas, qui seront en place dix ans, renouvelables une fois. Ainsi, si la première tranche a montré qu'il y avait une amélioration mais qu'elle n'était pas suffisante pour s'approcher des objectifs visés, on peut reconduire l'expérience une fois — potentiellement avec une modification de la proportion voulue (i.e. on modifie les quotas). Au bout de vingt ans (après la potentielle reconduction donc), on peut considérer que, quel que soit le résultat de cette approche, cela doit avoir porté ses fruits ou bien avoir échoué (ou bien être considéré comme non-concluant).

    Il y aura toujours la bonne vieille excuse du « oui mais avec des quotas je suis obligé de prendre quelqu'un qui a moins de compétences qu'un autre candidat, plus qualifié. ». C'est vrai. Mais ça permet de commencer à introduire une population différente dans un champ professionnel sous-représenté (on parlait de métier pour le moment à forte composante masculine, comme le monde des ingénieurs). Ça permet aussi de rappeler que ce genre de poste n'est pas simplement atteignable (je pense que peu de personnes en doutent par ici), mais aussi que ce n'est pas « honteux » ou « bizarre ». Au final, on élargit le champ des possibilités dans les mentalités en général (hommes et femmes). L'idée étant que ces femmes-moins-qualifiées-mais-acceptées verront leur succéder des employés (hommes ou femmes) qui eux, n'auront pas eu besoin de quota pour arriver, mais seront en nombre suffisant pour pouvoir avoir une vraie sélection sur compétence.

    Pour finir sur une note plus personnelle : j'ai effectué mes études d'ingénieur dans une école qui propose six départements différents : mécanique, systèmes mécaniques, biologie, chimie, informatique, et « systèmes urbains ». Au pifomètre, je dirais que la répartition homme/femme était la suivante:

    • Mécanique : 10:1
    • Systèmes mécaniques: 8:1
    • Informatique : 8:1
    • Biologie : 1:8
    • Chimie : ~1:1
    • Systèmes urbains : ~1:1

    Je répète, il s'agit ici plus de « ressenti » que de vrais nombres (je ne sais pas s'ils sont disponibles quelque part d'ailleurs). Je trouve intéressant que les départements où les « maths classiques » sont les plus présentes (mécanique, avec l'analyse, etc., et informatique avec l'algèbre linéaire, la logique, etc.) soient ceux où les « garçons sont naturellement bons » (c'est évidemment faux), alors que ceux (je devrais dire « celui ») où la population est majoritairement féminine correspond au cliché que les femmes sont naturellement plus enclines à aller vers les sciences du vivant (biologie³).

    Ce que je trouve intéressant, c'est que les départements qui ne dépendent que relativement des sciences « classiques », mais sont plutôt interdisciplinaires au niveau des prérequis (chimie, systèmes urbains), ont tendance à avoir un équilibre homme-femme bien plus marqué.

    [1] Histoire de tordre le cou aux idées reçues concernant qui enseigne dans le primaire, qui en fac, etc., ici mon enseignant sera masculin².
    [2] Dieu que c'est chiant de devoir faire plaisir à ceux (et celles²) qui veulent absolument « genrifier » la langue française quant au traitement masculin/féminin, quand il existe une règle de grammaire qui stipule que le pluriel mélangeant masculin et féminin sera accordé au masculin, ainsi que pour les formes neutres. Bref bref bref.
    [3] Soyons bien clairs : le génie biologique nécessite une forte capacité à résoudre des problèmes de statistiques et de probabilités, ce qui nous ramène à l'analyse, etc., mais il ne s'agit pas de maths « classiques » au sens de ce qu'on apprend (par exemple) au lycée, en particulier en filière scientifique. Lorsque j'y étais, la proba était un peu une tarte à la crème, car seulement enseignée en Terminale. Forcément, lorsqu'on n'a que quelques semaines pour traiter du sujet, on ne peut pas approfondir beaucoup.

  • [^] # Re: Merci

    Posté par  . En réponse au journal Journée de la femme : frustration et marketing. Évalué à -1.

    Je considère personnellement les femmes, (comme les hommes) comme étant en général des personnes adultes et responsables de leurs actes. Si elles choisissent certains métiers, moins payés, plutôt que d'autres, c'est qu'elles y trouvent des avantages non pécunier.

    Hahahahhahahaha.

  • [^] # Re: Merci

    Posté par  . En réponse au journal Journée de la femme : frustration et marketing. Évalué à 0.

    Comme Johnny Halliday qui est désormais belge car il payait trop d'impôts ? Et même lorsque Sarkozy a changé certains pans de la fiscalité qui auraient permis à Halliday de revenir en France pour payer la même chose qu'en Belgique, ben, il n'est pas revenu.

  • [^] # Re: Inacceptable?

    Posté par  . En réponse au journal La RATP paranoland à deux pas de chez vous. Évalué à 2.

    J'ai pertinenté, mais :

    Tu as un point de contrôle, avec le portique et le scan de tes affaires, point. Dans tous les aéroports que j'ai fréquenté, et j'en ai fréquenté. Cite-moi un aéroport avec deux contrôles…

    Heathrow (Londres) : j'arrive des USA. J'arrive en zone « internationale » (comprendre : non-EU). Là, je repasse par un contrôle¹, cette fois pour entrer en zone UE. Devine ce qui se passe si jamais j'ai une bouteille d'eau non vide avec moi en atterrissant là-bas ? :-)

    [1] Parce que j'ai déjà eu un contrôle en règle, parfois à coups de rayons X — l'alternative étant de me faire tripoter de partout si je ne veux pas me soumettre au mécanisme.

  • [^] # Re: Mouais...

    Posté par  . En réponse au journal Google m'a tuer !. Évalué à 3.

    Ca me fait flipper le comportement mouton des gens prêt à excuser et défendre des gens qui dépassent les limites du savoir être. Bouuu pas gentil, faut pas toucher au sacré voir au divin.

    Calme-toi gamin. La plupart des mecs qui partaient en guerre contre pBpG étaient justement des intégristes du libre, mais de mauvais intégristes. Au moins RMS dirait simplement « Les produits MS sont propriétaires, donc quelle que soit leurs avantages techniques, ils ne m'intéressent pas. » Clair, concis, cohérent. Par contre, très souvent la plupart des gens qui trollaient sur Windows et auxquels répondait pBpG en étaient restés à win98 ou winME dans leur façon de critiquer ce système d'un point de vue technique.

    Si tu es prêt à accepter l'agressivité incroyable de certains (kof kof — Albert — kof kof) envers pBpG — ou même l'agressivité de certains, point barre (kof kof — Zenitram — kof kof), il ne faut pas t'étonner de celle de pBpG.

    D'ailleurs c'est très simple, pendant des années, il a eu des scores relativement bons (entre 1 et 5) parce qu'il cassait les arguments erronés des gens concernant le côté technique de Windows. Puis de nouveaux venus ont commencé à faire parler d'eux et à faire tout un tas d'attaques ad hominem et à systématiquement le pourrir niveau score ­— qu'il ait raison ou pas.

    Quant à la mauvaise foi : allô ? Ça fait pourtant un bon moment que tu traînes sur LinuxFR, comment se fait-il que ça te choque uniquement pour lui ? Et autant il a été effectivement de très mauvaise foi concernant Vista, autant les moments de mauvaise foi que je lui attribue sont généralement liés aux « pratiques » (en entreprise, pratiques commerciales de MS, etc.), et qui là sont très souvent sujettes à opinion, et donc à idées subjectives.

    Je trouvais sa présence extrêmement bénéfique à LinuxFR, car il forçait les gens à se renseigner avant d'affirmer n'importe quoi sur les produits MS.

  • [^] # Re: Interpol

    Posté par  . En réponse au journal Un journaliste menacé de mort pour blasphème interpellé avec l'aide d'interpol. Évalué à 5.

    Si le monsieur avait été en France, alors nous aurions normalement du refuser son extradition parce qu'il risque la peine de mort (et que nous l'interdisons chez nous).

  • [^] # Re: Pavé

    Posté par  . En réponse au journal Comment je vais quitter gmail. Évalué à 2.

    Ça dépend d'à qui il a envoyé ça, mais si ce sont ses amis, une bonne raison de lire est qu'il a fait l'effort de l'écrire pour eux.

  • # Socialistes et économie de marché

    Posté par  . En réponse au journal Le PS est-il socialiste ?. Évalué à 6.

    « Les socialistes sont partisans d’une économie [...] de marché »
    http://www.parti-socialiste.fr/le-ps/la-declaration-de-principes

    Mmmh, oui, et ? Rocard disait dans une conférence donnée dans une ENS (Ulm peut-être ?) : « les marchés sont utiles, mais ne leur demandons pas plus que ce qu'ils ne peuvent donner ». Dire que ce n'est pas socialiste, c'est peut-être vrai, mais il faudrait donner un contexte. De quel socialisme parle-t-on ? De celui de Jaurès, quand le socialisme était très, très proche du communisme ? De celui de Miterrand ? etc.

  • [^] # Re: trop cher

    Posté par  . En réponse au journal Hollande et l'offre culturelle numérique. Évalué à 7.

    Déjà, au nom de mes futurs adolescents de neveux (encore quelques années et on y arrive), je te dis merde et va te faire foutre, connard de base.

    Ensuite, replaçons-nous dans les années 90. Les années 90, ce sont :

    1. Les jeux Nintendo (NES) à 300FF ou 400FF (soit ~45€ à 60€)¹.
    2. Les jeux Super-Nintendo (SNES) compris entre 400FF et 700FF (400FF-500FF pour les jeux normaux, 500FF-700FF pour les jeux importés). Soit entre 60€ et 70€ (tiens tiens) pour un jeu officiellement pour le marché français, et 70€ et 106€ pour les imports.
    3. Les jeux megadrive étaient en général un chouïa moins chers (je n'ai plus les chiffres en tête).
    4. Les jeux PC variaient entre 200FF (~30€) et 400FF (~60€).
    5. Les jeux PC pouvaient aussi se retrouver en compilations, ce qui était plutôt cool (~400FF pour 4 jeux, c'est quand même bien pour les ch'tits jeunes comme moi avec peu de sous).

    Si tu veux, on peut jouer de nouveau au jeu de l'inflation. Je suis presque certain qu'on en arrive à des prix à peu près équivalents à ceux qu'on a aujourd'hui. La différence, c'est que le budget individuel d'un jeu PS3 peut égaler ou dépasser une super-production hollywoodienne. Et pourtant le prix reste « constant » (après correction de l'inflation) par rapport à 20 ans auparavant. Évidemment, c'est dû au fait qu'il y a bien plus de consommateurs qu'il y a 20 ans pour ces jeux.

    Concernant le « PC top à 1000€ » :

    1. Un « PC top » en 1992 (e.g. clone 386@33MHz, 4 Mio de RAM, 1 Mio de mémoire vidéo, un écran 14" capable d'aller en 800×600 voire 1024×768 — et ce n'est même pas encore un 486 !) c'était plutôt de l'ordre de 14 000FF, soit ~2134€ et ce sans compter l'inflation.
    2. Les jeux vidéo sur PC sont généralement ultra gourmands en besoins de cartes graphiques. Si tu prends un « PC top » à 1000€ (écran inclus), on se retrouve avec ~150€ pour un écran « correct-mais-pas-top », et 200 ou 300€ pour une carte graphique de la mort qui tue (mais dépassée d'ici 1 ou 2 ans). Cet ordre de prix était le même il y a 10 ans, sauf qu'entre temps une certaine offre de cartes graphiques « pas mal » a aussi vu le jour (~60€). Avant, c'était le processeur qui importait. Plus trop maintenant.

    Enfin, beaucoup de ces connards d'ados ont la PS3 ou (exclusif) le PC top. La plupart n'a pas les deux. Si tu te renseignais un peu, tu saurais par exemple que le joueur moyen sur PC a entre 25 et 30 ans : c'est le seul qui peut se permettre de mettre à jour sa machine aussi régulièrement (RAM, carte graphique, SSD, etc.).

    Concernant les iPhone, lecteurs mp3 en tous genres, etc., oui, de même que je me souviens ne pas avoir pu me permettre de me payer un baladeur K7 avant la toute fin de mon adolescence, quand les lecteurs mp3 (genre 64 ou 128 Mio) commençaient à pointer le bout de leur nez.

    Comme tu le dis, le budget n'est pas extensible dans les foyers (en fait, je crois bien avoir lu que le budget « loisirs » a explosé vers la fin des années 90, mais a ensuite stagné, parce que les salaires ont fait pareil). Et oui, quelque chose de dématérialisé, qui certes coûte en temps (écrire les chansons, répéter, aller en studio, tout ça), mais dont le besoin en main d'œuvre a énormément baissé (je ne parle donc pas uniquement du côté matériel), quand on ne voit pas d'impact sur les prix, ben on se sert (j'ai fait partie de la génération Napster — depuis j'ai acheté la plupart des CD que j'avais téléchargés, copiés sur cassette audio, etc. — ceux que je n'ai pas sont généralement ceux qui n'ont jamais été réédités sous forme de CD).

    Tu parles comme un vieux coin qui ne se souvient pas qu'il a été un jeune coin. :-)

    [1] Je pourrais commencer à détailler le prix du jeux en lui-même (la cartouche Nintendo vierge à 80FF pour quiconque voudrait développer officiellement pour, avec obligation d'acheter une quantité minimale, etc. Bref, situation de monopole pour Nintendo qui s'en mettait plein les fouilles.

  • [^] # Re: trop cher

    Posté par  . En réponse au journal Hollande et l'offre culturelle numérique. Évalué à 8.

    [...] les producteurs ont mis en place une stratégie qui consistait à miser des budgets énormes sur des "artistes" pas si musiciens que ça mais trés vidéo-géniques et storytelling-isable, prenons les 2 plus connus, Eminem et 50 cents, ils n'ont pas plus de tallents que beaucoup de rappeurs de leur génération [...]

    Je ne sais pas pour 50 cents (j'ai vaguement vu ses clips, vaguement entendu ses chansons, mais ça s'arrête là). Pour Eminem, je ne suis pas d'accord du tout. Lorsque j'entends du rap à la radio (radio et rap, on peut déjà deviner que je ne suis pas chez moi), je sais reconnaître instantanément Eminem des autres rappeurs, même si je ne connais pas le titre. Il a un phrasé, une tessiture de voix, etc., qui lui sont propres et que je n'entends pas chez les autres.

    Concernant l'intérêt des clips : « Slim Shady » est hilarant et a tout à voir avec la chanson. Comme quoi...

    Bref, c'est ton avis. :-) Et soyons bien d'accord : mon avis ne vaut pas plus. Juste qu'il s'agit de deux subjectivités exprimées... :)

    Aujourd'hui après avoir généré du pognon, le public s'en est totallement désintéressé. Tu as écouté et acheté le premier album, puis le second et le troisième tu le connaissais déjà avant qu'il ne sorte.

    Bof. On dit ça aussi de la musique que j'écoute (principalement du métal). Je ne pense pas que ce soit spécifiquement lié au pognon très honnêtement. J'aime bien AC/DC par exemple, mais même pour leurs albums les plus anciens, je préfère leurs tous premiers, quand ils n'étaient pas encore multi-millionaires (et oui, bon, quand Bon Scott était toujours en vie et pas mort étouffé par son vomi). Sauf qu'ils n'étaient toujours pas multi-millionaires pour les quelques albums après ! :-)

  • [^] # Re: trop cher

    Posté par  . En réponse au journal Hollande et l'offre culturelle numérique. Évalué à 6.

    La plupart des artistes à succès avaient leur CD qui coûtaient entre 100 et 120FF. Je m'en souviens très bien, vu que j'ai eu la chance d'être ado-sans-le-sou pendant les années 90. ;-)

    Les CD « pas chers » étaient souvent des trucs genre « compilation Dance M6 » vendues en kiosques...

  • [^] # Re: trop cher

    Posté par  . En réponse au journal Hollande et l'offre culturelle numérique. Évalué à 5.

    130 F de 1980 = 59 € de 2010

    « La musique n'a jamais été aussi peu chere » ?

    Ben oui, exactement : 130FF, ramenés en Euros ça nous donne (130/6,55957) 19,81837€.

    Plusieurs choses : pour info, 130FF, c'était plutôt dans les années 90, car de toute manière le CD n'a été commercialement utilisable qu'à partir de 1982.

    Ensuite, en supposant une inflation à 3% (bien au-delà de la réalité), on se retrouve avec un CD qui devrait coûter plutôt dans l'ordre de 35.79418€ après 20 ans d'inflation constante. Et pourtant BEAUCOUP de CD coûtent entre 10€ et 20€. Donc oui, objectivement, le prix du CD a baissé. Maintenant, j'estime que c'est la moindre des choses. À la fin des années 90, les maisons de disque continuaient de vendre les CD de J-J Goldman, Metallica, etc. à des prix délirants, malgré la très forte rentabilisation de ces titres. Et ce sont donc les titres déjà fortement rentabilisés qui sont, enfin, financièrement accessibles.

    Par contre, la diversité souffre beaucoup de la politique des maisons de disque vis à vis de leurs choix plutôt conservateurs en terme de risques et de « pari » sur de nouveaux musiciens..

  • [^] # Re: Un mélange bordélique d'arguments..

    Posté par  . En réponse à la dépêche Droit d’auteur, quel héritage ?. Évalué à 2.

    Très utile de breveter une technologie A + epsilon quand tout le monde peut utiliser une technologie A qui fait la même chose en pareil…

    Oui, j'ai pensé à ça au moment où je postais, et j'avoue que j'ai honteusement espéré que personne ne relèverait (plus par flemme que par mauvaise foi) ... :-P

    Tiré de ce ce lien :

    Un accord entre les pharmaciens et le gouvernement a été conclu en juin 1999 (décret du 12 juin 1999) :
    * les pharmaciens possèdent un droit de substitution qui leur permet de proposer des médicaments génériques à leurs clients en remplacement de certains médicaments de référence (princeps) prescrits. Ils doivent indiquer sur l'ordonnance le nom du médicament délivré et la posologie proposée.
    * le médecin prescripteur peut refuser la substitution.

    (l'emphase est de moi)

    Et voilà comment on peut potentiellement avoir une connivence entre un médecin/un hôpital/une clinique, etc., et l'industrie pharmaceutique.

    Autre exemple, tiré de ce lien-ci :

    Brand-name drug companies have used a number of strategies to extend the period of ''market exclusivity'' on their drugs, and prevent generic competition.

    This may involve aggressive litigation to preserve or extend patent protection on their medicines, a process referred to by critics as “evergreening”.

    Patents are typically issued on novel pharmacological compounds quite early in the drug development process, at which time the ‘clock’ to patent expiration begins ticking.

    Later in the process, drug companies may seek new patents on the production of specific forms of these compounds, such as single enantiomers of drugs which can exist in both “left-handed” and “right-handed” forms, different inactive components in a drug salt, or a specific hydrate form of the drug salt. If granted, these patents ‘reset the clock’ on patent expiration.

    (là encore l'emphase est de moi)

    Voilà une autre manière d'empêcher un certain type de médicament d'entrer dans le domaine public. Je suis sûr que chercher un peu plus me permettrait de trouver d'autres liens ...

  • [^] # Re: Un mélange bordélique d'arguments..

    Posté par  . En réponse à la dépêche Droit d’auteur, quel héritage ?. Évalué à 3.

    Je vois quand même un rapport : de même qu'on étend le droit d'auteur après sa mort (de 50 à 70 ans, et avant ça de xx années à 50 ans, et avant ça ...), les entreprises de l'industrie pharmaceutique modifient de façon insignifiante la/les molécule/s composant leurs médicament, de façon insignifiante. Ainsi, les molécules sont bien différentes et brevetables, MAIS ont exactement le même effet. Ou comment obtenir un brevet « à vie » sur leurs médicaments (et arrêter la production de la version précédente aussi bien sûr).

  • [^] # Re: Pas d'éthique!

    Posté par  . En réponse au journal Qui maîtrise le code?. Évalué à 2.

    Elles définissent une philosophie (ce qui est libre doit rester libre, par exemple),

    Les BSD ne sont-elles pas libres? Raté, ce n'est pas une limite du libre, le libre s’intéresse à celui qui reçoit le code, ensuite on est libre (d'imposer que ce qui est libre doit rester libre, ou ne pas l'imposer). Je n'ai rien vu dans les 4 libertés qui dise que ce qui est libre doit rester libre (les 4 libertés ne s’intéressent pas au récepteur du récepteur)

    Mauvais argument : les gens qui font dans la BSD ont généralement 2 ou 3 arguments classiques :

    1. Tant qu'on reconnaît ma contribution (citer les auteurs), tout va bien
    2. Je me fous de ce que font les gens avec, c'est leur problème (vraiment ? alors pourquoi ne pas publier dans le domaine public ? Ah ben oui, à cause de mon 1. :-) )
    3. De toute manière, si on nous forke de façon proprio notre projet, nous sommes plus nombreux et plus expérimentés : à ceux qui font du proprio de se faire chier à se synchroniser avec nous. Ça irait plus vite pour eux s'ils nous filaient leurs contributions.

    À cela je rajouterais un quatrième argument : il y a une certaine forme de « gentleman's agreement » parmi ceux qui codent en BSD, du genre « on te force pas, mais ce serait quand même plus poli de nous remonter les bugs ou les features que tu as trouvés/ajoutés, mais c'est toi qui voit.

    Perso j’exècre le terme « libriste », parce qu'il rime un peu trop avec « fondamentaliste » (et pourtant, je me considère comme BSDiste dans l'âme, va comprendre).

    Je pense que l'esprit du journal reste « valide » dans le sens où beaucoup de gens oublient que ce qui a fait que la GPL et la notion de logiciel libre ont été créés, c'est bien une éthique de partage de la connaissance, et que cette connaissance devrait être accessible à qui reçoit l'objet qui la contient (nous sommes bien d'accord, je ne parle pas de « tous »).

    Tu colles aux mots un peu trop je trouve. Par exemple, tu vas sauter à pieds joints sur un mec qui dit que son livre est « libre » (alors qu'il ne respecte pas les 4 libertés du logiciel libre), mais lorsque quelqu'un essaie de dire que le libre ne s'applique pas forcément de la même manière à tous les supports selon leur nature, tu aboies. Je n'y vois pas de contradiction dans ton comportement cependant, simplement, il se trouve que pour toi, voir uniquement les 4 libertés du logiciel libre t'arrange. Et ça ne convient pas à tout le monde.

  • [^] # Re: Pas d'éthique!

    Posté par  . En réponse au journal Qui maîtrise le code?. Évalué à 3.

    De plus en plus, dans les commentaires de Linuxfr, c'est pour des raisons techniques et économiques que le logiciel libre est défendu, et l'argument éthique est moins présent qu'il a pu l'être il y a quelques années.

    Peut-être parce que le libre n'a aucune éthique, et que seuls quelques "anti-système" trollaient seuls dans leur coin?
    Le libre, c'est les 4 libertés. Pour construire Linux ou une bombe nucléaire (ou utiliser Linux pour construire une bombe nucléaire). Si tu y vois une éthique... Moi j'en vois aucune. J'en vois un outil. Technique (accès au code).

    Dire ça, c'est totalement ignorer « l'esprit des lois » : tu choisis d'ignorer le côté éthique lié au mouvement des logiciels libres, tu le nies, ça n'en rend pas moins la chose vraie : la première personne à avoir réellement pensé et tenté de formaliser ce qui rendait un logiciel libre¹, c'est quelqu'un qui a fait en sorte qu'au moment où il créait sa propre licence libre, elle assurerait que redistribution du programme == redistribution des sources...

    Oui bien entendu, on peut toujours faire en sorte de respecter la loi à la lettre, et ce faisant détourner l'intention originelle de la loi (ou en ce qui nous concerne, de la licence). Tivo l'a bien fait, après tout. Ils respectent la GPL (v2) à la lettre. Et techniquement/légalement, il n'y a rien à faire. Nous sommes bien d'accord. Mais la notion de partage qui est la base sur laquelle RMS s'est basé pour définir le logiciel libre et la GPL, elle, n'est plus là. Pas dans son acception originelle.

    [1] Le logiciel libre (i.e. qui respecte les 4 libertés selon Stallman) existait avant bien entendu. Simplement, à ma connaissance, personne n'avait tenté d'en faire une catégorie explicitement : il s'agissait juste d'un usage normal (surtout dans les milieux académiques).

  • [^] # Re: Réponse d'Elsevier

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le libre accès et l'appel au boycott contre Elsevier. Évalué à 2.

    Hum. J'aimerais faire une petite mise au point sur le métier de chercheur en général. Un chercheur effectue très souvent trois métiers en un :

    1. Chercheur, c'est-à-dire qu'il travaille sur un domaine donné, et essaie de trouver des choses originales. Quand il croit avoir trouvé quelque chose d'intéressant avec des résultats concluants, alors il va chercher où publier (en fonction du niveau de la découverte, du temps qu'il lui faudra pour finir d'obtenir tous les résultats dont il a besoin, etc.). Je reviendrai sur ce point plus tard.
    2. Administratif : il faut rédiger des propositions pour obtenir des financements. Il faut aussi rédiger des livrables/rapports pour justifier ces financements et donner des conclusions à propos du thème de recherche sur lequel on a été payé. Dans mon équipe actuelle, les rapports sont trimestriels pour certains projet donnés, et parfois mensuels (mais moins gros) pour d'autres.
    3. Enseignant : il faut transmettre le savoir accumulé aux générations futures. Soit dit en passant, tous les chercheurs ne sont pas obligés de le faire, mais la plupart enseignent au moins une trentaine d'heures par an.

    Revenons sur le premier point. Si je soumets ma recherche pour une publication, qui pourrait évaluer mon travail ? Les autres chercheurs de mon domaine, bien entendu. Ce qui signifie que de toute manière, les chercheurs s'évaluent et se critiquent entre eux, et que c'est aussi une partie de leur job de le faire. J'évalue une dizaine d'articles par an environ (peut-être un peu plus, mais sans doute pas plus de 15/an je pense). Chaque article me prend entre un jour (s'il s'agit d'un sujet que je connais très bien) et une semaine (s'il s'agit de quelque chose de très éloigné de mon domaine d'expertise). J'inclus le temps pris pour rédiger mes commentaires dans tout ça. Disons qu'en moyenne un article me prend 2 jours à évaluer. Ça signifie que je consacre entre 20 et 30 jours par an seulement à l'évaluation du travail de mes collègues chercheurs. Et c'est normal, ça fait partie de la description du boulot de chercheur.

    La sélection, les allers-retours entre comité de relecture et chercheurs se fait indépendamment des maisons d'édition. Bref, le boulot de la maison d'édition arrive ensuite, quand il faut produire les actes d'une conférence, d'un journal ou d'un colloque en règle générale.

    La partie revue d'articles de recherche n'est donc pas rémunérée, mais je trouve cela normal. On n'a pas d'un côté les chercheurs, et de l'autre les évaluateurs. De plus très souvent on distribue à un prof ou un chargé de recherche un ensemble d'articles, et il va ensuite les distribuer à son équipe pour évaluation. Dès lors, comment rémunérer les évaluations d'articles ? Former un chercheur (c'est-à-dire un étudiant de master ou un thésard) c'est aussi lui donner des articles à évaluer, parmi l'état de l'art.

    Les maisons d'édition arrivent donc ensuite, lorsque les articles sont soumis, corrigés, etc. Ce sont les maisons d'édition qui se chargent de rendre le tout cohérent, etc. Bref, de faire un boulot d'édition. Ni plus, ni moins. C'est un boulot important. Ce qui est gênant avec la façon dont ça se passe en règle générale, c'est que très souvent, un auteur doit céder son copyright à la maison d'édition. Les raisons sont souvent spécieuses (surtout maintenant que la publication électronique existe) : les tirages sont très faibles et donc coûtent cher (pour des documents qui peuvent atteindre 500 pages parfois), et il faut maintenir le portail d'accès aux publications, en incluant le moteur de recherche, etc. Sauf que, manque de pot, le tirage, on en a plus grand chose à faire désormais. Et oui, il faut maintenir le/les sites web, mais soyons sérieux, il s'agit de coûts fixes pour la plupart, et le ou les auteurs de l'article ne touche(nt) rien dessus.

    Là encore, que je ne touche pas d'argent sur une recherche où je suis déjà payé, je n'ai pas de problème. Qu'une maison d'édition se fasse un peu d'argent pour payer ses employés, le/les sites web, etc., pas de souci. Qu'elle fasse du bénéfice ne me pose pas de problème non plus. Qu'elle fasse payer le fruit d'une recherche très souvent publique au prix fort, c'est par contre quelque chose qui m'écœure. Cette recherche, payée avec les deniers du peuple (quel que soit le pays) est rendue inaccessible par ce système. Oui, il y a des moyens de circonvenir à cela (inclure l'article sous forme de version étendue, avoir une mise en page différente, etc.), mais ça reste du « bricolage ».

  • [^] # Re: boycotter … jusqu'où ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le libre accès et l'appel au boycott contre Elsevier. Évalué à 2.

    Oui alors euh. La fac où je bosse a des licences pour IEEE, ACM, et Springer (en partie au moins), et même si beaucoup des articles sont dispo sur CiteSeer, il en existe encore qui ne le sont pas. Et dans ce cas, je suis bien content d'avoir accès à ACM et IEEE. Je ne dis pas que c'est « bien », juste que c'est nécessaire pour faire mon boulot.

    J'adorerais n'avoir à aller que sur Arxiv ou CiteSeer pour lire des articles, ou savoir que mes articles sont dispo là-bas, mais ce n'est malheureusement pas le cas. Et lorsque je cite des articles, qui plus est des articles fondateurs (je te propose de chercher l'article de deux pages de L.Lamport sur Sequential Consistency sans avoir accès à la bibliothèque de l'ACM), si je veux pouvoir vérifier quoi que ce soit, il me faut cet accès aux bibliothèques/librairies numériques.

    Enfin, je trouve infiniment triste de devoir céder mon copyright aux maisons d'édition alors que désormais, comme le faisaient remarquer un tas de gens, il est si simple d'héberger sur sa page l'article qui a été accepté, et qu'il n'est plus réellement nécessaire d'imprimer les actes d'une conférence ou d'un journal (il « suffirait » de donner un accès aux auteurs aux actes en questions, et ceux-ci le mettraient en ligne, sur leur site web par exemple — inutile de payer pour une grosse bande passante pour les éditeurs du coup).

    Bref bref.

  • [^] # Re: Durex sed lex

    Posté par  . En réponse au journal megafermeture.fbi. Évalué à 2.

    Ça dépend de ta définition de « loi ».

  • [^] # Re: Durex sed lex

    Posté par  . En réponse au journal megafermeture.fbi. Évalué à 3.

    J'ai un faible pour les filles asiatiques. Je crois bien qu'il faudrait différencier le mariage entre Français bien français de souche et le mariage entre français et asiats. Et faudrait que les couples mixtes asiats-français de souche assument aussi. Merde quoi.

    Bref. Je suis assez pour ce que j'avais lu quelque part : laissons le mariage aux institutions religieuses (qui elles peuvent bien être homophobes si ça les chante), et ne gardons que les unions civiles quand ça concerne l'état. Comme ça, un seul contrat (plus de PACS, ou alors si justement : PACS pour tout le monde), mêmes droits en ce qui concerne la succession, les devoirs de solidarité, les réductions d'impôts (ou pas), etc.

  • [^] # Re: Les bienfaits de la décentralisation

    Posté par  . En réponse au journal megafermeture.fbi. Évalué à 3.

    Moi je pensais surtout au cote "sulfureux" de Niel (qui dit lui-meme qu'il a deconne et qu'il a paye pour ca) a l'epoque du minitel. Si on se contentait de regarder son passe, il faudrait douter des offres de Free...

  • [^] # Re: ...

    Posté par  . En réponse au journal megafermeture.fbi. Évalué à 9.

    Alors je suis d'accord avec toi, son argumentation est faiblounette, mais :

    Le téléchargement illégale n'est pas un acte militant

    Si. Le moment ou j'ai ralenti sur mes telechargements a coincide avec mes premieres rentrees d'argent. Quand eMule & co sont arrives, j'avais deja arrete de telecharger en p2p. Le moment ou DAVDSI est sortie, je ne telechargeais plus (par contre je copiais ou rippais toujours des CD/DVD). Quand HADOPI est passee, et apres avoir ecoute pendant des heures les debats et m'etre demande quel autre organe servait au gouvernement a reflechir (parce que clairement c'etait pas le cerveau), etre alle manifester (OK, nous etions genre 400, ce qui est ridicule, je l'admets volontiers), avoir tente de sensibiliser mon entourage non-geek, etc., ben j'ai utilise un client bittorrent pour la premiere fois pour autre chose qu'une ISO de distribution libre. A ce niveau-la, je suis assez d'accord avec ce monsieur, et j'aimerais bien que toutes ces lois pourries censees soi-disant renforcer la propriete intellectuelle, le droit d'auteur et le copyright passent, au point que la population qui n'en a rien a foutre se sorte les doigts du cul.

    En attendant, je loue des DVD a 1$ ici aux USA, je les rippe quand ils sont bons, et je distribue le DivX autour de moi si qq1 est interesse. Et ca, que ce soit en p2p ou mano a mano, France ou USA, c'est deja illegal. Et aussi, je sors le client torrent de temps a autres tiens. Et je deviens seeder pour quelques heures aussi. Parce que "le peuple" n'a jamais vote pour que les droits d'auteur soient rallonges de 20 ou 40 ans apres la mort de l'auteur d'une oeuvre (loi Mickey & co). Ni aux USA, ni en Europe, ni nulle part en fait.

    Je vais faire un "anti-parallele" (non ca fait pas un "orthogonal" :P) avec la loi sur l'interdiction de fumer dans les lieux publics: la loi prevoyait initialement que les lieux fumeurs fournissent une zone non fumeur, non polluee. Les bars/restos n'ont, pour la plupart, jamais respecte la loi (le bar "Les furieux", a Paris, avait UNE table non-fumeur au milieu d'autres tables fumeurs). Au final, ca fait que l'Etat a dit "allez vous faire foutre" et a interdit le tabac partout, sauf si le fumeur va dans un bocal avec "hotte" et ou il fait putain de froid (j'ai ete fumeur, je reste fumeur occasionnel quand je suis bien bourre, donc la hotte, ca me touche un peu).

    Bon ben voila, d'un cote tu as des gens comme Stallman qui reflechissent et proposent des trucs du genre un copyright limite a 10 ans (en constant que les chiffres montrent qu'une oeuvre musicale ou cinematographique rapporte le plus pendant les 3 premieres annees en moyenne), et aussi une organisation genre SACEM/RIAA, avec une repartition de la collecte de sous qui suit une loi en racine cubique et pas lineaire pour la retribution des artistes.

    De l'autre, tu as les maisons de disques, la RIAA, la MPAA, la SACEM et leurs potes qui reclament le droit de nous revendre 5 fois le meme morceau de musique ou le film sous pretexte que le medium est different (vinyle, CD, cassette audio, mp3, super audio CD -- bon celui-la est mort-ne, certes...). Quand le CD est arrive, les gens ont trouve que c'etait super cher quand meme, et qu'en plus toute la discotheque qu'ils avaient n'etait pas dispo en CD. La promesse des maisons de disque ? "T'inquiete gamin, on va les reediter, mais la faut qu'on rentabilise la techno, tu vois ?" (la techno coutant franchement pas cher pour produire des CD en masse, comme tout le monde le sait...).
    Il a fallu la vente de graveurs de CD, Napster, et Internet en regle generale pour que l'industrie du disque se reveille et baisse le prix de CD qui pouvaient facilement aller jusqu'a 150 ou 200FF la galette (soit entre 22 et 30 de nos Euros actuels) pendant des annees, meme pour des oeuvres deja rentabilisees depuis des decennies.

    Bon ben voila, on a pas arrete de leur dire "z'etes trop chers" et ils s'en foutaient. La sanction internet+p2p leur a foutu une claque.

    Bref. Pirater peut parfaitement etre un acte militant

  • [^] # Re: ça marchait encore ce matin

    Posté par  . En réponse au journal megafermeture.fbi. Évalué à 1.

    Non. A chaque fois qu'un moyen technique a ete "contrecarre" par une loi, ca s'est mal termine pour la loi (Hadopi c'est contre le p2p, pas megaupload). SOPA a ete abandonnee (avant meme la journee de mobilisation de Wikipedia & co). Il reste PIPA aux USA cependant.

  • [^] # Re: Les bienfaits de la décentralisation

    Posté par  . En réponse au journal megafermeture.fbi. Évalué à 5.

    j'ai toujours été étonné de la fluxtuation de la présomption d'innocence suivant qu'on ait un lien affectif avec l'accusé.

    Oui, je suis sur que X.Niel pense comme toi.

  • [^] # Re: Et c'est vrai

    Posté par  . En réponse au journal megafermeture.fbi. Évalué à 3.

    j'ai loué pendant des années des VHS puis des DVD dans des magasins aujourd'hui disparu.

    Deux choses:

    1. Moi aussi j'ai beaucoup mate de VHS. Et grace a l'exception sur le droit a la copie, j'ai meme pu copier les films que j'aimais bien. Et meme que j'ai pu preter la cassette [1] Tu fais comment avec la VOD ?

    2. Insinues-tu que le piratage a fait disparaitre ces boutiques ? Parce que si c'est le cas, je te reponds d'avance : "Foutaises".

    [1] Ah oui, quand on arrive a ce moment-la, je sors du cercle familial, et c'est illegal, mechant que je suis -- et que mon pere est aussi.