Misc a écrit 6254 commentaires

  • [^] # Re: Tant pis pour les autres

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Adblock Plus Vraiment. Évalué à 3.

    Bon, ça me rassure alors d'utiliser un bloqueur de pub sans utiliser les services de google ( ou du moins, sans me vautrer dans les services de google comme tout les gens avec gmail, g+, gtalk etc, et j'ai même poussé le vice à mettre un widget seeks sur l'android que mon taf m'a filé ). Mais bon, vu que Google utilise du logiciel libre, et que j'y contribue, on peut dire que c'est du fifty fity. Si je voulais pas qu'on utilise mon code, je le donnerais pas, si Google voulait pas qu'on bloque leur pub, ils le feraient.

    Google s'en fout, et j'aurais tendance à dire qu'ils vont plutot être content de voir des bloqueurs de pub. Si ça permet de couler les concurents plus faible, alors ou est le souci ?

    Ça va faire du mal à des sites indépendants ? Ben ça va rendre les offres de Google plus attractives, parce qu'ils ont des ingés capables de mutualiser à mort. Parfois, être le meilleur, ça reviens aussi à s'arranger que les autres soient pas aussi bon que soi.

    Moi, ce que j'attends, c'est que quelqu'un code un plugin adblock qui fassent les choses de façon subtilement differente, par exemple, cliquer sur la pub de façon silencieuse et au hasard, sans les afficher. Le site web qui affiche la pub a ses clicks, l'utilisateur ne la voit pas. Bien sur, l'annonceur se fait avoir mais ça risque d'être assez dur à constater.

  • [^] # Re: La publicité, ce fléau

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Adblock Plus Vraiment. Évalué à 2.

    Nan, c'est parce qu'on s'est laissé embourber par les services qu'on paye pas directement des boites du web. Je crois pas que yacy ou seeks croulent sous les contributeurs. Et c'est un vrai souci, car tu as des cas parfaitement indiscutable ou tu veux avoir un moteur de recherche qui ne soit pas Google/bing/yahoo, genre sur ton intranet.

    De ce que je sais, tu payes un cout pour indexer X pages si tu prends un boitier chez le grand G, donc c'est sous optimal si tu produit beaucoup de contenu ( au hasard, si tu as des listes de discussions et des archives... ).

  • [^] # Re: Gratuit pas chère

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Adblock Plus Vraiment. Évalué à 3.

    Deja fait il y a 10 ans. J'ai oublié le nom, mais l'idée était d'avoir un accés internet gratuit en échange de publicité affiché directement sur le bureau. Ça va sans dire que ça n'a pas marché.

    Pour réussir à ce niveau, c'est comme le spam, c'est l'économie d'échelle qui compte.

  • [^] # Re: Référence de l'expérience ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal le confort contre la liberté. Évalué à 2.

    Oui, mais tu ne va retenir que les choses qui vont dans ce que tu crois ( biais de confirmation, et lui, il est documenté ). Donc, on ne peux pas se fier uniquement à ses propres souvenirs pour prouver ce genre de choses.

    Moi, je compare souvent le logiciel libre à la cuisine, et justement parce que j'aime pas faire la cuisine ( je déteste en fait, et j'estime que c'est perdre du temps que de trifouiller en cuisine quand on peut externaliser ça à un restaurant ). Pourtant, y a plein de gens qui aime, et je crois pas qu'on utilise des termes pour les distinguer ( voir des termes avant péjoratifs comme "geeks" ). En quoi est ce faire la cuisine, avec son vocabulaire, ses contraintes, est différent de l'informatique ? Certes l'informatique est plus complexe à maitriser dans son ensemble ( ou du moins, au vue de la durée des études comparés, c'est ce qu'on peux se dire ), mais il ne reste pas moins que la cuisine est un effort supplémentaire pour manger. Et pourtant, ça choque pas autant de gens que dans le cas du logiciel ( pour être exact, je passe pour un mec bizarre quand j'explique ma position ).

    Donc je pense que la situation est plus compliqué, et qu'il s'agit d'une question d'éducation.

    j'aurais aussi tendance à dire que le but du logiciel libre, c'est de permettre à continuer à mettre les mains dans les poulies, etc. pas d'offrir quoi que ce soit aux gens. Donc à partir de la, les efforts de la communauté vont vers ceux qui manient les cordes, car c'est le but. Et donc le libre ne va jamais s'adresser à des gens qui ne veulent pas s'intéresser à ses spécificités, vu que c'est la qu'il y a sa force. Les gens qui utilisent du logiciel libre sans le savoir ne l'utilisent que par accident, et peuvent à tout moment arrêter de la même façon qu'ils ont commencés.

  • [^] # Re: la question qui fâche

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche API OAuth d'authentification. Évalué à 2.

    openid comme provider ( auquel cas, je dirait "+1" ) , ou permettre de s'authentifier à partir d'un provider openid externe ( auquel cas je dirais "bof" ).

  • [^] # Re: Malheureusement tu es passé à coté du plus gros défaut des LL.

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal le confort contre la liberté. Évalué à 3.

    Mais curieusement, Linus ne s'intéresse pas au fait de satisfaire les besoins des gens sous des unix propriétaires, et n'hésite pas à dire non à des features qui semblent utiles ( genre evms ) mais qu'il ( lui et les autres codeurs kernels ) n'estime pas bonnes.

    Conclusion, même en envoyant chier les gens qui veulent faciliter la vie des utilisateurs, tu arrives à atteindre ce but.

  • [^] # Re: Cloud ? Bullshit…

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal le confort contre la liberté. Évalué à 9.

    Bien que je suis d'accord sur la définition brumeuse de cloud, il y a un certain nombre d'usage qui semblent émerger, comme tu le rappelles :

    Tu as le PaaS ( plateform as a service ), ou tu files une plateforme ( Google AppEngine, Heroku, Openshift , etc ). Mais les gens disent aussi "c'est dans le cloud", ou "cloud powered".

    Tu as le SaaS ( Software as a service ) ou tu fait de l’hébergement. Vieux comme le web, tu retrouves salesforces, les applis google, github, etc. Pareil "store your $STUFF in the cloud" est un slogan que j'ai déjà vu.

    Et tu as l'IaaS ( Infrastructure as a service ), également assez vieux, ou tu proposes des ressources à la demande. La différence avec les méthodes plus anciennes est la réactivité. Si tu veux de l'infrastructure, le plus rapide en physique, c'est ovh avec grosso modo 30 minutes à 1h. Avec de l'IaaS, tu arrives à avoir ça quasiment tout de suite. On retrouve notamment amazon dans ce créneau, et pareil, on mets le mot cloud quelque part.

    Par dessus ça, tu peux aussi faire ça en interne, via des outils comme openstack, opennova, ou cloudforms, en prenant toi même tes machines, et en laissant les départements avoir des ressources à la demande ( exemple, la QA a besoin de 15 serveurs le jour des tests de ton super produit, mais pas aprés ). Il y a aussi des travaux pour utiliser automatiquement des ressources externes en cas de besoin ( exemple : période de noel ).

    Donc je ne pense pas que ça veuille dire "externalisation" sur le long terme, ou en tout cas, ça n'est pas une fatalité ( cf les produits libres que je cite ). Et je ne pense pas que ça soit qu'une mode, car ça apporte une souplesse assez utile à tout point de vue pour les services informatiques. Il est quand même plus simple de migrer tes vms avant de rebooter l'hote. Il est quand même bien sympa de la cloner avant de tester les upgrades.

    Par contre, je ne vois pas pour quelle raison économique est ce que la tendance à l'externalisation va s’arrêter.

  • # Référence de l'expérience ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal le confort contre la liberté. Évalué à 2.

    Moi qui aime bien les expériences de psychologie, j'arrive pas à retrouver les détails de celle dont tu parles ( après avoir rapidement cherché sur Google ). Est ce que tu as plus d'info sur le labo ou l'équipe qui a mis ça en place ?

  • [^] # Re: Encore du matos ouvert

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Linux fait même le café, en open-source et open-harware. Évalué à 6.

    Tu peux commencer par regarder ce qui se trouve sur http://hackable-devices.org/ et voir si il y a pas déjà un groupe ou un document pour ça ?

  • [^] # Re: Débat stérile si on ne pose pas quelques hypothèses de base...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le Libre peut-il rendre libre?. Évalué à 6.

    C'était une idée en vogue il y a 10 ans, mais on s'est aperçu que les gens ne savent pas quoi répondre, et qu'au final, ça prends plus de temps en QA, en test, en documentation, vu qu'il faut refaire ça 3 fois.

  • [^] # Re: Encore un virage

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Linux est-il prêt pour le desktop?. Évalué à 4.

    C'est marrant, car je vois quand même beaucoup de windows 7 dans le train à chaque fois qu'un cadre dynamique sort son portable. Ça ou des macs, et j'ai jamais vu personne avec un système basé sur linux ( à part le mien ou celui de linuxiens spécifiquement venu avec moi, bien sur ).

  • [^] # Re: Utilisation desktop?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Red Hat Enterprise Linux 6.2 : virtualisation, performances et anniversaire !. Évalué à 4.

    Il y a une offre RH sur le site web ( http://www.fr.redhat.com/products/rhel/desktop/ ), au tarif de 50 euros par an, ( soit le même tarif que mandriva ou suse, ou pas loin, ce qui montre une certain convergence à ce niveau ).

    Je pense que tu dois bien réussir à trouver un commercial pour répondre à tes questions, ils sont la pour ça.

  • [^] # Re: Linux, y'a que ça de vrai

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche La colorimétrie sous Linux, un pas de plus. Évalué à 8.

    Bah, j'imagine que les 99% d'indigné face à l'oligarchie Linuxienne peuvent soumettre des patchs ou occuper le bugzilla

  • [^] # Re: NuAgent pas disponible ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Nouvel hébergement du projet NuFW sur ufwi.org. Évalué à 2.

    Le contrat de travail n'a rien à voir. Si le logiciel est sous GPL, l'utilisateur a le droit de redistribuer le code source. Et l'utilisateur, ça compte aussi pour la personne qui a le dit logiciel compilé et qui l'utilise.

    Ensuite bien sur, quelqu'un ayant le code mais n'ayant pas envie de le publier n'est pas obligé, que la raison soit la flemme, la peur d'un préjudice ou le manque de temps. Ce sont des raisons tout à fait acceptables par des adultes civilisés.

  • [^] # Re: NuAgent pas disponible ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Nouvel hébergement du projet NuFW sur ufwi.org. Évalué à 1.

    Active directory n'est qu'un ldap ( un chouia modifié ). C'est un annuaire, il a donc les informations sur les utilisateurs ( login, password, home, etc, etc ). Il n'y a rien de fondamentalement différent par rapport à un ldap du point de vue de l'authentification, sauf erreur de ma part.

  • [^] # Re: commentaire d'un cofondateur

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Nouvel hébergement du projet NuFW sur ufwi.org. Évalué à 4.

    Ça n'a pas empêché la direction d'edenwall de l'époque de proposer une version windows d'EAS sans code source tout en se liant à qt, openssl, la lib sasl et d'autres. Bien que n'étant pas toutes sous une license GPL, certaines des bibliothèques utilisés l'ont été, et la direction avait dument été informé des problèmes via le tracker interne ( et des réunions internes aussi ).

    Effectivement, rien n'indique que c'était le but de Netasq, et je ne fait que supposer. Et je tiens à préciser qu'en aucun cas je pense que ça soit une volonté délibéré de nuire que je suppose, juste une erreur qui est hélas trop courante, comme tu le soulignes. Le site web d'Edenwall n'était pas des plus lisibles concernant la stratégie "logiciel libre" et si des personnes au courant du libre se plantent royalement comme ça, j'imagine que d'autres n'ayant pas l'habitude ont aussi pu se planter. Netasq utilise du freebsd ( si je me souviens bien ), qui est quand même bien plus simple en terme de retour vu qu'il suffit juste de remonter ce qui a du sens d'un point de vue technique et de la maintenance sans grande obligation ( ce qu'ils font avec la pile ipsec, par exemple, et en ayant des développeurs netbsd dans leur équipe ).

    Comme tu le dis, c'est un sujet complexe et je ne sais pas combien de temps est ce qu'il a fallu à la FSF France pour analyser la situation avec des experts, mais je ne suis pas sur que les 3 mois entre le dépôt de dossier au tribunal ( mi octobre ) et l'annonce de la liquidation ( mi aout ) ont suffit à faire une analyse aussi poussé que la votre, en rajoutant l'analyse économique, et autre pour la reprise.

    Rien n'indique que Netasq était au courant concernant les soucis de coproriété du code, et nous sommes d'accord pour dire que la situation n'était pas claire avant la publication, et je sais que la direction avait fait pression au sein d'Edenwall pour que les choses changent vis à vis de la copropriété ( de façon fort maladroite, liant des augmentations risibles à la suppression des clauses de co propriété et je pense que c'est aussi pour beaucoup dans la dégradation de l'ambiance au sein de l'équipe technique ). D'ailleurs, le simple fait de vouloir supprimer ces clauses était maladroit et inutile car les anciens salariés, encore co propriétaire, n'ont pas été contacté, et aucune offre pour reprendre la propriété n'avait été fait.

    Mon analyse est qu'il s'agissait sans doute une manœuvre visant à rassurer les investisseurs externes, qui ont vite compris que la société devraient être revendu au vue des ventes laborieuses. Et sans la propriété du code, ça ne vaut presque rien. D'ailleurs, c'est aussi pour ça que la société est parti pour presque rien ( entre 30 000 et 40 000 euros ).

    Ayant obtenu plus d'information sur le rachat, et au vue de ces infos, je pense que tu as raison, et que Netasq n'a que faire de la publication du code et ne cherche pas à refaire une version commercial du produit, et que ce n'est pas vraiment ce qu'ils ont voulu reprendre. L'idée la plus probable est donc qu'ils ont cherché à reprendre soit prelude-ids, soit reprendre certains contrats à bas prix.

    Il reste donc à voir ce que prelude-ids va devenir. J'ai lu que C-S a voulu reprendre le produit ( d'après twitter ), mais nous verrons ce que netasq a dans les cartons pour ça. Ça serait dommage qu'un logiciel vieux de 10 ans disparaisse aussi stupidement de l'internet.

  • [^] # Re: Syndrome de la compatibilité ascendante

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Que faut-il penser de Lennart qui casse tout ?. Évalué à 6.

    Que je sache, GeneralZod ne bosse pas chez Red Hat, j'ai vu une conf de lui il y a 2 semaines ou il explique qu'il fait des paquets Debian pour son taf ( mais ça, il le dit pas sur dlfp ). ( j'ai pas retenu le nom de la startup ou il bosse par contre ).

  • [^] # Re: Syndrome de la compatibilité ascendante

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Que faut-il penser de Lennart qui casse tout ?. Évalué à 7.

    En l’occurrence, dans le cas de pulseaudio, je vois pas en quoi ça impacte les sysadmins. Si le souci est de devoir revalider, je pense que le sysadmin 1) fait soit déjà le taf pour tout le reste de la stack qui bouge ( surtout le kernel ) 2) fait soit faire ça par un fabricant ( Novell, Red hat, etc ).

    Ensuite, non, le système d'init basé sur des scripts shells est sous optimal :
    - soft à la con qui gére mal le concept ( genre bind, qu'il faut éteindre de façon asynchrone avec un outil en cli, genre apache avec des process forkés qui sont pas toujours tués, voir non géré dans le cas de cgi ). L'usage des cgroups permet de tuer proprement tout ça.

    • aucun foutu standard pour les scripts d'init, donc le code est dupliqué à qui mieux mieux
      ce qui implique aucune API haut niveau potable pour connaitre l'etat d'un process ( et je parle pas des erreurs subtiles liés à par exemple la gestion des fichiers de pid ). Systemd gére ça via une API dbus, ce qui permet d'avoir une véritable sémantique plus propice à l'automatisation et sans faire X forks/exec.

    • des problémes de maintenances à la con dés que tu veux toucher à un script d'init, vu que c'est pas de la config, mais traité comme tel par certain ssysadmins. Systemd permet l'utilisation de template propre, et d'utiliser 2 fichiers, un pour les modifs, un pour la distrib.

    Le reste ( limitation d'io, du cpu, montage de chroot/namespace privé ), c'est bonus. Mais pour moi, le systéme d'init à base de script était fondamentalement moisi du point de vue d'une distribution et d'un sysadmin. C'est pour rien que Gentoo a refait un truc à sa sauce, que Solaris et Apple ont pris cette voie, et que Ubuntu a commencé à bosser sur upstart. Le script de démarrage d'une distro basé sur RH/sysV est quand même un monstre en shell, bloated et qui fait le café, et c'est faire preuve d'un mauvais gout que de vouloir garder ça.

    Debian a un repertoire /etc/rcS.d/ ce qui permet d'avoir moins de souci, mais qui ne règle pas les autres points ( vu que update-rc.d ou chkconfig, c'est kifkif ).

  • [^] # Re: distribs

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Que faut-il penser de Lennart qui casse tout ?. Évalué à 7.

    Donc, je rappelle :
    "pulseaudio, ç'est juste une couche faut faire plus"

    et
    "systemd, c'est trop bloated, ça fait trop de chose".

    Visiblement, Lennart doit lire linuxfr car il écoute les conseils schizophrènes de la foule de commentateurs. Ce qui n'empéche pas les gens de trouver des raisons de râler, bien sur :)

  • [^] # Re: Syndrome de la compatibilité ascendante

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Que faut-il penser de Lennart qui casse tout ?. Évalué à 5.

    Parce que linux est passé d'un systéme pour innovateur à un systéme pour simple utilisateur. j'ai toujours dit que ce que les gens cherchent ( "séparation systéme/ application", "longue durée de vie" ), c'est un *bsd. Sauf que quand je dit ça, personne ne le fait, tout le monde reste bloqué. Et maintenant, tout le monde rale parce que du nettoyage de fond est fait, mais personne n'ose franchir le pas quand même.

  • [^] # Re: Mon septicimse...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Un site d'extensions pour GNOME-shell. Évalué à 4.

    Javascript a été choisi pour plusieurs raisons. Déjà, parce que c'est la ou les efforts d'optimisation se font de nos jours. Google et firefox se batte à grand coup de benchmarks, et cela rends le langage plus attractif que d'autres. Ensuite, la popularité du web fait que le projet espère attirer des développeurs ( à comparer avec scheme utilisé pour sawfish, le gestionnaire de gnome 2.0 ). L'utilisation d'un language plus souple que le C permet aussi de faciliter la création d'extension.

    Ensuite, l'idée était de remplacer le système de thème de gnome par du css, et je pense qu'il est indéniable d'affirmer que plus de gens connaissent les CSS que les thémes gnome. JS me semble donc aller aussi de paire avec les CSS

    J'ai trouvé une paire d'explication ici : http://gnomejournal.org/article/74/behind-the-scenes-with-owen-taylor mais je pense que tu peux trouver dans doute des gens qui ont poser les mêmes questions que toi ailleurs, avec peut être des réponses ( perso, je connait pas javascript, donc ça me change pas grandement ).

  • [^] # Re: C'est pas internationalisé pour un sou

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Un site d'extensions pour GNOME-shell. Évalué à 4.

    Si si, le mot est transparent.

  • [^] # Re: Trolledi indeed

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Un site d'extensions pour GNOME-shell. Évalué à 4.

    Donc dans gnome-shell en version 3.0, il aurait fallu mettre quoi ? Sachant que pour le moment, les extensions sont non stables ( ie, pas d'ui pour les retirer avant aujourd'hui, pas d'api stable ). Soit ne pas mettre l'icone ( ce qui revient à "pas d'accessibilité" ), soit la mettre sous la forme actuelle. La gestion des extensions est toujours à minima pour le moment et ce depuis toujours, car, à tort ou à raison, ça n'était pas la priorité.

    Si on me dit "bah fallait attendre d'avoir une API stable pour les extensions avant de sortir gnome-shell", je rappelle qu'il a déjà été retardé d'un an, et qu'à un moment, il faut faire une release si tu veux avoir du véritable feedback de la part des utilisateurs ( "release soon, release often" ). Si Kde 4 a bien montré un truc, c'est que garder ton produit en beta n'aide pas, car les gens qui testent trouvent ça super, mais pas le reste du monde.

    Donc faire une API sans savoir exactement ce que veulent les gens, c'est relativement dur, et c'est couteux à supporter. Donc le choix a été fait d'ajouter ça après. Une fois qu'une API sera défini, oui, je pense qu'il faudra migrer les divers outils. En attendant non, l'infra ne le permet pas sans paraitre totalement hypocrite.

  • [^] # Re: Support des proxy HTTP ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche sslh 1.10, la bête noire des censeurs. Évalué à 4. Dernière modification le 02 décembre 2011 à 17:20.

    en même temps, on accepte ce genre de liberté d'entité privé pour leur gain personnel, en quoi on doit refuser ça à des entité publiques ( donc plus transparentes ) pour le bien de la société ?

    SI on légitime d'un coté pour le privé, on légitime aussi pour le publique.

    De plus, le fait d'accepter ces pratiques fait qu'un marché se developpe, et que les solutions sont ensuite revendus à des états peu scrupuleux, puis proposer aux notres. Il faut bien voir d'ou tout ceci commence.

  • [^] # Re: commentaire d'un cofondateur

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Nouvel hébergement du projet NuFW sur ufwi.org. Évalué à 4. Dernière modification le 02 décembre 2011 à 15:39.

    Je suis d'accord, je pense aussi que c'est plus propre et je suis entiérement d'accord sur le fait que ç'est une des forces du logiciel libre à l'oeuvre. Pour moi, la majorité des gens sortent gagnants de l'histoire. Mais pas tous sortent aussi gagnant les uns que les autres.

    Tout dépend en effet du deal. Si le but était de racheter les restes de la boite afin de s'assurer qu'aucune nouvelle entreprise ne proposent des services, je suis pas sur que Netasq soit si gagnant.
    Si le but était de proposer des services exclusifs aux anciens clients, je pense pas que ça soit tip top de perdre l'exclusivité.

    Et du point de vue de l'incertitude juridique ( qui en effet était un souci ), c'est simple. Soit Netasq aurait eu envie de la lever, et donc il suffisait de publier ça sous une licence libre ( solution équivalente à la présente et moins couteuse ), soit ils ne voulaient pas et voulait garder ça comme étant leur propriété ( et ils étaient prêt à payer ). Donc cette publication ne change soit rien pour eux ( donc je vois pas comment ils sortent gagnant par rapport à la non re-publication, à part sur e fait qu'ils ont pas à gérer ça ), soit elle va pas dans leur sens ( ie, un éventuel changement de licence ) et ils sortent pas gagnant de leur point de vue.

    La seule façon d'envisager qu'ils en sortent gagnant serait de se dire que la publication a empeché de se fourvoyer dans une erreur et de leur couter de l'argent. C'est vrai dans le fond au vue des contrats, de la jurisprudence et du reste, mais je trouve ça un chouia vantard quand même :). Au final, c'est pas pour rien que la plupart voir tout les procés autour du logiciel libre se termine en faveur du libre.

    Donc oui, les clients sont gagnants, les ex-salariés sont gagnants, le libre dans son ensemble est gagnant, les entreprises innovantes peuvent proposer des services et sont gagnantes, et Netasq n'est pas trop perdant. Mais si quelqu'un avait eu d'autres idées ( et j'aurais tendance à dire que c'est le cas sans quoi certains mails ne seraient pas parti ), je pense qu'il s'estime moins gagnant, voir perdant.