Je pense que les prochaines conquêtes sociales ne pourront pas se faire sans la participation des informaticiens !
En 1936, le blocage complet a été possible parce que sans ouvrier, rien ne fonctionnait à l'époque. Sans oublier une financiarisation moindre.
Aujourd'hui, les ordinateurs sont omniprésents, et la finance ne saurait exister sans informatique. Mais les arrêts de travail des ouvriers n'affectent en rien la finance.
Travaillant dans le secteur bancaire, il est vrai qu'une journée par ci, par là n'aurait pas trop de conséquences (ça revient aux « déplantages » habituels du lundi matin).
Par contre une seule semaine de débrayage pourrait faire beaucoup de dégât, alors 15 jours : entre les applicatifs, le réseau, tout ça tout ça, il n'y a rien qui tienne une semaine sans incidents qui isolés ne sont pas critiques, mais qui cumulés commenceraient à faire tanguer sérieusement le navire.
Ça fait longtemps que je remarque que l'informatique est un point aveugle des organisations progressistes ; il est grand temps qu'elles s'y intéressent.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Je pense que ça n'est parce que le vote est public qu'il entraînerait nécessairement des effets de meute.
Tout d'abord parce que l'immense majorité des décisions à prendre ne sont pas clivantes, et parce que dans le cas de la mise en place d'une démocratie réelle, il faudrait n'avoir que ça à faire, parce des votes, il y en aurait…
Dans un autre domaine, nos achats révèlent beaucoup de ce que nous sommes et pourtant c'est une activité publique.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Pour prendre un exemple simple, un un référendum aux USA interdisait la différence de traitement entre religieux et athée; j'irai voter oui si c'est a bulletin secret, mais j'irai pas me déplacer si c'est c'est publique.
J'ajouterai que dans les quelques millions d'habitant, il en suffit d'une poignée qui pourrait décider d'aller casser la gueule de ces gens amoraux (ou le buter), et cela sans changement de régime.
Cool la méthode agile fonctionne bien sur mon équipe de 5 personne, peut elle fonctionner pareil sur une de 100 développeur ?
Je trouve que la disqualification par le nombre un argument bien faible, et bizarrement, il s’agit souvent de trouver anormal la mise en place d’un système d’expression réelle de chacun, comme si c’était l’apanage d’utopistes ou de doux rêveurs. Dans le cas présent, si ça marche pour 5, pourquoi ne pas faire 20 équipes de 5 ?
C’est souvent la même trame : A dit que tel système est impossible à mettre en place. B démontre que tel pays le fait. B disqualifie ce pays en prétendant que c’est une sous-pays (sous-développé, sous-peuplé, sous-dimensionné), et que ça n’a aucune chance de pouvoir se mettre en place chez nous.
Ça me rappelle quand il était soi-disant impossible d’interdire le tabac dans les cafés, ou l’impensable piétionnisation des centre-villes qui devait faire mourir le petit commerce.
Je me demande pourquoi la démocratie réelle fait si peur ?
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Ce que j’ai écrit, c’est que le vote secret abouti à une expression biaisée de la contestation, pas que je souhaitais voir disparaitre celle-ci.
Quand à penser que faire le contraire de ce que l’on pense est la forme normale d’une société, ça me dépasse. Je pense qu’on devrait tendre vers une société qui permette l'expression réelle de chacun, pas d’une façade.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Je pense que les votes doivent être publics : chaque citoyen devrait assumer sa part de responsabilité dans les décisions prises.
Je pense également que nous ne devrions jamais voter pour une personne ou un parti, mais toujours pour une proposition claire.
Ça n'empêcherait nullement à quiconque de présenter des proposition extrêmes, mais chaque proposition étant explicitée, et le vote étant public, je pense que ça limiterait la possibilité qu'elles soient adoptées.
Pour finir, ça limiterait le catégorisation de l'électeur sur un nombre assez limité de vote (comme c'est le cas aujourd'hui) : voter pour une proposition extrême n'est pas la même chose que de voter pour un parti extrême (avec toute les précautions qu'il faut prendre pour interpréter ce type de vote quand il est secret comme je l'ai déjà écrit).
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Je pense que le vote secret abouti à quelque chose de plus insidieux, qui n'est qu'une version plus perfectionnée de la menace directe : la pression « indirecte » par médias interposés.
Et l'on comprend bien mieux pourquoi les dominants dépensent tant d'argent (eux pour qui la dépense est pourtant si détestable) pour maintenir à flots des médias déficitaires.
Cela leur permet d'influer sur le vote secret en distillant en permanence des éléments de persuasion pour que l'électeur vote « bien » :
- ressassement permanent de polémiques bien loin des préoccupations réelles des personnes ;
- occultation des alternatives (qui n'existe pas selon ces médias) ;
- ridiculisation des opposants ou de leurs projets (toujours irréalisables, utopistes voire dangereux) quand ils décident toutefois d'en parler, histoire de paraître pluralistes.
En corollaire du vote public, je pense qu'il est important de préciser qu'il s'agirait de voter pour un projet, des propositions, et non pour des personnes ou des partis.
Bref, la mise en place d'une démocratie réelle.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Je ne vois pas en quoi le vote public empêcherait quiconque de voter pour sa sensibilité, si tant est qu'elle soit réellement sienne.
Le vote secret ne garantit en rien la sincérité du votant, au contraire.
Comme écrit plus haut, je pense qu'une grande partie du vote d'extrême-droite est en fait un vote de contestation molle, encouragé par les grands médias.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
La question est de savoir si le vote exprimé reflète vraiment l'opinion du votant.
Je pense que le « véritable » vote d'extrême droite est en réalité bien plus circonscrit qu'il ne parait, justement parce qu'une partie de ce vote est plutôt un vote contestataire qui pourrait prendre une autre forme si le vote était public.
C'est exactement le même phénomène (mais inversé) avec ceux qui ne font jamais grève, mais sont content de bénéficier des acquis en résultant : ces personnes ne soutiendront jamais publiquement les grévistes ni leurs revendications.
Bref pour moi, le vote public permettrait d'avoir une vision plus proche de ce que les gens sont capable d'exprimer, et donc bien plus cohérente avec l'expression sociale des personnes, alors que le vote secret dissocie les deux (je peux prétendre être d'une sensibilité et voter le contraire).
Bien loin de moi l'idée d'une censure, au contraire.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Bah voyons, un réchauffement climatique de cette vitesse n'a aucune origine naturelle, dans l'Histoire de la Terre c'est inédit.
Il faut faire attention à ce qu'on écrit ! Il m'a fallu 10 secondes pour trouver de quoi contredire cette vision apocalytique. Et pas de crainte sur le sérieux de l'info, y a pas plus « réchauffiste » que Futura-Science.
La Terre s'est déjà réchauffée (et refroidie) plusieurs fois rapidement.
Pendant ces 40 années, des centaines de millions de personnes sont mortes de la guerre et de la faim, et ça c’est factuel.
Il y a déjà eu des milliers de morts, et si rien n'est fait très clairement les dégâts seront en milliards.
Car la guerre et la faim auront un lien fort avec ce réchauffement climatique. EN plus de dégâts plus immédiats.
On parle donc bien des centaines de millions de morts avérés d'un côté, et de milliers de l'autre, mais l'urgence c'est évidemment le climat.
Dans le cas qui nous intéresse, il faut ramener cela au coût de l'électricité vendue sur la durée de vie de la centrale et aux nombres de personnes qui en bénéficient.
Le CO2 des centrales thermiques, non séquestrable/retraitable/stockable est à l'origine du réchauffement climatique. Le réchauffement climatique peut entraîner des millions de morts et de déplacés à court terme.
Ce catastrophisme climatique, en plus d’être inefficace et contre-productif (ben oui, à quoi bon agir si on est foutu) est contredit par les faits : ça fait quarante ans que le ciel doit nous tomber sur la tête (fonte des banquises, élévations des mers, etc .) et qu’il ne se passe (heureusement) rien.
Pendant ces 40 années, des centaines de millions de personnes sont mortes de la guerre et de la faim, et ça c’est factuel.
Plutôt que de s'occuper à combattre d'hypothétiques morts promis dans 10 ans, agissons pour éviter ceux qui arrivent quotidiennement dans notre présent.
PS : je ne fais que douter de l’origine humaine du réchauffement récent, pas du réchauffement lui-même (que je pense naturel), ni des dévastations sociales et environnementales catastrophiques bien réelles qu’inflige le capitalisme à l’écosystème et aux peuples;
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
tristement énormément de pro-libres semblent trouver cela super bien. Mais réfléchissons à ce que cela signifie: en vrai, ce qu'on dit aux gens, c'est que leur œuvre ne vaut rien, mais par contre, si vous nous l'installez, ou assurez du support, ou faites une formation (ou autre), alors là ça vaut quelque chose. Par contre, il faut bien sûr continuer à corriger les bugs et à faire évoluer le logiciel (c'est implicite!), sinon c'est absolument inacceptable (et possiblement peut induire une rupture de contrat du service). Donc on suppose encore et toujours que le développement logiciel est du travail gratuit. Et on nous demande de faire 2 ou 3 métiers à la fois (mais on ne nous paye que pour certains de ceux-ci).
Je pense que c'est fondamentalement vrai : ce qui a de la valeur, c'est votre travail, votre expertise, bref, vos compétences.
Vous êtes la démonstration éclatante de ce que l'on gagnerait à basculer dans un système à la Friot de salaire à vie (voir les brochures de réseau-salariat).
Je pense que d'une certaine manière, c'est bien ce qui distingue le logiciel libre du logiciel propriétaire : faire croire que chaque copie d'un logiciel peut valoir en elle-même xx €.
Par exemple, j'ai beau trouver le travail de Nintendo extraordinaire sur Zelda BOTW, je ne pense pas que ça vaille 75 € par copie vendue. Et on a la preuve par GIMP qu'il existe des personnes pour développer des logiciels de qualité même en sans être payé pour ça.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Je préviens que je n'ai rien à faire de Twitter, je n'ai pas de compte Twitter (ou autre d'ailleurs…).
Comment reprocher à une entreprise privée de résilier un compte client ?
Twitter n'est pas un service public que je sache.
On finit par donner à ces entreprises une importance sociétale qu'elles n'ont (à mon avis) pas. Se poser la question de leur puissance financière me semble bien plus important.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
C’est encore une fois à mon sens un problème d’habitude et d’interface : plutôt que de demander un chemin à un utilisateur qui n’a qu’une vague idée de ce à quoi peut correspondre l’arborescence de fichiers qu’on va lui afficher, et en ajoutant le fait qu’il sera confronté au dilemme déjà évoqué plusieurs fois, ranger un fichier est effectivement une corvée.
Si l’interface d’enregistrement ne demande plus un chemin, mais une liste d’étiquette alimentée à partir de celles existantes et / ou d’une suggestion en fonction du contenu et du type du fichier, je pense que ça serait moins douloureux.
D’ailleurs, il pourrait y avoir des étiquettes « système » et des étiquettes utilisateurs, les premières permettant au système une rangement « minimal » que l’utilisateur peut surcharger : un fichier maison.png pourrait avoir l’étiquette système photo, et les étiquettes utilisateur maison, automne2022, habitat & famille.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
La possibilité d’un étiquetage ne signifie pas l’abandon de la possibilité d’une hiérarchie, du moment que cette dernière n’est pas exclusive.
Le classement thématique nécessite un autre regard et peut même à mon sens répondre au besoin hiérarchique alors que le classement hiérarchique est incapable de permettre le classement thématique.
Il faut évidemment que soit livré avec le classement thématique une méthode de récupération des fichiers. On ne s’aperçoit même pas que le système actuel utilise une méthode tellement c’est implicite : mais c’est une méthode : accéder à une ressource demande d’en indiquer le chemin. Cette méthode utilise d’ailleurs certains mécanisme « élaboré » comme des caratères spéciaux se substituant à tout ou partie du chemin qui peut d'ailleurs être relatif ou absolu.
En bref, ça n’a rien de naturel.
Pour répondre enfin à la question, il suffirait d’étiqueter les tous les fichiers d’un projet avec le nom_du_projet puis éventuellement leur rôles (mais c’est plus ou moins contenu dans leur type) pour que lorsqu’on en a besoin, pouvoir les appeler en précisant juste le nom du projet et leur rôle : c’est finalement ce qui se passe quand on range les fichiers d’un projet dans un dossier du même nom !
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
…la majorité des personnes ayant déjà du mal à ranger dans des "répertoires" (qui sont juste des tags mais genre un seul par objet au final), tu ne va pas réussir à leur mettre X tags par objets. C'est juste trop confusant pour eux.
La difficulté vient justement du fait de devoir choisir entre plusieurs classements inconciliables : ce document doit-il être rangé dans le dossier « LibreOffice » ou « Travail » ? Ce livre doit-il être rangé dans « 20ème siècle » ou « Tolkien » ou « Fantasy » ?
Je pense d’ailleurs que c’est qui explique l’existence de logiciels dédiés au rangement de photos ou de livres (même si ces logiciels font plus que ça).
Je pense que nous sommes plutôt dans le cas d’un mauvais apprentissage de départ dû à une fonctionnalité manquante ou méconnue (exemple de Confluence : 90 % de mes collègues gardent l’habitude d’un rangement hiérarchique issu de l’absence d’outils de gestion de documents pendant des décennies et donc d’utilisation de la hiérarchie de dossier Windows).
Un aspect intéressant est la différence de comportement inconscient : alors qu’il ne viendrait à personne de parcourir l’internet autrement que par un moteur de recherche, le réflexe premier de mes collègues dans Confluence (qui s’utilise au travers d’un navigateur) est de passer par l’arborescence (qui a été implémenté pour ne pas « effrayer » les utilisateurs habitués au rangement hiérachique je pense) alors que le moteur de recherche est plutôt efficace et la barre de recherche toujours visible. Un biais possible est qu’ils vont souvent mettre à jour les documents qu’ils ont déposé eux-même : ils en connaissent donc le chemin. Le souci, c’est que s’agissant souvent d’arborescence à plus de 3 niveaux, et qu’au final il s’agit de partager lesdits documents, personne « ne trouve jamais rien », en tout cas, les documents des autres…
Un autre exemple : les bureaux virtuels.
Ça existe depuis très longtemps sous Linux, mais depuis quelques années seulement sur Windows avec une implémentation si minimale qu’ils ne servent à rien.
Résultat : cette fonctionnalité si pratique n’est toujours pas utilisable au boulot, et par ricochet chez soi parce que l’immense majorité des utilisateurs reproduisent chez eux la manière de faire qu’ils rencontrent au boulot (et que Windows y est majoritaire).
Un dernier exemple est l’accentuation des majuscules : c’est (généralement) si simple sous Linux (et dérivés), mais si compliqué sous Windows que l’usage général veut que la plupart des gens ne la pratique pas.
Bref tout ça pour dire que ça n’est pas toujours la faute « dégens » si certaines (mauvaises) habitudes restent ancrées dans les usages.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Je pense que « l’imbricabilité » est une mauvaise chose pour ce genre rangement : il n’est pas plus « logique » de hiérarchiser des dossiers que des étiquettes.
Comme je l’ai écrit plus haut, la « puissance » des étiquettes se révèle avec le principe de recherche « à la Confluence » : récupérer la liste des étiquettes liées par une page est redoutable d’efficacité pour la recherche de contenu.
Je ne sait pas si Dolphin le propose (il faut vraiment que je prenne le temps de faire le test).
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
# Secteur déterminant
Posté par PhRæD . En réponse au lien Faire grève dans l’informatique : un secteur clef qui s’ignore. Évalué à 10.
Je pense que les prochaines conquêtes sociales ne pourront pas se faire sans la participation des informaticiens !
En 1936, le blocage complet a été possible parce que sans ouvrier, rien ne fonctionnait à l'époque. Sans oublier une financiarisation moindre.
Aujourd'hui, les ordinateurs sont omniprésents, et la finance ne saurait exister sans informatique. Mais les arrêts de travail des ouvriers n'affectent en rien la finance.
Travaillant dans le secteur bancaire, il est vrai qu'une journée par ci, par là n'aurait pas trop de conséquences (ça revient aux « déplantages » habituels du lundi matin).
Par contre une seule semaine de débrayage pourrait faire beaucoup de dégât, alors 15 jours : entre les applicatifs, le réseau, tout ça tout ça, il n'y a rien qui tienne une semaine sans incidents qui isolés ne sont pas critiques, mais qui cumulés commenceraient à faire tanguer sérieusement le navire.
Ça fait longtemps que je remarque que l'informatique est un point aveugle des organisations progressistes ; il est grand temps qu'elles s'y intéressent.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Et si le vote était public ?
Posté par PhRæD . En réponse au lien Pourquoi le code source des machines à voter doit être public (c'est valable pour tous les camps). Évalué à 2.
Je pense que ça n'est parce que le vote est public qu'il entraînerait nécessairement des effets de meute.
Tout d'abord parce que l'immense majorité des décisions à prendre ne sont pas clivantes, et parce que dans le cas de la mise en place d'une démocratie réelle, il faudrait n'avoir que ça à faire, parce des votes, il y en aurait…
Dans un autre domaine, nos achats révèlent beaucoup de ce que nous sommes et pourtant c'est une activité publique.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Et si le vote était public ?
Posté par PhRæD . En réponse au lien Pourquoi le code source des machines à voter doit être public (c'est valable pour tous les camps). Évalué à 3.
Pour information, nous vivons sous un régime à bulletin secret et ce genre de violences existent déjà, voire sont exercées par le pouvoir (la répression féroce des gilets jaunes vous dit quelque chose j’espère):
- violences d'extrême-droite : https://rapportsdeforce.fr/boite-a-outils/carte-a-la-veille-dune-presidentielle-15-mois-de-violences-de-lextreme-droite-040713272
- violence policière : https://www.20minutes.fr/faits_divers/2672295-20191211-lyon-machoire-fracturee-dents-cassees-jeune-homme-accuse-police-violences-marge-manif
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Et si le vote était public ?
Posté par PhRæD . En réponse au lien Pourquoi le code source des machines à voter doit être public (c'est valable pour tous les camps). Évalué à 2.
Je trouve que la disqualification par le nombre un argument bien faible, et bizarrement, il s’agit souvent de trouver anormal la mise en place d’un système d’expression réelle de chacun, comme si c’était l’apanage d’utopistes ou de doux rêveurs. Dans le cas présent, si ça marche pour 5, pourquoi ne pas faire 20 équipes de 5 ?
C’est souvent la même trame : A dit que tel système est impossible à mettre en place. B démontre que tel pays le fait. B disqualifie ce pays en prétendant que c’est une sous-pays (sous-développé, sous-peuplé, sous-dimensionné), et que ça n’a aucune chance de pouvoir se mettre en place chez nous.
Ça me rappelle quand il était soi-disant impossible d’interdire le tabac dans les cafés, ou l’impensable piétionnisation des centre-villes qui devait faire mourir le petit commerce.
Je me demande pourquoi la démocratie réelle fait si peur ?
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Et si le vote était public ?
Posté par PhRæD . En réponse au lien Pourquoi le code source des machines à voter doit être public (c'est valable pour tous les camps). Évalué à 2.
Ce que j’ai écrit, c’est que le vote secret abouti à une expression biaisée de la contestation, pas que je souhaitais voir disparaitre celle-ci.
Quand à penser que faire le contraire de ce que l’on pense est la forme normale d’une société, ça me dépasse. Je pense qu’on devrait tendre vers une société qui permette l'expression réelle de chacun, pas d’une façade.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Et si le vote était public ?
Posté par PhRæD . En réponse au lien Pourquoi le code source des machines à voter doit être public (c'est valable pour tous les camps). Évalué à 1.
Je pense que les votes doivent être publics : chaque citoyen devrait assumer sa part de responsabilité dans les décisions prises.
Je pense également que nous ne devrions jamais voter pour une personne ou un parti, mais toujours pour une proposition claire.
Ça n'empêcherait nullement à quiconque de présenter des proposition extrêmes, mais chaque proposition étant explicitée, et le vote étant public, je pense que ça limiterait la possibilité qu'elles soient adoptées.
Pour finir, ça limiterait le catégorisation de l'électeur sur un nombre assez limité de vote (comme c'est le cas aujourd'hui) : voter pour une proposition extrême n'est pas la même chose que de voter pour un parti extrême (avec toute les précautions qu'il faut prendre pour interpréter ce type de vote quand il est secret comme je l'ai déjà écrit).
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Et si le vote était public ?
Posté par PhRæD . En réponse au lien Pourquoi le code source des machines à voter doit être public (c'est valable pour tous les camps). Évalué à 2.
Je pense que le vote secret abouti à quelque chose de plus insidieux, qui n'est qu'une version plus perfectionnée de la menace directe : la pression « indirecte » par médias interposés.
Et l'on comprend bien mieux pourquoi les dominants dépensent tant d'argent (eux pour qui la dépense est pourtant si détestable) pour maintenir à flots des médias déficitaires.
Cela leur permet d'influer sur le vote secret en distillant en permanence des éléments de persuasion pour que l'électeur vote « bien » :
- ressassement permanent de polémiques bien loin des préoccupations réelles des personnes ;
- occultation des alternatives (qui n'existe pas selon ces médias) ;
- ridiculisation des opposants ou de leurs projets (toujours irréalisables, utopistes voire dangereux) quand ils décident toutefois d'en parler, histoire de paraître pluralistes.
En corollaire du vote public, je pense qu'il est important de préciser qu'il s'agirait de voter pour un projet, des propositions, et non pour des personnes ou des partis.
Bref, la mise en place d'une démocratie réelle.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Et si le vote était public ?
Posté par PhRæD . En réponse au lien Pourquoi le code source des machines à voter doit être public (c'est valable pour tous les camps). Évalué à 0.
Je ne vois pas en quoi le vote public empêcherait quiconque de voter pour sa sensibilité, si tant est qu'elle soit réellement sienne.
Le vote secret ne garantit en rien la sincérité du votant, au contraire.
Comme écrit plus haut, je pense qu'une grande partie du vote d'extrême-droite est en fait un vote de contestation molle, encouragé par les grands médias.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Et si le vote était public ?
Posté par PhRæD . En réponse au lien Pourquoi le code source des machines à voter doit être public (c'est valable pour tous les camps). Évalué à 2.
La question est de savoir si le vote exprimé reflète vraiment l'opinion du votant.
Je pense que le « véritable » vote d'extrême droite est en réalité bien plus circonscrit qu'il ne parait, justement parce qu'une partie de ce vote est plutôt un vote contestataire qui pourrait prendre une autre forme si le vote était public.
C'est exactement le même phénomène (mais inversé) avec ceux qui ne font jamais grève, mais sont content de bénéficier des acquis en résultant : ces personnes ne soutiendront jamais publiquement les grévistes ni leurs revendications.
Bref pour moi, le vote public permettrait d'avoir une vision plus proche de ce que les gens sont capable d'exprimer, et donc bien plus cohérente avec l'expression sociale des personnes, alors que le vote secret dissocie les deux (je peux prétendre être d'une sensibilité et voter le contraire).
Bien loin de moi l'idée d'une censure, au contraire.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Et si le vote était public ?
Posté par PhRæD . En réponse au lien Pourquoi le code source des machines à voter doit être public (c'est valable pour tous les camps). Évalué à 1.
Je pense que certains « défauts » peuvent être des qualités, comme le découragement des votes extrêmes.
Je note également que dans les mouvements en recherche de démocratie plus directe, les votes sont publics, puisque souvent à main levée.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
# Et si le vote était public ?
Posté par PhRæD . En réponse au lien Pourquoi le code source des machines à voter doit être public (c'est valable pour tous les camps). Évalué à 2.
C’est un peu en dehors du débat, mais il me semble qu’il serait moins facile de frauder avec un vote public.
Le vote de nos représentants l’est, et c’est tant mieux pour leur demander des comptes.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Moinssage
Posté par PhRæD . En réponse au lien IA, vous avez dit IA ? GPT-3 : c’est toi le Chat !. Évalué à 2.
J’avais pourtant vérifié. Je me demande comment j’ai pu le louper…
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Ordres de grandeur
Posté par PhRæD . En réponse au lien Nucléaire - Six mois de retard supplémentaire pour l'EPR de Flamanville. Évalué à -4.
Il faut faire attention à ce qu'on écrit ! Il m'a fallu 10 secondes pour trouver de quoi contredire cette vision apocalytique. Et pas de crainte sur le sérieux de l'info, y a pas plus « réchauffiste » que Futura-Science.
La Terre s'est déjà réchauffée (et refroidie) plusieurs fois rapidement.
Et s'il fallait comprendre « dans l'Histoire humaine », ça n'est pas mieux, parce qu'entre L'optimum romain, L'optimum médiéval et le petit-âge glaciaire, des variations de climat, on en a connu !
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Ordres de grandeur
Posté par PhRæD . En réponse au lien Nucléaire - Six mois de retard supplémentaire pour l'EPR de Flamanville. Évalué à -2.
On parle donc bien des centaines de millions de morts avérés d'un côté, et de milliers de l'autre, mais l'urgence c'est évidemment le climat.
Bizarrement, je pense qu'empêcher la mort d'une personne toutes le 4 secondes bien plus important (mais tout le monde s'en fout).
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Ordres de grandeur
Posté par PhRæD . En réponse au lien Nucléaire - Six mois de retard supplémentaire pour l'EPR de Flamanville. Évalué à 3.
Sauf que dans le merveilleux monde dans lequel nous vivons, le prix de vente de l'électricité n'a absolument rien à voir avec les coûts de mise en œuvre et de démantèlement (lire par exemple https://elucid.media/politique/prix-electricite-edf-echec-liberalisation-marche-europeen/?mc_ts=crises).
Produire de manière très centralisée et massive ne garantit plus un faible coût de revente (merci la concurrence « libre et non faussée »).
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Ordres de grandeur
Posté par PhRæD . En réponse au lien Nucléaire - Six mois de retard supplémentaire pour l'EPR de Flamanville. Évalué à -8.
Ce catastrophisme climatique, en plus d’être inefficace et contre-productif (ben oui, à quoi bon agir si on est foutu) est contredit par les faits : ça fait quarante ans que le ciel doit nous tomber sur la tête (fonte des banquises, élévations des mers, etc .) et qu’il ne se passe (heureusement) rien.
Pendant ces 40 années, des centaines de millions de personnes sont mortes de la guerre et de la faim, et ça c’est factuel.
Plutôt que de s'occuper à combattre d'hypothétiques morts promis dans 10 ans, agissons pour éviter ceux qui arrivent quotidiennement dans notre présent.
PS : je ne fais que douter de l’origine humaine du réchauffement récent, pas du réchauffement lui-même (que je pense naturel), ni des dévastations sociales et environnementales catastrophiques bien réelles qu’inflige le capitalisme à l’écosystème et aux peuples;
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
# Premier petit pas...
Posté par PhRæD . En réponse à la dépêche Le poste de travail Linux : un objectif gouvernemental ?. Évalué à 10. Dernière modification le 19 décembre 2022 à 07:58.
Ça fait si longtemps que je me demande ce qu'on attend pour mettre en œuvre le SI France avec (dans le désordre) :
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Sponsors institutionnels ?
Posté par PhRæD . En réponse à la dépêche GIMP fête ses 27 ans avec la version de développement 2.99.14. Évalué à 3.
Je pense que c'est fondamentalement vrai : ce qui a de la valeur, c'est votre travail, votre expertise, bref, vos compétences.
Vous êtes la démonstration éclatante de ce que l'on gagnerait à basculer dans un système à la Friot de salaire à vie (voir les brochures de réseau-salariat).
Je pense que d'une certaine manière, c'est bien ce qui distingue le logiciel libre du logiciel propriétaire : faire croire que chaque copie d'un logiciel peut valoir en elle-même xx €.
Par exemple, j'ai beau trouver le travail de Nintendo extraordinaire sur Zelda BOTW, je ne pense pas que ça vaille 75 € par copie vendue. Et on a la preuve par GIMP qu'il existe des personnes pour développer des logiciels de qualité même en sans être payé pour ça.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Comme le vin...
Posté par PhRæD . En réponse à la dépêche GIMP fête ses 27 ans avec la version de développement 2.99.14. Évalué à 1.
Ben lesdites personnes ne pourraient rien critiquer parce qu'elles ne sauraient même pas que ça existe.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
# Et alors ?
Posté par PhRæD . En réponse au lien Twitter suspend les comptes de journalistes travaillant sur Elon Musk. Évalué à 2.
Je préviens que je n'ai rien à faire de Twitter, je n'ai pas de compte Twitter (ou autre d'ailleurs…).
Comment reprocher à une entreprise privée de résilier un compte client ?
Twitter n'est pas un service public que je sache.
On finit par donner à ces entreprises une importance sociétale qu'elles n'ont (à mon avis) pas. Se poser la question de leur puissance financière me semble bien plus important.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Ordres de grandeur
Posté par PhRæD . En réponse au lien Nucléaire - Six mois de retard supplémentaire pour l'EPR de Flamanville. Évalué à -1.
Le souci c'est que ça ne prend pas en compte les coûts de gestions des déchets (ou si peu).
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[^] # Re: Ah ça revient?
Posté par PhRæD . En réponse au lien Un jour, on pourra étiqueter ses fichiers plutôt que de les enfouir dans des sous-dossiers. Évalué à 2.
C’est encore une fois à mon sens un problème d’habitude et d’interface : plutôt que de demander un chemin à un utilisateur qui n’a qu’une vague idée de ce à quoi peut correspondre l’arborescence de fichiers qu’on va lui afficher, et en ajoutant le fait qu’il sera confronté au dilemme déjà évoqué plusieurs fois, ranger un fichier est effectivement une corvée.
Si l’interface d’enregistrement ne demande plus un chemin, mais une liste d’étiquette alimentée à partir de celles existantes et / ou d’une suggestion en fonction du contenu et du type du fichier, je pense que ça serait moins douloureux.
D’ailleurs, il pourrait y avoir des étiquettes « système » et des étiquettes utilisateurs, les premières permettant au système une rangement « minimal » que l’utilisateur peut surcharger : un fichier maison.png pourrait avoir l’étiquette système photo, et les étiquettes utilisateur maison, automne2022, habitat & famille.
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[^] # Re: Ah ça revient?
Posté par PhRæD . En réponse au lien Un jour, on pourra étiqueter ses fichiers plutôt que de les enfouir dans des sous-dossiers. Évalué à 2.
La possibilité d’un étiquetage ne signifie pas l’abandon de la possibilité d’une hiérarchie, du moment que cette dernière n’est pas exclusive.
Le classement thématique nécessite un autre regard et peut même à mon sens répondre au besoin hiérarchique alors que le classement hiérarchique est incapable de permettre le classement thématique.
Il faut évidemment que soit livré avec le classement thématique une méthode de récupération des fichiers. On ne s’aperçoit même pas que le système actuel utilise une méthode tellement c’est implicite : mais c’est une méthode : accéder à une ressource demande d’en indiquer le chemin. Cette méthode utilise d’ailleurs certains mécanisme « élaboré » comme des caratères spéciaux se substituant à tout ou partie du chemin qui peut d'ailleurs être relatif ou absolu.
En bref, ça n’a rien de naturel.
Pour répondre enfin à la question, il suffirait d’étiqueter les tous les fichiers d’un projet avec le nom_du_projet puis éventuellement leur rôles (mais c’est plus ou moins contenu dans leur type) pour que lorsqu’on en a besoin, pouvoir les appeler en précisant juste le nom du projet et leur rôle : c’est finalement ce qui se passe quand on range les fichiers d’un projet dans un dossier du même nom !
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[^] # Re: Ah ça revient?
Posté par PhRæD . En réponse au lien Un jour, on pourra étiqueter ses fichiers plutôt que de les enfouir dans des sous-dossiers. Évalué à 2.
La difficulté vient justement du fait de devoir choisir entre plusieurs classements inconciliables : ce document doit-il être rangé dans le dossier « LibreOffice » ou « Travail » ? Ce livre doit-il être rangé dans « 20ème siècle » ou « Tolkien » ou « Fantasy » ?
Je pense d’ailleurs que c’est qui explique l’existence de logiciels dédiés au rangement de photos ou de livres (même si ces logiciels font plus que ça).
Je pense que nous sommes plutôt dans le cas d’un mauvais apprentissage de départ dû à une fonctionnalité manquante ou méconnue (exemple de Confluence : 90 % de mes collègues gardent l’habitude d’un rangement hiérarchique issu de l’absence d’outils de gestion de documents pendant des décennies et donc d’utilisation de la hiérarchie de dossier Windows).
Un aspect intéressant est la différence de comportement inconscient : alors qu’il ne viendrait à personne de parcourir l’internet autrement que par un moteur de recherche, le réflexe premier de mes collègues dans Confluence (qui s’utilise au travers d’un navigateur) est de passer par l’arborescence (qui a été implémenté pour ne pas « effrayer » les utilisateurs habitués au rangement hiérachique je pense) alors que le moteur de recherche est plutôt efficace et la barre de recherche toujours visible. Un biais possible est qu’ils vont souvent mettre à jour les documents qu’ils ont déposé eux-même : ils en connaissent donc le chemin. Le souci, c’est que s’agissant souvent d’arborescence à plus de 3 niveaux, et qu’au final il s’agit de partager lesdits documents, personne « ne trouve jamais rien », en tout cas, les documents des autres…
Un autre exemple : les bureaux virtuels.
Ça existe depuis très longtemps sous Linux, mais depuis quelques années seulement sur Windows avec une implémentation si minimale qu’ils ne servent à rien.
Résultat : cette fonctionnalité si pratique n’est toujours pas utilisable au boulot, et par ricochet chez soi parce que l’immense majorité des utilisateurs reproduisent chez eux la manière de faire qu’ils rencontrent au boulot (et que Windows y est majoritaire).
Un dernier exemple est l’accentuation des majuscules : c’est (généralement) si simple sous Linux (et dérivés), mais si compliqué sous Windows que l’usage général veut que la plupart des gens ne la pratique pas.
Bref tout ça pour dire que ça n’est pas toujours la faute « dégens » si certaines (mauvaises) habitudes restent ancrées dans les usages.
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[^] # Re: À tester
Posté par PhRæD . En réponse au lien Un jour, on pourra étiqueter ses fichiers plutôt que de les enfouir dans des sous-dossiers. Évalué à 1.
Je pense que « l’imbricabilité » est une mauvaise chose pour ce genre rangement : il n’est pas plus « logique » de hiérarchiser des dossiers que des étiquettes.
Comme je l’ai écrit plus haut, la « puissance » des étiquettes se révèle avec le principe de recherche « à la Confluence » : récupérer la liste des étiquettes liées par une page est redoutable d’efficacité pour la recherche de contenu.
Je ne sait pas si Dolphin le propose (il faut vraiment que je prenne le temps de faire le test).
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