lasher a écrit 2745 commentaires

  • [^] # Re: Un mélange bordélique d'arguments..

    Posté par  . En réponse à la dépêche Droit d’auteur, quel héritage ?. Évalué à 2.

    Très utile de breveter une technologie A + epsilon quand tout le monde peut utiliser une technologie A qui fait la même chose en pareil…

    Oui, j'ai pensé à ça au moment où je postais, et j'avoue que j'ai honteusement espéré que personne ne relèverait (plus par flemme que par mauvaise foi) ... :-P

    Tiré de ce ce lien :

    Un accord entre les pharmaciens et le gouvernement a été conclu en juin 1999 (décret du 12 juin 1999) :
    * les pharmaciens possèdent un droit de substitution qui leur permet de proposer des médicaments génériques à leurs clients en remplacement de certains médicaments de référence (princeps) prescrits. Ils doivent indiquer sur l'ordonnance le nom du médicament délivré et la posologie proposée.
    * le médecin prescripteur peut refuser la substitution.

    (l'emphase est de moi)

    Et voilà comment on peut potentiellement avoir une connivence entre un médecin/un hôpital/une clinique, etc., et l'industrie pharmaceutique.

    Autre exemple, tiré de ce lien-ci :

    Brand-name drug companies have used a number of strategies to extend the period of ''market exclusivity'' on their drugs, and prevent generic competition.

    This may involve aggressive litigation to preserve or extend patent protection on their medicines, a process referred to by critics as “evergreening”.

    Patents are typically issued on novel pharmacological compounds quite early in the drug development process, at which time the ‘clock’ to patent expiration begins ticking.

    Later in the process, drug companies may seek new patents on the production of specific forms of these compounds, such as single enantiomers of drugs which can exist in both “left-handed” and “right-handed” forms, different inactive components in a drug salt, or a specific hydrate form of the drug salt. If granted, these patents ‘reset the clock’ on patent expiration.

    (là encore l'emphase est de moi)

    Voilà une autre manière d'empêcher un certain type de médicament d'entrer dans le domaine public. Je suis sûr que chercher un peu plus me permettrait de trouver d'autres liens ...

  • [^] # Re: Un mélange bordélique d'arguments..

    Posté par  . En réponse à la dépêche Droit d’auteur, quel héritage ?. Évalué à 3.

    Je vois quand même un rapport : de même qu'on étend le droit d'auteur après sa mort (de 50 à 70 ans, et avant ça de xx années à 50 ans, et avant ça ...), les entreprises de l'industrie pharmaceutique modifient de façon insignifiante la/les molécule/s composant leurs médicament, de façon insignifiante. Ainsi, les molécules sont bien différentes et brevetables, MAIS ont exactement le même effet. Ou comment obtenir un brevet « à vie » sur leurs médicaments (et arrêter la production de la version précédente aussi bien sûr).

  • [^] # Re: Pas d'éthique!

    Posté par  . En réponse au journal Qui maîtrise le code?. Évalué à 2.

    Elles définissent une philosophie (ce qui est libre doit rester libre, par exemple),

    Les BSD ne sont-elles pas libres? Raté, ce n'est pas une limite du libre, le libre s’intéresse à celui qui reçoit le code, ensuite on est libre (d'imposer que ce qui est libre doit rester libre, ou ne pas l'imposer). Je n'ai rien vu dans les 4 libertés qui dise que ce qui est libre doit rester libre (les 4 libertés ne s’intéressent pas au récepteur du récepteur)

    Mauvais argument : les gens qui font dans la BSD ont généralement 2 ou 3 arguments classiques :

    1. Tant qu'on reconnaît ma contribution (citer les auteurs), tout va bien
    2. Je me fous de ce que font les gens avec, c'est leur problème (vraiment ? alors pourquoi ne pas publier dans le domaine public ? Ah ben oui, à cause de mon 1. :-) )
    3. De toute manière, si on nous forke de façon proprio notre projet, nous sommes plus nombreux et plus expérimentés : à ceux qui font du proprio de se faire chier à se synchroniser avec nous. Ça irait plus vite pour eux s'ils nous filaient leurs contributions.

    À cela je rajouterais un quatrième argument : il y a une certaine forme de « gentleman's agreement » parmi ceux qui codent en BSD, du genre « on te force pas, mais ce serait quand même plus poli de nous remonter les bugs ou les features que tu as trouvés/ajoutés, mais c'est toi qui voit.

    Perso j’exècre le terme « libriste », parce qu'il rime un peu trop avec « fondamentaliste » (et pourtant, je me considère comme BSDiste dans l'âme, va comprendre).

    Je pense que l'esprit du journal reste « valide » dans le sens où beaucoup de gens oublient que ce qui a fait que la GPL et la notion de logiciel libre ont été créés, c'est bien une éthique de partage de la connaissance, et que cette connaissance devrait être accessible à qui reçoit l'objet qui la contient (nous sommes bien d'accord, je ne parle pas de « tous »).

    Tu colles aux mots un peu trop je trouve. Par exemple, tu vas sauter à pieds joints sur un mec qui dit que son livre est « libre » (alors qu'il ne respecte pas les 4 libertés du logiciel libre), mais lorsque quelqu'un essaie de dire que le libre ne s'applique pas forcément de la même manière à tous les supports selon leur nature, tu aboies. Je n'y vois pas de contradiction dans ton comportement cependant, simplement, il se trouve que pour toi, voir uniquement les 4 libertés du logiciel libre t'arrange. Et ça ne convient pas à tout le monde.

  • [^] # Re: Pas d'éthique!

    Posté par  . En réponse au journal Qui maîtrise le code?. Évalué à 3.

    De plus en plus, dans les commentaires de Linuxfr, c'est pour des raisons techniques et économiques que le logiciel libre est défendu, et l'argument éthique est moins présent qu'il a pu l'être il y a quelques années.

    Peut-être parce que le libre n'a aucune éthique, et que seuls quelques "anti-système" trollaient seuls dans leur coin?
    Le libre, c'est les 4 libertés. Pour construire Linux ou une bombe nucléaire (ou utiliser Linux pour construire une bombe nucléaire). Si tu y vois une éthique... Moi j'en vois aucune. J'en vois un outil. Technique (accès au code).

    Dire ça, c'est totalement ignorer « l'esprit des lois » : tu choisis d'ignorer le côté éthique lié au mouvement des logiciels libres, tu le nies, ça n'en rend pas moins la chose vraie : la première personne à avoir réellement pensé et tenté de formaliser ce qui rendait un logiciel libre¹, c'est quelqu'un qui a fait en sorte qu'au moment où il créait sa propre licence libre, elle assurerait que redistribution du programme == redistribution des sources...

    Oui bien entendu, on peut toujours faire en sorte de respecter la loi à la lettre, et ce faisant détourner l'intention originelle de la loi (ou en ce qui nous concerne, de la licence). Tivo l'a bien fait, après tout. Ils respectent la GPL (v2) à la lettre. Et techniquement/légalement, il n'y a rien à faire. Nous sommes bien d'accord. Mais la notion de partage qui est la base sur laquelle RMS s'est basé pour définir le logiciel libre et la GPL, elle, n'est plus là. Pas dans son acception originelle.

    [1] Le logiciel libre (i.e. qui respecte les 4 libertés selon Stallman) existait avant bien entendu. Simplement, à ma connaissance, personne n'avait tenté d'en faire une catégorie explicitement : il s'agissait juste d'un usage normal (surtout dans les milieux académiques).

  • [^] # Re: Réponse d'Elsevier

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le libre accès et l'appel au boycott contre Elsevier. Évalué à 2.

    Hum. J'aimerais faire une petite mise au point sur le métier de chercheur en général. Un chercheur effectue très souvent trois métiers en un :

    1. Chercheur, c'est-à-dire qu'il travaille sur un domaine donné, et essaie de trouver des choses originales. Quand il croit avoir trouvé quelque chose d'intéressant avec des résultats concluants, alors il va chercher où publier (en fonction du niveau de la découverte, du temps qu'il lui faudra pour finir d'obtenir tous les résultats dont il a besoin, etc.). Je reviendrai sur ce point plus tard.
    2. Administratif : il faut rédiger des propositions pour obtenir des financements. Il faut aussi rédiger des livrables/rapports pour justifier ces financements et donner des conclusions à propos du thème de recherche sur lequel on a été payé. Dans mon équipe actuelle, les rapports sont trimestriels pour certains projet donnés, et parfois mensuels (mais moins gros) pour d'autres.
    3. Enseignant : il faut transmettre le savoir accumulé aux générations futures. Soit dit en passant, tous les chercheurs ne sont pas obligés de le faire, mais la plupart enseignent au moins une trentaine d'heures par an.

    Revenons sur le premier point. Si je soumets ma recherche pour une publication, qui pourrait évaluer mon travail ? Les autres chercheurs de mon domaine, bien entendu. Ce qui signifie que de toute manière, les chercheurs s'évaluent et se critiquent entre eux, et que c'est aussi une partie de leur job de le faire. J'évalue une dizaine d'articles par an environ (peut-être un peu plus, mais sans doute pas plus de 15/an je pense). Chaque article me prend entre un jour (s'il s'agit d'un sujet que je connais très bien) et une semaine (s'il s'agit de quelque chose de très éloigné de mon domaine d'expertise). J'inclus le temps pris pour rédiger mes commentaires dans tout ça. Disons qu'en moyenne un article me prend 2 jours à évaluer. Ça signifie que je consacre entre 20 et 30 jours par an seulement à l'évaluation du travail de mes collègues chercheurs. Et c'est normal, ça fait partie de la description du boulot de chercheur.

    La sélection, les allers-retours entre comité de relecture et chercheurs se fait indépendamment des maisons d'édition. Bref, le boulot de la maison d'édition arrive ensuite, quand il faut produire les actes d'une conférence, d'un journal ou d'un colloque en règle générale.

    La partie revue d'articles de recherche n'est donc pas rémunérée, mais je trouve cela normal. On n'a pas d'un côté les chercheurs, et de l'autre les évaluateurs. De plus très souvent on distribue à un prof ou un chargé de recherche un ensemble d'articles, et il va ensuite les distribuer à son équipe pour évaluation. Dès lors, comment rémunérer les évaluations d'articles ? Former un chercheur (c'est-à-dire un étudiant de master ou un thésard) c'est aussi lui donner des articles à évaluer, parmi l'état de l'art.

    Les maisons d'édition arrivent donc ensuite, lorsque les articles sont soumis, corrigés, etc. Ce sont les maisons d'édition qui se chargent de rendre le tout cohérent, etc. Bref, de faire un boulot d'édition. Ni plus, ni moins. C'est un boulot important. Ce qui est gênant avec la façon dont ça se passe en règle générale, c'est que très souvent, un auteur doit céder son copyright à la maison d'édition. Les raisons sont souvent spécieuses (surtout maintenant que la publication électronique existe) : les tirages sont très faibles et donc coûtent cher (pour des documents qui peuvent atteindre 500 pages parfois), et il faut maintenir le portail d'accès aux publications, en incluant le moteur de recherche, etc. Sauf que, manque de pot, le tirage, on en a plus grand chose à faire désormais. Et oui, il faut maintenir le/les sites web, mais soyons sérieux, il s'agit de coûts fixes pour la plupart, et le ou les auteurs de l'article ne touche(nt) rien dessus.

    Là encore, que je ne touche pas d'argent sur une recherche où je suis déjà payé, je n'ai pas de problème. Qu'une maison d'édition se fasse un peu d'argent pour payer ses employés, le/les sites web, etc., pas de souci. Qu'elle fasse du bénéfice ne me pose pas de problème non plus. Qu'elle fasse payer le fruit d'une recherche très souvent publique au prix fort, c'est par contre quelque chose qui m'écœure. Cette recherche, payée avec les deniers du peuple (quel que soit le pays) est rendue inaccessible par ce système. Oui, il y a des moyens de circonvenir à cela (inclure l'article sous forme de version étendue, avoir une mise en page différente, etc.), mais ça reste du « bricolage ».

  • [^] # Re: boycotter … jusqu'où ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le libre accès et l'appel au boycott contre Elsevier. Évalué à 2.

    Oui alors euh. La fac où je bosse a des licences pour IEEE, ACM, et Springer (en partie au moins), et même si beaucoup des articles sont dispo sur CiteSeer, il en existe encore qui ne le sont pas. Et dans ce cas, je suis bien content d'avoir accès à ACM et IEEE. Je ne dis pas que c'est « bien », juste que c'est nécessaire pour faire mon boulot.

    J'adorerais n'avoir à aller que sur Arxiv ou CiteSeer pour lire des articles, ou savoir que mes articles sont dispo là-bas, mais ce n'est malheureusement pas le cas. Et lorsque je cite des articles, qui plus est des articles fondateurs (je te propose de chercher l'article de deux pages de L.Lamport sur Sequential Consistency sans avoir accès à la bibliothèque de l'ACM), si je veux pouvoir vérifier quoi que ce soit, il me faut cet accès aux bibliothèques/librairies numériques.

    Enfin, je trouve infiniment triste de devoir céder mon copyright aux maisons d'édition alors que désormais, comme le faisaient remarquer un tas de gens, il est si simple d'héberger sur sa page l'article qui a été accepté, et qu'il n'est plus réellement nécessaire d'imprimer les actes d'une conférence ou d'un journal (il « suffirait » de donner un accès aux auteurs aux actes en questions, et ceux-ci le mettraient en ligne, sur leur site web par exemple — inutile de payer pour une grosse bande passante pour les éditeurs du coup).

    Bref bref.

  • [^] # Re: Durex sed lex

    Posté par  . En réponse au journal megafermeture.fbi. Évalué à 2.

    Ça dépend de ta définition de « loi ».

  • [^] # Re: Durex sed lex

    Posté par  . En réponse au journal megafermeture.fbi. Évalué à 3.

    J'ai un faible pour les filles asiatiques. Je crois bien qu'il faudrait différencier le mariage entre Français bien français de souche et le mariage entre français et asiats. Et faudrait que les couples mixtes asiats-français de souche assument aussi. Merde quoi.

    Bref. Je suis assez pour ce que j'avais lu quelque part : laissons le mariage aux institutions religieuses (qui elles peuvent bien être homophobes si ça les chante), et ne gardons que les unions civiles quand ça concerne l'état. Comme ça, un seul contrat (plus de PACS, ou alors si justement : PACS pour tout le monde), mêmes droits en ce qui concerne la succession, les devoirs de solidarité, les réductions d'impôts (ou pas), etc.

  • [^] # Re: Les bienfaits de la décentralisation

    Posté par  . En réponse au journal megafermeture.fbi. Évalué à 3.

    Moi je pensais surtout au cote "sulfureux" de Niel (qui dit lui-meme qu'il a deconne et qu'il a paye pour ca) a l'epoque du minitel. Si on se contentait de regarder son passe, il faudrait douter des offres de Free...

  • [^] # Re: ...

    Posté par  . En réponse au journal megafermeture.fbi. Évalué à 9.

    Alors je suis d'accord avec toi, son argumentation est faiblounette, mais :

    Le téléchargement illégale n'est pas un acte militant

    Si. Le moment ou j'ai ralenti sur mes telechargements a coincide avec mes premieres rentrees d'argent. Quand eMule & co sont arrives, j'avais deja arrete de telecharger en p2p. Le moment ou DAVDSI est sortie, je ne telechargeais plus (par contre je copiais ou rippais toujours des CD/DVD). Quand HADOPI est passee, et apres avoir ecoute pendant des heures les debats et m'etre demande quel autre organe servait au gouvernement a reflechir (parce que clairement c'etait pas le cerveau), etre alle manifester (OK, nous etions genre 400, ce qui est ridicule, je l'admets volontiers), avoir tente de sensibiliser mon entourage non-geek, etc., ben j'ai utilise un client bittorrent pour la premiere fois pour autre chose qu'une ISO de distribution libre. A ce niveau-la, je suis assez d'accord avec ce monsieur, et j'aimerais bien que toutes ces lois pourries censees soi-disant renforcer la propriete intellectuelle, le droit d'auteur et le copyright passent, au point que la population qui n'en a rien a foutre se sorte les doigts du cul.

    En attendant, je loue des DVD a 1$ ici aux USA, je les rippe quand ils sont bons, et je distribue le DivX autour de moi si qq1 est interesse. Et ca, que ce soit en p2p ou mano a mano, France ou USA, c'est deja illegal. Et aussi, je sors le client torrent de temps a autres tiens. Et je deviens seeder pour quelques heures aussi. Parce que "le peuple" n'a jamais vote pour que les droits d'auteur soient rallonges de 20 ou 40 ans apres la mort de l'auteur d'une oeuvre (loi Mickey & co). Ni aux USA, ni en Europe, ni nulle part en fait.

    Je vais faire un "anti-parallele" (non ca fait pas un "orthogonal" :P) avec la loi sur l'interdiction de fumer dans les lieux publics: la loi prevoyait initialement que les lieux fumeurs fournissent une zone non fumeur, non polluee. Les bars/restos n'ont, pour la plupart, jamais respecte la loi (le bar "Les furieux", a Paris, avait UNE table non-fumeur au milieu d'autres tables fumeurs). Au final, ca fait que l'Etat a dit "allez vous faire foutre" et a interdit le tabac partout, sauf si le fumeur va dans un bocal avec "hotte" et ou il fait putain de froid (j'ai ete fumeur, je reste fumeur occasionnel quand je suis bien bourre, donc la hotte, ca me touche un peu).

    Bon ben voila, d'un cote tu as des gens comme Stallman qui reflechissent et proposent des trucs du genre un copyright limite a 10 ans (en constant que les chiffres montrent qu'une oeuvre musicale ou cinematographique rapporte le plus pendant les 3 premieres annees en moyenne), et aussi une organisation genre SACEM/RIAA, avec une repartition de la collecte de sous qui suit une loi en racine cubique et pas lineaire pour la retribution des artistes.

    De l'autre, tu as les maisons de disques, la RIAA, la MPAA, la SACEM et leurs potes qui reclament le droit de nous revendre 5 fois le meme morceau de musique ou le film sous pretexte que le medium est different (vinyle, CD, cassette audio, mp3, super audio CD -- bon celui-la est mort-ne, certes...). Quand le CD est arrive, les gens ont trouve que c'etait super cher quand meme, et qu'en plus toute la discotheque qu'ils avaient n'etait pas dispo en CD. La promesse des maisons de disque ? "T'inquiete gamin, on va les reediter, mais la faut qu'on rentabilise la techno, tu vois ?" (la techno coutant franchement pas cher pour produire des CD en masse, comme tout le monde le sait...).
    Il a fallu la vente de graveurs de CD, Napster, et Internet en regle generale pour que l'industrie du disque se reveille et baisse le prix de CD qui pouvaient facilement aller jusqu'a 150 ou 200FF la galette (soit entre 22 et 30 de nos Euros actuels) pendant des annees, meme pour des oeuvres deja rentabilisees depuis des decennies.

    Bon ben voila, on a pas arrete de leur dire "z'etes trop chers" et ils s'en foutaient. La sanction internet+p2p leur a foutu une claque.

    Bref. Pirater peut parfaitement etre un acte militant

  • [^] # Re: ça marchait encore ce matin

    Posté par  . En réponse au journal megafermeture.fbi. Évalué à 1.

    Non. A chaque fois qu'un moyen technique a ete "contrecarre" par une loi, ca s'est mal termine pour la loi (Hadopi c'est contre le p2p, pas megaupload). SOPA a ete abandonnee (avant meme la journee de mobilisation de Wikipedia & co). Il reste PIPA aux USA cependant.

  • [^] # Re: Les bienfaits de la décentralisation

    Posté par  . En réponse au journal megafermeture.fbi. Évalué à 5.

    j'ai toujours été étonné de la fluxtuation de la présomption d'innocence suivant qu'on ait un lien affectif avec l'accusé.

    Oui, je suis sur que X.Niel pense comme toi.

  • [^] # Re: Et c'est vrai

    Posté par  . En réponse au journal megafermeture.fbi. Évalué à 3.

    j'ai loué pendant des années des VHS puis des DVD dans des magasins aujourd'hui disparu.

    Deux choses:

    1. Moi aussi j'ai beaucoup mate de VHS. Et grace a l'exception sur le droit a la copie, j'ai meme pu copier les films que j'aimais bien. Et meme que j'ai pu preter la cassette [1] Tu fais comment avec la VOD ?

    2. Insinues-tu que le piratage a fait disparaitre ces boutiques ? Parce que si c'est le cas, je te reponds d'avance : "Foutaises".

    [1] Ah oui, quand on arrive a ce moment-la, je sors du cercle familial, et c'est illegal, mechant que je suis -- et que mon pere est aussi.

  • [^] # Re: Mhh

    Posté par  . En réponse au journal SOPA pénible. Évalué à 3.

    Oui, je suis bien d'accord. Pedobear, c'est vraiment toi.

  • [^] # Re: on parle bien de Bouygues?

    Posté par  . En réponse au journal Bouygues Télécom se fait tout grognon à cause de Xavier Niel. Évalué à 0.

    Mon problème avec de type de raisonnement, c'est que c'est forcément la prime au dernier arrivé.Pour s'imposer dans un marché saturé, Free est forcément obligé d'essayer de casser les prix. Est-ce pour cela de forcément les autres se sont foutus de la gueule du monde ?

    Oui.

  • [^] # Re: les technologies passent, la science reste

    Posté par  . En réponse au journal Epitech: de la passion à l'expertise. Évalué à 3.

    Une amie qui n'est passée que par la fac (agrégée de maths, docteur en crypto tout ça tout ça) me disait que de son point de vue, avant l'année de licence (donc L3 désormais), elle trouvait qu'on n'apprenait pas réellement à faire des démonstrations en maths. Selon ce qu'elle me disait, on apprend à redémontrer, mais pas forcément à démontrer « tout court ». Donc de ce point de vue, pour elle, DEUG ou prépa, c'est kifkif. :)

  • [^] # Re: les technologies passent, la science reste

    Posté par  . En réponse au journal Epitech: de la passion à l'expertise. Évalué à 2.

    Oui. Moralité : si tu veux intégrer une école après une licence (ou même valider la licence !) il faut bosser. Sans doute autant qu'en prépa pour aller dans une grande école, et en tout cas pas mal si tu veux ta licence. Du coup, l'avantage de la prépa c'est que l'élève est forcé de bosser régulièrement (à cause des devoirs maison hebdomadaires, des colles, etc.), là où la fac laisse l'étudiant libre de glander, et de se souvenir que le partiel a lieu dans une semaine, sans aucune note intermédiaire pour le rattraper...

  • [^] # Re: Je pense que tu es mal barré pour ton activité future

    Posté par  . En réponse au journal Contexte de ma démarche aux prud'hommes et conseil aux nouveaux patrons relatif au code du travail. Évalué à 3.

    Aux USA ils ont tout compris: « corporations are people » ! (et je déconne pas)

  • [^] # Re: Je pense que tu es mal barré pour ton activité future

    Posté par  . En réponse au journal Contexte de ma démarche aux prud'hommes et conseil aux nouveaux patrons relatif au code du travail. Évalué à 2.

    Ah ben c'est bon à savoir pour quand/si je reviens en France pour de bon... :)

  • [^] # Re: Je pense que tu es mal barré pour ton activité future

    Posté par  . En réponse au journal Contexte de ma démarche aux prud'hommes et conseil aux nouveaux patrons relatif au code du travail. Évalué à 0.

    Manque de bol, une période d'essai, c'est deux fois trois mois au mieux ... :)

  • [^] # Re: legal

    Posté par  . En réponse au journal Le site Floss4Science.com. Évalué à 4. Dernière modification le 15 janvier 2012 à 23:42.

    J'ai plussoyé. Cependant, j'ai un problème avec cette partie de ton commentaire :

    Enfin, le logo CC-by-NC-ND apposé sur chaque page est incompatible avec le FLOSS (au sens de la FSF et au sens de l'opensource selon l'OSI) : est-ce voulu ? C'est peut-être un choix un peu rapide d'une licence affichée pour les contenus, incompatible d'ailleurs avec le § legal indiqué ci-dessus ?

    FLOSS = « Free and Libre Open Source Software ». Il dit qu'il voit pas le rapport avec un logo qui par essence n'est pas du logiciel.

    Il dit surtout qu'il faudrait qu'il lise plus soigneusement... (j'ai barré la vilaine phrase). Donc euh oui, du coup, je suis d'accord avec ce que tu dis finalement, c'est bizarre d'avoir des contenus explicitement « à la discrétion de l'auteur du document » et dans le même temps de déclarer tout en CC-by-NC-ND… Est-ce que ce ne serait pas plutôt la « forme » du site plus que le contenu (sa structure, etc.) qui est concernée dans ce cas ?

  • [^] # Re: les technologies passent, la science reste

    Posté par  . En réponse au journal Epitech: de la passion à l'expertise. Évalué à 7.

    Ouaiiis, je suis d'accord !

    ... Bon OK, j'ai fait un IUT puis une école d'ingé, mais, même, il faut en chier ! Aussi, le coup de « ça forge le caractère », merci bien, mais ça ira. On m'avait aussi dit ça à propos de passer la bite au cirage.

    Plus sérieusement, je pense que la filière prépa est bonne, mais ce que beaucoup de gens oublient, c'est que le programme entre MPSI/PCSI est le même que pour les licences en fac¹. Simplement, au lieu de faire le programme en deux années scolaires, on le fait en une année et demie à cause ... des concours. Je pense que les deux sont plutôt complémentaires, mais je connais un bon nombre d'ingés qui sont passés par autre chose que la prépa et qui n'ont eu aucun problème majeur à intégrer une école.

    Pour connaître certaines facs relativement bien, je peux aussi dire que pas mal de cours d'info sont de bonne qualité, et qu'il n'est pas besoin d'aller en école (même si, il faut bien l'avouer, les moyens en école sont souvent plus gros qu'en fac, pour des effectifs plus réduits).

    En ce qui concerne les « fondamentaux » j'ai tendance à être d'accord, même si ça dépend aussi beaucoup de ton activité. Un pote bosse pour une boite qui fait de la géolocalisation, donc tout ce qui est algo et géométrie est super important pour son boulot. J'ai fait de la micro-optimisation de code pour calcul haute-performance : la base des probas pour vérifier que mes tests et mes résultats veulent dire quelque chose est suffisante. Par contre, il a fallu que je me tape des révisions d'algèbre linéaire pour piger comment certaines optimisations de programme peuvent être accomplies. Mais tu sais quoi ? On voit ça pendant 2 trimestres en IUT. :-)

    [1] Exception faite des prépas « étoile »

  • [^] # Re: Ah, ce bon viel intra !

    Posté par  . En réponse au journal Epitech: de la passion à l'expertise. Évalué à 3.

    À ma connaissance, les cours magistraux et TD ne sont pas obligatoires à la fac (alors qu'en STS, IUT, et la plupart des écoles d'ingé, si). J'avais dû m'absenter en urgence pendant près de deux semaines, et quand j'ai demandé à mon responsable des études où il fallait que je donne un justificatif il m'a répondu que « Depuis 68, plus besoin de justification ».

  • [^] # [Vive le HS !] Recrutement de nouveaux diplômés ou de stagiaires

    Posté par  . En réponse au journal Epitech: de la passion à l'expertise. Évalué à 5.

    On prend le CV, et on barre la liste des competences qui sont directement lies a l'enseignement recu par le candidat.

    Sur mon CV il y avait marqué « Perl » dans mes compétences. Est-ce que tu aurais considéré que c'était lié à ma formation ? Si oui, pourquoi ? Si non, pourquoi ?¹

    Je n'avais aucun projet d'envergure à mon actif lorsque j'étais en IUT ou en école. Du coup je ne voyais pas l'intérêt de dire « hé, j'ai écrit des scripts pour gérer des playlists en Perl pour pouvoir utiliser ogg123 avec ! », étant donné que je trouve qu'il s'agit de trucs triviaux à programmer (un « mauvais » programmeur mettra simplement plus de temps qu'un « bon » programmeur à finir le script).

    Je pense sincèrement que préjuger de la « curiosité » d'un étudiant/stagiaire potentiel est très très difficile.

    Par exemple, un autre truc est que maîtriser l'environnement unix/linux nécessite beaucoup de temps. L'environnement Windows n'est pas naturel non plus, mais c'est l'environnement par défaut du coup pas mal de gens ont appris à s'en servir et ont intégré son fonctionnement. Du coup si en tant qu'étudiant je te dis que « je sais me servir d'unix et j'ai mon propre serveur à la maison », tu considères que c'est un « projet perso » ? Et si je dis juste « je maîtrise Linux » ? Où se trouve la limite ?

    On peut être curieux et ne pas avoir fait « beaucoup » non plus : on peut n'avoir JAMAIS réellement programmé en (disons) OCaml, mais avoir voulu voir à quoi ça ressemble. C'est de la curiosité, mais il n'y a aucune preuve concrète que je sais me débrouiller mieux qu'un autre.

    Je crois qu'à l'époque mon CV racontait quelque chose du genre (dans la section « compétences techniques ») :
    - Maîtrise de l'environnement UNIX (Linux, FreeBSD, OpenBSD), et des services de base (Packet Filter, NAT, Apache [Note que je savais juste l'installer et le configurer de façon basique], MySQL [idem], etc.
    - Langages: C (bon), C++ (débutant), PROLOG (débutant), LISP (débutant), XML/HTML/XSL (intermédiaire [ce qui n'était pas tout à fait vrai mais bon]), Java (intermédiaire), Perl (bon), Javascript (intermédiaire [et c'était à l'époque où AJAX pointait à peine le bout de son museau]), SQL (intermédiaire).

    J'en ai p'tet oublié sur le côté. L'idée étant que j'ai toujours été honnête concernant mon niveau réel pour chaque langage que je décrivais (après est-ce que ça correspondait à la réalité ou pas, c'est un autre problème).

    [1] Indice: il existe une UV dans l'école d'où je viens où ils utilisent Perl pour faire du web sémantique. Je n'ai pas appris le langage là-bas (j'ai juste lu le bouquin de R.Schwartz), mais j'aurais pu.

  • [^] # Re: Mouarf !

    Posté par  . En réponse au journal Epitech: de la passion à l'expertise. Évalué à -1.

    T'es sûr de toi ? Parce que je sors d'une école d'ingénieur (que je ne considère pas être une Grande École au sens de Centrale, Polytechnique ou les Mines par exemple), et on me disait très clairement que par exemple dire « ingénieur technico-commercial » ne correspondait à rien : tu as le « droit » de mettre ça comme nom, mais ce n'est qu'un nom, et pas un titre.

    Si dans ta signature ou ta carte de visite tu marques que tu es ingénieur, de ce que j'avais compris, ça voulait dire « je suis passé par une école qui m'a délivré le diplôme ».