Journal Une Sacem du logiciel libre?

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juin
2019

Dans la keynote du SSTIC de cette année, Alex Ionescu abordait le problème du financement du développement des logiciels(sous entendu, libres). Il mentionne la possibilité de passer à un système « Pay for the fix, not for the bug »
Du coup je me suis demandé si ça ne serait pas possible d’aller plus loin et d’avoir l’équivalent de la Sacem, mais pour le logiciel libre.

La dépêche concernant le mécénat de Code Lutin m'a incité à mettre mes idées par écrit pour publier mon premier journal :

Qui cotiserait à cette Sacem du libre?

  • Monsieur tout le monde avec une taxe sur les connexions internet domestiques ? Ce serait un peu injuste. Car le péquin moyen qui va sur internet, même s’il profite de tous les logiciels libres qui font tourner le web, ne se fait pas d’argent avec.
  • Les hébergeurs web? Ça peut être plus rationnel, mais ça rend la France moins concurrentielle dans ce domaine. De même, si on taxe toutes les entreprises liées à l’informatique (via le code NAF ou autre), ça serait très impopulaire car considéré comme un frein à l’innovation.
  • Une taxe sur le chiffre d’affaire (et non pas sur le bénéfice) des régies de pub sur internet serait plus cohérente. C’est un peu le principe de la taxe GAFAM qui a été promise par le gouvernent, sauf que là, ça servirait à l’innovation et aux logiciels libres. Et ça serait cohérent de développer des solutions libres aux problèmes posés par les GAFAM

Où irait l’argent ?

Je n’imagine pas qu’on puisse taxer des services en France pour financer des développeurs étrangers, pas si l’inverse n’est pas fait aussi.
Du coup on pourrait imaginer se servir des fonds récoltés pour financer du développement de logiciels libres en France.

Quels logiciels seraient financés ?

Gros problème et source infinie de trolls! Est ce qu’on finance Emacs ou Vim ? ;-)
Si Frozen Bobble et SuperTuxKart sont plus utilisés/téléchargés que Rust, est ce qu'on finance des jeux plutôt qu’un langage prometteur (trollez pas, c’est un exemple !) ?
Si on ne finance pas les jeux vidéos, est ce que l’on finance quand même des libs comme la SDL ?
On pourrait éventuellement demander à des entreprises et des centres de recherches publics quels sont leur priorités.

Est ce que ça marcherait ?

Est ce que la Sacem fonctionne, et rémunère bien les artistes méritants ?
Mon à priori est que non, mais j’ai la flemme d’argumenter et de chercher les données qui pourraient répondre à la question ;-)
J’aurais peur qu’un tel système favorise juste quelques grosses boites utilisatrices de CRM.

Pour conclure, je pense qu'une Sacem du logiciel libre aurait des effets très positifs sur l'écosystème du libre mais ça me paraît improbable qu’un système comme ça se mette en place à court terme.
Peut être que si il y avait un gros incident de sécurité sur un composant open source, ça créerait une prise de conscience, mais vu que le bug HeartBleed sur openssl n'a rien déclenché, j'ai un doute.

Voilà pour mes 2 cents…

  • # mouais

    Posté par  . Évalué à 10.

    Monsieur tout le monde avec une taxe sur les connexions internet domestiques ? Ce serait un peu injuste. Car le péquin moyen qui va sur internet, même s’il profite de tous les logiciels libres qui font tourner le web, ne se fait pas d’argent avec.

    pourtant c'est exactement le principe de la taxe sur les medias physiques (taxe copie privée) qui est ajoutée à tous les supports physiques (smartphone, disque dur, clef usb, cd/dvd)

    car potentiellement, nous sommes tous de vils pirates d'oeuvre soumises à droits d'auteurs
    alors que mes disques vont dans mon NAS pour MES photos et videos de vacances

    • [^] # Re: mouais

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

      Attention, la redevance pour copie privée n'a rien à voir avec la contrefaçon. Elle existe comme contrepartie du manque à gagner prétendument dû à la copie privée, pas celui dû à la contrefaçon.

      • [^] # Re: mouais

        Posté par  (Mastodon) . Évalué à 4.

        Oui on a réussi à passer d'un droit à une vente forcée (soit un non-droit).

        En théorie, la théorie et la pratique c'est pareil. En pratique c'est pas vrai.

        • [^] # Re: mouais

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

          En fait, c'est une exception au droit (d'auteur).
          ( ou plutôt, celui des « ayants droit » ).

          • [^] # Re: mouais

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

            Le droit d'auteur est lui même un privilège, pas un vrai droit.

            Le post ci-dessus est une grosse connerie, ne le lisez pas sérieusement.

            • [^] # Re: mouais

              Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à -1.

              Non c'est un droit, celui d'être rémunéré pour son travail comme n'importe qui d'autre et comme pour n'importe quel métier.

              « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

              • [^] # Re: mouais

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

                C'est une construction :

                • on ne rémunère pas l'ensemble du travail (personne ne me paye pour faire la vaisselle, pour débroussailler mon jardin, pour aider ma grand mère, etc… c'est vraiment pas juste!).
                • le droit d'auteur lui même ne concerne pas toutes les créations : le logiciel par exemple.

                Aujourd'hui la société considère que le travail artistique est supérieur au travail domestique et à l'ingénierie.

                C'est tellement arbitraire qu'on peut légitimement parler de privilège et non de droit.

                Le post ci-dessus est une grosse connerie, ne le lisez pas sérieusement.

                • [^] # Re: mouais

                  Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à -1.

                  Je suis vraiment désolée, mais ce genre de réponse témoigne avant tout d'une extrême méconnaissance notamment d'un secteur que je connais de l'intérieur, je parle de l'édition.

                  Là je n'ai pas le temps, avec, notamment, la préparation de la sortie de Mageia 7, mais j'ai bien peur qu'il ne me faille me fendre d'une réponse fouillée, donc aller chercher notamment dans mes contrats d'édition (je ne sais même pas où je les ai mis, mais passons), pour vous expliquer en quoi vous vous trompez dans les grandes largeurs sur ce sujet et vous faire comprendre en quoi ce genre de remarque finit par être assez agaçant pour la plupart des créateurs et des créatrices qui ont bien du mal à vivre du fruit de leur travail.

                  Néanmoins, sachez que les écrivains qui vivent de leur plume sont très rares et qu'écrire un livre ou dessiner une BD ça prend du temps, beaucoup, un an pour une BD. Pour un livre, cela dépend.

                  Et non, je ne pense pas que la société considère que le travail artistique soit au dessus du vôtre. La société considère que les personnes qui gagnent beaucoup d'argent sont au-dessus des autres, ce qui n'est pas du tout pareil.

                  Donc, le droit d'auteur est un droit, pas uniquement patrimonial, mais aussi moral et ce point est également extrêmement important.

                  « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

                  • [^] # Re: mouais

                    Posté par  . Évalué à 7.

                    Et non, je ne pense pas que la société considère que le travail artistique soit au dessus du vôtre.

                    Bof, moi j'aimerais bien que ma fille touche encore mon salaire 70 ans après ma mort.

                    • [^] # Re: mouais

                      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 2.

                      Salaire, pas droit d'auteur qui, pour un livre est de l'ordre de 10% sur le prix hors taxe pour chaque livre vendu (si je me souviens bien). Donc à condition que le livre se vende et se vende encore après le décès de l'auteur (je ne suis pas sûre, par exemple, que les livres de Françoise Sagan se vendent encore beaucoup en neuf), ce qui ne concerne qu'une très petite minorité de livres. Et d'une, et de deux, la politique actuelle des grandes maisons d'édition fait qu'un livre disparaît au bout d'environ six mois des étagères des librairies et mis au pilon, c'est moins vrai pour les petites, je le reconnais. Et de trois l'auteur doit attendre une année au moins et réclamer bien fort très souvent pour seulement espérer percevoir ses droits parce qu'en plus les éditeurs ont du mal à lâcher l'argent. Et de quatre, les auteurs doivent aussi faire la promotion de leur livre, promotion pour laquelle ils sont rarement payés, et pas toujours défrayés. Et on n'a pas toujours un agent pour faire le taff, en fait c'est même assez exceptionnel.

                      Et en autoédition, c'est encore pire, à moins de passer, pratique récente, par le crowfunding qui a lui aussi ses inconvénients.

                      Donc encore une fois, une méconnaissance totale du secteur qui fait dire des âneries et proférer des jugements inopportuns. Avant de penser aux héritiers, pensez aux vivants pour lesquelles la situation est rarement rose.

                      « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

                      • [^] # Re: mouais

                        Posté par  . Évalué à 10.

                        Donc en gros, si je résume bien, pour permettre à une personne de recevoir une aumône, cette dernière passe par une maison d'édition pour avoir une visibilité de 6 mois, et après jusqu'à 70 après la mort de cette personne, personne ne peut profiter de l’œuvre.

                        Yep y'a pas à dire faut vraiment conserver ce système, il parait tout à fait correct.

                        PS: je ne parle évidemment pas des auteur à succès, qui de toute façons pourraient vivre largement de leur art si la protection n'était que de 10 ou 20 ans après publication de l’œuvre.

                        Il ne faut pas décorner les boeufs avant d'avoir semé le vent

                        • [^] # Re: mouais

                          Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 0.

                          Je vous saurais gré d'essayer de ne pas sur-interpréter ni déformer mes propos. En aucun cas, je n'ai affirmé que le régime actuel du droit d'auteur était parfait et qu'il fallait le garder tel quel. J'ai simplement dit que ce n'était pas un privilège et que la méconnaissance de son mécanisme fait dire beaucoup d'âneries.

                          De mon point de vue, il est, évidemment, nécessaire de modifier le droit d'auteur, pas de le supprimer. Parce que le conserver 70 ans après le décès de l'auteur c'est trop, beaucoup trop, même si on pense que cela permet aux éditeurs de rentrer dans leur investissement, même si les vedettes permettent (ou devraient et c'est là que le système actuel devient de plus en plus vicié) de pouvoir publier aussi des auteurs qui ont moins de succès puisqu'en théorie les bénéfices engendrés par la vente de suns permet d'avoir de la trésorerie pour la publication des autres.

                          Mais, je le répète tout créateur a le droit de pouvoir vivre de son art. Le droit, pas le privilège.

                          « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

                          • [^] # Re: mouais

                            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

                            Mais, je le répète tout créateur a le droit de pouvoir vivre de son art. Le droit, pas le privilège.

                            Pourtant il y a plein d'activités non rentables pour lesquelles on ne crée pas un droit-pas-privilège spécial.

                            Le post ci-dessus est une grosse connerie, ne le lisez pas sérieusement.

                            • [^] # Re: mouais

                              Posté par  . Évalué à 3.

                              C'est clair. Pour ma part j'aimerais vivre du modélisme ferroviaire par exemple. Cette activité est loin d'être rentable. Du coup g un job à côté pour la financer.

                              C'est un peu la même problématique (enfin la même mentalité) avec les intermittents du spectacles qui se plaignent de leur situation précaire, et qui trouvent normal de faire peser surl'assurance chomage leur intermittence choisie.

                              • [^] # Re: mouais

                                Posté par  (Mastodon) . Évalué à 4. Dernière modification le 01 juillet 2019 à 22:28.

                                Trouves-toi 500h de travail rémunéré sur une année (style une exposition de modélisme est payée 8h le samedi et 8h le dimanche) et on reparle de la facilité d'être intermittent.

                                Je te fais les calculs vite-fait : il faut que tu exposes chaque week-end de l'année. Donc oui, tu te demanderas si finalement c'est pas un job à temps complet et que donc pour arriver à cette performance (je ne connais pas le modélisme ferroviaire, mais je suis confiant que pour exposer tous les week-ends faut être une sacrée brute dans son domaine) il faut que tu sois payé toute l'année (un SMIC à l'année quoi, pas de quoi non plus rouler sur l'or).

                                Alors une autre possibilité est de faire payer à chaque exposition 35h, et non pas 8h (toute la semaine de boulot et de préparation, et pas 8h d'exposition au public), mais bon… je doute que tu puisses facturer autant.

                                En théorie, la théorie et la pratique c'est pareil. En pratique c'est pas vrai.

                              • [^] # Re: mouais

                                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

                                et qui trouvent normal de faire peser sur l'assurance chomage leur intermittence choisie

                                Si j'ai bien compris, ils cotisent plus pour ce régime https://www.service-public.fr/professionnels-entreprises/vosdroits/F2261 donc ce n'est pas évident…

                                La véritable injustice est pour les cadres à qui l'on veut plafonner les indemnités alors qu'ils sont les meilleurs clients (rarement au chômage, forte contribution).

                                Le post ci-dessus est une grosse connerie, ne le lisez pas sérieusement.

                      • [^] # Re: mouais

                        Posté par  . Évalué à 5.

                        Avant de penser aux héritiers, pensez aux vivants pour lesquelles la situation est rarement rose.

                        Euh .. c'est quand même vous qui acceptez ces conditions. Si vous ne faites rien pour les changer, ça restera toujours pareil.

                        Inspirez-vous des agriculteurs qui commencent à vendre leurs produits hors des circuits traditionnels. Pour la perception des droits d'auteur, etes-vous "obligés" de vous affilier à un organisme monopolistique tel que la SACEM ? Si ce n'est pas le cas, ça devrait même être plus simple que pour les auteurs/compositeurs/interprètes.

                        Alors certes ça demande un peu d'effort, mais au final je suis sûr que vous y gagnerez.

                        • [^] # Re: mouais

                          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                          Ce n'est pas si simple.
                          Tu enregistre une pièce avec des potes.
                          5 ans plus tard, l'un d'eux s'inscrit à la SACEM.
                          J'ai cru comprendre que pouf! l'enregistrement tombait sous la coupe de la SACEM.
                          Je n'ai pas de source pour affirmer ça, je ne sais plus où je l'ai lu.

                          D'autre part, la SACEM fait un important battage médiatique pour faire croire qu'il "protègent" les droits, alors qu'ils ne font que les "gérer"… et vont donc empêcher aux créateurs naissant de diffuser librement leurs œuvres puisque les diffuseurs ou les éditeurs devront s’acquitter d'importantes taxes (SACEM), même si c'estt sur leur propre site web (dans ce cas, ce sont les auteurs eux-même qui doivent dédommager la SACEM si l'écoute/visualisation est "gratuite".)
                          Source : J'avais demandé à la SACEM directement : https://linuxfr.org/users/guolang/journaux/diffusion-d%C5%93uvres-musicales-dun-artiste-inscrit-%C3%A0-la-sacem (2010, ça date)

                          Enfin, quitter la SACEM, ça ne peut se faire que selon une procédure compliquée et uniquement tous les 10 ans.
                          Source : J'avais lu un papier quelque part sur le sujet il y a bien longtemps… et j'ai peut être altéré l'information au passage.

                          Pourquoi bloquer la publicité et les traqueurs : https://greboca.com/Pourquoi-bloquer-la-publicite-et-les-traqueurs.html

                          • [^] # Re: mouais

                            Posté par  . Évalué à 3.

                            Oui mais si c'est comme ça c'est uniquement parce que les artistes le veulent bien, la plupart d'entre eux ne voulant pas s'occuper de cet aspect etlaisser une société tierce le faire sans se préoccuper des tenants et aboutissant.

                            Pourles livres je ne suis pas certain qu'il y ait un équivalent de la Sacem, donc ça doit être plus simple de sortir des circuits clasdiques.

                            Enfin je n'ai jamais dit que c'était simple de changer les choses, pour les agriculteurs ça ne l'est pas. Mais si on change rien parce que c'est soit disant difficile, ce n'est pas la peine de se plaindre.

                            • [^] # Re: mouais

                              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

                              La plupart (100%) de ceux que j'ai croisés (pas beaucoup), s'attendent à une protection, et pas à une gestion.

                              Et j'avais même croisé des gens qui recommandaient aux jeunes artistes de s'inscrire à la SACEM dès le début… en leur disant que ça les protégerait.

                              Pourquoi bloquer la publicité et les traqueurs : https://greboca.com/Pourquoi-bloquer-la-publicite-et-les-traqueurs.html

                    • [^] # Re: mouais

                      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 8.

                      T'as qu'à diffuser ton code exclusivement imprimé dans des livres ou sur support audio.

                      -->[]

                  • [^] # Re: mouais

                    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 9. Dernière modification le 02 juillet 2019 à 08:31.

                    écrire un livre ou dessiner une BD ça prend du temps, beaucoup

                    Écrire un logiciel aussi, pourtant le droit d'auteur a été diminué pour les développeurs.

                    Pourquoi les artistes sont plus égaux que les autres?

                    Le post ci-dessus est une grosse connerie, ne le lisez pas sérieusement.

      • [^] # Re: mouais

        Posté par  . Évalué à 10. Dernière modification le 27 juin 2019 à 18:06.

        Elle existe comme contrepartie du manque à gagner prétendument dû à la copie privée

        Oui, parce que ne pas pouvoir vendre deux fois une chose à la même personne, c'est un manque à gagner.

        Je me demande même si on ne devrait pas même parler de vol tant qu'à faire.

        Quand je pense à tous ces pirates qui font du RAID 1. Ça me dégoute cette société sans foi ni loi.

        • [^] # Re: mouais

          Posté par  . Évalué à 5.

          D'ailleurs ça m'amène une question. Comment est-ce que le concept de manque à gagner dû à la copie privée s'articule avec la notion de rémunération par la publicité ? Aujourd'hui le spectateur paye essentiellement sa vidéo en l'achetant mais aussi un peu en regardant les pubs s'affichant en début ou en fin de film (voir pendant, avec les placements de produit). On parle même de faire financer un jour des films entièrement par la pub. Comment on justifie la taxe sur la copie privée dans ce cas ?

          *splash!*

  • # Public money, Public code

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

    Je ne crois pas qu'appliquer aux logiciels libres un modèle qui est déficient pour la musique soit adapté. Avant ça, on pourrait déjà essayer de faire accepter le principe "Argent public = code public", c'est à dire que l'argent public serve à financer des logiciels libres et pas les logiciels propriétaires. Ça ne résoudra pas le problème des logiciels non utilisés par l'état, mais ce serait une grande avancée.

    Un LUG en Lorraine : https://enunclic-cappel.fr

    • [^] # Re: Public money, Public code

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

      Les montants dépensés par les administrations dans l'IT sont faramineux. "Public Money, Public Code" est donc une démarche qu'il faut absolument soutenir et qui va exactement dans le sens de rémunérer davantage les auteurs de logiciels libres.

      "Liberté, Sécurité et Responsabilité sont les trois pointes d'un impossible triangle" Isabelle Autissier

  • # des thunes ou des hommes

    Posté par  . Évalué à 4.

    Sinon plutôt que de financer tél ou tel projet, tel ou tel association ou chepa quoi, on pourrais payer des gens pour bosser entre autre sur des projets libre.

    Des gens de l'inria par exemple.

    Et en fait c'est déjà le cas.

    Alors oui, ils bossent pas sur libreoffice ou sur gnome (et encore) mais leurs apports sont quand même important.

    En tk c'est l'impression que j'ai.

    • [^] # Re: des thunes ou des hommes

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

      C'est grâce à ça qu'on a Gmic par exemple

      Un LUG en Lorraine : https://enunclic-cappel.fr

    • [^] # Re: des thunes ou des hommes

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

      Des gens de l'inria par exemple.

      Inria est un institut de recherche. Si l'état paye des chercheurs pour développer LibreOffice, j'aurais du mal à considérer cela comme une bonne utilisation de l'argent public.

      "Liberté, Sécurité et Responsabilité sont les trois pointes d'un impossible triangle" Isabelle Autissier

      • [^] # Re: des thunes ou des hommes

        Posté par  (Mastodon) . Évalué à 5.

        Développer du logiciel libre, c'est l'intérêt général. Or, les fonctionnaires œuvrent pour l'intérêt général, par définition même. Donc moi, ça ne me choquerait absolument pas que des fonctionnaires développent des logiciels libres.

        En particulier LibreOffice, parce que ce genre d'outils est très utilisé dans l'ensemble des administrations françaises (mais souvent, c'est le concurrent qui est utilisé).

        Actuellement, l'État paye des sommes gigantesques à des SSII pour développer des monstres logiciels qui ne marchent pas (Louvois, etc). Là, on jette l'argent public par les fenêtres.

        • [^] # Re: des thunes ou des hommes

          Posté par  . Évalué à 10.

          Dit autrement, l'inria pourrait par exemple payer des gens pour contribuer à asterisk (ou autre solution de VoIP qui leur convient) plutôt que de refiler des thunes à Cisco pour leur système de visio àlac. Idem pour peopledoc, evento renater, bref tous les trucs proprios auxquels l'inria et autres organismes publics achètent des licences tous les ans avec l'argent du contribuable au lieu de mutualiser les efforts autour de quelque chose qui servira à tout le monde, contribuable compris.

          *splash!*

  • # NON

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 10.

    Est ce que la Sacem fonctionne, et rémunère bien les artistes méritants ?

    La SACEM finance essentiellement ses dirigeants et leurs copains.

    Premier lien google et je te laisse chercher pour d'autres sons de cloche…

    • [^] # Re: NON

      Posté par  (Mastodon) . Évalué à 8. Dernière modification le 28 juin 2019 à 07:58.

      Je confirme. Je suis dans un groupe de compos, et on a bien fait attention à ne surtout pas s'inscrire à la SACEM :) La SACEM c'est surtout pour financer les stars (je ne sais pas ce que veux dire "un artiste méritant", mais je sais ce que veux dire "un artiste qui vend bcp").

      Je pense que le journal aurait plutôt dû comparer à l'intermittence du spectacle, par exemple financé par les entreprises qui utilisent du LL.

      Et puis la comparaison marche tellement bien qu'on peut trouver les mêmes travers que dans l'intermittence : une entreprise qui au lieu de payer un mec à temps plein pour développer et upstreamer du LL, ne le paye qu'à mi-temps histoire qu'il ait son quota de bugs annuels et ensuite c'est l'intermittence qui paye l'autre moitié.

      En théorie, la théorie et la pratique c'est pareil. En pratique c'est pas vrai.

      • [^] # Re: NON

        Posté par  . Évalué à 10.

        La SACEM peut gagner de l'argent même grâce aux artistes qui ne sont pas inscrits chez eux, regardons par exemple l'histoire de Saint Maclou et Jamendo.

        • [^] # Re: NON

          Posté par  (Mastodon) . Évalué à 7.

          Raison de plus de pas leur en filer volontairement :)

          En théorie, la théorie et la pratique c'est pareil. En pratique c'est pas vrai.

  • # Vive la concurrence

    Posté par  . Évalué à 0.

    Les boîtes software françaises qui ne font pas du libre vont apprécier que le gouvernement les taxe (directement ou indirectement) puis donne cet argent à leur concurrence.

    • [^] # Re: Vive la concurrence

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

      sophisme, il suffit qu’elles fassent du libre pour être à pied d’égalité

      ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

      • [^] # Re: Vive la concurrence

        Posté par  . Évalué à -1.

        sophisme, il suffit qu’elles fassent du libre pour être à pied d’égalité

        C'est n'importe quoi ton argument :-)

        Une nouvelle taxe est instaurée : tout le monde paye 1 % de ses revenus pour aider les sans-abris.
        Il suffit que tu vives dans la rue pour être sur un pied d'égalité.

        Une nouvelle taxe est instaurée : tout le monde paye 1 % de ses revenus pour aider les prostitués.
        Il suffit que toute ta famille (toi, tes parents, ta femme, tes enfants) se prostituent pour être sur un pied d'égalité.

        On peut en faire plein comme ça.

        • [^] # Re: Vive la concurrence

          Posté par  . Évalué à 4.

          Je trouve l'analogie un peu foireuse déjà parce que la solidarité, par définition c'est pas fait pour aider tout le monde, mais ceux avec les conditions les plus difficiles. Ensuite, le but de donner des sous pour les comportements définis comme vertueux (à tort ou à raison) est justement là pour favoriser ces comportements auprés de tous les acteurs concernés…

          • [^] # Re: Vive la concurrence

            Posté par  . Évalué à 1. Dernière modification le 29 juin 2019 à 03:39.

            c'est pas fait pour aider tout le monde, mais ceux avec les conditions les plus difficiles

            Tu ne trouves pas que les sans abris et les prostitués sont dans des conditions difficiles ?
            Ben dis donc, il t'en faut beaucoup pour t'impressionner :-)

             

            le but de donner des sous pour les comportements définis comme vertueux

            Très juste. Je tente une amélioration.

            Une nouvelle taxe est instaurée : tout le monde paye 1 % de ses revenus pour favoriser ceux qui vont au travail à vélo.
            Il suffit que tu déménages pour habiter moins loin de ton travail (et que tu puisses mettre ton vélo dans un endroit sûr pour ne pas te le faire voler chaque semaine. À vue de nez, moins de 25 % des salariés ont cette possibilité, donc il faut en plus changer d'employeur).

            Je vais au travail à pieds (je bosse chez moi). Donc je paie 1 % alors que je suis également « vertueux » et que c'est éventuellement un choix coûteux pour moi afin de respecter mes convictions environnementales (ce n'est pas le cas dans ce cas précis, ça l'a été dans le passé). Il suffit que je loue des bureaux à 10 minutes de chez moi pour qu'enfin je sois sur un pieds d'égalité.

             

            Le problème est d'opposer des gens ou entreprises selon des considérations bien merdiques.

            Celui qui fait du logiciel libre est-il plus vertueux que l'éditeur de logiciels privateurs qui fonctionne en SCOP ?
            La réponse n'est pas la même pour tout le monde, y compris ceux « du même bord », donc critère pas terrible.

            Celui qui va au travail à vélo est-il plus vertueux que celui qui bosse de nuit à 35 km de chez lui (sa femme étant à 5 km dans la direction opposée) ? Ou que celui qui a 55 ans et qui doit se cogner 2 grosses pentes. Ou que celui dont le patron est un pauvre type qui ne supporte pas les tapettes à vélo. Etc.

    • [^] # Re: Vive la concurrence

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

      Pareil pour les gens qui font des mines d'or et qui ont vraiment du mal à comprendre pourquoi ils doivent payer des taxes dites écologiques correspondant à quelques pouillèmes des dégâts qu'ils peuvent faire à la planète. Des gens asociaux ou anti-sociaux il y en aura toujours. Mais tant qu'on vivra sur une seule planète, ça ne doit pas interdire d'essayer de s'organiser. Bien entendu sans exclure pour autant les parasites ; mais en organisant la société de manière à limiter leurs avantages.

      « IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace

      • [^] # Re: Vive la concurrence

        Posté par  . Évalué à -10.

        Oui, sauf que le logiciel libre ce n'est pas un bénéfice énorme pour l'humanité spécifiquement et le proprio n'est pas un danger pour le pays où la planète.

        Bref les comparaisons stupides de ce genre me font rire plus qu'autre chose. Les positions extrêmes dans ton genre elles sont sympa, elles me font bien rire, mais bon, elles n'avancent pas le schmilblick comme on dit.

        • [^] # Re: Vive la concurrence

          Posté par  (Mastodon) . Évalué à 10.

          le logiciel libre ce n'est pas un bénéfice énorme pour l'humanité

          Là je ne suis pas d'accord :
          - le logiciel c'est devenu aussi central dans notre société que l'écriture
          - les données sont aussi centrales dans notre société que les livres

          Si le peuple doit gouverner sa propre vie, je ne vois pas comment il pourrait le faire sans LL.

          En théorie, la théorie et la pratique c'est pareil. En pratique c'est pas vrai.

          • [^] # Re: Vive la concurrence

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

            La comparaison avec l'écriture oublie un point essentiel : peu de gens savent coder et encore moins savent bien le faire. Alors que dans nos sociétés quasiment tout le monde est capable de lire et d'écrire.

            Du coup oui les logiciels ont une place importante dans nos sociétés, mais les droits octroyés par les LL ne permettent qu'aux développeurs d'en profiter sans contraintes au niveau de la compétence. Sinon tu devras de toute façon déléguer la maintenance ou le développement à un prestataire. Le libre t'offre l'avantage éventuel de pouvoir mettre les prestataires en concurrence pour un même projet à maintenir par exemple.

            Mais du coup cela reste assez théorique. La plupart des gens seront en effet incapables de vérifier si l'implémentation du code source des impôts est conforme au droit en vigueur, et qu'il n'y a pas de bogues ou de failles de sécurité dedans. Alors que la plupart des gens est par exemple capable de lire des rapports d'expertises judiciaires, les textes de loi (sans forcément comprendre tout le droit, tu peux comprendre pas mal de choses en la lisant directement), lire un rapport de la cour des comptes pour t'assurer que le journaliste qui l'a résumé ne s'est pas fourvoyé, etc. Avec le logiciel sans savoir coder cela me paraît tendu d'arriver à ce genre de possibilités.

            Et je ne suis pas convaincu qu'apprendre à coder soit une compétence essentielle de base comme l'est le français ou les maths et donc qu'il doit bénéficier d'un enseignement obligatoire minimale.

            • [^] # Re: Vive la concurrence

              Posté par  (Mastodon) . Évalué à 10. Dernière modification le 27 juin 2019 à 08:57.

              Alors que dans nos sociétés quasiment tout le monde est capable de lire et d'écrire.

              Aujourd'hui oui (et c'est un bien), mais au moyen-âge moins. Et au moyen-âge l'écriture était déjà vieille de 3000 ans.

              Mais le LL ne dit pas "chaque utilisateur doit être capable d'auditer le code", il dit plutôt "n'importe qui est capable d'auditer le code". Comme tout chose publique. On ne demande pas à chaque citoyen d'aller dépouiller ou d'aller au conseil municipal, mais le fait que n'importe qui puisse le faire change bcp de choses.

              La plupart des gens seront en effet incapables de vérifier si l'implémentation du code source des impôts est conforme au droit en vigueur

              Dans un monde parfait un journal (indépendant) financerait qques informaticiens pour le faire et publierait le résultat. Avec un logiciel fermé, même dans un monde parfait, c'est pas possible.

              En théorie, la théorie et la pratique c'est pareil. En pratique c'est pas vrai.

            • [^] # Re: Vive la concurrence

              Posté par  . Évalué à 4. Dernière modification le 27 juin 2019 à 18:43.

              Du coup oui les logiciels ont une place importante dans nos sociétés, mais les droits octroyés par les LL ne permettent qu'aux développeurs d'en profiter sans contraintes au niveau de la compétence.

              Les libertés d'étudier et de modifier le code, oui.

              Par contre les deux autres libertés fondamentales du LL (utilisation, copie/distribution) profitent à tous.

        • [^] # Re: Vive la concurrence

          Posté par  . Évalué à 1.

          Je pense que l'exercice est intéressant : essayer d'imaginer un monde sans logiciel libre. Ne serait-ce que si, demain, le monde devait se passer de GNU/Linux…

          • [^] # Re: Vive la concurrence

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à -1.

            Je pense que l'exercice est intéressant : essayer d'imaginer un monde sans logiciel libre.

            La nature a horreur du vide, il y aurait des logiciels non libres (comme avant, fou non?), avec un peu plus de gestion de licences.

            Ne serait-ce que si, demain, le monde devait se passer de GNU/Linux…

            HPUX, Solaris… (il y avait aussi des Unix "embarqués" dont je n'ai plus le nom, ils auraient juste vécu plus longtemps et Android serait basé dessus c'est tout)


            Faudra peut-être arrêter de fantasmer (sous excuse par exemple "imagine sans logiciel libre"), le logiciel libre est loin d'être incontournable, c'est "juste" plus efficace à certains endroits et totalement remplaçable (à plus cher, mais c'est "tout", et encore ce n'est même pas sûr peut-être qu'une concurrence forte mettrait un coût marginal voir nul pour certains logiciels, comme on a aujourd'hui plein de freemium dans des endroits).

            Heureusement que ce genre de phrase ne sort pas trop des endroits libristes, sinon ça serait utilisé comme "blague vous voyez comment ils s'y croient" contre le logiciel libre.

            • [^] # Re: Vive la concurrence

              Posté par  . Évalué à 2.

              Je répète :

              essayer d'imaginer un monde sans logiciel libre. Ne serait-ce que si, demain, le monde devait se passer de GNU/Linux…

              Il n'est pas question de se demander ce qui se serait passé si aucun logiciel libre n'avait été écrit, l'évolution du monde du logiciel aurait (peut être) été un peu plus lente mais comme tu l'écris, on aurait fait sans et on aurait d'autres logiciels à la place.

              L'intérêt de l'exercice est de voir l'omniprésence du logiciel libre, de voir qu'il bénéficie à "tout le monde" et dans "tous" les domaines. L'idée était de répondre au commentaire auquel je répondais et qui prétendait que :

              le logiciel libre ce n'est pas un bénéfice énorme pour l'humanité

              • [^] # Re: Vive la concurrence

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 9.

                initialement (vers 1970 et années 80), le code source était fourni par défaut vu que l'objectif était d'utiliser le matériel acheté, donc adapter au besoin le logiciel à chaque architecture / configuration…
                J'ai encore les blueprint du minitel :-) (doc' matériel + logiciel, fournie gratuitement par France Telecom de l'époque)

                puis « l'industrie du logiciel » est apparue dans les années 80, la verticalité métier…

                période d'enfermement des données, dépendance à un seul fournisseur pour le logiciel (les « partenaires » n'ayant pas forcément le code pour adapter, ni de bugzilla ou équivalent pour remonter efficacement ls demandes client) qui s'est avéré dans les années 90 et jusque début 2000.

                Depuis 2010, prise de conscience de disposer des ses données, formats libres toussa, libération de pas mal de code source (facebook, google, même microsoft contribue au noyau linux ou d'autres projets libres).

                En 2019, défendre un modèle fermé reste non respectueux du client, les achats rajoutent des clauses de mise à disposition du code source (ce qu'ils oubliaient parfois auparavant…).
                Depuis au moins 2010, l'utilisation de cloud condamne à utiliser du logiciel libre, permettant de l'instancier autant qu'on veut, pour gérer la scalabilité horizontale du jour au lendemain, sans avoir à attendre un dongle qui flique le client et l'empêche concrètement de travailler, ou un fichier de licence attaché à une mac address ou un n° de disque dur (ce qui est absurde en virtualisé).

                On ne parle pas forcément pour l'humanité, mais simplement de pouvoir utiliser un truc que tu as acheté et déjà payé, qui accepterait qu'une fourchette tombe en rade du jour au lendemain parce qu'au lieu de manger du poulet tu as essayé de l'utiliser pour du sanglier ?

                Donc oui, le logiciel se doit de pouvoir son source à la demande, pouvoir être adapté (par son créateur ou par son utilisateur, au besoin en faisant appel à quelqu'un qui en a la compétence), tout simplement pour remplir la fonction attendue.
                C'est comme si j'achetais une voiture Renault (bon, les comparaisons à la bagnole ça marche moyen…) et que je doive aller dans une station service Renault pour l'essence (bin non), un réparateur Renault (ça toutes les marques ont essayé, il me semble que ça n'a pas fonctionné), l'interopérabilité aide bien pour permettre à tout un chacun de proposer le même niveau de service.

                Bref, 2019 ou 2020 on pourra relever tout ce qui a été libéré :

                • Microsoft s'y met pour .net (concurrence de java ?)
                • Oracle propose un openjdk cohérent (reste aux développeurs java à le comprendre pour résorber le « develop once, test everywhere » :/)
                • Facebook et twitter ont quelques portions en libre
                • Apple a pas mal contribué à LLVM et autres logiciels
                • google a quelques bibliothèques en libre (pas leurs services)

                Si même les GAFAM y participent, bin le libre a déjà gagné, reste à tout le monde à s'en rendre compte :-)

            • [^] # Re: Vive la concurrence

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

              « […] une concurrence forte mettrait un coût marginal […] »

              N'est-ce pas justement la raison d'être du logiciel privateur de limiter la concurrence ?

              « IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace

              • [^] # Re: Vive la concurrence

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à -4.

                Faudrait sortir de son petit monde limité des repos des distros Linux, il serait alors vu plein de logiciels non libre se faisant concurrence, et le nouveau "standard" est le fremium, donc gratuit pour la majorité des gens dans les trucs de base. D'ailleurs, le non libre me libère parfois de tâches que le libre ne sait pas faire (le "privateur" est la quand le libre est complètement absent, qui prive? Rien de nouveau…)

                Bref, le non libre sait aussi faire du gratuit, rien de nouveau, il faudrait peut-être un jour arrêter de fantasmer sur le libre en "bien" et le non libre en "mal", c'est dogmatique et de l'humour pour quiconque regarde sans dogme.

              • [^] # Re: Vive la concurrence

                Posté par  . Évalué à 4. Dernière modification le 28 juin 2019 à 13:00.

                Non, les entreprises essaient d'éliminer la concurrence dans tous les cas, que ce soit dans la vente de produits, de services et de logiciels, libres ou non.

                Ce n'est donc pas la "raison d'être" du logiciel proprio. La licence est une des caractéristiques du logiciel, pas un but.

        • [^] # Re: Vive la concurrence

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

          Oui, sauf que le logiciel libre ce n'est pas un bénéfice énorme pour l'humanité spécifiquement

          Le logiciel libre est un besoin vital pour l’humanité : il s’agit de reconnaître et protéger l’homme comme dépositaire de la connaissance.

          Le dépositaire c’est celui qui peut intégralement faire hériter ce dont il hérite.

          et le proprio n'est pas un danger pour le pays où la planète

          Le proprio est un danger mortel pour l’humanité, non pas humanité en tant qu’espèce animale, mais humanité en tant que dignité.

          C’est pour cela que ton affirmation initiale est un sophisme, elle suppose que « ne pas faire du libre » puisse être une qualité que l’on peut mettre en concurrence avec le logiciel libre. Mais c’est faux, comme le révèle ta propre formulation « les boîtes qui ne font pas du libre » le non-libre est une réalité négative. Ce « non-libre » ou « proprio » est un concept qui désigne une absence de quelque chose, comme le froid désigne l’absence de chaleur. Le proprio est le déni de la dignité de dépositaire de l’homme.

          Il ne fait aucun sens de plaindre ceux qui dénient à l’homme sa dignité parce qu’ils ne seraient pas favorisés par rapport à ceux qui respectent la dignité de l’homme, d’autant plus que dans cet exercice de pensée il suffirait aux premiers de respecter l’homme dans sa dignité pour être à pied d’égalité…

          Ce serait comme si, dans un exercice de pensée explorant une société imaginaire où l’agriculture biologique serait la plus efficace grâce à des outils légaux tu disais « les exploitations qui ne font pas de bio vont apprécier que le gouvernement les taxe puis donne cet argent à leur concurrence ». Le roundup et le bio ne sont pas en concurrence, personne ne souhaite voir la mort gagner. Même les actionnaires du roundup n’ont pas pour objectif de détruire un équilibre vital, ils ont pour objectif un profit financier.

          ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

          • [^] # Re: Vive la concurrence

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à -4. Dernière modification le 27 juin 2019 à 19:01.

            Le logiciel libre est un besoin vital pour l’humanité : il s’agit de reconnaître et protéger l’homme comme dépositaire de la connaissance.

            Pour ça, il suffit du genre brevet, pas libre mais à la limite consultable si tu veux être sûr de backuper un peu partout, et libéré 100 ans plus tard, ça marchera aussi pour l'Homme (je met un H majuscule, je ne vois pas pourquoi tu rejettes 50% de la population mondiale) comme dépositaire de la connaissance. Ben oui, le brevet a été fait pour un compromis entre business et connaissance comme argument.

            Le proprio est un danger mortel pour l’humanité, non pas humanité en tant qu’espèce animale, mais humanité en tant que dignité.

            Hop des phrases passe partout où ceux pas convaincus sont contre la dignité.
            Ce qui est contre l'humanité en tant que dignité, c'est d'oser balancer cette phrase comme vérité universelle.
            "Danger mortel", rien que ça, bientôt le proprio va tuer un chaton a chaque octet compilé.

            […] sophisme […]

            A partir du moment où la base est sans fondement, le reste en devient bien ridicule.
            Ca ne peut que convaincre les convaincus (et encore, que ceux qui en font une religion voire une secte…)
            Sérieux, ça donne l'impression d'une secte la, où les gens ne sont même pas convaincus eux-même de l’intérêt de leur "foi" et doivent s'inventer des raisons artificielles pour leur "foi".


            Continuez comme ça, enfin si vous voulez faire passer les libristes pour des fous à ne pas écouter mais juste à en rire… Snif pour le libre, le libre doit se battre contre ça bien plus que contre le proprio pour exister.

            • [^] # Re: Vive la concurrence

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1. Dernière modification le 28 juin 2019 à 01:50.

              ça marchera aussi pour l'Homme […] je ne vois pas pourquoi tu rejettes 50% de la population mondiale

              Tu peux m’expliquer quelle est cette proportion de la population que tu considères comme n’étant pas humaine ? J’espère que tu ne parles pas des femmes…

              ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

              • [^] # Re: Vive la concurrence

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à -2. Dernière modification le 28 juin 2019 à 08:09.

                ça marchera aussi pour l'Homme […] je ne vois pas pourquoi tu rejettes 50% de la population mondiale

                Tu peux m’expliquer quelle est cette proportion de la population que tu considères comme n’étant pas humaine ? J’espère que tu ne parles pas des femmes…

                gni??? pourquoi "tu"? On parle de toi!

                Au début, je pensais que c'était une typo et je l'avais fait remarquer sous forme de boutade et m’attendais (oui, des fois j'imagine qu'on ne me prenne pas pour un idiot) à un "oups, je présente mes excuses aux femmes pour les avoir exclu sous mon erreur de typo"), mais du coup j'en viens à conclure que c'était volontaire d'écrire comme ça vu la réaction qui ne cherche même pas à comprendre.

                • "homme" (utilisé par Thomas Debesse) : être humain de sexe masculin et d'âge adulte. Du coup "homme comme dépositaire de la connaissance" indique que les femmes (et mettons-nous à jour : les non genrés, sur sur les CI de quelques pays de nos jours) ne sont pas capables (ou n'ont pas à?) d'être "dépositaire de la connaissance" (pour les enfants de sexe masculin, ils deviendront homme, ça va :) );
                • "Homme" (utilisé par Zenitram) : plus communément appelé « être humain » (c'est un synonyme)

                Je donne une définition du mot que j’emploie.

                Ha, OK, donc si je définis libre par proprio, je peux me permettre de dire que Microsoft Windows est libre, comme j'aurai redéfini à ma sauce les mots tu ne trouveras rien à redire et dire que comme j'ai redéfini les mot juste avant pas de soucis. Bon, la définition est peut-être trop grosse pour être acceptable, on peut toujours parler de libre c'est toutes les Créative Commons y compris NC et ND, vu qu'il y en a qui l'imaginent comme ça ça passera peut-être mieux.
                Ou alors c'est juste des conneries.

                Quand on n'a pas la foi, autant tordre la réalité pour ne pas se rendre compte que ses idées sont n'importe quoi.

                C’est vraiment insupportable ! […] Ton comportement dans ces conversations est profondément toxique.

                Oui, quelle horreur ces gens qui ne daignent pas gober des délires comme vérité. Je le répète, mais le libre a bien à se battre contre ce genre de d'amour "Le proprio est un danger mortel pour l’humanité" qui lui fait bien plus de mal en le faisant passer pour ridicule, que contre les gens aimant le proprio.

                A noter : "danger mortel pour l’humanité", c'est un type de discours utilisé par exemple par les anti-LGBTQI, qui parlent aussi de dignité humaine. C'est un choix d' "argument" (entre guillemets car c'est juste du discours pour s'auto-convaincre d'être dans le "bon camp")…

                Passons, de toutes façons ici il n'est pas question de rationalité ou de débat, juste balancer des "toxique" comme synonyme de "pas d'accord avec soit avec des explications qu'on ne peut contre-argumenter rationnellement" (oui, la c'est moi qui m'amuse à faire des définitions, mais ça semble légitime donc allons-y).
                Tout ça, c'est juste triste pour le libre, mais il en survivra, juste qu'il faut ensuite pour d'autres se taper (ça ralenti donc un peu le libre) tout un discours pour expliquer le libre à des gens qui sont tombés sur ce type de discours sur le libre en premier et qui ont du coup (légitiment) peur qu'on les embarque dans une secte.

                • [^] # Re: Vive la concurrence

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4. Dernière modification le 28 juin 2019 à 17:52.

                  Ha, OK, donc si je définis libre par proprio
                  je peux me permettre de dire que Microsoft Windows est libre
                  c'est un type de discours utilisé par exemple par les anti-LGBTQI

                  Tu sèmes de la merde à tout vent, à grand renfort d’homme de paille, de mauvaise foi, de hors-sujet et de grand n’importe-quoi !
                  En fait t’es un troll ? Tu squattes les conversations pour essayer de les détourner vers tes névroses ?

                  PS : regarde les définitions du mot « humanité » sur le wiktionnaire, en particulier les deux premières : « condition humaine » et « genre humain ». Et s’il te plaît ne fait plus de leçon de langue française, c’est pitoyable (et c’est triste).

                  ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

                • [^] # Re: Vive la concurrence

                  Posté par  . Évalué à 7.

                  Tu exagères. Il a écrit ça :

                  Le logiciel libre est un besoin vital pour l’humanité : il s’agit de reconnaître et protéger l’homme comme dépositaire de la connaissance.

                  Il me parait évident que quand il a mentionné "l'homme", ce n'était pas genré. Effectivement, ce n'est pas une tournure moderne, mais il faut présumer la bonne foi. Soit il est sexiste (ce que tu semble supposer), soit il ne l'est pas (ce que je suppose) et donc comment va-t-il prendre ton commentaire ? Mal. Et c'est normal, il se sent agressé et ça ne peut que dériver. Il faut essayer de se mettre à la place des autres ; considérer qu'ils sont humains et que s'ils ont oublié le haut de casse sur une lettre ce n'est pas pour transmettre une idée nauséabonde mais tout simplement parce qu'ils l'ont oublié. Il faut présumer la bonne foi.

                  • [^] # Re: Vive la concurrence

                    Posté par  (site web personnel) . Évalué à -2. Dernière modification le 28 juin 2019 à 20:24.

                    Tu exagères […] Il faut présumer la bonne foi.

                    C'était une boutade, bien sûr qu'au départ j'imaginais bien qu'il n'avait pas voulu exclure la moitié de la population mondiale, mais qui exagères le plus entre celui qui fait une boutade et celui qui face à une erreur accuse l'autre de ce qu'il a lui-même fait (sans faire exprès, je sais)?

                    Mais à un moment ça devient trop gros et on ne peut que voir de la mauvaise foi (déjà avec "danger mortel" pour ce qui ne lui plaît pas c'était de la mauvaise foi au départ même si pas mauvaise fois sur "homme", mais accuser l'autre de son erreur sans réfléchir à la raison du commentaire et ne pas dire "oups" une fois une explication explicite donnée, c'est 100% mauvaise foi).

                    Demande-toi aussi si l'autre présume de la bonne foi de celui auquel il répond… Parce que bon, balancer du "danger mortel" et du "sophisme", ce ce n'est pas très constructif et c'est au départ.

            • [^] # Re: Vive la concurrence

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

              Le logiciel libre est un besoin vital pour l’humanité : il s’agit de reconnaître et protéger l’homme comme dépositaire de la connaissance.

              Pour ça, il suffit du genre brevet, pas libre mais

              Parfois je me demande si tu comprends vraiment ceux à qui tu réponds.

              Note que c’est normal d’avoir des incompréhensions mutuelles, mais le réflexe dans ce cas devrait être de demander des explications plutôt que de supposer que l’autre a dit une connerie. Il est plus efficace de supposer que l’autre sait quelque chose qui nous échappe plutôt que de supposer que l’autre a des lacunes.

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              • [^] # Re: Vive la concurrence

                Posté par  . Évalué à 5.

                Parfois je me demande si tu comprends vraiment ceux à qui tu réponds.

                Par définition, dans une discussion publique, on s'adresse à tout le monde aussi bien qu'à son interlocuteur direct, et donc partir du principe que certains trucs sont évident pour tout le monde, c'est loin d’être raisonnable (typiquement, on pourrait croire le public de linuxFr bien au fait de comment fonctionne les licences libres et les débats qu'on peut voir passer montre bien que ce n'est pas toujours le cas).

                Mais sur le fond, il souligne que le brevet permet de garantir à l'homme la connaissance puisque dans le brevet est indiqué comment on fait. Ce n'est pas libre parce que ça ne permet pas l'exploitation, mais on a bien accès à la connaissance. Du coup, je comprend bien la réponse de Zenitram mais pas la tienne.

                Le logiciel libre est un besoin vital pour l’humanité

                J'ai horreur de ce genre de tournure… l'eau c'est vital, la bouffe c'est vital, assener que le logiciel libre est vital, c'est loin d'etre evident. Si je me place sur le plan des outils physique, c'est vachement utile, mais on n'a pas besoin d'avoir tout les plans de tout, et on ne va pas considérer qu'une pelle, c'est vital. Les grandes phrases, ca aide pas à un débat serein.

            • [^] # Re: Vive la concurrence

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6. Dernière modification le 28 juin 2019 à 02:04.

              Le proprio est un danger mortel pour l’humanité, non pas humanité en tant qu’espèce animale, mais humanité en tant que dignité.

              Hop des phrases passe partout où ceux pas convaincus sont contre la dignité.

              C’est vraiment insupportable ! Je donne une définition du mot que j’emploie. C’est la base d’une conversation : se mettre d’accord sur les mots qu’on emploie.

              J’emploie un mot polysémique et j’ai conscience que dans ce contexte la confusion est possible c’est pourquoi je précise quel sens est utilisé dans ma phrase.

              J’explique simplement que lorsque je parle d’« humanité » je ne parle pas de l’espèce vivante comme quand on dit « les humains sont des mammifères ». J’explique que j’emploie ce mot pour désigner une certaine qualité de la personne humaine considérée comme une dignité, comme quand on dit « ces camps de concentrations sont inhumains ».

              Ton comportement dans ces conversations est profondément toxique.

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          • [^] # Re: Vive la concurrence

            Posté par  . Évalué à -5.

            Ah les ayatollahs du libre c'est quand même hilarant !

            Note : le monde se portait très bien avant les LL et si ils venaient a disparaître demain le monde se porterait toujours très bien. Ce n'est pas en essayant d'associer ton favori à la dignité humaine et le proprio à sa destruction d'une manière ridicule que tu vas convaincre qui que ce soit à part ceux qui sont déjà membre de ta secte.

            Sur ce je vais faire un journal expliquant pourquoi le chocolat au lait est un bienfait pour l'humanité et le chocolat noir un danger mortel.

            • [^] # Re: Vive la concurrence

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

              Le propre du logiciel est d’externaliser l’intelligence. Le propre du logiciel propriétaire est de rendre cette intelligence propriété d’un intérêt privé. C’est peut-être bon pour les affaires mais c’est catastrophique sur le plan humain. Le savoir-faire appartient à des tiers, des pans entiers de ce que l’intelligence peut exercer appartiennent à des intérêts privés.

              Ça n’a rien à voir avec une comparaison chocolat au lait / chocolat blanc. Aucun des deux n’est un asservissement de l’homme. D’où le sophisme. Avec cette comparaison chocolat au lait / chocolat noir tu affirmes encore que le propriétaire est une qualité concurrente à la liberté.

              C’est comme dire qu’un marchand d’esclave subit un préjudice de ce que ses concurrents travaillent avec des hommes libres.

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              • [^] # Re: Vive la concurrence

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

                c'est aussi que en faisant du proprio tu te prives de pas mal de choses :

                • de contributeurs externes qui viennent à toi directement, vu que c'est libre, il y a possibilité d'envoi de patchs pour ajout de fonctionnalité ou correctifs
                • d'une diffusion plus large ; bin oui, c'est le propre du libre, ça peut se diffuser légalement
                • de partenaires que tu dois aller chercher plutôt qu'ils viennent à toi
                • tu ne respectes pas ton client vu que tu le rends dépendant de toi
                • la société collaborative qui se met en place désormais va plutôt dans le sens de l'utilisation de logiciel libre, le passage au cloud pour gérer la scalabilité horizontale aussi
                • de plus en plus de clients font l'équation « facturation au nombre d'utilisateurs » / « coût de dév pour adapter au mieux aux besoins »
                • de plus en plus de clients se sont rendu compte que Microsoft a répudié IE et ses plugins (adobe SVG plus supporté depuis 2008…), a abandonné Edge : soit ça fonctionne sur Firefox soit sous Chromium donc ?

                Je veux bien des retours d'expérience là-dessus (j'en ai quelques-uns mais pas suffisant)

                Bon, j'imagine que j'ai illustré ce que tu appelles « intelligence » voire collective :-)

                • [^] # Re: Vive la concurrence

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                  Depuis deux ans j’ai envie d’écrire un journal sur le sujet. Mais de manière complètement fortuite le jour où j’ai considéré être prêt à verbaliser ma pensée sur le sujet il s’est passé quelque chose de grave dans ma vie et je n’ai pas trouvé le temps depuis. C’est la vie.

                  Je sais que certains aspects ne vont pas plaire à certaines personnes parce que par exemple une bonne part de la communauté des personnes sensibles au concept de logiciel libre idéalise beaucoup les lumières, mais si on trouve historiquement quelques soubresauts d’actions qui ne respectent pas l’intelligence de l’homme avant les lumières, le concept même de « lumière » est porteur d’aliénation : il y a d’un côté les lumières qui ont vocation à éclairer et de l’autre le peuple qui a vocation à être éclairé. L’être humain n’est plus dépositaire, et pour obtenir cette hiérarchie une économie de la connaissance est nécessaire, et pour qu’il y ait économie de la connaissance, il faut une rareté de la connaissance.

                  Il existe des emplois pour lesquels on ne peut présenter sa candidature si on a lu tel ou tel ouvrage. C’est d’ailleurs le principe à la base du « clean room design ».

                  Lorsque l’homme apprend à se servir d’un logiciel qu’il utilise intensément pour son travail, il va littéralement hardcoder son cerveau sur ce logiciel. Mais le droit d’utiliser le logiciel et l’investissement réalisé peut à tout moment être révoqué par un tiers qui a donc tout pouvoir sur la mise en œuvre du savoir-faire.

                  Donc, un jour™ j’écrirai un journal sur le sujet, mais ce qui me console est de voir le titre de la récente dépêche « L’enjeu de la bataille du Libre : la réappropriation des savoir‐faire ». Je n’ai pas encore vu le film, mais il était temps d’aborder le sujet du savoir-faire.

                  ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

                  • [^] # Re: Vive la concurrence

                    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

                    j’écrirai un journal sur le sujet, mais ce qui me console est de voir le titre de la récente dépêche « L’enjeu de la bataille du Libre : la réappropriation des savoir‐faire ». Je n’ai pas encore vu le film, mais il était temps d’aborder le sujet du savoir-faire.

                    no souci : ça sortira quand ça sera prêt :-)
                    n'oublie pas le release early, release often pour éviter d'approfondir ou détailler des parties peu intéressantes pour te concentrer sur le bon sujet. Soit prêt à subir les trolls habituels et ce sera bon :-D

                    par exemple, tu peux te dire que la sortie de unvanquished en stable te permettra de faire un retour d'expérience sur un des sujets ;-) tout en ayant préparé le reste des paragraphes par ailleurs :p

                • [^] # Re: Vive la concurrence

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                  Bon tu remarqueras que sur mes commentaire pBpG il ne relance que peu la discussion pour justifier les GAFAM (MS son employeur précédent, Facebook son employeur actuel).

                  Nous nous connaissons depuis plus de 10 ans, et personnellement je le respecte aussi (par défaut hein, lui aux US moi près de Paris en France, je précise vu qu'il y de l'ordre de 15 villes appelées Paris par le monde)

                  Je remarque néanmoins que quand c'est moi qui met pb_pg (pas bill pas gates hein) face à ses irréalités, je n'ai que peu de réponse : nous avons le même historique, nous ne souhaitons pas mentir, c'est un état de fait, donc il se tait vu sa posture intenable : bin ouais, MS a encore fait de la merde, fait chier, bordel comment tu as tenu plus de 5 ans chez ces branlos ? (bon ok en terme de comm' tu leur as fourni le vernis ISO-27003, on sait ce que ça représente…)

                  La fonction principale d'un windows c'est tout de même de faire un écran bleu (avéré avec vista, confirmé avec seven qui a tenté de changer la couleur pour le vert, bizarre avec win10 qui s'acharne à extraire toutes tes données, nan on le fait plus, ah mais pardon on l'a encore fait lors d'une mise à jour, bonjour la confiance o_O). C'est mon matériel, c'est moi qui l'ai payé, j'en suis responsable, j'en fais ce que j'en veux : c'est normal, non ?! hein ? pourquoi pas ? Cela me paraît une réaction rationelle, normale et attendue sur LinuxFr.org (ya le wiki pour compléter si ce comportement n'est pas standard).

                  Quand quelqu'un promeut le libre sans conviction et avec des arguments à la limite voire fallacieux, pBpG revient à la charge, visiblement il a cette compétence affichée dans son CV (je ne l'ai pas vu passer ou je l'ai raté pour ma boîte :/ bon l'extension au canada reste récente… aux US c'est no go du fait du patriot act et ses implications… lqdn inside pris en compte)

                  Mais pBpG comme Zenitram font partie des murs pour LinuxFr.org, avec leurs apports respectifs (plutôt globalement positif on va dire àmha, même si énervant sur le moment…)

            • [^] # Re: Vive la concurrence

              Posté par  . Évalué à 6.

              Note : le monde se portait très bien avant les LL

              C'était quand dans l'histoire de l'informatique, ce moment où il y avait des logiciels privateurs, mais pas de logiciels libres ?

              Sur ce je vais faire un journal expliquant pourquoi le chocolat au lait est un bienfait pour l'humanité et le chocolat noir un danger mortel.

              Le monde se portait très bien quand il n'y avait que des chocolat au lait, avant l'invention du chocolat noir.

    • [^] # Re: Vive la concurrence

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

      Nous sommes en France, un problème = une taxe :)

      "Liberté, Sécurité et Responsabilité sont les trois pointes d'un impossible triangle" Isabelle Autissier

  • # Libre Games Initiatives y réfléchi aussi

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

    Le problème de la collecte et de la redistribution de l'argent collectée est aussi au coeur de la réflection de Libre Games Initiatives. Il y a, à mon avis, un gros travail à faire sur ce sujet et surtout un gros travail législatif. Et avant que ce travail porte ses fruits, il faudra des dixaines d'années. Ainsi, on n'aurait pas à se poser la question du business modèle, puisque celui-ci serait fourni par la loi, ce qui est le cas de la Sacem et compagnie.

    • [^] # Re: Libre Games Initiatives y réfléchi aussi

      Posté par  (Mastodon) . Évalué à 3.

      puisque celui-ci serait fourni par la loi, ce qui est le cas de la Sacem

      Non, rien n'oblige de passer par la SACEM pour gérer ses droits d'auteur (la SACEM est juste un gestionnaire).

      En théorie, la théorie et la pratique c'est pareil. En pratique c'est pas vrai.

      • [^] # Re: Libre Games Initiatives y réfléchi aussi

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        Ce que je voulais dire c'est que la Sacem n'a pas à se poser la question du Business plan,puisque celui-ci est fourni par la loi:à partir du moment où tu adhères à la Sacem, tout un tas de loi s'appliquent et leur permettent de taxer les récalcitrants.

  • # Quand ça ne marche pas, taxe!

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6. Dernière modification le 27 juin 2019 à 09:14.

    C’est un peu le principe de la taxe GAFAM qui a été promise par le gouvernent,

    Le principe est de faire une imposition "locale" par rapport aux consommateurs pour le budget de l'état, en colmatant les brèches de l'imposition actuelle, pas de faire une bidouille pour payer d'autres logiciels.

    Je n’imagine pas qu’on puisse taxer des services en France pour financer des développeurs étrangers,

    Bon, chaque entité éligible créera une coquille vide (ou 1 dév pour dépenser l'argent "localement" et le développement sera facturé par l'entité étrangère) en France, admettons ça fera quelques emplois en France…

    Quels logiciels seraient financés ?

    Tiens, ben oui, quelle question! En fait tu veux juste un peu de clientélisme en plus, les "bons" projets seront ceux avec beaucoup de marketing en direction de l'administration.

    Mais surtout, pourquoi une taxe pour financer le logiciel libre?
    Une entité ne veut pas payer car en éprouve pas le besoin? Contraint la! le logiciel libre donne envie…
    Ici, tu valides surtout l'argument que le logiciel libre n'est pas rentable, a besoin d'une taxe pour vivre, bref tu flingues le logiciel libre en confortant les argument contre le logiciel libre fournis pas les anti logiciels libres, le logiciel libre ne te remercie pas.

    Il mentionne la possibilité de passer à un système « Pay for the fix, not for the bug »

    Oui, bref : un contrat de support donc. Ça me parait largement plus légitime.

    • [^] # Re: Quand ça ne marche pas, taxe!

      Posté par  . Évalué à 3. Dernière modification le 27 juin 2019 à 09:41.

      Tiens, ben oui, quelle question! En fait tu veux juste un peu de clientélisme en plus, les "bons" projets seront ceux avec beaucoup de marketing en direction de l'administration.

      Mais surtout, pourquoi une taxe pour financer le logiciel libre?
      Une entité ne veut pas payer car en éprouve pas le besoin? Contraint la! le logiciel libre donne envie…
      Ici, tu valides surtout l'argument que le logiciel libre n'est pas rentable, a besoin d'une taxe pour vivre, bref tu flingues le logiciel libre en confortant les argument contre le logiciel libre fournis pas les anti logiciels libres, le logiciel libre ne te remercie pas.

      Et du coup, la redevance TV, ça sert pas à financer un truc qui n'a pas trouvé de voie pour être rentable ?

      150 euros chaque année pour une relique du passé que je n'ai pas regardé depuis 10 ans.

      Je pense que le logiciel libre et quand même plus d'intérêt commun que la TV, je veux bien payer une taxe LL en lieu et place de la redevance TV. Mais pas à un organisme type Sacem, plutôt à l'état directement.

      La majeure partie des morts l'était déjà de son vivant et le jour venu, ils n'ont pas senti la différence.

      • [^] # Re: Quand ça ne marche pas, taxe!

        Posté par  . Évalué à 3.

        Et du coup, la redevance TV, ça sert pas à financer un truc qui n'a pas trouvé de voie pour être rentable ?

        Ça sert à ce que les chaines de télévisions n'appartiennent pas toutes aux mêmes personnes.
        Si il y a un scandale sur Bouygues immobilier je doute que ça fasse longtemps la une sur TF1 ;)

        • [^] # Re: Quand ça ne marche pas, taxe!

          Posté par  . Évalué à 7. Dernière modification le 27 juin 2019 à 10:13.

          Et ça représente ~75% des revenus du service public.

          Le logiciel libre appartenant à tout le monde, il ne me paraît pas aberrant que chacun y mette de sa poche. Maintenant, comment définir qui a droit à combien… Je vous laisse là-dessus, je n'ai pas creusé le sujet.

          Nos impôts financent bien les youtubers (via le CNC et son fond d'aide)…

          La majeure partie des morts l'était déjà de son vivant et le jour venu, ils n'ont pas senti la différence.

          • [^] # Re: Quand ça ne marche pas, taxe!

            Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 0.

            Nos impôts financent bien les youtubers (via le CNC et son fond d'aide)…

            Sources ? Preuves ?

            • [^] # Re: Quand ça ne marche pas, taxe!

              Posté par  (Mastodon) . Évalué à 6.

              Il suffit de voir le nombre de vidéos qui écrivent dans leur générique "co-financé par le CNC".

              Une explication par le CNC lui-même : https://www.youtube.com/watch?v=0oinY2xizeo

              En théorie, la théorie et la pratique c'est pareil. En pratique c'est pas vrai.

            • [^] # Re: Quand ça ne marche pas, taxe!

              Posté par  . Évalué à 3.

              Nos impôts financent bien les youtubers (via le CNC et son fond d'aide)…

              Sources ? Preuves ?

              Par exemple cette vidéo (une femme qui va aux putes) indique que c'est (au moins partiellement) financé par le CNC : https://www.youtube.com/watch?v=F98kdfg3lbE

            • [^] # Re: Quand ça ne marche pas, taxe!

              Posté par  . Évalué à 4.

              Putain faut pas déconner une recherche sur n'importe quel moteur de recherche te donne la réponse!!!

              Si tu ne prends pour argent comptant que ce qui semble sourcé ou qui va dans ton sens de pensé on est pas rendu. Une info t'interpelle?
              Sors toi les doigts du cul essuies-les et fait une (ou deux) recherche, et enrichi la discussion avec tes résultats, quitte à commenter sur ta surprise.

              Si la recherche est infructueuse, là tu peux poser la question.

              Une discussion est censé être un échange, pas un champs de bataille où on se bat à coup de référence.

              De toute façons les pointeurs sont bien plus instructifs ;)

              Il ne faut pas décorner les boeufs avant d'avoir semé le vent

              • [^] # Re: Quand ça ne marche pas, taxe!

                Posté par  . Évalué à 4.

                Je suis globalement d'accord même si le ton est peut-être un peu agressif. C'est pour la raison évoquée que je n'ai pas pris la peine de répondre. Merci à ceux qui l'ont fait.

                Autant, quand l'information est difficilement retrouvable, je me fais un plaisir d'apporter les sources, autant quand l'information se trouve en quelques secondes, je laisse couler. Si vraiment le sujet intéresse mon interlocuteur, j'estime qu'il est capable de s'informer par lui-même. D'autant plus ici et de sucroît avec Tonton Th qui est visiblement parfaitement capable d'utiliser un moteur de recherche.

                La majeure partie des morts l'était déjà de son vivant et le jour venu, ils n'ont pas senti la différence.

            • [^] # Re: Quand ça ne marche pas, taxe!

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3. Dernière modification le 28 juin 2019 à 18:03.

              Nos impôts financent bien les youtubers (via le CNC et son fond d'aide)…

              Sources ? Preuves ?

              Ce qui est bien avec ce genre d’affirmation est qu’il suffit d’une seul cas pour le vérifier.

              Vérifier que le CNC finance au moins un youtuber : https://www.youtube.com/watch?v=4RZz63jxP1o
              cf. pré-générique et aussi cette page : https://fr.ulule.com/j-aime-bien-ces-images/ (chercher « CNC »).

              Vérifier le pluriel (le CNC finance au moins un autre youtuber): https://fr.ulule.com/n-1_rocket_documentary/
              chercher « CNC » dans la page et « À propos du porteur de projet ».

              ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

    • [^] # Re: Quand ça ne marche pas, taxe!

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

      On a l'exemple des abus de la SACEM ou de la taxe sur la copie privée, mais on pourrait imaginer un système proche d'un truc qui marche : la taxe du CNC.

      De mémoire, il s'agit de 2€ de taxe sur les billets de cinéma qui serve à financer le cinéma produit en France. L'idée est donc de taxer la consommation (et les block buster américain) pour avoir de l'argent à investir en local.

      Cela voudrait dire une taxe sur l'usage d'outil informatique qui serait à redistribuer comme crédit d'impôt pour les personnes qui font du logiciel en France. (si vous regardez bien, cela revient à une sorte de RU pour une activité particulière)

      "La première sécurité est la liberté"

      • [^] # Re: Quand ça ne marche pas, taxe!

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        une sorte de RU pour une activité particulière

        RU = Restaurant Universitaire ?
        Moi je tenais le bar du BdE histoire de manger mieux :) Le TRU était à 11 francs :p (hot-dog, jambon-fromage, mixte…)

        du problème des acronymes :/

        sur le soucis avec les taxes, typique du franco-français, plutôt que demander une contribution, bin le libre n'a aucun souci à recevoir des contributions (en code plutôt, l'ami de Mickey) donc je ne ferai pas de commentaire…

        comme tu l'indiques, ni la sacem, ni le le cnc ne sont équitables et cohérents o_O

        • [^] # Re: Quand ça ne marche pas, taxe!

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

          comme tu l'indiques, ni la sacem, ni le le cnc ne sont équitables et cohérents o_O

          C'est vrai, mais en même temps, la France est le seul pays d'Europe avec une production cinématographique importante.

          "La première sécurité est la liberté"

  • # Et le mutuellisme ?

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

    Je suis toujours étonné que les adeptes du logiciel libre (en France) aillent toujours chercher leurs idées davantage du côté du communisme/dirigisme que de l'anarchie qui me semble pourtant au cœur du logiciel libre. Taxe, contrainte, etc.

    Comme le dit très justement Zenitram, "le logiciel libre ne vous remercie pas". Comment mieux donner mauvaise presse au logiciel libre qu'en forçant tout le monde à cotiser pour quelque chose dont il n'avait peut-être jamais entendu parler auparavant. (Vous savez, dans la vraie vie, il y a un tas de gens qui ont d'autres centres d'intérêt que l'informatique…)

    Une bien meilleure piste à explorer, pour moi, est le mutuellisme (https://fr.wikipedia.org/wiki/Mutuellisme_(th%C3%A9orie_%C3%A9conomique). Basé sur la libre association autour d'intérêts communs, n'est-ce pas là le modèle le plus proche de ce qui sous-tend toutes les communautés open source ?

    "Liberté, Sécurité et Responsabilité sont les trois pointes d'un impossible triangle" Isabelle Autissier

    • [^] # Re: Et le mutuellisme ?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

      En quoi créé une mutuelle pour financer des logiciels libres seraient différent d'une structure associative de gestions de dons ?

      "La première sécurité est la liberté"

    • [^] # Re: Et le mutuellisme ?

      Posté par  . Évalué à 4. Dernière modification le 27 juin 2019 à 21:47.

      Comment mieux donner mauvaise presse au logiciel libre qu'en forçant tout le monde à cotiser pour quelque chose dont il n'avait peut-être jamais entendu parler auparavant. (Vous savez, dans la vraie vie, il y a un tas de gens qui ont d'autres centres d'intérêt que l'informatique…)

      Mais le logiciel libre sert (et/ou fait économiser de l'argent) bien au delà de ses utilisateurs directs !

      S'il fallait payer des licences pour chaque produit qui contient un OS (ordiphone, box des opérateurs, serveurs/services (e.g. Google), opérateurs télécoms, etc.) un nombre considérable de choses seraient différentes aujourd'hui et/ou n'auraient pas connu la même croissance ou seraient plus chères (bon après, le vrai "bénéfice sociétal" est difficile à quantifier (et certaines choses sont discutables, par exemple si Linux/Android/BSD n'existaient pas, les chinois ne seraient peut-être pas en mesure de nous concurrencer comme ils le font aujourd'hui sur l'électronique grand public car leur point faible a longtemps été le soft), m'enfin dans l'ensemble je reste convaincu que l'existence de Linux a "libéré les forces vives" en permettant plein de choses qui ne seraient tout simplement pas apparues sinon)

      Bref tout ça pour dire : l'existence ou le succès du logiciel libre (comme bien commun) dépasse de très loin le petit monde des geeks/développeurs !

      • [^] # Re: Et le mutuellisme ?

        Posté par  . Évalué à 1.

        S'il fallait payer des licences pour chaque produit qui contient un OS (ordiphone, box des opérateurs, serveurs/services (e.g. Google), opérateurs télécoms, etc.) un nombre considérable de choses seraient différentes aujourd'hui et/ou n'auraient pas connu la même croissance ou seraient plus chères

        e serait peut-être pas un mal pour la planète et pour le cerveau humain : les gens ne renouvelleraient pas leur téléphone tous les ans, Facebook, twitter et ce genre de réseau asociaux n'xisteraient peut-être pas et on se sentirait mieux.

        Je crois que je vais commencer à aimer le logiciel proprio.

    • [^] # Re: Et le mutuellisme ?

      Posté par  . Évalué à 2. Dernière modification le 27 juin 2019 à 23:15.

      Je suis toujours étonné que les adeptes du logiciel libre (en France) aillent toujours chercher leurs idées davantage du côté du communisme/dirigisme que de l'anarchie qui me semble pourtant au cœur du logiciel libre. Taxe, contrainte, etc.

      D'un autre côté, toute proposition anarchiste d'un logiciel libre occupant la totalité du "marché informatique" quand il n'y aura plus de marché proprement dit parce qu'on aura fait table rase de ce genre de conneries, risque de se faire… taxer d'idéalisme. Les propositions "dirigistes" sont les seules qu'on puisse faire pour soutenir l'utilité publique d'un outil, si on veut rester compatible avec le système actuel (étatique et capitaliste).

      THIS IS JUST A PLACEHOLDER. YOU SHOULD NEVER SEE THIS STRING.

  • # bug bounty?

    Posté par  . Évalué à 2.

    Alex Ionescu abordait le problème du financement du développement des logiciels(sous entendu, libres). Il mentionne la possibilité de passer à un système « Pay for the fix, not for the bug »

    J'ai vu la vidéo (très intéressante), mais si je ne m'abuse, il parlait des bug bounty. Le bug bounty rémunère des bugs. En soi, c'est bien, mais ça ne rend pas le soft + sécure. Il faut le corriger pour la sécurité. Donc il semble dire qu'il vaut mieux payer pour le correctif via les bug bounty, plutôt que pour un bug.

    Du coup, je vois pas trop le lien avec le développement des logiciels (?)

    • [^] # Re: bug bounty?

      Posté par  . Évalué à 1.

      Oui, le lien est ténu ;-)
      Ionescu se dit choqué que le bug bounty rapporte autant alors qu'un développeur gagne peu comparé à un auditeur qui trouve un bug.
      Du coup dans les questions/réponses après sa keynote il dit qu'il ne sait pas comment y remédier, ce qui a fait germer cette idée de "Sacem du logiciel libre"…
      La vidéo est à l'origine de ma réflexion mais elle n'a qu'un rapport lointain avec le journal.
      Ça fait plaisir de voir qu'il y en a qui suivent ;-)

  • # Open Collective

    Posté par  . Évalué à 1. Dernière modification le 28 juin 2019 à 08:19.

    • [^] # Re: Open Collective

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0. Dernière modification le 28 juin 2019 à 08:49.

      Ton lien parle de quelque chose de volontaire.
      Le journal parle de quelque chose d'obligatoire.
      Très différent.

      Note : perso, je préfère que les gens envoient direct sur mon compte ou passe direct par mon Stripe, ça évite 7% ou 5% respectivement de frais d'intermédiaire, l'open source ne limitant pas ici le coût de l'intermédiaire visiblement, bref des gens ont vraiment essayé et peuvent affirmer que les 5% de frais valent le coup (qu'ils attirent des gens qui ne seraient pas venu si le projet met un Stripe direct sur leur site)? Oui, j'avoue avoir toujours du mal avec les centralisations de ce type pour des choses qui me semblent faisable sur une site, je vois pas de plue-value excepté attiré un public par la pub qui vient du site sans vraiment comprendre si ça marche vraiment pour des "petits".

      • [^] # Re: Open Collective

        Posté par  . Évalué à 2.

        Oui, mais une entreprise veut une note de frais ; pas juste un paiement. Et aussi faut gérer tous les pays du monde, et il y a les problèmes de taxation. Leur initiative vaut ce quelle vaut, mais elle a le mérite de donner une vraie solution dès maintenant qui simplifie la vie aux entreprise qui veulent contribuer et aux projets qui ont besoin de fonds pour tourner. C'est plus simple que la démarche habituelle d'embaucher un des principaux mainteneurs du projet et c'est scalable.

        • [^] # Re: Open Collective

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0. Dernière modification le 28 juin 2019 à 11:11.

          Mmm… tu parles donc de la partie "on fait l'intermédiaire jusqu'à payer le fournisseur", ça donne ~15% de frais (10% gestion et 5% intermédiaires bancaires dont on n'a pas le choix).
          Va falloir que je me pense dessus, les intermédiaires bancaires moins cher et 10% pour ça, ça doit être bien rentable et ça doit pouvoir se réduire.
          Perso, 15% entre le donneur et le receveur, ça me fait un peu mal, quand je le fais "main d'oeuvre gratuite" (pas tenable si pour tout le monde, faut donc voir combien ici) pour des amis je tourne autour de 0 (si le receveur accepte la CB) et 0.70€ de frais (si le receveur veut un virement), juste Stripe si le donneur veut payer par CB à la place de virement. Bon, quelques Euros pour ma compta aussi, mais heureusement que ma compta prend moins que 5%.
          Après je ne suis pas le plus doué en récupération de thune, donc il doit y avoir la partie payer ceux qui font la partie "marketing", mais ce n'est plus du technique.

          • [^] # Re: Open Collective

            Posté par  . Évalué à 0. Dernière modification le 28 juin 2019 à 17:45.

            Sur des raisons bassement pécuniaires et côté presta, oui c'est vrai, mais ça n'est pas tout. Je suis une boite américaine pas établie en France et je veux te financer. Comment je fais si je n'ai pas d'établissement en Europe ? Tu vas rédiger le contrat de prestation américain ? Faire leur reçu ?
            On ne parle pas ici du gus lambda français qui rend service à sa ville avec une prestation gratuite et est plus tard compensé lors d'une prestation supplémentaire pour une mise à jour de fonctionnalités. On parle de transactions internationales qui doivent être justifiées avec de la vraie compta et des vrais contrats valables légalement. Le paiement n'est qu'une part infime du problème pour l'entreprise qui paie la prestation.

            Qu'une boîte soit américaine, indienne, grosse ou petite, elle doit pouvoir financer le projet.

            • [^] # Re: Open Collective

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2. Dernière modification le 28 juin 2019 à 18:13.

              Tu vas rédiger le contrat de prestation américain ?

              Je doute que le site fasse le contrat, le paiement a l'air de se faire sur facture.

              Comment je fais si je n'ai pas d'établissement en Europe ?

              Je t'envoie une facture (si tu la veux avant), tu paies (sur un compte US, j'en ai un c'est gratuit de nos jours, si tu veux éviter les transactions SWIFT), tu reçois une facture (si après suffit, c'est mieux pour moi car la facture est crée alors automatiquement lors de ton achat sur mon site), ta compta est contente. Je t'envoie mon W-8BEN-E si ta compta est pointilleuse (document à remplir une fois au premier client US).
              Faut arrêter les fantasmes sur les difficultés en "international", tous les mois ou presque j'ai des paiements US de plus ou moins grosses entités (privé ou public), le plus dur (quand une entité est convaincue de l'utilité de payer) est quand le paiement par CB n'est pas apprécié, il faut entrer l'entité dans le système, mais ça se fait une fois (coût uniquement au premier paiement).

              Le paiement n'est qu'une part infime du problème pour l'entreprise qui paie la prestation.

              De ce que je comprends du site, ils gère des factures et c'est tout. Tu peux me garantir qu'ils font plus pour 10%-15% du montant comme affiché sur leur site, gérer l'inclusion dans les systèmes de compta qui ont chacun leur procédure manuelle ou disent "ha non, trop compliqué"? Ca m’intéresse en fait, pour les petits montants (si une entité US veut payer $10 mais qu'il faut une procédure manuelle pour rentrer dans leur système, la je vais me dépêcher de payer $3 (ça monte vite les frais Stripe et Paypal pour les petits montants) pour déléguer cette tâche à eux), mais dès que ça va dépasser genre $100 de don je vais plutôt garder les $15 de frais et passer la demi-heure de taf.

              Bref, ça te plaît peut-être de perdre 10-15% d'un sponsoring en déléguant par fainéantise, je dis juste que à part pour des montants de quelques Euros et/ou si tu n'as pas de structure et/ou qui ne veut pas de structure, ça vaut techniquement le coût de faire la chose toi-même, et que le bonus est sans doute sur la partie "marketing".

              Pas la peine de chercher une excuse technique, je ne vois pas à quoi ça t'avance, et surtout il faut pouvoir réellement argumenter, pas sur des préjugés. Note que je n'ai rien contre le "marketing", ça a un coût, faut juste savoir si ça vaut le coup (tu peux me dire si ils te trouvent des sponsors sans que tu fasses rien d'autre que t'inscrire?).

              Passons…

  • # Ouais

    Posté par  . Évalué à 3.

    Avec en parallèle une Haute Autorité du Libre :)

    • [^] # Re: Ouais

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      J'imagine déjà leur logo

      HAL

      Un LUG en Lorraine : https://enunclic-cappel.fr

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