Durant la nuit en hiver, mais pas toutes les nuits, on recevait une alerte sur la bascule d'un lien réseau entre 2 bâtiments. La liaison entre le bâtiment principal et une maison un peu plus loin basculait sans raison sur le lien radio de secours. Et c'était toujours vers 4h/5h du matin. On a bien cherché du coté des updates, des opérations, etc, sans grand succès. On était pas motivé au point de rester debout à 4h du mat pour voir ça, mais bon.
Ça a duré quelque semaines avant que finalement, quelqu'un se souvienne que si on avait mis un lien radio, c'était parce qu'on pouvais pas mettre de câble. Et donc que le lien primaire, c'était une liaison laser entre les 2 bâtiments qu'on avais mis en place avant, je suppose pendant l'été.
Et en hiver, à 4/5h du mat, il y a parfois de la brume et ça marche un chouia moins bien à cause de la réfraction.
Parce qu'on ne parle pas de la même chose. Tu as des
interactions bien plus fines avec ton équipe proche qu'avec
toutes les interactions que tu décris. Tu n'es pas sensé
travailler 8h/jour 5j/semaine avec eux alors qu'avec ton équipe
si. C'est une grosse différence
Alors je pense qu'on parle pas du même genre d'équipe. Par exemple (3615 ma vie, pu plutôt #mavie), j'ai travaillé dans une équipe du département informatique, et mon équipe était réparti partout en Europe (1 personne par bureau assez grand). On était tous en présentiel, mais pas ensemble.
Toi, tu as l'air de parler d'une équipe de développeurs, vu que tu parles de tableau blanc. C'est en effet une autre dynamique.
Et pourtant, j'aurais tendance à dire que le logiciel libre montre que la collaboration à distance est possible.
Ensuite, peut être qu'en effet, c'est une raison qui va faire peur à des gens, mais je crois que j'ai jamais entendu quelqu'un me donner ça comme raison de ne pas faire du libre (ça veut pas dire que c'est pas le cas, je suis pas la NSA j'ai pas des oreilles partout).
Je ne sais même pas si les libristes se perçoivent comme des gens qui font du travail à distance.
Les gens qui veulent ou on besoin de travailler en présentiel,
ne veulent pas travailler à distance et vice à versa
Et pourtant, on impose souvent la collaboration à distance.
Ensuite, oui, je connais des gens qui sont partis de mon employeur car d'autres personnes ne venait plus au bureau. DOnc ça existe.
Pour mon expérience perso, j'ai pas tant besoin de quelqu'un de mon équipe, plus d'avoir quelqu'un qui a le même emploi (ou proche).
La dernière fois ou j'ai du utiliser un tableau blanc, la personne n'était même pas dans ma boite.
Je pense qu'on est globalement d'accord, mais qu'on dérive du sujet de départ (et je prends ma part de responsabilité en pondant des patés).
Pour ma part, le support était dans le nom de l'équipe (Support Régional Informatique). Donc je vais difficilement pouvoir dire que c’était pas mon périmètre. Je sais qu'il y avait une différence entre ce qu'on a dit aux gens du bureau, ce qu'on a marqué sur mon contrat et ce que mon chef m'a dit après, et que j'étais au beau milieu des contradictions entre tout ça (le fait que personne ne reste plus de 2 ans sur ce poste précis devrait quand même mettre la puce à l'oreille de quelqu'un mais bon).
Et je comprends bien la question des ressources, et je pense encore une fois qu'on est d'accord, et c'est justement mon point, c'est que les ressources sont la raison principale, pas le fait d'avoir un meilleur service.
Et l'exemple du script qui ouvre le ticket montre que finalement, c'est pas le tracking (et les autres bénéfices) qui est le plus important (sinon, on aurait moins de souci avec des exceptions) mais bien de pousser autant que possible le travail sur l'utilisateur.
Et même la, je pense qu'il y a un souci, parce que le taux horaire des utilisateurs étaient parfois 4 à 5 fois le mien (si ils voulaient pas que ça se sache, fallait pas laisser traîner les papiers dans le bac de l'imprimante pendant 1 semaine…).
Mais je comprends que l'idée que le département info soit sous payé doit resté un impensé sinon, ça serait la révolte.
La question du support est très complexe: celui qui fournit le
support veut que ça lui coûte le moins possible et le client
veut le meilleur support pour le moins cher …
Notre CIO avait bien résumé "alors si on demande aux utilisateurs, il faudrait 1 agent pour 25 personnes, mais si on demande au CFO, 1 pour 250, ça serait pas mal".
Je comprends la problématique, et je comprends qu'on va pas dépenser des tonnes de thunes pour les salariés. Mais c'est justement parce que je la comprends que je supporte pas qu'on me prenne pour une truffe en me disant "t’inquiète, c'est pour ton bien", alors que je sais que non, c'est avant tout une pression financiére.
Ca c'est une phrase de quelqu'un qui n'a pas fait de support,
ou qui voit à court terme.
J'ai fait du support, comme j'ai dit dans mon histoire (ou une autre). Et je sais que les gens veulent pas avoir de paperasse, mais quelqu'un à qui parler et avoir les problèmes résolus.
Ensuite, je ne dit pas que les tickets sont inutiles. Juste que présenter "on passe à un système de tickets parce que ça va être mieux pour vous" est un mensonge. En général, on passe à un système de ticket parce que ça permet une stratification du support, une organisation du process et donc une baisse des couts (ou en général, parce que le monde corpo aime les euphémismes, "une rationalisation").
Ensuite, tu parles du support client (genre le support d'un éditeur logiciel), alors que je parle du support interne (eg, ton département info).
Et je pense qu'il y a une nuance que j'ai oublié de préciser, c'est de forcer les gens à ouvrir un ticket avant de leur répondre, pas d'avoir un ticket. EG, l'acte précis de dire "maintenant, on ne parle que si il y a un ticket avant".
Avoir des traces des demandes de support ça permet de :
- avoir un retour sur la qualité et l'utilisabilité de ton
produit.
C'est principalement pour le bénéfice de la boite. Je ne vais pas être cynique de bon matin et dire que c'est utiliser les clients comme testeurs, car ça serait une énorme simplification trompeuse, mais on peut se poser la question du travail gratuit.
À savoir que si j'ai un souci sur le produit, je passe mon temps avec le support pour indiquer comment le résoudre, mais que le bénéfice principal retombe sur l'éditeur qui a un meilleur produit sur la base du support, support que les clients payent.
Et au final, si mon ticket réduit la charge du support de l'éditeur de 10%, le bénéfice va dans la poche de l'éditeur plus que chez moi.
avoir des traces lorsque tu passes le ticket à quelqu'un
d'autre
C'est le probléme du support, pas du client. Ensuite, ça retombe sur le client quand le support fait ça mal, mais quand j'appelle mon FAI, c'est pas moi qui doit me taper l'interface du système de ticket, c'est eux, preuve qu'on peut le faire sans passer le "cout" (au sens travail à faire) sur le client.
pouvoir faire de l'analyse après coup d'un ou d'un ensemble
de problèmes
Encore une fois, c'est pour améliorer l'efficacité du support et donc son coût.
Alors ensuite, je suppose aussi que j'ai pas été clair. Car ce dont je parle, c'est de basculer de "tu contactes quelqu'un" à "tu va sur tel interface pour ouvrir un ticket, et on va voir quand on a le temps".
C'est ce basculement qui est présenté comme une amélioration au bénéfice de tes utilisateurs qui n'est pas une amélioration. Et pour plusieurs raisons:
Primo, ça rajoute de la latence (comme les mails), latence qui coûte de l'argent à la boite. J'ai assez souvent besoin d'aider les gens avec la mise en place de site web. Je ne sais pas pourquoi on nous contacte pas d'abord, mais je vais pas râler si les gens sont autonomes. Mais systématiquement, il faut aller changer le DNS et systématiquement, mes collègues galèrent. l’expérience montre que ça prends moins de temps de faire une appel vidéo de 15 minutes que d'échanger des emails pendant 3 semaines.
Un système de ticket va avoir tendance à subtilement inciter à passer par le système de ticket plutôt que de se retrouver ensemble pour résoudre le probléme .
Ensuite, tu as le fait que les systèmes de tickets sont en général pourris. Soit tu as pas tout dans le même système et les utilisateurs sont perdus. Soit tu as tout dans le même système, et on demande aux utilisateurs de se retrouver dans le labyrinthe de formulaire pour savoir ou ça va, car forcément, tu va pousser les gens à faire le travail de tri pour toi via un pré formulaire.
Et comme le but est de réduire les coûts, tu te retrouve avec les gens qui ont le moins de qualifications spécialisées en première ligne (car c'est moins cher), qui vont parfois avoir du mal à piger les tickets (j'ai plusieurs fois du aller moi même dans le backend et contourner l'agent pour mes propres tickets). Parce que les incitations sont de traiter X tickets par jour, donc forcement, tu pousses à passer moins de temps.
Et encore une fois, je parle de support interne. Je vois bien la différence avec le support externe, ou tu as:
1) un système beaucoup plus simple pour rentrer les problèmes (genre, je me suis pas perdu pour dire "le driver bluetooth plante", alors que je sais toujours pas ou dire "je voudrais ce cable sur ce switch")
2) la possibilité de taper ton ticket dans plusieurs langues (un point qu'on oublie souvent)
3) un SLA qui est respecté
4) la possibilité de faire ça par téléphone ou en envoyant un email
5) la satisfaction client est prise en compte
Et tout ça parce que dans le cas du support externe, c'est une prestation qui est vendu et qui rapporte. Le support interne, c'est plus vu comme un truc qu'on doit faire et qui coûte, ce qui est idiot, parce que quand les gens sont coincés, on perds de l'argent.
Les dynamiques sont pas les mêmes. Par exemple, si j'appelle le support, quelqu'un parle avec moi, et ouvre le cas client, on me demande pas de le faire.
Au support interne, c'était l'inverse (et mon chef m'avait explicitement interdit d'utiliser le script que j'avais fait pour ouvrir le ticket rapidement).
Au passage effectivement ça permet de filtrer un peu les gens
qui ont un réel problèmes des grosses feignasses qui passent
leur temps à demander aux autres par facilité plutot que de
chercher un peu et d'analyser (et de les tracer).
Des cas de ce genre existent, mais mêmes les personnes que tu qualifies de feignasses doivent avoir du support, et la seule raison de ne pas leur donner, c'est le coût (eg, on veut pas embaucher 2 personnes pour faire le travail d'une).
Si le but de la personne au support est d'aider les gens, alors c'est pas le moment de juger, comme les psys.
J'ai eu quelqu'un qui est venu me voir parce que le site de la banque n'était pas fonctionnel et il fallait uploader un document pour un plan pour les salariés. Je n'ai aucun contrôle dessus, mais clairement, la personne était en panique à cause d'une deadline, et même si c'est pas mon scope, je pense que c'est mon devoir d'aider, parce que ça rends quand même l'ambiance plus sympa au travail.
J'ai eu quelqu'un qui est venu me voir aprés avoir imprimé un document confidentiel sur la mauvaise imprimante à l'autre bout de l'Europe. C'était pas mon job de gérer ça (surtout que je venais de changer), mais j'ai quand même aider du mieux que j'ai pu (à savoir, dire "ok, on va appeler X dans le bureau et lui dire d'aller chercher le papier").
Et tout ça, pour moi, ça rentre aussi dans l'ambiance que tu veux à ton travail. Si tu veux une ambiance ou les gens se soutiennent et que les gens se sentent bien, c'est mieux de ne pas mettre de barrières à l'entraide.
D'ailleurs, le coté "pas de jugement" est d'autant plus flagrant que la question de la confiance est importante.
L'équipe sécurité a aussi un système de ticket (mais transparent au possible), et ils ont calculé le coût d'un ticket chez eux (~20$), et malgré ça, ils acceptent tout les tickets à la con sans sourciller (genre chaque fois que tel service inscrit la boite à un nouveau truc SaaS et qu'on recoit un mail "cliquer ici pour vous inscrire", des tas de gens forwardent ça en disant "c'est du phising").
Parce que pour eux, c'est plus important d'avoir des tickets que de réduire les coûts.
Après cet usage peut être détourné, et je ne suis pas fan non
plus du 'tout ticket', mais ce genre d'affirmationb me parait
un peu trop extrême.
Sans compter que pour beaucoup de boites, il n'y a pas eu de formation adapté pour les dits managers, qu'ils ont du se retrouver aussi dans des conditions moisies comme les autres, etc.
Je pense que l'idée est de projeter une forme de sérieux.
Mon premier job était en régie, et un jour, S (le client) est venu en costard cravate. Il m'a dit qu'il n'avais pas fait de lessive, et n'avais rien d'autre à mettre. Mais il a aussi remarqué que ça a aussi permis d'améliorer un peu l'image de l'équipe Linux (la notre) auprès du directeur informatique.
Mais sinon, il suffit de regarder les commerciaux. Ils sont assez souvent bien sapés, même quand ils ne vont pas voir des clients.
Alors je pense qu'on ne se comprends pas, parce que ta réponse me parait curieuse (et tu as fait des réponses plein de bons sens).
Pour clarifier, ce que je dit, c'est pas de mettre tout le monde en télétravail chez soi, mais de mettre, lors des réunions et juste quand ça se justifie, autant que possible les gens dans des modalités de travail à distance.
Je précise, parce que parmi les réponses, tu donnes des exemples sur les gens qui ne peuvent pas travailler de chez eux pour divers raisons (raisons que je ne remets pas en cause). Soit, mais c'est pas la question, car ces gens seraient dans le groupe des gens au bureau, vu qu'on parle des cas ou il y a des gens dans 1 bureau et des gens chez eux.
(et bon, vu l'état des openspaces modernes dans beaucoup de boites, je ne suis pas sur qu'on puisse vraiment opposer "travail à la maison" vs "travail au bureau" pour la question des problèmes d'attention)
L'idée n'est pas de faire rentrer les gens chez eux pour la réunion, ça serait assez idiot.
Et en fait, ce que je trouve aussi intéressant, c'est qu'il n'y a pas besoin d'avoir des gens en télétravail chez eux pour que le souci se pose, juste d'avoir des gens dans X sites différents (probléme qui arrive assez souvent quand une boite dépasse une certaine taille). Voir même simplement des gens d'autres entreprises (fournisseurs, clients) qui ne veulent pas venir te voir au bureau (ou que tu ne veut pas aller voir) et d'avoir besoin de faire une réunion.
Par exemple, si je suis dans un bureau à Berlin, tu es dans un bureau à Madrid (pareil, ton bureau assigné), et 4 autres personnes dans un bureau à Helsinki, aucun de nous ne fait du télétravail. Si on fait une réunion à 6, les conditions des 4 à Helsinki sont plus favorables que pour toi et moi de la même façon que si nous étions en WFH.
Des raisons économiques sont acceptables pour ces états de fait, alors que c'est un choix de la part de la direction.
Pourquoi est ce que ça devient une question de pouvoir (vu le terme d'imposer des choix) quand c'est entre salariés ?
Si une réunion respectueuse des gens qui travaillent de chez eux est un souci, pourquoi est ce que le souci n'est pas remonté avec autant de régularité pour les sous traitants, les fournisseurs, les clients et les collègues d'un autre site plus ou moins distant ?
Ça dépend en effet de comment tu places le débat. Il y a toute une partie de la population concerné (cad la population active) qui voit le télétravail comme un avantage ou un privilège.
Et à coté de ça, il y a des gens qui vont voir ça comme des arrangements afin de pouvoir bosser. Par exemple, des gens qui sont en fauteuils roulants (parce que ça reste encore la catastrophe à tout les niveaux malgré les lois existantes), des gens qui ont des obligations externes qui ne permettent pas de bouger (devoir rester à un endroit X pour s'occuper de ses parents), des gens qui ont besoin de la flexibilité horaire (exemple, gérer des enfants, une charge qui tombe souvent sur les femmes), ou des gens qui sont dans un autre pays parce que c'est moins cher et qu'on veut pas faire venir dans le pays du bureau principal.
Une fois que tu poses le débat comme ça, oui, on peut en effet comparer le choix d'être handicapé qui fait subir le télétravail aux valides et l'obligation morale de faire preuve d'inclusivité envers le patron qui passe l'été dans sa villa en Corse pendant l'été qui fait subir le télétravail aux non corses.
Il y a clairement un compromis à faire. Dans un monde idéal, tu aurait sous la main et pas cher, mais je suppose que la aussi, on se retrouve avec une tension entre 2 choix.
L’ingénierie tourne autour des compromis, le reste aussi :)
Sinon, faire comme ce que Nat Friedman (maintenant PDG de Github, mais en 2010 à Novelle) et d'autres proposent, à savoir de mettre tout le monde dans les mêmes conditions.
Si la moitié des gens sont en remote, tu prends pas une salle pour la moitié sur place, mais chacun fait la réunion comme si chaque personne était à distance.
La période est plutôt favorable aux salariés en informatique.
Ta conclusion me permet de rebondir sur un pan manquant de la discussion, à savoir qu'il y a pas que des salariés en informatique qui font du télétravail, et comment ça explique aussi les discussions sur les chefs.
Par exemple, dans une grande boite, c'est assez courant d'avoir non seulement des gens dédiés sur tout ce qui est support interne (que ça soit RH, gestion des bureaux, service informatique), mais surtout d'avoir des gens qui font le tampon entre les salariés et les personnes sur place via des niveaux de supports et des tickets.
J'ai été support local pendant 2 ans, et mon chef m'a bien expliqué que je devais pas intervenir en premier, car trop compétent (et mieux payé) que le support niveau 1. Et c'est donc devenu une balance entre dire "non" à 30 commerciaux qui sont rompus à la négociation et qui lâche pas l'affaire, et suivre les demandes de mon chef.
Et au final, le travail que mon chef voulait que je fasse, j'aurais pu le faire à distance. Mais il voulait que je soit sur place et que je dise non, car avoir quelqu'un sur place était une demande du directeur commercial France.
Et du coup, on se retrouve avec des gens qui pourraient faire leur travail hors du bureau, mais il y a des demandes de gens ayant plus de pouvoir politique qui les font venir pour contourner les processus. Car bon, ouvrir un ticket, quoi que tout le monde dise, c'est pas pour aider les utilisateurs plus vite ou mieux, c'est surtout pour que ça coûte moins cher ou retarder ta réponse. Dire le contraire est une insulte à l'intelligence de tout le monde.
Et je parle de ça car c'est aussi un état d'esprit différent.
Le travail de chef ou de commercial, ça va être de parler avec les gens, de débloquer, de convaincre, etc.
C'est fondamentalement un travail ou on récompense la rapidité à gérer un probléme, que ça soit du point de vue de l'organisation ou d'un point de vue général (eg, pas attendre que ça s'envenime). Et c'est la que des gens vont voir leur efficacité menacé par le fait de passer d'un mode présentiel (eg, avec des réponses rapides) à un mode à distance avec plus de latence.
C'est pas que les chefs ne font pas confiance. C'est sans doute plus qu'ils préfèrent sans doute être capable de communiquer avec plus de nuance en face à face qu'avec un mail, et sans doute aussi plus rapidement qu'avec un mail (mail, ou messagerie instantané, etc).
Ensuite, vu sous ce prisme, il y a une tension entre le bien être des encadrants et celui des encadrés. Et bien que je pense que gérer des personnes à distance, ça peut s'apprendre, je doute fort que la plupart des boites aient mis des choses en place à ce niveau en plein pandémie. Il a fallu apprendre sur le tas, avec tout ce qui ça comporte de frustrations, et c'est pas super.
Bon ok, je ne parle que des chemises, j'ai laissé la douche
dans la citation pour rigoler mais je suggère de continuer à la
prendre au moins quand tu as transpiré ou que tu pues des
pieds. Sinon, les collègues ne vont pas te remercier.
Au contraire, c'est un argumentaire multisensoriel visant à convaincre du bien fondé du télétravail.
C'est vrai, mais le nombre de contaminateurs est intuitivement proportionnel aux nombre de malades (sans doute pas de façon constante).
Et je suis d'accord que la notion de court terme mérite d'être plus explicite, tout comme la durée de la contamination. C'est le point que j'essaye de pointer, à savoir qu'il faut plus qu'un chiffre pour résumer des dynamiques complexes.
Il y a aussi le délai entre être contaminé et être contaminateur (j'ai souvenir d'une semaine de délai), et entre être contaminé et le savoir (apparition de symptôme, par exemple).
Si on regarde covidtracker aujourd'hui, il y a bien plus de départements en orange ce soir ce que ce matin, et c'est pas bon.
Pourtant, le fameux R0 est à 0.8, un peu plus bas que ce matin (mais peut être que mon hypothése d'avoir une mise à jour atomique du snapshot de la france ne se justifie pas).
Si on regarde la carte de l'évolution des cas sur 7j, on voit que la France est au couleur de son drapeau, mais pareil, ça veut pas dire toujours grand chose. Par exemple, la corse du sud grimpe vite, mais passe de 5 à 7 cas.
Ensuite, un autre point important, c'est que le R0 est important pour juger de létat d'une épidémie, mais le nombre de personnes malades à un moment T aussi.
1 malade sur 100 avec un R0 de 2, c'est moins dangereux à court terme que 50 malades sur 100 avec un R0 de 0.1.
Tout à fait, j'aurai pu faire moins caricatural genre 65% (cas
du plafond d’Israël) de vaccinés à cause des antivax et alors
utiliser un R0 de 3 (cas tout ouvert) qui donne 3 x 0.35 + 0.15
x 0.65 = 1.15 suffisant pour pourrir la vie, mais l'idée était
de dire que même très vacciné ça ne suffit pas forcément si les
variants jouent avec nous.
Pour Israel, je pense qu'il n'y a pas que les antivaxxs, bien que ça doit y contribuer. Dans une discussion précédente, on a vu que les non vaccinés contre la rougeole était de 5%, ce qui laisse croire qu'il n'y a pas d'antivaxx que ça. Et je pense qu'il y a aussi la question de la bande de Gaza et de ses habitants, les inégalités et la défiance vis à vis du pouvoir due aux tensions et les discriminations envers une partie des juifs Mizrahim par une partie des Ashkénazes.
En pratique, maintenant je lis souvent (genre Fauci qui a de
bonnes stats bien plus précises en stock) qu'il faut atteindre
genre 80% de vaccinés pour être assez tranquille… Car le R0
"tout ouvert" doit être bien supérieur à 3 avec les variants.
Est ce que le 80% prends en compte aussi les gens qui ont une immunité naturel suite à une infection ?
Si j'en crois les stats en France, il y a eu ~5 millions d'infections, 100 000 morts, donc 4.9 millions de survivants (avec ou sans séquelle, c'est pas trop la question). On peut supposer qu'une part des 4.9 millions sont immunisés (mais on sait pas encore combien de temps ni avec quel proportion), et potentiellement non vaccinés (pareil, on a pas de chiffres).
Donc ça fait entre 0 et 8% de différence, ce qui n'est pas rien.
De plus, le fameux R0 dépend aussi des conditions. Je suppose que c'est plus grand à Paris dans un centre commercial pendant les soldes que pendant une balade dans la Creuse, je ne sais pas si ça a du sens d'avoir un chiffre pour tout le territoire et pour déterminer le futur.
PS : une 4ème vague est possible même avec 90% de vaccinés, si
le R0 des non vaccinés passe par exemple à 10, ça donne 10 x
10% + 0.5 x 90% = 1.45… Le vaccin n'est pas un miracle à 100%,
il aide fortement mais jamais personne n'a dit que c'était à
100%. Je vois venir les antivax qui diront que le vaccin est
inefficace car blabla que jamais personne n'a dit. Mais ça
aide fortement à éviter des confinements.
Le R0 du virus était à 2.5 avant qu'on adopte la moindre mesure (et la moindre vaccination donc dans un état non vacciné).
Pour que ça passe à 10, il va falloir soit une mutation qui augmente la viralité par 4. Le virus ne va pas changer sa façon de se propager, c'est assez improbable.
Et il faudrait aussi des changements assez radicaux dans la société (genre que les non vaccinés se retrouve tous entre eux, et fasse, je sais pas, une orgie pendant 3 semaine, ce genre de trucs), car pour que le R0 soit à 10 sur une population donné, il faut bien que chaque personne en contamine 10, donc que les non vaccinés se retrouvent entre eux assez longtemps en assez grand nombre et de façon systématique dans les conditions les plus défavorable.
Je pense qu'on en est pas la encore, mais je comprends bien que c'est un exemple (et je vais continuer à garder mon masque).
on n'a pas encore vacciné tous les adultes qui le veulent, ni
les adultes qui ne veulent pas,
Alors ceux qui le veulent pas, soit on force, soit on attends. Forcer ne semble pas à l'ordre du jour, donc il ne reste qu'attendre.
Mais je ne parle pas des 12/17 ans, mais du fait que le planning initial, c’était "tout les adultes à partir de mi juin", et qu'il a été avancé de 2 semaines. J'ai trouvé un RDV il y a 2j pour demain en RP (et j'ai pas eu à rafraîchir toute les 5 minutes pendant 3h pour ça). Mon voisin a trouvé un RDV encore plus proche sans souci, une amie a réussi depuis la Tunisie en 10 minutes (pour dimanche, elle a trouvé ça hier ou avant hier,et elle revient samedi).
Et on a déjà ouvert aux personnes à risque. Sans vouloir dire que tout le monde a pu en avoir, je ne connais personne autour de moi qui voulait se faire vacciner et qui n'a pas réussi dans un temps raisonnable (en étant autorisé). Et je connais quelques personnes qui voulaient plus vite que moi, et qui ont réussi avec assez de persévérance (genre, une qui a pris rdv à 17h30 pour que ça se termine vers 18H pour que sa femme puisse être vacciné avec les doses qui restent).
Donc je n'ai pas le sentiment qu'il y a un tel rush en ce moment même si lundi soir, j'ai vu des RDV disparaître sous mes yeux 3 fois d'affilés.
Israël et USA ont d'autres d'autres soucis que nous, car ils
ont assez de vaccins contrairement à nous (la question sur
prioriser les plus à risque qui veulent le vaccin ne se pose
pas) et une population antivax plus nombreuse (et comme en
France les gouvernement préfèrent viser les enfants d'adultes
convaincus que les antivax).
Alors les USA, il y a un autre souci (en plus des antivaxx), c'est que les gens n'arrivent pas à croire que le vaccin est gratuit.
Alors je regarde ça tout les jours sur covidtracker, et j'ai l'impression que ça oscille entre 0.8 et 0.9 assez régulièrement.
Ce matin, c'est à 0.81, et j'ai jamais vu aller en dessus. Mais j'ai souvenir d'avoir vu du 0.87 la semaine dernière, ou du 0.83.
Et si on regarde l'année dernière, l'été (déconfiné) a été particulièrement bas. Je sais pas si c'est parce que les enfants ne sont pas à l'école, ou si c'est parce que les gens sont dehors (ou plus de soleil, moins de fatigue), mais je pense que ça a joué beaucoup.
Donc peut être que d'ici la fin de l'été, on va avoir assez de gens vaccinés pour que des mesures plus sévères soient requises.
(quand on regarde aussi les projections, on a pas encore atteint de plateau comme aux USA ou en Israël, mais peut être que c'est pour ça qu'on avance l'ouverture des vaccins aux populations plus jeunes).
Un VP chez nous a visiblement un fond vert pour les réunions en visoconférence (ou justement invisiblement), ç'est bien mieux.
Mais je suis partisan de voyager léger, et pas assez à fond pour me trimballer avec un fond vert à travers l'Europe, c'est 1) encombrant 2) moyennement coûteux.
[^] # Re: Mon père automaticien me raconte souvent un histoire du même genre...
Posté par Misc (site web personnel) . En réponse à la dépêche La voiture allergique à la glace à la vanille, et autres bugs. Évalué à 8.
C'est amusant, parce que moi, j'ai vu l'inverse.
Durant la nuit en hiver, mais pas toutes les nuits, on recevait une alerte sur la bascule d'un lien réseau entre 2 bâtiments. La liaison entre le bâtiment principal et une maison un peu plus loin basculait sans raison sur le lien radio de secours. Et c'était toujours vers 4h/5h du matin. On a bien cherché du coté des updates, des opérations, etc, sans grand succès. On était pas motivé au point de rester debout à 4h du mat pour voir ça, mais bon.
Ça a duré quelque semaines avant que finalement, quelqu'un se souvienne que si on avait mis un lien radio, c'était parce qu'on pouvais pas mettre de câble. Et donc que le lien primaire, c'était une liaison laser entre les 2 bâtiments qu'on avais mis en place avant, je suppose pendant l'été.
Et en hiver, à 4/5h du mat, il y a parfois de la brume et ça marche un chouia moins bien à cause de la réfraction.
[^] # Re: Ni pour, ni contre, on s'y prépare
Posté par Misc (site web personnel) . En réponse au journal Je veux pas y retourner. Évalué à 3.
Alors je pense qu'on parle pas du même genre d'équipe. Par exemple (3615 ma vie, pu plutôt #mavie), j'ai travaillé dans une équipe du département informatique, et mon équipe était réparti partout en Europe (1 personne par bureau assez grand). On était tous en présentiel, mais pas ensemble.
Toi, tu as l'air de parler d'une équipe de développeurs, vu que tu parles de tableau blanc. C'est en effet une autre dynamique.
Et pourtant, j'aurais tendance à dire que le logiciel libre montre que la collaboration à distance est possible.
Ensuite, peut être qu'en effet, c'est une raison qui va faire peur à des gens, mais je crois que j'ai jamais entendu quelqu'un me donner ça comme raison de ne pas faire du libre (ça veut pas dire que c'est pas le cas, je suis pas la NSA j'ai pas des oreilles partout).
Je ne sais même pas si les libristes se perçoivent comme des gens qui font du travail à distance.
Et pourtant, on impose souvent la collaboration à distance.
Ensuite, oui, je connais des gens qui sont partis de mon employeur car d'autres personnes ne venait plus au bureau. DOnc ça existe.
Pour mon expérience perso, j'ai pas tant besoin de quelqu'un de mon équipe, plus d'avoir quelqu'un qui a le même emploi (ou proche).
La dernière fois ou j'ai du utiliser un tableau blanc, la personne n'était même pas dans ma boite.
[^] # Re: opportunité pour les entreprises de changer/s'améliorer
Posté par Misc (site web personnel) . En réponse au journal Je veux pas y retourner. Évalué à 4.
Pourtant, ça semble être le cas, plus ou moins:
https://www.juritravail.com/Actualite/teletravail/Id/330304
[^] # Re: Je trouve le sujet souvent caricatural
Posté par Misc (site web personnel) . En réponse au journal Je veux pas y retourner. Évalué à 2.
Je pense qu'on est globalement d'accord, mais qu'on dérive du sujet de départ (et je prends ma part de responsabilité en pondant des patés).
Pour ma part, le support était dans le nom de l'équipe (Support Régional Informatique). Donc je vais difficilement pouvoir dire que c’était pas mon périmètre. Je sais qu'il y avait une différence entre ce qu'on a dit aux gens du bureau, ce qu'on a marqué sur mon contrat et ce que mon chef m'a dit après, et que j'étais au beau milieu des contradictions entre tout ça (le fait que personne ne reste plus de 2 ans sur ce poste précis devrait quand même mettre la puce à l'oreille de quelqu'un mais bon).
Et je comprends bien la question des ressources, et je pense encore une fois qu'on est d'accord, et c'est justement mon point, c'est que les ressources sont la raison principale, pas le fait d'avoir un meilleur service.
Et l'exemple du script qui ouvre le ticket montre que finalement, c'est pas le tracking (et les autres bénéfices) qui est le plus important (sinon, on aurait moins de souci avec des exceptions) mais bien de pousser autant que possible le travail sur l'utilisateur.
Et même la, je pense qu'il y a un souci, parce que le taux horaire des utilisateurs étaient parfois 4 à 5 fois le mien (si ils voulaient pas que ça se sache, fallait pas laisser traîner les papiers dans le bac de l'imprimante pendant 1 semaine…).
Mais je comprends que l'idée que le département info soit sous payé doit resté un impensé sinon, ça serait la révolte.
[^] # Re: Je trouve le sujet souvent caricatural
Posté par Misc (site web personnel) . En réponse au journal Je veux pas y retourner. Évalué à 4.
Notre CIO avait bien résumé "alors si on demande aux utilisateurs, il faudrait 1 agent pour 25 personnes, mais si on demande au CFO, 1 pour 250, ça serait pas mal".
Je comprends la problématique, et je comprends qu'on va pas dépenser des tonnes de thunes pour les salariés. Mais c'est justement parce que je la comprends que je supporte pas qu'on me prenne pour une truffe en me disant "t’inquiète, c'est pour ton bien", alors que je sais que non, c'est avant tout une pression financiére.
[^] # Re: Je trouve le sujet souvent caricatural
Posté par Misc (site web personnel) . En réponse au journal Je veux pas y retourner. Évalué à 6. Dernière modification le 05 juin 2021 à 12:06.
J'ai fait du support, comme j'ai dit dans mon histoire (ou une autre). Et je sais que les gens veulent pas avoir de paperasse, mais quelqu'un à qui parler et avoir les problèmes résolus.
Ensuite, je ne dit pas que les tickets sont inutiles. Juste que présenter "on passe à un système de tickets parce que ça va être mieux pour vous" est un mensonge. En général, on passe à un système de ticket parce que ça permet une stratification du support, une organisation du process et donc une baisse des couts (ou en général, parce que le monde corpo aime les euphémismes, "une rationalisation").
Ensuite, tu parles du support client (genre le support d'un éditeur logiciel), alors que je parle du support interne (eg, ton département info).
Et je pense qu'il y a une nuance que j'ai oublié de préciser, c'est de forcer les gens à ouvrir un ticket avant de leur répondre, pas d'avoir un ticket. EG, l'acte précis de dire "maintenant, on ne parle que si il y a un ticket avant".
C'est principalement pour le bénéfice de la boite. Je ne vais pas être cynique de bon matin et dire que c'est utiliser les clients comme testeurs, car ça serait une énorme simplification trompeuse, mais on peut se poser la question du travail gratuit.
À savoir que si j'ai un souci sur le produit, je passe mon temps avec le support pour indiquer comment le résoudre, mais que le bénéfice principal retombe sur l'éditeur qui a un meilleur produit sur la base du support, support que les clients payent.
Et au final, si mon ticket réduit la charge du support de l'éditeur de 10%, le bénéfice va dans la poche de l'éditeur plus que chez moi.
C'est le probléme du support, pas du client. Ensuite, ça retombe sur le client quand le support fait ça mal, mais quand j'appelle mon FAI, c'est pas moi qui doit me taper l'interface du système de ticket, c'est eux, preuve qu'on peut le faire sans passer le "cout" (au sens travail à faire) sur le client.
Encore une fois, c'est pour améliorer l'efficacité du support et donc son coût.
Alors ensuite, je suppose aussi que j'ai pas été clair. Car ce dont je parle, c'est de basculer de "tu contactes quelqu'un" à "tu va sur tel interface pour ouvrir un ticket, et on va voir quand on a le temps".
C'est ce basculement qui est présenté comme une amélioration au bénéfice de tes utilisateurs qui n'est pas une amélioration. Et pour plusieurs raisons:
Primo, ça rajoute de la latence (comme les mails), latence qui coûte de l'argent à la boite. J'ai assez souvent besoin d'aider les gens avec la mise en place de site web. Je ne sais pas pourquoi on nous contacte pas d'abord, mais je vais pas râler si les gens sont autonomes. Mais systématiquement, il faut aller changer le DNS et systématiquement, mes collègues galèrent. l’expérience montre que ça prends moins de temps de faire une appel vidéo de 15 minutes que d'échanger des emails pendant 3 semaines.
Un système de ticket va avoir tendance à subtilement inciter à passer par le système de ticket plutôt que de se retrouver ensemble pour résoudre le probléme .
Ensuite, tu as le fait que les systèmes de tickets sont en général pourris. Soit tu as pas tout dans le même système et les utilisateurs sont perdus. Soit tu as tout dans le même système, et on demande aux utilisateurs de se retrouver dans le labyrinthe de formulaire pour savoir ou ça va, car forcément, tu va pousser les gens à faire le travail de tri pour toi via un pré formulaire.
Et comme le but est de réduire les coûts, tu te retrouve avec les gens qui ont le moins de qualifications spécialisées en première ligne (car c'est moins cher), qui vont parfois avoir du mal à piger les tickets (j'ai plusieurs fois du aller moi même dans le backend et contourner l'agent pour mes propres tickets). Parce que les incitations sont de traiter X tickets par jour, donc forcement, tu pousses à passer moins de temps.
Et encore une fois, je parle de support interne. Je vois bien la différence avec le support externe, ou tu as:
1) un système beaucoup plus simple pour rentrer les problèmes (genre, je me suis pas perdu pour dire "le driver bluetooth plante", alors que je sais toujours pas ou dire "je voudrais ce cable sur ce switch")
2) la possibilité de taper ton ticket dans plusieurs langues (un point qu'on oublie souvent)
3) un SLA qui est respecté
4) la possibilité de faire ça par téléphone ou en envoyant un email
5) la satisfaction client est prise en compte
Et tout ça parce que dans le cas du support externe, c'est une prestation qui est vendu et qui rapporte. Le support interne, c'est plus vu comme un truc qu'on doit faire et qui coûte, ce qui est idiot, parce que quand les gens sont coincés, on perds de l'argent.
Les dynamiques sont pas les mêmes. Par exemple, si j'appelle le support, quelqu'un parle avec moi, et ouvre le cas client, on me demande pas de le faire.
Au support interne, c'était l'inverse (et mon chef m'avait explicitement interdit d'utiliser le script que j'avais fait pour ouvrir le ticket rapidement).
Des cas de ce genre existent, mais mêmes les personnes que tu qualifies de feignasses doivent avoir du support, et la seule raison de ne pas leur donner, c'est le coût (eg, on veut pas embaucher 2 personnes pour faire le travail d'une).
Si le but de la personne au support est d'aider les gens, alors c'est pas le moment de juger, comme les psys.
J'ai eu quelqu'un qui est venu me voir parce que le site de la banque n'était pas fonctionnel et il fallait uploader un document pour un plan pour les salariés. Je n'ai aucun contrôle dessus, mais clairement, la personne était en panique à cause d'une deadline, et même si c'est pas mon scope, je pense que c'est mon devoir d'aider, parce que ça rends quand même l'ambiance plus sympa au travail.
J'ai eu quelqu'un qui est venu me voir aprés avoir imprimé un document confidentiel sur la mauvaise imprimante à l'autre bout de l'Europe. C'était pas mon job de gérer ça (surtout que je venais de changer), mais j'ai quand même aider du mieux que j'ai pu (à savoir, dire "ok, on va appeler X dans le bureau et lui dire d'aller chercher le papier").
Et tout ça, pour moi, ça rentre aussi dans l'ambiance que tu veux à ton travail. Si tu veux une ambiance ou les gens se soutiennent et que les gens se sentent bien, c'est mieux de ne pas mettre de barrières à l'entraide.
D'ailleurs, le coté "pas de jugement" est d'autant plus flagrant que la question de la confiance est importante.
L'équipe sécurité a aussi un système de ticket (mais transparent au possible), et ils ont calculé le coût d'un ticket chez eux (~20$), et malgré ça, ils acceptent tout les tickets à la con sans sourciller (genre chaque fois que tel service inscrit la boite à un nouveau truc SaaS et qu'on recoit un mail "cliquer ici pour vous inscrire", des tas de gens forwardent ça en disant "c'est du phising").
Parce que pour eux, c'est plus important d'avoir des tickets que de réduire les coûts.
Alors j’espère que mon paté est moins extrême :p
[^] # Re: approximation trompeuse
Posté par Misc (site web personnel) . En réponse au journal Je veux pas y retourner. Évalué à 1.
Sans compter que pour beaucoup de boites, il n'y a pas eu de formation adapté pour les dits managers, qu'ils ont du se retrouver aussi dans des conditions moisies comme les autres, etc.
[^] # Re: opportunité pour les entreprises de changer/s'améliorer
Posté par Misc (site web personnel) . En réponse au journal Je veux pas y retourner. Évalué à 3.
Je pense que l'idée est de projeter une forme de sérieux.
Mon premier job était en régie, et un jour, S (le client) est venu en costard cravate. Il m'a dit qu'il n'avais pas fait de lessive, et n'avais rien d'autre à mettre. Mais il a aussi remarqué que ça a aussi permis d'améliorer un peu l'image de l'équipe Linux (la notre) auprès du directeur informatique.
Mais sinon, il suffit de regarder les commerciaux. Ils sont assez souvent bien sapés, même quand ils ne vont pas voir des clients.
[^] # Re: Ni pour, ni contre, on s'y prépare
Posté par Misc (site web personnel) . En réponse au journal Je veux pas y retourner. Évalué à 3.
Alors je pense qu'on ne se comprends pas, parce que ta réponse me parait curieuse (et tu as fait des réponses plein de bons sens).
Pour clarifier, ce que je dit, c'est pas de mettre tout le monde en télétravail chez soi, mais de mettre, lors des réunions et juste quand ça se justifie, autant que possible les gens dans des modalités de travail à distance.
Je précise, parce que parmi les réponses, tu donnes des exemples sur les gens qui ne peuvent pas travailler de chez eux pour divers raisons (raisons que je ne remets pas en cause). Soit, mais c'est pas la question, car ces gens seraient dans le groupe des gens au bureau, vu qu'on parle des cas ou il y a des gens dans 1 bureau et des gens chez eux.
(et bon, vu l'état des openspaces modernes dans beaucoup de boites, je ne suis pas sur qu'on puisse vraiment opposer "travail à la maison" vs "travail au bureau" pour la question des problèmes d'attention)
L'idée n'est pas de faire rentrer les gens chez eux pour la réunion, ça serait assez idiot.
Et en fait, ce que je trouve aussi intéressant, c'est qu'il n'y a pas besoin d'avoir des gens en télétravail chez eux pour que le souci se pose, juste d'avoir des gens dans X sites différents (probléme qui arrive assez souvent quand une boite dépasse une certaine taille). Voir même simplement des gens d'autres entreprises (fournisseurs, clients) qui ne veulent pas venir te voir au bureau (ou que tu ne veut pas aller voir) et d'avoir besoin de faire une réunion.
Par exemple, si je suis dans un bureau à Berlin, tu es dans un bureau à Madrid (pareil, ton bureau assigné), et 4 autres personnes dans un bureau à Helsinki, aucun de nous ne fait du télétravail. Si on fait une réunion à 6, les conditions des 4 à Helsinki sont plus favorables que pour toi et moi de la même façon que si nous étions en WFH.
Des raisons économiques sont acceptables pour ces états de fait, alors que c'est un choix de la part de la direction.
Pourquoi est ce que ça devient une question de pouvoir (vu le terme d'imposer des choix) quand c'est entre salariés ?
Si une réunion respectueuse des gens qui travaillent de chez eux est un souci, pourquoi est ce que le souci n'est pas remonté avec autant de régularité pour les sous traitants, les fournisseurs, les clients et les collègues d'un autre site plus ou moins distant ?
[^] # Re: Ni pour, ni contre, on s'y prépare
Posté par Misc (site web personnel) . En réponse au journal Je veux pas y retourner. Évalué à 3.
Ça dépend en effet de comment tu places le débat. Il y a toute une partie de la population concerné (cad la population active) qui voit le télétravail comme un avantage ou un privilège.
Et à coté de ça, il y a des gens qui vont voir ça comme des arrangements afin de pouvoir bosser. Par exemple, des gens qui sont en fauteuils roulants (parce que ça reste encore la catastrophe à tout les niveaux malgré les lois existantes), des gens qui ont des obligations externes qui ne permettent pas de bouger (devoir rester à un endroit X pour s'occuper de ses parents), des gens qui ont besoin de la flexibilité horaire (exemple, gérer des enfants, une charge qui tombe souvent sur les femmes), ou des gens qui sont dans un autre pays parce que c'est moins cher et qu'on veut pas faire venir dans le pays du bureau principal.
Une fois que tu poses le débat comme ça, oui, on peut en effet comparer le choix d'être handicapé qui fait subir le télétravail aux valides et l'obligation morale de faire preuve d'inclusivité envers le patron qui passe l'été dans sa villa en Corse pendant l'été qui fait subir le télétravail aux non corses.
(je précise, c'est du sarcasme)
[^] # Re: Je trouve le sujet souvent caricatural
Posté par Misc (site web personnel) . En réponse au journal Je veux pas y retourner. Évalué à 1.
Il y a clairement un compromis à faire. Dans un monde idéal, tu aurait sous la main et pas cher, mais je suppose que la aussi, on se retrouve avec une tension entre 2 choix.
L’ingénierie tourne autour des compromis, le reste aussi :)
[^] # Re: Ni pour, ni contre, on s'y prépare
Posté par Misc (site web personnel) . En réponse au journal Je veux pas y retourner. Évalué à 3.
Sinon, faire comme ce que Nat Friedman (maintenant PDG de Github, mais en 2010 à Novelle) et d'autres proposent, à savoir de mettre tout le monde dans les mêmes conditions.
Si la moitié des gens sont en remote, tu prends pas une salle pour la moitié sur place, mais chacun fait la réunion comme si chaque personne était à distance.
Je ne retrouve pas l'article original, c’était sur http://nat.org/blog/2010/04/everyone-dials-in/ qui n'existe plus.
[^] # Re: Je trouve le sujet souvent caricatural
Posté par Misc (site web personnel) . En réponse au journal Je veux pas y retourner. Évalué à 6.
Ta conclusion me permet de rebondir sur un pan manquant de la discussion, à savoir qu'il y a pas que des salariés en informatique qui font du télétravail, et comment ça explique aussi les discussions sur les chefs.
Par exemple, dans une grande boite, c'est assez courant d'avoir non seulement des gens dédiés sur tout ce qui est support interne (que ça soit RH, gestion des bureaux, service informatique), mais surtout d'avoir des gens qui font le tampon entre les salariés et les personnes sur place via des niveaux de supports et des tickets.
J'ai été support local pendant 2 ans, et mon chef m'a bien expliqué que je devais pas intervenir en premier, car trop compétent (et mieux payé) que le support niveau 1. Et c'est donc devenu une balance entre dire "non" à 30 commerciaux qui sont rompus à la négociation et qui lâche pas l'affaire, et suivre les demandes de mon chef.
Et au final, le travail que mon chef voulait que je fasse, j'aurais pu le faire à distance. Mais il voulait que je soit sur place et que je dise non, car avoir quelqu'un sur place était une demande du directeur commercial France.
Et du coup, on se retrouve avec des gens qui pourraient faire leur travail hors du bureau, mais il y a des demandes de gens ayant plus de pouvoir politique qui les font venir pour contourner les processus. Car bon, ouvrir un ticket, quoi que tout le monde dise, c'est pas pour aider les utilisateurs plus vite ou mieux, c'est surtout pour que ça coûte moins cher ou retarder ta réponse. Dire le contraire est une insulte à l'intelligence de tout le monde.
Et je parle de ça car c'est aussi un état d'esprit différent.
Le travail de chef ou de commercial, ça va être de parler avec les gens, de débloquer, de convaincre, etc.
C'est fondamentalement un travail ou on récompense la rapidité à gérer un probléme, que ça soit du point de vue de l'organisation ou d'un point de vue général (eg, pas attendre que ça s'envenime). Et c'est la que des gens vont voir leur efficacité menacé par le fait de passer d'un mode présentiel (eg, avec des réponses rapides) à un mode à distance avec plus de latence.
C'est pas que les chefs ne font pas confiance. C'est sans doute plus qu'ils préfèrent sans doute être capable de communiquer avec plus de nuance en face à face qu'avec un mail, et sans doute aussi plus rapidement qu'avec un mail (mail, ou messagerie instantané, etc).
Ensuite, vu sous ce prisme, il y a une tension entre le bien être des encadrants et celui des encadrés. Et bien que je pense que gérer des personnes à distance, ça peut s'apprendre, je doute fort que la plupart des boites aient mis des choses en place à ce niveau en plein pandémie. Il a fallu apprendre sur le tas, avec tout ce qui ça comporte de frustrations, et c'est pas super.
[^] # Re: Why not both ?
Posté par Misc (site web personnel) . En réponse au journal Je veux pas y retourner. Évalué à 8.
Je pige pas, le bureau, il est repeint ou pas repeint ?
(on est vendredi, j'ai le droit)
[^] # Re: Changer de travail?
Posté par Misc (site web personnel) . En réponse au journal Je veux pas y retourner. Évalué à 4.
Alors non. Il faut aussi regarder à gauche et à droite avant de traverser. Et si possible sur un passage piéton.
[^] # Re: Chemises
Posté par Misc (site web personnel) . En réponse au journal Je veux pas y retourner. Évalué à 4.
Alors je veux pas généraliser abusivement, mais je suis quasiment sur qu'aucun collègue n'a montré son anus pendant une réunion d'équipe à ce jour.
Je ne peux pas en dire autant de la majorité des Felis silvestris catus qui leur servent de colocs.
[^] # Re: Chemises
Posté par Misc (site web personnel) . En réponse au journal Je veux pas y retourner. Évalué à 3.
Au contraire, c'est un argumentaire multisensoriel visant à convaincre du bien fondé du télétravail.
[^] # Re: approximation trompeuse
Posté par Misc (site web personnel) . En réponse au journal Je veux pas y retourner. Évalué à 3.
C'est vrai, mais le nombre de contaminateurs est intuitivement proportionnel aux nombre de malades (sans doute pas de façon constante).
Et je suis d'accord que la notion de court terme mérite d'être plus explicite, tout comme la durée de la contamination. C'est le point que j'essaye de pointer, à savoir qu'il faut plus qu'un chiffre pour résumer des dynamiques complexes.
Il y a aussi le délai entre être contaminé et être contaminateur (j'ai souvenir d'une semaine de délai), et entre être contaminé et le savoir (apparition de symptôme, par exemple).
Si on regarde covidtracker aujourd'hui, il y a bien plus de départements en orange ce soir ce que ce matin, et c'est pas bon.
Pourtant, le fameux R0 est à 0.8, un peu plus bas que ce matin (mais peut être que mon hypothése d'avoir une mise à jour atomique du snapshot de la france ne se justifie pas).
Si on regarde la carte de l'évolution des cas sur 7j, on voit que la France est au couleur de son drapeau, mais pareil, ça veut pas dire toujours grand chose. Par exemple, la corse du sud grimpe vite, mais passe de 5 à 7 cas.
[^] # Re: approximation trompeuse
Posté par Misc (site web personnel) . En réponse au journal Je veux pas y retourner. Évalué à 3.
Ensuite, un autre point important, c'est que le R0 est important pour juger de létat d'une épidémie, mais le nombre de personnes malades à un moment T aussi.
1 malade sur 100 avec un R0 de 2, c'est moins dangereux à court terme que 50 malades sur 100 avec un R0 de 0.1.
[^] # Re: les deux mon général !
Posté par Misc (site web personnel) . En réponse au journal Je veux pas y retourner. Évalué à 8.
Ceci dit, tu peux aussi faire du vélo sans aller au boulot au moment d'aller au boulot, mais faire demi tour ?
(ensuite, je comprends que ça paraisse curieux, et moins efficace ou bizarre)
[^] # Re: Ha les antivax et la science...
Posté par Misc (site web personnel) . En réponse au journal Je veux pas y retourner. Évalué à 3.
Pour Israel, je pense qu'il n'y a pas que les antivaxxs, bien que ça doit y contribuer. Dans une discussion précédente, on a vu que les non vaccinés contre la rougeole était de 5%, ce qui laisse croire qu'il n'y a pas d'antivaxx que ça. Et je pense qu'il y a aussi la question de la bande de Gaza et de ses habitants, les inégalités et la défiance vis à vis du pouvoir due aux tensions et les discriminations envers une partie des juifs Mizrahim par une partie des Ashkénazes.
Est ce que le 80% prends en compte aussi les gens qui ont une immunité naturel suite à une infection ?
Si j'en crois les stats en France, il y a eu ~5 millions d'infections, 100 000 morts, donc 4.9 millions de survivants (avec ou sans séquelle, c'est pas trop la question). On peut supposer qu'une part des 4.9 millions sont immunisés (mais on sait pas encore combien de temps ni avec quel proportion), et potentiellement non vaccinés (pareil, on a pas de chiffres).
Donc ça fait entre 0 et 8% de différence, ce qui n'est pas rien.
De plus, le fameux R0 dépend aussi des conditions. Je suppose que c'est plus grand à Paris dans un centre commercial pendant les soldes que pendant une balade dans la Creuse, je ne sais pas si ça a du sens d'avoir un chiffre pour tout le territoire et pour déterminer le futur.
[^] # Re: Ha les antivax et la science...
Posté par Misc (site web personnel) . En réponse au journal Je veux pas y retourner. Évalué à 5.
Le R0 du virus était à 2.5 avant qu'on adopte la moindre mesure (et la moindre vaccination donc dans un état non vacciné).
Pour que ça passe à 10, il va falloir soit une mutation qui augmente la viralité par 4. Le virus ne va pas changer sa façon de se propager, c'est assez improbable.
Et il faudrait aussi des changements assez radicaux dans la société (genre que les non vaccinés se retrouve tous entre eux, et fasse, je sais pas, une orgie pendant 3 semaine, ce genre de trucs), car pour que le R0 soit à 10 sur une population donné, il faut bien que chaque personne en contamine 10, donc que les non vaccinés se retrouvent entre eux assez longtemps en assez grand nombre et de façon systématique dans les conditions les plus défavorable.
Je pense qu'on en est pas la encore, mais je comprends bien que c'est un exemple (et je vais continuer à garder mon masque).
[^] # Re: approximation trompeuse
Posté par Misc (site web personnel) . En réponse au journal Je veux pas y retourner. Évalué à 4.
Oui, désolé, je suis pas vraiment réveillé
Alors ceux qui le veulent pas, soit on force, soit on attends. Forcer ne semble pas à l'ordre du jour, donc il ne reste qu'attendre.
Mais je ne parle pas des 12/17 ans, mais du fait que le planning initial, c’était "tout les adultes à partir de mi juin", et qu'il a été avancé de 2 semaines. J'ai trouvé un RDV il y a 2j pour demain en RP (et j'ai pas eu à rafraîchir toute les 5 minutes pendant 3h pour ça). Mon voisin a trouvé un RDV encore plus proche sans souci, une amie a réussi depuis la Tunisie en 10 minutes (pour dimanche, elle a trouvé ça hier ou avant hier,et elle revient samedi).
Et on a déjà ouvert aux personnes à risque. Sans vouloir dire que tout le monde a pu en avoir, je ne connais personne autour de moi qui voulait se faire vacciner et qui n'a pas réussi dans un temps raisonnable (en étant autorisé). Et je connais quelques personnes qui voulaient plus vite que moi, et qui ont réussi avec assez de persévérance (genre, une qui a pris rdv à 17h30 pour que ça se termine vers 18H pour que sa femme puisse être vacciné avec les doses qui restent).
Donc je n'ai pas le sentiment qu'il y a un tel rush en ce moment même si lundi soir, j'ai vu des RDV disparaître sous mes yeux 3 fois d'affilés.
Alors les USA, il y a un autre souci (en plus des antivaxx), c'est que les gens n'arrivent pas à croire que le vaccin est gratuit.
[^] # Re: approximation trompeuse
Posté par Misc (site web personnel) . En réponse au journal Je veux pas y retourner. Évalué à 4.
Alors je regarde ça tout les jours sur covidtracker, et j'ai l'impression que ça oscille entre 0.8 et 0.9 assez régulièrement.
Ce matin, c'est à 0.81, et j'ai jamais vu aller en dessus. Mais j'ai souvenir d'avoir vu du 0.87 la semaine dernière, ou du 0.83.
Et si on regarde l'année dernière, l'été (déconfiné) a été particulièrement bas. Je sais pas si c'est parce que les enfants ne sont pas à l'école, ou si c'est parce que les gens sont dehors (ou plus de soleil, moins de fatigue), mais je pense que ça a joué beaucoup.
Donc peut être que d'ici la fin de l'été, on va avoir assez de gens vaccinés pour que des mesures plus sévères soient requises.
(quand on regarde aussi les projections, on a pas encore atteint de plateau comme aux USA ou en Israël, mais peut être que c'est pour ça qu'on avance l'ouverture des vaccins aux populations plus jeunes).
[^] # Re: Why not both ?
Posté par Misc (site web personnel) . En réponse au journal Je veux pas y retourner. Évalué à 2.
Oui, mais j'aime pas la qualité que ça donne.
Un VP chez nous a visiblement un fond vert pour les réunions en visoconférence (ou justement invisiblement), ç'est bien mieux.
Mais je suis partisan de voyager léger, et pas assez à fond pour me trimballer avec un fond vert à travers l'Europe, c'est 1) encombrant 2) moyennement coûteux.