5. la ressemblance avec GNOME a été discutée des dizaines de fois, elle est due à une question de facilité d'utilisation.
Je me permet ici de ne pas être du tout d'accord sur ce point.
XFCE et Gnome ont deux approches différentes dans le look&feel d'un environnement de bureau et toutes deux sont aussi faciles l'une que l'autre. Après, le choix dépend de ce que l'on préfère. Dans mon cas, je préfère de loin l'approche de XFCE et je trouve dommage de faire une distribution autour de XFCE en dénaturant son approche qui est tout de même l'un de ses objectifs !
Si c'est pour avoir une approche à la Gnome, autant garder Gnome. Si c'est pour avoir une approche à-la-Gnome mais sans sa lourdeur, alors, à l'extrême, il y a FVWM2 qui permet de faire ça.
Comme pour les entreprises, lorsqu'une personne met bien en avance quelque chose et en parle sans cesse, tu peux être sûr que derrière ce n'est que du vent.
Cela s'appelle de la communication (propagande ?) : tout est dans la devanture.
Tu sais, tu n'étais pas obligé de répondre.
Ce n'étais qu'un essai pour mesurer l'importance des réactions et apprécier la qualité des notations des commentaires ;-)
En gros, juste un bon vieux troll bien poilu et repérable à deux métres.
Pour être sérieux, en fait, j'ai utilisé depuis ma première découverte de GNU/Linux diverses distributions, que ce soit à la maison ou au boulot. En ce moment, j'utilise Mandriva 2007 au boulot et Ubuntu à la maison. Avant c'était Fedora Core et Debian. Bien sûr, j'ai comme tout le monde une petite préférence.
Enfin, bref, je ne suis pas lié à une distrib particulière et les gueguerres de distribs par leurs fans respectifs me font sourire.
Sinon, je confirme ce que tu as écris, Mandriva 2007 est bien stable et fonctionne bien. Par contre, la 2006 est une horreur sans nom.
Bon, ben je crois que j'ai remplie mon objectif : pour la première fois, j'ai atteint un score négatif de -5 et ça risque de continuer, rien qu'en jouant sur la fibre sensible des mandravistes !
Trop facile :-D
Pour l'utiliser au quotidien dans mon travail depuis maintenant plus de deux mois, je confirme que Mandriva sux : j'ai l'impression d'avoir sous les mains une Debian unstable doté de la moitié des packages (ça va j'ai bon dans le trollomètre ?)
Franchement, pour une distrib qui se dit publique friendly, ça en pleurer. Elle a tout pour rebuter et donner une mauvaise image de GNU/Linux aux nouveaux !
(K)Ubuntu l'a largement dépassé sur son terrain en très peu d'années, il y a de quoi faire peur !
Ha bon. zut alors :-(
Ben, si tu as un peu de temps, ça serait sympa de jeter un coup d'oeil :-P
Sinon, effectivement, le V6J est un des nouveaux modèles, donc si ça peut t'aider ;-)
Quant à l'utilitaire du Bios, ça ne change pas grand chose malheureusement. Je pense que ça vient d'un bogue du pilote de l'ACPI pour l'Asus dans Linux.
Ton patch m'intéresse au plus haut point. En effet, il semblerait que l'ACPI de mon portable soit bogué car, par exemple, il passe des informations erronées sur le temps restant de la batterie !
Un standard d'échange de message/communication inter processus faisait défaut sur nos systèmes libre,
Pardon, mais quand je lis ça, je saute jusqu'au plafond !
Depuis quand les Unix ont un défaut d'IPC ? Si on peut dire une chose, c'est qu'au contraire ils n'en manquent pas et voir peuvent paraître en avoir même de trop ! Que dire des SHM, des sockets Unix (ou socket local), des pipes, les RPC, et j'en passe encore ; chacun avec leurs points forts et aussi avec leurs points faibles.
Non, ce qui manquait à Unix ce n'est pas un moyen de communication inter-processus, car ceux-ci existent, mais un framework standard, c'est à dire accépter par tous (je n'ai pas dis normaliser), qui fournit une abstraction des mécanismes bas niveaux utilisés pour l'IPC et qui puisse couvrir l'ensemble des besoins que l'on peut avoir avec un tel système tout en gardant une emprunte CPU et mémoire faible : notification de services (nouveau matériel ou nouvelle fonctionnalité apportée par telle appli, etc.), IPC distribué, etc.
C'est ici que DBUS intervient.
On a eu la même expérience alors ;-)
Si ce n'est qu'après avoir rigolé sous mon nez, je leur ai ensuite montré ce que l'on pouvait faire avec ... et là ils ont moins rigolé. Certains ont même commencé à regarder un peu mieux seaside par exemple.
Mais bon, je ne me fais pas de bile, ça n'ira pas plus loin que la curiosité, mais au moins, ils auront été sensibilisé.
Pour les langages fonctionnelles, je leur ai parlé d'Haskell et depuis ils font des jeux de mots avec (du style haskell est bonne) !
C'est bien ... peu à peu ils passent à des choix technologiques qui non seulement ont fait leur preuve, mais en plus permettent une meilleur extension, évolution, maintenance et montée en charge.
Attention, je ne dénigre pas Python, seulement Zope ne m'a jamais convaincu comme serveur d'application lorsqu'il s'agit de créer de véritables applications d'entreprises devant monter bien en charge avec de grosses fonctionnalités, notamment d'EAI. Sinon, les concepts derrière Zope sont intéressants.
Bon, maintenant, à quelle version ils finiront par passer sur un produit qui apporte un véritable gain et une meilleur expressivité : Smalltalk + seaside ?
(Pour voir ce que l'on peut faire avec et rapidement, voir la démo
de http://dabbledb.com/ .)
Parce que Java (je fais quasiment que ça dans mon boulot) c'est bien ... mais c'est lourd.
Sinon, c'est bien beau de suivre la mode ... faudrait peut-être mieux qu'ils choisissent vraiment l'outil en fonction des besoins, des impératifs et des contraintes ! Mais bon, ça demanderait alors une analyse de tout ça en amont, voir une analyse métier ... ce que ne fait pratiquement jamais les entreprises et ceci aboutit à un bordel pas possible avec des modes d'urgences mal gérés.
Note : je sens que je ne vais pas me faire des amis ;-)
Je pense comme toi que les problèmes de déconnexions intempestives sont liées à la Freebox.
En effet, je dispose d'un vieux modem routeur ADSL (SpeedTouch Pro), et j'ai essayé avec ce dernier. Je n'ai jamais eu de coupure avec. Par contre, dès que je l'ai remplacé par la Freebox (V4 comme toi et en non dégroupé), j'ai eu droit à nouveau aux coupures !
Les libéraux disent que le meilleur choix est toujours le choix libre et informé.
Oui, et c'est là ou le bas blesse : l'économie de marché ne t'offre ni l'un ni l'autre, seulement l'impression de.
A côté de la doctrine, il y a la réalité, celle des hommes et des femmes dans un environnement social qui les conditionne.
C'est là dessus que les hommes politiques de la révolution française ont échoués.
Je ne dis pas qu'il faut mettre dans les oubliettes les grands principes, mais il ne faut non plus les ériger en dogmes et les diviniser.
On a souvent fait l'erreur d'opposer l'économie de marché avec celle communiste. La dernière n'a pu s'imposer pour des raisons politiques (sûrement aussi économique), seule est restée, pour simplifier, l'économie de marché. Alors on a dit que c'était le meilleur. Et c'est faux ; il n'y a pas deux économies possibles. C'est la seule actuellement, c'est tout.
Attention, attention.
Comme tu dis le libéralisme économique est bien un concept. Il est né, je précise, au siècle des Lumières. Au cours de la révolution, les différents mouvements politiques ont tenté d'appliquer le libéralisme économique mais, dans l'état désorganisé et quasi-anarchique d'alors, ça a aboutit plus à des problèmes qu'à les résoudre, ce qui a fait que, face aux mouvements populaires (déjà), ils ont du plusieurs fois retourné en arrière. Cet exemple aurait dû amener au FMI à s'interroger sur sa politique concernant des pays pauvres à qui ils ont imposé d'appliquer le dogme libéral et qui a conduit à un plus grand appauvrissement de ceux-ci.
Mais attention, le mot "libéral" de libéralisme ne signifie rien d'autre que "laisser faire le commerce sans entraves". Ce qui n'est pas une mauvaise chose en soit. Mais il ne faut pas oublier ceci :
- la liberté s'arrête là où comme celle d'autrui (question : où est la frontière ?),
- l'homme est un animal comme les autres : il veut marquer son territoire et imposer son pouvoir dans la meute ou le clan. Le résultat est que le mouvement libéral n'est qu'une arme aux mains des bien disposés dans le milieu économique pour imposer leurs ... politiques. Voir à ce titre, la révolution française avec la composition du tiers-état et donc des différentes assemblées et leurs politiques.
Maintenant, l'économie ne parle, en elle-même, que de gâteau fini. De ceci, découle les questions :
- qui a fait le gâteau ?
- qui tient le couteau ?
- qui décide des parts ?
- comment sont fait les parts et pour qui ?
- etc.
Or, la doctrine libérale moderne a noyé le poisson avec des concepts fumeux comme le marché, la concurrence libre et non faussée par exemple. Or ces doctrines s'appuient déjà sur des hypothèses fausses puisque l'homme est considéré comme rationnel et que le temps n'y est même pas pris en compte !
Bien sûr, dis comme ça, la concurrence libre et non faussé, ça le fait bien. Mais voilà, Nash a prouvé que la concurrence libre et non faussée n'existe pas et que celle réelle conduit finalement à un équilibre économique bas. Lipsay et Lancaster ont enfoncé le clou là dessus en montrant que lorsque l'on transforme l'économie réelle en une économie de concurrence libre et non faussée, on s'y éloigne de plus en plus en y dégradant de plus en plus le contexte économique.
Pour finir, l'économie ne s'applique que sur des valeurs "rares". Or les sociétés riches vivent dans une société d'abondance et avec la société numérique surgit des valeurs non "rares". Que ce passe t'il : on tente de créer une raréfication de ces nouveaux objets au nom du libéralisme économique (en fait il ne sert que de prétexte) => déséquilibre de la société. D'où cette phrase "des sociétés riches de gens pauvres" (je ne sais plus où je l'ai lu).
Mon opinion actuel : l'économie est une affaire des princes. Elle impacte trop la santé de la société pour la laisser aux seuls mains des marchands. Oui, il ne doit pas avoir entrave au libre commerce, mais c'est à l'état d'encadrer ceci afin d'y assurer, tant bien que mal (car l'état ce sont des individus donc imparfaits) la bonne santé de la société et un bon équilibre des rapports de force entre les différents agents économiques. De plus je pense que l'imperfection inhérente de l'état peut-être un tant soit peu diminuée dans une république ou une démocratie.
Dans les théories de l'économie libérale, l'état ne devrait pas effectivement intervenir dans le domaine économique. Mais ceci ne signifie pas nécessairement que l'inverse est un monopole d'état.
Il faut peut-être arrêter avec les idées préconçues et rabachées.
Tiens, sinon, une perle, puisque tu les aimes :
- préfères tu les monopoles d'entreprises privées ou celui de l'état ?
Peut-être parce que tout simplement l'individu est un être irrationnel ?
En tout cas, bravo, tu viens de découvrir que les théories économiques dites 'libérales' ne marchent pas (bref, restent à l'état d'utopie), comme par exemple la concurrence libre et sans entraves ou le marché efficace, et toute autre stupidité. Mais bon, l'économie est une arme au main du prince (ici nos politiques) qui lui permet de justifier aux yeux du bas peuple (nous quoi), ses choix.
Ta question et ta remarque sont pertinentes.
Seulement, voilà, s'il est vrai que Plan9 s'inscrit plus facilement dans le système informatique d'une entreprise, le pékin moyen peut y être toutefois intéressé.
En effet, d'abord, de plus en plus de personnes, quelque soit leur niveau vis à vis de l'outil informatique, est demandeur de communication avec les autres mais aussi de partages : P2P, IM, IRC, blogs, etc.
Or, dans quel cadre Plan9 s'inscrit-il ? Dans les systèmes dits collaboratifs. Avec son architecture, il est alors possible de mettre en commun des ressources que l'on souhaite partager, mais aussi facilement de communiquer ensemble, et ceci de façon transparente.
La tendance actuelle de l'informatique est de développer des systèmes collaboratifs, ou ce que l'on appelle aussi l'ordinateur réseau : on dépasse le cadre du simple OS sur sa propre machine pour définir un OS qui recouvre plusieurs machines de façon transparente. Voir par exemple OpenCroquet (http://www.opencroquet.org).
A côté de ceci, il devient de moins en moins rare qu'une famille se dote de plusieurs stations informatiques (PC, media center, etc.) et cette dernière aimerait bien aussi que chaque noeud puisse se partager les ressources, voir, en allant jusqu'au bout du raisonnement, consiste en un et unique système dont les noeuds restent (plus ou moins) transparant pour lui.
J'ignore si effectivement Linux arrive en bout de course. Il est vrai que des OS comme BeOS m'ont permis d'ouvrir les yeux sur certains problèmes que manifestait Linux. Au début j'ai fini par croire que c'était inhérant aux systèmes Unix, avec l'évolution technique et des besoins. Toutefois, avec Plan9, j'ai compris que le probème n'était pas Unix en tant que soit, mais les sociétés et les développeurs qui, finalement, ont dénaturé les principes mêmes sur lesquels reposent Unix ; Plan9 est un exemple de ce qu'aurait du devenir Unix (si ce n'est que l'IHM ne semble pas être son fort !).
Par rapport à ceci, j'attends bcp plus de Plan9 que du Hurd. Malheureusement, les développeurs de Plan9 veulent le maintenir comme OS de développement, laissant à la charge d'autres d'en faire un OS utilisable par tout le monde ; c'est ce qu'à fait la société Vitua Nuova avec Inferno.
Néanmoins, Linux a l'avantage de toujours, jusqu'à présent, s'être adapté aux challenges qui se présentaient face à lui, remettant en cause des fois même certaines parties de son architecture. Donc nous verrons bien comment il va évoluer avec le temps.
Au boulot, je programme en Java, et j'écris des fois des scripts Ruby. A la maison, je me penche plutôt sur Ruby et je recommence peu à peu à faire du Smalltalk avec Squeak.
Smalltalk répond à tes besoins : portable, performant (vis à vis de Java), et surtout productif. La seule chose à installer chez le client est la VM, mais tu peux le faire avec ton programme.
Par contre, si tu veux faire du développement Web, alors regarde du côté de Seaside, c'est un framework Smalltalk orienté composant, assez en avance, et très efficace.
Hum... Un peu plus de recul sur l'Histoire te montrerait que l'arrivée d'un dictateur en puissance est souvent facilité par ce que l'on appelle une "république de notables" dont le Directoire en est un parfait exemple lié à une conjoncture politique et économique instable.
Quant à la république de Weimar, son problème est justement que le peuple, par la constitution (donc celle de 1919), n'avait pas droit de regard sur les actes de ses représentants : dans la conjoncture d'alors, face à ceci, sa seule voie d'expression fut les révoltes et les grèves ! Ce qui a créé une instabilité politique.
Mise à part ceci, le problème de cette constitution de l'an I qui donne au peuple un certain pouvoir et qui repose sur une répartition intéressante des pouvoirs est qu'elle n'a jamais été appliquée et donc on n'a pas pu vraiment tiré une vraie expérience de celle-ci et de là éprouver ces principes démocratiques sur le terrain.
Par contre si le peuple tout entier se mobilise, là il y a une chance, mais à quoi bon faire une révolution, que proposez ensuite ?
Pourquoi ce serait nécessairement une révolution lorsque le peuple dans sa majorité se mobilise ?
Exemple du mouvement des Sans-Culottes lors de la révolution française : elle était constituée de personnes sans droit de votes (le bas peuple à l'époque, et donc la majorité des français), politisés, et qui se sont fortement mobilisés pour imposer leurs vues et faire pression à l'assemblée. Malheureusement, ce mouvement (ou une partie de celui-ci), a voulu ce que l'on a appelé la Terreur. Mais à côté de ceci, sa démission a conduit au Directoire (république des notables qui bafouaient ses propres lois et constitution pour se maintenir au pouvoir) qui lui même a conduit à l'Empire.
Mis à part ça, savez vous que la constitution de l'an I (1792-1793) (ou II je ne me rappelles plus), qui n'a jamais été malheureusement appliquée, donnait au peuple le pouvoir de faire démissionner n'importe quel représentant ou le droit de refus d'une loi, ceci dans l'objectif que les représentants devaient tenir compte au peuple de leurs actions mais surtout d'éviter l'expropriation du pouvoir des mains du peuple par des ambitieux aux tendances tyranniques.
Oui et non. Oui, parce que ce devrait être la démarche normale et j'avoue que je n'y avais pas pensé. Non, parce que les sources sont suffisamment petites pour repérer assez rapidement mes modifications (que j'ai indiqué dans le mail) et qu'il peut les prendre comme tel.
Mais c'est vrai que la prochaine fois, c'est le genre de chose que je dois penser.
[^] # Re: note aux modos
Posté par Miguel Moquillon (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sortie de Xfce 4.4, l'autre environnement de bureau. Évalué à 8.
Je me permet ici de ne pas être du tout d'accord sur ce point.
XFCE et Gnome ont deux approches différentes dans le look&feel d'un environnement de bureau et toutes deux sont aussi faciles l'une que l'autre. Après, le choix dépend de ce que l'on préfère. Dans mon cas, je préfère de loin l'approche de XFCE et je trouve dommage de faire une distribution autour de XFCE en dénaturant son approche qui est tout de même l'un de ses objectifs !
Si c'est pour avoir une approche à la Gnome, autant garder Gnome. Si c'est pour avoir une approche à-la-Gnome mais sans sa lourdeur, alors, à l'extrême, il y a FVWM2 qui permet de faire ça.
# Plus on en parle ...
Posté par Miguel Moquillon (site web personnel) . En réponse au journal A propos de la police sponsorisée. Évalué à 2.
Cela s'appelle de la communication (propagande ?) : tout est dans la devanture.
[^] # Re: Je confirme ...
Posté par Miguel Moquillon (site web personnel) . En réponse au journal Mandriva sux. Évalué à 3.
Ce n'étais qu'un essai pour mesurer l'importance des réactions et apprécier la qualité des notations des commentaires ;-)
En gros, juste un bon vieux troll bien poilu et repérable à deux métres.
Pour être sérieux, en fait, j'ai utilisé depuis ma première découverte de GNU/Linux diverses distributions, que ce soit à la maison ou au boulot. En ce moment, j'utilise Mandriva 2007 au boulot et Ubuntu à la maison. Avant c'était Fedora Core et Debian. Bien sûr, j'ai comme tout le monde une petite préférence.
Enfin, bref, je ne suis pas lié à une distrib particulière et les gueguerres de distribs par leurs fans respectifs me font sourire.
Sinon, je confirme ce que tu as écris, Mandriva 2007 est bien stable et fonctionne bien. Par contre, la 2006 est une horreur sans nom.
[^] # Re: Je confirme ...
Posté par Miguel Moquillon (site web personnel) . En réponse au journal Mandriva sux. Évalué à -6.
Trop facile :-D
# Je confirme ...
Posté par Miguel Moquillon (site web personnel) . En réponse au journal Mandriva sux. Évalué à -10.
... que Mandriva sux :-D
Pour l'utiliser au quotidien dans mon travail depuis maintenant plus de deux mois, je confirme que Mandriva sux : j'ai l'impression d'avoir sous les mains une Debian unstable doté de la moitié des packages (ça va j'ai bon dans le trollomètre ?)
Franchement, pour une distrib qui se dit publique friendly, ça en pleurer. Elle a tout pour rebuter et donner une mauvaise image de GNU/Linux aux nouveaux !
(K)Ubuntu l'a largement dépassé sur son terrain en très peu d'années, il y a de quoi faire peur !
[^] # Re: V6J X001P
Posté par Miguel Moquillon (site web personnel) . En réponse au journal Asus, Acpi, DSDT. Évalué à 1.
Ben, si tu as un peu de temps, ça serait sympa de jeter un coup d'oeil :-P
Sinon, effectivement, le V6J est un des nouveaux modèles, donc si ça peut t'aider ;-)
Quant à l'utilitaire du Bios, ça ne change pas grand chose malheureusement. Je pense que ça vient d'un bogue du pilote de l'ACPI pour l'Asus dans Linux.
[^] # Re: Manque d'IPC sous Unix !
Posté par Miguel Moquillon (site web personnel) . En réponse au journal DBUS 1.0 is out. Évalué à 2.
# V6J X001P
Posté par Miguel Moquillon (site web personnel) . En réponse au journal Asus, Acpi, DSDT. Évalué à 2.
Ton patch m'intéresse au plus haut point. En effet, il semblerait que l'ACPI de mon portable soit bogué car, par exemple, il passe des informations erronées sur le temps restant de la batterie !
Mon DST se trouve ici : http://miguel.moquillon.free.fr/download/V6J-X001P.dst
Donc, si tu peux faire quelque chose, ça serait sympa ;-)
# Manque d'IPC sous Unix !
Posté par Miguel Moquillon (site web personnel) . En réponse au journal DBUS 1.0 is out. Évalué à 10.
Pardon, mais quand je lis ça, je saute jusqu'au plafond !
Depuis quand les Unix ont un défaut d'IPC ? Si on peut dire une chose, c'est qu'au contraire ils n'en manquent pas et voir peuvent paraître en avoir même de trop ! Que dire des SHM, des sockets Unix (ou socket local), des pipes, les RPC, et j'en passe encore ; chacun avec leurs points forts et aussi avec leurs points faibles.
Non, ce qui manquait à Unix ce n'est pas un moyen de communication inter-processus, car ceux-ci existent, mais un framework standard, c'est à dire accépter par tous (je n'ai pas dis normaliser), qui fournit une abstraction des mécanismes bas niveaux utilisés pour l'IPC et qui puisse couvrir l'ensemble des besoins que l'on peut avoir avec un tel système tout en gardant une emprunte CPU et mémoire faible : notification de services (nouveau matériel ou nouvelle fonctionnalité apportée par telle appli, etc.), IPC distribué, etc.
C'est ici que DBUS intervient.
[^] # Re: C'est bien, ils progressent.
Posté par Miguel Moquillon (site web personnel) . En réponse à la dépêche Nuxeo CPS tournera sous Java. Évalué à 3.
Si ce n'est qu'après avoir rigolé sous mon nez, je leur ai ensuite montré ce que l'on pouvait faire avec ... et là ils ont moins rigolé. Certains ont même commencé à regarder un peu mieux seaside par exemple.
Mais bon, je ne me fais pas de bile, ça n'ira pas plus loin que la curiosité, mais au moins, ils auront été sensibilisé.
Pour les langages fonctionnelles, je leur ai parlé d'Haskell et depuis ils font des jeux de mots avec (du style haskell est bonne) !
# C'est bien, ils progressent.
Posté par Miguel Moquillon (site web personnel) . En réponse à la dépêche Nuxeo CPS tournera sous Java. Évalué à 5.
Attention, je ne dénigre pas Python, seulement Zope ne m'a jamais convaincu comme serveur d'application lorsqu'il s'agit de créer de véritables applications d'entreprises devant monter bien en charge avec de grosses fonctionnalités, notamment d'EAI. Sinon, les concepts derrière Zope sont intéressants.
Bon, maintenant, à quelle version ils finiront par passer sur un produit qui apporte un véritable gain et une meilleur expressivité : Smalltalk + seaside ?
(Pour voir ce que l'on peut faire avec et rapidement, voir la démo
de http://dabbledb.com/ .)
Parce que Java (je fais quasiment que ça dans mon boulot) c'est bien ... mais c'est lourd.
Sinon, c'est bien beau de suivre la mode ... faudrait peut-être mieux qu'ils choisissent vraiment l'outil en fonction des besoins, des impératifs et des contraintes ! Mais bon, ça demanderait alors une analyse de tout ça en amont, voir une analyse métier ... ce que ne fait pratiquement jamais les entreprises et ceci aboutit à un bordel pas possible avec des modes d'urgences mal gérés.
Note : je sens que je ne vais pas me faire des amis ;-)
[^] # Re: Exactement le meme problème
Posté par Miguel Moquillon (site web personnel) . En réponse au journal [free non degrp] déco si idle en tcp ?!?. Évalué à 2.
En effet, je dispose d'un vieux modem routeur ADSL (SpeedTouch Pro), et j'ai essayé avec ce dernier. Je n'ai jamais eu de coupure avec. Par contre, dès que je l'ai remplacé par la Freebox (V4 comme toi et en non dégroupé), j'ai eu droit à nouveau aux coupures !
[^] # Re: Nous sommes irrationnels
Posté par Miguel Moquillon (site web personnel) . En réponse au journal Les choix étranges du libre. Évalué à 3.
Oui, et c'est là ou le bas blesse : l'économie de marché ne t'offre ni l'un ni l'autre, seulement l'impression de.
A côté de la doctrine, il y a la réalité, celle des hommes et des femmes dans un environnement social qui les conditionne.
C'est là dessus que les hommes politiques de la révolution française ont échoués.
Je ne dis pas qu'il faut mettre dans les oubliettes les grands principes, mais il ne faut non plus les ériger en dogmes et les diviniser.
On a souvent fait l'erreur d'opposer l'économie de marché avec celle communiste. La dernière n'a pu s'imposer pour des raisons politiques (sûrement aussi économique), seule est restée, pour simplifier, l'économie de marché. Alors on a dit que c'était le meilleur. Et c'est faux ; il n'y a pas deux économies possibles. C'est la seule actuellement, c'est tout.
[^] # Re: Nous sommes irrationnels
Posté par Miguel Moquillon (site web personnel) . En réponse au journal Les choix étranges du libre. Évalué à 8.
Comme tu dis le libéralisme économique est bien un concept. Il est né, je précise, au siècle des Lumières. Au cours de la révolution, les différents mouvements politiques ont tenté d'appliquer le libéralisme économique mais, dans l'état désorganisé et quasi-anarchique d'alors, ça a aboutit plus à des problèmes qu'à les résoudre, ce qui a fait que, face aux mouvements populaires (déjà), ils ont du plusieurs fois retourné en arrière. Cet exemple aurait dû amener au FMI à s'interroger sur sa politique concernant des pays pauvres à qui ils ont imposé d'appliquer le dogme libéral et qui a conduit à un plus grand appauvrissement de ceux-ci.
Mais attention, le mot "libéral" de libéralisme ne signifie rien d'autre que "laisser faire le commerce sans entraves". Ce qui n'est pas une mauvaise chose en soit. Mais il ne faut pas oublier ceci :
- la liberté s'arrête là où comme celle d'autrui (question : où est la frontière ?),
- l'homme est un animal comme les autres : il veut marquer son territoire et imposer son pouvoir dans la meute ou le clan. Le résultat est que le mouvement libéral n'est qu'une arme aux mains des bien disposés dans le milieu économique pour imposer leurs ... politiques. Voir à ce titre, la révolution française avec la composition du tiers-état et donc des différentes assemblées et leurs politiques.
Maintenant, l'économie ne parle, en elle-même, que de gâteau fini. De ceci, découle les questions :
- qui a fait le gâteau ?
- qui tient le couteau ?
- qui décide des parts ?
- comment sont fait les parts et pour qui ?
- etc.
Or, la doctrine libérale moderne a noyé le poisson avec des concepts fumeux comme le marché, la concurrence libre et non faussée par exemple. Or ces doctrines s'appuient déjà sur des hypothèses fausses puisque l'homme est considéré comme rationnel et que le temps n'y est même pas pris en compte !
Bien sûr, dis comme ça, la concurrence libre et non faussé, ça le fait bien. Mais voilà, Nash a prouvé que la concurrence libre et non faussée n'existe pas et que celle réelle conduit finalement à un équilibre économique bas. Lipsay et Lancaster ont enfoncé le clou là dessus en montrant que lorsque l'on transforme l'économie réelle en une économie de concurrence libre et non faussée, on s'y éloigne de plus en plus en y dégradant de plus en plus le contexte économique.
Pour finir, l'économie ne s'applique que sur des valeurs "rares". Or les sociétés riches vivent dans une société d'abondance et avec la société numérique surgit des valeurs non "rares". Que ce passe t'il : on tente de créer une raréfication de ces nouveaux objets au nom du libéralisme économique (en fait il ne sert que de prétexte) => déséquilibre de la société. D'où cette phrase "des sociétés riches de gens pauvres" (je ne sais plus où je l'ai lu).
Mon opinion actuel : l'économie est une affaire des princes. Elle impacte trop la santé de la société pour la laisser aux seuls mains des marchands. Oui, il ne doit pas avoir entrave au libre commerce, mais c'est à l'état d'encadrer ceci afin d'y assurer, tant bien que mal (car l'état ce sont des individus donc imparfaits) la bonne santé de la société et un bon équilibre des rapports de force entre les différents agents économiques. De plus je pense que l'imperfection inhérente de l'état peut-être un tant soit peu diminuée dans une république ou une démocratie.
[^] # Re: Nous sommes irrationnels
Posté par Miguel Moquillon (site web personnel) . En réponse au journal Les choix étranges du libre. Évalué à 10.
Il faut peut-être arrêter avec les idées préconçues et rabachées.
Tiens, sinon, une perle, puisque tu les aimes :
- préfères tu les monopoles d'entreprises privées ou celui de l'état ?
# Nous sommes irrationnels
Posté par Miguel Moquillon (site web personnel) . En réponse au journal Les choix étranges du libre. Évalué à 5.
En tout cas, bravo, tu viens de découvrir que les théories économiques dites 'libérales' ne marchent pas (bref, restent à l'état d'utopie), comme par exemple la concurrence libre et sans entraves ou le marché efficace, et toute autre stupidité. Mais bon, l'économie est une arme au main du prince (ici nos politiques) qui lui permet de justifier aux yeux du bas peuple (nous quoi), ses choix.
[^] # Re: GPLv3
Posté par Miguel Moquillon (site web personnel) . En réponse à la dépêche Nouvelle confirmation de la validité de la GPL par un tribunal allemand. Évalué à 5.
Seulement, voilà, s'il est vrai que Plan9 s'inscrit plus facilement dans le système informatique d'une entreprise, le pékin moyen peut y être toutefois intéressé.
En effet, d'abord, de plus en plus de personnes, quelque soit leur niveau vis à vis de l'outil informatique, est demandeur de communication avec les autres mais aussi de partages : P2P, IM, IRC, blogs, etc.
Or, dans quel cadre Plan9 s'inscrit-il ? Dans les systèmes dits collaboratifs. Avec son architecture, il est alors possible de mettre en commun des ressources que l'on souhaite partager, mais aussi facilement de communiquer ensemble, et ceci de façon transparente.
La tendance actuelle de l'informatique est de développer des systèmes collaboratifs, ou ce que l'on appelle aussi l'ordinateur réseau : on dépasse le cadre du simple OS sur sa propre machine pour définir un OS qui recouvre plusieurs machines de façon transparente. Voir par exemple OpenCroquet (http://www.opencroquet.org).
A côté de ceci, il devient de moins en moins rare qu'une famille se dote de plusieurs stations informatiques (PC, media center, etc.) et cette dernière aimerait bien aussi que chaque noeud puisse se partager les ressources, voir, en allant jusqu'au bout du raisonnement, consiste en un et unique système dont les noeuds restent (plus ou moins) transparant pour lui.
[^] # Re: GPLv3
Posté par Miguel Moquillon (site web personnel) . En réponse à la dépêche Nouvelle confirmation de la validité de la GPL par un tribunal allemand. Évalué à 4.
Par rapport à ceci, j'attends bcp plus de Plan9 que du Hurd. Malheureusement, les développeurs de Plan9 veulent le maintenir comme OS de développement, laissant à la charge d'autres d'en faire un OS utilisable par tout le monde ; c'est ce qu'à fait la société Vitua Nuova avec Inferno.
Néanmoins, Linux a l'avantage de toujours, jusqu'à présent, s'être adapté aux challenges qui se présentaient face à lui, remettant en cause des fois même certaines parties de son architecture. Donc nous verrons bien comment il va évoluer avec le temps.
# Smalltalk ...
Posté par Miguel Moquillon (site web personnel) . En réponse au journal Programmation multiOS. Évalué à 3.
Smalltalk répond à tes besoins : portable, performant (vis à vis de Java), et surtout productif. La seule chose à installer chez le client est la VM, mais tu peux le faire avec ton programme.
Par contre, si tu veux faire du développement Web, alors regarde du côté de Seaside, c'est un framework Smalltalk orienté composant, assez en avance, et très efficace.
[^] # Re: Constitution de l'an I
Posté par Miguel Moquillon (site web personnel) . En réponse au journal Schwarzy futur président des USA en 2008 ?. Évalué à 0.
[^] # Re: Constitution de l'an I
Posté par Miguel Moquillon (site web personnel) . En réponse au journal Schwarzy futur président des USA en 2008 ?. Évalué à 2.
Quant à la république de Weimar, son problème est justement que le peuple, par la constitution (donc celle de 1919), n'avait pas droit de regard sur les actes de ses représentants : dans la conjoncture d'alors, face à ceci, sa seule voie d'expression fut les révoltes et les grèves ! Ce qui a créé une instabilité politique.
Mise à part ceci, le problème de cette constitution de l'an I qui donne au peuple un certain pouvoir et qui repose sur une répartition intéressante des pouvoirs est qu'elle n'a jamais été appliquée et donc on n'a pas pu vraiment tiré une vraie expérience de celle-ci et de là éprouver ces principes démocratiques sur le terrain.
# Constitution de l'an I
Posté par Miguel Moquillon (site web personnel) . En réponse au journal Schwarzy futur président des USA en 2008 ?. Évalué à 2.
Pourquoi ce serait nécessairement une révolution lorsque le peuple dans sa majorité se mobilise ?
Exemple du mouvement des Sans-Culottes lors de la révolution française : elle était constituée de personnes sans droit de votes (le bas peuple à l'époque, et donc la majorité des français), politisés, et qui se sont fortement mobilisés pour imposer leurs vues et faire pression à l'assemblée. Malheureusement, ce mouvement (ou une partie de celui-ci), a voulu ce que l'on a appelé la Terreur. Mais à côté de ceci, sa démission a conduit au Directoire (république des notables qui bafouaient ses propres lois et constitution pour se maintenir au pouvoir) qui lui même a conduit à l'Empire.
Mis à part ça, savez vous que la constitution de l'an I (1792-1793) (ou II je ne me rappelles plus), qui n'a jamais été malheureusement appliquée, donnait au peuple le pouvoir de faire démissionner n'importe quel représentant ou le droit de refus d'une loi, ceci dans l'objectif que les représentants devaient tenir compte au peuple de leurs actions mais surtout d'éviter l'expropriation du pouvoir des mains du peuple par des ambitieux aux tendances tyranniques.
[^] # Re: ivman
Posté par Miguel Moquillon (site web personnel) . En réponse au journal Un petit patch pour usbmount. Évalué à 1.
Je vais regarder ceci de près pour voir si effectivement il répond à mes exigences.
[^] # Re: pmount
Posté par Miguel Moquillon (site web personnel) . En réponse au journal Un petit patch pour usbmount. Évalué à 2.
[^] # Re: Upstream
Posté par Miguel Moquillon (site web personnel) . En réponse au journal Un petit patch pour usbmount. Évalué à 1.
Mais c'est vrai que la prochaine fois, c'est le genre de chose que je dois penser.