mahikeulbody a écrit 1916 commentaires

Je n'ai pas l'impression qu'on a vu la même vidéo. Ou plutôt j'ai plutôt l'impression que tu en avais déjà une idée préconçue et que tu l'as visionné à vitesse x2.

Non seulement ça fait belle lurette qu’on ne réduit plus la pensée et l’intelligence au langage, mais c’est une prénotion qui fait encore beaucoup de mal aux sourd-muets et aux autistes non-verbaux. C’est juste proprement infect en 2025 de continuer à propager ce genre d’ineptie.

Je ne sais même pas quoi répondre tellement c'est à coté de la video plaque.

De plus absolument rien, mais alors rien, ne permet d’affirmer qu’un ordinateur, et qui plus est les algorithmes « d'IA » actuels soient en mesure de simuler ou même reproduire ne serait-ce que de très loin la cognition humaine.

La question n'est pas la capacité à simuler la cognition humaine : elles en sont déjà de plus en plus capables. La question est peuvent-elles avoir une cognition ? Et là-dessus la vidéo n'affirme rien, elle dit juste qu'il est illogique (je rajouterais "dangereux") de penser a priori que c'est impossible… sauf si on est dualiste.

il prête une position dualiste à tous ces adversaires.

Les personnes qu'il a cité ont une argumentation dualiste, c'est un fait incontestable (et ce n'est pas une insulte, juste une position philosophique très peu supportée à notre époque).

(ce qui est grotesque : c’est au contraire la vision la plus abruptement matérialiste qui permet d’affirmer qu’un ordinateur n’est pas un cerveau et donc de différentier à coup sûr une IA d’un être humain : suffit de voir comment que c’est construit à l’intérieur…).

Je pense que tu es passé complètement à coté du propos.

Je n'ai pas lu le livre mais il me semble que le livre couvre le sujet IA de façon plus vaste. La vidéo se focalise plutôt sur le discours "les llm ne pensent pas et ne penseront jamais" et sur ce que "penser" veut dire du point de vue des philosophes.

Ceci étant dit, ton commentaire donne l'impression que tu n'as pas aimé la vidéo. Si c'est le cas, ça m'intéresse de savoir pourquoi.

Tout à fait. Cependant le titre du lien devrait plutôt être "[…] pour protéger ses données futures".

Leurs données ne sont pas chiffrées ? Si ce n'est pas le cas, n'est-ce pas déjà trop tard ? (rien n'empêche Microsoft de garder une copie si le gouvernement EUA le demande)

ça veut quand même dire que chaque utilisateur peut demander environ 500€ maintenant.

Pas sûr que demander gentiment suffise.

Je me rappelle d'une époque (peut-être toujours vraie, j'en sais rien) où Dell refusait systématiquement de rembourser la licence Windows non utilisée d'un PC Dell. Ils perdaient quasi systématiquement les procès de ceux qui s'y risquaient mais le but était de décourager les tentatives ; et ça marchait, peu avait la volonté de se lancer dans une procédure longue et coûteuse où le gain était surtout "militant" (les frais de justice sont rarement remboursés à 100% par l'article 700).

où Ram et disques durs sont gigantesques.

Ce n'est pas de sa faute mais le timing n'est pas très heureux…

Difficile de croire qu'il n'y a pas une sorte d'accord avec les US pour qu'ils "autorisent" la vente de Rafales à d'autres pays qui auraient pu acheter des avions US.

C'est ton hypothèse, que je trouve difficile à croire (même avant Trump).

J'ai peut-être mal compris l'article du lien mais cela semble différent de ce dont parle ton lien récent. Ici il ne s'agirait pas (au conditionnel) d'utiliser Microsoft (Azure et 365) via un cloud Microsoft (dont on a compris que peu importe la localisation) mais d'utiliser les technologies Microsoft (Azure et 365) dans un cloud souverain européen (et non un cloud Microsoft en Europe).

J'ignore si le cloud Act s'applique dans ce cas de figure. Si oui, ça reviendrait à dire que les EUA ont un droit de regard sur, par exemple, tous les documents Word édités sur des PC en France quand bien même ils ne seraient stockés que sur ces PC.

Alors, bien sûr, ils peuvent toujours demander à Blue de leur fournir des données mais ce dernier n'aurait pas le droit de le faire en vertu de ses obligations européennes. Au pire, Blue perdrait le droit de garder/renouveler ses licences Microsoft (ce qui au final revient à nous laisser toujours et encore dépendant des EUA).

À ce niveau-là, on parle encore d'incompétence, ou de corruption ?

Pour les politiques, je ne sais pas, mais s'agissant de Dassault, j'ai du mal à croire qu'ils soient incompétents au point de ne pas se prémunir de l'espionnage industriel dont ils sont inévitablement une cible. Il en va de leur survie.

Qui garantit qu'il n'y a aucune porte dérobée dans la solution Microsoft ? J'imagine que Bleu n'a pas les sources.

Pour moi, je ne le vis pas pas comme cela, il ne s'agit pas d'une opinion mais d'un besoin ou d'un non besoin.

L'élément important dans ta phrase est "pour moi". Sinon, quel référentiel absolu va dire qu'un truc est un besoin et tel autre truc ne l'est pas ? Un lave-linge, c'est un besoin ? Au sens pur et dur, non puisqu'on en n'avait pas avant.

On en revient donc à une opinion évaluation personnelle de l'utilité pour soi.

L'industrie crée des besoins en exploitant la corde sensible chez les gens.

C'est indéniable mais c'est un autre sujet et, une fois encore, qui va décider pour tout le monde quels sont les besoins pertinents et ceux qui ne sont pas ? Toi ? (bon, ok, le LV connecté¹, je ne vais pas défendre l'indéfendable :-).

¹ Je ne sais pas si ça existe, c'est juste un exemple qui me paraîtrait farfelu.

Tu pars du principe que vacciné => sain, ce qui, dans ce cas précis, c'est pas le cas.

Ce n'est pas du tout ce que j'ai dit, au contraire.

Lorsque toutes les vaches d'un pays touché par cette maladie sont vaccinées [alors] elles sont toutes considérées comme potentiellement porteuses et contagieuses [=>] ce qui interdit de les exporter.

La conclusion semble découler de la condition "toutes les vaches sont vaccinées" alors qu'en fait j'imagine qu'il est interdit de les exporter dès lors qu'il y a des cas en nombre suffisant (combien ?), peu importe l'avancement de la vaccination.

Bon, après, peut-être que je n'ai rien compris.

L’important c’est de pouvoir exporter, et simultanément importer (mercosur) des produits similaires (viande bovine ici). Allez savoir pourquoi ? À moins de mécanismes discrets de subventions sur les portations, pourquoi ne pas commencer par satisfaire les marchés locaux ?

J'imagine que le Japon exporte de la viande de Kobé mais importe de la viande argentine bien moins chère pour les consommateurs (je ne sais pas si cet exemple est transposable à la France). D'une façon plus générale, les coûts de transport d'un continent à l'autre devraient minimiser les flux symétriques de produits similaires (et de qualité équivalente) mais ça ne semble pas le cas.

J'ignore s'il y a des subventions sur la viande importée et/ou sur la viande exportée mais je ne vois pas quelle en serait la justification économique (ni même politique mais de ce coté, des surprises sont toujours possibles).

lorsque toutes les vaches d'un pays touché par cette maladie sont vaccinées, elles sont toutes considérées comme potentiellement porteuses et contagieuses, ce qui interdit de les exporter.

La formulation de cette phrase est curieuse : elle peut laisser penser qu'on peut exporter celles qui ne sont pas vaccinées ce qui me paraît absurde. Qu'en est-il réellement ?

Il suffit de boycotter le connecté et le connecté disparaîtra.

L'expression "le connecté" recouvre différentes choses. Ça va du LV connecté au cloud du fabricant (wtf ?!) au relai wifi pour commander un chauffage (sans cloud du fabricant) et bien sûr plein de choses au milieu comme une serrure Nuki qui peut, au choix, fonctionner via le cloud du fabricant ou complètement en local tout en gardant toutes ses fonctionnalités. Par ailleurs certains objets ne peuvent exister que parce qu'ils sont contrôlables à distance (avec ou sans cloud) : une lampe dont on peut faire varier les couleurs, par exemple (que ce soit utile ou inutile n'est pas le sujet, j'ai pris le premier exemple qui m'est passé par la tête).

A mon avis, il faudrait avoir deux expressions différentes selon que l'objet nécessite obligatoirement le cloud du fabricant pour l'essentiel de ses fonctionnalités ou bien que l'objet est contrôlable à distance (i.e. connecté à une app en local) mais pas connecté au cloud du fabricant.

Une fois qu'on sait de quoi on parle, il faut distinguer risque et utilité car ce sont deux choses indépendantes. Chacun est libre d'avoir une opinion sur l'utilité (l'argument "comment on faisait avant" est loin d'être toujours pertinent) mais il faut sensibiliser sur le risque de se retrouver un jour avec un objet partiellement ou totalement inutilisable ou, mieux, imposer des interfaces documentées.

Ah, cette phrase m'avait échappé ! Merci de me corriger.

Il suffit de flasher un esp32 avec esphome et la config, et c'est fonctionnel.

La principale fonctionnalité (la cartographie) ne semble pas disponible (du moins c'est ce que je crois comprendre de ma lecture du lien cité). Si c'est bien le cas, l'intérêt se limite à pouvoir lancer le robot depuis Home Assistant au lieu de le lancer en appuyant sur un bouton physique, non ? (j'ose espérer que l'appui sur le bouton physique ne nécessite pas le cloud)

J'ai un aspirateur Roomba (iRobot). L'appli (et le cloud qui va avec) n'est nécessaire que pour faire la cartographie. Une fois celle-ci effectuée, je peux utiliser le robot sans restriction de fonctionnalités via Home Assistant. J'ai bloqué l'accès à internet du robot pour qu'une maj intempestive du firmware ne vienne pas tout casser.

La condition nécessaire pour que le "connecté" soit acceptable, c'est d'avoir une interface documentée ou flashable et que le produit soit fonctionnel sans le cloud¹ ; c'est le cas pour certains produits (Sonoff, Shelly, serrure Nuki, …). D'autres n'ont pas d'interface officiellement documentée mais sont néanmoins parfaitement fonctionnels sous Home Assistant grâce au travail de développeurs qui ont fait du reverse_engineering.

¹ Mon robot n'est pas entièrement fonctionnel sans le cloud : les cartographies sont élaborées dans le cloud (puis stockées en local sur le robot). Si je déménage et que le cloud n'est plus disponible, la fonction de nettoyage d'une pièce donnée ne marchera plus.

Un grand merci pour tout le travail passé à produire cet outil d'utilité publique. Je te souhaite plein de bonnes choses pour la suite de ta vie. Merci aussi à algoo.

Il y a aussi cette partie qui pourrait être "nouvelle" :

Les experts allemands qui ont longuement étudié le sujet préviennent que même des entreprises 100% européennes ne sont pas à l'abri, comme l'explique le média heinse online. Dès qu'elles entretiennent des relations commerciales significatives avec les États-Unis, elles entrent potentiellement dans le champ d'action des lois américaines. Le marché unique européen se retrouve ainsi dans une zone grise juridique assez préoccupante.

sauf pour une appli de service en ligne qui exige de passer à la nouvelle version.

Merci de citer une exception que j'ai moi-même cité :-)

seulement pour certaines applications (celles que de toutes façons tu ne veux pas utiliser, AOSP ou pas).

Tu persistes (volontairement ?) à faire l'amalgame entre les applis "service en ligne" (banque, réseaux sociaux, etc…), que de toutes façons tu n'utilise pas, et les applis qui ne nécessitent pas de comptes (voir les exemples que j'ai cité) qui sont pérennes bien plus longtemps vu qu'on n'est pas obligé de les mettre à jour.

Ne pas vouloir utiliser d'apps Android est différent de ne pas vouloir utiliser d'apps sur téléphone. Et ne pas vouloir utiliser d'apps qui te relient à un service est encore autre chose qui n'est pas lié au choix "AOSP ou pas". Tu fais l'amalgame de tout ça, c'est ton droit, mais ça ne rend pas ton discours "pas d'app" très convainquant.

Prendre le taureau par les cornes au plus tot… ceux qui "découvriront" la situation dans dix quinze ans, quand google fera payer l'accès à aosp (ou le rendra très contraignant), tomberont de leur chaise, si ça arrive.

Tu confirmes ce que je dis : tu t'infliges de sacrées limitations dès maintenant alors que tu es quelqu'un d'averti qui ne tombera pas de sa chaise si ça arrive puisque tu prends la précaution de ne pas dépendre de services en ligne fonctionnant exclusivement sur AOSP (ou iOS).

J'ai personnellement fait un autre choix : j'utilise au maximum de mes besoins mon téléphone Android (en choisissant quand c'est possible f-droid). J'utilise même quelques services en ligne (messagerie, ma banque, Le Monde, Deezer, cartes IGN et… c'est à peu près tout). Il n'y a là rien qui me fera tomber de ma chaise si AOSP devient rédhibitoire dans 10 ou 15 ans.

En revanche, ceux qui investissent beaucoup de temps et de ressources dans le développement de solutions basées sur AOSP (GrapheneOS, /e/OS, etc.) devraient effectivement se poser des questions. Peut-être qu'ils se disent qu'ils auront la possibilité de forker AOSP si nécessaire ou, plus prosaïquement, qu'ils auront apporté pendant 10 ou 15 ans une solution plus ou moins expurgée des services Google.

Sans compter que si tu as oublié un commentaire un peu désobligeant sur Trump ou si tu as oublié ton pouce levé en faveur des droits LGBQT il y a quelques années, tu risques de te faire refouler à l'arrivée (avec les frais d'avion que cela entraîne) ou bien la même chose mais avec d'abord un petit séjour en centre de rétention. Je ne suis pas très foot mais même si c'était le cas, je ne m'y risquerais pas.

Je remets tout sur ordi, quitte à trimballer le laptop partout : l'ordi m'apporte bien plus de confort/flexibilité que le tel portable.

Se trimballer un laptop pour faire une rando, on a vu plus confortable :-)
Sans parler de l'autonomie. Mais bon, c'est un choix et il est vrai que dès que je suis chez moi, je n'utilise plus que l'ordinateur.

l'énorme double problème des applis :
-dépendant d'un système iOS/AOSP sur le long terme

Donc, pour éviter de possibles tourments dans 5 ou 10 ans, tu t'infliges de sacrées limitations dès maintenant. C'est ton choix et je le respecte mais tu pourrais comprendre que ça peut manquer de pertinence pour la majorité des gens (d'autant qu'on peut espérer que des trucs comme postemarketOS auront progressé d'ici 5 ou 10 ans).

-abonnement matériel (oui, matériel), car dans cinq ans l'appli exigera la dernière version, qui exigera la dernière version d'android/AOSP.. et donc de changer d'équipement !

Tu sors en boucle cet argument mais il est faux. Dans la grande majorité des cas, on parle plutôt de 7 à 8 ans avant de tomber dans ce cas de figure et seulement pour certaines applications (celles que de toutes façons tu ne veux pas utiliser, AOSP ou pas). Et pour les autres, rien ne m'empêche de garder la dernière version compatible avec mon téléphone (coMaps, Aves, Firefox, Thunderbird, Aegis, etc.). Sans parler de la probabilité que le téléphone fonctionne encore à l'approche des 10 ans…

D'ailleurs, waydroid n'est-il pas le moyen d'échapper à ce (faux) "problème" ?

envie de quitter ios/android? il vous faudra bidouiller un peu, apprendre beaucoup. C'est pas une question, mais une évidence. Comme pour toute transition d'outil.

Oui, enfin, il y a des transitions d'outil beaucoup moins évidentes que d'autres. Là c'est un peu comme devoir apprendre la mécanique pour pouvoir conduire ta voiture (et encore, tu pourras pas la conduire sur toutes les routes). Sans parler du fait qu'il faut aussi que ton téléphone actuel soit dans la liste des devices bien supportés (le mien, par exemple, est dans les non-booting devices de postmarketOS).

Donc, non, ce n'est pas "une évidence comme pour toute transition d'outil".

Ceci dit, postmarketOS me paraît la voie la plus séduisante (je n'ai pas dit la plus prometteuse, ça je n'en sais rien) mais elle est encore très loin de pouvoir remplacer un téléphone Android classique pour un usager lambda, quand bien même il ne serait pas fermé à l'idée de se dé-googoliser un peu..

La grosse différence, c'est que Android a un modèle bac-à-sable, certes imparfait, pour isoler les applis entre elles. Sur du "Linux classique", n'importe quelle appli a accès à la liste de toutes les autres applis et surtout à toutes les données de l'utilisateur.

Jolla fournit un framework permettant de faire les applis Android (du moins celles qui ne vont pas vérifier que le téléphone est certifié Android) ; j'imagine que ce framework conserve le modèle bac-à-sable.

Par ailleurs, si le système de Jolla permet d'installer des flatpaks, n'a t-on pas un équivalent du bac-à-sable Android ? (encore faut-il qu'il y ait une logithèque flatpak sur ARM mais ça ne paraît pas rédhibitoire).

Il y a un peu de marketing là-dessous (limite malhonnête mais bon, vue la puissance de frappe des concurrents, c'est pardonnable). Il serait effectivement plus exact de parler d'une distribution Linux, avec un noyau Linux comme Android, mais avec un bureau (au sens large du terme) différent de celui d'Android et indépendant des services Google.

Une fois qu'on a dit ça, il reste encore à préciser la part des blobs dans le noyau utilisé ; cela va dépendre des fabricants impliqués dans le téléphone étant donné que dans le monde ARM, c'est pas la joie. Le fait que Jolla parle de mises à jour garanties seulement cinq ans n'est pas bon signe.