nico4nicolas a écrit 1040 commentaires

  • [^] # Re: Terrorisme ?

    Posté par  . En réponse au journal Nous sommes enfin dignes. Évalué à 2.

    Passer d'un extrémisme à l'autre, avec autant de bétise de chaque côté, bof.

    1. Je voulais simplement tenter de me dédouaner de l'idéologie religieuse à laquelle est souvent attachée l'idée de terrorisme.
    2. Il me semble que je ne parlais pas de idéologies extrémistes.
  • [^] # Re: Terrorisme ?

    Posté par  . En réponse au journal Nous sommes enfin dignes. Évalué à 3.

    Je n'ai strictement aucun respect à avoir envers de tels terroristes.

    Les gens que tu cites ne sont pas des terroristes dans le sens où ils ne font pas peur, ils sont "juste" des meurtriers. Des personnes qui tiennent un discours haineux et disproportionné me terrorisent bien plus que les rares meurtriers que tu mentionnes. Le gouvernement et les institutions obsédées par le contrôle me terrorisent bien plus que les quelques "fous" qui se lancent dans des crimes au nom d'une idéologie (l'idéologie capitaliste tue en bien plus grand nombre que les idéologies religieuses réunies).

    Les terroristes sont "nos" élus qui ont tué la démocratie, le pouvoir gouvernemental n'est plus au peuple (et ne l'a sans doute jamais été) et cela est bien plus terrorisant que quelques meurtres isolés.

  • [^] # Re: Terrorisme ?

    Posté par  . En réponse au journal Nous sommes enfin dignes. Évalué à 2.

    Mais que faire quand l'idéologie en question prône le vide sidérale et attire ceux qui ne veulent pas acquérir de savoir ou pensent que le seul savoir à acquérir est celui révélé par un livre ?

    La réflexion peut être intéressante mais il me plairait de savoir comment se permettre ou s'autoriser de juger une idéologie comme prônant le "vide" ? L'incompréhension d'une idée ne justifie pas son refus. Pour répondre plus spécifiquement à la question de la religion ("savoir […] révélé par un livre"), la multiplicité des cultures ayant une religion "commune" démontrent bien que la variété des idées et des croyances est possible malgré ce livre "unique" (d'autres livres de référence sont utilisés). Pour débuter la réflexion, je pousserais l'idée en disant que même en considérant cette idéologie "vide", quel droit nous octroyons pour justifier l'interdiction ? Réduire la liberté de croire en tentant de tuer une idéologie, n'est-ce pas là où se situe le crime ? Je place la limite au respect de la croyance de l'autre et à l'acceptation de la critique.

    Quand à l'éducation, encore faut-il qu'elle soit impartiale et autorise les personnes de s'accaparer des outils permettant de comprendre, mais aussi qu'elle s'adresse à des gens qui veulent apprendre. On a vu au Danemark, pays dont le système éducatif n'est pas vraiment à remettre en cause, des attentats liés à une idéologie n'ayant pas sa place dans un pays de tolérance.

    Je suis assez d'accord avec ce passage sauf qu'une éducation impartial n'existe pas et que l'éducation devrait apprendre à apprendre et à critiquer, critiquer l'éducation apprise en premier lieu. Pour ce qui est du cas du Danemark, l'idéologie s'apprend mais ce n'est certainement pas le système éducatif qui a enseigné cela. De là à prétendre que le système éducatif n'est pas à remettre en cause… tout est à remettre en cause car la réponse à la critique renforce l'idéologie.

    Je suis d'accord avec toi sur le fait que l'éducation est importante. Mais croire qu'elle va effacer les problèmes et, à mon avis, un doux rêve. Comme celui de fermer les yeux et dire que ce n'est qu'un problème superficiel.

    Je suis d'accord, comme un autre commentaire expliquait, l'éducation tire dans le bon sens mais ne résout pas tout et heureusement car l'esprit reste libre même si la dérive est parfois déplorable.

  • # Terrorisme ?

    Posté par  . En réponse au journal Nous sommes enfin dignes. Évalué à 3.

    Pour le fond

    A chaque fois que le sujet du terrorisme est abordé, je me pose la question de la définition du mot. Pour moi, le terroriste est celui qui engendre la terreur. La question étant de savoir si un site de l'Internet visité par quelques centaines de personnes cherchant une information confortant leur pensée est plus terroriste que les sites gouvernementaux et médiatiques propageant l'idée d'une banalisation d'actes et de pensées prétendument terroristes.

    Pour la forme

    La censure n'empêche ni l'existence, ni l'accès, ni la transmission des informations censurées, cela était vrai dans le passé et ne semble l'être que davantage aujourd'hui. Il parait idiot de refaire les mêmes erreurs mais si l'Homme était un animal doué de raison, cela se saurait… même si l'information avait été censurée.

    Pour l'anecdote

    Le décret explicite les modalités de la compensation financière allouée par l'Etat aux fournisseurs d'accès à internet à raison des charges que la mise en œuvre de cette procédure fait peser sur eux.

  • [^] # Re: De la définition de l'informatique

    Posté par  . En réponse à la dépêche [L'informatique de demain] 1. Introduction : les types d'ordinateurs. Évalué à 1.

    Merci pour la réponse, je comprends tout à fait la variation de la définition donnée à l'informatique par rapport à ma définition. Je trouve amusant et intéressant de pointer ces petites variations qui semblent anodines mais sont à l'origine de bien des incompréhensions voire pire.

    Je ne contestais pas l'intérêt évident de l'article et de ce que je nomme "support informatique". De toute façon, tout est lié et les sujets se chevauchent.

    Pour revenir au sujet, un résumé serait la quête de l'outil le plus modulable et facile d'utilisation à avoir sur soi. Le premier point est important car moins l'outil est spécifique à une utilisation, moins il sera performant alors que sa puissance de calcul lui permettrait beaucoup mieux. Deuxième point qui est plus une opinion personnelle qu'autre chose, la facilité d'utilisation ira à l'encontre de la liberté (du logiciel, du matériel et de l'humain).

  • # De la définition de l'informatique

    Posté par  . En réponse à la dépêche [L'informatique de demain] 1. Introduction : les types d'ordinateurs. Évalué à 3.

    En lisant l'article, je me suis posé la question de définir l'informatique surtout à la lecture de la phrase :

    Le sujet sera axé sur le matériel, même si le coté logiciel sera nécessairement mentionné.

    Est-il vraiment question d'informatique ou de support informatique ? Je me dirige vers la référence Wikipedia pour y lire :

    L'informatique est un domaine d'activité scientifique, technique et industriel concernant le traitement automatique de l'information via l’exécution de programmes informatiques par des machines : des systèmes embarqués, des ordinateurs, des robots, des automates, etc.

    Et ensuite vient la citation de Hal Abelson :

    La science informatique n'est pas plus la science des ordinateurs que l'astronomie n'est celle des télescopes.

    Qu'est-ce donc que cette informatique dont il est question dans l'article ? Est-ce que le matériel informatique est également de l'informatique ? D'après le raisonnement d'Hal Abelson, il serait faux de penser ainsi et je le rejoins un peu sur ce point. Nommer "informatique" un article qui ne traite que du "support informatique" me dérange. Bien évidemment, les définitions sont subjectives et les domaines se recoupent, ainsi ce que je considère comme informatique partage une partie avec l'électronique (ex : écriture d'un pilote matériel), l'électronique partage elle-même une partie avec la physique (ex : déplacement des électrons), etc. Les frontières sont floues et différentes pour tout un chacun mais, pensez-vous que le support informatique dont il est question dans l'article soit de l'informatique ?

  • [^] # Re: petite correction

    Posté par  . En réponse à la dépêche Livre papier, livre numérique, TVA et DRM. Évalué à 2.

    C'est vrai que ça fait "tous les grands méchants américains contre tous les petits gentils français".

  • [^] # Re: Vivement une 3D !

    Posté par  . En réponse au journal [HS] Des chefs et des chamans. Évalué à 2.

    Est-ce plus facile que Nietzsche et son Ainsi parlait Zarathoustra ?

    Je n'ai pas lu Ainsi parlait Zarathoustra, je crois avoir essayé il y a très longtemps. Le Contrat social est intéressant mais a été écrit à une autre époque et cela le rend moins facile à aborder et moins pertinent s'il n'est pas remis dans le contexte.

    Srinivasa Ramanujan a fait beaucoup plus avec un seul livre

    Merci pour la découverte.

    néanmoins on ne peut nier qu'Internet en tant que moyen donne tout de même beaucoup plus de possibilités, à chacun de les utiliser au mieux.

    En terme de disponibilité et de facilité d'accès, tu as entièrement raison. Dans mon message précédent, je voulais simplement souligner que l'abondance de données (dont la plupart sont "inutiles" en termes de "savoir") rend plus difficile l'extraction des données pertinentes.

  • [^] # Re: Vivement une 3D !

    Posté par  . En réponse au journal [HS] Des chefs et des chamans. Évalué à 3.

    Ce qu'était Edward Bernays, je n'en sais rien. Quant à son idée d'une masse incapable de reconnaitre ou d'identifier son propre intérêt et d'avoir à être dirigée par une élite, c'est une idée que, comme toi, je méprise au plus haut point. Alors oui, je suis d'accord pour rejeter l'idéologie d'une élite dirigeante mais pour le reste, je suis beaucoup moins d'accord et la problématique décriée par Bernays ne me semble pas fausse ou pas de beaucoup.

    Il faut soit des passionnés au pouvoir qui ne vivent que pour l'intérêt général et servir autrui

    Nous sommes d'accord sur le fait que le capital séduction de telles personnes n'est pas suffisant pour accéder au pouvoir. Pourtant cette séduction de la masse est faite par des personnes plus "élitistes", ainsi, la théorie de Bernays part d'un constat actuel.

    Ceci serai possible en réformant totalement l'éducation nationale […] aussi par une réforme des médias qui serai tous à but non lucratif et à but d'intérêt général et de réflexion /culture

    Je suis globalement d'accord avec cette idée mais l'impossibilité ne se résume pas à :

    cela n'arrivera jamais car les politiciens actuel n'ont aucun intérêt à rendre le peuple intelligent (internet étant le seul espoir du coup)

    Bien qu'étant en accord avec ce point (la parenthèse mise à part), voici d'autres raisons pour lesquelles cela n'arrivera pas :
    - Il faut du temps, l'éducation des jeunes générations passe par des adultes éduqués.
    - L'ignorance préserve une certaine idée du bonheur et acquérir une connaissance peut passer par une certaine phase de désillusion par toujours agréable qui pourrait en dégoûter certains. C'est pour cela que ne pas réfléchir est si facile/tentant/plaisant.
    - La manipulation des masses et des idées collectives aura toujours lieu, même si elle agit à un autre niveau. Les biais cognitifs, même conscientisés, ne cessent pas de faire effet.
    - Ne pas réfléchir est reposant, l'Homme est un animal généralement paresseux et se contentera d'opinions déjà faites, n'est-ce pas d'ailleurs ce que nous faisons sous couvert d'idées moins populaires ?

    Pour répondre à l'Internet comme seul espoir, ça c'est n'importe quoi, les réflexions que nous menons ont été menées bien avant nous, bien avant la naissance de l'Internet ou même des ordinateurs. La lecture du "Contrat Social" de Rousseau est intéressante à bien des niveaux. Si je ne me trompe pas, la formule "ce n'est pas parce que nous choisissons notre maitre que nous sommes libres" est dérivée de ce livre. Il ne faut pas mettre de côté que si l'Internet nous offre effectivement des possibilités immenses, la plupart du contenu l'Internet n'est que futilités. Une connaissance noyée n'est pas beaucoup plus accessible qu'une connaissance rare ou difficile d'accès.

    La réduction des inégalités (culturelles aussi bien que matérielles) est essentielle mais même une égalité parfaite ne rendrait pas le système "parfait". Enfin, je me trompe peut être, j'espère même être dans l'erreur.

  • # Vivement une 3D !

    Posté par  . En réponse au journal [HS] Des chefs et des chamans. Évalué à 1. Dernière modification le 02 mars 2015 à 10:59.

    Dans cette vision archaïque de l'organisation sociétale, je vois un gros oubli : une 3ème dimension ! Si les idées d'un fonctionnement vertical (le chef) ou horizontal (le chaman) sont les plus communes, pourquoi ne pas envisager un fonctionnement plus en profondeur ? Un fonctionnement qui prendrait en compte une 3ème dimension parce qu'après tout, les membres du clan (ou tribu) forment la partie la plus importante (quantitativement tout au moins). Il est tout à fait concevable d'imaginer des sociétés organisées avec plusieurs chamans voire plusieurs chefs mais ils ne seront jamais aussi nombreux que les membres qui composent la tribu.

    La vision proposée d'une société sans relief me fait penser à celle d'Edward Bernays qui pensait que la masse (ou le peuple) n'était pas en mesure de décider ce qui est le mieux pour eux-mêmes et qu'il fallait une élite pour diriger les désirs de ce peuple incapable de subvenir à son propre bien être.

    Pour répondre à la question posée, je ne suis ni chef ni chaman, je suis, comme la majorité, un membre de la tribu. Il est toutefois possible que ma réponse soit tout à fait hors sujet et que je n'ai rien compris au message premier.

  • # erreur typographique

    Posté par  . En réponse au journal la tête au carré informatique. Évalué à 1.

    Il manque le deuxième "i" d'informatique dans le titre.

  • [^] # Re: Pas vraiment...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Pour plus de sécurité au bureau, évitez les chips (ou alors, chuchotez) !. Évalué à 1.

    L'intérêt de capter l'information par laser ou par vidéo, sans passer par le microphone donc, est qu'il est possible de reconstituer le son sans l'entendre. L'exemple concret serait le fait que la source (vidéo ou laser) soit à l'extérieur de la pièce.

    Par contre, je ne comprends pas le lien que tu fais par rapport au smartphone, tout ce qui est expliqué dans l'article ne me parait pas réalisable avec un téléphone. Seule l'activation du microphone pourrait être utilisée pour espionner une personne en utilisant un smartphone. La vidéo ne répondant pas aux critères de qualité requis par l'étude et le laser n'étant pas une option disponible sur les téléphones portables, ces solutions me semblent inapplicables avec le matériel dont nous sommes en possession.

  • [^] # Re: Pas vraiment...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Pour plus de sécurité au bureau, évitez les chips (ou alors, chuchotez) !. Évalué à 2.

    Merci pour le partage, c'est intéressant. Par contre, l'article ici fait référence aux images (caméras) tandis que la page wikipedia traite des lasers. Alors du laser à la vidéo haute fréquence à la vidéo "smartphone", il y a de sacré différences et je reste, pour l'instant, sur ma position selon laquelle cet article présente des informations erronées.

  • [^] # Re: celle d’un smartphone suffirait

    Posté par  . En réponse à la dépêche Pour plus de sécurité au bureau, évitez les chips (ou alors, chuchotez) !. Évalué à 3.

    Il me semble qu'il s'agit d'une information erronée de la part de l'auteur de l'article. En regardant la vidéo de présentation par l'auteur de la recherche, il me semble qu'il est précisé que la caméra enregistre à une haute fréquence et que le socle d'immobilisation de la caméra a son importance.

  • # Pas vraiment...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Pour plus de sécurité au bureau, évitez les chips (ou alors, chuchotez) !. Évalué à 3. Dernière modification le 23 février 2015 à 09:26.

    J'aimerais revenir sur le premier point, l'écoute via les vibrations des objets dans la pièce. J'avais eu vent de ces recherches avec la vidéo d'une conférence sur ted présentée par Michael Rubinstein, un des chercheurs. L'écoute par visualisation des vibrations n'est pas tout à fait au point, il y a un exemple d'extrait sonore dans la vidéo mais il est vrai qu'il est possible d'imaginer que ce n'est qu'une question de temps et d'algorithmes pour filtrer le bruit. Par contre, l'analyse vidéo des vibrations a été faite par une caméra très particulière puisqu'il faut qu'elle soit "high speed" et fixée de telle façon à ne pas faire de mouvement elle-même.

    D'après cette étude, il semblerait que l'application à l'espionnage ne soit pas encore possible aujourd'hui mais nul doute qu'il sera possible de l'appliquer à des cas réels très bientôt. Cela n'enlève rien, bien au contraire, à l'intérêt de l'étude mais de là à en faire une réalité qui pourrait être appliquée à l'encontre de monsieur ou madame tout le monde dès aujourd'hui, c'est plus racoleur qu'autre chose.

  • # Un peu trop tard ?

    Posté par  . En réponse au journal Microsoft utiliserait le chantage des brevets Android pour forcer Samsung à diffuser des spywares. Évalué à 3.

    D'un point de vue stratégique, ce mouvement ne vient-il pas un peu trop tard ? Samsung commence à proposer son nouvel OS depuis janvier, cette pression de Microsoft ne peut elle pas accélérer le mouvement de migration du Coréen ? Pour les solutions alternatives, Ubuntu Phone est disponible depuis quelques jours, Firefox OS propose toujours un choix matériel limité mais reste intéressant pour les petits budgets.

  • [^] # Re: Je rêve...

    Posté par  . En réponse au journal Microsoft utiliserait le chantage des brevets Android pour forcer Samsung à diffuser des spywares. Évalué à 8.

    La phrase concerne bien l'échec commercial de Windows Phone et tu parles d'une fonctionnalité. Le meilleur produit ne se vend pas toujours le mieux tout comme le meilleur film ne fait pas le plus d'entrées…

  • [^] # Re: Oui mais

    Posté par  . En réponse au journal Hold-up sur le financement des formations. Évalué à 7.

    N'aurait-il pas été plus pertinent pour éviter cette optimisation fiscale de laisser l'employé librement choisir sa formation ? Je peux me tromper mais lors de l'instauration du DIF, un restaurateur voulant se former à la couture pouvait demander (et obtenir) la formation. Il me semble que ce n'était plus possible (ou alors extrêmement difficile) ces dernières années. Aujourd'hui, il n'est plus possible que de demander une formation qui est liée au domaine professionnel.

  • # Hold down!

    Posté par  . En réponse au journal Hold-up sur le financement des formations. Évalué à 6. Dernière modification le 17 février 2015 à 16:41.

    Mon commentaire peut paraître assez stupide mais j'aimerais revenir sur la façon de procéder, loin d'être un "hold up" la technique utilisée serait plutôt un "hold down". Plutôt que de nous inciter à lever les mains sous la menace, la méthode utilisée consiste à nous faire baisser les bras car nos cris de révolte sont étouffés dans la brouhaha général.

    Attention, tout ce qui suit doit être remis en cause puisqu'il ne s'agit que de souvenirs imprécis. Le droit à la formation individuelle fut d'abord implémenté comme un droit à la formation pour la vie, ainsi, le restaurateur souhaitant suivre une formation de couture pouvait obtenir cette formation sur ses heures de travail. La formation a doucement glissé vers une formation plus axée sur le domaine professionnelle avec un pouvoir de plus en plus grand de l'employeur de refuser les formations demandées. En 2014, demander une formation à un employeur s'y opposant était pratiquement voué à l'échec même si la formation concernait le domaine professionnel. Cette "lente" pente nous conduit maintenant à un système où les seules formations possibles sont directement liées à l'emploi. Avec le compte personnel de formation, je ne connais pas le pouvoir de refus de l'employeur.

    Entre lever les mains et baisser bras… Par amour des mots, je vous laisserai conclure en vous proposant l'analyse linguistique la plus basique des deux termes car les mots nous permettent de penser :
    droit => compte
    individuel => personnel
    formation => formation

  • [^] # Re: Oui mais

    Posté par  . En réponse au journal Hold-up sur le financement des formations. Évalué à -1.

    C'est un peu la philosophie de l'interdiction pour éviter les abus, c'est une façon de procéder que je méprise au plus point. Dans l'idée, c'est ce dont parle le gouvernement lorsqu'il souhaite "contrôler l'Internet" pour soit disant éviter les actes "terroristes". C'est également l'idée des religions de priver de ce qui est car nous ne pourrions peut être plus nous en passer (sexe, alcool, jambon, drogues…). Bien évidemment, mes arguments ne pèsent rien dans le cas présent puisqu'ils sont plus un jugement hatif sans connaitre les détails qu'autre chose mais je sais que ce qui s'apparente ici à un contrôle centralisé en dégoûte plus d'un dans le monde libre.

  • [^] # Non

    Posté par  . En réponse à la dépêche "Nos oignons" fournit 500 Mbits/s en plus pour le réseau Tor. Évalué à 10.

    L'association s'appelant "Nos oignons", il faut lire : "L'association "Nos oignons" fournit 500 Mbits/s en plus pour le réseau Tor".

  • [^] # Re: L’éternelle confusion

    Posté par  . En réponse au journal Sous représentation de Linux dans les études médiamétrie ?. Évalué à 4.

    Remarque très pertinente mais est-ce que le grand public peut/sait faire la différence ?

    Moins pertinents :
    - un ordinateur familial est-il encore un "PC" puisqu'il n'est plus personnel ?
    - un "smartphone" ou une "tablette" sont des ordinateurs
    - un serveur (même un petit) est un ordinateur
    - une "box" pour se connecter à l'Internet est un ordinateur avec GNU/Linux donc tous les détenteurs d'une connexion Internet à la maison ont un ordinateur avec GNU/Linux… et ce n'est pas comptabilisé !

  • [^] # Re: Question complexe

    Posté par  . En réponse au journal Participation communautaire sur un texte de loi qui va être proposé. Évalué à 4.

    Nous semblons nous rejoindre sur de nombreux points, par contre, sur le troisième point, je suis en désaccord. Les opinions exprimées sont personnelles et c'est un bien, tenter d'exprimer une opinion "générale" et "globale" fait passer sous silence les différences qui caractérisent les individus. Sans vouloir m'étendre sur le sujet, dans une société qui prône le conformisme, les individualités et leurs différences se font parfois oublier. Pour revenir sur le sujet, la démocratie et son mode décisionnel à la majorité n'empêche en rien l'adoption de lois "égoïstes" ou "totalement malsaines".

    La solution du vote, que je soutiens, comporte de nombreux désavantages :
    - voter est un acte rapide mais voter en connaissance de cause est long car il faut lire le texte et se renseigner, au final, il y aura plus de votants "ignares" que de votants "savants".
    - malgré la facilité du vote, le taux d'abstention serait important car il y a trop de lois à voter et trop peu de temps (et d'intérêt) pour tout.
    - la manipulation des masses (voir Edward Bernays) est l'arme absolu contre laquelle seul l'esprit critique peut aider. En plus de n'être pas enseigné, l'esprit critique n'est en surabondance chez personne (moi le premier).
    En même temps, ces arguments ne sont-ils pas valable pour les quelques centaines de députés présents (et absents) de l'assemblée nationale ? Quel est le taux d'abstention moyen des députés lors du vote des lois ? Quel est le pourcentage de députés votant une loi par affiliation à un parti politique ? Quel est le pourcentage de députés votant une loi sans en connaitre tous les tenants ? Plus important, est-ce que ces pourcentages seraient différents si le vote était étendu à l'ensemble de la population ?

  • # Question complexe

    Posté par  . En réponse au journal Participation communautaire sur un texte de loi qui va être proposé. Évalué à 2.

    La question de la participation aux textes de loi et au vote de ces lois est un sujet très complexe qui ne peut trouver d'accord général. J'ai bien conscience que ce message suscite tout autant de désaccord qu'un autre et je n'ai pas la prétention d'être meilleur, juste celle d'exposer quelques faits (ou opinions ?) et de poser une question.

    Notre société et ses citoyens sont gouvernés par les lois qui composent cette société. Par abus de langage, la gouvernance d'un pays est souvent donnée aux personnes qui établissent et votent ces lois. Pourtant, dans une démocratie, système de société dans lequel le pouvoir appartient au peuple, l'établissement et le vote des lois devrait se faire par le peuple. Inviter le peuple à entrer dans le débat de façon officielle est intéressant mais quel est l'impact réel de cet apport ? Il y a, à l'heure où j'écris ces lignes plus de 2500 contributions apportées en moins de 3 jours. Est-ce que les avis exprimés auront plus de considération que les avis exprimés par tout un chacun dans un cadre "privé" ou est-ce que la plateforme d'expression qu'offre le "gouvernement" n'est qu'illusoire ?

    Je n'ai pas trouvé d'explications sur le but et l'utilisation de cette "consultation citoyenne" et nous semblons encore très loin d'une philosophie de politique ouverte voire libre. Quant à savoir s'il s'agit d'un pas dans la bonne direction, c'est la question que je (me) pose.

  • # Pourquoi ne pas changer de moteur de recherche ?

    Posté par  . En réponse au journal [ coup de gueule ] C'est moi ou google devient de plus en plus pénible ?. Évalué à 4.

    Puisqu'il est question d'opinions, je n'utilise plus le moteur de recherche depuis que j'ai appris qu'il pouvait adapter ses résultats en fonction des personnes. Je veux un moteur de recherche aussi objectif que possible sachant que ma subjectivité finira, quoiqu'il arrive, par déformer les résultats reçus. Une amplification de cette subjectivité m'est très très désagréable.

    Maintenant, une question se pose et s'impose, dans la plupart des autres cas, un changement de logiciel aurait pu être envisagé/proposé, pourquoi ne pas changer de moteur de recherche ? D'autant plus que le changement est plus aisé que sur n'importe quel autre logiciel, une simple adresse à taper et un champ de recherche à remplir.