Moi j'aimerai bien savoir qui décide de quelle valeur « appartient » à quel groupe ?
Je ne vois pas en quoi se poser la question de l'origine du réchauffement climatique associe une personne à une quelconque couleur politique.
En ça peut être par ailleurs complètement dissocié de soutenir la production d'électricité radioactive.
D'ailleurs détail amusant, ici on me taxe d'extrême-droite alors que sur Skyfall.fr je suis le bob-woko-bolchévo-promoteur-de-la-bougie de service.
Personnellement quand je débats d'un sujet (ici ou ailleurs) je me contrefous de ce que peut bien penser la personne qui défend une idée sur d'autres sujets : il ne s'agit pas de se servir de ses autres points de vue (réels ou supposés siens par « association de groupe supposé ») pour l'abaisser ou la contrecarrer ailleurs que sur le fond.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Donc en fait, on ne peut pas penser en dehors d'un groupe ?
Je sais bien que nous subissons les influences des autres, mais de la à systématiser l'appartenance d'une personne à tel ou tel groupe de pensée selon l'expression de son avis sur tel ou tel sujet, c'est assez ahurissant, voire stigmatisant.
C'est tout à fait du même acabit de penser qu'une personne qui aime les nems est bouddhiste. Ben oui, elle doit faire partie du groupe « asiatiques » puisqu'elle aine les nems, et les asiatique sont tous bouddhistes, c'est bien connu !
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Donc selon vous, malgré le fait depuis 8 ans la température globale n'augmente pas selon les données de la NOAA, on peut titrer « La hausse de la température globale s’est encore accentuée » ?
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Avez-vous aussi lu les extraits de courriels présents dans l'article ?
Si c'est ça la rigueur et l'honnêteté scientifique, c'est effrayant.
J'ai échangé des paquets de courriels dans ma vie pro, et vous ne trouverez jamais rien qui même « sorti de son contexte » invite quiconque à effacer des messages. (Et ça n'est pus parce que je les ai déjà effacé (_))
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Et il n'empêche que rien dans la théorie actuelle n'explique ces plateaux (qui n'apparaissent rulle part dans les simulations) : on rejette toujours plus de CO2, dont l'effet se cumulant avec celui déjà rejeté devrait faire augmenter les températures continûment.
Par ce qu'il est dit également que même en arrêtant maintenant, les températures devraient continuer à augmenter (et c'est dit depuis des années déjà). Comment alors expliquer un plateau ne serait-ce que sur quelques années puisqu'on rejette toujours plus de CO2 et que nous sommes en plus toujours dans « le pire des scénarios » ?
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Je n'ai pas donné l'exemple des feux de forêts pour corroborer l'augmentation ou pas des températures, nais pour montrer qu'il y a le discours ambiant et les faits.
N'en déplaisent à beaucoup, contrairement à ce qu'on entend partout, ces dernières 8 années la température moyenne n'a pas augmenté pas significativement, et je suis persuadé que beaucoup de monde pense le contraire (elles ont augmenté et significativement).
De même, pour les incendies : nous serions dans une tendance catastrophique, ce qui n'est pas le cas, même si le délabrement des services de lutte contre le feu laisse augurer le pire. Et ça n'a rien à voir avec les températures. C'est juste que la perception qu'on a de ce phénomène est biaisé par la dramaturgie qui l'entoure.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Je ne trouve pas que modifier les courbes de températures soit anecdotique, étant donné l'importance politique du sujet désormais.
Et je pense également que le message prime sur le messager, ledit messager s'appuyant sur des données publiques.
En se focalisant sur le messager et non le message, je remarque avoir eu peu de réponses sur le fond (stabilité température versus augmentation CO2 sans le stock qui devrait continuer d'agir), et aucune sur la rectification.
Ça s'appelle prêter de mauvaises intentions sans aucune base.
Il suffit de lire mes autres interventions pour savoir que je suis un fervent défenseur des ENR, et notamment de la démarche Négawatt, un anti-radioactif, mais aussi et surtout un promoteur de passer à autre chose que le capitalisme, avec pour grand inspirateur Bernard FRIOT.
Je pense simplement que les moteurs de ces changements ne sauraient se réduire au « méchant CO2 », et que s'il s'avérait que le changement climatique n'était qu'une variation naturelle, mes raisons de vouloir la fin du capitalisme ne s'effondreront pas.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Mais chut, il parait qu'il n'a jamais fait aussi chaud qu'actuellement « dans l'histoire de l'humanité », voire de tout temps (choisir le niveau de catastrophisme désiré). On risquerait de briser le mythe d'Hannibal faisant du traineau « à éléphants ». (_)
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Je propose donc qu'on continue de polluer comme des connards pendant 50 ans et qu'on refasse le point ensuite.
C'est incroyable de ne pas vouloir comprendre qu'on peut dissocier réflexion sur les causes du réchauffement et lutte contre les dévastations environnementales.
C'est avec ce genre de raisonnement qu'on en arrive à considérer la production électrique radioactive comme écologique, et à vendre des EPR2 plutôt qu'une transition vers les ENR.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Il est tellement plus facile de ne pas contrarier ses certitudes.
Personnellement, constater que la tendance des températures selon les données de la NOAA est à la très légère baisse sur les 8 dernières années quand le CO2 n'a pas cessé d'augmenter me fait réfléchir. Et ça ne nie pas pour autant un réchauffement de long terme. Juste ses causes.
Par contre, la révision des données à peine publiées m'embête plus, la rectification faisant disparaitre 1 tiers de la tendance (sans la faire disparaître)
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Je précise tout de suite que je n’ai pas (encore) vu la vidéo, juste lu le résumé.
Et je n’au rien vu qui aille un peu plus loin que la catégorisation banalement réductrice : « si tu es contre le GIEC, tu es contre la vérité ».
La réalité est un peu plus subtile que ça : on range dans le même sac ceux qui contestent le réchauffement et ceux qui contestent l’origine humaine du réchauffement, ce qui n’est tout de même pas la même chose.
Ce qui est sûr, c’est que l’anglais est une langue quasi-idéographique, et donc contrairement à ce que l’on dit souvent, très difficile à apprendre : il est impossible de savoir en lisant un mot comment le prononcer, l’inverse étant vrai également. Il faut apprendre la correspondance pour chaque mot. Le cas inverse est l’espagnol : on est quasiment certain de savoir prononcer un mot lu et de pouvoir écrire un mot entendu.
Un simple exemple avec des mots de 2 lettres :
- do (dou)
- go (go et pas gou)
Un autre exemple un peu plus compliqué :
- good (goud)
- blood (blod)
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Je ne suis pas sûr que ça doive passer par de telles structures : d’ailleurs les gilets jaunes ont montré — à raison selon moi — qu’il était possible de faire front sans déléguer sa parole, même si c’est assez compliqué.
Les syndicats ont — malheureusement — montré depuis longtemps les limites de la représentation, et même un mouvement comme LFI montre à quel l’insititutionnalisation porte en elle « l’appareillisation » et au final le détournement de but de tout mouvement : porter un projet, pas des ambitions personnelles.
J’avoue ne pas savoir comment garantir la pérennité dans le temps d’une telle manière de faire : même si leur mouvement n’est pas mort, les gilets jaunes semblent pour le moment en dormance.
Mais ça n’est pas parce que les braisent couvent que le feu n’est pas ardent…
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Je pense que les prochaines conquêtes sociales ne pourront pas se faire sans la participation des informaticiens !
En 1936, le blocage complet a été possible parce que sans ouvrier, rien ne fonctionnait à l'époque. Sans oublier une financiarisation moindre.
Aujourd'hui, les ordinateurs sont omniprésents, et la finance ne saurait exister sans informatique. Mais les arrêts de travail des ouvriers n'affectent en rien la finance.
Travaillant dans le secteur bancaire, il est vrai qu'une journée par ci, par là n'aurait pas trop de conséquences (ça revient aux « déplantages » habituels du lundi matin).
Par contre une seule semaine de débrayage pourrait faire beaucoup de dégât, alors 15 jours : entre les applicatifs, le réseau, tout ça tout ça, il n'y a rien qui tienne une semaine sans incidents qui isolés ne sont pas critiques, mais qui cumulés commenceraient à faire tanguer sérieusement le navire.
Ça fait longtemps que je remarque que l'informatique est un point aveugle des organisations progressistes ; il est grand temps qu'elles s'y intéressent.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Je pense que ça n'est parce que le vote est public qu'il entraînerait nécessairement des effets de meute.
Tout d'abord parce que l'immense majorité des décisions à prendre ne sont pas clivantes, et parce que dans le cas de la mise en place d'une démocratie réelle, il faudrait n'avoir que ça à faire, parce des votes, il y en aurait…
Dans un autre domaine, nos achats révèlent beaucoup de ce que nous sommes et pourtant c'est une activité publique.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Pour prendre un exemple simple, un un référendum aux USA interdisait la différence de traitement entre religieux et athée; j'irai voter oui si c'est a bulletin secret, mais j'irai pas me déplacer si c'est c'est publique.
J'ajouterai que dans les quelques millions d'habitant, il en suffit d'une poignée qui pourrait décider d'aller casser la gueule de ces gens amoraux (ou le buter), et cela sans changement de régime.
Cool la méthode agile fonctionne bien sur mon équipe de 5 personne, peut elle fonctionner pareil sur une de 100 développeur ?
Je trouve que la disqualification par le nombre un argument bien faible, et bizarrement, il s’agit souvent de trouver anormal la mise en place d’un système d’expression réelle de chacun, comme si c’était l’apanage d’utopistes ou de doux rêveurs. Dans le cas présent, si ça marche pour 5, pourquoi ne pas faire 20 équipes de 5 ?
C’est souvent la même trame : A dit que tel système est impossible à mettre en place. B démontre que tel pays le fait. B disqualifie ce pays en prétendant que c’est une sous-pays (sous-développé, sous-peuplé, sous-dimensionné), et que ça n’a aucune chance de pouvoir se mettre en place chez nous.
Ça me rappelle quand il était soi-disant impossible d’interdire le tabac dans les cafés, ou l’impensable piétionnisation des centre-villes qui devait faire mourir le petit commerce.
Je me demande pourquoi la démocratie réelle fait si peur ?
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Ce que j’ai écrit, c’est que le vote secret abouti à une expression biaisée de la contestation, pas que je souhaitais voir disparaitre celle-ci.
Quand à penser que faire le contraire de ce que l’on pense est la forme normale d’une société, ça me dépasse. Je pense qu’on devrait tendre vers une société qui permette l'expression réelle de chacun, pas d’une façade.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Je pense que les votes doivent être publics : chaque citoyen devrait assumer sa part de responsabilité dans les décisions prises.
Je pense également que nous ne devrions jamais voter pour une personne ou un parti, mais toujours pour une proposition claire.
Ça n'empêcherait nullement à quiconque de présenter des proposition extrêmes, mais chaque proposition étant explicitée, et le vote étant public, je pense que ça limiterait la possibilité qu'elles soient adoptées.
Pour finir, ça limiterait le catégorisation de l'électeur sur un nombre assez limité de vote (comme c'est le cas aujourd'hui) : voter pour une proposition extrême n'est pas la même chose que de voter pour un parti extrême (avec toute les précautions qu'il faut prendre pour interpréter ce type de vote quand il est secret comme je l'ai déjà écrit).
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Je pense que le vote secret abouti à quelque chose de plus insidieux, qui n'est qu'une version plus perfectionnée de la menace directe : la pression « indirecte » par médias interposés.
Et l'on comprend bien mieux pourquoi les dominants dépensent tant d'argent (eux pour qui la dépense est pourtant si détestable) pour maintenir à flots des médias déficitaires.
Cela leur permet d'influer sur le vote secret en distillant en permanence des éléments de persuasion pour que l'électeur vote « bien » :
- ressassement permanent de polémiques bien loin des préoccupations réelles des personnes ;
- occultation des alternatives (qui n'existe pas selon ces médias) ;
- ridiculisation des opposants ou de leurs projets (toujours irréalisables, utopistes voire dangereux) quand ils décident toutefois d'en parler, histoire de paraître pluralistes.
En corollaire du vote public, je pense qu'il est important de préciser qu'il s'agirait de voter pour un projet, des propositions, et non pour des personnes ou des partis.
Bref, la mise en place d'une démocratie réelle.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Je ne vois pas en quoi le vote public empêcherait quiconque de voter pour sa sensibilité, si tant est qu'elle soit réellement sienne.
Le vote secret ne garantit en rien la sincérité du votant, au contraire.
Comme écrit plus haut, je pense qu'une grande partie du vote d'extrême-droite est en fait un vote de contestation molle, encouragé par les grands médias.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Un peu de profondeur
Posté par PhRæD . En réponse au lien CNRS : Les nouveaux fronts du dénialisme et du climato-scepticisme (2 ans sur Twitter, étude pdf). Évalué à -1.
Moi j'aimerai bien savoir qui décide de quelle valeur « appartient » à quel groupe ?
Je ne vois pas en quoi se poser la question de l'origine du réchauffement climatique associe une personne à une quelconque couleur politique.
En ça peut être par ailleurs complètement dissocié de soutenir la production d'électricité radioactive.
D'ailleurs détail amusant, ici on me taxe d'extrême-droite alors que sur Skyfall.fr je suis le bob-woko-bolchévo-promoteur-de-la-bougie de service.
Personnellement quand je débats d'un sujet (ici ou ailleurs) je me contrefous de ce que peut bien penser la personne qui défend une idée sur d'autres sujets : il ne s'agit pas de se servir de ses autres points de vue (réels ou supposés siens par « association de groupe supposé ») pour l'abaisser ou la contrecarrer ailleurs que sur le fond.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Un peu de profondeur
Posté par PhRæD . En réponse au lien CNRS : Les nouveaux fronts du dénialisme et du climato-scepticisme (2 ans sur Twitter, étude pdf). Évalué à 0.
Donc en fait, on ne peut pas penser en dehors d'un groupe ?
Je sais bien que nous subissons les influences des autres, mais de la à systématiser l'appartenance d'une personne à tel ou tel groupe de pensée selon l'expression de son avis sur tel ou tel sujet, c'est assez ahurissant, voire stigmatisant.
C'est tout à fait du même acabit de penser qu'une personne qui aime les nems est bouddhiste. Ben oui, elle doit faire partie du groupe « asiatiques » puisqu'elle aine les nems, et les asiatique sont tous bouddhistes, c'est bien connu !
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Un peu de profondeur
Posté par PhRæD . En réponse au lien CNRS : Les nouveaux fronts du dénialisme et du climato-scepticisme (2 ans sur Twitter, étude pdf). Évalué à -3.
Pourtant des journalistes insistent sur l'aggravation de la situation niveau température : exemple https://www.ecologie.gouv.fr/hausse-temperature-globale-sest-encore-accentuee-selon-dernier-rapport-du-giec
Donc selon vous, malgré le fait depuis 8 ans la température globale n'augmente pas selon les données de la NOAA, on peut titrer « La hausse de la température globale s’est encore accentuée » ?
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Un peu de profondeur
Posté par PhRæD . En réponse au lien CNRS : Les nouveaux fronts du dénialisme et du climato-scepticisme (2 ans sur Twitter, étude pdf). Évalué à -1.
Avez-vous aussi lu les extraits de courriels présents dans l'article ?
Si c'est ça la rigueur et l'honnêteté scientifique, c'est effrayant.
J'ai échangé des paquets de courriels dans ma vie pro, et vous ne trouverez jamais rien qui même « sorti de son contexte » invite quiconque à effacer des messages. (Et ça n'est pus parce que je les ai déjà effacé (_ ))
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Un peu de profondeur
Posté par PhRæD . En réponse au lien CNRS : Les nouveaux fronts du dénialisme et du climato-scepticisme (2 ans sur Twitter, étude pdf). Évalué à -5.
Sauf que le précédent plateau n'a pas disparu par magie : https://mythesmanciesetmathematiques.wordpress.com/2017/02/09/plateau-de-temperatures-le-point-sur-la-controverse-karlbates/ (rappel)
Et il n'empêche que rien dans la théorie actuelle n'explique ces plateaux (qui n'apparaissent rulle part dans les simulations) : on rejette toujours plus de CO2, dont l'effet se cumulant avec celui déjà rejeté devrait faire augmenter les températures continûment.
Par ce qu'il est dit également que même en arrêtant maintenant, les températures devraient continuer à augmenter (et c'est dit depuis des années déjà). Comment alors expliquer un plateau ne serait-ce que sur quelques années puisqu'on rejette toujours plus de CO2 et que nous sommes en plus toujours dans « le pire des scénarios » ?
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Un peu de profondeur
Posté par PhRæD . En réponse au lien CNRS : Les nouveaux fronts du dénialisme et du climato-scepticisme (2 ans sur Twitter, étude pdf). Évalué à -4.
Je n'ai pas donné l'exemple des feux de forêts pour corroborer l'augmentation ou pas des températures, nais pour montrer qu'il y a le discours ambiant et les faits.
N'en déplaisent à beaucoup, contrairement à ce qu'on entend partout, ces dernières 8 années la température moyenne n'a pas augmenté pas significativement, et je suis persuadé que beaucoup de monde pense le contraire (elles ont augmenté et significativement).
De même, pour les incendies : nous serions dans une tendance catastrophique, ce qui n'est pas le cas, même si le délabrement des services de lutte contre le feu laisse augurer le pire. Et ça n'a rien à voir avec les températures. C'est juste que la perception qu'on a de ce phénomène est biaisé par la dramaturgie qui l'entoure.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Un peu de profondeur
Posté par PhRæD . En réponse au lien CNRS : Les nouveaux fronts du dénialisme et du climato-scepticisme (2 ans sur Twitter, étude pdf). Évalué à -2.
Je ne trouve pas que modifier les courbes de températures soit anecdotique, étant donné l'importance politique du sujet désormais.
Et je pense également que le message prime sur le messager, ledit messager s'appuyant sur des données publiques.
En se focalisant sur le messager et non le message, je remarque avoir eu peu de réponses sur le fond (stabilité température versus augmentation CO2 sans le stock qui devrait continuer d'agir), et aucune sur la rectification.
Dans le même ordre d'idée, si à l'encontre du discours ambiant qui veut qu'il y ait toujours plus d'incendies de forêts en Europe et qu'en m'appuyant sur le rapport annuel de l'EFFIS https://effis-gwis-cms.s3.eu-west-1.amazonaws.com/effis/reports-and-publications/annual-fire-reports/Annual_Report_2021_final_topdf1.pdf page 115,
je dis que la tendance à long terme des feux de forêts est à la baisse depuis les années 1980, suis-je un dangereux climato-négationniste ?
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Un peu de profondeur
Posté par PhRæD . En réponse au lien CNRS : Les nouveaux fronts du dénialisme et du climato-scepticisme (2 ans sur Twitter, étude pdf). Évalué à -2.
Je suis simplement tonbé dans le climategate (https://fr.wikipedia.org/wiki/Incident_des_courriels_du_Climatic_Research_Unit) quand j'étais petit.
Et que l'homogénéisation qui a fait « disparaitre » le hiatus n'a rien arrangé : https://mythesmanciesetmathematiques.wordpress.com/2017/02/09/plateau-de-temperatures-le-point-sur-la-controverse-karlbates/
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Un peu de profondeur
Posté par PhRæD . En réponse au lien CNRS : Les nouveaux fronts du dénialisme et du climato-scepticisme (2 ans sur Twitter, étude pdf). Évalué à -1.
Ça s'appelle prêter de mauvaises intentions sans aucune base.
Il suffit de lire mes autres interventions pour savoir que je suis un fervent défenseur des ENR, et notamment de la démarche Négawatt, un anti-radioactif, mais aussi et surtout un promoteur de passer à autre chose que le capitalisme, avec pour grand inspirateur Bernard FRIOT.
Je pense simplement que les moteurs de ces changements ne sauraient se réduire au « méchant CO2 », et que s'il s'avérait que le changement climatique n'était qu'une variation naturelle, mes raisons de vouloir la fin du capitalisme ne s'effondreront pas.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Un peu de profondeur
Posté par PhRæD . En réponse au lien CNRS : Les nouveaux fronts du dénialisme et du climato-scepticisme (2 ans sur Twitter, étude pdf). Évalué à -7.
Il est dommage que ce graphique n'indique pus en parallèle l'évolution de la concentration en CO2, parce que c'est ça le cœur du sujet.
Ça permettrait de la confronter à la 2ème image de ce post https://wattsupwiththat-com.translate.goog/2023/02/24/holocene-co2-and-the-earlier-ipcc-reports/?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr
Où températures et CO2 évoluent à l'opposé de -7 000 à 0 environ.
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[^] # Re: Un peu de profondeur
Posté par PhRæD . En réponse au lien CNRS : Les nouveaux fronts du dénialisme et du climato-scepticisme (2 ans sur Twitter, étude pdf). Évalué à -9.
Il est dommage qu'il n'y soit pas mentionné l'optimum climatique rwmain : https://fr.wikipedia.org/wiki/Optimum_climatique_romain
Mais chut, il parait qu'il n'a jamais fait aussi chaud qu'actuellement « dans l'histoire de l'humanité », voire de tout temps (choisir le niveau de catastrophisme désiré). On risquerait de briser le mythe d'Hannibal faisant du traineau « à éléphants ». (_ )
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Un peu de profondeur
Posté par PhRæD . En réponse au lien CNRS : Les nouveaux fronts du dénialisme et du climato-scepticisme (2 ans sur Twitter, étude pdf). Évalué à -5.
C'est incroyable de ne pas vouloir comprendre qu'on peut dissocier réflexion sur les causes du réchauffement et lutte contre les dévastations environnementales.
C'est avec ce genre de raisonnement qu'on en arrive à considérer la production électrique radioactive comme écologique, et à vendre des EPR2 plutôt qu'une transition vers les ENR.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Un peu de profondeur
Posté par PhRæD . En réponse au lien CNRS : Les nouveaux fronts du dénialisme et du climato-scepticisme (2 ans sur Twitter, étude pdf). Évalué à -10.
Il est tellement plus facile de ne pas contrarier ses certitudes.
Personnellement, constater que la tendance des températures selon les données de la NOAA est à la très légère baisse sur les 8 dernières années quand le CO2 n'a pas cessé d'augmenter me fait réfléchir. Et ça ne nie pas pour autant un réchauffement de long terme. Juste ses causes.
Par contre, la révision des données à peine publiées m'embête plus, la rectification faisant disparaitre 1 tiers de la tendance (sans la faire disparaître)
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
# Un peu de profondeur
Posté par PhRæD . En réponse au lien CNRS : Les nouveaux fronts du dénialisme et du climato-scepticisme (2 ans sur Twitter, étude pdf). Évalué à -10.
Je précise tout de suite que je n’ai pas (encore) vu la vidéo, juste lu le résumé.
Et je n’au rien vu qui aille un peu plus loin que la catégorisation banalement réductrice : « si tu es contre le GIEC, tu es contre la vérité ».
La réalité est un peu plus subtile que ça : on range dans le même sac ceux qui contestent le réchauffement et ceux qui contestent l’origine humaine du réchauffement, ce qui n’est tout de même pas la même chose.
Dans les deux cas, on se pose la question des températures. Et ces données récentes donnent à réfléchir.
Et pour ce qui est de la causalité, je trouve que ça aussi.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Livre qui m'a fait me découvrir
Posté par PhRæD . En réponse au lien Une remise en question de notre vision des troubles «dys». Évalué à 7.
Ce qui est sûr, c’est que l’anglais est une langue quasi-idéographique, et donc contrairement à ce que l’on dit souvent, très difficile à apprendre : il est impossible de savoir en lisant un mot comment le prononcer, l’inverse étant vrai également. Il faut apprendre la correspondance pour chaque mot. Le cas inverse est l’espagnol : on est quasiment certain de savoir prononcer un mot lu et de pouvoir écrire un mot entendu.
Un simple exemple avec des mots de 2 lettres :
- do (dou)
- go (go et pas gou)
Un autre exemple un peu plus compliqué :
- good (goud)
- blood (blod)
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Secteur déterminant
Posté par PhRæD . En réponse au lien Faire grève dans l’informatique : un secteur clef qui s’ignore. Évalué à 4.
Je ne suis pas sûr que ça doive passer par de telles structures : d’ailleurs les gilets jaunes ont montré — à raison selon moi — qu’il était possible de faire front sans déléguer sa parole, même si c’est assez compliqué.
Les syndicats ont — malheureusement — montré depuis longtemps les limites de la représentation, et même un mouvement comme LFI montre à quel l’insititutionnalisation porte en elle « l’appareillisation » et au final le détournement de but de tout mouvement : porter un projet, pas des ambitions personnelles.
J’avoue ne pas savoir comment garantir la pérennité dans le temps d’une telle manière de faire : même si leur mouvement n’est pas mort, les gilets jaunes semblent pour le moment en dormance.
Mais ça n’est pas parce que les braisent couvent que le feu n’est pas ardent…
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Toujours la même erreur
Posté par PhRæD . En réponse au journal Openstreetmap et l’influence des licences sur la communauté. Évalué à 4.
Peut-être ne connait-elle même pas l’existence d’OSM…
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
# Secteur déterminant
Posté par PhRæD . En réponse au lien Faire grève dans l’informatique : un secteur clef qui s’ignore. Évalué à 10.
Je pense que les prochaines conquêtes sociales ne pourront pas se faire sans la participation des informaticiens !
En 1936, le blocage complet a été possible parce que sans ouvrier, rien ne fonctionnait à l'époque. Sans oublier une financiarisation moindre.
Aujourd'hui, les ordinateurs sont omniprésents, et la finance ne saurait exister sans informatique. Mais les arrêts de travail des ouvriers n'affectent en rien la finance.
Travaillant dans le secteur bancaire, il est vrai qu'une journée par ci, par là n'aurait pas trop de conséquences (ça revient aux « déplantages » habituels du lundi matin).
Par contre une seule semaine de débrayage pourrait faire beaucoup de dégât, alors 15 jours : entre les applicatifs, le réseau, tout ça tout ça, il n'y a rien qui tienne une semaine sans incidents qui isolés ne sont pas critiques, mais qui cumulés commenceraient à faire tanguer sérieusement le navire.
Ça fait longtemps que je remarque que l'informatique est un point aveugle des organisations progressistes ; il est grand temps qu'elles s'y intéressent.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Et si le vote était public ?
Posté par PhRæD . En réponse au lien Pourquoi le code source des machines à voter doit être public (c'est valable pour tous les camps). Évalué à 2.
Je pense que ça n'est parce que le vote est public qu'il entraînerait nécessairement des effets de meute.
Tout d'abord parce que l'immense majorité des décisions à prendre ne sont pas clivantes, et parce que dans le cas de la mise en place d'une démocratie réelle, il faudrait n'avoir que ça à faire, parce des votes, il y en aurait…
Dans un autre domaine, nos achats révèlent beaucoup de ce que nous sommes et pourtant c'est une activité publique.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Et si le vote était public ?
Posté par PhRæD . En réponse au lien Pourquoi le code source des machines à voter doit être public (c'est valable pour tous les camps). Évalué à 3.
Pour information, nous vivons sous un régime à bulletin secret et ce genre de violences existent déjà, voire sont exercées par le pouvoir (la répression féroce des gilets jaunes vous dit quelque chose j’espère):
- violences d'extrême-droite : https://rapportsdeforce.fr/boite-a-outils/carte-a-la-veille-dune-presidentielle-15-mois-de-violences-de-lextreme-droite-040713272
- violence policière : https://www.20minutes.fr/faits_divers/2672295-20191211-lyon-machoire-fracturee-dents-cassees-jeune-homme-accuse-police-violences-marge-manif
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Et si le vote était public ?
Posté par PhRæD . En réponse au lien Pourquoi le code source des machines à voter doit être public (c'est valable pour tous les camps). Évalué à 2.
Je trouve que la disqualification par le nombre un argument bien faible, et bizarrement, il s’agit souvent de trouver anormal la mise en place d’un système d’expression réelle de chacun, comme si c’était l’apanage d’utopistes ou de doux rêveurs. Dans le cas présent, si ça marche pour 5, pourquoi ne pas faire 20 équipes de 5 ?
C’est souvent la même trame : A dit que tel système est impossible à mettre en place. B démontre que tel pays le fait. B disqualifie ce pays en prétendant que c’est une sous-pays (sous-développé, sous-peuplé, sous-dimensionné), et que ça n’a aucune chance de pouvoir se mettre en place chez nous.
Ça me rappelle quand il était soi-disant impossible d’interdire le tabac dans les cafés, ou l’impensable piétionnisation des centre-villes qui devait faire mourir le petit commerce.
Je me demande pourquoi la démocratie réelle fait si peur ?
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Et si le vote était public ?
Posté par PhRæD . En réponse au lien Pourquoi le code source des machines à voter doit être public (c'est valable pour tous les camps). Évalué à 2.
Ce que j’ai écrit, c’est que le vote secret abouti à une expression biaisée de la contestation, pas que je souhaitais voir disparaitre celle-ci.
Quand à penser que faire le contraire de ce que l’on pense est la forme normale d’une société, ça me dépasse. Je pense qu’on devrait tendre vers une société qui permette l'expression réelle de chacun, pas d’une façade.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Et si le vote était public ?
Posté par PhRæD . En réponse au lien Pourquoi le code source des machines à voter doit être public (c'est valable pour tous les camps). Évalué à 1.
Je pense que les votes doivent être publics : chaque citoyen devrait assumer sa part de responsabilité dans les décisions prises.
Je pense également que nous ne devrions jamais voter pour une personne ou un parti, mais toujours pour une proposition claire.
Ça n'empêcherait nullement à quiconque de présenter des proposition extrêmes, mais chaque proposition étant explicitée, et le vote étant public, je pense que ça limiterait la possibilité qu'elles soient adoptées.
Pour finir, ça limiterait le catégorisation de l'électeur sur un nombre assez limité de vote (comme c'est le cas aujourd'hui) : voter pour une proposition extrême n'est pas la même chose que de voter pour un parti extrême (avec toute les précautions qu'il faut prendre pour interpréter ce type de vote quand il est secret comme je l'ai déjà écrit).
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Et si le vote était public ?
Posté par PhRæD . En réponse au lien Pourquoi le code source des machines à voter doit être public (c'est valable pour tous les camps). Évalué à 2.
Je pense que le vote secret abouti à quelque chose de plus insidieux, qui n'est qu'une version plus perfectionnée de la menace directe : la pression « indirecte » par médias interposés.
Et l'on comprend bien mieux pourquoi les dominants dépensent tant d'argent (eux pour qui la dépense est pourtant si détestable) pour maintenir à flots des médias déficitaires.
Cela leur permet d'influer sur le vote secret en distillant en permanence des éléments de persuasion pour que l'électeur vote « bien » :
- ressassement permanent de polémiques bien loin des préoccupations réelles des personnes ;
- occultation des alternatives (qui n'existe pas selon ces médias) ;
- ridiculisation des opposants ou de leurs projets (toujours irréalisables, utopistes voire dangereux) quand ils décident toutefois d'en parler, histoire de paraître pluralistes.
En corollaire du vote public, je pense qu'il est important de préciser qu'il s'agirait de voter pour un projet, des propositions, et non pour des personnes ou des partis.
Bref, la mise en place d'une démocratie réelle.
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[^] # Re: Et si le vote était public ?
Posté par PhRæD . En réponse au lien Pourquoi le code source des machines à voter doit être public (c'est valable pour tous les camps). Évalué à 0.
Je ne vois pas en quoi le vote public empêcherait quiconque de voter pour sa sensibilité, si tant est qu'elle soit réellement sienne.
Le vote secret ne garantit en rien la sincérité du votant, au contraire.
Comme écrit plus haut, je pense qu'une grande partie du vote d'extrême-droite est en fait un vote de contestation molle, encouragé par les grands médias.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »