Nicolas Boulay a écrit 15823 commentaires

  • [^] # Re: La FSF défend le logiciel libre, pas le libre

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal La FSF n-a-t-elle rien compris au libre ?. Évalué à 2.

    Tu mélanges 2 trucs qui n'ont rien à voir.

    Les parodies sont déjà autorisés quelque soit la licence. Les suites, les fanfictions, préquel et autre sont beaucoup plus difficile à interdire, je ne suis pas sûr que réutiliser les noms de personnages serait vu comme du plagiat, je pense que le problème existe en cas de marque déposé.

    Pour reprendre le terme de Zenitram, une oeuvre "finie" c'est triste. J'aime aller lire les fins alternatives et possibilités de prequel / sequel de mes histoires préférées, ça me permet de rester avec elles un peu plus longtemps.

    Oui, j'ai pensé ça aussi en lisant l'histoire des pingouins ( http://tnemeth.free.fr/fmbl/linuxsf/index.html ), mais les fan fictions étaient mauvaises.

    "La première sécurité est la liberté"

  • [^] # Re: La FSF défend le logiciel libre, pas le libre

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal La FSF n-a-t-elle rien compris au libre ?. Évalué à 3.

    Il est question de clause anti militariste dans le thread, pas NC.

    "La première sécurité est la liberté"

  • [^] # Re: La FSF défend le logiciel libre, pas le libre

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal La FSF n-a-t-elle rien compris au libre ?. Évalué à 2.

    La parodie est déjà une exception au droit d'auteur.

    "La première sécurité est la liberté"

  • [^] # Re: La FSF défend le logiciel libre, pas le libre

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal La FSF n-a-t-elle rien compris au libre ?. Évalué à 2.

    Mais qu'est-ce que tu entends pas «cela marche»?

    Comment un employé peut savoir si l'usage est légal dans sa boite ? Il n'est pas au courant de tous les projets, client ou fournisseur de celle-ci.

    "La première sécurité est la liberté"

  • [^] # Re: La FSF défend le logiciel libre, pas le libre

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal La FSF n-a-t-elle rien compris au libre ?. Évalué à 3.

    Une modification, ça inclut des traductions, par exemple.

    Non, une traduction est un travail dérivé. Rien à voir, d'un point de vue juridique.

    Pour le reste, je ne comprends rien. C'est évident que les idées sont de "libre parcours", le problème de modifier "un peu" un texte est de pouvoir le faire passer pour l’originale.

    "La première sécurité est la liberté"

  • [^] # Re: La FSF défend le logiciel libre, pas le libre

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal La FSF n-a-t-elle rien compris au libre ?. Évalué à 9.

    • le logiciel reflète aussi une pensée de l'auteur

    Au sens du droit d'auteur, mais on ne parle pas de ça ici. A moins d'être bien tordu.

    • un texte peut quand même servir de base à une autre pensée, c'est aussi un outil.

    Oui, et comme d'habitude, on ne fait pas de copier/coller, on cite le texte proprement. C'est quand même un problème réglè proprement depuis des siècles sans justifier du plagiat.

    comme faire croire qu'une pensée qu'on a modifié viendrait de l'auteur original (complètement hors sujet, et illégal).

    Reprendre un texte sur la FSF, de la FSF, et d'en modifier le sens, puis mettre le dernier auteur dans une licence à part, serait une grosse manipulation parfaitement légal, dans ce cas.

    Pauvre oeuvre que de la voir "fini". Triste fin (jusqu'à ce que ça tombe dans le domaine public, faut juste attendre longtemps).

    Qui a envie de réécrire des passages de Jules Vernes ou de Victor Hugo ?

    A noter que les vendeurs de logiciels non libres disent la même chose parfois.

    Avec beaucoup de mauvaise fois.

    Bref, des arguments contre le logiciels libres, rien de nouveau (cf le lien que j'ai mis), ça part en boucle, et le libre doit se battre en permanence contre des gens qui trouvent que le non libre c'est la panacée "pour me protéger des méchants" :(.

    Je n'ai jamais dit que c'était libre. Mais je comprends la différence que l'on peut vouloir faire. Ne pas mettre un morceau de musique en libre rend difficile des sampling et c'est dommage.

    Pas compris le rapport avec ma phrase citée.

    Tu es sérieux ?

    "La première sécurité est la liberté"

  • [^] # Re: La FSF défend le logiciel libre, pas le libre

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal La FSF n-a-t-elle rien compris au libre ?. Évalué à 3.

    Ça n'est pas si compliqué que ça, c'est juste qu'il faut être prêt à faire ce qu'il faut pour faire valoir ses droits, et c'est ça en général que les gens sous-estiment.

    Je parlais du point de vue utilisateur : comment peut-il être sur que cela marche ? par exemple, pour un gros groupe, pour une boite appartenant à un holding, pour une boite sous-traitante, etc…

    "La première sécurité est la liberté"

  • [^] # Re: Voitures électriques

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le Bitcoin va-t-il détruire la planète ? Contre‐point. Évalué à 3.

    Il faudrait faire en sorte de diminuer le cout d'un déménagement. Je ne parle pas des investissements, mais des propriétaires de son propre logement. Vendre implique de payer des droits de mutation égal à ~2 ans de loyers, c'est un frein énorme uniquement pour diminuer des temps de trajet, à comparer au cout de déplacement en voiture.

    "La première sécurité est la liberté"

  • [^] # Re: Voitures électriques

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le Bitcoin va-t-il détruire la planète ? Contre‐point. Évalué à 3.

    Paris a une limite dans la hauteur de ses habitations qui est assez stricte, du coup il est difficile d'augmenter la densité de population ce qui engendre une hausse drastique du prix de l'immobilier local car tout est au centre ville mais pas assez d'habitations disponibles par rapport à la demande ce qui entraine un étalement de l'agglomération progressive.

    Tu fais une erreur de base : Paris a une des densité les plus élevé au monde. Les immeubles haussmannien avec leur mini court, sont très dense, plus que des tours très espacés.

    "La première sécurité est la liberté"

  • [^] # Re: Voitures électriques

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le Bitcoin va-t-il détruire la planète ? Contre‐point. Évalué à 3.

    De plus en plus de gens se rendent compte qu'une croissance infinie n'existe pas, et qu'une croissance chaque année équivaut à une augmentation exponentielle de ressources.

    Le message initial parlait de consommation limité ce qui est vrai. Si tu parles de la croissance, c'est faux. La croissance dont ont parle est celle du PIB. Il est donc question de la quantité de production mais aussi de leur prix. On le voit déjà avec le pétrole qui est passé de $14 à $60 le baril en moyenne avec un pic à $150. La production stagne, mais pas la croissance du PIB associée.

    De plus, associer croissance et production matériel nie complètement la valeur des productions intellectuelles, qui sont pourtant de plus en plus importante, et qui vont le devenir encore plus, avec l'augmentation du prix des matières premières.

    "La première sécurité est la liberté"

  • [^] # Re: Rendement du véhicule électrique

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le Bitcoin va-t-il détruire la planète ? Contre‐point. Évalué à 3.

    La production des batteries est une catastrophe écologique et humaine (on reparle des mines de cobalts ?)

    Les batteries utilisent du Lithium, le cobalt, c'est pour les condensateurs.

    "La première sécurité est la liberté"

  • [^] # Re: La FSF défend le logiciel libre, pas le libre

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal La FSF n-a-t-elle rien compris au libre ?. Évalué à 10.

    je ne vois (toujours) pas ce qui différencie le logiciel du reste

    L'idée de base est qu'un logiciel est un outil avant tout, qui peut servir à tout le monde. Un texte reflète la pensée de l'auteur, donc le modifier n'a pas de sens. C'est la différence entre une œuvre d'art fini, et un outil qui évolue tout le temps.

    Par contre, bon courage, tu vas ramener la meute de défense de la FSF.

    Forcément, le débat "niania, le libre permet de faire des armes" a déjà eu lieu il y a 15 ans. Je ne retrouve plus l'histoire, mais un éditeur de texte ou équivalent avait ce genre de licences non-libre anti-militariste. L'idée est toujours jusqu'où va l'interdiction ? (Thales fait des armes et des telecoms) C'est le même problème qu'avec les licences non-commerciales : en pratique, c'est compliqué, même si les licences CC-NC essayent de faire croire le contraire.

    "La première sécurité est la liberté"

  • [^] # Re: Qualité et vie privée

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au sondage Quel (méta)moteur de recherche/annuaire du web respectueux de la vie privée utilisez-vous ?. Évalué à 4.

    Qwant ne sniff rien du tout, il n'essaye pas de faire une liaison entre personne et ses recherches, par exemple. Tout est anonymisé en interne.

    "La première sécurité est la liberté"

  • [^] # Re: Contacter les auteurs de Geogebra?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Du respect de la licence des logiciels libres : GeoGebra - SimulaMaths. Évalué à 3.

    Je n'ai plus le cas en tête. En gros, c'est une boite qui voulait diffuser son moteur de jeu en licence libre, et ses art work en propriétaire. Mais il y avait été en justice, je ne sais plus pourquoi, et celle-ci avait contesté le principe de licence multiple pour une œuvre composite.

    "La première sécurité est la liberté"

  • [^] # Re: Ligne SIP + ATA

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Remplacement ligne FAX. Évalué à 3.

    Je ne parle pas de batterie mais d'utiliser les 60V de la ligne RTC.

    "La première sécurité est la liberté"

  • [^] # Re: Ligne SIP + ATA

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Remplacement ligne FAX. Évalué à 3.

    Parce que jusqu'à preuve du contraire il n'est pas possible d'alimenter une boite ADSL via la ligne de cuivre et ce n'est donc "pas optimal" niveau sécurité…

    Bizarre que personne n'ai encore fait ce genre de boitier. Une ligne ADSL ne devrait pas consommer tant de puissance, non ? au pire, il faut limiter le débit pour que cela rentre.

    "La première sécurité est la liberté"

  • [^] # Re: Contacter les auteurs de Geogebra?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Du respect de la licence des logiciels libres : GeoGebra - SimulaMaths. Évalué à 3.

    • Les rédacteurs de la GPL avaient très probablement l'intention de considérer que l'interaction d'un programme avec un logiciel sous GPL imposait à ce programme de se conformer à la GPL.

    Pas l'interaction : la dépendance. C'est même fait exprès pour pouvoir faire des lib compatible GPL pour commencer.

    Cependant, la rédaction de la GPLv3 prouve que les auteurs de la licence ne sont pas aussi sûrs d'eux, puisque la GPLv3 admet que dans un "aggregate", chaque élément garde sa licence.

    Rien à voir. L'aggregate, c'est le bundle, le CDROM. Le but est de pouvoir mettre à jour ses logiciels GPL v3 par l'utilisateur pour ne pas être coincé (tivoïsation).

    Il semble en effet que l'idée qu'une simple laison, voire une inclusion dans un même binaire, ne peut raisonnablement pas être considéré comme un travail dérivé, et que le ton péremtoire de la FAQ de GNU ne reflète pas la diversité des opinions des spécialistes sur le sujet. J'espère avoir pu convaincre nos lecteurs au moins que des gens très sérieux pensent que la GPL ne protège pas de ce cas spécifique (interfaçage entre composants logiciels). Je ne souhaite pas continuer ce «débat», puisque j'ai simplement l'impression que tu ne souhaites pas considérer la possibilité que tu te puisses te tromper…

    Depuis le début, je dis que le link n'a aucune importance, j'ai même repris le bout de ton article qui le dit. Ils disent la même chose que la FSF : peut importe comment le code est inclus. La différence d'interprétation est sur le fait de reprendre sans y toucher le code GPL pour savoir si cela créait un produit dérivé ou non. Même les opposants à la FSF disent que cela dépend des cas.

    Ton 2ième article propose une autre piste : les obligations d'interopérabilités. C'est intéressant, mais ils oublient que la mise en oeuvre de ces lois sont très contraintes.

    Depuis le début, j'explique la vision de la GPL par leurs auteurs, et l'articulation de la GPL avec les lois sur le droit d'auteur.

    "La première sécurité est la liberté"

  • [^] # Re: Contacter les auteurs de Geogebra?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Du respect de la licence des logiciels libres : GeoGebra - SimulaMaths. Évalué à 3.

    De toutes manières, j'ai réellement l'impression que tu n'as pas l'intention de revoir ton opinion, donc la discussion va s'arrêter rapidement. Je pense avoir fait des efforts pour avoir apporté des arguments légitimes que tu repousses systématiquement parce que tu n'as pas envie de changer de point de vue.

    Tu n'apportes aucun argument juridique, tu essais de réfléchir dessus sans connaitre les concepts juridiques utilisés.

    un travail dérivé se base sur l'inclusion: "includes major copyright-protected elements of an original, previously created first work". Or, dans la liaison dynamique, rien n'est inclus, à part les headers, qui pésentent l'API, et que les défenseurs du LL ont toujours jusqu'ici prétendu qu'elle n'était pas soumise à copyright.

    Tu n'as retenu que la seule phrase qui confirmait ta vision biaisée. Il faut comprendre "includes" de façon bien plus large. D'ailleurs, la loi françaises parle plus "d’œuvres composites" qui est encore plus parlant.

    Bah pourtant ça change tout, parce que c'est bien la distribution des morceaux qui va compter.

    Non justement, cela ne change rien au fait que le logiciel fermé ne sert à rien sans le morceau GPL. C'est juste une tentative de noyer le poisson.

    Si tu récupères plusieurs parties légalement en respectant les droits respectifs des différents ayant-droit, je ne vois pas quelle licence tu violes.

    De base, le code fermé qui ne fonctionne qu'avec un code GPL n'est pas légal de base. Même sans la lib, il n'est pas légal, distribution ou pas du morceau GPL.

    Par exemple, Lawrence Rosen, de l'OSI, a toujours prétendu que cette interprétation était abusive et que la liaison ne créait pas de travail dérivé

    Ce n'est pas ce qui est écrit dans l'article que tu pointes :
    "4) In most cases we shouldn't care how the linkage between separate programs was technically done, unless that fact helps determine whether the creators of the programs designed them with some apparent common understanding of what a derivative work would look like. We should consider subtle market-based factors as indicators of intent, such as whether the resulting program is being sold as an “enhanced” version of the original, or whether the original was designed and advertised to be improvable “like a library”."

    "La première sécurité est la liberté"

  • [^] # Re: Contacter les auteurs de Geogebra?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Du respect de la licence des logiciels libres : GeoGebra - SimulaMaths. Évalué à 3.

    C'est l'interprétation de la FSF depuis le début, mais quand tu creuses un peu les avis de juristes, ça n'est pas du tout l'unique interprétation (et notamment l'OSI considère que n'importe quelle liaison, statique ou dynamique, n'enfreint pas la GPL, chose que je ne comprends pas vraiment pour la liaison statique, mais bon).

    Après, tu as l'air très sûr de toi, mais une recherche rapide sur Google tendrait à montrer que tu es peut-être un peu trop sûr de toi, étant donné que la question reste très incertaine.

    Je suis sûr de moi, car cette conversation a déjà eu lieu il y a 10 ans sur linuxfr. Que j'ai cherché une licence pour le f-cpu. Et que je me suis beaucoup documenté à l'époque.

    alors je ne vois pas comment tu peux être accusé de contrefaçon : tu livres des sources, ou même un exécutable, et dans ce que tu livres, il n'y a rien qui est couvert par le droit d'auteur d'un tiers (à part les appels à l'API, et il est très douteux qu'une API puisse être protégée, même si récemment il y a eu une décision judiciaire locale aux US qui a conclu le contraire à la surprise générale).

    En gros, tu parles de cas de livraisons de code fermé, qui ne fonctionne qu'avec une lib GPL, dont la liaison serait uniquement sous le contrôle de l'utilisateur finale et non par l'auteur du logiciel fermé. Tu pars aussi du principe qu'il n'y a aucun header (.h) de la lib GPL en question utilisé par le logiciel fermé.

    Je ne vois pas trop ce que cela change au fait que le logiciel fermé n'a d’intérêt et ne fonctionne qu'avec une lib GPL. Il "dépend" au sens fort de cette librairy. C'est en cela que c'est un travail dérivé. ( https://en.wikipedia.org/wiki/Derivative_work )

    En gros, ton code fermé est un travail dérivé. Tu dois donc respecter une licence d'utilisation de l’œuvre d'origine. Le fait de livrer la lib GPL ou non n'intervient pas la dedans.

    Mais non, en cas de liaison dynamique, tu ne livres pas le binaire avec ton œuvre.

    Je ne pense pas que cela change le fait que tu as fait une oeuvre composite de fait, même si c'est l'utilisateur qui colle les morceaux. Dans la cas du livre, cela pourrait être simplement l'ouverture d'une vidéo youtube avec la chanson. Il faudrait tout de même payer des droits, le fait de le prendre sur youtube, ne change rien à ça.

    Pour moi, ça ne tient pas, même si le livre est inutilisable (par exemple, il ne s'ouvre pas, ou tu ne peux pas le comprendre si tu n'as pas la chanson).

    C'est pourtant une des méthodes des juges pour savoir si il y a plagiat.

    Il est totalement dépendant d'un logiciel tiers, mais le logiciel en question ne peut pas être considéré comme un travail dérivé de Windows.

    Très mauvais exemple, toutes les lib de windows contiennent explicitement la licence d'en faire ce que tu veux, de la même façon que sous linux.

    Visiblement, l'interprétation de la FSF se base sur une sorte d'extension du concept de travail dérivé, qui considère que quelque chose qui a besoin d'une œuvre X pour fonctionner correctement est par définition un travail dérivé.

    Oui ou "travail composite" cf le lien wikipedia. La GPL est passé dans les mains de beaucoup de juriste, et personne n'a remis en cause ce principe (Eden Molgen, Lawrence Lessig,…).

    D'après mes recherches rapides, j'ai l'impression que cette partie de la GPL n'a jamais été confrontée à une évaluation par un tribunal,

    Directement, je n'ai pas de souvenir. Cette validation par les tribunaux a déjà été tenté : cf http://www.gpl-violations.org/ issue du codeur du firewall de linux de mémoire, qui en avait marre de voir son travail pillé par des vendeurs de boites noires sans redistribution de leur modification.

    "La première sécurité est la liberté"

  • [^] # Re: Contacter les auteurs de Geogebra?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Du respect de la licence des logiciels libres : GeoGebra - SimulaMaths. Évalué à 4.

    Il y a également des listes de symboles qui sont autorisés à s'interfacer avec des éléments sous licence quelconque, et d'autres qui ne peuvent être utilisés que pour du code sous GPL.

    Il faut que je creuse mais pour moi, c'est là uniquement pour des raisons de clarté, ce n'est pas une extension de la GPL.

    Écrire un bout de code qui s'interface avec un autre, ça n'a rien à voir avec du travail dérivé, et je ne vois pas comment la GPL peut "contaminer" du code qui ne contient rien que des appels à une fonction… sauf si c'est bien l'API qui est protégée.

    C'est juste le principe de base juridique du copyleft de la GPL depuis le début.

    Le code est protégé par le droit d'auteur, et c'est tout. Si tu écris une grosse fonction et que j'utilise ta fonction, ça n'est pas une contrefaçon, je n'ai pas diffusé ou recopié ton code… sauf le nom de l'appel de fonction.

    Bien sûr que tu utilises le code derrière la fonction. Sinon, cela voudrais dire que le binaire ne l'appel pas. Si tu as un appel de fonction, tu as forcément l’exécution de son code, et la licence du code s'applique. La licence s'applique avant tout sur le binaire. Le code n'est que la "prefered form of work".

    Si dans un roman tu expliques que le personnage écoute "Let it be" des Beatles, le roman n'enfreint pas les droits de la chanson, toute la discussion ne peut porter que sur le titre. Et ça, ça marche même si le lecteur va se chanter la chanson dans sa tête, "utiliser" un élément protégé par le droit d'auteur en faisant référence à son nom n'a jamais constitué une contrefaçon.

    Très mauvaise comparaison, une vrai comparaison serait que "Let it be" se fasse écouter au moment ou tu ouvres le livres à cette page. Et crois-moi l'auteur aura payer les droits qu'il faut.

    "La première sécurité est la liberté"

  • [^] # Re: Contacter les auteurs de Geogebra?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Du respect de la licence des logiciels libres : GeoGebra - SimulaMaths. Évalué à 4.

    En gros oui. Sauf si l'interface est standard ou si il y a un autre moyen de l'utiliser par du code non-gpl aussi (cf driver non libre linux).

    "La première sécurité est la liberté"

  • [^] # Re: Contacter les auteurs de Geogebra?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Du respect de la licence des logiciels libres : GeoGebra - SimulaMaths. Évalué à 4.

    C'est un cas à part, puisque Linux définit spécifiquement des exceptions à la GPL afin de permettre ce genre de choses. On a le même genre de restrictions dans les implémentations des "headers" standard dans les compilateurs libres.

    Pas du tout justement. Il n'y a aucune exception comme pour la lib gpl de GCC qui se lie à chaque binaire produit par lui.

    Quel est réellement l'argument avancé par la FSF pour prétendre que lorsqu'on utilise une bibliothèque sous GPL, notre programme est «contaminé» par la GPL, et ce, même quand la liaison est dynamique?

    C'est l'usage qui le dit. Est-ce que ton programme fonctionne sans le code GPL ? Est-ce qu'il existe une alternative non GPL ? Cela te donne ta réponse.

    À noter que cette interprétation semble être la plus courante (en tout cas, c'est la seule que je connaissais), puisqu'elle a justifié l'existence de la LGPL qui permet la liaison sans «contaminer» le logiciel appelant.

    C'est l'inverse. La LGPL a été créé pour le permettre car c'était impossible avec la GPL.

    Or, si le seul critère à prendre en compte est le «travail dérivé», ça voudrait dire que l'effet contaminant n'existe que parce qu'on considère qu'utiliser l'API d'une bibliothèque GPL définit un travail dérivé.

    En gros oui.

    Ça ne peut être vrai que si l'on considère qu'une API est soumise à la protection par le droit d'auteur, chose qui a récemment ici même été considéré comme une hérésie.

    C'est pas l'API qui compte, c'est le code derrière.

    "La première sécurité est la liberté"

  • # GUI ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche GIMP 2.10 roule au GEGL. Évalué à 9.

    Je sais que la GUI de gimp est un éternel débats, très très chiant pour les dev. Entre les utilisateurs qui veulent du Photophop like, du GIMP canal historique, un truc simple ou un truc moderne, personne ne sera d'accord.

    Mais est-ce qu'il serait possible de modulariser la GUI ? La séparer du reste ? Ainsi on pourrait voir des mod de gimps simplifié, pour ceux qui mélange tout (calques/image/canevas), et certains pourraient expérimenter sans vous casser les pieds. On pourrait imaginer des mods orienté retouche photo et d'autres orientés dessins.

    "La première sécurité est la liberté"

  • [^] # Re: Contacter les auteurs de Geogebra?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Du respect de la licence des logiciels libres : GeoGebra - SimulaMaths. Évalué à 5.

    Pour complètement la première réponse, il y a le cas des drivers non libre dans linux. Ils sont légaux, car à l'origine fait pour un autre OS. Je crois que le tout premier exemple est le code de gestion du système de fichier de Minix, qui n'était pas sous GPL. Ensuite, il y a le drivers issues du monde Windows comme celui de Nvidia.

    La GPL ne parle jamais de technique et se base uniquement sur les concepts du droit d'auteur. Pour implémenter la vaccination, il utilise le concept de travaux dérivé. Habituellement, c'est le cas des traduction de livre, des interprétations de chansons, ou des représentations théâtrales. Bref, tout nouveaux travaux qui se base/repose/dépend du travail actuelle. La licence GPL impose que ce travail dérivé soit aussi en GPL.

    Donc, on peut bidouiller ce que l'on veut d'un point de vue technique, la GPL s'en fout, elle ne joue pas sur ce terrain-là.

    Si les CC ont vu le jour tout de même, c'est que la GPL est bien pour des outils en perpétuel évolution, un texte fini qui reflète la pensé d'un auteur, n'a pas beaucoup d’intérêt d'être en GPL (sinon on pourrait faire dire l'inverse à l'auteur en question). La GPL s'applique mal sur le hardware car les produits fini ne sont pas géré par les droits d'auteurs. Seuls les plans, les fichiers d'entrée/généré (code VHDL, bitstream, floorplan), le sont. Ainsi, les travaux dérivés n'incluent pas les objets finis.

    "La première sécurité est la liberté"

  • [^] # Re: Acta 10 ans après

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sauvons le partage de code ! Appel à signature de la lettre ouverte « Save Code Share ». Évalué à 5.

    Ils n'ont peur que d'une chose : perdre les élections. Avec l'affaire de Tarnac, ils n'attendaient que ça après les brigades rouges, les brigades verte.

    "La première sécurité est la liberté"