L'intérêt de capter l'information par laser ou par vidéo, sans passer par le microphone donc, est qu'il est possible de reconstituer le son sans l'entendre. L'exemple concret serait le fait que la source (vidéo ou laser) soit à l'extérieur de la pièce.
Par contre, je ne comprends pas le lien que tu fais par rapport au smartphone, tout ce qui est expliqué dans l'article ne me parait pas réalisable avec un téléphone. Seule l'activation du microphone pourrait être utilisée pour espionner une personne en utilisant un smartphone. La vidéo ne répondant pas aux critères de qualité requis par l'étude et le laser n'étant pas une option disponible sur les téléphones portables, ces solutions me semblent inapplicables avec le matériel dont nous sommes en possession.
Merci pour le partage, c'est intéressant. Par contre, l'article ici fait référence aux images (caméras) tandis que la page wikipedia traite des lasers. Alors du laser à la vidéo haute fréquence à la vidéo "smartphone", il y a de sacré différences et je reste, pour l'instant, sur ma position selon laquelle cet article présente des informations erronées.
Il me semble qu'il s'agit d'une information erronée de la part de l'auteur de l'article. En regardant la vidéo de présentation par l'auteur de la recherche, il me semble qu'il est précisé que la caméra enregistre à une haute fréquence et que le socle d'immobilisation de la caméra a son importance.
J'aimerais revenir sur le premier point, l'écoute via les vibrations des objets dans la pièce. J'avais eu vent de ces recherches avec la vidéo d'une conférence sur ted présentée par Michael Rubinstein, un des chercheurs. L'écoute par visualisation des vibrations n'est pas tout à fait au point, il y a un exemple d'extrait sonore dans la vidéo mais il est vrai qu'il est possible d'imaginer que ce n'est qu'une question de temps et d'algorithmes pour filtrer le bruit. Par contre, l'analyse vidéo des vibrations a été faite par une caméra très particulière puisqu'il faut qu'elle soit "high speed" et fixée de telle façon à ne pas faire de mouvement elle-même.
D'après cette étude, il semblerait que l'application à l'espionnage ne soit pas encore possible aujourd'hui mais nul doute qu'il sera possible de l'appliquer à des cas réels très bientôt. Cela n'enlève rien, bien au contraire, à l'intérêt de l'étude mais de là à en faire une réalité qui pourrait être appliquée à l'encontre de monsieur ou madame tout le monde dès aujourd'hui, c'est plus racoleur qu'autre chose.
D'un point de vue stratégique, ce mouvement ne vient-il pas un peu trop tard ? Samsung commence à proposer son nouvel OS depuis janvier, cette pression de Microsoft ne peut elle pas accélérer le mouvement de migration du Coréen ? Pour les solutions alternatives, Ubuntu Phone est disponible depuis quelques jours, Firefox OS propose toujours un choix matériel limité mais reste intéressant pour les petits budgets.
La phrase concerne bien l'échec commercial de Windows Phone et tu parles d'une fonctionnalité. Le meilleur produit ne se vend pas toujours le mieux tout comme le meilleur film ne fait pas le plus d'entrées…
N'aurait-il pas été plus pertinent pour éviter cette optimisation fiscale de laisser l'employé librement choisir sa formation ? Je peux me tromper mais lors de l'instauration du DIF, un restaurateur voulant se former à la couture pouvait demander (et obtenir) la formation. Il me semble que ce n'était plus possible (ou alors extrêmement difficile) ces dernières années. Aujourd'hui, il n'est plus possible que de demander une formation qui est liée au domaine professionnel.
Mon commentaire peut paraître assez stupide mais j'aimerais revenir sur la façon de procéder, loin d'être un "hold up" la technique utilisée serait plutôt un "hold down". Plutôt que de nous inciter à lever les mains sous la menace, la méthode utilisée consiste à nous faire baisser les bras car nos cris de révolte sont étouffés dans la brouhaha général.
Attention, tout ce qui suit doit être remis en cause puisqu'il ne s'agit que de souvenirs imprécis. Le droit à la formation individuelle fut d'abord implémenté comme un droit à la formation pour la vie, ainsi, le restaurateur souhaitant suivre une formation de couture pouvait obtenir cette formation sur ses heures de travail. La formation a doucement glissé vers une formation plus axée sur le domaine professionnelle avec un pouvoir de plus en plus grand de l'employeur de refuser les formations demandées. En 2014, demander une formation à un employeur s'y opposant était pratiquement voué à l'échec même si la formation concernait le domaine professionnel. Cette "lente" pente nous conduit maintenant à un système où les seules formations possibles sont directement liées à l'emploi. Avec le compte personnel de formation, je ne connais pas le pouvoir de refus de l'employeur.
Entre lever les mains et baisser bras… Par amour des mots, je vous laisserai conclure en vous proposant l'analyse linguistique la plus basique des deux termes car les mots nous permettent de penser :
droit => compte
individuel => personnel
formation => formation
C'est un peu la philosophie de l'interdiction pour éviter les abus, c'est une façon de procéder que je méprise au plus point. Dans l'idée, c'est ce dont parle le gouvernement lorsqu'il souhaite "contrôler l'Internet" pour soit disant éviter les actes "terroristes". C'est également l'idée des religions de priver de ce qui est car nous ne pourrions peut être plus nous en passer (sexe, alcool, jambon, drogues…). Bien évidemment, mes arguments ne pèsent rien dans le cas présent puisqu'ils sont plus un jugement hatif sans connaitre les détails qu'autre chose mais je sais que ce qui s'apparente ici à un contrôle centralisé en dégoûte plus d'un dans le monde libre.
Remarque très pertinente mais est-ce que le grand public peut/sait faire la différence ?
Moins pertinents :
- un ordinateur familial est-il encore un "PC" puisqu'il n'est plus personnel ?
- un "smartphone" ou une "tablette" sont des ordinateurs
- un serveur (même un petit) est un ordinateur
- une "box" pour se connecter à l'Internet est un ordinateur avec GNU/Linux donc tous les détenteurs d'une connexion Internet à la maison ont un ordinateur avec GNU/Linux… et ce n'est pas comptabilisé !
Nous semblons nous rejoindre sur de nombreux points, par contre, sur le troisième point, je suis en désaccord. Les opinions exprimées sont personnelles et c'est un bien, tenter d'exprimer une opinion "générale" et "globale" fait passer sous silence les différences qui caractérisent les individus. Sans vouloir m'étendre sur le sujet, dans une société qui prône le conformisme, les individualités et leurs différences se font parfois oublier. Pour revenir sur le sujet, la démocratie et son mode décisionnel à la majorité n'empêche en rien l'adoption de lois "égoïstes" ou "totalement malsaines".
La solution du vote, que je soutiens, comporte de nombreux désavantages :
- voter est un acte rapide mais voter en connaissance de cause est long car il faut lire le texte et se renseigner, au final, il y aura plus de votants "ignares" que de votants "savants".
- malgré la facilité du vote, le taux d'abstention serait important car il y a trop de lois à voter et trop peu de temps (et d'intérêt) pour tout.
- la manipulation des masses (voir Edward Bernays) est l'arme absolu contre laquelle seul l'esprit critique peut aider. En plus de n'être pas enseigné, l'esprit critique n'est en surabondance chez personne (moi le premier).
En même temps, ces arguments ne sont-ils pas valable pour les quelques centaines de députés présents (et absents) de l'assemblée nationale ? Quel est le taux d'abstention moyen des députés lors du vote des lois ? Quel est le pourcentage de députés votant une loi par affiliation à un parti politique ? Quel est le pourcentage de députés votant une loi sans en connaitre tous les tenants ? Plus important, est-ce que ces pourcentages seraient différents si le vote était étendu à l'ensemble de la population ?
La question de la participation aux textes de loi et au vote de ces lois est un sujet très complexe qui ne peut trouver d'accord général. J'ai bien conscience que ce message suscite tout autant de désaccord qu'un autre et je n'ai pas la prétention d'être meilleur, juste celle d'exposer quelques faits (ou opinions ?) et de poser une question.
Notre société et ses citoyens sont gouvernés par les lois qui composent cette société. Par abus de langage, la gouvernance d'un pays est souvent donnée aux personnes qui établissent et votent ces lois. Pourtant, dans une démocratie, système de société dans lequel le pouvoir appartient au peuple, l'établissement et le vote des lois devrait se faire par le peuple. Inviter le peuple à entrer dans le débat de façon officielle est intéressant mais quel est l'impact réel de cet apport ? Il y a, à l'heure où j'écris ces lignes plus de 2500 contributions apportées en moins de 3 jours. Est-ce que les avis exprimés auront plus de considération que les avis exprimés par tout un chacun dans un cadre "privé" ou est-ce que la plateforme d'expression qu'offre le "gouvernement" n'est qu'illusoire ?
Je n'ai pas trouvé d'explications sur le but et l'utilisation de cette "consultation citoyenne" et nous semblons encore très loin d'une philosophie de politique ouverte voire libre. Quant à savoir s'il s'agit d'un pas dans la bonne direction, c'est la question que je (me) pose.
Puisqu'il est question d'opinions, je n'utilise plus le moteur de recherche depuis que j'ai appris qu'il pouvait adapter ses résultats en fonction des personnes. Je veux un moteur de recherche aussi objectif que possible sachant que ma subjectivité finira, quoiqu'il arrive, par déformer les résultats reçus. Une amplification de cette subjectivité m'est très très désagréable.
Maintenant, une question se pose et s'impose, dans la plupart des autres cas, un changement de logiciel aurait pu être envisagé/proposé, pourquoi ne pas changer de moteur de recherche ? D'autant plus que le changement est plus aisé que sur n'importe quel autre logiciel, une simple adresse à taper et un champ de recherche à remplir.
Merci pour le partage, je ne connaissais pas ce logiciel et je viens de l'essayer avec la démo disponible, il semble très intéressant dans l'idée et plutôt bien pensé dans la pratique. C'est un outil dont j'ai parlé autour de moi dans le cadre professionnel, il ne sera jamais utilisé car certaines personnes s'y opposeront pour des raisons alambiquées mais, étant déjà utilisateur de MantisBT, il ne m'aurait pas déplu pour l'utiliser de façon régulière. Merci encore pour la découverte.
Relire le code et développer les programmes que nous utilisons sous GNU/Linux, cela signifie que Linux n'est destiné qu'à l'utilisation des programmeurs/développeurs, c'est très réducteur. De plus, la relecture du code des logiciels utilisés est très exceptionnelle même chez les développeurs, un petit calcul amusant serait de compter le nombre de logiciels libres ou open source utilisés et le nombre de ces logiciels dont le code a été relu. En pourcentage, ça doit rarement être plus d'1%.
Je comprends que ce schéma est une caricature mais elle ne donne pas vraiment une meilleure image de GNU/Linux que des autres systèmes, en même temps, ce n'est certainement pas le but alors merci pour le partage.
Ce n'est pas mon domaine mais de ce que j'en comprends, il s'agit d'un logiciel de simulation du déplacement d'électrons et des effets physique qui sont liés à ces mouvements. Cela semble avoir des conséquences importantes au niveau de la physique quantique des composants électroniques.
les anti-virus décents ont un impact négligeable sur un desktop
Pas toujours !
Je suis d'accord avec le reste des arguments (ou contre arguments) évoqués mais le point principal du message était d'installer une distribution GNU/Linux sur la machine de travail. C'est une solution que j'ai adopté mais qui entraine également une certaine perte de temps (des outils de travail disponibles uniquement sous Windows et des redémarrages nécessaires). Le gros problème étant que tant que l'employé trouve des solutions pour continuer à faire son travail, la hiérarchie semble très peu réceptive aux arguments proposés.
Je pense qu'il est effectivement évident que Debian, une distribution reconnue et réputée pour sa stabilité depuis plus de 20 ans, va mourir du fait de l'existence d'une distribution comme Manjaro. Après tout, Manjaro existe depuis plus de 3 ans et la distribution n'a pas encore atteint la version 1.0, elle propose déjà un système bien meilleur que Debian en terme de performances, fiabilité, flexibilité et stabilité.
Plus sérieusement, même si les arguments énoncés étaient vrais (débat qui prendrait bien plus qu'un simple message et que je ne suis pas en mesure de mener), il ne faut pas sous estimer les habitudes, les bonnes comme les mauvaises meurent difficilement. Alors oui, il est vrai que le fait qu'Ubuntu soit basé sur Debian est en quelque sorte profitable à cette dernière mais le site distrowatch compte 11 distributions basées sur Arch et 131 basées sur Debian. Avant que cela ne change, il peut se passer bien des choses et je ne doute pas que Debian n'aura aucun mal à vivre 3-4 de plus, le temps que Manjaro double sa durée de vie.
Attention à ne pas confondre "démocratie" et d'autres notions qui ne lui sont pas directement liées : "liberté", "justice" et "indépendance". Ce mot de "démocratie" est souvent utilisé à tort, nous lui accordons un sens beaucoup plus grand que celui qu'il se contente de définir. Contrairement à l'idée reçue, nous ne sommes pas dans une démocratie et ne l'avons jamais été (mais cela est sujet à discussion).
Pour ce qui est de la dernière phrase, je la trouve d'une ironie hilarante, comparer un parti communiste à une entreprise capitaliste, c'est assez cocasse.
Il serait amusant de leur répondre que depuis votre passage de vos machines sous Linux, vous n'utilisez plus aucun logiciel Microsoft.
Autre réponse amusante : n'ayant pas reçu de réponse de votre part suite à notre demande d'inventaire de nos produits chez Microsoft pour vérifier que votre entreprise est bien en conformité avec nos licences, nous nous permettons, à notre tour, de ne pas faire suite à votre demande.
# erreur typographique
Posté par nico4nicolas . En réponse au journal la tête au carré informatique. Évalué à 1.
Il manque le deuxième "i" d'informatique dans le titre.
[^] # Re: Pas vraiment...
Posté par nico4nicolas . En réponse à la dépêche Pour plus de sécurité au bureau, évitez les chips (ou alors, chuchotez) !. Évalué à 1.
L'intérêt de capter l'information par laser ou par vidéo, sans passer par le microphone donc, est qu'il est possible de reconstituer le son sans l'entendre. L'exemple concret serait le fait que la source (vidéo ou laser) soit à l'extérieur de la pièce.
Par contre, je ne comprends pas le lien que tu fais par rapport au smartphone, tout ce qui est expliqué dans l'article ne me parait pas réalisable avec un téléphone. Seule l'activation du microphone pourrait être utilisée pour espionner une personne en utilisant un smartphone. La vidéo ne répondant pas aux critères de qualité requis par l'étude et le laser n'étant pas une option disponible sur les téléphones portables, ces solutions me semblent inapplicables avec le matériel dont nous sommes en possession.
[^] # Re: Pas vraiment...
Posté par nico4nicolas . En réponse à la dépêche Pour plus de sécurité au bureau, évitez les chips (ou alors, chuchotez) !. Évalué à 2.
Merci pour le partage, c'est intéressant. Par contre, l'article ici fait référence aux images (caméras) tandis que la page wikipedia traite des lasers. Alors du laser à la vidéo haute fréquence à la vidéo "smartphone", il y a de sacré différences et je reste, pour l'instant, sur ma position selon laquelle cet article présente des informations erronées.
[^] # Re: celle d’un smartphone suffirait
Posté par nico4nicolas . En réponse à la dépêche Pour plus de sécurité au bureau, évitez les chips (ou alors, chuchotez) !. Évalué à 3.
Il me semble qu'il s'agit d'une information erronée de la part de l'auteur de l'article. En regardant la vidéo de présentation par l'auteur de la recherche, il me semble qu'il est précisé que la caméra enregistre à une haute fréquence et que le socle d'immobilisation de la caméra a son importance.
# Pas vraiment...
Posté par nico4nicolas . En réponse à la dépêche Pour plus de sécurité au bureau, évitez les chips (ou alors, chuchotez) !. Évalué à 3. Dernière modification le 23 février 2015 à 09:26.
J'aimerais revenir sur le premier point, l'écoute via les vibrations des objets dans la pièce. J'avais eu vent de ces recherches avec la vidéo d'une conférence sur ted présentée par Michael Rubinstein, un des chercheurs. L'écoute par visualisation des vibrations n'est pas tout à fait au point, il y a un exemple d'extrait sonore dans la vidéo mais il est vrai qu'il est possible d'imaginer que ce n'est qu'une question de temps et d'algorithmes pour filtrer le bruit. Par contre, l'analyse vidéo des vibrations a été faite par une caméra très particulière puisqu'il faut qu'elle soit "high speed" et fixée de telle façon à ne pas faire de mouvement elle-même.
D'après cette étude, il semblerait que l'application à l'espionnage ne soit pas encore possible aujourd'hui mais nul doute qu'il sera possible de l'appliquer à des cas réels très bientôt. Cela n'enlève rien, bien au contraire, à l'intérêt de l'étude mais de là à en faire une réalité qui pourrait être appliquée à l'encontre de monsieur ou madame tout le monde dès aujourd'hui, c'est plus racoleur qu'autre chose.
# Un peu trop tard ?
Posté par nico4nicolas . En réponse au journal Microsoft utiliserait le chantage des brevets Android pour forcer Samsung à diffuser des spywares. Évalué à 3.
D'un point de vue stratégique, ce mouvement ne vient-il pas un peu trop tard ? Samsung commence à proposer son nouvel OS depuis janvier, cette pression de Microsoft ne peut elle pas accélérer le mouvement de migration du Coréen ? Pour les solutions alternatives, Ubuntu Phone est disponible depuis quelques jours, Firefox OS propose toujours un choix matériel limité mais reste intéressant pour les petits budgets.
[^] # Re: Je rêve...
Posté par nico4nicolas . En réponse au journal Microsoft utiliserait le chantage des brevets Android pour forcer Samsung à diffuser des spywares. Évalué à 8.
La phrase concerne bien l'échec commercial de Windows Phone et tu parles d'une fonctionnalité. Le meilleur produit ne se vend pas toujours le mieux tout comme le meilleur film ne fait pas le plus d'entrées…
[^] # Re: Oui mais
Posté par nico4nicolas . En réponse au journal Hold-up sur le financement des formations. Évalué à 7.
N'aurait-il pas été plus pertinent pour éviter cette optimisation fiscale de laisser l'employé librement choisir sa formation ? Je peux me tromper mais lors de l'instauration du DIF, un restaurateur voulant se former à la couture pouvait demander (et obtenir) la formation. Il me semble que ce n'était plus possible (ou alors extrêmement difficile) ces dernières années. Aujourd'hui, il n'est plus possible que de demander une formation qui est liée au domaine professionnel.
# Hold down!
Posté par nico4nicolas . En réponse au journal Hold-up sur le financement des formations. Évalué à 6. Dernière modification le 17 février 2015 à 16:41.
Mon commentaire peut paraître assez stupide mais j'aimerais revenir sur la façon de procéder, loin d'être un "hold up" la technique utilisée serait plutôt un "hold down". Plutôt que de nous inciter à lever les mains sous la menace, la méthode utilisée consiste à nous faire baisser les bras car nos cris de révolte sont étouffés dans la brouhaha général.
Attention, tout ce qui suit doit être remis en cause puisqu'il ne s'agit que de souvenirs imprécis. Le droit à la formation individuelle fut d'abord implémenté comme un droit à la formation pour la vie, ainsi, le restaurateur souhaitant suivre une formation de couture pouvait obtenir cette formation sur ses heures de travail. La formation a doucement glissé vers une formation plus axée sur le domaine professionnelle avec un pouvoir de plus en plus grand de l'employeur de refuser les formations demandées. En 2014, demander une formation à un employeur s'y opposant était pratiquement voué à l'échec même si la formation concernait le domaine professionnel. Cette "lente" pente nous conduit maintenant à un système où les seules formations possibles sont directement liées à l'emploi. Avec le compte personnel de formation, je ne connais pas le pouvoir de refus de l'employeur.
Entre lever les mains et baisser bras… Par amour des mots, je vous laisserai conclure en vous proposant l'analyse linguistique la plus basique des deux termes car les mots nous permettent de penser :
droit => compte
individuel => personnel
formation => formation
[^] # Re: Oui mais
Posté par nico4nicolas . En réponse au journal Hold-up sur le financement des formations. Évalué à -1.
C'est un peu la philosophie de l'interdiction pour éviter les abus, c'est une façon de procéder que je méprise au plus point. Dans l'idée, c'est ce dont parle le gouvernement lorsqu'il souhaite "contrôler l'Internet" pour soit disant éviter les actes "terroristes". C'est également l'idée des religions de priver de ce qui est car nous ne pourrions peut être plus nous en passer (sexe, alcool, jambon, drogues…). Bien évidemment, mes arguments ne pèsent rien dans le cas présent puisqu'ils sont plus un jugement hatif sans connaitre les détails qu'autre chose mais je sais que ce qui s'apparente ici à un contrôle centralisé en dégoûte plus d'un dans le monde libre.
[^] # Non
Posté par nico4nicolas . En réponse à la dépêche "Nos oignons" fournit 500 Mbits/s en plus pour le réseau Tor. Évalué à 10.
L'association s'appelant "Nos oignons", il faut lire : "L'association "Nos oignons" fournit 500 Mbits/s en plus pour le réseau Tor".
[^] # Re: L’éternelle confusion
Posté par nico4nicolas . En réponse au journal Sous représentation de Linux dans les études médiamétrie ?. Évalué à 4.
Remarque très pertinente mais est-ce que le grand public peut/sait faire la différence ?
Moins pertinents :
- un ordinateur familial est-il encore un "PC" puisqu'il n'est plus personnel ?
- un "smartphone" ou une "tablette" sont des ordinateurs
- un serveur (même un petit) est un ordinateur
- une "box" pour se connecter à l'Internet est un ordinateur avec GNU/Linux donc tous les détenteurs d'une connexion Internet à la maison ont un ordinateur avec GNU/Linux… et ce n'est pas comptabilisé !
[^] # Re: Question complexe
Posté par nico4nicolas . En réponse au journal Participation communautaire sur un texte de loi qui va être proposé. Évalué à 4.
Nous semblons nous rejoindre sur de nombreux points, par contre, sur le troisième point, je suis en désaccord. Les opinions exprimées sont personnelles et c'est un bien, tenter d'exprimer une opinion "générale" et "globale" fait passer sous silence les différences qui caractérisent les individus. Sans vouloir m'étendre sur le sujet, dans une société qui prône le conformisme, les individualités et leurs différences se font parfois oublier. Pour revenir sur le sujet, la démocratie et son mode décisionnel à la majorité n'empêche en rien l'adoption de lois "égoïstes" ou "totalement malsaines".
La solution du vote, que je soutiens, comporte de nombreux désavantages :
- voter est un acte rapide mais voter en connaissance de cause est long car il faut lire le texte et se renseigner, au final, il y aura plus de votants "ignares" que de votants "savants".
- malgré la facilité du vote, le taux d'abstention serait important car il y a trop de lois à voter et trop peu de temps (et d'intérêt) pour tout.
- la manipulation des masses (voir Edward Bernays) est l'arme absolu contre laquelle seul l'esprit critique peut aider. En plus de n'être pas enseigné, l'esprit critique n'est en surabondance chez personne (moi le premier).
En même temps, ces arguments ne sont-ils pas valable pour les quelques centaines de députés présents (et absents) de l'assemblée nationale ? Quel est le taux d'abstention moyen des députés lors du vote des lois ? Quel est le pourcentage de députés votant une loi par affiliation à un parti politique ? Quel est le pourcentage de députés votant une loi sans en connaitre tous les tenants ? Plus important, est-ce que ces pourcentages seraient différents si le vote était étendu à l'ensemble de la population ?
# Question complexe
Posté par nico4nicolas . En réponse au journal Participation communautaire sur un texte de loi qui va être proposé. Évalué à 2.
La question de la participation aux textes de loi et au vote de ces lois est un sujet très complexe qui ne peut trouver d'accord général. J'ai bien conscience que ce message suscite tout autant de désaccord qu'un autre et je n'ai pas la prétention d'être meilleur, juste celle d'exposer quelques faits (ou opinions ?) et de poser une question.
Notre société et ses citoyens sont gouvernés par les lois qui composent cette société. Par abus de langage, la gouvernance d'un pays est souvent donnée aux personnes qui établissent et votent ces lois. Pourtant, dans une démocratie, système de société dans lequel le pouvoir appartient au peuple, l'établissement et le vote des lois devrait se faire par le peuple. Inviter le peuple à entrer dans le débat de façon officielle est intéressant mais quel est l'impact réel de cet apport ? Il y a, à l'heure où j'écris ces lignes plus de 2500 contributions apportées en moins de 3 jours. Est-ce que les avis exprimés auront plus de considération que les avis exprimés par tout un chacun dans un cadre "privé" ou est-ce que la plateforme d'expression qu'offre le "gouvernement" n'est qu'illusoire ?
Je n'ai pas trouvé d'explications sur le but et l'utilisation de cette "consultation citoyenne" et nous semblons encore très loin d'une philosophie de politique ouverte voire libre. Quant à savoir s'il s'agit d'un pas dans la bonne direction, c'est la question que je (me) pose.
# Pourquoi ne pas changer de moteur de recherche ?
Posté par nico4nicolas . En réponse au journal [ coup de gueule ] C'est moi ou google devient de plus en plus pénible ?. Évalué à 4.
Puisqu'il est question d'opinions, je n'utilise plus le moteur de recherche depuis que j'ai appris qu'il pouvait adapter ses résultats en fonction des personnes. Je veux un moteur de recherche aussi objectif que possible sachant que ma subjectivité finira, quoiqu'il arrive, par déformer les résultats reçus. Une amplification de cette subjectivité m'est très très désagréable.
Maintenant, une question se pose et s'impose, dans la plupart des autres cas, un changement de logiciel aurait pu être envisagé/proposé, pourquoi ne pas changer de moteur de recherche ? D'autant plus que le changement est plus aisé que sur n'importe quel autre logiciel, une simple adresse à taper et un champ de recherche à remplir.
# Merci pour le partage
Posté par nico4nicolas . En réponse à la dépêche CodevTT v1.0.2 - Suivi d'activité et gestion de projet avec MantisBT. Évalué à 0. Dernière modification le 29 janvier 2015 à 11:39.
Merci pour le partage, je ne connaissais pas ce logiciel et je viens de l'essayer avec la démo disponible, il semble très intéressant dans l'idée et plutôt bien pensé dans la pratique. C'est un outil dont j'ai parlé autour de moi dans le cadre professionnel, il ne sera jamais utilisé car certaines personnes s'y opposeront pour des raisons alambiquées mais, étant déjà utilisateur de MantisBT, il ne m'aurait pas déplu pour l'utiliser de façon régulière. Merci encore pour la découverte.
# Relire le code
Posté par nico4nicolas . En réponse au journal Installation de logiciel : comportement des utilisateurs en fonction du système d’exploitation. Évalué à 5.
Relire le code et développer les programmes que nous utilisons sous GNU/Linux, cela signifie que Linux n'est destiné qu'à l'utilisation des programmeurs/développeurs, c'est très réducteur. De plus, la relecture du code des logiciels utilisés est très exceptionnelle même chez les développeurs, un petit calcul amusant serait de compter le nombre de logiciels libres ou open source utilisés et le nombre de ces logiciels dont le code a été relu. En pourcentage, ça doit rarement être plus d'1%.
Je comprends que ce schéma est une caricature mais elle ne donne pas vraiment une meilleure image de GNU/Linux que des autres systèmes, en même temps, ce n'est certainement pas le but alors merci pour le partage.
[^] # Re: Ce que j'en comprends
Posté par nico4nicolas . En réponse au journal Un super nouveau logiciel GNU ! (je crois). Évalué à 4. Dernière modification le 21 janvier 2015 à 13:55.
Ils sont forcément limités par la physique donc leurs libertés sont relatives à leur status d'électron.
[^] # Re: Ce que j'en comprends
Posté par nico4nicolas . En réponse au journal Un super nouveau logiciel GNU ! (je crois). Évalué à 0.
Hurd est disponible depuis presque un an et demi dans sa version 0.5. Il a même été utilisé pour crée une Debian GNU/Hurd en mai 2013.
Sinon, pour rester sur le sujet, il me semble que le journal est très clair :
En même temps, c'était difficile à trouver, il s'agit de la première phrase du journal.
# Ce que j'en comprends
Posté par nico4nicolas . En réponse au journal Un super nouveau logiciel GNU ! (je crois). Évalué à 2.
Ce n'est pas mon domaine mais de ce que j'en comprends, il s'agit d'un logiciel de simulation du déplacement d'électrons et des effets physique qui sont liés à ces mouvements. Cela semble avoir des conséquences importantes au niveau de la physique quantique des composants électroniques.
[^] # Re: installer Linux nativement
Posté par nico4nicolas . En réponse au journal Besoin d'arguments pour obtenir une station de travail sous GNU/Linux ?. Évalué à 6.
Pas toujours !
Je suis d'accord avec le reste des arguments (ou contre arguments) évoqués mais le point principal du message était d'installer une distribution GNU/Linux sur la machine de travail. C'est une solution que j'ai adopté mais qui entraine également une certaine perte de temps (des outils de travail disponibles uniquement sous Windows et des redémarrages nécessaires). Le gros problème étant que tant que l'employé trouve des solutions pour continuer à faire son travail, la hiérarchie semble très peu réceptive aux arguments proposés.
[^] # Re: Debian fait partie du passé
Posté par nico4nicolas . En réponse à la dépêche Debian 7.8, huitième mise à jour de Wheezy. Évalué à 6.
Je pense qu'il est effectivement évident que Debian, une distribution reconnue et réputée pour sa stabilité depuis plus de 20 ans, va mourir du fait de l'existence d'une distribution comme Manjaro. Après tout, Manjaro existe depuis plus de 3 ans et la distribution n'a pas encore atteint la version 1.0, elle propose déjà un système bien meilleur que Debian en terme de performances, fiabilité, flexibilité et stabilité.
Plus sérieusement, même si les arguments énoncés étaient vrais (débat qui prendrait bien plus qu'un simple message et que je ne suis pas en mesure de mener), il ne faut pas sous estimer les habitudes, les bonnes comme les mauvaises meurent difficilement. Alors oui, il est vrai que le fait qu'Ubuntu soit basé sur Debian est en quelque sorte profitable à cette dernière mais le site distrowatch compte 11 distributions basées sur Arch et 131 basées sur Debian. Avant que cela ne change, il peut se passer bien des choses et je ne doute pas que Debian n'aura aucun mal à vivre 3-4 de plus, le temps que Manjaro double sa durée de vie.
[^] # Re: Et c'est une belle merde
Posté par nico4nicolas . En réponse au journal Manu est avec vous. Évalué à 7.
Techniquement non puisque les policiers qui tuent sont des meurtriers mais je comprends tout à fait l'idée.
[^] # Re: Lourdeur administrative et politique répressive insupportable !
Posté par nico4nicolas . En réponse au journal Harcèlement de la part de microsoft et son service de conformité. Évalué à 2.
Attention à ne pas confondre "démocratie" et d'autres notions qui ne lui sont pas directement liées : "liberté", "justice" et "indépendance". Ce mot de "démocratie" est souvent utilisé à tort, nous lui accordons un sens beaucoup plus grand que celui qu'il se contente de définir. Contrairement à l'idée reçue, nous ne sommes pas dans une démocratie et ne l'avons jamais été (mais cela est sujet à discussion).
Pour ce qui est de la dernière phrase, je la trouve d'une ironie hilarante, comparer un parti communiste à une entreprise capitaliste, c'est assez cocasse.
# Réponses amusantes
Posté par nico4nicolas . En réponse au journal Harcèlement de la part de microsoft et son service de conformité. Évalué à 10.
Il serait amusant de leur répondre que depuis votre passage de vos machines sous Linux, vous n'utilisez plus aucun logiciel Microsoft.
Autre réponse amusante : n'ayant pas reçu de réponse de votre part suite à notre demande d'inventaire de nos produits chez Microsoft pour vérifier que votre entreprise est bien en conformité avec nos licences, nous nous permettons, à notre tour, de ne pas faire suite à votre demande.