C'est toujours le même problème avec Windows, ça marche jamais comme il faut ...
Ah ben c'est vrai que le DLL hell de windows n'a pas son équivalent (SO hell) sous linux... Rah lala.
C'est vrai qu'à une époque, y'avait jamais de problème de dépendances avec les RPM. Maintenant c'est sûr, on a yum, urpmi, apt, ... Mais ça n'a pas toujours été le cas.
« Outlook : Des bugs oui, mais ca n'a rien a voir avec un OS ou je me trompes ? »
C'est une remarque extrêmement pertinente. Imaginons un instant que Linux se répande réellement dans les foyers (je l'espère hein, mais y'a encore du chemin avant que cela ne soit vrai). De deux choses l'une : soit il y a une répartition homogène des utilisateurs sur les clients de courriel ; chaque client (il n'y en a pas des milliers) a donc potentiellement des milliers d'utilisateurs, voire des centaines de milliers. Un virus qui trouverait une faille pour l'un de ceux-là réussirait donc à contaminer un nombre important de machines, mais les autres utilisateurs ne seraient pas inquiétés ; soit un client se démarque des autres (et à mon sens, il y a bien plus de chances que le grand public se concentre sur deux ou trois solutions plutôt que des dizaines), et le mal sera encore plus flagrant en cas de contamination.
Prenons le cas de Firefox : si je me souviens bien, tout un tas de machins sont installés dans le compte de l'utilisateur local, sans qu'il y ait réelle vérification. Rien n'empêcherait un programme malicieux de tirer partie d'une faille (par exemple, en allant sur un site web/en lisant un mail en html qui demanderait un plugin tout à fait valide, que firefox proposerait de télécharger, et en exploitant une faille mise en évidence sans le vouloir par ledit plugin). On peut trouver tout un tas de cas comme ça.
Alors oui, ça réduit le problème à des logiciels et plus l'OS en lui-même, mais Windows aussi commence à se sécuriser bien plus sérieusement (je parle de l'OS, pas d'outlook/ie/etc).
« SI c'est un problème de Freebox, Free propose un échange standard sans frais d'expédition pour le client. »
Oui enfin, le dispositif d'échange, c'est d'aller dans un point de distribution de colis (« Kiala » je crois), et c'est à toi de te déplacer pour récupérer la freebox (et apporter la tienne au passage pour faire l'échange). Donc tu vas chez un déménageur/un cordonnier/un fleuriste/etc pour récupérer ton colis. Du coup j'ai deux remarques à faire :
1/ Au téléphone, c'est à toi de savoir quel est le point kiala le plus proche de chez toi (j'ai un couple de collègues qui viennent de déménager au fin fond de l'Ile de France, heureusement qu'ils bossent dans une ville relativement grande et qu'ils ont pu aller se faire livrer chez un commerçant sur le chemin du boulot, sinon ils étaient bons pour prendre la voiture pour aller chercher leur colis « sans frais » dans un bouis-bouis que la personne de chez Free n'a même pas su trouver). Donc Free n'a pas d'outil pour savoir quel est le point kiala le plus proche de chez toi, ce qui est gênant tout de même (la coopération a des limites [1]). J'habite Paris, donc je suis clairement avantagé car au pire je perds 20 à 40 minutes de mon temps pour aller chercher mon colis (aller-retour) ; ce n'est pas le cas de tout le monde [2].
2/ Ce système a un inconvénient : tu perds du temps (et parfois de l'argent - l'essence, ça coûte) pour aller chercher ton colis ; il a aussi un avantage : tu n'es pas obligé de rester chez toi entre 14h et 18h un jeudi après-midi (et donc griller un jour de congés/RTT) pour recevoir le colis. En ce qui me concerne c'est un compromis acceptable, mais de toute façon je suis piéton dans une ville où les transports en commun sont somme toute bien foutus.
[1] Parce qu'ils sont gentils chez Free, mais dès que tu as le malheur de répondre « oui » à la question « avez-vous un ami qui possède une freebox », ils refusent d'aller plus loin dans la procédure (ça leur permet de gagner du temps). Et si la coopération entre le client et le fournisseur de service, je suis tout à fait pour, là c'est dépasser les bornes des limites ! :-) Parce que faire coopérer TOUS les clients de free à la fois, c'est franchement gonflé.
[2] Et encore, mon point kiala était en vacances quand j'y suis allé, donc le paquet a été rerouté vers un autre point, et je ne l'ai su qu'en appelant free, car le machin automatique qui envoie les SMS avait considéré que le premier point d'arrivée, même en vacances, avait été un succès pour la livraison.
« Je veux juste dire que la recherche ca serait bien qu'il y pense un peu autrement que juste 'comment avoir l'arme la plus efficace' »
C'est un peu pour ça que j'avais tenté de nuancer ton propos plus haut, en citant tout un tas d'applications de recherches qui se servent de supercalculateurs dans des buts autres que pour faire plaisir à la défense.
De plus, ton problème au CEA n'est pas dû ... au CEA, comme tu viens de le dire (franchement, t'as pas été très honnête sur ce coup-là). Par contre oui, je confirme : dans la recherche publique, c'est souvent au chercheur d'avancer les fonds/le boulot, pour ensuite seulement se faire rembourser (vivent les confs à 2000 ¤ pour le billet d'avion \o/). On peut éventuellement demander une avance, mais c'est fastidieux à faire, et pas toujours possible.
« Le CEA/DAM de bruyere le chatel ...
Ah c'est le truc ou quand tu descend du bus, tu as un maitre chien et un gars avec un fusil à pompe pour rentrer, non ? »
Étonnant, dans un endroit où des secrets militaires et technologiques sont entreposés, où des informations qui tomberaient entre de mauvaises mains pourraient vraiment faire du mal non-seulement à ce pays, mais à beaucoup d'autres aussi, on est paranoïaque ? Vraiment, je ne peux qu'acquiéser et me ranger à ton avis, ça en fait automatiquement un endroit de pourris par excellence (tu permets, vue la virulence de tes propos, je me permets de légèrement déformer les tiens).
Tu peux m'expliquer en quoi ça a rapport avec le CEA DAM ? Tu cites les chiffres pour le budget de l'état français là, pas ceux du CEA. Alors oui, pour pouvoir se servir de Tera 10, il faut montrer patte blanche ; il faut se présenter physiquement au CEA (avec le bus/la voiture, etc) ; ce n'est même pas toi qui va lancer le programme, l'horreur ! D'un autre côté, je vois mal l'un des plus gros supercalculateurs du monde être accessible depuis internet, pour risquer de se faire pirater, et servir à commettre des infractions.
J'ai surtout réagi au côté « les possesseurs de super calculateurs, tous pourris ! » que tu as sorti deux messages plus haut. Tu trouves que j'exagère ? Loin de moi l'idée de dire que le CEA DAM n'utilise pas son super calculateur pour effectuer des modélisation dans les cas que tu décris, par exemple - après tout, DAM = Direction des Applications Militaires, quand même. Mais applications militaires ne signifie absolument pas « armement militaire seulement ».
Et je réitère : certes, on ne pourra pas se servir de boinc pour faire du calcul sur Tera 10, mais les supercalculateurs ne servent pas qu'à tuer, et même très souvent servent à comprendre les phénomènes naturels, ou servent en pharmacologie, etc. J'ai cité la DAM pour une raison très simple : malgré leur engagement militaire, ils ont une politique vis à vis de la recherche qui est à la fois pragmatique (ils font quand même dans les applications industrielles, aussi) mais - ne t'en déplaise - ouverte : du moment que l'objet de la recherche ne dépend pas d'un quelconque label « top secret »/« secret défense » ou que sais-je, ils lâchent leurs logiciels en CeCILL par exemple.
Et oui, le CEA fait sans doute aussi payer assez cher l'utilisation de son cluster à ceux qui ne sont pas des partenaires. Heureusement, l'état français est un partenaire du CEA (étonnant, non ?). Et un certain nombre de labos universitaires travaillent avec aussi.
Concernant l'acceptation des contributions de n'importe qui : lorsqu'ils lâchent un logiciel en CeCILL, ils assurent le support, et évidemment, ils acceptent tous les patches, par exemple. :-)
Si un logiciel libre de calcul haute performance (maillage, éléments finis, que sais-je) est vraiment puissant, je doute que le CEA - ou toute autre organisation possédant un supercalculateur - refuse de s'en servir, de l'améliorer, et de relâcher les modifications - en fait, je suis même plutôt persuadé du contraire.
« Ensuite vas m'expliquer pourquoi apres avoir fait un stage en été au cea/dam de bruyere le chatel justement, ben en décembre je suis toujours pas payé. Mais je croyais qu'il y avait tant de sous pour la recherche! »
Je ne vois pas le rapport avec ce qui a été dit juste avant. Et que tu n'aies pas été payé, c'est très dommage pour toi, mais je vais te dire : tu es le premier que je connais qui y as fait un stage qui me dise ça (si si). Tous les autres que je connais y ont été payés en temps et en heure.
Sinon, j'ai pas trop eu l'impression que le CNRS et l'INRIA avaient des problèmes de collaboration avec le CEA (DAM en l'occurrence) lors de leurs réunions...
... On les utilise aussi dans le cadre d'études sismologiques, pour comprendre comment les tremblements de terres (dont on a les relevés) se sont déroulés, et comment exploiter ces données pour pouvoir éviter certaines catastrophes à l'avenir.
On s'en sert pour calculer la houle dans les ports pour savoir où entreposer certains produits dangereux qui n'aiment pas être trop remués.
On modélise un nombre pas possible de variables pour pouvoir examiner ce qui est relié à l'activité météo.
On modélise aussi tout un tas de trucs pour les centrales (nucléaires ou pas).
Blue Gene sert pour la bio-informatique, etc.
Bref, la simulation pour les armes nucléaire n'est qu'un aspect de l'usage fait par les super calculateurs. Même Tera 10, qui se trouve au CEA DAM (donc armement militaire, tout ça), sert aussi en grande partie à effectuer des calculs qui n'ont rien à voir avec l'armement, mais avec la simulation de phénomènes naturels, etc.
Bon, je vais supposer que tu as lu le document déjà donné deux ou trois fois précédemment. L'API interne ne concerne que ... la tambouille interne du noyau. Mais ledit document précise bien un truc : si jamais quelqu'un modifie une api, c'est à sa charge de répercuter le changement d'API sur le code noyau, i.e. l'intérêt de tout ça c'est la factorisation de code, et d'avoir à effectuer le moins de changement dans les pilotes eux-mêmes. Si ces derniers sont inclus dans le noyau officiel, alors oui, ils seront aussi modifiés en conséquence ; sinon, c'est à charge de celui qui fournit le pilote de le modifier. Ça me semble assez logique, finalement.
Le côté « oui mais bon, les API stables, ça permet de pouvoir garder une compatibilité plus longtemps, etc » ne tient pas selon moi dans une optique de logiciel libre, car si tu fais du code hors-noyau (le plus souvent propriétaire), alors de toute façon il ne te reste plus qu'à maintenir un seul et unique driver - ce qui suppose que tu suis les changements opérés dans le noyau, certes, mais d'un autre côté, ça fait partie du jeu : de ce que j'ai compris, seuls les pilotes codés avec les pieds [1] et ceux qui sont proprio sont concernés, au final. Dans le premier cas, je comprends qu'une équipe de développement n'ait pas envie de servir de debugger pour un pilote qui gagnerait à être proprifié. Dans le deuxième, si tu fais du propriétaire, et tu assumes un chouilla. Ça ne me semble pas démesuré, comme principe.
Pour faire un rapide résumé/traduction de stable_api_nonsense.txt :
- Croire qu'avec une API stable, on obtient une ABI stable est faux, car suivant le compilateur utilisé, par exemple, les alignements, lef ait d'inliner certaines fonctions, etc. changent ; stabilité = nil.
- suivant les options noyau choisies, on se retrouve avec des champs qui apparaissent ou disparaissent dans les structures, l'alignement va changer, etc. ;
- Il y a tout plein d'architectures différentes supportées par linux ; aucune compatibilité binaire entre elles donc.
Donc on se retrouve avec l'obligation de devoir utiliser un compilateur pour une distribution et une architecture spécifiques, si on veut pouvoir garder cette propriété de stabilité. Sans parler du côté SMP/SMT/CMP/MonoProc qu'on doit choisir...
Je m'arrête là. Comme il a été dit plus tôt ( https://linuxfr.org/comments/785368.html#785368 ) tout cela tient plus au modèle choisi qu'à quelqu'un ayant tort ou raison. Par contre, si pour un OS comme celui de MS (ou d'Apple, d'ailleurs), utiliser une seule architecture ainsi qu'un seul noyau permet de réduire fortement les inconvénients cités précédemment, je ne vois pas comment Linux pourrait faire de même.
[1] D'après les critères de qualité de l'équipe de dév. du noyau, certes.
« 1°) trouver un graphe hamiltonien
2°) parcourir ce graphe hamiltonien et attribuer un poid en fonction de la position géographique du lien
Tu vois 2 lignes ... Et ben essaie de me trouve un algo dans P. »
Je crois que la preuve a été démontrée dans « Numb3rs ».
Mouais, perfectionniste, perfectionniste ... Un vrai perfectionniste va être obsédé par son code pour que celui-ci non-seulement marche, mais en plus soit le meilleur qui soit. Il est compulsif obsessionnel, quoi. Ce que tu décris est le syndrôme du poil dans la main. Je connais bien, j'ai un baobab dans la mienne.
Tout est question de concentration, et/ou de motivation.
J'ai croisé quelques perfectionnistes : ils ont fait des trucs déments (pas tous, cela dit). Ben c'est simple, ils n'avaient aucun autre projet entre temps (sauf éventuellement ceux du boulot). N'empêche, au bout d'un certain temps, si tu ne donne pas un côté pragmatique à tes projets (« ouais bon ok, c'est crade, mais le code est bien isolé, je pourrai le changer plus tard »), tu n'iras pas très loin, et tout restera au même point : au stade de projet.
J'ai pertinenté, mais quand même, quand certains stagiaires reprennent le boulot crade du/des chercheur(s)/thésard(s) [1], remettent tout à plat, se font chier à réimplémenter certains algos (parce qu'ils existent sur papier, mais bon, le chercheur il a pas que ça à faire de les implémenter), etc. et même parfois que tu te retrouves avec des initiatives à prendre, certes ce n'est sans doute pas de la recherche pure et dure, mais ça commence à y ressembler fortement.
Un cas s'est présenté dans notre labo, ben c'est simple, les élèves-stagiaires ont eu leur nom sur la publication. Parce que la recherche, au moins en info, si on peut prouver par des expériences que les dires sont vrais, c'est quand même mieux (là il s'agissait d'un outil d'aide à l'optimisation, qui fait des trucs assez complexes). Je trouve franchement normal que ce soit fait comme ça. Alors oui ensuite, on se retrouve comme certaines équipes US avec 300 contributeurs à l'article. Bon, ça dilue d'autant sa « valeur ». Mais je trouve normal qu'on crédite les gens qui permettent de faire avancer un sujet.
[1] Oui parce que bon, les chercheurs qui clament que « on se fout du code, on fait de la recherche, pas du génie logiciel », c'est vaguement gonflant, notamment lorsque des collègues veulent ensuite réexploiter les résultats pour aller plus loin. Oui, c'est du vécu.
C'est marrant, un admin qui avait plusieurs parcs de plusieurs milliers de machines au total me disait justement le contraire : le graphique quand tu as BEAUCOUP de machines, pour surveiller l'état du/des parcs, il préférait.
Je n'ai pas d'avis sur la question. J'ai des préférences pour l'un ou l'autre mode en fonction de ce que je veux faire. N'empêche : faire des outils graphiques qui permettent de copier des fichiers sur plusieurs dizaines de machines rien qu'en les sélectionnant à la souris/en cochant des cases, du moment que le parc (ou un sous-ensemble du parc) est homogène, je ne vois pas où est le problème.
Tu sais, il existe des softs (au moins sous Windows, je n'ai pas regardé sous Linux) qui se chargent de se mettre en mode « record » (un peu comme script fait avec la ligne de commande). Il suffit juste d'effectuer la manipulation sans se planter, et tu as une « vidéo » de ce qu'il faut faire. Il ne reste plus qu'à rajouter des boites textes aux moments-clef, et c'est bon. Ça marche très bien.
« Le fichier de config est en général plus simple, parce qu'avant ou après l'option il y a des explications, les gui en manquent souvent. »
Ça, c'est parce que tu sais à peu près où chercher (« doit y avoir une aide dans /usr/share/doc ... » est une pensée qui revient régulièrement chez moi par exemple :-) ). Mais pour celui qui utilise son ordinateur comme un outil, le simple fait de voir une ligne de commande signifie en général que c'est compliqué (à tort ou à raison, là n'est pas la question).
Franchement, ce n'est pas pour rien qu'on parle de « wizards » et autres « gurus » en informatique : ce sont les informaticiens qui connaissent le mieux les incantations étranges et élaborées qui permettent de faire tout un tas de choses automagiquement.
« je dois configurer à distance (via ssh) et c'est lent et pénible »
Je suis d'accord, mais le plus souvent, tu n'es pas coincé par des outils qui sont uniquement graphiques, et tout peut se faire directement dans les fichiers de configuration, à la main (sauf quand certains #@! d'outils graphiques décident d'écraser systématiquement les fichiers de conf...)
« pour faire la doc avec un gui il faut un max de "screenshot" pour que l'on comprenne où cliquer, la ligne de commande est plus simple dans ce cas-là »
Bon là par contre, je ne vois pas où est le problème. Faire une bonne doc, c'est rarement facile. Et oui, prendre des captures d'écran c'est lourd (je l'ai fait plus d'une fois pour des mini-docs), mais je ne vois pas où est le problème, si au final, l'utilisateur arrive mieux, et du premier coup à s'en sortir.
« exemple comparons :
taper ls -l
avec
ouvrez votre explorateur de fichier: konqueror si vous kde, nautilus pour gnome... »
Et là je ne suis pas d'accord. OpenSuse, Ubuntu, etc., viennent installés avec un environnement graphique par défaut. À partir du moment où tu veux t'en éloigner (passer de KDE à Gnome ou XFCE ou ...), tu acceptes de devoir adapter les conseils fournis pour la base à ton cas particulier. Donc si je mets une Red Hat sur mon ordinateur, et qu'ensuite je dois faire une doc pour Red Hat, je fais ma doc en fonction de la distribution de base. Libre à l'utilisateur d'effectuer des changements ensuite, mais il assume alors.
De plus, ton argument est quand même d'assez mauvaise foi : « alors pour configurer vot' réseau ma bonne dame, c'est pas difficile. Si vous êtes sous Debian, il faut aller dans /etc/network/, et ensuite vous éditez le fichier interfaces. Ah mais sous Fedora Core faut faire gaffe, c'est dans /etc/sys/networking ! Ah et puis y'a bien des outils qui font ça automatiquement et graphiquement. Pour les installer c'est pas dur. Si vous êtes sous Debian, il suffit d'utiliser "apt-get install le-soft-à-installer". Sous Mandriva, "urpmi install truc-muche", et sous Fedora Core "yum machin-chose" »
Bref, tu te retrouves à devoir faire des différences de toute façon. Et surtout, tu oublies que la présence d'icones permet de ne pas se soucier trop du logiciel de navigation en-dessous (la plupart des utilisateurs voient bien qu'il y a une différence entre konqueror et nautilus, mais au final, ils font clic-clic, et ils arrivent à naviguer quand même).
Bof. Est-ce que c'est valable pour les futurs cadres/cadres supérieurs/bac+12 ? Je ne parle pas que de ceux qui font de l'informatique (ceux-là finissent généralement par utiliser au moins trois doigts par main ! :-) ), mais des autres types de "gradés", qui ont plus appris à taper sur le clavier (via des messageries instantanées, des courriels, etc.), et qui sont plus au fait des nouvelles technologies - pas dans le sens accro aux technos, plutôt du côté "la techno ne me fait pas peur".
Je me trompe peut-être cela dit.
--
J'ai vérifié, ce message a été tapé avec six à huit doigts (vivent les pouces !).
Euh. Je peux me tromper, mais à ma connaissance, le langage C ne permet pas l'ordre supérieur (des fonctions qui renvoient d'autres fonctions comme valeurs [1]), donc son expressivité « directe » est moindre que celle des langages fonctionnels (LISP, OCaml, Haskell), et ce indépendamment des performances affichées par l'une ou l'autre des implémentations de ces langages.
[1] Non, les pointeurs de fonction ne sont pas suffisants, car ils ne sont que des adresses sur des fonctions définies statiquement ; rien à voir avec des fonctions générées à la volée.
Bon, dans le bouquin sur OCaml, y'a un exemple pour additionner deux objets de type « Number » (int et float). Sauf que pour que OCaml infère correctement les types, il faut que tu prennes en compte toute les intéractions possibles entre les types. Si une fonction doit prendre en compte un grand nombre de types, ça commence à être folklorique...
Sauf que les grandes surfaces, elles existent parce que pour le prix qu'elles proposent, peu de petites surfaces peuvent se targuer d'être compétitives (et puis pour le reste, les prix sont pas trop différents car régis par des règlements stricts : CD, livres, etc.).
Je ne dis pas que j'aime non plus, mais il se trouve qu'elles proposent de concentrer tout ce qui permet de vivre au jour le jour (vêtements, nourriture, électroménager, etc.) au même endroit, avec des prix pas nécessairement plus chers que la concurrence « petit détaillant » (et même souvent moins cher dès qu'ils en ont le droit). La qualité n'est pas forcément toujours au rendez-vous, mais honnêtement, le marchand de fripes à côté de chez moi, qui propose tout un tas de trucs sympas à pas cher ne vend pas une qualité meilleure (par contre, je n'ai qu'à aller au coin de la rue).
Quand on vit seul ou à deux, ce n'est pas spécialement gênant de tout faire dans son quartier, mais quand on commence à avoir des marmots, je peux comprendre que pour faire les courses de la semaine ou du mois, ce soit plus pratique de le faire une seule fois au même endroit.
T'es en train de dire qu'un être humain dont la fonction est de régler la circulation routière à un carrefour n'est pas prioritaire sur une machine qui ne sait au mieux que faire des temporisations sur des feux tricolores ? O_o
Je crois que tu devrais prendre un code Rousseau récent. :-)
Pour le chat dans le micro-onde, je ne crois pas (mais bon, quand on parle de croyance, hein ...). Par contre, pour l'histoire de la brûlure à je ne sais quel degré à cause d'un café Mac Donald's, c'est véridique, et expliqué quelque part sur le site de maître Éolas ( http://maitre.eolas.free.fr ). Son analyse est intéressante d'ailleurs (même si je n'arrive pas à m'empêcher de penser que c'est quand même débile).
[proposition de méthode pour l'activation d'un produit par les utilisateurs, suivi de : ]
« Je peux te dire que 99% des gens sont capables de comprendre ça et de mener à bien cette opération. Le nier, c'est prendre les utilisateurs pour des cons. »
Histoire vécue, à l'époque de Windows 98. Des voisins achètent un ordinateur dans une grande surface (un truc du genre Packard Bell). Ils branchent tout bien comme il faut, allument le bouzin et ... Se retrouvent coincé : il y a PLEIN de texte tout partout, et ils ne comprennent pas cette histoire de « cliquer ici ». Donc ils vont voir leur voisin-du-dessus-qui-s-y-connait-en-informatique (a.k.a. moi). Et là, sous leurs yeux ébahis, je clique sur « ici » ! Et ça marche.
Il ne s'agit pas de prendre les utilisateurs pour des cons, mais d'automatiser le plus de tâches qui ne se font théoriquement qu'une seule fois dans la vie de l'ordinateur. Je ne trouve pas cela totalement idiot, dans le sens où pour tout un tas de raisons, la procédure d'enregistrement peut varier d'une version d'un logiciel à l'autre.
[^] # Re: Teste supertux version windows et linux
Posté par lasher . En réponse à la dépêche Supertux 0.3.0, l'aventure continue. Évalué à 4.
Ah ben c'est vrai que le DLL hell de windows n'a pas son équivalent (SO hell) sous linux... Rah lala.
C'est vrai qu'à une époque, y'avait jamais de problème de dépendances avec les RPM. Maintenant c'est sûr, on a yum, urpmi, apt, ... Mais ça n'a pas toujours été le cas.
[^] # Re: Partisant ?
Posté par lasher . En réponse à la dépêche La guerre contre l'ODF et le RGI fait rage.... Évalué à 4.
C'est une remarque extrêmement pertinente. Imaginons un instant que Linux se répande réellement dans les foyers (je l'espère hein, mais y'a encore du chemin avant que cela ne soit vrai). De deux choses l'une : soit il y a une répartition homogène des utilisateurs sur les clients de courriel ; chaque client (il n'y en a pas des milliers) a donc potentiellement des milliers d'utilisateurs, voire des centaines de milliers. Un virus qui trouverait une faille pour l'un de ceux-là réussirait donc à contaminer un nombre important de machines, mais les autres utilisateurs ne seraient pas inquiétés ; soit un client se démarque des autres (et à mon sens, il y a bien plus de chances que le grand public se concentre sur deux ou trois solutions plutôt que des dizaines), et le mal sera encore plus flagrant en cas de contamination.
Prenons le cas de Firefox : si je me souviens bien, tout un tas de machins sont installés dans le compte de l'utilisateur local, sans qu'il y ait réelle vérification. Rien n'empêcherait un programme malicieux de tirer partie d'une faille (par exemple, en allant sur un site web/en lisant un mail en html qui demanderait un plugin tout à fait valide, que firefox proposerait de télécharger, et en exploitant une faille mise en évidence sans le vouloir par ledit plugin). On peut trouver tout un tas de cas comme ça.
Alors oui, ça réduit le problème à des logiciels et plus l'OS en lui-même, mais Windows aussi commence à se sécuriser bien plus sérieusement (je parle de l'OS, pas d'outlook/ie/etc).
[^] # Re: echange de freebox ?
Posté par lasher . En réponse au journal Free n'est pas prêt pour assumer le téléphone. Évalué à 7.
Oui enfin, le dispositif d'échange, c'est d'aller dans un point de distribution de colis (« Kiala » je crois), et c'est à toi de te déplacer pour récupérer la freebox (et apporter la tienne au passage pour faire l'échange). Donc tu vas chez un déménageur/un cordonnier/un fleuriste/etc pour récupérer ton colis. Du coup j'ai deux remarques à faire :
1/ Au téléphone, c'est à toi de savoir quel est le point kiala le plus proche de chez toi (j'ai un couple de collègues qui viennent de déménager au fin fond de l'Ile de France, heureusement qu'ils bossent dans une ville relativement grande et qu'ils ont pu aller se faire livrer chez un commerçant sur le chemin du boulot, sinon ils étaient bons pour prendre la voiture pour aller chercher leur colis « sans frais » dans un bouis-bouis que la personne de chez Free n'a même pas su trouver). Donc Free n'a pas d'outil pour savoir quel est le point kiala le plus proche de chez toi, ce qui est gênant tout de même (la coopération a des limites [1]). J'habite Paris, donc je suis clairement avantagé car au pire je perds 20 à 40 minutes de mon temps pour aller chercher mon colis (aller-retour) ; ce n'est pas le cas de tout le monde [2].
2/ Ce système a un inconvénient : tu perds du temps (et parfois de l'argent - l'essence, ça coûte) pour aller chercher ton colis ; il a aussi un avantage : tu n'es pas obligé de rester chez toi entre 14h et 18h un jeudi après-midi (et donc griller un jour de congés/RTT) pour recevoir le colis. En ce qui me concerne c'est un compromis acceptable, mais de toute façon je suis piéton dans une ville où les transports en commun sont somme toute bien foutus.
[1] Parce qu'ils sont gentils chez Free, mais dès que tu as le malheur de répondre « oui » à la question « avez-vous un ami qui possède une freebox », ils refusent d'aller plus loin dans la procédure (ça leur permet de gagner du temps). Et si la coopération entre le client et le fournisseur de service, je suis tout à fait pour, là c'est dépasser les bornes des limites ! :-) Parce que faire coopérer TOUS les clients de free à la fois, c'est franchement gonflé.
[2] Et encore, mon point kiala était en vacances quand j'y suis allé, donc le paquet a été rerouté vers un autre point, et je ne l'ai su qu'en appelant free, car le machin automatique qui envoie les SMS avait considéré que le premier point d'arrivée, même en vacances, avait été un succès pour la livraison.
[^] # Re: Et les licences de découvertes ?
Posté par lasher . En réponse au journal Partagez votre CPU pour le bien de l'humanité. Évalué à 4.
C'est un peu pour ça que j'avais tenté de nuancer ton propos plus haut, en citant tout un tas d'applications de recherches qui se servent de supercalculateurs dans des buts autres que pour faire plaisir à la défense.
De plus, ton problème au CEA n'est pas dû ... au CEA, comme tu viens de le dire (franchement, t'as pas été très honnête sur ce coup-là). Par contre oui, je confirme : dans la recherche publique, c'est souvent au chercheur d'avancer les fonds/le boulot, pour ensuite seulement se faire rembourser (vivent les confs à 2000 ¤ pour le billet d'avion \o/). On peut éventuellement demander une avance, mais c'est fastidieux à faire, et pas toujours possible.
[^] # Re: Et les licences de découvertes ?
Posté par lasher . En réponse au journal Partagez votre CPU pour le bien de l'humanité. Évalué à 3.
Ah c'est le truc ou quand tu descend du bus, tu as un maitre chien et un gars avec un fusil à pompe pour rentrer, non ? »
Étonnant, dans un endroit où des secrets militaires et technologiques sont entreposés, où des informations qui tomberaient entre de mauvaises mains pourraient vraiment faire du mal non-seulement à ce pays, mais à beaucoup d'autres aussi, on est paranoïaque ? Vraiment, je ne peux qu'acquiéser et me ranger à ton avis, ça en fait automatiquement un endroit de pourris par excellence (tu permets, vue la virulence de tes propos, je me permets de légèrement déformer les tiens).
« budget 2005 :
5. Recherche/Ens. sup. (20,5)
4. Défense (36,2) »
Tu peux m'expliquer en quoi ça a rapport avec le CEA DAM ? Tu cites les chiffres pour le budget de l'état français là, pas ceux du CEA. Alors oui, pour pouvoir se servir de Tera 10, il faut montrer patte blanche ; il faut se présenter physiquement au CEA (avec le bus/la voiture, etc) ; ce n'est même pas toi qui va lancer le programme, l'horreur ! D'un autre côté, je vois mal l'un des plus gros supercalculateurs du monde être accessible depuis internet, pour risquer de se faire pirater, et servir à commettre des infractions.
J'ai surtout réagi au côté « les possesseurs de super calculateurs, tous pourris ! » que tu as sorti deux messages plus haut. Tu trouves que j'exagère ? Loin de moi l'idée de dire que le CEA DAM n'utilise pas son super calculateur pour effectuer des modélisation dans les cas que tu décris, par exemple - après tout, DAM = Direction des Applications Militaires, quand même. Mais applications militaires ne signifie absolument pas « armement militaire seulement ».
Et je réitère : certes, on ne pourra pas se servir de boinc pour faire du calcul sur Tera 10, mais les supercalculateurs ne servent pas qu'à tuer, et même très souvent servent à comprendre les phénomènes naturels, ou servent en pharmacologie, etc. J'ai cité la DAM pour une raison très simple : malgré leur engagement militaire, ils ont une politique vis à vis de la recherche qui est à la fois pragmatique (ils font quand même dans les applications industrielles, aussi) mais - ne t'en déplaise - ouverte : du moment que l'objet de la recherche ne dépend pas d'un quelconque label « top secret »/« secret défense » ou que sais-je, ils lâchent leurs logiciels en CeCILL par exemple.
Et oui, le CEA fait sans doute aussi payer assez cher l'utilisation de son cluster à ceux qui ne sont pas des partenaires. Heureusement, l'état français est un partenaire du CEA (étonnant, non ?). Et un certain nombre de labos universitaires travaillent avec aussi.
Concernant l'acceptation des contributions de n'importe qui : lorsqu'ils lâchent un logiciel en CeCILL, ils assurent le support, et évidemment, ils acceptent tous les patches, par exemple. :-)
Si un logiciel libre de calcul haute performance (maillage, éléments finis, que sais-je) est vraiment puissant, je doute que le CEA - ou toute autre organisation possédant un supercalculateur - refuse de s'en servir, de l'améliorer, et de relâcher les modifications - en fait, je suis même plutôt persuadé du contraire.
« Ensuite vas m'expliquer pourquoi apres avoir fait un stage en été au cea/dam de bruyere le chatel justement, ben en décembre je suis toujours pas payé. Mais je croyais qu'il y avait tant de sous pour la recherche! »
Je ne vois pas le rapport avec ce qui a été dit juste avant. Et que tu n'aies pas été payé, c'est très dommage pour toi, mais je vais te dire : tu es le premier que je connais qui y as fait un stage qui me dise ça (si si). Tous les autres que je connais y ont été payés en temps et en heure.
Sinon, j'ai pas trop eu l'impression que le CNRS et l'INRIA avaient des problèmes de collaboration avec le CEA (DAM en l'occurrence) lors de leurs réunions...
[^] # Re: Et les licences de découvertes ?
Posté par lasher . En réponse au journal Partagez votre CPU pour le bien de l'humanité. Évalué à 3.
On s'en sert pour calculer la houle dans les ports pour savoir où entreposer certains produits dangereux qui n'aiment pas être trop remués.
On modélise un nombre pas possible de variables pour pouvoir examiner ce qui est relié à l'activité météo.
On modélise aussi tout un tas de trucs pour les centrales (nucléaires ou pas).
Blue Gene sert pour la bio-informatique, etc.
Bref, la simulation pour les armes nucléaire n'est qu'un aspect de l'usage fait par les super calculateurs. Même Tera 10, qui se trouve au CEA DAM (donc armement militaire, tout ça), sert aussi en grande partie à effectuer des calculs qui n'ont rien à voir avec l'armement, mais avec la simulation de phénomènes naturels, etc.
[^] # Re: Faut pas exagerer...
Posté par lasher . En réponse à la dépêche Une plongée dans le développement de Linux. Évalué à 8.
Le côté « oui mais bon, les API stables, ça permet de pouvoir garder une compatibilité plus longtemps, etc » ne tient pas selon moi dans une optique de logiciel libre, car si tu fais du code hors-noyau (le plus souvent propriétaire), alors de toute façon il ne te reste plus qu'à maintenir un seul et unique driver - ce qui suppose que tu suis les changements opérés dans le noyau, certes, mais d'un autre côté, ça fait partie du jeu : de ce que j'ai compris, seuls les pilotes codés avec les pieds [1] et ceux qui sont proprio sont concernés, au final. Dans le premier cas, je comprends qu'une équipe de développement n'ait pas envie de servir de debugger pour un pilote qui gagnerait à être proprifié. Dans le deuxième, si tu fais du propriétaire, et tu assumes un chouilla. Ça ne me semble pas démesuré, comme principe.
Pour faire un rapide résumé/traduction de stable_api_nonsense.txt :
- Croire qu'avec une API stable, on obtient une ABI stable est faux, car suivant le compilateur utilisé, par exemple, les alignements, lef ait d'inliner certaines fonctions, etc. changent ; stabilité = nil.
- suivant les options noyau choisies, on se retrouve avec des champs qui apparaissent ou disparaissent dans les structures, l'alignement va changer, etc. ;
- Il y a tout plein d'architectures différentes supportées par linux ; aucune compatibilité binaire entre elles donc.
Donc on se retrouve avec l'obligation de devoir utiliser un compilateur pour une distribution et une architecture spécifiques, si on veut pouvoir garder cette propriété de stabilité. Sans parler du côté SMP/SMT/CMP/MonoProc qu'on doit choisir...
Je m'arrête là. Comme il a été dit plus tôt ( https://linuxfr.org/comments/785368.html#785368 ) tout cela tient plus au modèle choisi qu'à quelqu'un ayant tort ou raison. Par contre, si pour un OS comme celui de MS (ou d'Apple, d'ailleurs), utiliser une seule architecture ainsi qu'un seul noyau permet de réduire fortement les inconvénients cités précédemment, je ne vois pas comment Linux pourrait faire de même.
[1] D'après les critères de qualité de l'équipe de dév. du noyau, certes.
[^] # Re: HP
Posté par lasher . En réponse à la dépêche L'UFC Que Choisir contre la vente liée. Évalué à 3.
2°) parcourir ce graphe hamiltonien et attribuer un poid en fonction de la position géographique du lien
Tu vois 2 lignes ... Et ben essaie de me trouve un algo dans P. »
Je crois que la preuve a été démontrée dans « Numb3rs ».
------------------>[*]
[^] # Re: Tout pareil...
Posté par lasher . En réponse au journal Pourquoi la Wii saimal(tm)(r). Évalué à 10.
[^] # Re: ...
Posté par lasher . En réponse au journal Terminer ses projets, pas si facile ?. Évalué à 2.
Tout est question de concentration, et/ou de motivation.
J'ai croisé quelques perfectionnistes : ils ont fait des trucs déments (pas tous, cela dit). Ben c'est simple, ils n'avaient aucun autre projet entre temps (sauf éventuellement ceux du boulot). N'empêche, au bout d'un certain temps, si tu ne donne pas un côté pragmatique à tes projets (« ouais bon ok, c'est crade, mais le code est bien isolé, je pourrai le changer plus tard »), tu n'iras pas très loin, et tout restera au même point : au stade de projet.
[^] # Re: CDD ?
Posté par lasher . En réponse au journal L'INRIA recherche un(e) stagiaire pour ObjectWeb. Évalué à 4.
Un cas s'est présenté dans notre labo, ben c'est simple, les élèves-stagiaires ont eu leur nom sur la publication. Parce que la recherche, au moins en info, si on peut prouver par des expériences que les dires sont vrais, c'est quand même mieux (là il s'agissait d'un outil d'aide à l'optimisation, qui fait des trucs assez complexes). Je trouve franchement normal que ce soit fait comme ça. Alors oui ensuite, on se retrouve comme certaines équipes US avec 300 contributeurs à l'article. Bon, ça dilue d'autant sa « valeur ». Mais je trouve normal qu'on crédite les gens qui permettent de faire avancer un sujet.
[1] Oui parce que bon, les chercheurs qui clament que « on se fout du code, on fait de la recherche, pas du génie logiciel », c'est vaguement gonflant, notamment lorsque des collègues veulent ensuite réexploiter les résultats pour aller plus loin. Oui, c'est du vécu.
[^] # Re: pffffff
Posté par lasher . En réponse au journal Iceweasel : la fin d'un troll?. Évalué à 4.
[^] # Re: pffffff
Posté par lasher . En réponse au journal Iceweasel : la fin d'un troll?. Évalué à 7.
/me court se cacher loin, loin...
[^] # Re: Bien mais...
Posté par lasher . En réponse à la dépêche openSUSE 10.2 disponible. Évalué à 4.
Je n'ai pas d'avis sur la question. J'ai des préférences pour l'un ou l'autre mode en fonction de ce que je veux faire. N'empêche : faire des outils graphiques qui permettent de copier des fichiers sur plusieurs dizaines de machines rien qu'en les sélectionnant à la souris/en cochant des cases, du moment que le parc (ou un sous-ensemble du parc) est homogène, je ne vois pas où est le problème.
[^] # Re: Bien mais...
Posté par lasher . En réponse à la dépêche openSUSE 10.2 disponible. Évalué à 4.
[^] # Re: Bien mais...
Posté par lasher . En réponse à la dépêche openSUSE 10.2 disponible. Évalué à 10.
Ça, c'est parce que tu sais à peu près où chercher (« doit y avoir une aide dans /usr/share/doc ... » est une pensée qui revient régulièrement chez moi par exemple :-) ). Mais pour celui qui utilise son ordinateur comme un outil, le simple fait de voir une ligne de commande signifie en général que c'est compliqué (à tort ou à raison, là n'est pas la question).
Franchement, ce n'est pas pour rien qu'on parle de « wizards » et autres « gurus » en informatique : ce sont les informaticiens qui connaissent le mieux les incantations étranges et élaborées qui permettent de faire tout un tas de choses automagiquement.
« je dois configurer à distance (via ssh) et c'est lent et pénible »
Je suis d'accord, mais le plus souvent, tu n'es pas coincé par des outils qui sont uniquement graphiques, et tout peut se faire directement dans les fichiers de configuration, à la main (sauf quand certains #@! d'outils graphiques décident d'écraser systématiquement les fichiers de conf...)
« pour faire la doc avec un gui il faut un max de "screenshot" pour que l'on comprenne où cliquer, la ligne de commande est plus simple dans ce cas-là »
Bon là par contre, je ne vois pas où est le problème. Faire une bonne doc, c'est rarement facile. Et oui, prendre des captures d'écran c'est lourd (je l'ai fait plus d'une fois pour des mini-docs), mais je ne vois pas où est le problème, si au final, l'utilisateur arrive mieux, et du premier coup à s'en sortir.
« exemple comparons :
taper ls -l
avec
ouvrez votre explorateur de fichier: konqueror si vous kde, nautilus pour gnome... »
Et là je ne suis pas d'accord. OpenSuse, Ubuntu, etc., viennent installés avec un environnement graphique par défaut. À partir du moment où tu veux t'en éloigner (passer de KDE à Gnome ou XFCE ou ...), tu acceptes de devoir adapter les conseils fournis pour la base à ton cas particulier. Donc si je mets une Red Hat sur mon ordinateur, et qu'ensuite je dois faire une doc pour Red Hat, je fais ma doc en fonction de la distribution de base. Libre à l'utilisateur d'effectuer des changements ensuite, mais il assume alors.
De plus, ton argument est quand même d'assez mauvaise foi : « alors pour configurer vot' réseau ma bonne dame, c'est pas difficile. Si vous êtes sous Debian, il faut aller dans /etc/network/, et ensuite vous éditez le fichier interfaces. Ah mais sous Fedora Core faut faire gaffe, c'est dans /etc/sys/networking ! Ah et puis y'a bien des outils qui font ça automatiquement et graphiquement. Pour les installer c'est pas dur. Si vous êtes sous Debian, il suffit d'utiliser "apt-get install le-soft-à-installer". Sous Mandriva, "urpmi install truc-muche", et sous Fedora Core "yum machin-chose" »
Bref, tu te retrouves à devoir faire des différences de toute façon. Et surtout, tu oublies que la présence d'icones permet de ne pas se soucier trop du logiciel de navigation en-dessous (la plupart des utilisateurs voient bien qu'il y a une différence entre konqueror et nautilus, mais au final, ils font clic-clic, et ils arrivent à naviguer quand même).
[^] # Re: social ?
Posté par lasher . En réponse à la dépêche L'ordinateur à 100$ devient réalité. Évalué à 4.
[^] # Re: Un point oublié...
Posté par lasher . En réponse à la dépêche Le monopole de Microsoft : mode d'emploi. Évalué à 2.
Je me trompe peut-être cela dit.
--
J'ai vérifié, ce message a été tapé avec six à huit doigts (vivent les pouces !).
[^] # Re: pourquoi le lip
Posté par lasher . En réponse à la dépêche Sortie de SBCL 1.0. Évalué à 1.
[1] Non, les pointeurs de fonction ne sont pas suffisants, car ils ne sont que des adresses sur des fonctions définies statiquement ; rien à voir avec des fonctions générées à la volée.
[^] # Re: pourquoi le lip
Posté par lasher . En réponse à la dépêche Sortie de SBCL 1.0. Évalué à 3.
[^] # Re: Le choix aurait bel et bien un coût
Posté par lasher . En réponse à la dépêche Le monopole de Microsoft : mode d'emploi. Évalué à 2.
Je ne dis pas que j'aime non plus, mais il se trouve qu'elles proposent de concentrer tout ce qui permet de vivre au jour le jour (vêtements, nourriture, électroménager, etc.) au même endroit, avec des prix pas nécessairement plus chers que la concurrence « petit détaillant » (et même souvent moins cher dès qu'ils en ont le droit). La qualité n'est pas forcément toujours au rendez-vous, mais honnêtement, le marchand de fripes à côté de chez moi, qui propose tout un tas de trucs sympas à pas cher ne vend pas une qualité meilleure (par contre, je n'ai qu'à aller au coin de la rue).
Quand on vit seul ou à deux, ce n'est pas spécialement gênant de tout faire dans son quartier, mais quand on commence à avoir des marmots, je peux comprendre que pour faire les courses de la semaine ou du mois, ce soit plus pratique de le faire une seule fois au même endroit.
[^] # Re: Le choix aurait bel et bien un coût
Posté par lasher . En réponse à la dépêche Le monopole de Microsoft : mode d'emploi. Évalué à 5.
Je crois que tu devrais prendre un code Rousseau récent. :-)
[^] # Re: Le choix aurait bel et bien un coût
Posté par lasher . En réponse à la dépêche Le monopole de Microsoft : mode d'emploi. Évalué à 2.
[^] # Re: Le choix aurait bel et bien un coût
Posté par lasher . En réponse à la dépêche Le monopole de Microsoft : mode d'emploi. Évalué à 2.
« Je peux te dire que 99% des gens sont capables de comprendre ça et de mener à bien cette opération. Le nier, c'est prendre les utilisateurs pour des cons. »
Histoire vécue, à l'époque de Windows 98. Des voisins achètent un ordinateur dans une grande surface (un truc du genre Packard Bell). Ils branchent tout bien comme il faut, allument le bouzin et ... Se retrouvent coincé : il y a PLEIN de texte tout partout, et ils ne comprennent pas cette histoire de « cliquer ici ». Donc ils vont voir leur voisin-du-dessus-qui-s-y-connait-en-informatique (a.k.a. moi). Et là, sous leurs yeux ébahis, je clique sur « ici » ! Et ça marche.
Il ne s'agit pas de prendre les utilisateurs pour des cons, mais d'automatiser le plus de tâches qui ne se font théoriquement qu'une seule fois dans la vie de l'ordinateur. Je ne trouve pas cela totalement idiot, dans le sens où pour tout un tas de raisons, la procédure d'enregistrement peut varier d'une version d'un logiciel à l'autre.
[^] # Re: DRM
Posté par lasher . En réponse au journal 1er avril ? 450Go sur une feuille de papier.... Évalué à 3.
Pour les autres : DTC.